Re: [Event] Seconde tâche du tournoi.

« Lève toi! »

Un bras puissant attrapa le col de Camille et le releva de force. Le Français battit un peu des bras pour retrouver son équilibre une fois debout. Il préférait ne pas contrarier les Centaures en les touchant ou en faisant toutes autres actions mal vues par eux. Il n'avait jamais eu l'occasion d'en côtoyer mais il savait qu'ils n'étaient pas toujours très commode. Ils ne devaient pas vraiment apprécier de voir des étrangers se balader dans leur forêt, sur leur territoire. Il ne savait pas vraiment ce que les autres avaient fait mais il se rendait bien compte qu'il était rapidement facile, dans ce genre de situation, de se laisser emporter et de faire des dégâts sur la faune et la flore. Il n'était pas forcément des plus portés sur ça comme pouvait l'être certains mais il ne s'amusait pas non plus à abimer ou faire mal pour le plaisir. Il observait les centaures, essayant de décrypter dans quels états d'esprit ils étaient présentement. Allaient-t-ils le piétiner ou bien l'aider ? Ou alors tout simplement continuer leur chemin après lui avoir foutu une peur bleue ?

« Mer … Merci. Je ne voulais pas vous déranger. »

Il ne savait pas trop quoi leur dire. En fait, il avait surtout peur de faire une bourde d'une façon ou d'une autre, sans même le savoir et de déclencher quelque chose de mauvais pour lui.

« Je voulais juste échapper à un animal étrange qui n'arrêtait pas d'exploser. Je ne sais pas combien de temps il me reste pour trouver ma montre et ma baguette rencontre quelque problème. »

Il n'osait pas vraiment leur avouer qu'il était dans le pétrin et qu'il avait besoin d'aide. Il n'arrivait pas à se souvenir quelle était la position des centaures vis-à-vis de la faiblesse d'autrui.

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Eden n’avait pas bougé, malgré les manifestations du public au-dessus d’elle qui auraient pu nourrir sa curiosité, elle s’était simplement contentée de monter cette petite marche, qu’était la planche posée à ses pieds. Elle avait commencé à la cheminer les bras tendus parallèlement au sol, dans un numéro d’équilibriste. Les yeux fermés, la sorcière venait de laisser lentement partir sa tête en arrière, avant de la remmener vers son épaule, comme si elle savourait l’instant.
Dans l’ombre encore protectrice des gradins, Eden se préserver d’un retour précipité vers le monde réel. Elle jouait avec cette impression de perte de contrôle qui rythmait à présent son coeur. Depuis qu’elle avait quitté Liderick, il lui semblait qu’elle n’avait jamais été autant éveillé. Elle sentait le poult de cette sensation engourdissante faire vibrer tout son être, tandis qu’un souffle nouveau soulevait son corps et allégeait le poids qui oppressait tout son être depuis des mois. Il l’avait mise au pied du mur, confronté à cette violence qu’elle redoutait tant et elle avait survécu. Eden se sentait maintenant plus forte et sereine.
« Que pouvait-elle attendre de lui maintenant? »

Le nez levé vers les hauteurs mansardées, Éden venait d’ouvrir les yeux. La réponse lui paraissait évidente, maintenant qu’elle y réfléchissait.
Liderick s’était avéré être la source même de l’adrénaline qui engorgeait à présent ses veines. Il était le moteur de cette quête de liberté à laquelle elle aspirait tant et s’il fallait en passer par la violence pour se sentir de nouveau exister, Eden en acceptait le prix. Elle s’était déjà montrée parfaitement maitresse de la situation en restant impassible devant lui. Il lui suffisait de réitérer cet exploit, en gardant à l’esprit de ne pas trop le pousser dans ses retranchements au risque de se retrouver prise à son propre piège.

C’était comme jouer avec le feu, tout en essayant de ne pas se retrouver prise au piège des flammes. Eden aimait le flou qui entourait le serpentard, cette zone d’ombre dans laquelle, tout comme elle, il avait trouvé refuge. Cela le rendait impulsif et imprévisible, un cocktail étonnant mais qui avait le don de la shooter à l’ivresse de cette folle idée d'être de nouveau vivante et d'éprouver encore des sentiments autre que la peur.

Tandis qu’elle arrivait à la fin de la planche, Eden s’était immobilisée en laissant le vent s’enrouler autour de ses cuisses et soulever ses cheveux. Elle aimait cette impression de se retrouver face à l’inconnu, face à cette main tendue qu’elle avait envie de saisir, mais toute en retenue, dans un sourire à peine perceptible, elle glissa vers le sol, pour se mettre à sa hauteur. Face à la colère qu’elle lisait encore sur son visage, elle ne sourcilla pas même un instant, se contentant d’être la plus neutre possible.
Le monde rugissait au-dessus d’eux, creusant toujours plus de distance entre " leur" monde et le "leur". Elle avait accepté cette invitation, non sans sentir son corps s’alléger un peu plus, tandis qu’il émettait une seule condition; une nouvelle regle qui impliquait des "justifications".

Eden s’avança vers la lumière, sans défaire son regard accroché au sien. Elle tourna sur elle-même, en subtilisant le bout de papier des mains de Liderick et commença à marcher devant lui à reculons.
Elle ne comptait pas se soustraire à sa demande et même à se montrer la plus honnête possible. Elle lui devait bien cela.

Les mains derrière le dos, elle l’observa un moment avant de se remettre à marcher à ses côtés, le plus banalement du monde, au même rythme que ses pas. « Il n’y a rien à expliquer. J’aime bien être avec toi… C’est comme ça.»

Les secondes de silence s’égrainèrent, s'étirant et se prolongeant à tel point que Camille eut l'impression que l'instant s'était mis en pause, à l'arrêt. Il n'était même pas certain de savoir encore ce qu'il attendait. Certains Centaures échangèrent des regards, notamment les deux qui avaient parlé, tandis que d'autres renâclaient. Quelque uns n'étaient visiblement pas très contents. En fait, aucun ne paraissait heureux et le Français pouvait les comprendre. Pendant qu'ils prenaient leur décision, lui tentait de se faire assez discret. Ce n'était pas le moment de faire une bêtise alors que son avenir dépendait plus ou moins d'eux.

« Ne bouge pas. »

Le champion hocha la tête pour montrer qu'il avait bien compris l'ordre et qu'il ne comptait pas y contrevenir. Il les regarda s'éloigner. Ils n'allèrent pas trop loin. Juste une distance suffisante pour ne pas être entendu par lui quand ils parleraient et échangeraient sur lui et la situation. Enfin, c'était ce que pensait Camille. Sinon, il ne voyait pas vraiment ce qu'ils comptaient faire d'autres. Au moins, cela signifiait qu'ils ne prenaient pas leur décision à son encontre à la légère et cela lui convenait parfaitement. Il n'allait pas les presser et au contraire, leur laisser tout le temps qu'il leur fallait. Pas grave s'il avait l'impression de sentir physiquement les secondes passer. Il leur laisserait toute la latitude dont ils avaient besoin. Après tout, lui, ici, il n'était qu'un intrus. Et tout le monde savait que les Centaures pouvaient parfois être particulier. Il vit soudain le groupe se disloquer, plusieurs quadrupèdes partant au galop dans diverses directions. Les deux qui lui avaient adressé la parole revinrent dans sa direction.

« Suis-nous. »

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William écoutait avec attention son professeur. C’était tout un spectacle à entendre et regarder. De mémoire, jamais O’brien n’avait rencontré un homme aussi théâtral que cet homme.
Il l’avait découvert comme tous les autres elles en cours d’année et il fut tout de suite sous le charme de ses manières ubuesques et ses plaisanteries.
Sans se vanter, O’brien prenait secrètement quelques notes, car il était, selon lui, toujours bon d’apprendre des plus grands.
Visiblement, le professeur était contrarié et il y avait de quoi. L’Irlandais lui-même avait bien du mal avec certaines prises de liberté; l’incendie volontaire, le manque de respect et quelques autres attitudes dont il préférait ne pas faire mention.
Avec bien des difficultés, O’brien tenta de garder son sérieux lorsque l’excentrique professeur l’attrapa par l’épaule, pour instaurer un climat propice aux confidences.
Avec le même ton, tout en se tenant le menton dans une mimique de profonde réflexion, William opinait de la tête.
Dans un bref soupir, William écouta studieusement jusqu’au bout les recommandations qu’on lui donnât, manquant de s’étouffer pour de vrai à la non moins révoltante idée de génie du professeur Scamander.

_ Avec plaisir… Si ça peut lui laisser un peu plus de temps pour tâter notre faune locale.

Au-dessus de leur tête c’était au tour de Camille d’affronter les Centaures. O’brien avait beaucoup moins de griefs contre lui. De ce fait, il ne trouva rien à redire.

_ Ce serait dommage en effet. Précisa l’irlandais en crispant sa mâchoire.

Il dévisagea Scamander, avant de s’adresser lui en croisant ses bras.

_ Dites-moi professeur, pensez-vous que l’incendie de la championne de Drumstang soit réparable… je veux dire, qu’il y ait un sort pour remettre en état la flore et l’habitat naturel des créatures qui ont été endommagés? Si tel est le cas, j’aimerais participer à la restauration du site… Une telle chose n’aurait jamais dû arriver.

Seconde Tâche

Disclaimer:

Ce qui la sauva de cette chasse dont elle était la proie, n'était rien d'autre qu'un trou. Tatiana était tombée dans un trou, surement un ancien lit de ruisseau et en avait profité pour se cacher dans un recoin du fossé. Le loup-garou s'était éloigné sur plusieurs mètres, jusqu'à ce n'être plus visible ni audible. Enfin.
La Championne souffla doucement, continuant de se départir des lambeaux funèbres qui composaient sa tenue. Elle en avait marre, c'était épuisant et elle était à bout de force. Comment l'impératrice avait-elle pu faire tout ça ? D'ailleurs, aucun sort de détresse n'avait été lancé et même si elle ne partait pas perdante, elle doutait être première sur cette épreuve.

Reprenant sa route plus calmement, elle n'osa pas éclairer ses pas, se contentant de marcher prudemment. Elle surveillait le nord et cela lui permis de repenser à ces dernières heures. Comment avait-elle pu être, parfois, l'ombre d'elle-même ? Poussée à l'extrême, vulnérable, elle s'était rendu compte qu'elle était redoutable mais à quel prix ? Elle avait peur, elle avait froid, elle avait soif et faim, rajoute à ça la fatigue, Tatiana ne savait pas bien ce qu'elle cherchait réellement.
Ce n'était pas un simple objet, c'était sa gourmette, quelque chose à laquelle elle tenait et qui faisait partie d'elle. Le tournoi, l'école, sa famille, tout ça avait l'air lointain. Et pourtant très près. A mesure que ses souvenirs revenaient sur cette soirée, elle ne pu retenir des larmes d'énervement. Un craquage mental assez silencieux qui permettait à ce trop plein d'adrénaline, de stress, de regrets, de remords et bien d'autres choses, de sortir.

Pourquoi avait-elle fait ça ? Elle savait qu'elle était vu de tout le monde et elle savait également qu'elle était en très mauvaise position. Tatiana essaya de se déculpabiliser en se disant que c'était une erreur, qu'elle pouvait participer aux réparations, qu'elle était à moitié folle ou... autre chose. Mais non, rien n'était réellement crédible. Elle l'avait fait et puis c'était tout. Elle avait brûlé les araignées jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien. Même entre sorciers ils ne faisaient pas ça alors sur des créatures qu'on venait déranger...

Il n'y avait plus d'issue. Elle savait juste que ça ne l'avait pas disqualifiée mais très clairement, ça n'avait pas joué en sa faveur.

En se dirigeant vers l'ouest, elle repéra un bosquet lumineux, comme le premier qu'elle avait croisé. Peut-être qu'ici serait la réponse ? La Championne s'agenouilla devant la souche d'arbre qui se tenait au milieu et vit sa gourmette, Comme une perdue elle se jeta dessus, s'attendant à ce que ce soit une fausse, une reproduction ou un enchantement mais à la place, elle eu trois gourmettes dans les mains. Et plus elle les touchait, plus elle en avait. Tatiana se figea et traça des yeux le chemin qu'elle avait fait et ce qu'elle avait touché en premier. Il fallait qu'elle trouve l'originale elle n'avait presque plus de temps. Elle n'osa même pas dégager les exemplaires qu'elle savait faux, du bout de sa baguette par peur de les multiplier. Elle se contenta de contourner un peu l'amoncellement soudain de bijoux en argent sans lâcher des yeux celui qu'elle pensait être l'original. En tentant de l'attraper, sa main fut ensevelie par une dizaine de gourmettes supplémentaires. Elle en tira alors deux. Elle s'éloigna un peu pour ne pas les mélanger au reste et toucha à tour de rôle avant de sentir la bonne quand elle lâcha la fausse. En effet son âme tournoya, signe qu'elle se déplaçait dans l'espace et le temps. Quand elle rouvrit les yeux, c'était pour se tenir devant l'entrée de la forêt interdite, là où elle se tenait quelques heures plus tôt.

Essoufflée, heureuse d'en avoir fini, elle se colla contre un arbre en lisière avant d'aller panser ses blessures et prendre un bon bain chaud.

Ils allaient l'aider ? Camille se posait la question tandis qu'il les suivait, comme demandé. Ils n'étaient pas très bavard et lui même n'osait pas rompre le silence et entamer la conversation. La tension était palpable dans l'air et il n'y avait pas de doute à avoir quand au fait qu'elle était du au Tournoi, et à sa présence dans ces bois, par extension. Ils avaient probablement hâte que tout ceci se termine le plus rapidement possible. Le jeune homme était même surpris qu'ils n'aient pas mis le hola à tout ceci bien plus tôt. Après, ils semblaient vivre à part du reste des gens du château. Peut-être était-ce pour cela qu'ils n'avaient pas eu vent plus tôt de ce qui se tramait. Le silence de la marche laissait tout le loisir à Camille de se poser des questions. Etrangement, avec les Centaures à ses côtés, il se sentait rassuré. Peut-être était-ce parce qu'ils étaient imposants et qu'ils avaient des sabots mortels. Et puis ils vivaient dans ces bois, ça devait donc bien signifier qu'ils savaient se dépatouiller des dangers.

L'un des centaures posa sa grosse main sur son épaule pour l'arrêter. Camille releva la tête pour regarder le quadrupède avec un regard interrogatif. L'homme-cheval tendit sa main pour lui montrer quelque chose entre les arbres. Le Français fronça les sourcils pour essayer de voir ce que lui pointait sa nouvelle connaissance. Au début, il ne vit rien. Puis doucement, il commença à remarquer quelque chose de blanc en train de se déplacer entre les arbres. Ses yeux s'écarquillèrent malgré lui. Une licorne. C'était une licorne ! L'animal immaculé stoppa quand elle se rendit compte de leur présence. Pendant quelques secondes, ils s'observèrent. Puis l'équidé reprit doucement sa progresse passant à peine à quelques mètres d'eux. Les crins de sa queue se prirent dans une branche au sol et certains y restèrent accrochés. Ils la regardèrent disparaître comme elle était apparue. Camille cligna des yeux, ayant encore du mal à croire ce qu'il avait vu. Son regard se posa sur les crins arrachés et il se pencha pour les récupérer. On ne savait jamais, cela pouvait toujours servir. Après tout, on disait que c'était très solide et résistant.

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Seconde épreuve.

ft. everyone

« Créatures vs. gamins. »

Le professeur réfléchissait déjà à un moyen de faire pardonner l’erreur de la sorcière auprès des centaures, car ils étaient rancuniers envers quiconque s’en prenait à la forêt et Alexander ne pouvait que trop bien les comprendre. Il savait déjà comment réparer un peu les dégâts et peut-être qu’un cadeau en lien avec les étoiles serait apprécié de ces créatures qui aimaient lire l’avenir dans les planètes. Toujours à côté de son élève, il avait été amusé de voir que ce dernier était de son avis. Il avait aussi été surpris d’entendre ses paroles au sujet de l’incendie. D’une main il avait ébouriffé les cheveux du Gryffondor avec un sourire qui se voulait rassurant.

« Ton super professeur va tout faire pour réparer ça, j’ai déjà quelques idées et si tu te proposes si gentiment, c’est vrai que je ne serai pas contre quelques bras supplémentaires. Cependant il faudra faire attention, la colonie des centaures risquent d’être sur les nerfs… Et celle des acromentules aussi, surtout qu’elles vont venir chercher les cadavres de leur camarade pour en faire un repas comme le veut leur tradition. On évitera de croiser leur chemin, mourir dans l’estomac d’une araignée me tente pas vraiment. » Dit-il en rigolant avant de laisser place à un regard glacial, la championne venant d’être transplanée à l’arrivée.

Le Scamander serra les poings et eut la bonne idée d’attraper les épaules de son élève et de le placer devant lui pour lui cacher la vue qu’il venait d’avoir.

« Mes pauvres yeux face à ce spectacle, je l’aime encore moins en vrai qu’à l’image, cache-moi cette vue O’Brien avant que j’aille l’enfermer dans ma valise avec le Chartier. » Dit-il, théâtrale en grimaçant de dégout de ne pas pouvoir agir comme il le voudrait.

Cherchant du regard ce qu’il pourrait admirer à la place de tout ça, il reporta son attention sur l’écran magique pile poil au moment magnifique de la licorne. Alex les trouvait magnifique, encore plus quand elles sont petites, elles sont plus sympathiques avec les garçons au moins pendant leur jeunesse. Il avait recueilli une mère en piteux état et son jeune poulain dans sa valise, hélas la mère n’avait pas survécu malgré les soins et il continuait de prendre soin du poulain qu’elle avait laissé. Pendant son apprentissage, son grand-père l’avait prévenu que les licornes préférés les demoiselles au cœur pure, imaginez sa tête le jour où son grand-père lui a sorti un déguisement de fille. Bon, son seul jugement était que la couleur de la robe n’allait pas avec ses yeux, mais il avait trouvé ça amusant à faire, il existait chez le Scamander des photos dossiers de cette belle époque.

« Décidément, les licornes se montrent moins timides que ce que je pensais. » Souffla-t-il en souriant.

(c) DΛNDELION

Résumé : Toujours en train de juger, mais maintenant il peut se plaindre à O'Brien

Camille était heureux d'avoir pu observer une licorne de si proche. Il n'était pas certain que cela puisse se reproduire un jour. C'était ce genre de moment là qu'il devait chérir et garder en tête. Pas les instants où il avait failli mourir. Leur progression avait repris en silence, comme si rien ne s'était produit. L'un des centaures le regardait peut être avec moins de ressentiment et encore, rien n'était moins sur. Il était préférable de ne pas interprêter les sentiments qu'ils pouvaient éprouver. De toute façon, ils n'étaient visiblement pas prêt de devenir des grands amis. Ce n'était pas grave, du moment qu'ils ne lui faisaient pas la peau. L'un des centaures – appelons le sabots noirs – émit une sorte de reniflement.

« Vivement que ce foutu tournoi soit fini ! Les habitants de cette forêt sont perturbés au point de sortir de leur territoire habituel. »

Sabots noirs jeta un regard noir au français, si noir que le jeune homme déglutit difficilement. Oué … Ce gars le piétinerait sans soucis et sans aucun remords si l'envie lui en prenait. Il ne fallait pas le contrarier. Le Champion rentra donc sa tête dans ses épaules, comme s'il voulait se faire oublier et qu'il reconnaissait sa culpabilité. Culpabilité, mon œil ! Il y était pour rien lui. C'était aux organisateurs de tout ceci qu'il fallait s'en prendre, pas à lui. Mais bon, il préférait se taire, c'était plus sur pour sa vie. Cette réflexion n'était toutefois pas sortie de nulle part. Le centaure l'avait prononcé après avoir repéré un hippogriffe gratter le sol non loin d'eux. Camille le reconnut. C'était celui avait qui il avait fait connaissance un peu plus tôt.

« Il m'a aidé tout à l'heure. »

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