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drogue/sexe/gore/insultes Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir

Lun 18 Oct 2021 - 2:14
Keith Madden
Criminalité
Voyou
Keith Madden
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Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : None
Statut civil : Célibataire
Activités : Voler, servir (son corps des fois) aux autres & emmerder Conrad!

DC : Jordanaya & Geronimo
© : Kazual

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:

Keith Madden


feat. Grandson (Jordan Edward Benjamin)


Carte de Sorcier

Keith est un sorcier qui nous éclaire de son existence depuis 1991. Cette personne mérite l'Ordre de Merlin parce qu'elle fait partie des Civils. C'est plutôt quelqu'un de bizarre & blasé, spécialement con des fois mais vraiment loyal.

❯ PRÉNOMS & NOMS : Keith O'Madden Kerr. Mais on le connait sous le nom de Madden (adieu le O'!), parce qu'il en a marre de tous ces Irlandais désirant l'intégrer dans leur tentative d'Indépendance de merde.
❯ ASCENDANCE : Sang-pur (famille irlandaise)
❯ DATE DE NAISSANCE : 4 Septembre 1991 officieusement et le 27 Septembre 1991 officiellement
❯ NATIONALITÉ : Irlandaise.
❯ CLASSE SOCIALE : Pauvre.
❯ ORIENTATION SEXUELLE : Se pense asexuel (cela n'a aucun lien avec sa maladie !)
❯ STATUT CIVIL : Célibataire.
❯ PATRONUS : un Chien d'Ours de Carélie mais n'a su le créer qu'une fois ou deux. Plus du tout depuis Azkaban.
❯ EPOUVANTARD : Lui, hurlant de douleur.
❯ BAGUETTE : Poil de Womatou & bois d'aubépine, 27 cm.

❯ ASPIRATION : NE PAS REMPLIR



Fun factsGains

  • ◊ Keith est atteint d'analgésie congénitale. Il ne sait pas d'ou ça sort. Mais en gros, il ne ressent pas la douleur. Et si ça peut paraitre cool, en vrai, c'est vraiment chiant. Il a perdu son majeur droit comme ça. Ce qui est assez con en soi, il l'utilisait pas mal! Mais ça ne l'empêche pas de continuer à relever fièrement sa petite phalange atrophiée avec un sourire de gros con. Il adore ça, rendre mal à l'aise ainsi !
  • ◊ Il a un enfant mais ne le sait pas. Pourquoi ? Parce que c'est un prostitué ! Et un enquêteur aussi. Ça dépend qui vient le voir et pourquoi. Mais bref, une cliente pas tranquille a gardé sa petite graine sans le prévenir et pif paf pouf ça fait des gossapics!
  • ◊ Il a les lèvres recouvertes de cicatrices assez peu visibles mais présentes si on y prête attention, un coup de son analgésie qui l'empêchait, bébé, de ressentir la douleur lorsqu'il se tétait la lèvre.
  • ◊ Il refuse d'avoir des animaux depuis que son géniteur a massacré toutes les bêtes qu'il avait. Pour tout inconnu observant Mad, on pourrait penser à un gars assez sans cœur et détaché, mais c'était un ancien amoureux des bêtes.
  • ◊ Il est legilimens. Sa maitrise est loin d'être totale mais ça lui permet... d'être un prostitué assez entreprenant et comprenant assez clairement les souhaits les inavouables de ses clients. C'est ça qui lui offre une petite notoriété malgré un physique pas extraordinairement entrainant.
  • ◊ Keith est un virtuose du violon et en possède un vieux chez lui qui l'a suivi quasiment toute sa vie.
  • ◊ (TW SCARIFICATION) Outre ses cicatrices dues à sa maladie, Keith a passé un certain moment de son adolescence à se scarifier les avants-bras, avant de connaitre sa maladie.
  • ◊ A cause de son séjour en prison, Keith déteste (à la limite de la phobie) de nombreuses choses : le froid déjà. Même s'il n'éprouve pas de douleur il ressent les températures et grelotte (c'est psychologique) quand il ressent ce genre de température. Il a horreur de l'odeur de la mer et du bruit des vagues. Et il déteste également la solitude. Son métier dans la prostitution l'aide à se rassurer grâce à la chaleur des corps humains contre lui et aux esprits qu'il peut lire.
  • ◊ La célèbre baguette du roi du Houx. Ne sert qu'à lancer de la neige, fabriquer quelques statuettes de glace et produire du chocolat chaud. Inutilisable hors saison hivernale
  • ◊ Deux tasses de chocolat chaud avec guimauves d'une maison de célèbre de chocolats magiques suisses qui se remplissent à chaque fois qu'on dit OH OH OH !
  • ◊ Baguette supplémentaire : Chêne blanc, Cheveux de vélane, 27cm, rigide
  • ◊ DC : Hazel von Jürgen
  • ◊ Avent 2022 : Un set de boules de Noël brillantes, colorées et lumineuses, qui lévitent seules dans les airs dès la sortie de leur boîte. De quoi décorer n'importe quel intérieur !
  • ◊ Brouillard : Invention, Gardienne du Dernier Souffle, Armure sombre
  • ◊ Ne pas remplir


Me, Myself & I

  • Mensurations : Un petit mètre 71 et 78kilos
  • Morphologie : Clairement, il a un petit bidou le Keith, et ça lui donne un petit air de nounours avec sa barbe. La trentaine arrive, que voulez-vous! Bon, clairement, c'est l'alcool et les soirées qui n'aident pas, mais sinon il a quand même des muscles, même si on ne les devine pas du premier regard! C'est un peu comme les forains, ils sont pas sveltes, mais prenez une de leur fameuse patate et vous comprendre votre douleur !
  • Démarche et attitude : Il a un déhanché assez blasé, mains dans les poches, tête relevée, il se dandine mollement de gauche à droite.
  • Droitier ou gaucher : Il fait des fuck de sa main droite! Et toute autre chose avec! Même s'il lui manque son majeur !
  • Manie : Il se mord la lèvre. Encore et toujours. Comme un bébé qui n'aurait jamais arrêté. Il fait ça assez souvent. Et n'aide pas ses cicatrices à disparaitre. En général, soit il s'arrêtera naturellement, soit il s'en rendra compte quand il aura le gout du sang dans la bouche.
  • Couleur des cheveux : Ses cheveux sont bruns !
  • Longueur et type des cheveux : Des bouclettes. Plein de bouclettes! Une AVALANCHE de bouclettes! Il leur laisse assez de liberté même s'il les coupe dès qu'elles commencent à toucher ses épaules. Les raser ? Haha. Never.
  • Couleur des yeux : Ils semblent sombre mais tirent vers le gris, le vert gris, ça dépend de la luminosité. Ce qu'on remarquera d'abord dans ses yeux sont... ses cernes. Toujours là au rendez-vous !
  • Forme du nez : Arrondi, paf, il est pas si beau que ça, il n'est pas droit en pique. Bref, arrondi. Son arête comme le bout du pif, c'tout.
  • Voix : Sa voix ressemble à un bourdon. Elle n'est absolument pas grave et se rapprocherait même d'une voix de tenor.
  • Particularité : Il a des tatouages! Et des cicatrices. Plein, de, cicatrices. Bah oui, quand on ne ressent pas la douleur, on ne fait attention à rien et les blessures arrivent très facilement. Et très stupidement. Comme son majeur droit qui lui manque, là. Ouais, ça radote sur ça, mais Keith le kiff vraiment et ça le fait marrer, ce con.


Once upon a time...


Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir Unknown

Depuis tout petit déjà, Keith savait que sa famille puait. Elle puait le sang, la traîtrise, la bêtise et bien d’autres choses encore. Bon. Il ne fallait pas être bien intelligent pour le comprendre si on ne connaissait pas déjà la réputation des Kerr. Mais le petit bouclé, lui, par sa présence dans cette famille était particulièrement bien placé pour savoir et comprendre beaucoup de choses. Très tôt. Par l’observation, par l'écoute, par ses nombreuses heures passées chez lui ou des chuchotis se transmettaient, des puzzles se constituaient mentalement suite aux informations vues et murmurées dans les entrailles de la famille irlandaise. Keith, c’était ce genre de gamin bizarre qui écoutait tout. Qui s’amusait à espionner les grands pendant que ça parlait politique. A se mêler aux soirées familiales. A traîner dans les pattes des adultes au lieu de traîner sous les tables avec les autres gamins, ceux qui étaient encore trop petits pour qu’on leur demande de se tenir convenablement. Et il était aussi ce genre de gosse étrange qui n’avait que peu pleuré durant ses premières années comparé à son voisin de berceau. Malgré toutes les fois où il atterrissait à l'hôpital de son compté parce que son corps refusait d’avancer, parce qu’il s’étalait soudainement par terre inconscient ou encore parce que ses membres bleutés et gonflés alertaient son entourage. Non, Keith O’Madden n’était pas particulièrement un gamin chiant, mais étrange. Et visiblement, ça suffisait à sa mère, Stella Kerr, pour l’ignorer la plupart du temps et laisser l’elfe de maison en chef -disons, la plus vieille- gérer sa progéniture.

Keith ne voyait pas non plus immensément son père. Souvent en voyage d’affaire, et puis, découchant souvent lorsqu’il était dans les parages, Bryan Kerr, dont Keith avait hérité de ses boucles élégantes et de ses grands yeux, n’offrait pas non plus une tendre affection à sa progéniture. Mais ça, Keith O’Madden s’en fichait. Car il existait Lesly O’Madden, son frère jumeau. Lesly qui pleurait. Lesly qui rigolait. Lesly qui jouait. Lesly qui apportait de l’affection à son frère et qui le lui rendait par effet miroir. Parce que lorsque Lesly n’allait pas bien, il aimait se bouiner à côté de son frère. Alors Keith imitait ses gestes et voyait alors son double sourire et semblait aller mieux. Et Keith aimait bien ça, le voir heureux à ses côtés, exprimer des émotions sur lesquelles il pouvait s’appuyer pour ressembler un peu plus aux autres enfants de leur âge. Car des fois, cette différence le dérangeait, surtout à cause du regard des adultes et des paroles qui arrivaient à écorcher certaines fois le petit sorcier. Mais outre ça, Keith aimait que son frère soit heureux car l’entendre crier, ça l’agaçait dans ses lectures ! Lesly criait beaucoup. Il y avait des larmes qui coulaient souvent sur ses joues rebondies. Même lorsque c’était Keith qui était tombé et qui observait sa nouvelle plaie. C’était l’autre qui pleurait. Pas lui. Et c’était chiant, tant d’empathie, arf !

Les émotions étaient tout un art que Keith ne cotoyait que rarement entre son nez dans ses livres et le manque de stimuli avec ses parents absents. Au mieux, Keith aurait pu seulement apprendre la colère dans de telles conditions si Lesly ne passait pas ses journées collé à son jumeau… et à Pashka, la vieille elfe de maison particulièrement sensible. Lesly absorbait donc ses émotions et semblait les transmettre comme un savoir à son frère trop sage. Un véritable échange vital et mental se passait entre les deux bouclés. Liés par un lien très fort et dont les parents ne soupçonnaient pas vraiment l’existence, c’est ainsi que les deux garçons grandirent, s’élevant seuls socialement parlant.

La maison des Kerr -rebaptisés O’Madden du côté de cette branche afin de poursuivre l’activité familiale d’extraction de pierre en toute discretion- connut un renouveau tout particulier vers la fin des années 90. Le retour de Voldemort. Si Stella Kerr n’avait jamais pu le cotoyer dans son ascension, n’existant même pas à cette période, elle fut l’une des héritières irlandaises à rejoindre le Seigneur des Ténèbres. Et si elle ne perdit pas la vie dans la bataille, elle en perdit sa liberté. Azkaban devint sa nouvelle maison, et son ancienne maison devint le foyer principal de Bryan O’Madden.

Les histoires de Sang-pur étaient aussi compliquées qu’elles avaient la vie dure. Mariage arrangé, absence d’amour, héritiers faits par obligation ; Bryan et Stella ne s’étaient jamais aimés mais avaient dû lier leurs familles pures pour continuer à exister. Et maintenant que la génitrice de ses enfants étaient derrière les barreaux -Bryan regretta d’ailleurs que le ministère ne retire les détraqueurs suite à un nouveau décret stupide-, l’homme récupérait la demeure principale. Récupérant par la même occasion Keith et Lesly, mais ça, c’était un détail. Plutôt encombrant comme détail, mais cela allait de paire avec le reste alors il s’y faisait. Et puis l’elfe de maison faisait assez bien son travail avec elle.

L’histoire des garçons aurait pu se poursuivre ainsi, dans l’ignorance des parents mais dans leur nid, façonné par une elfe de maison, aussi douillé que tout l’amour qu’elle leur offrait. Mais non. Si le manque d’intérêt était de mise pour Bryan envers ses enfants au départ de sa nouvelle vie ici, c’est en les voyant communiquer avec peu de mots que des doutes commençaient à naître. Grand adepte d’expériences humaines à lire, même les plus moldus, Bryan se mit à les observer pendant que ses neurones formulaient une idée sombre. Baladé par les expériences du Dr Mengele et par ses dons de Legilimens, bientôt le père commença secrètement un entrainement de legilimencie sur les jeunes jumeaux. Et ça se terminait souvent mal, bien que deux profils se créèrent chez Keith et Lesly.

Pendant que Keith se mettait à saigner du nez ou à s’évanouir subitement sans témoigner de douleur ou de difficulté face à l’entrainement (bien que les résultats étaient pitoyables voire inexistants selon les séances) Lesly, lui, pleurait malgré l’absence de douleur également chez lui et n’offrait aucun résultat. C’était à ni rien comprendre et le père poursuivait malgré tout, ne voyant que de faibles résultats chez les garçons. L’avancée la plus importante chez Keith fut peut-être le déblocage d’une empathie particulièrement accrue. Il devenait plus apte à partager ses émotions et à comprendre celle de son frère, mais ça, Bryan s’en fichait bien, il ne le remarquait pas. Ça ne l’intéressait pas. Ce qui l’intéressait lui, était d’apprendre à des jumeaux à lire dans les esprits des autres. C’aurait dû être plus facile normalement, non ?

Pourtant les années passaient et seul Keith semblait perturbé par les séances. Et la solution à ce mystère tomba lorsqu’une chouette apporta une lettre de Poudlard. Pour la rentrée. Celle de Keith. Uniquement. Lesly ne reçut rien.

Lesly était un cracmol. Dénué de toute magie. Bryan aurait dû s’en douter après tout. Aussi chouineur était-il, rien ne se passait jamais dans ses émotions les plus fortes. Un fond de raclure. Un sans magie. Comment osait-il alors que dans son sang ne coulait que la pureté du sang pur de la sorcellerie?

Occupés à jouer dans leur chambre, Keith et Lesly furent interrompus par un père furieux venant chercher le cracmol par le tee-shirt. Si des cris naquirent dans cet épisode de la part des deux frères comme de Bryan, ce fut le père qui eut le dernier mot. Oubliette.

Si l’abandon de Lesly dans un orphelinat méritait l’oubliette, celui lancé sur Keith fut pour atténuer sa folie alors qu’on venait de lui arracher la moitié de lui. Devenu soudainement livide, la voix de Keith arrêta de geindre et il devint muet de nombreux jouers. Lesly était supprimé de sa vie. Des années de sa vie supprimées. Toute une présence. Ce fut un des plus fidèles des domestiques (envers les jumeaux) qui eut la lourde tache que de supprimer l’existence de Lesly dans la maison pendant que Pashka profita du départ de Bryan pour s’occuper du petit Keith qui semblait avoir perdu son âme. C’était là l’impression qu’avait Pashka lorsqu’elle observait son petit maitre dans les yeux.

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« Oh, un Kerr. De la relève. Et dire que je vous pensais disparu. » maugréa le Choixpeau sur les bouclettes du nouvel élève. Il s’était avancé sans grande conviction, sans grand éclat dans son regard, et s’était assis sur le tabouret, attendant la sentance. « Et bien, c’est bien le fouillis dans cette petite tête bien faite... » se permit la choixpeau qui semblait relever toute la complexité du jeune garçon. Un grand esprit digne de Serdaigle, mais une loyauté qui l’avait mené à la perte de ses souvenirs, incapable d’être sage autrement que par un oubliette malgré des menaces, le rapprochant de la maison de Poufsouffle. Mais il y avait cette fierté, celle qui le faisait fixer sans lacher du regard son père lors des tumultes familiaux, malgré ce qui pouvait lui arriver en plein visage. Son goût pour la provocation qui n’avait fait qu’accroitre depuis ce triste jour oublié. Cette ambition qui se lisait dans son regard pourtant morne. « Mais je pense que tu trouveras des gens comme toi à… SERPENTARD ! »

Des gens comme lui. Keith retint une grimace. Personne ne lui ressemblait. Ils étaient tous souriants. Remplie d’une joie immense, prêt à être accueillis par leur nouvelle famille. Sa loyauté enfouie dans le bas fond de son inconscient, le petit O’Madden sembla refuser tout ceci… Du moins au début de sa scolarité.

On ne s’intéressait pas à Keith O’Madden ou plutôt, il empêchait à ce que l’on s’intéresse à lui. Il était triste. Ennuyeux. Il repoussait chaque tentative de discussion ou d’amitié. Il lisait. Et si on venait à troubler sans tranquillité par autre chose que du positif, alors il répliquait agressivement au lieu d’ignorer. Et se prenait des points en moins. Ainsi que des retenues. Ce qui devait être une seconde maison, ou une première, même, pour Keith, n’était rien d’autre qu’un nid à ennui. Et lorsqu’il revenait chez Bryan O’Madden durant les vacances, l’ennui était remplacé par la fatigue et la colère. Ses entraînements de legilimencie se poursuivaient, rendant impossible le concept de vacances ou de foyer pour Keith. Ça s’arrêtait comme à chaque fois. Par un évanouissement qui pouvait durer des heures tant le jeune garçon n’entendait pas son corps crier de douleur. Bien sûr, Bryan comprenait que quelque chose n’allait pas chez son fils mais ne voulait pas mettre de limite. Après tout, l’absence de douleur chez Keith, cette douleur de l’apprentissage qu’il avait connu lui-même quand il était petit, était un atout, pas une faiblesse. Il devait en profiter. C’était une aubaine pour sa progéniture que de ne pas connaître tout ceci. Il fallait le remercier, après tout. Mais non, il n’avait rien. Après tout, Keith n’était qu’un sale gamin ingrat qui n’était bon qu’à se réfugier dans les soins de Pashka qui continuait sa dure tache d’éducation et de protection (autant qu’elle le pouvait) malgré son coeur qui s’émiettait de peur à chaque fois pour son petit maitre. Et qui tremblait lorsque Keith n’ouvrait pas les yeux avant de nombreux jours.

Face à ça, certes, Keith prenait Poudlard comme un endroit où reprendre de l’énergie. Comme de longues semaines de solitude, à se régénérer, avant de devoir se préparer à vivre deux semaines consécutives chez son géniteur. Ou avant deux mois de vacances. La première année du petit serpentard n’étaient que ça au final. Une phrase de repos où il reprenait des couleurs et durant laquelle son corps retrouvait de son énergie. Mais ce fut arrivé à sa 2ème année que Poudlard prit des teintes plus concrètes pour lui. Déjà, par le diagnostique que fit l’infirmière de l’école concernant son absence de douleur. Une maladie génétique, l’analgésie congénitale. Il n'avait jamais compris pourquoi lui n'avait jamais eu le droit à la douleur. Ca avait toujours perturbé l'enfant qui ne trouvait pas de réponse à sa question et qui testait ses limites, allant jusqu'à marquer de nombreuses fois ses avants-bras. D'avantage lorsque, mentalement, il se sentait perdu, comme beaucoup d'adolescents dans le mal au fond. Mais ça, ce fut jusqu'à avoir une réponse par l'infirmière de Poudlard. Savoir ceci fut… comme un Lumos mince dans la forêt interdite. C’était peu éclairant mais cela répondait à de nombreuses questions sur lui-même. Ça noyait cette impression de ne pas savoir qui il était. C’était réconfortant. Mais le second élément à éclairer sa scolarité fut bien plus important. Cet élément majeur se passa 3 jours après la rentrée. Lorsque, de retour pour une nouvelle année et encore fragile de ses dernières semaines passées chez les Kerr, sa faiblesse permit à C., autre serpentard de 2ème année, de l’approcher.

C’était son anniversaire. Le 4 septembre. Et C.reçut une belle écharpe. Elle lui allait bien. Avec ses boucles noires qui retombaient dessus. Avec ses grands yeux verts qui ressortaient encore plus quand il l’enroulait autour de son visage. … La chance. Le Kerr n’avait pas ça lui. C’est dans une sorte de parallèle aussi douloureux que bien enfoui que Keith trouvait ça injuste. Pourquoi C., il avait un cadeau et pas lui ? Encouragé (ou intrigué) par leurs physiques assez proches, C.avait souvent eu droit à de longs regards appuyés de la part de Keith. Mais rien de plus. Jusqu’à ce qu’il ne se rapproche de lui avec son cadeau fraîchement ouvert et tout juste mis autour de son cou. Mal à l’aise par la proximité qu’il refusait d’habitude mais déstabilisé par ce sentiment de jalousie, Keith finit par lâcher quelques mots.

«J’y ai pas droit, à ça, moi. »

Les anniversaires ? Il savait quel était le concept mais ne connaissait pas à proprement parler ce genre d'événement pour sa personne. C’est sa réponse tristement soufflée qui permit pourtant à C.d’inverser la tendance.

« Tout le monde a un anniversaire… si tu veux je partage le mien ! On partagera le gâteau et les cadeaux ! Regarde ma maman m’a envoyé une écharpe. Je te la prête. »

Keith ne comprit pas sur le coup avant d’avoir finalement la douce étoffe autour de sa tête. Partager son anniversaire ? C’était quoi déjà le sien ? Le 27 Septembre. Il s’en rappela après quelques secondes à fouiller dans sa mémoire. C’était un jour si normal pour lui. Et il le resta. Car à partir de ce jour, sa date officielle d’anniversaire pour lui et C., devint le 4 Septembre, et l’autre date disparut bientôt dans l’oubli.

Cette écharpe devint le symbole de leur amitié. Ou de bien plus. Celle d’une fraternité. Comme s’il découvrait un frère en C., Keith reprit sa croissance sociale à ses côtés. Formant avec lui un véritable duo d’enfer ! Enfin, oui, il y avait bien l'autre tache, là, le meilleur ami de C., mais ça n’était que son meilleur ami. C.et Keith, eux, étaient des frères, pour le Kerr, du moins. Peut-être était-il aussi le meilleur ami du garçon ou juste un ami mais Keith se réconfortait avec sa propre vision des choses qui était la suivante : il y avait C.et lui, PUIS il y avait l'autre. Que Keith n’appréciait pas énormément mais les deux adolescents se toléraient, avec un contrat tacite de paix. Même si clairement, l'autre était beaucoup trop sage pour Keith qui le trouvait si ennuyeux ! C.méritait bien mieux, il ne s’ennuyait pas avec lui, franchement ? Keith était sûr que s’il était malade et qu’il ne serait pas à ses côtés, C.s’ennuierait à passer plusieurs heures juste avec l'Autre !

L’adolescence de Keith prit une tournure plus mouvementée au fur et à mesure qu’il prenait ses aises dans Poudlard. Cela, juste grace au déclic de sa fraternité avec C.. Et à son surnom. Mad. Keith préférait ça. Ça ne venait pas de ses géniteurs. Mais de C.. A partir de là, comme libéré du poids de sa vie de solitude, l’assurance qu’il avait depuis toujours se montrait bien plus que simplement à travers des échanges. Il souriait. De temps en temps. Rigolait. Se moquait. Il n’était pas méchant en soi, juste un adolescent qui prenait enfin ses aises dans son nouveau foyer -aux côtés de C.- et qui répondait avec sarcasme à travers ses sortilèges vengeurs au lieu de la colère qui l’étouffait plus jeune. Cette colère existait toujours mais s’exprimait d’avantage durant ses vacances au manoir Kerr. Manoir où commençait à naître des échanges magiques entre géniteur et progéniture lorsque ce dernier sentait le goût du sang perler de son nez à sa bouche lors des entraînements. Mad prenait de la graine et semblait faire sortir véritablement toute la haine qu’engendrait son cœur depuis des années contre l’homme. Mais l’explosion n’était pas là même si tout le détonateur était correctement installé. Ne manquait qu’un peu de temps pour que cela n’arrive.



Les préfets. Mad avait toujours détesté ces petits lèches bottes des professeurs. Aussi, qu’il soit innocent ou non dans les histoires dans lesquelles le fourrait automatiquement Adrien Bole, le Préfet en Chef de sa 5ème année, Mad n’hésitait pas à se rebiffer. C’était si risible que de voir ce premier de la classe penser que ses bonnes notes lui permettraient d’emmerder continuellement Mad sans retour de baton. Le statut de Préfet en Chef offrait une certaine prestance à quiconque le portait. Mais quand on connaissait la bestiole qui se cachait dessous, ça n’avait plus rien de bien effrayant, surtout pour Mad. Est-ce qu’il allait être renvoyé ? Il ne le savait pas. Mais à bout à cause du comportement de Bole envers sa personne ce jour-là, le 5ème année s’en fichait.

Plaqué contre le mur par la poigne de Mad’, Bole ne faisait plus vraiment le fier, son visage à quelques centimètres de celui de son futur agresseur. L’autre baguette enfoncée dans son ventre à lui faire mal, le préfet tremblait comme une feuille morte. Mais ce qui aurait pu être une raison de renvoi pour Keith Madden ne se fit pas. Pourtant, le brun était décidé à laisser sa hargne sortir à travers un sortilège. Lequel, il ne le savait pas. Il ne le saura jamais. Car un mouvement rapide derrière lui attira son attention. C.. Mad laissa son regard lâcher le préfet et observa son meilleur ami s’enfuir d’il ne savait où… ? Par instinct, le Kerr tourna la tête à l’opposé et vit L'Autre. Merde. Il s’était passé quoi ?

« Tu sais quoi Bole ? J’ai pas de temps à perdre avec toi. »

C’est après avoir relaché brutalement son ainé que Mad courut derrière C., ne se souciant plus vraiment du prefet. Son meilleur ami comptait plus qu’un petit soldat de Poudlard.

Ce fut dans leur dortoir que Mad retrouva un C.en pleurs et le coeur brisé. L'Autre le lui avait brisé. S’il sentit son coeur s’embraser sous la colère qu’il ressentait contre ce crétin, Keith éteignit tout ça et alla rejoindre son meilleur ami dans son lit et le prit dans ses bras. Pour le réconforter.

La période de réconfort dura assez longtemps. Elle dura de nombreux jours ou Keith faisait des pieds et des mains (et des calins, énormément de câlins, avec un combo gavage de C.à coup de tablettes de chocolat). Et ce fut à force de passer tout leur temps libre dans les bras l’un de l’autre, à force de caresser la peau de C.sans arrière pensée mais juste parce que, ses gestes semblaient le calmer, que cette période de réconfort dépassa certainement le stade de l’amitié, lorsque les deux bouclés se retrouvèrent nus et enlacés dans un de leur lit. Ça n’aurait dû arriver qu’une fois. C.avait eu besoin d’une certaine chaleur pour aller mieux et Mad… S’était laissé aller. Parce que tous les adolescents devaient faire ça, non ? Ils étaient nombreux autour de Mad à connaître les joies de l’amour et de la sexualité naissante. Encore une fois, il s’était senti perdu dans ce comportement qui lui était inconnu. Pas une fois il n’avait senti de chaleur dans son coeur ou dans son bas ventre. Rien. Alors, entre ça et l’état de C., il n’avait pas voulu dire non. Il n’avait pas non plus été dérangé par l’acte en lui-même en soi. Mais… Rien. Peut-être que cela avait au moins répondu au besoin de C.et ça suffisait alors à Mad.



« Mec, tu m’emmerdes ! »

Mad sentait l’envie de C.qui lui tournait autour tel un loup-garou en rute. Pire qu’un queutard ! Un pur adolescent en chaleur !

« Sans déconner, non, je dois finir ce putain de devoir, l’autre connard de Bole m’a balancé au prof et je dois le rendre d’ici demain ! »

Bon, ok, même s’il rigolait à ses tentatives, Mad était sérieux, merde ! Et voilà! C.semblait bouder. Bah tiens, voyons. Le drama dans sa plus belle robe de velours !

« Mec, franchement, tu crois que si j’avais le choix entre baiser et faire un devoir, je choisirai le devoir ?! … Bon, franchement, vu la gueule que tu tires là, ok, j’avoue, ça serait mon choix… Roh, ça va, rigole ! »

Mad lui offrit un coup d’épaule, mettant de l’encre sur son devoir. Bah. Pas grave.

« Au pire fait-le mon devoir, hein, et je répondrai à chacun de tes désirs ! Ou aide-moi à le faire parce que si on fait les cons dans le lit et qu’on y passe autant de temps que l’autre fois, j’aurai jamais le temps même avec une nuit blanche! »

Ce que Mad n’avait pas dit ! Il éclata de rire en voyant que son meilleur ami semblait être prêt à tout pour qu’ils tombent en arrière sur le lit et se retrouvent comme la fois ou…

« Hey, ça s’appelle de la prostitution ça, tu sais ? »

C.savait. Mad aussi.Et ça le fit rire. Mais ça ne dérangera pas le plus jeune sorcier qui laissa alors devant le sérieux de la proposition de son ami, son devoir commencé sur le bas côté du lit avant de se laisser emporter sur le matelas, les lèvres de C.déjà sur les siennes.

C’était drôle. Ou du moins, pas trop chiant, ces petits échanges, ces compromis. Du sexe contre quelque chose. Malgré son absence totale d’envie, l’adolescent de 16ans se laissait emporter par d’autres adolescents. Bien sûr, il n’avait pas énormément de personnes avec qui il faisait ça. Poudlard n’était pas au courant de toute la frivolité du serpentard à bouclettes ! Et puis Keith O’Madden n’était pas un sex-symbol ni un gars sympathique. Mais… Mais face à cette serdaigle timide et ses devoirs parfaits ou ce gryffondor voulant laisser ses pulsions gays s’exprimer en échange de gallions… Mad ne disait pas non. Tout comme envers C.avec qui tout cela était devenu un comportement habituel et réconfortant, ne demandant plus rien en échange. Sauf lorsqu’il y avait vraiment une deadline et que C. jouait avec les nerfs de son ami.



Mad n’avait pas le choix que de revenir dans le manoir du Kerr durant les vacances. Sa progéniture n’avait pas le choix et devait quitter avec une sensation de mort imminente dans la poitrine Poudlard et son dortoir. Cette sensation était la plus détestable qu’il connaissait. Mais c’était ça ou Bryan Kerr mettait fin à la vie des nombreuses créatures magiques que gardait Mad dans le manoir et qu’il ne pouvait ramener avec lui à Poudlard, à son grand damn.

Mad en avait vu mourir des bêtes, sous la baguette de son père. Lorsqu’il n’obéissait plus. Lorsqu’il arrivait en retard à ses entrainements. Lorsque… Lorsque Mad était autre chose qu’une poupée répondant oui à tout. C’était bien là le seul moyen qu’avait Bryan pour se faire obéir par son fils. Et même lorsqu’il ne faisait pas face à un adolescent récalcitrant mais face à un sorcier s’évanouissant trop rapidement pour lui, Bryan Kerr avait le sortilège facile. C’eut été rare, mais pas inexistant. De nombreuses fois, Mad ressentait cette déchirure dans sa poitrine. Et c’était la pire sensation qu’il arrivait à ressentir.

Ou du moins, c’est ce qu’il pensait avant de ne pas être accueilli par un des habituels calins de Pashka à son arrivée là-bas aux vacances de noël de sa 7ème année. L’incompréhension ne dura qu’une seconde. Pashka était d’une ponctualité et d’une grande sensibilité, pleurant de nombreuses larmes dès qu’elle arrivait devant la porte après son petit protégé. Et là… Il était arrivé devant une porte sans elle. Il l’avait poussé. Sans elle. Et la referma. Lugubrement. Toujours sans elle. Ce fut le domestique Eliott qui observa le jeune Kerr de loin avant d’avancer vers lui, un air triste et les mains jointes devant lui pour annoncer la mort de Pashka.

Sans ajouter quoi que ce soit face à l'annonce, Mad décida d'aller dans la petite pièce de Pashka. Ou du moins, celle qu'il lui avait offert (ou plutôt rangé), un petit coin de dessous d'escalier, à l'elfe de maison quand il était alors tout petit. Cette pièce, mentalement pour Keith, c'était sa tanière. Même si elle n'y était jamais quasiment. Il la voyait y aller de temps à autre mais jamais rester bien longtemps. Même si un petit matelas et des draps l'y attendaient, elle continuait à vivre avec les autres elfes. Au final, il n'avait jamais su ce qu'elle y faisait. Ni à quoi elle ressemblait après des années d'allers-retours secrets chez l'elfe morte de maladie. Jusqu'à ce soir là.

Sa "chambre" était si petite. Même si, il avait bien grandi depuis la 1ere fois qu'il y était allé pour la préparer pour Pashka. Jeune enfant, pas encore ado. Désormais adulte. Il dût trier la pièce à 4 pattes pour épargner son dos. Ce qui aurait donc dû durer quelques minutes à ses yeux dura cependant bien plus lorsqu’il vit les nombreux objets qu’elle avait su entasser dans de tout petits espaces. Des jouets, des peluches. Cela n’étonnait pas Mad : Pashka radotait souvent avec la larme à l’oeil à quel point l’enfant de son jeune maitre lui manquait. Il roulait alors des yeux, trouvant le côté dramatique de l’elfe un peu trop fort des fois, sans réellement comprendre ce qui se cachait sous sa tristesse. Face à une telle sensible, retrouver de vieilles affaires utilisées par le serpentard (et cachées ici par Eliott) chez elle ne le surprit guère. Même s’il ne se souvenait pas avoir eu autant d’objets, ni d’affinité avec cette peluche ci. Ou ce bonnet-là.

Keith finit par défaire le lit de Paschka. Dernier "endroit" à gérer avant de quitter la pièce vide et l’offrir au prochain elfe de maison qui remplacerait celle disparue. S'il acceptait. Il était probable que non, tout comme Pashka. Mais bon. C'est dans ce genre de pensées qu'il trouva, enfouis dans un oreiller géant, des tonnes de petits paquets bien emballés avec l’adresse du manoir d’un côté, celle d’un Orphelinat de l’autre et… de drôles de tampons. Insuffisance d’affranchissement. Quelqu'un avait tenté d’envoyer des colis par la voie moldue s’il en comprenait bien les tampons, se rappelant de ses cours sur les moldus et leur système postale mais… cela semblait s’être soldé par de nombreux échecs. L’absence de timbre. Cela fit tristement sourire l’adolescent qui ne put s’empêcher d’ouvrir les colis, découvrant au fur et à mesure des jouets et des peluches. Ainsi que des friandises, périmées depuis des années. Cela dépendait. Ne comprenant rien à rien à tout ceci, ce fut le dernier paquet, une grosse enveloppe, qui offrit l’ultime pièce du puzzle dans sa pauvre petite tête. Des photos. De lui. Même si quelque chose clochait et qu’il n’avait jamais aimé cette peluche qu’il tenait fièrement en rigolant. Keith ne se reconnaissait pas. Et c’est en observant le reste des photos qu’il vit alors deux petits garçons identiques. Dont lui. Qui tirait la tête. Pendant que l’autre garçon posait ses doigts potelés sur ses joues pour créer un sourire chez son jumeau pour la photo.



« Je veux voir quelqu’un. Mais je ne sais pas comment il-... »

Keith venait de rentrer dans l’orphelinat irlandais et avait offert sa requête. S’il en croyait les photos et les colis, il aurait… Un… jumeau ici ? La personne de l’accueil, elle, l’observa longuement avant de répondre.

« Madison, d’ou est-ce que tu viens comme ça ?! Si Blanche est au courant que tu étais dehors, tu vas te faire gronder ! »

« Quoi ? Je ne suis pas... » Mais ni une ni deux, la femme à l’apparence frêle attrapa Keith par le bras et le força à la suivre, marmonnant des choses que le bouclé ne comprenait pas. Il aurait pu se débattre et s’échappe de l’emprise de la femme mais… Il avait été reconnu ? Ça confirmait la présence d’un jumeau ici, non ? Et ce fut bel et bien le cas. Quelques minutes après avoir mené Keith dans tout le bâtiment, les deux copies conformes… plus si conformes que ça, ayant grandi chacun de leur côté, se retrouvèrent dans un face à face déstabilisant. Tout ça à cause d'affaires d'enfants, gardés dans le plus grand des secrets par le domestique sorcier, lui-même attaché à Pashka, pour lui faire plaisir.

---

Lesly O’Madden, renommé Madison. Cracmol à la mémoire effacée et abandonné dans un orphelinat moldu. Keith avait rapidement pris la fuite. C’était trop pour lui. Il ne comprenait pas. Ou du moins, ce qu’il comprenait, c’était cette rage qui se mit à le consumer et qui le fit rentrer bien rapidement chez Bryan Kerr. Et qui le fit sauter sur son géniteur à peine croisa-t-il son regard.

Un long duel se lança. Dans sa rage, Keith mélangeait sortilèges, coups et lancers d’objets divers sur son père. Il le détestait. Il voulait le tuer. De ses propres mains. Il en devenait fou. A en faire peur son propre créateur qui le repoussait à coup de sortilèges toujours plus forts et sombres, juste le temps de quelques instants, de souffler un coup avant que son monstre de fils ne se relève et ne fonce à nouveau sur lui. Du sang émanait de Keith, ses yeux étaient tout autant exorbités que ne l’étaient ceux de son père. Ils étaient pareils. Keith (et son jumeau) étaient les portraits crachés de Bryan Kerr, si on en oubliait que les garçons avaient les yeux d’un vert gris foncé alors que celui de leur géniteur était aussi noir que lui.

Durant de longues minutes, le manoir Kerr connut l’une des disputes les plus sanglantes de son histoire, entachant toute une pièce des traces de leur combat. Et c’est dans la plus pure des folies que Keith fut assez simple à voler. Sa baguette disparut de ses mains et réapparut dans celles de son père, les yeux brillants. De la malice pouvait s’y lire. Du sadisme aussi. Ou bien était-ce les pensées de Bryan Kerr que Mad parvint à déchiffrer avant de sentir son corps s’immobiliser et se rabattre au sol sous l’Endoloris que venait de lui lancer son propre père.

Prisonnier de son corps meurtri, Keith attendit que le sortilège ne prenne fin et ne délivre ses muscles contractés sous le sortilège. Sans pour autant ressentir la moindre douleur. Son corps réagissait mais aucun stimuli, aucune grimace prouvant qu’un quelconque mal terrassait le jeune O’Madden. A bout de forces, pourtant, le serpentard rongé par la hargne se releva et reprit. Un autre endoloris lancé par la baguette du père le mit à terre. Puis un troisième. Bryan Kerr était devenu fou à lier.

Le combat avait fait sortir les deux combattants de la pièce, les menant dans le hall de l’étage du manoir. Contre le mur, face à la rambarde, Keith gisait au sol, en miettes. Son visage grimaçait sous l’envie de se relever encore une fois mais son corps ne le pouvait plus, de nombreux os brisés et des muscles traumatisés par ce qui leur tombait dessus. Les paupières lourdes, semblant perdre le combat, des grognements de rage et de défaite s’échappait de la bouche de l’adolescent. Il avait envie de faire taire ce connard. De ne plus l’entendre. Lui et son monologue de merde, le traitant de monstre incapable de ressentir la douleur, de déchet, de naissance honteuse, comme son frère. Se sentant prêt à mourir sous les premières syllabes du sortilège final, celui qui concluait enfin son monologue de merde, Keith se força à garder les paupières ouvertes pour observer dans les yeux, jusqu’à la fin, son géniteur.

Mais ce ne fut pas Bryan Kerr qui réceptionna le dernier regard d’une personne avant sa mort. Ce fut Keith. Qui vit le regard de son géniteur avant que celui-ci ne bascule en arrière, par delà la rambarde. Le cerveau de Keith eut à peine l’occasion d’associer le bruit sourd à la mort de l’homme qu’il perdit connaissance.

---

Des jours étaient passés. A l’hopital magique Ste Mangouste, Keith O’Madden, attaché à son lit, attendait le retour des enquêteurs. Ils étaient passés le premier jour, puis le second, et s’étaient faits rembarrer par l’infirmier occupé durant  des heures à panser le corps de son jeune patient. Dix-sept ans depuis peu, si c’est pas malheureux ça… A quelques semaines près tu aurais pu y échapper qu’il maugréait à son patient accusé de meurtre sur la personne de son géniteur. A ses paroles, Mad ne répondait pas. Résonnaient encore celle de Bryan Kerr. Ses dernières. Ses plus grands cris. Ceux qui le traitaient d’erreur. De monstre. Mais… non. Il n’était pas un monstre. Un monstre ça ne pouvait pas être traumatisé, non ? Ca ne pouvait pas avoir envie de se tuer pour s’éloigner de tout ça ? Emporté dans un traumatisme béant, par les souvenirs qui lui manquaient, l’adolescent majeur ne fut guère dur à travailler lors de sa déposition.

Keith avait lancé un Endoloris sur son géniteur qui avait chuté sous les spasmes de douleur qui s’en étaient pris à son corps. Fin. Voilà ce qui avait été retenu. Ereinté dans son lit d’hopital, Keith avait tout juste relevé le regard durant sa déposition totalement floue. Il ne se rappelait pas avoir dit ça, mais… ça s’en rapprochait, non? Et puis... A quoi bon corriger ? Qui croirait un jeune garçon turbulent à Poudlard, toujours vivant et dont sa baguette (retrouvée près de lui donc... la sienne ? Il ne l'avait pas revu depuis) présentait comme dernier sortilège un sortilège impardonnable? Qui croirait que Bryan Kerr avait décidé de battre à mort son enfant, prêt à lui asséner un Avada Kedavra alors que c’était lui qui était mort ? Alors que sa baguette à lui, ou du moins, celle retrouvée avec lui, en bas ne montrait en dernier sortilège qu'un simple sort ?

“T’as terminé Bole ?”

“Ouais. A l’instant.” Keith sortit du souvenir douloureux dans lequel il ne cessait de plonger depuis l’incident et releva enfin son regard sur l’inspecteur ou du moins… Son jeune stagiaire. Adrien Bole. L’ancien préfet en chef.

“Tu as recueilli ses souvenirs?”

“Pas encore.”

“Bon, je te laisse t’en occuper, mon 43ème café m’attends.”

Et l’inspecteur sortit, laissant Keith et son ancienne victime seuls dans la même pièce.

“Tu sais O’Madden… Avec le témoignage recueilli… On ne regardera même pas tes petits souvenirs de meurtrier. Donc je te laisse tranquille. Je te laisse tout ça dans ta petite tête…” Energiquement, Adrien Bole appuya plusieurs fois sur la tête de Keith qui n’eut même pas la force de résister et dont la tête suivit la pression exercée. Fermant les yeux sous le côté désagréable, le 7ème année ferma les yeux quand il reçut désormais les paroles murmurées de l’ancien Préfet. “Pour que tu t’en rappelles toute ta vie. Et parce que tu sais quoi ? J’ai pas de temps à perdre avec toi.” Et c’est sur ses paroles vengeresses que Bole retrouva son supérieur avec le dossier de O’Madden entre ses mains. Sa vie, en fait.

Majeur et s’étant auto-proclamé coupable, une fois remis sur pied, Keith trouva le chemin d’Azkaban pour utilisation de sortilège impardonnable et homicide involontaire sur son père.

“Tu lui ressembles tant… Tu ne pouvais être qu’un raté, toi aussi…” cracha Stella O’Madden, accrochée à ses barreaux de prison et à peine surprise lorsqu’elle vit passer son enfant dans les couloirs d’Azkaban. Keith ne répondit rien à ça, étant redevenu l’enfant silencieux qu’il était avant de rencontrer C..

Trois années passèrent. C’était lent. Si lent. Si Keith avait fini par sortir lentement de sa torpeur, il avait fini par être persuadé d’être l’assassin de son père. C’était flou. Il le voyait le pousser. Ou lui jeter quelque chose d’assez lourd pour le faire basculer. Ou user d’un véritable endoloris sur lui. Etait-il capable de lancer un sortilège impardonnable ? Il n’en était pas sûr mais ne se formalisait pas de la question. Il était un assassin qui allait passer sa vie enfermé, jusqu’à sa mort. A quoi bon ressasser la manière dont il avait ôté la vie de son père ? Tout ce qu’il avait à faire, c’était… Attendre. Ou s’enfoncer dans sa vie de merde en continuant, comme dans une boucle infernale, à s’entrainer comme Legilimens, même si au fond, il en était privé, ici. Mais il tentait. Il poursuivait ses entrainements, ou plutôt, ses tentatives d'entrainement, poursuivant le travail acharné de son père. Sans jamais réussir. Mais il n’avait que ça à faire après tout. Dès qu’il avait un regard, Keith s’essayait dessus malgré tout. Et c'est ainsi qu'il put tenir quelques années, s'accrochant à ses entrainements ne portant aucun fruit jusqu'à que...

Si Keith n’avait pas l’étoffe d’un meurtrier, il n’avait pas non plus le courage d’attendre des années encore dans sa cage jusqu'à sa mort. Il n’était qu’un adolescent. Ou plutôt désormais, un jeune adulte. Mais jeune, toujours. Sans expérience. Arraché à Poudlard, à ses ASPICS, à la fin d’une adolescence de manière prématurée. Petit à petit, Keith O’Madden commença à se laisser dépérir, n'arrivant plus à se porter à travers ses faux entrainements. La tristesse et l'échec l’emportaient. Le desespoir. Il n’avait clairement pas besoin des détraqueurs, à ce jour disparus, pour ressentir tout ça. Même les quelques nouvelles de C. que lui offrait Ugo Knight, auror chargé de rondes à Azkaban et ancien camarade de dortoir des deux garçons, n'aidaient plus l’ancien serpentard à tenir. Mais comme un second coup du sort, des langues se délièrent.

Ugo, inquiet pour Keith, n’avait pu s’empêcher d’échanger avec C.. Pour lui, Keith n’avait rien d’un meurtrier. Aucun ne se laissait aller comme ça à Azkaban. Keith sortait du lot. Keith n’avait rien d’un fou, d’un taré, d’un assassin. J’arrive pas à croire qu’il ait pu lancer un Endoloris sur son géniteur. Quelque chose ne va pas! Ce fut la phrase qui déclencha tout. Un rouage qui grinça et qui surprit C.. Keith n’avait pas lancé le sortilège. Il le savait. Dès le premier jour où il avait retrouvé son ami à l’hopital, ce dernier lui avait raconté sa version alors qu’il avait encore l’esprit embrumé. Sa baguette volée. Des endoloris lancés sur sa propre personne avec, soi-disant. Et la chute mystérieuse de son père. L’auror fut surpris par la version qui différait de celle retenue dans l’enquête. Sous la demande des deux hommes, l’enquête fut relancée et cette fois, les souvenirs de Keith O’Madden furent réellement retirés et visionnés. Les baguettes échangées, qui tronaient avec le mauvais sorciers sur la scène du crime, furent vérifiées. Quelques jours plus tard, le prisonnier fut relâché et dans un bien triste état.

Avoir perdu 3 années de sa vie à Azkaban fut douloureux pour Keith qui se remit lentement du traumatisme grâce en partie à son meilleur ami. Réapprendre à vivre fut compliqué, mais avec beaucoup d’aide sur un point de vue psychologique, de soutien fraternel et de temps, le jeune homme put se reconstruire, ou du moins, recommencer à prendre ses repères. A oublier ses anciens. Tout comme le trauma. Il ne fut jamais bien oublié mais mis dans un coin bien enfoui. Ne remontant que quelques fois lors de séances avec une aide psy. Et retournant dans l'abîme mental de Mad après. Sans ASPICS et avec un aller à Azkaban, la confiance de Mad en lui-même a pris un coup. Mais bon. Ça se reconstruit ça. En attendant, comme un hommage à ses dernières années à Poudlard, Keith a retrouvé les ‘joies’ du corps humain, offrant le sien comme métier principal. Et comme enquêteur consultant de temps en temps. Après tout, dans ces deux métiers, il y a tout ce dont il a besoin pour ne pas sombrer dans la folie. Soit un puzzle à résoudre pour le second travail, l’empêchant d’avoir du temps pour penser à lui. Puis, pour le premier métier… De la chaleur humaine et de la considération, loin du froid et de l’ignorance destinée à chaque prisonnier de sa prison. Et de la présence autour de lui, l’empêchant d’être trop longtemps seul avec lui-même comme à Azkaban. Les galions ne coulent pas à flot mais une petite réputation se crée tout autour de lui. Après tout, un prostitué qui semble arriver à lire la moindre de vos envies, même la plus sombre, et qui accepte beaucoup de choses malgré la douleur qu’il est censé ressentir, ça attire des gens. Pas les plus sains, mais Mad s’en fiche. Il n’a jamais eu confiance en ce genre de personnes. C’est avec les détraqués qu’il se sent le mieux.


Behind the screen

Pseudo courant : Ana, Kazu, Synicare, Teddy..  :meh:
Tu as quel âge ? Chhhhhhht.
T'as un autre compte ? Lequel ? J'ai Teddy T. Lupin !
T'as pas un truc à nous dire hein ?
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KoalaVolant

drogue/sexe/gore/insultes Re: Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir

Lun 18 Oct 2021 - 7:46
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Bienvenue Mad !! Je te garde un bout d'echarpe :ptitcoeur:

drogue/sexe/gore/insultes Re: Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir

Lun 18 Oct 2021 - 9:17
Gillian B. Humphrey
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Gillian B. Humphrey
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Statut civil : Seule
Activités : Professeur superviseur du club d'échecs version Sorcier.

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Bienvenue et rebienvenue à toi :coeur4:

J'ai beaucoup aimé ce que tu nous as permis de lire jusqu'à maintenant, j'ai très hâte d'en savoir plus sur lui et de lire son histoire !

Bonne rédaction à toi !!

(Et my my ce regard **)


« Il ne faut pas redouter ce qui est complexe ».

Gillian B. Humphrey
KoalaVolant

drogue/sexe/gore/insultes Re: Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir

Lun 18 Oct 2021 - 15:20
Keith Madden
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Keith Madden
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Conrad : merci bro pour ton écharpe, je n'aurai jamais pu traverser tant d'hivers sans vous deux :dramaqueen: :moh:

Gillian : mes hommages, madame. Votre regard de velours me permet de vous renvoyer votre compliment. :meh: :coeur2:


KoalaVolant

drogue/sexe/gore/insultes Re: Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir

Lun 18 Oct 2021 - 16:27
Léto P. Carrow
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Reee bienvenue ici,
Début de fichette prometteuse :youpi: bon courage pour la suite !


It's okay not to be okay
I'm not sorry for being me ✻ I'just want to purr and sleep next to you 

Rp 3/2 -

drogue/sexe/gore/insultes Re: Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir

Lun 18 Oct 2021 - 19:47
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Hello et Re bienvenue !! :coeur1:

Au plaisir de nous croiser, bon courage pour la suite de ta fiche.  Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir 1f607

drogue/sexe/gore/insultes Re: Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir

Mar 19 Oct 2021 - 3:17
Keith Madden
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Merci les pichounes ! :superheart:

Léto : *putch putch sa fluffy form* :moh1:

Jennifer : vaut mieux qu'on se croise avec Teddy en RP, crois-moi ! :lol:

drogue/sexe/gore/insultes Re: Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir

Mar 19 Oct 2021 - 11:23
Tadhg O'Callaghan
En manque d'inspiration
Tadhg O'Callaghan
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Kesta contre les indépendantistes irlandais toi? :suspect: Arrête de discuter, tu fais comme les autres, tu prends ta bombe et tu vas faire exploser ce parlement, et que ça saute :suspect:
Blague à part je kiffe déjà ton Mad, hâte de le voir et de clasher avec lui en RP, en plus un legilimens <3
Il a l'air super cool 8)

drogue/sexe/gore/insultes Re: Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir

Mer 20 Oct 2021 - 13:10
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Bienvenue !

Bon courage pour ta fiche !

drogue/sexe/gore/insultes Re: Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir

Mer 20 Oct 2021 - 17:59
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Re bienvenue !

drogue/sexe/gore/insultes Re: Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir

Mar 26 Oct 2021 - 1:49
Keith Madden
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Merci vous 3! :coeur2:

Tadhg : jerry du "et que ça saute", je sais pas si c'était fait exprès... XD

L'histoire arrive bientôt, je dois juste la faire vérifier par le meilleur, le plus beau, le plus sexy alias Conrad et je balance mon pavé!


KoalaVolant

drogue/sexe/gore/insultes Re: Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir

Mer 27 Oct 2021 - 21:41
Gillian B. Humphrey
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Gillian B. Humphrey
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:nope: Quel dragueur, non mais, allez zou on rédige l'histoire : j'ai hâte de la lire !


« Il ne faut pas redouter ce qui est complexe ».

Gillian B. Humphrey
KoalaVolant

drogue/sexe/gore/insultes Re: Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir

Jeu 28 Oct 2021 - 15:04
Invité
Invité
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Bienvenue. Courage tu y es presque.

drogue/sexe/gore/insultes Re: Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir

Dim 31 Oct 2021 - 14:15
Adonis Evans
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Adonis Evans
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Re-bienvenue iciiiiiiii :superheart:


The song of Adonis

 RP : 1/1 | Oscar : 0/1 | Apolo : 0/1


drogue/sexe/gore/insultes Re: Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir

Dim 31 Oct 2021 - 18:52
Keith Madden
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Merciiiiiii! ♥

FICHE TERMINÉE !! :coeur4:


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drogue/sexe/gore/insultes Re: Keith O'Madden - Mon tarif ? Ca dépend pour quoi tu viens me voir

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