Re: [EVENT] L'attaque de Gringotts (préambule)

Le cauchemar des Gobelins

Ophelya Lawson

Toujours dans un état second, Ophelya se laissait manipuler par les gestes précis du médicomage. Certains mouvements accentuaient ses douleurs, mais d’autres les soulagaient. Une fois allongée sur le brancard, elle s’agrippa à celui-ci d’une main tremblante pour remplacer le contact avec le médicomage qui, après l’avoir placée en semi-sécuritée, se détourna d’elle, probablement pour partir à la recherche d’Ambroise. C’est ce que la jeune femme supposait, ses pensées troublées par le douleur et le choc.

Le temps semblait s’étirer à l’infini. Chaque seconde se prolongeait douloureusement. La jeune sorcière ne désirait qu’une seule chose : dormir, laisser ses paupières se fermer pour ne plus avoir à affronter cette situation. Ses yeux embués de larmes rendaient tout flou, mais elle distinguait encore les ombres des flammes qui crépitaient, les éclats de lumière des sortilèges et les silhouettes éparpillées.

Lorsque le médicomage revint enfin, son cœur se serra, mais elle hocha la tête en signe de compréhension. Ambroise était en vie. Un poids se souleva légèrement de sa poitrine à cette pensée. Peut-être même qu’Edgar, malgré l’image horrible qui hantait son esprit, avait une chance de s’en sortir.

Plus tard, alors que le monde autour d’elle commençait à s’assombrir davantage, elle crut percevoir une voix familière. Simeon. Ce simple son la réconforta un peu. Le groupe se déplaça avec précaution jusqu’à atteindre un lieu qui semblait enfin sûr. Ophelya, épuisée par la douleur et l’effort de rester consciente, abandonna finalement la lutte - contre la fatigue - et ferma les yeux.

Fin du rp pour moi !

KoalaVolant

Résumé:

L’attaque à Gringotts

Sianyde sortit du nuage de poussière, ses filins cuivrés totalement gris. Autour d’elle, les cris de peur et de désespoir amplifiaient sa panique latente. Que venait-il de se passer ? Un liquide visqueux coulait le long de sa tempe et elle se lança un sort pour arrêter le saignement. Cependant des bleus étaient apparut sur ses bras et ses jambes.
Baguette en main elle regarda autour d’elle le chaos prendre forme. Il y avait beaucoup de blessés, du sang, certains étaient dans le coma et il y avait des débris partout. Le ciel était rempli de flammes hostiles et menaçantes.

Sianyde regarda les silhouettes qui s’envolaient et transplanaient. Elles étaient toutes habillées de la même façon, dénotant un groupuscule organisé qui avait planifié l’attaque. Alors que la plupart en partait sur balais, la duelliste récupéra d’un coup de sort un mage qui passait à proximité dans les airs, pour le ramener au sol. Elle s’attaqua à son balais qu’elle détruisit, avant de s’assurer que la personne soit ligotée et bien baillonnée. Sur place il y avait déjà quelques Aurors et des brigadiers de la police magique. Elle voyait les blessés, les gens à terre, mais elle ne pouvait rien faire pour eux. Dans un ultime élan, elle attrapa une petite fille qu’elle prit dans ses bras et emmena dans un coin où des personnes s’étaient réfugiées.

Un bel homme d’un certain âge, alla vers le tumulte hostile alors qu’un autre plus jeune s’approcha de celle qu’elle reconnu comme être Ophélya, une chanteuse en vogue. Sianyde laissa alors le prince sauver une belle alors que, pour sa part, elle couru à travers l’ombre pour se flanquer aux côtés du sorcier qu’elle avait vu partir baguette en main.

« Une partie du bâtiment s’est effondré à l’ouest, des mages continuent de sortir. Y a-t-il un endroit où il est préférable de les rassembler ? »

Alerte à ceux qui passaient dans les airs, elle arriva à en ligoter un second jusqu’au sommet du crâne, espérant qu’il ne fasse aucune manumagie ou sort informulé. L’ennemi chuta de son balais dans un bruit sourd et resta inerte, surement assommé par la choc de l’inexistante réception.

Gardant une position défensive, elle entendit du bruit sur sa gauche. Plusieurs assaillants foulaient les pierres en miettes pour défaire les sorciers qui se battaient. En même temps, de l’autre côté, plusieurs ennemis mettaient pied à terre pour s’en prendre aux résistants. Ils allaient bientôt être encerclés.

« Je m’occupe de ce côté là ! »

Sianyde tourna le dos à l’homme, l’invitant à faire de même, et incanta un sort dérivé du protego. Petit à petit, une bulle bleue, transparente, naquit autour d’eux les protégeant des premières attaques. Elle avait apprit beaucoup lors de ses entraînements au clan mais refusait toujours autant d’utiliser la magie noire. La vipère était intimement convaincue que ses compétences pouvaient défier et défaire tous les plus vils sorciers de ce monde.

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Résumé : Sianyde sort d’un nuage de poussière mais se sent inutile quand elle voit les corps au sol. Etant cependant très bonne duelliste, elle met ses compétences à profit pour défaire les mages noirs. Sianyde va donc rejoindre Barnabas.

La paperasse, ce que je déteste sûrement le plus dans ce métier... Mais il faut bien faire ces fichus rapports régulièrement, même s'il n'y a pas grand-chose à dire parfois. Simeon m'a laissé seul en plus, il a fini sa journée alors que je dois en finir un dernier. Ma propre journée arrive presque à son terme quand une grande agitation s'empare des bureaux. Il ne me faut pas beaucoup de temps pour comprendre qu'il se passe quelque chose d'important. Je sors rapidement de mon bureau, et en voyant la mine de bon nombre de mes collègues, je me dis que ça doit même être assez grave.

En à peine quelques minutes, je me retrouve embarqué pour aller aider la population au Chemin de Traverse, près de Gringotts. Les lieux subiraient actuellement une forme de catastrophe inconnue, mais je n'en sais pas beaucoup plus, hormis que la situation semble chaotique, autant là-bas que déjà ici. En tant que stagiaire et sans mon référent disponible, je suis rapidement affecté au premier homme de terrain croisé. Je le reconnais, je l'ai déjà rencontré une fois, il s'appelle Robin de mémoire. J'ai à peine le temps de le saluer qu'il nous expédie sur le terrain.

Je n'ai jamais vu un chaos pareil depuis que j'ai commencé ce travail. Gringotts n'a plus de porte, des gobelins s'enfuient de partout, des passants crient et cherchent leurs proches, il y a des blessés partout et des ruines commencent à remplacer certains bâtiments. Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ? Je n'ai pas le temps de réfléchir toutefois, il y a tant à faire... Je me dirige en premier lieu vers des blessés, ça me semble être le plus urgent. Mais on ne compte pas nous laisser faire visiblement. Peu de temps après notre arrivée, des sorciers sortent de la banque et commencent à nous attaquer.

"Heureusement", je ne fais pas partie de leurs premières cibles, je n'aurais sûrement pas eu le temps de réagir à temps sinon. Dès que je comprends que nous subissons un assaut, toute mon attention se tourne vers nos agresseurs, me défendant et répliquant au mieux. Je jette cependant un rapide coup d'oeil vers Robin, ne sachant pas véritablement la meilleure attitude à adopter. Il y avait déjà tant à faire avant ça, pourquoi cette attaque en plus ? Je devine qu'ils doivent être à l'origine de tout ce chaos, mais pourquoi en rajouter ainsi ? C'est comme si ces mages cherchaient juste à nous mettre des bâtons dans les roues pour nous empêcher de progresser trop vite.

"Qu'est-ce qu'on fait ? Ne devrait-on pas se concentrer sur Gringotts ?"

Résumé:

Quelqu'un l'appelait ? Lucas crut reconnaître son prénom, mais la voix était trop masculine pour être celle de sa mère. Puis de nouveau, il fut traîné de force. C'était une nouvelle mode ? Une fois de plus, il tint fermement son nouveau balai afin de ne pas le lâcher, se laissant entraîner par ce parfait inconnu sans vraiment pouvoir l'en empêcher. Au moins, le garçon parvint en chemin à ranger son précieux accessoire dans sa sacoche sans fond, le libérant d'un poids à traîner et d'une anxiété à le perdre.

Lorsqu'enfin ils s'arrêtèrent, Lucas put finalement regarder son ravisseur. Oh, lui ! Il venait le kidnapper pour l'enlever à sa mère ? C'était lui qui avait causé toute cette agitation à cette seule fin ? Son père lui intima de ne pas bouger en le plaquant contre lui... C'était sûr, il préparait donc un mauvais coup ! Il allait les faire transplaner à n'en pas douter. Lucas n'allait jamais revoir sa mère ? Une petite panique commençait à monter en lui. Entre les cris partout autour, le vacarme assourdissant, sa mère loin de lui, ce père encore trop inconnu à son goût... ça faisait beaucoup d'émotions d'un coup.

"Lâche-moi !"

Quelque chose clochait cependant : ils restaient là, Keith n'avait pas l'air d'avoir l'attitude de quelqu'un prêt à l'enlever. Il lança même un glacius ? Dans quel but ? Ca devenait de plus en plus confus pour Lucas... Puis il remarqua finalement les débris tombant du ciel, et il comprit que les gestes de l'homme étaient davantage protecteurs qu'autre chose. Par réflexe, le garçon se roula en boule pour se faire le plus petit possible, bien qu'il soit déjà grandement couvert par son père.

"Mais qu'est-ce qui se passe ? Elle est où maman ?"

La panique grandissait et s'entendait probablement dans sa voix maintenant, étant particulièrement inquiet de ne pas voir sa mère non plus.

Résumé:

Le cauchemar des Gobelins

Panique infantile totalement ignorée, Keith avait d'autres trucs chiants à gérer, comme le garder en vie déjà. Bordel elle était où sa putain d'mère ?! Qu'est-ce qu'il foutait dehors tout seul ? Pourquoi il tatonnait un mur comme un débile ? Trop de questions qui se bousculaient rien que par sa présence dans ce contexte et son comportement, alors si en plus il fallait chercher à comprendre l'esprit d'un adolescent...! Occupé à essayer de se sauver la peau par la même occasion, le Glacius continua de sortir de sa baguette, refroidissant l'air au dessus d'eux en même temps que des questions identiques aux siennes sortaient de la bouche de l'enfant. Peut-être était-ce la dernière interrogation qui déconcentra le bouclé, peut-être n'avait-il pas fait attention, mais à peine tourna-t-il la tête vers Lucas qu'une nuée de graviers bouillants entassés sur le rebord du toit décida soudainement d'en tomber dans un mini déboulis. Roulant sur sa tête, roulant sur la peau de son visage, lui arrachant un cri étouffé de surprise, n'ayant qu'à peine le temps de fermer les yeux, son bras vint se protéger du mieux qu'il le put, retournant à sa position initiale, accroupi au dessus de Lucas. La sensation était chaude, étrange, et l'odeur de brûlé recommença à lui chatouiller les narines, de manière bien plus dérangeante que précédemment.

"Putain..." Murmure de faiblesse, se frottant sa joue brûlée et transpercée par le métal chaud et observant le sang sur ses doigts, précautionneusement, le regard se releva à nouveau au dessus d'eux : plus rien ne semblait tomber.

"J'en sais rien." Tu poses trop de questions. Cette affirmation resta dans sa gorge, se revoyant à sa place à son âge, avec toutes ses questions pour lesquelles on l'avait trop souvent rembarré. "Pourquoi t'es tout seul ici ?!" Précipitation dans la voix n'ayant jamais su s'adresser aux enfants avec précaution, le maigre instant de répit prit vite fin alors qu'une nouvelle salve de cris reprit et que le ciel s'assombrissait d'idiots aux habits similaires sur des balais, lançant des sortilèges à tout va. Putain, ça puait. Les yeux de Keith s'arrondirent avant qu'il n'attrape le poignet de Lucas, le tirant à nouveau pour tenter de se diriger vers l'arrière de la boutique. Mieux valait ne pas aller sur la rue principale.

"Faut s'casser d'là!"

Que fallait-il faire ? Rentrer dans une des boutiques ? Transplaner avec le gosse ? Mais s'il cherchait sa mère, valait mieux peut-être le garder avec lui pour la retrouver aussi et la mettre à l'abri ? Pensées protectrices renaissant naturellement, comme si une décennie et de nombreux non-dits n'avaient jamais existé, comme si leurs deux dernières rencontres ne s'étaient pas soldées sur des échanges mélangés à de la haine, de la part de la blonde. La décision de le mettre à l'abri dans une des batisses fut prise mais le temps leur manquèrent alors qu'un sortilège les frola de peu, touchant le sol devant eux, freinant le bouclé et sa progéniture. Baguette dégainée, Lucas fut poussé entre le mur et lui, visant le fou ayant osé tenté de s'en prendre à eux.

"BOMBARDA!"

La mesure ne servait à rien dans ce genre de cas, Madd' le savait bien. Et il s'en fichait bien. Tout ce qu'il voulait, était voir l'imprudent se crasher... Et possiblement que l'enfant sous sa responsabilité ne soit pas qu'un handicap.

"Utilise des Protego!"

Nombre aléatoire (1,5) : 2

Spoiler:

Recap : Keith se reçoit des éclats brulants de métaux sur la joue et est brûlé. Il demande à Lucas pourquoi il n'est pas avec sa mère avant de voir l'arrivée des mages noirs et tente de mettre Lucas à l'abri. Un sortilège les frôle, Keith tente une attaque et ordonne à Lucas d'user de Protego.

Codage par Libella sur Graphiorum

Une première secousse. Bella se figea instantanément. De par ses réflexes acquis dans la douleur, elle avait directement pris sa baguette en main. Grand bien lui en prit, car le chaos éclata en quelques secondes à peine. Elle n'avait eu le temps que de lancer un Gravis Petram, mais qui cette fois lui fit office de bouclier de terre et de pierre. Tout juste de quoi lui éviter la violence des débris, mais pas assez pour la protéger complètement de l'onde choc. Cette dernière finit par avoir raison de son bouclier improvisé, mais ayant été ralenti elle ne fit que l'envoyer en arrière, lui offrant malgré tout un atterrissage douloureux. Le dos avait tapé le premier contre le sol et Bella se releva péniblement en grimaçant. Mais pas le temps de maugréer. Une véritable pluie de débris tombait sur la Traverse ! Elle enchaina quelques Flippendo pour repousser les plus gros, alternant avec des Protegos. Parvenant à se mettre relativement à couvert, Bella fit de son mieux pour protéger quelques civils qui tentaient de fuir, la panique générale ayant submergé les lieux, et à juste titre. Certains commençaient déjà à venir en aide aux blessés, à débarrasser les débris pour secourir les éventuels prisonniers.

La sang-pur allait à son tour prêter main forte lorsqu'elle aperçut d'autres sorciers.... Visages masqués, longue robes sombres tâchés de sang.... Par besoin d'être serdaigle pour comprendre. Elle ne savait pas qui ils étaient, ni ce qu'ils avaient commis exactement mais une chose était sûre. Ils n'allaient pas s'en tirer comme ça ! Il fallait les arrêter ! Il fallait les attraper ! Les capturer pour qu'ensuite la police puisse les interroger et les faire parler ! Poussée par un mélange d'adrénaline et de désir intarissable de justice, Bella fit volte-face et usa de sa magie pour rediriger un débris à toute vitesse en plein dans les jambes d'un des criminels. Touché ! Le craquement sourd qui avait résulté de l'impact de ce pan de mur sur les jambes du malfrat en disait long sur ce qu'il lui était arrivé.... Mais en ce faisant, elle avait dévoilé sa position. Le groupe n'était pas un rassemblement d'amateurs. Car la police magique, qui avait rapidement débarquée, avait elle aussi commencé à s'attaquer aux sinistres individus.... Et essuyait de violentes représailles ! Alors qu'ils étaient entrainés et formés pour ça ! Autant dire que la noble rousse n'échappa non plus à la colère de ses opposants.... Elle se retrouva rapidement obligée de se mettre à couvert pour éviter plusieurs sortilèges. Bella avait l'apparence d'une civile, et d'apparence elle ne poserait pas autant de problème qu'un policier.

D'apparence uniquement.... Comment ces sorciers auraient-ils pu imaginer à quelle furie pugnace et retorse ils avaient affaire ? La suite le leur appris à leur dépend ! Loin de se laisser impressionner, la jeune femme sembla s'enrager que davantage ! Il y eu une véritable pluie d'Expelliarmus, deux sorciers se retrouvant ainsi dépossédés de leurs armes. Deux autre sorciers eurent droit à un Stupefix bien sentie les mettant hors combat pour un bon moment. Autant dire qu'avec un tel tableau de chasse, elle s'attira à son tour les foudres des criminels. Tant et si bien qu'elle se retrouva à devoir changer constamment de cachette, ces dernières se faisant rapidement détruire à grands coups de sortilèges plus véhéments les uns que les autres. L'intensité des attaques la força à se déplacer à coup d'Ascendio, pour éviter d'être sérieusement touchée. Bella avait déjà affronté des criminels en bande. Mais elle s'était toujours arrangée pour les prendre par surprise ou les éclater en petits groupes. Ici.... C'était un véritable champ de guerre ! Et les imposantes flammes de l'incendie ne faisaient que renforcer cette idée. La sang-pur éprouvait de sérieuses difficultés, et pourtant elle n'était pas la seule cible !

Déjà ses bras affichèrent des marques de brûlures ou au contraire de morsure du froid. Ses jambes avaient eu droit à de belles entailles magiques qui pour l'heure saignaient raisonnablement. La douleur était présente mais l'adrénaline était plus forte. Un curieux mélange de peur, de fureur, et de désir farouche de survivre vint s'ajouter au reste. Elle ne lâcherait rien ! Tant qu'elle aurait les yeux ouverts et sa baguette en main, elle se battrait jusqu'au bout ! Elle venait tout juste de se mettre à couvert derrière un monticule de débris lorsqu'elle vit un de ces sorciers renégats passer au dessus d'elle en balai. Au début elle cru qu'il était venu la prendre à revers. Mais il ne l'avait visiblement pas vu, sa cible était tout autre.... Un policier (Barnabas) visiblement. Mais pas que ! Dos à dos avec le policier, il y avait....

Sianyde !!!

Il allait les attaquer depuis les airs ! Elle ne le permettrait pas ! Elle usa d'un maléfice de catapultage et l'homme manqua de s'écraser au sol, ne devant qu'à un sortilège qui lui permit de ralentir sa chute. Mais pas le Petrificus totalus que lui offrit la demoiselle en guise de comité d'accueil. L'homme tomba raide au pied du policier et de la sorcière, conscient mais paralysé. Ce fut uniquement à ce moment là qu'elle remarqua l'étrange bulle, certainement de protection, qui enveloppait ces deux là. Elle s'était certainement fait du souci pour rien, d'autant qu'ils étaient deux et donc certainement en meilleur posture qu'elle, mais elle serait tout de même plus tranquille à garder un œil sur eux.

Résumé:

Je connais le fils de la vendeuse. J'ai fait des séances de rééducation avec lui. C'est toujours plus difficile de faire mon métier quand les personnes que je dois aider ne son pas des inconnues. L'affect joue.

Alfred et Barnabas ont à peine le temps de déposer les blessés et repartent aussitôt. À la mère je dis : "Ils vont vite retrouver votre fils." J'hésite à repartir, mais je ne peux pas laisser la protection des blessés à une simple civile. Je jette malgré tout un regard à travers la vitrine. Les gens courent partout à la recherche d'un abri. Quelques uns, courageux et pas encore blessés tentent de lutter. C'est louable, mais beaucoup d'entre eux vont alourdir le bilan humain. Il faut savoir reconnaître sa place. Et mieux vaut s'atteler à une tâche qui évite de finir à la morgue.

Je lance un LUMOS et j'agite le bras. J'espère attirer quelques regards sur la boutique et qu'elle devienne un véritable point de ralliement. Puis je me tourne vers les deux blessés humains.

Le garçon est inconscient mais le sang sur ses vêtements n'a pas l'air d'être le sien. Il a dû faire un malaise en voyant mourir un proche. C'est peut-être le mieux qui peut lui arriver. Pour lui l'horreur est finie.

Puis je me tourne vers Ophy. Juste à temps pour la voir fermer lentement les yeux. Oh non ! Oh merde ! Je me précipite sur le brancard, j'attrape sa main et j'essaye de dire avec douceur pour ne pas être affolant : "Ophelya. Hey bonsoir Mylady. Tu peux me regarder s'il te plaît ? Concentre toi sur ma voix. Ne pars pas ne pars pas." Mais mon effet est un peu raté. Je m'entends parler hyper vite sous le coup du stress. Il ne faut pas qu'elle sombre avant d'être emmenée à Ste Mangouste. Il ne faut pas qu'elle sombre sans la présence d'un médecin. Putain putain putain si ça se trouve elle est en train de mourir !

Je passe directement au plan B et je me tourne vers la mère de Lucas et j'annonce : "Je suis à chier en medicomage. Vous pouvez faire quelque chose je vous en prie ?" Une poignée de personnes entrent dans l'abri. Je les toise et je demande à la volée : "Est-ce qu'il y a un medicomage dans la salle ? Même un étudiant je m'en balec." Mais eux-mêmes ne sont pas en grande forme. Ils ont autant besoin de secours que mon amie.

Résumé:

[EVENT] L'attaque de Gringotts (préambule) - Page 3 Img_2010

Leo n'était pas très intelligent. Leo était très émotif. Mais Leo avait un très grand instinct de survie qu'il y avait permis de survivre à la plupart de ses lubies. Malheureusement pour lui, lorsque les secousses commencèrent et que la première explosion eut lieu, il vit un magnifique petit chat. N'écoutant que son courage et son amour des animaux, il attrapa la charmante boule de poils et se mit à l'abri dans un bâtiment juste à côté de la banque. Il était resté caché, sagement. Oui mais voilà un incendie était en train de se propager.

Leo était en train de pleurer et il tenait l'animal dans ses bras pour qu'il ne s'enfuit pas au milieu des combats
Le chat, apeuré, était en train de lui griffer le visage à cause de la panique.

Lorsque la fumée commença à trop lui piquer les yeux, Leo eu le réflexe de crier. "Aux secours ! Aux secours j'ai si peur !" cela lui avait toujours permis de se sortir d'un mauvais pas.

Si seulement Leo avait un éclair de génie. Si seulement l'esprit de Leo n'était pas embrumé par la panique. Ils se rappellerait alors que c'est un sorcier et qu'il n'est pas démuni face à la situation. Pauvre Leo.

Résumé:

Quand l'alerte avait été donné, Robin était occupé à rédiger son dernier rapport. Le bureau était partiellement vide à cette heure ci, seuls les personnels d'astreinte étaient tenus de rester jusqu'à des heures indues. Cependant ce soir là, ils furent tous mobilisés et envoyés sur le terrain sans distinction entre brigade ou auror. Robin avait donc pris son manteau et son chapeau avant de filer dans le couloir. On lui avait dit d'emmener l'apprenti Jakubowsky avec lui et dès qu'il le vit, il posa sa main sur son épaule pour les transplanner sur le lieu de la catastrophe.

Pas le temps pour les bonjours.

Sur place, c'était un véritable enfer. L'air était lourd, saturé de poussière, formant un nuage oppressant qui flottait autour d'eux. La scène, presque irréelle, baignait dans une atmosphère cotonneuse où le temps semblait suspendu, étouffé par le chaos ambiant. Les cris stridents et les pleurs déchirants se mêlaient au fracas des sorts explosant en tous sens, créant une cacophonie assourdissante qui résonnait jusque dans les entrailles de Robin. Partout, des citoyens paniqués erraient, les yeux écarquillés de terreur et de panique. Ils couraient à l'aveuglette, trébuchant sur les débris ou des corps inerte et incapables de distinguer un refuge. Des gobelins s'époumonaient, leurs voix rauques s'élevant en gobelbabil dans une tentative désespérée de se regrouper, tandis que des éclairs de lumière perçaient le nuage de poussière. Ces éclairs étaient des preuves visibles des duels féroces qui se déroulaient. Des silhouettes sombres, émergeaient des ruines fumantes d'un Gringotts ravagé par la violence. Certaines d'entre elles s'échappaient, fuyant sur des balais ou en transplannant, tandis que d'autres s'en prenaient aux collègues déjà présents, les attaquant sans merci.

Robin n'avait pas vu un tel carnage depuis plus d'un an et ça ne lui avait pas manqué. L'auror fit cependant preuve de stoïcisme et il dégaina sa baguette pour aider son jeune collègue qui avait commencé à canarder les silhouettes des assaillants. Il était en train de lancer un stupefix lorsque Ludwik lui demanda s'ils devaient se concentrer sur Gringotts.
L'auror n'avait aucune idée de ce qu'il entendait par là. Voulait-il entrer à l'intérieur alors que l'édifice était en proie aux flammes ou désirait-il justement stopper l'incendie ?

"Ce n'est pas la priorité dans le cas présent. Lorsqu'il y a une attaque de ce type, le ministère recommande un protocole triple i. Interposer, Isoler et Interrompre." Robin était Robin. Il appliquait le protocole à la lettre. "La phase interposer est visiblement bien entamée et nous devons maintenant isoler les assaillants. Trop de citoyens sont encore dans les parages. Le plus simple est de repousser les attaquants vers Gringotts le temps d'interrompre l'attaque et de les mettre hors d'état de nuire. Pour le reste on verra après"

Il venait de faire sa petite leçon à Ludwik quand il entendit un cri issu du bâtiment voisin de la banque. L'édifice se faisait à son tour grignoter par les flammes. Robin se retint de soupirer : n'avaient-ils pas tous fuit loin de ce fiasco ? Il était finalement bon ton de reconnaître que le stagiaire avait raison : il fallait s'occuper de la banque. Agacé de ne pas pouvoir suivre son protocole, il se tourna vers Jakubowski et lui dit : "Occupe toi de lui, je vais tenter de limiter les dégâts de l'incendie."

Puis, il leva sa baguette vers le ciel et lança un Meteorribilis qui fendit l'air au dessus de lui. Le sort demandait beaucoup de magie et Robin se concentra longuement, tentant de diminuer la pression atmosphérique des alentours. Les première gouttes pointèrent le bout de leur nez.

Et il se mit à pleuvoir.

Résumé :
Robin arrive et aide Ludwik à repousser les silhouettes vers Gringotts pour les éloigner des gens. Puis il lui fait la morale sur le protocole ministériel à suivre en cas d'attaque. Là ils entendent Leo (Pa @Simeon Roy) crier dans un bâtiment à côté et Robin envoie Ludwik le chercher tandis qu'il lance un sort météorologique pour abaisser la pression atmosphérique et provoquer une pluie. Il pleut !

Pourquoi il était tout seul ici ? Il n'en savait rien... C'était bien pour ça qu'il demandait où était sa mère, alors qu'ils étaient ensemble peu de temps avant encore.

"Je sais pas moi... Je... je devais rentrer dans une maison. Mais... je suis resté dehors, je sais pas comment."

Ca allait encore lui retomber dessus cette histoire... Mais plus tard sûrement, là c'était trop le bazar. Nouvelle course où l'on tirait sans ménagement, le faisant apprécier de ne pas ressentir la douleur. Son poignet allait être tout rouge, c'était sûr. Quoi encore ? Un truc vient de frapper devant eux ! Ils... ils étaient attaqués ? Mais qu'est-ce qu'il se passait bon sang ?! Une fois de plus, Lucas fut envoyé contre un mur, quoique ça changeait des portes. Il s'y réceptionna mieux cette fois cependant, lui évitant d'être de nouveau sonné. Ce qui n'était pas plus mal vu que son père lui intimait d'utiliser des protego.

L'esprit du garçon n'était plus à la réflexion, il faisait sans trop réfléchir ce qu'on lui disait. Pas forcément très bien dans la panique, mais il s'y essayait. Ce n'était toutefois pas très concluant, il sentait bien qu'il n'avait pas la capacité de résister à l'assaut d'un adulte. Sa main tremblait, il parvenait à peine à tenir sa baguette correctement. Il se prit finalement un sort qui le projeta contre le mur. Jamais deux sans trois comme on dit. Heureusement, une fois de plus il fut plutôt content de ne pas ressentir la douleur, même s'il préféra éviter de regarder s'il saignait ou si d'autres blessures l'affectaient. Ca n'aurait fait qu'empirer sa panique. Il se contenta ainsi de continuer ses simples protego. Même peu efficaces ni toujours assez réactifs, ils avaient malgré tout le mérite de contrer quelques attaques parfois, espérant ainsi donner le répit nécessaire à son père pour qu'il prenne le dessus.

Résumé:

TW : Blessures, mort

Quand Magnolia ouvrit les yeux, elle su que quelque chose clochait. La douleur était partout, envahissante, elle s’infiltrait dans chaque recoin de son corps. L'adolescente ne parvenait pas à en localiser l'origine tant elle était diffuse, touchant ses bras, ses jambes, sa tête. Tout son corps hurlait, chaque partie semblait broyée, comme si elle été un objet cassé. Un gémissement s’étrangla dans sa gorge, mais elle ne pouvait pas bouger. Elle ne pouvait que cligner des yeux.

Qu'est-ce qui avait bien pu se passer ?

Son esprit lui faisait l'effet d'un brouillard. Sa tête tournait violemment. Elle se sentait comme dans un aquarium, étouffée par le silence, les sons distordus, incompréhensibles. Rien n’avait de sens. Elle n'était qu'une masse informe de douleur, étendue sur un sol froid et dur. Ce n'était pas son lit. Et pourtant, elle venait bien de se réveiller, pas vrai ?

Merlin, qu’est-ce qui avait bien pu se passer ?!

La panique montait en elle, incontrôlable, jusqu'à ce qu'elle éclate en sanglots, un flot de détresse pure. Mais quelque chose n’allait pas. Elle n’entendait rien. Ses propres pleurs semblaient étouffés, comme noyés dans ce silence anormal. Même ses gémissements, désespérés, ne lui parvenaient pas.

Puis, soudain, quelqu'un tomba non loin d'elle. Elle eut à peine le temps de voir cette personne se relever et s’enfuir en courant que la réalité la frappa de plein fouet. La mémoire lui revint.

Elle faisait ses courses pour la rentrée avec sa mère. Elles avaient pris leur temps, flânant, profitant de cette journée pour choisir de nouveaux vêtements. Elles allaient rentrer quand tout avait basculé. Le dôme de Gringotts avait explosé, une détonation assourdissante, mais ce n'était que le début. Les portes avaient cédé à leur tour et l'explosion les avait cette fois projetées au sol, sa mère et elle.

C'était ça. C'est ce qui s’était passé ! Une attaque...

Tout prit soudain un sens terrifiant. L'épaisse fumée qui l'enveloppait, les gens en fuite, les éclairs de sortilèges qui perçaient les ténèbres. Elle était à terre, projetée comme une poupée de chiffon, blessée, sourde, brisée. Et là, juste à côté d'elle… Elle la vit.

Le monde sembla s’arrêter. Son cou était tordu à un angle monstrueux, inconcevable. Des débris de roche jonchaient son corps, cette femme autrefois invincible, cette ancienne joueuse de Quidditch, cette maman aimante au cœur d'or. Magnolia comprit immédiatement, une certitude glaciale s’insinuant en elle, mais son esprit refusait de l'accepter.

Sa mère était morte.

Résumé :
Magnolia s'est pris le souffle de l'explosion. Sa maman n'a pas survécu. Elle se réveille et s'en rend compte.

Ce n'est vraiment pas pour moi tous ces protocoles, même si je peux concevoir que ça peut aider à réfléchir et à se donner une priorité dans un chaos pareil. Je vais donc obéir sans discuter, ça m'arrange bien pour le coup. Mais Robin change finalement d'avis alors que nous entendons un cri de détresse dans un bâtiment auquel s'étendent les flammes. Son nouvel ordre me rassure, je ne me serais pas vu ignorer cet appel au secours sous prétexte d'être au deuxième "I" du protocole. Puis ça prouve que Robin reste humain aussi.

"Entendu !"

Je me précipite vers le bâtiment d'où venait le cri, tâchant d'ignorer au mieux les corps inertes que je croise en chemin.

Ils n'existent pas, concentre-toi sur ton seul objectif.

Je sens quelques gouttes d'eau bienvenue rafraîchir ma peau juste avant d'entrer, ce qui me donne bon espoir pour la suite. Robin a dit s'occuper de l'incendie, il y est sûrement pour quelque chose ! Malheureusement, le feu est déjà en train de prendre à l'intérieur, je ne vais pas pouvoir me contenter de ça pour ici. Je continue de progresser à coups d'aguamenti, cherchant la moindre trace d'un survivant.

"Où êtes-vous ?"

Je commence à tousser, la fumée est de plus en plus épaisse et agressive. Je dois faire vite, la situation devient trop dangereuse ici. Je suis toutefois rassuré d'entendre une autre quinte de toux que la mienne, suivie d'une voix rauque : il n'est pas encore trop tard. J'avance vers l'origine des sons, finissant par trouver un jeune sûrement pas loin de mon âge qui tient un chat en pleurant, le visage bien lacéré.

"Tout va bien, je suis là. Viens, on doit sortir d'ici."

Les craquements du bois près de céder ne me rassurent pas du tout. Je m'avance vers lui, prêt à le traîner de force dehors si je dois avoir affaire à quelqu'un de trop amorphe et paniqué.

Résumé:

Le cauchemar des Gobelins

En même temps que les sortilèges se mirent à pleuvoir du bois de Keith pour contre-carrer les nouvelles attaques qui se faisaient, qui s'additionnaient, se multipliaient, les neurones cherchaient à comprendre la situation avec les explications incompréhensibles de l'enfant qu'il se trainait. Il devait être dans une maison mais était dehors... Connaissant la mère et le lien qui la reliait à son enfant, jamais elle n'aurait laissé le garçon seul. Il y avait quelque chose de bizarre. Yudith était dans le coin, quelque part, mais où ? Etait-elle encore en vie ? Par un réflexe morbide, le regard s'abaissait dans les tas de gravats au sol, tentant d'y percevoir une chevelure blonde mais rien lui ressemblant (ou ayant le visage lisible) n'attirait vraiment son attention. Et même si cela aurait été le cas, la vision aurait été bien rapidement coupée par l'arrivée d'un sort le touchant de plein fouet et le faisant voler quelques mètres plus loin. Le réflexe se fit de refermer ses bras autour de sa tête pour protéger le seul membre fragile de son corps et pouvant le mettre K.O. alors que son corps atterrissait lourdement sur le sol, roulant quelques fois avant de s'immobiliser. Quelques secondes. Qui devinrent plus longues.

Keith avait du mal à bouger. Ses membres mettaient du temps à réagir. Ils rampaient sur le sol, se défaisant lentement, lui permettant à peine de se mettre à genou alors qu'il entendait les sorts familiaux et ennemis se fracassaient l'un contre l'autre. Le petit semblait bien faire son travail, le protégeant autant que possible. Enfin, c'était ce qu'il pensa avant de sentir son corps frissonner entièrement puis soudainement se recroqueviller, dans un réflexe étouffant. Un maléfice bien plus efficace que n'importe quel Protego venait de briser le bouclier, sommant au corps atteint de ne devenir qu'un amas de chairs et d'os incapables de répondre aux impulsions electriques lancés par le cerveau. A la place, le corps tressautait, les membres lachaient, basculant le bouclé sur le côté, ne devenant qu'une boule pitoyable ne pouvant faire que trembler et geindre la victime. Chez d'autres, peut-être. La douleur n'était pas entendue, ne tirait aucun cri de l'homme censé être endolorisé, si ça n'étaient de faibles gémissements sous son incapacité de se mouvoir. En sentant la sanction tomber, cette sensation prisonnière, ruinant toute notion de liberté, la panique se mit à l'étouffer. Merlin qu'il haïssait cette sensation. Chaque fois était la même, chaque seconde était passée à penser que la douleur serait plus acceptable que le résultat qu'avait l'Endoloris sur son corps. La douleur physique ne devait être qu'un grand tissu de mensonge, à peine chatouillante face à cette sensation d'écrasement, d'asphyxie qui naissait sous le sortilège impardonnable. Il en était persuadé, sentant sang et larmes glisser le long de ses joues, de son front, sa tempe et de bien d'autres parties de son corps qui n'étaient occupés qu'à se contracter, encore et encore.

L'esprit se perdait sous la torture mentale que devenait le sortilège de douleur sur lui. L'entrave était cauchemardesque pour celui qui avait connu la privation de liberté. L'entrave magique n'avait de cesse à chaque fois de l'épuiser mentalement, de faire remonter les pires souvenirs d'Azkaban. Le maléfice que l'on décrivait de Douleur était si perfide qu'il parvenait à traverser la limite du physique, s'en prenant à bien plus au final pour toujours mieux détruire.

Il était perdu. C'était ce qu'il se disait. Alors que ses doigts se resserraient sur des poignées de graviers et que la tête se relevait avec peine dans la direction de Lucas dont le premier sortilège l'ayant atteint l'avait beaucoup trop éloigné. Au moins, l'adolescent était encore à couvert, comparé à son père éclaté en plein milieu de la ruelle principale, en proie à n'importe quel mage voulant s'amuser avec lui ou vite en finir. Mais pour combien de temps Lucas était-il à l'abri là, sans la possible aide du bouclé ?

Dégage.

Ordre mental pensé si fort, lancé de toutes ses forces restantes combiné à sa legilimancie alors que Keith peinait à garder la tête relevée, le regard quasiment éteint vers le gamin au loin.

Résumé : Keith échange des sortilèges avec quelques sorciers, protégé par Lucas et ses Protego avant d'être projeté plus loin sur la rue principale, hors de sa cachette. Un Endoloris l'atteint et le paralyse, lui faisant perdre beaucoup de forces en plus de ses blessures. Il lance un message télépathique à Lucas en lui intimant de partir de là.

Codage par Libella sur Graphiorum

Réussir à faire tenir le chat dans ses bras était une prouesse que seul un entraînement acharné pouvait permettre. Heureusement, Leo avait appris auprès des plus grande. Tout d'abord sa goule de compagnie, Grenadine. Le jeune homme était devenu souple et vif afin d'éviter ses coups de patte qu'il considérait comme des câlins trop violents.

Ensuite, Magnolia Dursley lui avait appris à se battre. Coup de poing, tenir sa garde, ou dans le cas qui l'intéressait à cet instant : prise de soumission.

Mais ce sauvetage animalier avait un prix. Toujours coincé dans une maison, Leo commençait à sentir la chaleur monter dangereusement. Pire encore : la fumée s'infiltrait partout, en particulier dans ses poumons. Il n'osait pas sortir de peur de se faire attaquer par un "méchant", mais il sentait qu'il perdait peu à peu des forces. Chaque quinte de toux l'engourdissait un peu plus.

Dans un jeune policier vint à lui, Leo fut surpris. Il eut aussi un peu peur. Il ne s'attendait pas à ce que quelqu'un l'aide vraiment. Mais il cracha péniblement : "Ici."

Mais en voulant tendre la main au jeune homme, il dû desserrer sa prise, qui empêchait le chat de fuir dans une malheureuse direction. Et la bête disparut dans un couloir.

"Je suis désolé monsieur le brigadier. Vraiment désolé... Je ne peux pas l'abandonner."

Trop concentré sur sa tâche, Leo n'avait pas spécialement remarqué que l'état du bâtiment s'était considérablement détérioré. Sans hésiter, il tourna le dos à @Ludwik Jakubowski et se faufila en rampant dans la dernière direction connue de l'animal.

Les mouvement du blond étaient laborieux, malgré sa souplesse habituelle. Non seulement les pierre qui formaient des murs (et qui désormais n'étaient que gravats) étaient brûlantes. Mais surtout, l'asphyxie commençait à rapprocher l'amoureux des animaux de l'inconscience. Garder les yeux ouverts était un combat, de même que bouger le petit doigt. Pourtant, il donnait tout ce qu'il avait pour réussir la mission qu'il s'était donné... Sans penser que le chemin du retour serait encore plus éreintant.

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Déjà très loin des regards de Ludwik et Leo, le chat profita d'un trou dans le mur pour détaler bien loin de tout danger. Quelques poils avaient grillé en cours de route, mais le félin ne fut pas blessé.

Résumé:

Le cauchemar des Gobelins

Les horreurs mobilisaient beaucoup trop les pensées du professeur pour qu'il comprenne ce qui lui arrivait tout autour avec précision. L'esprit s'était lancé dans un monde survie, terriblement proche de celui avec lequel il avait passé la dernière journée sur terre de Ch'toth. Au moins, l'automatisme et la logique s'alliaient pour lui permettre de dépasser ses limites, oubliant la douleur, oubliant les détails tout autour de lui, le forçant juste à obéir aux ordres donnés s'il y en avait, ou à aider un maximum de personnes tout autour de lui s'il n'y avait pas de chef. Aux côtés d'Ambroise dont il ne comprenait pas l'état, la présence d'un inconnu à ses côtés semblant s'y connaitre pouvait au moins le rassurer sur le sort de l'ancien étudiant. Teddy croyait en sa survie, mais quant à son état psychique après tout ça... Cette inquiétude fut rapidement mise de côté alors que l'elfe de maison était secouru et que l'on s'intéressait à son cas. Lui ? Qu'avait-il ? Un "Ça ira" y croyant personnellement fut aussitôt répondu, juste avant de suivre l'ordre de sauvetage de la créature magique alors qu'un autre personnage arrivait pour porter secours. Les ordres fusaient, le rôle de Teddy fut créé : s'occuper d'Edgar. Hochant la tête et observant tout autour d'eux, le métamorphomage s'empara du petit corps au coeur battant, le protégeant de ses larges bras, se mettant à suivre la troupe également composée d'Ophélya. Refermé mentalement sur lui-même, l'adrénaline lui faisait oublier la douleur de chaque membre blessé, se préoccupant plutôt d'observer tout autour d'eux le temps du parcours. Après une course aussi rapide que possible, trainant la patte malgré toute la force mentale qui l'accompagnait et l'endurcissait, une boutique sembla être prise comme lieu de rassemblement. Les yeux vairons du professeur vit tout le petit monde ayant pris de l'avance s'engouffrer. Cela, juste avant une nouvelle catastrophe qui, dans la panique, fit transplaner Teddy.

La peur n'avait pas une seconde freiné celui qui avait peur du transplanage, bien au contraire. Elle semblait avoir été un carburant impressionnant pour l'homme qui venait de réapparaitre hors de la portée des graviers et bouts de métaux brûlants, l'elfe toujours dans ses bras, tout deux entiers miraculeusement. Où étaient-ils ? La lumière du jour éclairait toujours devant eux, ils n'étaient donc pas à l'abri dans un batiment. Mais ils étaient au moins un minimum éloigné du centre de ce qui semblait devenir désormais une arène de combat à ciel ouvert. Hors de la scène de combat géant dont il devinait facilement tout, Teddy en profita pour se reprendre, et prendre de grandes inspirations. L'elfe gardé sur un avant-bras, contre lui tel un enfant assoupi, le professeur prit aussi un certain temps pour s'offrir quelques sortilèges de soin... Avant de sentir le dernier couler sur sa tête, le faisant frissonner sous la température d'un liquide froid imaginaire. Le sortilège d'invisibilité dégoulina également sur Edgar. Prêt à y retourner, le directeur des poufsouffles s'avança rapidement mais prudemment vers le lieu de danger.

Même s'il n'était pas visible, Teddy faisait attention de rester à couvert, longeant les batiments, et ne se privant pas de lancer des sortilèges sur le flot de balais volants aux costumes inquiétants sortant de Gringotts. Que s'y passait-il exactement ? Les yeux peinaient à comprendre ce qu'ils voyaient mais au final, est-ce que cela avait de l'importance ? Le plus important était de rester en vie et de mener rapidement l'elfe dans ses bras dans un abri ... tout en essayant de réduire l'effectif grouillant dans le ciel. La précision de ses tirs n'étaient pas précise, mais certains faisaient mouche et c'était ça qui était à retenir. Tout comme voir la panique dans certaines de leurs trajectoires, les empêchant de continuer à viser allègrement d'autres victimes au sol. Et en retrouver certains aussi sur la terre des vaches. Il reconnut certaines de ses cibles. Et à chacun était destiné le même sort : un sortilège d'entrave puis de mutisme. Avec discrétion et attention, le professeur s'abaissait également pour récupérer ce qu'il pensait être leur baguette. Avec un peu de chances, s'ils se réveillaient ou disparaissaient, ils ne pourraient pas user de magie et on pourrait certainement les identifier. Mais la marche à suivre qu'il s'était créée seule commençait à se faire compliquer, avançant de plus en plus vers le foyer des attaques, devant défier ou esquiver de plus en plus de sortilèges lancées à l'aveugle, sans compter sur le temps défilant trop rapidement et mettant à l'épreuve la force de son sortilège d'invisibilité. Teddy sentait sa puissance le fuir, mais tant qu'il le pouvait, il continuait son rapprochement du point de ralliement décidé par les inconnus s'étant occupé d'Ambroise et Ophélya, comme le brave petit soldat qu'il était. Les nerfs fragiles d'il y a une année semblaient s'être parés d'un acier solide jamais apparus jusqu'à présent. Mais qui s'ébranlèrent pitoyablement alors qu'il vit une scène lui briser le coeur : Magnolia en pleurs, près d'un corps ne bougeant plus. Le sort ne semblait plus pouvoir faire quoi que ce soit étant donné l'angle anormal que prenait ce que Teddy reconnaissait comme la génitrice de cette lointaine cousine, ou quoi que puissait être cette membre de la famille de Harry.

Se sentant serrer plus que de raison le pauvre Edgar inconscient contre lui, Teddy avala sa salive et prit une grande inspiration avant de transplaner à côté de Magnolia puis de disparaitre avec elle, pour réapparaitre quelques rues plus loin, juste devant la boutique de baguettes... Il y était arrivé. Encore une fois. Mais son bras gauche soutenant l'elfe et son bras droit entourant la serpentard l'empêchèrent d'ouvrir la porte, offrant un coup d'épaule qui n'offrit rien d'autre qu'une douleur à son membre et un grognement.

"Ouvrez!"

Sans compter le Chemin de Traverse qui s'était decidé à tourner subitement...

Récap : Teddy a du mal à suivre Simeon, Alfred et toute la troupe jusqu'à la boutique de baguette. En plein chemin, en voyant la pierre exploser, il transplane à l'abri avec Edgar dans ses bras et profite de l'endroit "calme" pour se soigner. Il se lance sur lui et Edgar un sortilège d'invisibilité et retourne vers le foyer de combat, lançant des sortilèges sur les sorciers sur balai, baillonnant et mutant ceux qu'il retrouve au sol, leur volant aussi leurs baguettes pour qu'ils soient identifiés s'ils disparaissent ou sans défense. Continuant de se rapprocher, il lui est de plus en plus difficile d'esquiver les sortilèges et il redevient visible. Il finit par voir au loin Magnolia près du corps de sa mère, transplane à côté, la récupère et transplane à nouveau devant la boutique d'Ollivanders cette fois. Les bras chargés, il tape de son épaule contre la porte en demandant d'ouvrir, avant d'avoir la tête qui tourne. (s'il y a besoin de modifier vis à vis du sauvetage de Magnolia, pas de souci)

Codage par Libella sur Graphiorum