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<div class="prez_wrapper"><img src="https://media.tenor.com/ooekOZdK60MAAAAC/dream-it-believe-it-be-it-isaiah-stannard.gif" class="img_entete_prez" />
<h2>Hael von Jürgen</h2>
<h4>feat. Isaiah Stannard </h4>
<div class="sstitre_prez">Carte de Sorcier</div>
<div class="encart_identite_pa"><img src="https://media.discordapp.net/attachments/1075944372002111601/1115116872673796217/12.png?width=418&height=670" class="img_identite_pa" /><div class="sidecard_pa"><bb>❯ ASCENDANCE :</bb> Sang-mêlé
<bb>❯ DATE DE NAISSANCE :</bb> 29 Février 2008
<bb>❯ NATIONALITÉ :</bb> Allemande
<bb>❯ CLASSE SOCIALE :</bb> Pauvre

[spoiler=Quelques Funfact]Hazel est gender-fluid, oscillant entre identité masculine et non binaire et demande à être genré au neutre (iel) ou au masculin, mais jamais au féminin. Il déteste ça et peut vite s'énerver si ça se reproduit trop souvent. ◊ Adelphe ainé et triplé de Kurt et Lutz. Il est dizygote contrairement aux garçons qui sont monozygotes. ◊ Il est clairement le moins efficace dans la quête de l'animagie malgré toutes les années d'entrainement. Il semble maudit par une maladresse assez légendaire avec la feuille de mandragore! Etouffement, passage dans le nez, fausse route, constipation, oups! ◊ Suite à leur fuite, Hazel est sur la "bonne voie" pour devenir un anti-moldu. Il essaye de rejeter toute la technologie alors qu'il était à fond sur les réseaux sociaux et peut devenir assez agressif à leur encontre ou méfiant envers les nés-moldus. Il peut se montrer paranoïaque et mal soudainement sous une "mauvaise" rencontre. ◊ Hazel s'en veut énormément et se rejette entièrement la faute sur lui concernant leur fuite de l'Allemagne. Il vit d'ailleurs assez mal leur changement de classe sociale. ◊ Il a été impossible de découvrir le sexe de Hazel avant sa naissance, c'est d'ailleurs pour ça qu'il a hérité d'un prénom mixte! ◊ Dans le genre adolescent, Hazel est pas mal dans le cliché : un peu drama, raleur, bougon, paresseux...! Il est pas mal taquin envers ses proches, pot de colle envers ses frères, assez stressé de nature et pas mal théatrale! Son péché mignon : embêter ses frères même si en échange, il est terriblement protecteur envers eux, surtout avec Lutz. Il s'est battu plusieurs fois pour lui, surtout à cause du grimoire maudit et avec les moldus qui les menaçaient et les pointaient du doigt. ◊ Hazel prend un bloqueur de puberté et est soutenu dans sa famille dans ses choix. ◊ L'allemand est sa langue natale, le français était sa langue scolaire et l'anglais a été appris sur le tas grâce à des séries netflix et à des musiques de groupe de rock américains.  En plus de ça, il a -avec ses frères- développé un langage à coup de geignement, lamentation et interjection à force de vivre avec une (bon, ok, des) feuille(s) de mandragore dans sa bouche afin de diminuer le risque de la cracher ou de l'avaler. Puis c'est resté, naturellement, et s'est développé. Ça semble offrir une sorte de connexion particulière entre les triplé.e.s, presque magique ![/spoiler]

Je crois que je suis né dans une famille assez spéciale. Ou c'est moi qui le suis et eux, sont normaux. En tout cas, j'ai toujours eu l'impression qu'ils avaient plus de chances que moi, pour s'adapter au monde qui nous entoure. Mais hey! J'suis content de ma vie en vrai, elle est trop cool! Déjà, parce que j'ai les meilleurs parents du monde, puis parce que j'ai les meilleurs frères du monde. Et c'qui est encore plus cool, c'est que ce sont mes triplés! Héhé.

J'pourrais vous raconter plein d'anecdotes de ma vie. Comme le fait que mes frères triplés soient monozygotes, donc qu'ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau -littéralement, heureusement mon coeur me dicte rapidement qui est Kurt et qui est Lutz, ou mon nez, ils ont chacun leur odeur. Ils ressemblent beaucoup à maman. Avec leur chevelure rousse, j'en suis grave jaloux. Moi je ressemble beaucoup à papa. Blond aux yeux bleu! Ça va, j'reste quand même BG! Et du coup, voilà, je ne leur ressemble absolument pas, à mes frères. Mais ça offre toujours un effet de surprise quand on découvre que moi aussi j'suis un de leur frère! Au départ, j'étais vexé qu'on ne me relie pas à eux. Mais la différence est une chance, du moins, j'essaye d'en tirer au max profit !

Je suis né et ai grandi en Allemagne. Avec une grande demeure et beaucoup de reliques et d'héritages. C'est ce qui fait notre fortune je crois. Perso, je m'en fiche, j'aime pas l'histoire et tant qu'on a de l'argent, ça me va. On est nés avec une cuillère dorée en bouche, et je dois bien dire que je dois être le frère le plus attaché à ce côté-là. Sauf une partie précise de notre héritage : l'animagie. L'art de se transformer en bestiole se transmet depuis des siècles. C'est barbare! Enfin, la tradition semblait l'être. Nos parents ont arrangés le côté un peu militaire et l'ont transformé en côté ludique. ... je pense que j'aurai tant déçu mes ancêtres à force de m'étouffer avec autant de feuilles de mandragore qu'ils m'auraient renié. Mes parents et mes frères, eux, pas du tout! Ils ont toujours été patients, encourageants... Et très profiteurs pour mes deux cadets. Le premier qui perdait le jeu (stupide) du "Celui-qui-garde-le-plus-longtemps-la-feuille-de-mandragore-en-bouche", beh c'était souvent moi. ... Ok, c'est TOUJOURS moi. J'en ai bouffé des vertes et des pas mûres de ces foutues feuilles. C'est pas de la maltraitance infantile ? Franchement, quand je vois les effets que font les feuilles de mandragore fumées, en faire avaler garder en bouche par des enfants... Des fois je me sens stone. C'est peut-être ça ? ... Ma famille dit que c'est plutôt mon côté fainéant lors du fameux procès imaginaire que je me fais chaque fois que je dois faire un gage et rendre un service à Lutz ou Kurt... Bon. Même si au final, ce sont mes frères -pire que ça, mes PETITS frères, héhé, et que j'adore m'occuper d'eux et tout faire pour que leurs sourires identiques n'apparaissent, je dois bien avouer que l'animagie, moi, ça m'a soulé depuis bien longtemps. Y en a de plus en plus j'ai l'impression, à chaque coin de rue! ... Ou c'est peut-être de simples bestioles. Ou un simple lion que je viens de croiser au détour de cette rue.

J'ai toujours eu l'impression que l'on cherchait à être quelqu'un d'autre, à travers cette recherche de notre animal intérieur. Se sentir pas vraiment à sa place, vouloir être quelqu'un d'autre, se sentir quelqu'un d'autre. Moi, ça me le faisait depuis tout petit. Si au départ j'étais silencieux dans cette perdition que je ne comprenais pas vraiment, j'ai fini par rejeter petit à petit ce que la société -et mes parents- m'imposai-en-t et je crois avoir la meilleure famille au monde car ils ont compris rapidement dès lors que ma langue se déliait. Adieu jupes et robes, vive les pantalons et les choses bien garçons! Et non, désolé -ou pas, non, en fait, je ne le suis ABSOLUMENT PAS!- mais les fringues de Bro (Lutz) et Bru (Kurt) sont bien plus confortables et me vont bien mieux! Ça, j'm'en suis aperçu bieeeeen avant Beaux-Batons. Donc j'ai eu la chance de pouvoir être qui j'étais réellement et de ne pas avoir montré mon "moi du passé" à l'école de magie avant d'être vraiment moi-même. Entrée incognito à l'école de Magie Française! Les professeurs étaient au courant afin d'éviter toute maladresse -papa et maman s'en sont occupés- et les élèves étaient au courant seulement si ma langue voulait bien se délier. Visiblement, elle s'est déliée pour les bonnes personnes car c'est resté bien encré dans mon groupe! Ou alors les autres s'en fichaient et c'était peut-être pas plus mal, même si je doute. Les français sont pas mal dans le jugement j'trouve! M'enfin... Si vous n'avez rien compris à tout ça, c'est peut-être parce que ça ne vous concerne pas, héhé. En tout cas, j'ai pu voir que j'avais un passing de fou! Et avec l'aide des potions qu'ont commencé à acheter mes parents pour m'aider à maintenir mon identité, ça passe comme un hibou à la poste depuis toujours! Du coup, c'est peut-être parce que j'ai pu être moi-même, trouver rapidement mon identité, que je ne ressens pas cette envie de devenir animagus ? ... Bon, les 328 feuilles que j'ai recraché/vomi/avalé -rayez les mentions inutiles... oups, aucune à rayer- ne m'ont peut-être pas aidé. Mais je persévère! Car mes parents ont l'air d'y tenir. Et que ça fait parti d'un jeu avec mes frères. Peut-être que si je m'arrête un jour, ils ne me considereraient plus comme joueur...?

J'ai ce genre de pensées stupides tout le temps. Alors qu'à Beaux-Batons, nous avons toujours été liés comme les trois doigts d'une main bien abimée! Certes, on a chacun eu notre propre groupe d'amis -même si je n'aimais pas celui de Lutz- mais nous avons toujours été inséparables. Vivre trop loin d'eux m'empêche de respirer! ... A contrario, vivre trop longtemps avec eux me fait trop respirer! Essayez de respirer ultra rapidement, plus que ce que vous demande votre corps! C'est usant hein ? Beh voilà. Bon, on sait plus ou moins trouver nos équilibres parfaits depuis toujours. On s'comprends facilement. On n'a pas forcément besoin de parler -ou d'articuler- suffit de regarder la tronche de l'un d'entre nous pour comprendre quand ça ne va pas. Ou suffit de grogner ou de beugler comme des cons et ça marche aussi. Ça, c'est à force d'en avoir marre de se louper avec les feuilles de mandragore, on fait plus aucun effort maintenant pour ouvrir la bouche ou articuler! C'est devenu notre langage à Nous du coup. Feuille de mandragore dans la bouche ou non.

Hey, vous voulez un usage cool de feuille de mandragore ? La recracher à la gueule des connards de pseudo potes de Lutz! Ça a commencé en 2ème année, quand ils lui ont fait lire un livre maudit pour se moquer de lui et le faire parler en rime. Je suis devenu fou quand j'ai appris ça. Ou plutôt, quand je m'en suis aperçu. Je suis devenue une furie. J'ai du me battre avec plus ou moins tous ces "potes", qu'ils soient seuls ou en groupe. Bon, j'ai beau être un bon bagarreur, se prendre un groupe sur la gueule ça fait pas du bien et j'm'en suis pas sorti indemne. Mais m'en fichais. Entre ça et les punitions, c'est pas ça qui m'a empêché de sauter sur l'un d'eux dès que je les entendais rire alors que mon frère était à proximité, dès que je les voyais sourire alors que mon frère était à proximité, dès que je les voyais regarder vers moi alors que mon frère était à proximité. J'suis hargneux. J'ai eu des dizaines d'heures de colle si je n'ai pas dépassé la centaine. Quelques renvois selon la gravité des résultats. Plusieurs passages à l'infirmerie. Mais je lachais pas l'affaire. Mes amis m'appelaient même le lamas car j'ai un record de 96 crachats de feuilles de mandragore réussis sur les harceleurs de mon frère! Je m'approche de la 100ène ! C'est du harcelement ça aussi ? Et alors ? Tant pis pour eux. Ça s'est étalé avec plusieurs années. Si bien que l'école qui aurait dû être mon second foyer, comme mes parents me le chantonnaient souvent, était devenu une arène pour moi ou je n'étais jamais tranquille. Je m'impatientais des vacances pour rentrer chez nous et me reposer et surtout retrouver mes amis moldus.

La demeure où nous vivions était dans un village moldu et on s'y était clairement bien acclimatés avec mes frères! Là-bas au moins, Lutz semblait avoir un ami sur qui il pouvait vraiment compter. Je pouvais relacher la pression moi aussi là-bas, surtout avec la technologie moldue! Jeux vidéos, réseaux sociaux, c'était le pied! C'était, mais je vous expliquerai après pourquoi ça ne l'est plus, promis. Faudra peut-être que je fasse une séance de méditation avec Lutz pour me calmer mais...!

J'avais mon propre instagram et j'étais plutôt famous! Je pense que c'était dû à ma trans-identité. Je ne me cachais pas chez les moldus, j'étais trop à l'aise, allez savoir pourquoi. Apparemment j'inspirais ou aidais d'autres personnes dans mon acceptation de moi alors je trouvais ça cool! J'avais quelques haters -ok, pas mal- mais je m'en fichais bien. Bon, ok, des fois, ça me pesait mais je devais passer à autre chose pour continuer à aider la communauté à laquelle j'appartenais. C'était ça, moi, ma passion! Et c'était quand je faisais un réel sur Instagram d'ailleurs que j'entendis la porte de Lutz s'ouvrir en plein orage et que je le vis courir sous la pluie du jardin de notre maison secondaire pour ces vacances là. Alors ça y est ? Le premier de notre fratrie allait réaliser la dernière étape ? J'étais terrorisé, avec l'envie de rejoindre Lutz pour voir si tout allait bien mais je me faisais violence en restant auprès de Kurt. J'avais couvé Lutz bien trop souvent, il avait besoin d'être seul pour ça. C'était l'une des règles. Et je la détestais bien. Encore une raison de ne pas être convaincu par cette Animagie Familiale.

... Par contre, le pelage de Lutz était siiiiii doux ! J'étais heureux pour le petit lynx qu'il était. Il semblait heureux et fier d'y être arrivé. Il le méritait, si c'était bien ça qu'il désirait.

Kurt et Lutz méritent tellement de choses, en fait. Et peut-être pas moi... Car si le karma semble s'être acharné sur Lutz, j'ai l'impression que c'est bien de ma faute cette fois. Et c'est allé bien plus loin que sur mon pauvre Bro seulement. J'ai ruiné toute notre vie. A mes frères, à mes parents, à toute ma famille.

J'suis du genre à faire des blagues à mes frères. J'adore la Boutique de Farces et Attrapes qu'il y a à côté de notre école alors quand je peux acheter des bonbons tchoutchou et en mettre discretos dans les sacs de sucreries de mes frères, je le fais. Sauf que je n'avais pas prévu que le paquet de douceurs durerait assez longtemps pour que Lutz ne mange le magique devant son ami... Et que des rumeurs de sorcelleries n'arrivent.

Ça s'est répandu comme une trainée de poudre. J'avais envie d'exploser la gueule de ce Johann. Déjà car il avait trahi mon frère -ils semblaient très proches...- mais aussi car au départ, à mes yeux, c'était LUI qui avait tout détruit. Les langues se déliaient et nos parents avaient essayé de gérer ça eux-même pour ne pas m'attirer de problèmes auprès du Ministère de la Magie Allemande. Ils avaient oublietté quelques personnes. Mais pas toutes. Aussi, quand les dernières s'aperçurent que celles qui avaient parlé de magie chez nous ne se rappelaient plus de ça, ça prit encore plus d'ampleur! Entre ceci et le triste passé d'une gigantesque chasse à la Sorcière il y a de cela plusieurs siècles dans notre village, histoire qui a traversé le temps et n'a jamais quitté les descendants de ce massacre, nous étions faits comme des rats. C'était exactement ce que je pensais en voyant notre maison en proie aux dernières flammes l'anéantissant. Je n'avais jamais eu autant envie de disparaitre.

Mes parents ont été des adultes exemplaires à mon égard. Pas de remontrance. Des calins à outrances. Des paroles sages, répétitives, qui n'enleveraient jamais la culpabilité que je ressens depuis notre déménagement en Angleterre. Adieu mes pseudos amis moldus, qui n'ont pas hésité à me cracher à la figure. Adieu notre belle maison avec tout ce qui faisait notre richesse. Adieu maison secondaire française. Sa vente nous permis de récupérer certaines économies pour payer l'emmenagement et changer de vie... Et d'école. C'est peut-être le seul bon côté à ça : le fait d'être envoyés à la rentrée prochaine à Poudlard. Mon estomac commençait trop facilement à se tordre à l'idée de commencer une 5ème année là-bas. Je n'osais pas en parler, de peur de passer pour un peureux, ou à l'idée que Kurt et Lutz s'inquiètent trop. Sinon, en dehors de ça... On est pôvres. Les parents essayent de ne pas le montrer mais je le sens. Je le vois. La maison est plus petite, moins de pièces, d'espace, nos vêtements nous durent un peu plus longtemps, on me refuse pas mal d'achats. Sauf quand j'ai les larmes aux yeux à force de me contenir. Je fais pas exprès! Mais du coup ça doit faire culpabiliser les parents... Bref, j'essaye de profiter des dernières semaines de vacances... Comme le sorcier que je suis. C'est-à-dire sans téléphone. Sans réseaux sociaux. Sans toutes ces conneries de merdes moldues. Je les déteste. Moi qui détestais une bonne partie des sorciers, me voilà à devoir me ranger de leur côté et à rejeter toute technologie de ces vendues d'humains normaux. Je les déteste. Et peut-être moi aussi, au passage, mais ça, j'essaye de ne pas le montrer.

J'essaye de me rassurer. En me disant qu'on avait tous besoin de cette nouvelle vie. Surtout Lutz . Que ça n'était plus vivable cette scolarité avec ses harceleurs trainant autour de lui -tout comme je tournais autour d'eux. Baguette pour baguette. Du coup, maintenant, j'avoue flipper un peu au niveau des maisons. Et si je ne tombais pas dans la même que mes frères ? Nous avions eu la chance en France d'être ensemble, mais là ? Nous en avons particulièrement besoin je pense après tout ça... Et surtout, j'ai peur qu'on ne prenne pas en compte ma "différence", comme certains aiment bien appeler ça. J'espère que l'administration est ouverte à Poudlard et que je ne vais pas me retrouver dans le mauvais dortoir. Au pire je quitte la scolarité normale. Enfin, je dis ça mais ça serait entrainer Kurt et Lutz dans mon égoïsme, encore une fois... Et sans eux, je ne sais pas si je tiendrai ma scolarité à la maison... Maman me dit d'attendre et de voir ce qu'il va se passer. Je stresse pas mal mais... Je vais attendre et voir. Voilà. En essayant de ne pas mourir de stress avant et de profiter de mes vacances..!</div>
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<div class="prez_wrapper"><img src="https://i55.servimg.com/u/f55/11/29/45/90/e90c3310.jpg" class="img_entete_prez" />
<h2>Aiden A. Castelli</h2>
<h4>feat. Felipe Brito</h4>
<div class="sstitre_prez">Carte de Sorcier</div>
<div class="encart_identite_pa"><img src="https://i.servimg.com/u/f97/20/06/27/34/felipe10.jpg" class="img_identite_pa" /><div class="sidecard_pa"><bb>❯ Prénom(s) & Nom:</bb> Aiden Angus Castelli.
<bb>❯ Ascendance:</bb> Sang-mêlé (son grand-père maternel est un Né-Moldu et sa grand-mère paternelle est une Moldue).
<bb>❯ Date de naissance:</bb> 4 Août 1992 (31 ans).
<bb>❯ Nationalité:</bb> Anglo-Italien.
<bb>❯ Classe sociale:</bb> Modeste.</div>

<div class="sstitre_prez">Il était une fois...</div>
Aiden est né le 4 août 1992 à Florence, en Italie. Sa mère, une sorcière anglaise du nom de Sabrina MacTish, était venu en Italie pour rendre visite à son petit ami, le père d'Aiden, Cesare Castelli. Ils étaient en couple depuis trois ans et comptaient se marier, mais ils n'avaient pas encore décidé où: et Aiden, qui ne devait naître que cinq jours plus tard, semblait avoir décidé de découvrir le monde plus tôt que prévu... Le bébé eut donc la nationalité italienne, mais Sabrina se dépêcha de faire une demande de naturalisation en rentrant en Angleterre, afin que son fils ai également la nationalité anglaise. Finalement, Cesare déménagea en Angleterre, afin de rejoindre sa petite amie et son fils: ils se marièrent et Aiden manifesta ses pouvoirs aux environs de neuf ans et demi. Patient, calme, amical et souriant, il peut aussi se montrer gourmand, étourdi, indiscret et susceptible. Il fit sa scolarité à Poudlard, où il fut envoyé à Poufsouffle. Il se passionna pour les créatures magiques et décida d'en faire son métier: mais casanier comme il était, il ne voulait pas les étudier sur le terrain: il préférait soigner les créatures domestiquées. Une fois son diplôme de Poudlard en poche, il chercha du travail et trouva un poste dans le cabinet d'un vétérinaire spécialisé en créatures magiques, dans une rue de Londres tout près du Chemin de Traverse. Depuis, il travaille là, profitant de son temps libre pour faire des ballades en forêt, boire de temps en temps une bièraubeurre au Chaudron Baveur, et surtout, goûter à tous les délices sucrés trouvables sur le Chemin de Traverse... Dans son travail comme dans ses relations (amicales tout comme amoureuses), Aiden est quelqu'un de patient et très calme. Il faut vraiment le vouloir pour l'énerver! Amical et souriant, il est aussi bien à l'aise avec les gens qu'avec les animaux et les créatures fantastiques. Il n'est pas rancunier pour un sou et pardonne très vite quand on le blesse verbalement. Gourmand, il adore grignoter des sucreries, mais s'efforce de ne pas en avoir chez lui, pour éviter de tomber dans le piège du 'je commence, donc je finis le paquet' (le pire c'est le caramel). Etourdi, il est obligé de tout noter, le moins rendez-vous, la moindre chose à faire, sinon, ça lui sort très vite de la tête et il l'oublie très vite. Susceptible, il a tendance a vite se vexer, mais n'a pas pour habitude de bouder ou d'en tenir rigueur à la personne fautive. Enfin, il est assez indiscret et n'hésite pas à poser des questions intimes ou gênantes quand il discute avec quelqu'un qui lui plaît.

[center][font=Georgia][b][u][color=#009999]Bon à savoir[/color][/u][/b][/font][/center]
-Sa baguette est en bois de poirier, 24,5cm, fine et souple, son cœur est une plume de phénix.
-Homosexuel, il est célibataire.
-Face à de l'Amortentia, il sent une odeur d'humus forestier, de caramel et de pétrichor.
-Son patronus est une hermine et son épouvantard prend la forme de lui-même, trônant fièrement au milieu d'une pièce dont les murs sont recouverts de trophées (des têtes de créatures fantastiques).
-Physiquement, il mesure 1m83 et pèse dans les 85kg: il n'est pas un athlète mais il s'entretient un minimum. Il n'a pas des muscles de bodybuildeur non plus, mais ils sont visibles et bien dessinés. Il a un visage ovale au menton carré, des yeux gris-bleu et une petite barbe bien taillée. Ses cheveux sont ondulés, longs jusqu'aux épaules et de couleur châtain foncé (qu'il teint en gris car il trouve que ça lui va bien).
-Il est droitier et comme tout le monde, il a sa petite manie: il pousse des soupirs las quand il s'ennuie (ou qu'une conversation l'ennuie) en regardant partout d'un air blasé.
-Il a une tache de naissance en forme de vague à la base du gros orteil droit. On peut aussi voir une cicatrice sur le côté de son avant-bras gauche, suite à un tête-à-tête avec un fléreur qui n'a pas été très coopératif pendant ses soins...
-Il supporte plutôt bien les températures saisonnières, froides comme chaudes (même s'il a du mal quand le thermostat monte au-dessus de 38 et descend en-dessous de -10).
-Quand il n'arrive pas à dormir ou qu'il est trop triste ou furieux, il fait une ballade en forêt: ça l'apaise à tous les coups.
-Magizoologiste-vétérinaire, il travaille à Londres, dans une clinique à quelques rues du Chaudron Baveur.
-Il est extrêmement mal à l'aise en présence d'enfants (de moins de dix ans), ainsi que dans les évènements style huppés/mondains.
-Il adore le violet, le caramel (son pêché mignon) et les romans d'aventure.
-Il aime les couleurs froides, les ballades en forêt, la découverte de lieux inconnus et le contact avec les gens.
-Il n'aime pas les couleurs chaudes, les haricots, la pâte de fruits (et les raisins secs), les chiens (le comble pour un véto).
-Il déteste le rouge, les gens qui se répètent comme des tourne-disque rayés, ceux qui sont incapables de prendre une décision, les pruneaux et les braconniers.</div>

</div></div>

Code:

<div class="prez_wrapper"><img src="https://i.servimg.com/u/f97/20/06/27/34/mathia10.jpg" class="img_entete_prez" />
<h2>Mathias Jägerziel</h2>
<h4>feat. Efewissie</h4>
<div class="sstitre_prez">Carte de Sorcier</div>
<div class="encart_identite_pa"><img src="https://i.servimg.com/u/f90/18/53/78/90/math10.jpg" class="img_identite_pa" /><div class="sidecard_pa"><bb>❯ Prénom(s) & Nom:</bb> Mathias Wilfried Jägerziel.
<bb>❯ Ascendance:</bb> Né-Moldu.
<bb>❯ Date de naissance:</bb> 11 Janvier 1995 (28 ans).
<bb>❯ Nationalité:</bb> Allemand.
<bb>❯ Classe sociale:</bb> Modeste.</div>

<div class="sstitre_prez">Il était une fois...</div>
Né le 11 janvier 1995 à Karlsruhe, près de la frontière française (région Alsace), Mathias est venu au monde et a grandit dans une famille Moldue ordinaire, jusqu'à ce que ses pouvoirs se déclarent quelques semaines après son septième printemps, à la grande surprise de ses parents, Alaric et Mathilda. Il va donc faire ses études non pas au collège Moldu, mais à Beauxbâtons. Il apprend le français dans cette optique, avant d'y faire son entrée, pour pouvoir suivre les cours bien plus facilement. Il réussit à le parler couramment en un peu moins de deux ans, mais termina de parfaire son apprentissage de celle-ci durant ses cours à Beauxbâtons. C'est ainsi qu'il découvre sa passion pour les langues et entreprend d'en apprendre le plus possible, se découvrant une faim vorace pour l'apprentissage des langues étrangères. Il a du mal pour les cours de magie, mais réussit tout de même ses examens (de justesse) à la fin de sa scolarité et doit se décider pour un métier. Au vu de sa passion pour les langues, il souhaite devenir interprète. Il reste donc cinq ans chez ses parents, le temps d'apprendre deux langues supplémentaires: l'italien et l'anglais. Il envisage d'attaquer l'apprentissage des bases de l'espagnol, tout en se forgeant une excellente santé grâce à ses passe-temps et ses passions.  Il n'utilisait qu'assez peu la magie depuis sa sortie de Beauxbâtons: juste assez pour se faciliter un peu la vie, et aussi pour entretenir ses connaissances et ne surtout rien oublier.

Et l'année de ses vingt-trois ans, il décida d'aller rendre visite à son oncle paternel Franz et ses filles, ses deux cousines Laura et Alexandra. Mais comme ces derniers habitaient Berlin, Mathias dû prendre le train. Il décida, par souci de ne pas les effrayer (seuls ses parents savaient qu'il était sorcier: pas le reste de sa famille) et aussi par peur de la perdre ou de la casser, de laisser sa baguette dans un coffret de sa chambre, chez ses parents. Il fit sa valise pour deux jours, prit le train et arriva à Berlin. Pour atteindre l'adresse de son oncle, il devait prendre l'U-Bahn (le métro Berlinois). Il était arrivé un peu juste, ayant confondu deux rues avant de trouver la bonne qui abritait l'arrêt de métro où il devait se rendre: il se dépêcha de descendre les marches de l'escalier menant à la station de métro, tirant sa valise derrière lui. Mais il se dépêcha peut-être un peu trop, et ce qui devait arriver arriva: son pied glissa, rata la marche suivante et il tomba, se cognant violemment la tête au passage. Il se réveilla un jour après à l'hôpital, affublé d'une commotion cérébrale qui lui avait fait oublier certaines choses, dont la raison de sa présence à Berlin... et sa condition de sorcier! Les médecins lui annoncèrent cependant que ce n'était que temporaire, et que ça finirait par lui revenir tôt ou tard. Mathias sortit de l'hôpital deux jours après en pleine forme, mais toujours affublé de ces irritantes amnésies. Il traîna plusieurs semaines dans les rues, se débrouillant pour survivre, à la poursuite perpétuelle de ses souvenirs: qu'est-ce qu'il faisait à Berlin, déjà? Mais une après-midi, tout changea: il parcourait pour la deux-centième fois (au moins) le chemin vers le métro, essayant de se remémorer où il voulait se rendre, quand un type inquiétant s'approcha de lui: il avait de long cheveux noirs qui lui retombaient sur les épaules, il était imposant (une vraie armoire à glace!) et surtout, il avait des yeux d'une couleur rarissime: jaune ambré. Et un regard de prédateur...

Mathias n'eut pas le temps de réagir que le type pointa une... baguette en bois? sur lui et il sombra dans l'inconscience... Lorsqu'il se réveilla et ouvrit les yeux, il s'aperçut que le décor avait changé: il était allongé sur un matelas posé à même le sol, dans ce qui ressemblait à une cellule de donjon médiéval et il avait une nausée intense et inexpliquée. L'inconnu aux yeux jaunes était là, le fixant en silence depuis l'autre côté des barreaux. Bien que Mathias lui demanda qui il était, où ils se trouvaient et pourquoi il l'avait amené ici, l'inconnu ne répondit rien, se contentant d'esquisser un rictus sadique. Alors que le type se relevait et lui tournait le dos pour commencer à se diriger vers la porte de la pièce, Mathias lui avait demandé quand est-ce qu'il allait le libérer: le type s'était brièvement stoppé, tournant la tête sur le côté pour avoir la cellule dans son champ de vision, avant de lâcher un ricanement à la fois moqueur et glaçant de cruauté. Puis il était sortit en refermant la porte de la pièce à clé, et Mathias avait comprit: il ne sortirait jamais d'ici vivant... N'étant pas du genre à se laisser abattre, il décida que, s'il devait mourir, alors il vendrait très chèrement sa peau! Il examina sa cellule sous toutes les coutures, avant de remarquer que l'un des gonds de la porte avait un léger défaut, dû à l'usure et au non-entretien. Il se retint de rire quand il se prit à constater que la porte de sa cellule avait [i]'de simples gonds à demi-cylindres'*[/i] et qu'il avait [i]'la force adéquate, mais pas de levier'*[/i] et décida plutôt de s'acharner sur le gond défectueux. A force bidouilles basées sur du tirer-pousser violemment la porte tout près du gond, et un long moment de plusieurs heures, il finit par réussir à faire céder le loquet de la porte et sortit de la cellule. Il était fatigué d'avoir déployé tous ces efforts, mais il devait partir! Ou en tout cas, au moins essayer...

[i]*William Turner à Jack Sparrow, enfermé dans sa cellule à Port-Royal, au début du premier Pirates des Caraïbes: les vrais savent! XD[/i]

Il fit quelques pas vers la porte, avant de se figer lorsque celle-ci s'ouvrit sur son kidnappeur: Mathias vit son regard choqué et plein d'incompréhension quand il le vit hors de sa cellule, ainsi que son air surprit lorsque le jeune homme se mit en position d'attaque avant de lui foncer dessus. Le type n'eut pas le temps de porter la main à sa poche que Mathias était déjà sur lui: il lui envoya plusieurs coups de poings avant de se reculer, et le type en profita pour sortir son espèce de baguette en bois d'une poche latérale de son pantalon. Il sembla vouloir la pointer sur lui, mais finit par se raviser et la pointa plutôt sur la porte de la pièce, qui... se verrouilla toute seule. de la... magie? Etrange, car cela rappelait très vaguement quelque chose au jeune homme, mais il ne parvenait pas à se souvenir quoi... Le mec flippant posa sa baguette sur une étagère à côté de la porte verrouillée et se mit en garde: l'Allemand en fut surprit un bref instant mais se reprit très vite et replongea dans son combat. L'homme avait une force physique largement supérieure à la sienne, car il était bâtit comme un ours buté aux stéroïdes. Mais Mathias avait un avantage: il était plus petit, plus souple, et bien plus rapide! Et cela se sentit dans le combat... Celui-ci dura environ sept minutes, avant que le corps du jeune homme ne finisse par lâcher d'épuisement: s'être autant acharné contre la porte de sa cellule l'avait clairement desservit... Il termina parterre, allongé sur le dos, le bras de bûcheron de son geôlier appuyant sur sa gorge tout en lui maintenant les deux poignets prisonniers. L'homme avait un rictus cruel et triomphant sur le visage, mais il avait de quoi: il avait gagné le combat, après tout... Mathias le fixa  quelques instants dans les yeux, sans aucune animosité ou colère dans le regard: il avait joué, il avait perdu, c'était ainsi. Au moins, il avait eut l'occasion de combattre pour défendre sa vie. Et même s'il avait perdu, il n'était ni furieux, ni frustré: cela devait arriver, c'est tout. Mathias relâcha tous les muscles de son corps, cessant totalement de résister: il ferma ensuite les yeux et attendit tranquillement de savoir ce que le type allait faire de lui. Son geôlier le lâcha et se redressa, avant de déverrouiller la porte de la pièce: cet appel de liberté fit frissonner le jeune homme, mais il ne bougea pas. Il avait perdu, point barre.

Il entendit des grincements métalliques venant de la porte de sa cellule, ce qui le décida à ouvrir les yeux et se redresser sur ses coudes. Le type venait de réparer la porte de sa cellule magiquement. Il le regarda s'affairer, tandis qu'il modifiait la cellule de fond en comble: elle était grande comme dix cellules maintenant, avec un épais matelas confortable au sol, et plein de petites améliorations supplémentaires. Quand le type eut terminé il se tourna vers le jeune homme, et sembla très surprit de le voir encore ici, alors qu'il avait eut au moins six fois l'occasion de s'enfuir. Mathias ne l'avait pourtant pas fait: pourquoi? Car la façon étrange dont son cerveau réagissait en voyant le type utiliser sa... baguette magique? lui laissait penser que c'était peut-être là un moyen de débloquer ses souvenirs... Peut-être qu'en regardant le type faire de la magie, cela finirait par lui rendre sa mémoire? Ou au moins lui débloquer certains souvenirs? La frustration de cette infâme amnésie était si énervante pour lui qu'il décida d'essayer ça, même si c'était très risqué et complètement stupide... Mathias poussa un soupir indéchiffrable avec une pointe de fière résignation, puis se dirigea vers la cellule et y entra. L'homme referma derrière lui tout en le fixant, encore surprit de ses étranges réactions et de sa façon surprenante d'accepter les choses. Il verrouilla la porte et lui fit apparaître à manger. Et ce fut le début d'une longue période de trois ans...

Trois longues années durant lesquelles les deux hommes se firent des combats hebdomadaires, puis bi-hebdomadaires, puis tri-hebdomadaires. Le type le surnommait 'Gamin' et Mathias se mit très vite à le surnommer 'Patron'. Le type n'avait aucune technique, mais on sentait qu'il avait un peu d'entraînement. Mathias avait de la technique, mais voulait être meilleur. Alors les deux hommes s'entraidèrent et progressèrent ensemble. Le type gagnait en technique et Mathias s'améliora un peu avec sa lance courbe. Mais là où il progressa vraiment de façon drastique, c'était avec son duo de dague: il finit par être pas si loin de la maîtrise... Plus d'une fois, son geôlier lui mit des armes tranchantes entre les mains. Plusieurs fois, le jeune homme eut l'occasion de le tuer. De multiples fois, il eut l'occasion de casser sa baguette. Et de très nombreuses fois, il aurait put s'enfuir. Mais il ne le fit jamais. Il savait que son destin était tout tracé et qu'il finirait probablement par mourir de la main de son geôlier: il l'avait accepté, ne lui demandant comme ultime faveur qu'une mort digne et honorable. L'idée de mourir au fond de sa cellule d'une gastro fulgurante ne lui faisait, très bizarrement, absolument pas envie du tout! Il préférait amplement mourir dans un beau combat, avec honneur et dignité, de la main de celui qui était devenu, au fil des semaines, son adversaire favori, son partenaire d'entraînement: son mentor... Il était très agréable pour l'Allemand de pouvoir sortir de sa cellule trois fois par semaine pour se dépenser et entretenir sa forme physique. Surtout que son geôlier se montrait très attentif à sa santé, lui offrant des vêtements chauds pour ne pas qu'il tombe malade, lui confectionnant des sortes de potions revigorantes quand il avait un coup de mou et le nourrissant trois fois par jour avec de bons repas complets et généreux. S'il ne dormait pas dans une cellule, Mathias aurait largement pu croire être un invité plutôt qu'un prisonnier! Au bout de trois ans, quelques semaines après la 26ème année de Mathias et après une nouvelle séance d'entraînement, comme à son habitude, il s'inclina pour remercier son mentor de ce jour de vie supplémentaire et de cette agréable séance d'exercice qui l'avait bien défoulé. Il commença ensuite à marcher vers sa cellule, mais le type lui attrapa le bras en poussant un très long soupir, avant de lui dire que ce n'était pas la peine, et qu'il avait d'autres projets pour lui aujourd'hui. Mathias le fixa d'abord sans comprendre, avant de croire que le jour de son exécution était finalement arrivé. Il ne chercha ni à négocier, ni à implorer, ni à se défiler. Il se contenta d'offrir à l'homme un sourire plein de reconnaissance, avant de le remercier pour tous ces jours de vie supplémentaires qu'il lui avait accordé et à quel point il avait apprécié d'être son camarade d'entraînement.  Il posa sa main gauche sur son cœur et s'inclina, fermant les yeux pour attendre en silence le coup de grâce. Mais celui-ci ne vint jamais...

Le type posa une main sur son épaule en soupirant longuement et Mathias rouvrit les yeux en le fixant sans comprendre: son geôlier lui annonça alors qu'il le libérait... L'Allemand le fixa, abasourdit, d'un air totalement choqué: apparemment, le type ne plaisantait pas... Il lui fit signe de le suivre et le laissa prendre une douche dans la salle de bain d'une chambre d'ami: il vivait dans un véritable manoir! Il lui fournit également des vêtements propres et décents, avant de sortir sa baguette en lui annonçant qu'il devait effacer ses souvenirs de lui. Mathias fut triste, mais comprenait parfaitement: c'était sûrement une question de sécurité pour lui... Il ne sentit rien du tout et quand l'homme lui annonça que c'était bon, le jeune homme se redressa en rouvrant les yeux, sans comprendre: qu'est-ce qu'il lui avait fait? Mais cela n'avait pas d'importance. Il lui dit qu'il allait le ramener à Berlin, mais qu'il devait fermer les yeux et ne pas se poser de questions. Mathias ne comprenait pas, mais obtempéra: il le regarda d'abord sans comprendre, puis acquiesça en silence et ferma les yeux tout en baissant la tête. Le type vint l'enlacer en le serrant contre lui, et il y eut une drôle de sensation, comme dans un grand huit, avant que le jeune homme ne sente une nausée inexpliquée le submerger. Elle passa assez vite et son partenaire le lâcha, lui annonçant qu'ils étaient arrivés. L'Allemand le fixa puis regarda autour de lui, et effectivement, ils étaient dans une petite ruelle, juste à côté de la grande place où il l'avait enlevé, trois ans plus tôt... Le jeune homme souhaita longue vie et bonne continuation à son adversaire, qui lui rendit la politesse dans un sourire. Il lui tendis la main gauche et Mathias avança aussi son bras, mais ce ne furent pas leurs mains qu'ils se serrèrent, mais leurs poignets, comme de vieux adversaires depuis des décennies. Puis il fit au type un dernier signe de tête empli de gratitude et de respect, avant de se retourner et de s'en aller.

Ses parents avaient visiblement retourné tout l'Allemagne pour le retrouver, et des gens finirent par reconnaître Mathias. Il fut dirigé vers le poste de police le plus proche et put enfin retrouver ses parents. Ces derniers l'aidèrent à se souvenir de ce qu'il avait oublié, notamment sa condition de sorcier, en lui mettant dans les mains ses vieux manuels scolaires. Le jeune homme les révisa jour après jour, et commença lentement à retrouver la mémoire. Il reprit simplement sa vie là où il l'avait laissée, décidant d'aller faire un tour en Ecosse après avoir entendu parler du célèbre hôpital magique Sainte-Mangouste: peut-être que les médecins et les psychomages là-bas pourraient l'aider à retrouver plus vite et plus facilement ses souvenirs? Il n'était sûr de rien, mais décida de tenter le coup: après tout, qui tente rien n'a rien, pas vrai? Il se trouva une colocation sur place et a emménagé depuis environ deux semaines. Dans l'attente d'une occasion de se rendre à Sainte-Mangouste, il reprend sa révision de sorts et les bases de l'espagnol: passer du temps à apprendre et réapprendre, ça l'aidait grandement à continuer ses progrès et ne pas stagner. Mais il repense tout de même souvent à ces trois étranges années: il s'est offert un [url=https://i.servimg.com/u/f97/20/06/27/34/mathia10.png][color=#ffffff][u]collier[/u][/color][/url] pour ne jamais oublier le Patron, son cher adversaire. Pourquoi un collier en forme de crâne de corbeau? Parce qu'en allant prendre sa douche avant qu'il ne le ramène à Berlin, il avait vu, en passant devant un grand escalier métallique noir en colimaçon, une plume noire au pied de la dernière marche: une plume de corbeau...

[center][font=Georgia][b][u][color=#9900cc]Bon à savoir[/color][/u][/b][/font][/center]
-Sa baguette est en bois de sycomore, 27cm, raisonnablement souple, épaisseur moyenne et corne de serpent cornu.
-Il est célibataire et n'est absolument pas intéressé par les plaisirs charnels. De ce fait, il ne s'est même jamais posé de question sur son orientation sexuelle, même si on pourrait tout simplement la qualifier d'inexistante.
-Face à de l'Amortentia, il sent une odeur de métal chaud, de peinture à l'huile et de rose.
-Son patronus est une araignée et son épouvantard prend la forme de lui-même, flottant dans un vide et un silence absolus.
-Ambidextre à tendance gaucher, il a aussi ses petites manies:  il se racle la gorge quand il est mal à l'aise. Quand il est trop gêné, il se mord la lèvre inférieure en baissant la tête vers le sol, tout en passant sa main dans ses cheveux.
-Il a plusieurs tatouages sur le corps: sous les clavicules (une phrase en vieil allemand qui signifie 'à proie féroce, il faut un grand chasseur'), sur les côtes gauches (une araignée dont l'abdomen arbore une tache en forme de cible), sur l'omoplate droite (deux dagues entrecroisées devant une lance) et sur le côté de la cuisse gauche (une tête de corbeau aux yeux jaunes tenant une cible ensanglantée dans son bec). Il a un piercing à la narine gauche (un anneau en argent tout simple) et porte un autre anneau en argent à l'oreille gauche.
-Il a une vraie passion pour l'apprentissage des langues, et a pour objectif d'en apprendre le plus possible. Il parle couramment quatre langues (allemand, français, italien et anglais) et souhaite apprendre encore au moins quatre langues supplémentaires dans les prochaines années (espagnol, russe, arabe et swahili).
-Il pratique régulièrement le combat libre dans trois catégories: mains nues (où il est très moyen: ni bon, ni mauvais), rapproché et longue portée. Ses spécialités sont le duo de dagues en rapproché (où il est juste excellent) et la lance courbe à longue portée (où il est plutôt bon, mais pourrait encore largement s'améliorer). Là où il est très difficile à battre, c'est en combat rapproché avec son duo de dagues...
-Il a trois passe-temps qu'il adore par-dessus tout: le parkour, le dessin et la peinture.
-Il a un très grand sens de l'honneur qui n'aurait pas dépareillé chez un Poufsouffle: il n'affronte jamais un adversaire désarmé, sauf s'il est lui-même désarmé. Il déteste avoir des privilèges si ces derniers sont refusés aux autres.
-Il a un ricanement que les gens trouvent parfaitement insupportable, et qu'ils qualifient en ces mots: 'un rire de sale petit con'.
-C'est un excellent perdant et un gagnant très modeste. Il n'aime pas qu'on le complimente, même si c'est parfaitement mérité: ça le gêne. Il ne rechigne jamais à l'effort et a tendance à très facilement accepter les choses qu'il ne peut pas changer.
-Il a un très gros problème de mémoire depuis un accident lorsqu'il avait vingt-trois ans: il a du mal à se rappeler tout ce qu'il a apprit à Beauxbâtons, et relit et révise un sort chaque semaine pour se débarrasser de son amnésie.
-Il porte en permanence sur lui un collier depuis environ deux ans. Il semble beaucoup y tenir et ne l'enlève donc jamais, sauf pour dormir.</div>

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<h2>Corbus Ravenwood</h2>
<h4>feat.  Adam Driver</h4>
<div class="sstitre_prez">Carte de Sorcier</div>
<div class="encart_identite_pa"><img src="https://2img.net/u/4015/22/40/99/avatars/gallery/avatar11.jpg" class="img_identite_pa" /><div class="sidecard_pa"><bb>❯ ASCENDANCE :</bb> Sang-pur
<bb>❯ DATE DE NAISSANCE :</bb> 3 février 1990
<bb>❯ NATIONALITÉ :</bb> Anglais
<bb>❯ CLASSE SOCIALE :</bb> Riche

On dit que je hais les non-magiques, les moldus, les non-majs, les sans-enchantements... Je n'ai pas de haine, pas du tout. Ce n'est pas la haine qui mène ma lutte. Je dis que les moldus ne sont pas inférieurs, mais autre. Non sans valeur, mais d’une autre valeur.

Ces mots ne sont pas les miens mais ceux de Gellert Grindelwald lors de son célèbre discours parisien. Cependant, je me permets de les lui emprunter aujourd’hui pour me présenter.

“Corbus Septimus Ravenwood !”

C’est en effet mon nom. Vous avez sûrement déjà entendu parler de ma noble lignée et je ne vous ferai pas l’affront de tout vous réexpliquer une nouvelle fois. Partez seulement du principe que dans la famille Ravenwood, vous venez de piocher l’oncle.

“Lève la tête quand on te parle, Ravenwood !”

Evidemment que j’ai levé la tête. Je n’allais pas gâcher de longues années d’effort par pure fierté mal placée. Cela sembla contenter l’homme dans son uniforme de gardien qui se tourna vers un second sorcier. Celui-ci était richement apprêté et vêtu d’une robe du magenmagot. Il me lançait un regard suspicieux, comme s’il évaluait mes chances de l’attaquer. Quand il fut rassuré, il s’éclaircit la gorge et déplia son parchemin pour reprendre.

“Corbus Septimus Ravenwood” C’était toujours mon nom. “Fils d’Edouard et Louisa Ravenwood, vous avez été condamné le 25 février 2019 à purger une peine de cinq ans d’enfermement à Azkaban pour organisation de combats clandestin et atteinte à la dignité d'un moldu.”

Oups

Je ne vous ferais pas l’affront de plaider non coupable comme au procès. J’imagine que vous et moi sommes assez intelligents pour comprendre que je cherchais alors à réduire ma peine et ne pas entacher l'honneur des Ravenwood. Je continue d'ailleurs d'officiellement clamer mon innocence et de prétendre au complot, plus pour préserver les ambitions politiques de mon frère que pour m'assurer une quelconque reconnaissance. Faustus est l'avenir de notre famille et il aurait été dommage qu'il pâtisse de tout cela. C'est pourquoi, même si vous semblez beaucoup aimer mon frère aîné, je ne vais pas tergiverser plus longtemps sur lui car il n'est pas le cœur du sujet ici, j'imagine que vous en apprendrez bien plus en allant tout simplement lui demander.

L'histoire de ma chute commence en 2017. Le 4 juillet 2017 pour être exact. A l'époque, je revenais d'un séjour de plusieurs mois en Amérique du Sud avec une cargaison particulièrement rentable de créatures magiques. Plusieurs d'entre elles figuraient sur la liste des espèces protégées par la confédération internationales des sorciers mais mon intérêt pour leur conservation était limitée par la quantité d'or qu'ils allaient me rapporter. Comme après chaque voyage, j'avais l'habitude d'organiser une grande vente. Le lieu était tenu secret quelque part en Europe et seules les âmes de confiance étaient invitées. Des amis, des confrères du milieu et des réguliers de ce genre de transactions... Nous avions l'habitude de nous montrer particulièrement pointilleux sur l'identité des convives  et de nombreuses couches de sécurités étaient mises en place. Jusqu'ici, nous n'avions jamais été pris malgré le fait que plusieurs ministères cherchaient à nous piéger.

C'était donc le 4 juillet qu'eût lieu la vente de ma cargaison sud-américaine. Nous nous étions tous retrouvés à Zurich, dans les sous-sols d'un immeuble désaffecté. Cette fois là, j'avais décidé de faire plus qu'une vente aux enchères, je voulais marquer les esprits et ravir des clients à mon concurrent direct : Emilio Bruno, l'italien. Pour cela, j'organisais quelque chose d'inédit dans notre cercle : les combats de créature magique. Je l'avais alors imaginé comme une démonstration, un moyen de montrer ce dont étaient capables les animaux que j'avais pu récupérer. C'était aussi une brillante idée pour obtenir des gains supplémentaires par le biais des paries... Cela fonctionna, bien mieux que prévu. Mes convives se montrèrent très enjoués et généreux. Ils en oublièrent la vente, ils ne voulaient plus que du sang. Autant dire qu'ils ne s'attendaient pas au clou du spectacle : Mato

Vous pouvez faire vos recherches mais cela ne sert à rien. Mato n'était pas une créature, c'était un moldu. Un homme trouvé au milieu de la forêt mexicaine, l'esprit aussi perturbé que chacun d'entre nous. Il chassait le puma et nous le wampus. Je m'étais étrangement pris d'affection pour lui, comme on aimerait un chien. Il était particulièrement intelligent et résistait aussi bien que les meilleurs sorciers à mes impero (il y a assez peu de sujet de distraction dans les forêts les plus denses). J'avais, avec lui, brisé le tabou même du secret magique et je lui avais tout dit. L'homme avait écouté sans paniquer. Nous parlions la même langue : celle de l'argent. Aussi, quand je lui avais proposé de se battre contre ces créatures en échange d'une montagnes d'or, il avait accepté sans la moindre once de conscience pour son propre bien-être.
Evidemment, tous les sorciers de ma vente avaient pariés contre Mato. Comment aurait-il pu s'en sortir contre une créature magique ?.. C'est là que les moldus sont vraiment fascinants. Comme disait Grindelwald, ils sont autres. Ils sont foncièrement faibles mais sincèrement intelligents. Il s'était renseigné sur chacune de mes prises et il s'était préparé à toutes les affronter. Je lui avais laissé le champs libre en matière d'armes, évidemment. Défiant tous les prognostiques, il avait gagné, me rendant riche.

Il était la créature la plus épatante de ma cargaison.

Je le gardais près de moi tandis que mes convives me priaient de continuer ces duels de créatures.... Evidemment, suite à un tel plébiscite, j'en organisais d'autres ! Chacun venait avec le meilleur de son bestiaire et les faisait s'affronter dans une avalanche de paries. Mato était toujours le clou du spectacle... Il s'en sortait non sans mal, frôlant la mort à plusieurs reprises notamment contre cette manticore qui lui arracha un bras courant octobre. Il lui arrivait de perdre mais nous faisions en sorte de garder notre marchandise en vie, et Mato rapportait plus que tous les autres.

Mais les bonnes choses ont toujours une fin, et Emilio Bruno perdait beaucoup trop de clients. Il me balança en décembre 2017, preuves à l'appuie et l'enquête conduit à mon arrestation. J'avais beau nier, ils trouvèrent Mato et les créatures. Mais l'homme était la plus criante des preuves, il avait un bras en moins, il était couvert de cicatrices et il était bien trop au fait du monde magique. Heureusement, ils ne purent prouver l'utilisation de sortilèges impardonables sur lui, ou j'en aurais surement eu pour dix ans de prison. Dans tous les cas, ça faisait beaucoup pour un moldu. Ils l'oubliettèrent, et je me retrouvais à Azkaban, dépossédé de l'or que j'avais durement gagné.

“Vous arrivez au terme des cinq années auxquelles vous avez été condamné.”

Libre, enfin.

“Cependant. Le Magenmagot ne revient pas sur la décision de briser votre baguette. Ses membres tiennent également à rappeler que si vous étiez un jour pris à utiliser une baguette magique, vous encourez alors une amende de mille gallions et un séjour de trois ans à Azkaban.”

Oui oui, j’ai compris l’idée : il ne faut pas se faire prendre.

“Vous devrez chaque semaine vous présenter au département de la justice magique et ceci pendant un an afin de justifier de votre bonne conduite et d’être accompagné dans votre réinsertion.”

L’homme me regardait avec insistance et j’hochais de la tête pour signifier que j’avais bien compris.

“Bien, je vous demande de signer ici Mr Ravenwood. Une fois paraphé, vous serez à nouveau considéré comme un homme libre.”

Un sourire satisfait s’étalait sur mon visage tandis que je prenais la plume pour signer.</div>
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Code:

<div class="prez_wrapper"><img src="https://64.media.tumblr.com/1871e835672349a8d7bf557bc64de4d7/0310053b91012706-59/s540x810/ace8b504d208b1c46cebe4b0579147c988b4a4c8.gifv" class="img_entete_prez" />
<h2>Sean Abbot</h2>
<h4>feat. Jasai Chase Owens</h4>
<div class="sstitre_prez">Carte de Sorcier</div>
<div class="encart_identite_pa"><img src="https://cdn.discordapp.com/attachments/441267950775697421/916849181891637298/unknown.png" class="img_identite_pa" /><div class="sidecard_pa"><bb>❯ ASCENDANCE :</bb> Sang-pur
<bb>❯ DATE DE NAISSANCE :</bb> 1 août 2004
<bb>❯ NATIONALITÉ :</bb> Anglo-nigérien
<bb>❯ CLASSE SOCIALE :</bb> pauvre

Sean Abbot et sa jumelle Charlie sont nés le 1er août 2004. Leur père, Willy Abbot, était un sang-pur anglais et un employé d'une boutique de prêt à porter pour sorcière. Il a toujours été  banal et gentil. Leur mère, Ebele Chinwendu, était également sang-pure originaire du Nigeria et tout bonnement brillante. Issu d'une longue lignée de sorciers nigériens, les Chinwendu faisaient partie des plus prestigieuses familles du pays et la fuite de la fille cadette de la famille avait beaucoup fait parler. En effet, lors d'un voyage en Angleterre, la jeune Ebele avait rencontré Willy alors qu'elle faisait les boutiques. Si le coup de foudre ne fut pas immédiat (et n'eut peut être jamais lieu), une jolie amitié naquit et ils gardaient contacte jusqu'à ce qu'Ebele (plutôt rebelle) décide d'abandonner tous les plans de grandeur qu'entretenait pour elle sa famille et d'aller vivre sans un sou avec le plus simple des sorciers britanniques.

Aujourd'hui encore, nul ne sait si c'est l'amour qui provoqua le départ d'Ebele ou juste son envie d'indépendance dans une famille omniprésente... Toutefois, une chose est sûre : le petit couple ainsi formé fit de son mieux pour vivre avec de faibles revenus. Ebele trouva un travail d'oubliator, mais du fait de ses études non anglaises (les anglais ont un mal fou à reconnaître la qualité des sorciers qui n'ont pas étudié à Poudlard) elle ne put entrer dans le programme de formation des aurores. Elle dû donc se contenter de ce métier et ils parvenaient plutôt bien à joindre les deux bouts...
Pourtant au bout d'un an de relation, les jumeaux vinrent au monde, et le couple qui arrivait à vivoter dans son petit appartement du chemin de traverse se retrouva soudain submergé sous les frais. Un bébé encore, cela allait... Mais DEUX ?!
Malgré tout, et à coup d'heures supplémentaires il y arrivèrent... Ils purent même envisager d'avoir un troisième enfant, Hunter, cinq ans plus tard.

Enfant, Sean a toujours préféré les activités sérieuses. Il passait beaucoup de temps à lire des bd ou à dessiner quand sa sœur sortait jouer avec les autres enfants de leur immeuble du Chemin de Traverse. Assez rêveur, il était ce genre d'enfant qui s'entends mieux avec les adultes et il passait beaucoup de temps avec le vieux Firmin, un excentrique qui vivait aussi dans l'immeuble. Le vieil homme adorait Sean. Il aimait passer des heures à trafiquer des objets moldus pour les rendre magiques en la compagnie du petit garçon qui ne manquait jamais d'idées et posait beaucoup de questions. L'homme était un véritable puit de bons conseils, et encore aujourd'hui, ses mots influencent Sean et sa manière de voir le monde... Il paraît même plutôt honnête d'affirmer que Firmin a eu plus d'impact que Willy Abbot sur la vie du jeune homme.

Firmin était important pour Sean. Il aimait le voir et le rendre fier quand il avait une nouvelle idée. Il était tellement important pour le petit garçon que ce dernier avait fini par emmener Hunter avec lui.
Si Sean n'avait jamais été proche de sa sœur jumelle, ce n'était pas le cas de son petit frère. Les deux frères de cinq ans d'écart avaient cette même attitude taciturne et flegmatique qui faisait que Hunter suivait Sean partout. Aussi, il avait parut évident qu'il adorerait venir rencontrer le vieux Firmin... Et ce fut le cas, Firmin et Hunter s'entendirent à merveille et les deux fils Abbot venaient souvent rendre visite à leur voisin....
Sean se reproche encore de les avoir présenté l'un à l'autre.

Quand ils eurent onze ans, Charlie et lui furent envoyé à Poudlard. Charlie et son attitude de miss je-sais-tout qui aime trop les livres fut envoyée à Serdaigle, tandis que Sean, lui, fut envoyé à Gryffondor... Ce qui n'étonna pas ses proches. C'était lui la tête brulée qui tentait de modifier les objets moldus et qui passait son temps à défendre ses opinions avec véhémence. C'était aussi le moins attaché aux apprentissage des deux, Sean ayant tendance à rester sur ses acquis quand Charlie dévorait tout ce qui avait plus de deux pages. Clairement, si Charlie voulait devenir libraire, lui il espérait juste partir voyager et découvrir le monde.

Lorsque lui et Charlie étaient en troisième année, on était venu les chercher en cours de potion pour leur annoncer la mort d'Hunter. Une des expériences du vieux Firmin avait mal tourné, incendiant l'immeuble et tuant le petit garçon qui n'avait alors que huit ans.
Suite au drame, le vieux Firmin plaida coupable et fut envoyé à Azkaban tandis que les parents Abbot se déchiraient et qu'Ebele retournait au Nigeria alors que Willy sombrait dans l'alcoolisme.
Aujourd'hui Sean a encore des contacts avec sa mère. Il va la voir tous les étés, et il a été le témoin de son récent remariage. Il sait que Charlie quand à elle ne veut plus entendre parler d'Ebele. Il vit très mal la grossesse de sa mère qui va bientôt avoir un fils, un autre petit frère. Il considère encore que la mort d'Hunter est sa faute et c'est la raison pour laquelle il vit mal tout cela.
Quand à son père, disons que si Sean s'est inquiété un temps, il n'en a plus rien à faire. Sean est comme ça, il a une forte notion du bien et du mal, il aime toujours défendre ce qui lui parait juste et n'hésite pas à abandonner ce qui lui parait anormal.</div>
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<h2>Rosa-Lina Agosti</h2>
<h4>Lizeth Selene</h4>
<div class="sstitre_prez">Carte de Sorcier</div>
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<bb>❯ ASCENDANCE :</bb> Sang-pur <bb>
❯ DATE DE NAISSANCE :</bb> 17 février 1999
<bb>❯ NATIONALITÉ :</bb> Mexicaine
<bb>❯ CLASSE SOCIALE :</bb> Aisée

[b]La lignée Agosti en Amérique Latine,[/b]

La lignée de sang-pur Agosti a toujours vécu en Amérique du Sud. En passant par le Brésil, l’Argentine, Cuba ou encore le Mexique, la branche des Agosti s’est tellement étendue qu’elle est très vite devenue une famille célèbre, pour de bonnes comme de mauvaises raisons. Entre les cartels, l’utilisation de la magie noire, vente de drogues, discrimination envers les nés-moldus ou trafics illégaux, ils ont traîné dans des bains de sang sans impunité, protégés par leur pureté et leur argent.

Cependant, dans les années 30, alors que les tensions étaient au plus haut de par l’ascension de Grindelwald en Amérique et en Europe, José Agosti et Lilliana Agosti, branche familiale originaire du Mexique, fondèrent en urgence une franchise afin de dissimuler d’étranges rentrées de fonds illégales. L’entreprise nommée “Rosa y espina de Agosti” s’est présentée comme spécialiste dans la vente d’herbes, fleurs, plantes magiques, médicinales ou toxiques en tous genres. Suite à son succès et à la forte demande, notamment dans les pays d’Amérique du Nord qui n’avaient pas d’accès direct au marché des plantes tropicales, l’entreprise s’est importée partout où les héritiers souhaitaient l’implanter, redorant ainsi l’image des Agosti.

[b]L'histoire de Rosa-Lina,[/b]

[i]Son enfance,[/i]
Lorsque Rosa-Lina tomba gravement malade alors qu’elle n’était âgée que de seulement cinq ans, ce fut tout son quotidien qui en fut chamboulé. Née au Mexique le 17 février 1999, Rosa-Lina est la benjamine d’une fratrie de trois enfants. Très attendue par ses parents - Emilio et Georgina Agosti - elle était leur dernier espoir de donner naissance à une fille. Comme la plupart des enfants de sang-pur en Amérique Latine, Rosa grandit dans une atmosphère conservatrice, dure et corrompue par les cartels et la magie noire. De par son interdiction de fréquenter des sorciers de sang-impur, elle fit à l’école à la maison et n’eut l’autorisation de jouer qu’avec des enfants de familles amies. Seulement, lorsque la maladie frappa, les seules personnes étrangères autorisées à venir la voir furent les divers médicomages. Ces derniers étaient devenus sa seule et unique source de socialisation. Enfermée entre les quatre murs de sa grande chambre, clouée à de nombreuses reprises au fond de son lit lorsque les symptômes s’aggravaient, Rosa ne put avoir la chance de s’épanouir comme la plupart des enfants de son âge. Et cela dura, même après de longs mois de convalescence.

Néanmoins, jeune enfant, elle était calme, positive, assidue et à l’écoute de ses parents. Elle était la poupée qu’Emilio et Georgina souhaitaient façonner. A l’écart de tout, elle croyait dur comme fer que seuls les sang-pur comme elle détenaient un droit sur la société sorcière. Elle n’avait plus qu’une hâte, devenir adulte pour rencontrer le prince charmant idéal que ses parents lui trouveraient avec minutie. Elle n’avait plus qu’une hâte, devenir adulte pour récupérer l’entreprise “Rosa y Espina d’Agosti”. Elle n’avait plus qu’une hâte, devenir adulte pour ressembler à sa mère qu’elle idéalisait tant.

[i]Ses années à Castelobruxo,[/i]
Après avoir passé la quasi-totalité de son enfance enfermée dans le manoir des Agosti, Rosa-Lina eut enfin l’autorisation de quitter sa maison familiale pour intégrer Castelobruxo. Enthousiaste, son intégration ne se déroula pourtant pas comme elle l’avait rêvé. D’abord, parce qu’elle n’avait plus les codes sociaux requis, et enfin, parce qu’en écoutant tous ces élèves parler entre eux, elle comprit, tout au long de sa première année, que toute son enfance avait été gâchée. Sa personnalité et ses valeurs étaient formatées, créées de toutes pièces. Seulement, elle n’avait encore que onze ans, alors elle ne sut s’en défaire si rapidement. Pour contrer sa déception, elle s’acharna sur ses études.

Ce ne fut qu’à partir de sa troisième année qu’elle intégra enfin un groupe d’amis. Des sang-pur, bien évidemment, mais drastiquement différents d’elle. Ils changèrent sa vie. Ils l’aidèrent à s’épanouir et à se trouver. Cela ne se fit pas en une seule année, mais tout au long de ses études à Castelobruxo. Plus elle passait de temps à leurs côtés, plus elle se découvrait rebelle et impulsive. Après avoir passé tant de temps enfermée dans son Manoir qu’elle ne voyait plus que comme une prison, elle recherchait une manière de s’épanouir et de rattraper le temps perdu. L’envie de liberté l’appelait. Avec eux, elle s'entraînait à devenir un animagus, elle participait à des duels illégaux, elle séchait les cours, quittait l’école pour visiter la forêt tropicale en pleine nuit, détruisait ce qui l’enchantait et lorsqu’elle eut atteint un âge avancé, elle commença à user d’une magie plus sombre.

Évidemment, plus elle grandissait, plus elle semait la terreur à l’école, ravivant alors la réputation tyrannique des Agosti auprès des plus jeunes. Ses parents étaient horrifiés. Régulièrement, ils recevaient des lettres leur réclamant des rendez-vous. Néanmoins, aucune exclusion n’avait été envisagée et cela, malgré les nombreuses plaintes de parents d’élèves né-moldus ou sang-mêlé. Sa lignée familiale était une protection dont elle avait compris l’importance. Elle en jouait autant qu’elle le pouvait. Cependant, son revirement de comportement engendra des tensions avec ses parents. Ils avaient beau la disputer, la punir, la menacer, rien n’y faisait. Elle restait désobéissante, provocante et insolente. Le futur qu’ils imaginaient pour elle n’avait plus rien d’attirant aux yeux de Rosa-Lina qui ne voulait plus être sous l’emprise de ses parents.

[b]L'imprévu - hiver et printemps 2017,[/b]

Malgré les tensions et les disputes, Emilio et Georgina décidèrent d’organiser une fête en l’honneur des dix-huit ans de la seule fille de la fratrie. Cet anniversaire sonnait aussi la fin de sa septième année dont il ne restait que quelques mois. Les Agosti invitèrent de la famille et des amis, du moment que tous avaient le sang assez pur pour faire partie de la liste. Rosa-Lina qui n’avait jamais souhaité un tel événement ne se montra qu’en fin de soirée, apprêtée pour l’occasion mais d’humeur glaciale. Elle ne montra attention qu’à l’un de ses frères, mais sa mère, après plusieurs tentatives d’approche, lui annonça qu’ici, se trouvait son futur mari potentiel qui aimerait se présenter. Un homme d’honneur et propre sur lui, à peine plus âgé qu’elle, Brésilien et de sang-pur. Cela sonnait comme une trahison pour Rosa-Lina qui lui avait déjà répété des centaines de fois qu’elle ne souhaitait pas se marier et encore moins avec un inconnu. Elle hurla, gâcha l’événement, chercha n’importe quel argument pour les convaincre, mais en vain. Ni son père, ni sa mère ne souhaitaient céder. Elle était déjà bien trop effrontée à leur goût.

Prise de colère et par volonté de se venger, elle ignora son mari potentiel et passa le reste de la soirée avec un autre homme. Les invités n’étaient plus très nombreux après le chaos créé par Rosa-Lina, mais lui, un ami de la famille, était encore présent et séduit par les approches de la jeune femme. Dans le dos de ses parents qui auraient refusé un tel rapprochement, elle invita l’homme à rejoindre sa chambre dans laquelle ils s’enfermèrent tous les deux jusqu’au petit matin. Cette nuit-là, Rosa-Lina fut rattrapée par son manque d'expérience, son âge et sa vulnérabilité.

Trois mois plus tard, ce fut auprès de l’infirmière de son école qu’elle prit conscience de son déni de grossesse partiel. Rosa-Lina ne pouvait plus faire machine arrière et ce fut tout son monde qui s’écroula. A tout juste dix-huit ans, elle ne souhaitait pas de cet enfant procréé avec une erreur de parcours. Elle qui était si indépendante se sentait perdue et craignait la réaction de ses parents. Le secret fut alors gardé le plus longtemps possible.

La révélation eut lieu le jour où elle rentra au manoir des Agosti, après avoir terminé l’intégralité de ses examens. Emilio et Georgina n’eurent aucune réaction. Ils restèrent silencieux pendant des jours. C’était pire que tout ce qu’avait imaginé Rosa-Lina. Elle n’avait obtenu aucun soutien émotionnel. Seul l’un de ses frères se voulait présent pour elle, mais cela était loin d’être suffisant. Un soir, alors qu’ils passèrent à table, elle décida de les confronter et avec beaucoup de froideur, ils l’humilièrent. Elle était une honte, la déception de la famille, une dévergondée capricieuse qui n’avait pas su voir la chance qu’elle avait de vivre en tant qu’Agosti. Néanmoins, ils étaient prêts à l’accompagner dans cette grossesse à une seule condition ; qu’elle prenne la main du mari qu’ils lui avaient trouvé. En bonne foi, il avait accepté d’élever cet enfant comme le sien.

Dans le cas où elle refusait la proposition, Rosa-Lina savait qu’elle ne pourrait plus rien attendre d’eux.

[b]La [strike]semi-[/strike]liberté, été 2017 jusqu’à aujourd’hui,[/b]

Une nuit, bagages en main, Rosa-Lina se retourna une dernière fois vers le manoir des Agosti dont la moitié était en train de s’écrouler sous l’assaut de la jeune femme. La proposition de mariage fut la goutte d’eau pour Rosa qui avait laissé parler son impulsivité. Grâce au fond de l’entreprise de ses parents qu’elle avait volé, elle partait confiante vers un nouveau pays, bien loin de son continent natal. L’une de ses camarades venue lors d’un échange en septième année accepta de l’héberger le temps de quelques jours, au sein de la ville de Londres, la capitale de l’Angleterre. Là-bas, elle s’installa dans un logement assez grand pour elle et sa fille. Rosa-Lina prit le temps de sa grossesse pour réfléchir à ses désirs les plus profonds et à son avenir professionnel. Ce fut le domaine médical qui l’attira le plus. Peut-être parce que les médicomages étaient ceux qui avaient pris le plus soin d’elle dans son enfance, peut-être parce que c’était encore ceux qui étaient les plus attentionnés envers elle à chaque visite médicale. La raison lui importait peu, elle savait seulement que c’était ce qu’elle voulait faire.

Suite à son accouchement, elle découvrit, sans trop de surprise, qu'elle détestait être mère. Élever sa fille - Soléa - seule à un si jeune âge n’était pas évident, mais elle avait fini par lui vouer un amour inconsidérable. En tant que médicomage de Saint Mangouste, elle se démontre être studieuse et plus ouverte d’esprit qu’avant.

Aujourd’hui, Rosa-Lina est déterminée à offrir une belle vie à sa fille et à garder sa [strike]semi-[/strike]liberté.
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<h2>Elio Prescott</h2>
<h4>Noah Jupe</h4>
<div class="sstitre_prez">Carte de Sorcier</div>
<div class="encart_identite_pa"><img src="https://www.tvinsider.com/wp-content/uploads/2024/03/franklin-tca-2024-noah-jupe.jpg" class="img_identite_pa" /><div class="sidecard_pa"><bb>❯ ASCENDANCE :</bb> Née-moldu
<bb>❯ DATE DE NAISSANCE :</bb> 17 juillet 2005
<bb>❯ NATIONALITÉ :</bb> Anglaise
<bb>❯ CLASSE SOCIALE :</bb> Modeste

[justify]Elio n’a jamais été très à l’aise avec l’idée de devoir parler de son enfance et de sa famille.

Quelque temps après sa naissance et celle de son frère jumeau Jasper, son père - Geoffrey - lâche et immature, abandonna la petite famille pour retrouver une vie paisible et sans responsabilité. Leur mère, cependant, avait toujours été une femme dévouée et aimante. Agatha n’était pas née dans une bonne famille, mais était pleine de bonnes valeurs et de bonnes intentions. En fait, elle s’était toujours tuée à la tâche pour ses enfants qui représentaient l’intégralité de sa vie. Son seul et unique désir étant de les voir heureux et épanouis malgré l’absence d’un deuxième parent et le manque cruel d’argent. Sans jamais abandonner ou pleurer, elle avait joué et jouait toujours deux rôles bien distincts. Celui d’une serveuse de bar surmenée et celui d’une maman poule et surprotectrice.

Ce fut dans cette ambiance que le garçon grandit. Élevé dans un petit appartement aux abords du centre-ville de Sheffield. Fragile et émotif, très tôt, il avait voulu connaître son père, contrairement à son frère Jasper, plus fort de caractère qui n’avait jamais voulu le rencontrer. Enfant, il avait été renfermé, peureux et s’était contenté de lire et jouer dans son coin, bien au chaud derrière la grande bouche de son jumeau qui ne s’était jamais laissé faire. Pour un garçon comme Elio, surprotégé, la moindre moquerie le faisait pleurer. Malheureusement, à l’école, c’était souvent qu’il en subissait à cause de sa timidité et de son introversion. Toujours protégé par son frère, les moqueries cessèrent le jour où, sans savoir pourquoi, l’un des garçons qui l’embêtaient tomba à la renverse, comme poussé par le vent. Trop jeunes pour réfléchir, ils se dirent simplement qu’ils n’avaient pas vu Elio le frapper. Plus jamais on ne vint l’embêter.

L’âge de dix ans rapidement atteint, ce fut lors d’une sortie de classe au musée qu’Elio la rencontra. Sa passion pour la photographie. Un véritable coup de foudre ou une obsession. Un tout nouveau moyen de découvrir le monde, la nature, l’humain. L’envie de sortir de sa cachette le prit alors. Petit à petit. Doucement. Jamais seul. Après plusieurs mois de travail difficiles, Agatha put lui offrir son tout premier appareil photo. Encore enfant, ses photos étaient catastrophiques, mais elles le rendaient déjà souriant. Sourire qui ne manqua pas de s’agrandir le jour de ses onze ans, lorsqu’un étrange hibou entra par la fenêtre de l’appartement. Dans son bec, une lettre aux explications douteuses. Pourtant, il n’y avait aucun doute là-dessus. Sur ce parchemin se trouvaient les justifications aux nombreux phénomènes étranges qui se produisaient parfois autour du garçon. Elio était un sorcier. Le tout premier de la famille. Il était unique.

Plus libéré grâce à la photographie, il fut accueilli chaleureusement dans la maison Gryffondor et put rapidement se faire des amis et une place au sein de la communauté sorcière.[/justify]
◊ [b]Derrière l'objectif :  [/b]

[justify]Photographe discret - quoique légèrement voyeur sur les bords aujourd’hui - la photographie fut une véritable révélation pour Elio alors âgé d’à peine dix ans et coincé dans une timidité quasi maladive.

Complètement dépendant, il souffre d’un cruel besoin de réconfort, de sécurité et se sent particulièrement nerveux lorsqu’il sort de sa zone de confort ou qu’elle ne l'accompagne pas. Son appareil en est rapidement devenu une, lui permettant alors de pouvoir se sentir à l’aise quasiment partout où il l’amenait. Cruellement maladroit, dans sa façon de s’exprimer ou même de se mouvoir dans l’espace, il fait des gaffes, se trompe, instaure des malaises ou manque de trébucher. Etrangement, c’est lorsqu’il a les pieds sur son skate qu’il ne manque pas d’équilibre. Fort heureusement, puisque craignant le ridicule, il peut se vexer très vite lorsqu’il reçoit une moquerie, une critique ou tout simplement quand on l’embête trop longtemps à son goût. Et alors, une fois qu’il boude, il faut patienter. Beaucoup. Attendre qu’il termine de râler ou qu’il s’agace tout seul dans sa non-barbe.

Tant de défauts pourtant améliorés uniquement grâce à son appareil photo. Une fois en main, il sait se détacher de son introversion pour se sociabiliser, engendrer des rencontres et créer des amitiés. Doux, affectueux, à l’écoute - sauf quand il boude, ne l’oublions pas - il est agréable de l’avoir en ami lorsque sa confiance est gagnée. Son optimisme est sans failles malgré quelques moments de nostalgie et son calme apaise. Certes, il peut parfois manquer de confiance en lui, mais ne fera jamais douter les gens d’eux. Au contraire, il les valorisera. Même s’il adore photographier les paysages et les animaux, l’être humain reste sa muse principale. Son inspiration de toujours.

Sensible et émotif, il aime photographier les moments, raconter des histoires au travers ses photos et surtout, capturer les émotions. Les instants précieux et intimes de ses amis ou inconnus. Conscient qu’il n’est pas facile de trouver les mots justes pour parler de ses sentiments, il considère que la photographie, le regard et l’expression du visage le feront à la place de la parole. Toutes photos laissent une trace de joie, lui procurant lui-même un bonheur indescriptible. [/justify]
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