Les répartitions continuaient sans vraiment que je n’arrive a suivre tout et tout le monde. Répondre en retard à la blonde du gala ( Charlotte par ce la gamine ( Sita) qui cachait un truc sous son chapeau louchait sur  ma voisine de banc (Fanny)et ca me faisait rire. Essayer d’apercevoir Ambroise pour lui faire coucou alors qu’il avait dit être chez Gryffondor. Me rendre compte que Poufsouffle était une tranche de jambon entre des rouges et des bleus et que ce qui était vert était un peu trop loin pour que j’aperçoive ses habitants. Réaliser qu’en fait les profs voyaient tout le monde vu la disposition de la salle, tout en me demandant s’ils avaient vu qu’une fille avait une peluche et qu’elle la faisait parler. Si on faisait tous parler les doudous qu’on ramenait ce serait un vrai capharnaüm.

Puis je remarquais que le professeur de rune (Eden) qui s’était présenté ne mâchouillait pas un crouton de pain. Ni un chewing-gum, mais un batonnet qui faisait gonfler sa joue d’un côté puis l’autre. Les profs n’avaient pas le même menu que nous ?  D’ailleurs, j’étais certains que la petite (tjs Sita) se posait la même question vu la tête qu’elle faisait en voyant des légumes sur notre table. Moi aussi je m’attendais à autre chose. Des croissants, du chocolat chaud, des marshmallows, des fondues de chocolat. Quoi que c’était peut-être juste les plats principaux et les desserts venaient plus tard. Mais pourquoi il avait autre chose lui là bas ? « Hey toi, c’est une sucette qu’il a le prof non ? T’en veux aussi ? » frimousse espiègle  en lui montrant d’un coup de tête l’enseignant. Ce n’était pas juste alors….

Prenant soin de sortir de table sans trop bousculer mes voisins, j’allais à la table des enseignants pour me faufiler du coté du blond polaire. Je remarquais une place était vide à leur table également. Avec autant de personnes il était surement normal d’avoir du mouvement continuel. « Euh excusez moi monsieur… » A demi voix, pour pas déranger, moue tordue de droite et de gauche. « Vous les avez trouvé où vous sucettes ?» Sourire plus engageant en le regardant. Quand il était passé, j’avais trouvé qu’il avait quelque chose de différent des autres. La couleur des cheveux surement, ou les yeux, il faisait plus jeune aussi, ca donnait plus confiance pour lui parler. Peut-être. Mais du coup « On aimerai bien en avoir aussi si jamais vous savez où ca se trouve… » bah quoi? Il allait pas laisser une gamine de première année mourir de faim devant une assiette de chou-fleur quand même. Ce serait trop cruel. Et puis moi... je prenais soin des petits en faisant cette requete, je pouvais être récompensé en en ayant un sac entier aussi.

résumé:

"Tu ressembles à une pâtisserie avec ce chouchou, la terreur"
James venait d'entrer dans le Poudlard Express en compagnie de son frère, sa sœur et leur dorénavant petite cousine qu'ils devaient "accompagner et protéger". Les parents Dursley semblaient vraiment croire que leur petit trésor allait se faire martyriser dès lors de son premier jour.... Alors que pour la fratrie Potter au grand complet, c'était évident que Magnolia allait dévorer les autres premiers années dans leur sommeil. Albus avait d'ailleurs chouiné tout l'été parce qu'elle se retrouverait certainement à Serpentard... Et évidemment, ni James, ni Lilly, ne l'avaient contredit.
La fillette lança un regard noir à son grand cousin et lui mit un coup de pied dans le mollet avant de partir en courant... James sautilla sur une jambe en criant "SALE PETITE PESTE !" tandis que les deux autres Potter se moquaient de lui. "Merci, au moins on aura la paix pendant tout le voyage" conclut Lilly avant de s'éloigner rejoindre ses copines et qu'Albus allait retrouver Scorpius. James quand à lui rejoignit Louis et Maxwell, ainsi que d'autres de leurs amis, dans leur wagon.  
Ils parlèrent avec entrain avant que Maxwell ne doive partir jouer au surveillant "Tu ferais mieux de te punir toi même, ça irait plus vite".
La journée passa lentement. Sans son meilleur ami, James s'ennuyait comme un rat mort et il se souvint soudain pourquoi il détestait tant les voyages à bord du Poudlard Express. Evidemment, Maxwell passa de temps en temps devant leur compartiment (s'arrêtant même parfois pour raconter comment il avait torturé un petit avec un de leurs gallions moqueur) mais ce n'était pas pareil.
C'est le brouillard qui les accueilli à la gare de Pré-Au-Lard. Si James avait passé la moitié de l'été à vouloir y pénétrer pour s'amuser, il était maintenant lassé de cette froideur et de cette ambiance mortifère. Partout où il regardait son regard était stoppé par un épais mur blanchâtre qui ne laissait pas voir à plus de quelques mètres de lui. L'horizon lui manquait déjà. Accompagné de quelques amis, il suivit un nouveau professeur et son patronus de renard jusqu'à un portoloin. Cette année pas de carrosse autonome, et tant mieux : James n'avait pas envie de rester trop longtemps dans ce froid qui ne concordait pas avec l'idée que l'on se faisait d'un mois de septembre. L'objet les téléporta dans le grand hall. Là, ils eurent le droit à un petit discours de Neville et purent gagner leurs places. James alla évidemment s'asseoir à la table des Gryffondors où il fut reçu comme la petite star qu'il était et où il salua plus particulièrement le groupe de septième année (toutes de sympathiques personnes que James aimait beaucoup). Puis il leva le nez vers le directeur qui se mit à parler. Il écouta les premiers mots avec sérieux avant que... Avant que son regard ne dévie légèrement sur la droite ! Barnes se trouvait derrière Blackmore. Encore plus blanc qu'à l'accoutumé (Si James était d'humeur à rire il l'aurait qualifié de Whitemore)... C'était à se demander s'il n'était pas malade ? Était-ce l'effet du brouillard ? James aurait presque pu s'inquiéter pour lui (mais non ah ah ah, pour qui le prenez vous ?) quand Max prit la parole pour commenter les nouvelles règles : "Ouais, t'as raison". A dire vrai, James n'avait aucune idée de ce que venait de dire son ami. Heureusement, personne ne le remarqua et la répartition pu commencer. Ce fut rapidement le tour de Maggy la Terreur (Le C de chipie étant la troisième lettre de l'alphabet) . James se releva légèrement pour admirer le spectacle. "Oui c'est elle..." Là il croisa le regard de sa petite cousine qui lui tira la langue. Evidemment très mature pour son âge, l'aîné des Potter lui répondit en lui tirant la langue également.
Neville posa alors le choixpeau sur la tête de la petite terreur des bacs à sable et l'objet magique hurla un "Serpentard" plus que prévisible. James éclata de rire et il vit plus loin que sa sœur en faisait de même. Un sourire complice et goguenard s'emparaient de leurs visages tandis que tous deux se tournaient vers le Serpentard de la famille qui semblait livide. Pauvre Albus.
Le reste de la répartition fut plutôt amusante (le contraire aurait été étonnant quand vous avec Maxwell à côté de vous). James commenta avec plaisir et finit par entendre son ami qui avait déjà des idées de vendetta contre les Serpentards... Au final, James n'avait rien contre les Serpentards, il y avait Daphni, Alb et même Barnes (Barnes n'avait rien de particulier, il semblait juste malade et James était quelqu'un d'empathique, évidemment...) :
"Hé, tu veux pas plutôt qu'on test sur les sixièmes années... Je suis sûr qu'Amber se mettrait à pleurer si un peu de colorant venait tacher ses vêtements.." Il fit non de la tête pour l'emploi du temps "On essaiera de tout négocier demain matin quand Londubat apportera les emplois du temps"

Aujourd’hui, à son grand déplaisir, Iruka avait dû mettre un réveil pour pouvoir aller prendre son train. L’orphelinat s’était organisé pour qu’il puisse passer la nuit sur Londres pour être à l’heure pour prendre son train. Il était arrivé hier soir chez un ami du directeur. Une personne agréable qui l’avait fait se sentir à l’aise rapidement. Depuis qu’il avait reçu cette lettre, il oscillait entre plusieurs états. La joie absolue de savoir qu’il appartenait à une communauté un peu secrète mais hyper cool qui expliquait ces petits incidents qui lui étaient arrivés et qui prouvait qu’il n’était pas un monstre ou une bête curieuse. La peur de quitter tous les gens avait qui il avait créer des liens en qui il avait confiance et qu’il côtoyait au quotidien depuis quelques années maintenant. Il avait déjà tout perdu une fois et ce nouveau départ, aussi excitant qu’il était, ressemblait un peu à ça. Il frissonnait rien qu’à cette pensée.

Il sortit de sa rêverie et coupa cette affreuse sonnerie. Ce bip incessant qui voulait réveiller le monde entier. Il soupira puis se donner deux claques sur les joues. On se motive.

‘C’est une super journée qui s’annonce, ça va aller, ça va être génial. Tu vas être entouré de gens comme toi, tu vas être chez toi.’

Ca sonnait un peu faux même dans sa tête mais tant pis. Il se prépara quand même. Sa bonne humeur habituelle allait reprendre le dessus. Elle le faisait toujours.
Son hôte avait préparé un bon petit déjeuner et même un encas pour le voyage en train. Cette attention réchauffa le cœur d’Iruka et son sourire revint.
Le trajet jusqu’à la gare fut calme et celui des au revoir un peu étrange parce qu’ils ne se connaissaient pas tellement. Une nuit ne créait pas de lien. Vint le moment de traverser la barrière, traverser un mur, arriver dans un autre monde, Iruka se sentait un peu confus.

Le train était immense. Rouge, noir, fumant, magnifique. Il y avait plein de gens, des petits, des grands. Toute cette foule grouillait sur le quai et tout semblait suivre un schéma bien rodé. Les parents donnant les derniers conseils, tirant les lourdes valides jusqu’au train, les embrassades, les larmes à l’idée d’être séparé pendant de longs mois, les promesses de lettres, de colis… Iruka se mordit la lèvre en tirant seul sa valise, pas si lourde que les autres, pas si grosses non plus. Il avait un sac à dos avec le plus important, ce qu’il n’était pas encore prêt à laisser loin de lui et surtout, qui avait une grande place pour que son nouveau meilleur ami, son renard roux, son petit Tsuki.

Du personnel lui vint en aide pour charger sa valise et l’aguiller un peu. Il devait avoir l’air perdu comme certaines familles l’étaient, les yeux écarquillés, la bouche entrouverte, sans savoir trop quoi dire ou quoi faire. Et des gens aimables semblaient prêt à aider ce petit monde. Il trouva rapidement une place dans un compartiment vide. Il n’avait pas de longs adieux à faire alors il avait pris place rapidement dans le train.

D’autres gens étaient arrivés, quelques échanges de politesse, des prénoms échangés, des sourires. Un joli mélange de gens. Des sorciers débutants, des novices en magie avides de savoir, comme l’était Iruka. Il était assez calme tout le trajet, écoutant surtout ses futurs camarades. Tout le monde se demandait où il allait aller, comment ils seraient répartis. Chacun avait sa version de l’épreuve qui déterminerait où ils iraient. Trop de versions. Iruka préféra ne pas se faire de nœuds au cerveau, il verrait bien une fois sur place.

Et après de longues heures, sur un trajet qui finissait par paraitre interminable, tout le monde débarqua du train. Iruka prit Tsuki dans ses bras, le serrant contre lui pour grapiller quelques onces de courage. L’animal lui en prodigua de bon cœur, une petite léchouille sur la joue et un petit jappement de joie. Il lui sourit et suivi la troupe des premières années pour prendre le chemin du château. Et c'était super bizarre parce qu'ils rassemblaient tout le monde devant des objets qui avaient l'air d'être assez...usagés. Une majorité d'étudiants avait l'air sereine. Ils prenaient tous l'objet et pouf, ils disparaissaient. C'était donc ça d'arriver dans une école de magie?

Iruka était impatient mais aussi anxieux. Pourtant, il mit lui aussi sa main sur l'objet désigné pour lui, d'autres les rejoignant et il se sentit tiré. Un tourbillon avait l'air de l'avoir avalé et une fois qu'il l'a recraché, il en avait les jambes flageolantes, incapables de le porter. Bon signe, il n'était pas le seul à finir les fesses par terre. Il se reprend vite, tapote son pantalon pour enlever la poussière, s'assure que Tsuki n'est pas trop malade. Il fait la tête et Iruka lui jette un regard désolé.

"Je ne savais pas non plus qu'ils allaient nous passer à la machine spatio temporelle pour nous recracher là...désolé."

Une petite caresse plus tard et le sac se referme. Iruka relève la tête et là, le château apparut. Enfin, il le vit pour la première fois. Immense, magnifique. Baigné de lumière et d’ombres, un monument qui promettait d’être magnifique dans la lumière du jour et terriblement impressionnant dans le noir. Iruka se retrouva bouche bée encore une fois.

Monter les escaliers extérieurs, se rapprocher de l’édifice qui devient de plus en plus grand, passer les portes immenses elles aussi puis avoir ce petit discours avant de pouvoir rentrer dans la grande salle.
Elle ne porte pas ce nom pour rien. Des milliers de chandelles, des longues tables.

‘Une…deux…quatre. Ah oui, quatre maisons. Quatre tables. Logique.’

Des centaines de visages qui se tournent vers les nouveaux arrivants. Il se sent rougir sous l’attention et vient porter sa main à sa cicatrice. Il a du remettre Tsuki dans son sac en douce. Il n’est par sûr qu’il puisse le garder avec lui pour la répartition mais il ne se voyait pas la faire sans lui.
La file avance entre les tables puis s’arrête, on entend une chanson puis des noms sont appelés et un par un, ils sont répartis par un chapeau. Rien à voir avec ce qu’il avait entendu dans le train. Ouf.

Iruka se demande comment le chapeau fait pour savoir où ils doivent aller. Il sort de son questionnement à l’entente de son nom. Il ne s’était pas rendu compte qu’à chaque fois qu’un nom était appelé, toute la salle se taisait. Le silence lui parait un peu oppressant mais il avance avec une confiance qu’il ne ressent pas. Il fait bien semblant. Le choixpeau est posé sur sa tête et il entend une voix parler. C’est très perturbant. Il n’est pas sûr d’aimer ça. De savoir qu’on cherche dans sa tête. Alors il résiste un peu. Enfin, il essaye mais finalement, l’objet doit avoir trouvé ce qu’il cherchait parce qu’il crie ‘Poufsouffle’ et Iruka retrouve la douce paix muette dans sa tête.

Des élèves se mettent à applaudir et crier. Iruka sourit timidement, montant encore une fois sa main jusqu'à sa cicatrice et se dirige vers eux. Ca doit être sa maison. Sa nouvelle famille ? Il secoue la tête à cette pensée. Non, il ne faut pas se monter la tête. Il reprend son sourire et s’installe à la table au milieu d’autres élèves. Il sourit aux alentours, fait des signes de têtes et attend que le banquet commence. Il a faim maintenant que le stress est passé.

Résumé