• ◊ Mensurations : 1m71 pour 70kg
• ◊ Morphologie : Simeon est sportif et ça se voit
• ◊ Démarche et attitude : La tête bien droite, toujours. Roule parfois des épaules, car au fond de lui c'est un kéké des plages
• ◊ Droitier ou gaucher : Droitier
• ◊ Manie : "Est-ce que t'as un TIC ?" TAC ! Tic tac....... Boum. Mouais c'est pas du tout ma meilleure blague. Simeon aussi fait des blagues, il ne peut pas s'en empêcher quand il y a un blanc dans une conversation (je croise les doigts pour en faire de meilleures en RP). Bien sûr ça a quelques fois foutu la merde quand il a fait un jeu de mot après s'être fait engueuler.
◊ Couleur des cheveux : Bruns
• ◊ Longueur et type des cheveux : Cheveux souvent attachés en queue de cheval. Quand ils sont détachés, ils ondulent jusqu'à ses épaules. Si vous l'avez rencontré à Poudlard vous l'avez connu avec les cheveux rasés sur le côté, mais toujours longs ailleurs (oui c'était clairement un mulet, non il n'assume plus)
• ◊ Couleur des yeux : Marrons
• ◊ Forme du nez : Plutôt long et fin
• ◊ Voix : Ni aiguë ni grave, elle est cependant déjà éraillée malgré son jeune âge
• ◊ Particularité : Simeon a eu le coude cassé par un cognard en 6ème année. Depuis il ne peut plus entièrement plier son coude droit. 

Aaah l'enfance, cette période merveilleuse. On n'a pas de soucis, on passe sa vie à jouer, les grands s'occupent de nous. Et puis un jour un petit frère pointe le bout de son nez, et c'est le drame. Adieu l'attention que je connais en tant que dernier né de la famille.

Qu'on s'entende bien, j'aime d'un amour inconditionnel tous mes frères. Frères complets (ça se dit ?) comme demi-frères.
C'est juste que toute la famille a toujours été en admiration pour Wesley. Et vas-y que je tiens sur un balai, et vas-y je connais mes tables de multiplication par cœur, et vas-y j'ai fait ma première potion… Heu… Super ? On sait tous le faire en fait. Pourquoi on ne s'applaudit pas tous ?
Peut-être que Wes apprenait super vite, mais en attendant il ne m'a jamais battu au Wizzardopoly. Moi aussi j'ai mes spécialités et tout le monde semble s'en ficher.

Mon premier réflexe, enfant, ça a été de me moquer de Wes. Qui aime bien châtie bien, dit-on. Outre les jeux normaux, ce qui m'amuse particulièrement c'est de lui faire croire des bobards plus gros les uns que les autres. Et ça marche. Presque à chaque fois. En un sens, ça a permis de réguler ma jalousie. On le met sur un piédestal pour pas grand chose ? Pas grave je sais qu'il ne sera jamais meilleur que moi dans certains domaines, ça, on ne me l'enlèvera jamais.

Niveau scolaire j'étais dans la moyenne. Pas turbulent en classe, pas mauvais ni excellent. Je faisais du quidditch mais je n'étais pas capitaine ni attrapeur. Bref, rien qui n'attire l'attention. À la limite le fait d'être à Griffondor et de participer activement au club de duels faisaient de moi un mec cool, mais ça c'était important auprès de mes camarades de classe, pas de ma famille.
Alors j'ai continué mes blagues pendant des années.

Bien évidemment, comme toute plaisanterie qui dure trop longtemps, le dérapage a eu lieu. Tout le monde connaît l'histoire, pas besoin de faire dans le détail. Un jour Wes n'a pas su reconnaître la silhouette d'un elfe de maison qui travaillait à côté du berceau de notre neveu Eddy. Je lui ai fait croire qu'un changelin avait essayé de le kidnapper mais que grâce à lui le méfait avait échoué. Ce mensonge n'a jamais quitté la tête de Wes et il nie maintenant la vérité, sombrant peu à peu dans le complotisme.

Maman, en particulier, m'en a énormément voulu. Je crois qu'elle refuse de me pardonner. Pourtant je me suis excusé et j'ai fait ce que je pouvais pour rétablir la vérité auprès de Wes. Mais rien à faire.

Cet événement a été lieu lors de ma dernière année à Poudlard. J'ai fait en sorte d'être envoyé en échange auprès d'une famille états-unienne dès l'été qui a suivi. Pour effectuer un stage au MACUSA officiellement. Pour respirer un peu vis à vis de ma famille en vérité. Trop de pression, trop de reproches. Je refuse d'arrêter les blagues et de devenir un homme ennuyeux, ça ne serait pas moi. Je ne veux pas être quelqu'un d'autre (être remplacé par un changelin LOL).
Pendant ces neuf mois loin des gens qui m'avaient toujours entouré, j'ai découvert que j'étais capable d'être assez indépendant. J'aime passer du bon temps entouré, je suis sociable. Et j'aime aussi avoir des moments à moi. C'est quelque chose que j'ai compris assez tard en vérité. Aussi loin que je m'en souvienne, je m'étais construit par rapport au chouchou de la famille. Pas de moi même. Qu'est-ce que j'ai développé comme passion à part le sport et jouer sur les mots ? Est-ce que ça me fait vibrer ? Pas entièrement.

Alors j'ai essayé des trucs. Fumer, danser dans des clubs moldus, jouer de la guitare, me tatouer, draguer les filles. Embrasser un gars. J'ai aimé des choses plus que d'autres, et bien que je me cherche encore un peu, je me connais mieux.

À mon retour de New-York, une partie de moi s'est apaisée. J'ai des rapports moins conflictuels avec Adamus et ma mère. Je suis donc venu à la conclusion qu'un peu de distance, ça pouvait être mieux pour tout le monde. J'ai poursuivi mon parcours dans les forces de maintien de l'ordre. Ma formation de poursuit au sein de la brigade de police magique. Le stage aux USA et la lettre de recommandation associée ont aidé pour que je sois intégré rapidement. Cela fait un peu plus d'un an que j'en fais partie. D'après les règles du ministère il me reste encore un an de formation avant d'être totalement autonome dans mon travail. Ma mentor est @"Willow Dawkins", une membre de la brigade d'élite des tireurs de baguette magique. Je ne comprends toujours pas pourquoi on m'a assigné quelqu'un d'aussi haut gradé pour finalement qu'on ne se voit que de temps en temps. Mais j'en suis assez content finalement. Je suis souvent nommé sur des affaires seul. Ce sont des choses assez peu intéressantes, et surtout pas médiatisées, mais au moins je peux travailler à ma manière. Les fois où je travaille de concert avec madame Dawkins je suis surtout là en soutien, elle me laisse à couvert. En sécurité dit-elle. Mouais. Je pense surtout que me ménager me fera moins progresser. Pour le moment je ne dis trop rien, notre relation prof élève se passe bien, et certains collègues nous surnomment "les camionneurs" à cause de nos voix (blague que les sang-pur ne comprennent pas).
Enfin bref, vivement l'année prochaine. Je sais que je vais gravir les échelons petit à petit. Plus les semaines passent et plus je songe à demander une affectation sur la fameuse affaire du brouillard. Son évolution rend quelques collègues frileux à l'idée de s'en approcher. Moi, je n'ai pas peur. Peut-être parce que je manque d'expérience et parce que je n'ai jamais affronté un réel danger. Peut-être parce que je suis sûr de mes capacités. Ou peut-être que je nie ma peur et que je tente le tout pour le tout pour rendre fier mes parents ? Mouais, non, peut-être pas à ce point. Je dois penser à moi pour les décisions importantes. La promo la promo la promo !

Grâce à mon salaire j'ai pu trouver un logement rien qu'à moi, pour avoir mes propres moments et retrouver ma famille seulement quand on le décide tous, et qu'on a envie d'être de bonne humeur. Enfin... Ca c'est la version que je raconte à tout le monde. Dans les faits je squatte une petite dépendance chez Luke, mon frère aîné. Contre un loyer, donc techniquement je loue bien un bien. Je ne gère pas très bien mon argent alors la recherche d'un appartement prend un peu de temps (et puis je suis stagiaire donc ça aurait compliqué les choses dans tous les cas). Et puis je fais souvent des heures supplémentaires (et ça risque de continuer). Bref, la situation actuelle est très bien.