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[Event] La flûte biscornue Empty [Event] La flûte biscornue

Lun 20 Juil 2020 - 0:30
Choixpeau Magique
- PNJ -
Choixpeau Magique
Orientation : None
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)

La flûte biscornue

Trame principale de l’event estival 2020




Le premier soir était arrivé plus vite que prévu. Jay, le moniteur-manager qui avait accueillit les enfants au camp en ce milieu du mois de juillet, donnait les dernières indications pour préparer la toute première veillée de l’été. Alors que les étudiants ouvraient leurs valises dans leur dortoir respectif et revêtaient leur uniforme à l’effigie du camp, les animateurs s’affairaient de leur côté à nettoyer et tout mettre en ordre.
C’était l’effervescence et les jeunes adolescents étaient aussi fatigués qu’excités. Certains retrouvèrent leurs amis de la très célèbre école magique d’Ecosse, alors que d’autres, suivant plutôt les cours à la maison, découvrait autant l’endroit que leur camarade. Bien que l’organisation avait essayé un maximum d’éclater les groupes pour brasser toutes les cultures et tous les modes de penser, ils ne pouvaient entièrement couper certaines amitiés dont les parents avaient spécifiquement demandé à les laisser ensemble. Même si ce n’était pas la majorité des cas, ça faisait assez pour chambouler quelque peu le concept initial.

Après leur repas en plein air ou la centaine d’enfants de tout âge s’était réuni, faisant timidement connaissance, vint la veillée par tranche d’âge. Il y avait les plus petits qui profitaient d’histoires alors que les plus grands finissaient de manger et lorsqu’ils furent mit au lit, ce fut au tour des autres. A partir de onze ans, on faisait partit des grands et quelle chance !

Jay avait prit place d’un côté du feu alors que les élèves s’asseyaient tout autour de lui et des flammes. Les moniteurs fermaient cet énorme cercle malgré tout assez restreint, où la voix de l’adulte portait déjà à quelques pieds.

« Alors les enfants, avez-vous déjà entendu la légende du chanteur de cornemuse ? »

Les plus jeunes dirent un non franc alors que les plus âgés secouèrent la tête. Jay prit une voix plus grave, plus profonde et son visage afficha un sérieux que l’on pouvait croire non-feint.

« Laissez moi vous la raconter... Ici même, sous nos pieds, courent des tunnels allant de l’est à l’ouest de la péninsule. Fort de cette information, Allan, un joueur de cornemuse joyeux et aguerrit, décida de les parcourir MAIS ! »

Un HA ! haletant se fit entendre des premiers rangs lorsqu’il haussa le ton.

« On disait que ces tunnels étaient le repère de petites fées qui veillaient sur la région et qu’il ne fallait surtout pas dérange sinon gare à leur colère ! Personne n’avait jamais osé s’aventurer là-dedans et les femmes du village tentèrent, tant bien que mal, de le retenir mais en vain. C’était son destin. Il décida alors d’entamer un air bien connu, à la cornemuse, avant de s’insinuer dans la boyaux, suivit par son fidèle chien courageux. Il voulait montrer ! Montrer que rien n’arrêtait le son d’une cornemuse ! »

Jay tint en haleine les plus réceptifs, plissant les yeux.

« Mais c’est alors que le drame eu lieu. Plus il s’enfonçait, moins on entendait le son de l’instrument. Et au bout de quelques jours ce ne fut pas Allan qui ressortit de là mais son CHIEN, sans plus un seul poil ! Il a courut en aboyant jusqu’au village, dans l’espoir d’appeler de l’aide mais rien. Personne. Le village était vide de ses habitants et personne ne l’aida. Alors tout comme son maître, il fit face à sa destinée et retourna dans les tunnels où, depuis, plus personne n’a vu ni entendu Allan et son fidèle compagnon. »

Il y eut un Ooooh ! général suivit de petits chuchotements.

« Mais quelque chose cloche en réalité. Des sorciers, venus du monde entier, ont analysé ces tunnels et ces falaises et il n’y a ni fée, ni joueur. Alors d’où peuvent bien venir, la nuit, ces rires féériques et ce son si reconnaissable d'une cornemuse ? Si vous êtes assez attentifs les enfants, peut-être que ce sera vous qui le découvrirez ! »

De là, plus que des chuchotements, un brouhaha s’éleva alors que les moniteurs distribuèrent des friandises à griller autour du grand feu de camp. Entre visite au village pour en apprendre plus sur cette légende régionale et l'exploration de la contrée sauvage de Clanyard Bay, qui arrivera à savoir ce qui c'est vraiment passé ? Et pourquoi on entend toujours cette musique sifflante ?

Explications HRP

› Résumé

Bienvenue dans cet event de l’été 2020 !
Comme vous avez pu le comprendre dans le sujet explicatif du Wizard Summer Camp (à lire en premier !), vous vous retrouvez pendant un mois du 15 juillet au 15 août, dans une colonie de vacances spéciale sorciers. Jay vous raconte une histoire qui vous transporte ou pas et qui met un voile sur une légende régionale. Pour le moment, c’est le plantage de décors, la prise de connaissance des lieux. Les interventions PNJ de ceux qui décident d’aller explorer les falaises, les grottes ou encore le village moldu, ne démarreront qu’au prochain post du Choixpeau dans ce même sujet.

› Jay, le moniteur

Nom : Fetschel
prénom : Jason mais tout le monde l'appelle Jay
age : 23 ans
fonction dans le camp : Il est le manager de tous les moniteurs, c’est lui qui gère le camp quand la directrice n’est pas là et il est le référent quand le moniteur d’un groupe n’est pas disponible. Même s’il est très abordable et amical, il est à cheval sur la sécurité du camp, des vacanciers et des moniteurs. En tout les cas, il aime son métier et ça se voit.
vous aidera pour : C’est lui qui fait la plupart des veillée. Malgré son jeune âge, il a une très grande culture sur l’Ecosse, dont il est originaire, prêt à vous raconter un fait historique ou une légende passionnante. Dans le RP, ce sera lui principalement qui annoncera aux étudiants si le mystère se lève peu à peu.


› Côté technique

Outre le côté RP où vous pourrez dire que votre personnage n’a pas rien fait si vous voulez remplir ses vacances, il y a tout le côté HRP où le forum reste actif avec un mystère à résoudre ! Ce qui vous permet d’aller et venir comme bon vous semble entre vos propres périodes de vacances (en tant que joueur hein xD), vos week-end et toutes vos activités personnelles, sans pour autant passer à côté de l’intrigue.

Comme brièvement expliqué dans le sujet de présentation linké plus haut, ce sujet est la trame principale qui recevra un à deux posts par semaine du Choixpeau qui jouera le rôle de narrateur, dans le but de dynamiser l’event et faire avancer la mini intrigue. Il n’est pas obligé pour vous d’y participer en postant à la suite mais sachez que c’est un bon endroit pour rencontrer des gens (vacanciers comme moniteurs) que vous n’auriez pas croisés en temps normal dans Poudlard par exemple. Egalement, vous n’êtes pas obligés de participer à ce sujet pour dire dans vos RP solo, duo, libres ou groupe que vous étiez là quand le moniteur a raconté son histoire.
› Une dernière pour la route !

Enfin, nous avons prit le parti, par rapport aux inscriptions, de ne finalement pas faire de groupes car trop lourd pour le caractère léger que nous voulions donner à la participation globale.

N’hésitez pas à mettre des images dans vos posts, à profiter de cet event comme il se doit, à votre rythme. Les uniformes sont unisexes et sont composés d’un polo jaune pastel modèle manches longues et modèle manches courtes, d’un bermuda et son équivalent en pantalon couleur café, d’un foulard enroulé sur lui même à mettre autour du bras, de la tête ou du cou, dans ces mêmes couleurs, d’une panoplie de couvres-chefs et d’un maillot de bain une pièce non échancré pour les filles et un short maillot pour les garçons, les deux de couleur noire. Le tout est bien évidemment neuf et à la taille de l’enfant.
Il a été demandé d’emmener en plus une tenue de soirée, un manteau et un imperméable. Bien évidemment, tout autre vêtement saillant au bien-être de l’enfant peut être emmener (c’est une colo pas un camp militaire  :hihi:  ).

L’Event estival ferme le 31 août à 23:59 (heure de Paris)

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Dim 26 Juil 2020 - 11:30
Choixpeau Magique
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Choixpeau Magique
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La flûte biscornue

Soirée d’intégration du 21 juillet 2020




La nuit tombée sur la nature était fraîche et pleine d’étoiles. Sur la plage de cailloux proche du campement des petits sorciers se tenait une petite fête. Un grand feu avait été allumé, magiquement entretenu et contrôlé pour qu’il ne déborde pas, car s’amuser c’était bien, mais en toute sécurité c’était mieux. Autour de ce grand feu les jeunes vacanciers furent invités à s’habiller de leur plus belle tenue et à venir s’asseoir sur des rondins de bois ou autres assises de fortune qu’ils avaient pu trouver. La soirée avait commencé quand le soleil était encore en vue. Les moniteurs avaient chacun pris leurs groupes et invité tout le monde à se mélanger et faire connaissance. C’était la fête d’intégration rituelle, se passant en fin de cette première semaine de vacances dans le camp. Un moment pour tout le monde d’apprendre à se connaître librement sans activité particulière, danser si certains le voulait, accompagné du plaisir d’écouter de la musique et des histoires en buvant des jus bien frais.

Certain moniteurs jouaient eux-même de la musique, d’autre racontaient des histoires et les derniers gardaient un œil sur chacun, s’assurant qu’aucun vacancier n’ai l’idée de disparaître ou d’aller se baigner. Alors que le soleil se coucher, les moniteurs encadrant les plus jeunes les firent rentrer, couvre-feu oblige, laissant ainsi les adolescents s’amuser entre eux plus librement.

Bientôt il n’y eut que le feu central comme source de lumière et de chaleur. La nuit était froide mais magnifique, aussi loin de tout qu’on pouvait l’être ici, il était possible de voir une multitude de constellations dans cette myriade d’étoiles scintillantes. Alors que certains continuaient de danser sur des rythme lancinant et langoureux, appréciant le partage de musique et d’histoires, un petit groupe se faisait expliquer les étoiles. Un bon moment pour réviser ses cours d’astronomie.

Bien sur les vacanciers fatigués ou qui n’avaient pas envie de sociabiliser pouvaient rentrer au sein même du camp, dans leur cabane, accompagné par un moniteur qui faisait la navette pour s’assurer que tout le monde regagne bien ses pénates. C’était une nuit tranquille que chacun pouvait apprécier à sa juste valeur. Les moniteurs espéraient que chacun s’intègrerait plus aisément de cette façon. Eux-même n’hésitant pas à intervenir dans les groupes pour pousser les adolescents à se mélanger, et ce même si la nature des jeunes pouvait être de rester dans leur bulle, les moniteurs ce faisait un malin plaisir de les crever pour en créer d’autres.

Explications HRP

› Résumé

Eclatez-vous o/

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Dim 26 Juil 2020 - 19:51
Sianyde Llansawel
- Fondatrice -
Bande organisée
II - Shatei du clan Fukuhara
Sianyde Llansawel
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Célibataire
My baby shot me down

DC : Waclaw H. Tuszynski // Elizabeth B. Abberline
© : Avatar/Crackship/Signature : moi

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Wizard Summer Camp


Sianyde courut sur un petit chemin, traversant une partie des cabanons pour aller derrière le leur. Elle se jeta sur Summer qui éttouffa le coup de la réception, la regardant avec surprise et panique.
    « Non mais c... » - « Il est là !!! »
La rouquine sautillait sur place en secouant le bras de Summer.
    « Je l’ai vu, je l’ai vu ! Il est là, c’est lui !! C’est luiiii !!!!! » - « Ouais ok, calmes-toi Vénus, t’es sûre que c’est lui ? Je veux dire on est cent cinquante dans le camp... » - « Ouii je te dis !! Je le reconnaîtrais entre mille Summer, fais moi confiance ! » - « Bha non justement, ça fait cinq jours que t’hallucine complètement, donc c’est peut-être une énième hallu. »
Sianyde se décala, tournant sur elle-même dans un très élégant pas de danse alors que son amie haussait un sourcil.
    « Il est venu… ! » - « T’es complètement déjantée… Hey Raiponce, t’es pas dans une tour et si tu ne te manifeste pas il viendra pas te chercher. » - « Ca ne fait rien ! Il est là, c’est tout ce qui compte ! »
Summer leva les yeux au ciel, complètement exaspérée par l’attitude de son amie, sous le charme total du français.

Par un miracle de Merlin, Sianyde pu aller au camp de vacances pour jeunes sorciers, se passant sur un baie d’Ecosse. C’était un endroit charmant et sauvage qui ravissait la belle. Bien évidemment elle y avait emportée Summer et toutes les deux s’étaient déplacées par portoloin jusqu’au point de rassemblement.

Après l’annonce de bienvenue, les consignes, la distribution d’uniformes et la possession des chambres, Sianyde pouvait souffler, assise sur son lit. Avec elle se trouvait donc Summer, ainsi que trois autres filles âgées entre seize et dix-sept ans. Elles firent rapidement connaissance avant de se rendre au grand banquet de bienvenue. C’était dépaysant mais vraiment agréable. Le short nude de la rousse allait bien à son teint et ses cheveux et ce jaune sublimait son visage, étrangement. L’uniforme ne les mettait pas forcément en valeur -sauf peut-être pour les hommes les plus musclés- mais ce n’était pas un mal pour les filles. Summer avait mit son foulard autour de son biceps alors que Sianyde l’avait savamment noué autour du cou.
    « Madame l’hôtesse de l’air, je prendrai une bieraubeurre. » La vacancière se redressa, faussement vexée « Alors déjà on dit s’il vous plaît et… C’est quoi une hôtesse de l’air ? » - « C’est un peu comme si une personne t’accompagnait à un portoloin en te demandant si tu n’as ni soif, ni faim, ni envie de faire pipi avant le voyage. C’est très prévenant. Sauf que c’est dans les avions, tu sais, ce qui passe par-de...» - « Je sais ce que c’est ! B.B. m’a expliqué. » - « A la bonne heure ! Cette efficacité déconcertante ! » railla-t-elle sous l’oeil interrogatif de son amie.


Le mystère de la région était très excitant mais ces premiers jours avaient été remplis d’activités, de quelques veillées et d’une bonne dose d’aventures. Sianyde était arrivée à râter un sort qui l’avait à moitié blessée, elle était tombée dans un buisson en voulant attraper une balise d’orientation et Summer s’était fait mordre par une plante vivante sauvage qu’elle pensait inerte. Bref, une vraie colonie de vacances entre copines comme on les aimait. Leur monitrice les avait félicité d’avoir gagné l’épreuve de course dans la forêt en récupérant les indices qui traînaient de-ci de-là. La magnifique métis se languissait de Thomas et la rouquine de Barnes. Elle n’avait pas prit son miroir magique de peur de le casser et puis elle s’attendait à ne pas avoir beaucoup d’intimité de toutes manières. Sauf qu’elle ne savait pas si c’était les sentiments, l’alchimi du cerveau ou juste la magie énigmatique du lieu, mais elle voyait littéralement Bastien par-tout. Et quand elle disait à Summer que si, cette dernière ne voyait rien, si ce n’était un vacanciers lambda. Lors d’une randonnée, elles avaient trouvé une veste appartenant à un sorcier et marqué d’un « B.B. ». Il allait sans dire que Bradley Black était heureux comme un prince d’avoir retrouvé son blouson fétiche. Les déceptions étaient intenses et Sianyde n’avait, en rien, envie d’aller à la soirée d’intégration et de possiblement danser seule sur des airs de guitare sèche.

Alors qu’elles s’étaient collées à la tâche ingrate d’un comptage de badges qui allait leur rapporter des points bonus lors d’une activité cet après-midi, Sianyde avait raconté à Summer qu’elle n’hallucinait pas, qu’enfin elle l’avait vu, c’était bien lui. Les cheveux noirs ébouriffés, le nez retroussé, les yeux noisettes en amande, sa grande stature et ses mouvements caractéristiques surtout quand il mettait une ou deux mains dans ses poches, ne pouvaient être autant d’indices qui trompaient. Et la métis eu très rapidement la confirmation. Pendant qu’elles étaient en train d’essayer de défoncer un petit tronc d’arbre creux pour récupérer un indice à l’intérieur, Sianyde donna un coup de coude à sa meilleure amie.
    « Hiii il est lààà !!! » chuchota-t-elle. « Ah ! Bha attend je vais l’app… » - « Mais non idiote tu… baisses toi ! »
Sous l’instinct les deux se cachèrent derrière le rocher à côté duquel elles étaient quand le français se retourna alors qu’il était à une quarantaine de mètres plus loin et visiblement occupé.
    « Tu sais qu’on est archi-ridicules là… Je veux dire… » - « Bastien aime être surpris. Je veux attendre le moment opportun pour lui faire la surprise ! » - « Qu’est ce que vous faites ? »
Mila se tenait au-dessus d’elles.
    « Vous voulez pas gagner ? »
Sianyde se retourna et regarda discrètement au-dessus de leur super-planque. Il était parti.
« Ce soir, je sors le grand jeu. Il faut qu’il tombe. » - « De quoi tu parles ? » - « De ses potes sur Vénus, laisse tomber aller, aide moi à prendre ça. »Summer leva les yeux au ciel pour la centième fois de la journée et se leva pour continuer avec Mila, Sianyde les rejoignant rapidement, sa casquette enfoncée sur sa petite tête.
~
    « Bon les filles vous… Wow ! »
Sianyde, devant un petit miroir, tourna la tête en direction de la jeune femme qui venait de parler.
    « Tu rigoles pas toi ce soir… ! » Summer se mit à rire « Ouais, c’est l’problème des Sangs-Purs, c’est qu’ils font rien à moitié. » - « Je veux mettre toutes les chances de mon côté. » - « Mais putain t’as même pas la même voix ! Ah non mais je vais y aller en pantoufles, parce que t’as tout raflé là. » - « Ouais, c’est quand elle redescend sur Terre. Ca a du bon des fois. Mais t’inquiète, t’as toutes tes chances, elle n’a qu’une cible. » - « Bha bon courage à lui. »
Sianyde avait appris beaucoup de chose cette dernière semaine et elle avait des connaissances à mettre à profit. Mais pour l’heure, elle devait faire basculer la chance en sa faveur et uniquement la sienne.
Elle s’était vêtit de la même robe noire qu’elle avait au bal de l’école lors du tournois des Trois Sorciers et avait mit l’accent sur les vagues élégantes que formaient sa coiffure, rabattue sur son épaule gauche. Les boucles d’oreilles d’obsidienne pendaient, mettant en valeur son cou et son port altier. Elle était aussi sublime, si ce n’était plus, que ce soir là où il avait fait l’erreur d’arracher leur étreinte.

Summer resta à ses côtés en dehors du cabanon alors que la vipère balaya du regard le camp. Pas de capitaine de Quidditch en vue, parfait, elle pouvait évoluer jusqu’au premier groupe qui partait pour la plage. Pas de chaussures à talons, juste une sorte de ballerines, bel et bien plate. Par acquis de conscience elle avait cachée son dos et ses épaules d’une petite veste noire ouvragée, la protégeant du frais de la nuit et des regards peut-être trop envieux.
Le feu de camp était magnifique et un sol de bois avait été mit pour pouvoir danser tranquillement sans risquer de trébucher. Des musiques douces résonnaient sur la plage, accompagnées par les bruits de l’eau. Là, dans la foule des vacanciers en âge de participer, elle le vit de dos, persuadée que c’était lui. Le feu découpait ses angles dans la pénombre et ses éternelles mains dans ses poches ne trompaient pas. Il regardait le ciel. Leur ciel. Sianyde leva les yeux quelques secondes voyant le magnifique spectacle d’étoiles. S’il le voulait bien ils allaient danser sous leur regard jaloux.
Silencieusement, elle s’approcha, le coeur perçant sa cage thoracique à force de battre si fort et si vite, alors que sa gorge s’asséchait à chaque pas. Ses oreilles bourdonnèrent jusqu’à ce qu’elle entendit sa voix dire un mot à un de ses camarades qui s’était rapidement arrêté. Sianyde reprit sa marche vipérine quand l’homme partit une seconde après.
Six mètres.
Cinq mètres.
Quatre mètres.
Trois mètres.
Sianyde inspira longuement en regardant le sol. Lorsqu’elle releva ses yeux, ils étaient fait de feu, la lueur à l’intérieur dévorant la silhouette qui se tenait si près. Sa posture se fit confiante et ça la faisait paraître séductrice. La brûlure de son regard ne trompait en rien le désir fougueux qu’elle ressentait envers ce garçon et ça intensifia le timbre légèrement fiévreux de sa voix.
    « J’espère que tu as mit une cravate, B.B. »



Résumé : Sianyde arrive au feu de camp et voit Bastien et va le voir.


 
REVENGE

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Mar 28 Juil 2020 - 21:36
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Invité
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WSC - La flûte biscornue
Bastien s'était convaincu de deux choses depuis son arrivée au camp. La première était que l'endroit était sûrement entouré de plantes aux émanations hallucinogènes, puisqu'il lui arrivait régulièrement de respirer les effluves d'un parfum plus que familier, sans avoir une seule fois croisé la jolie rousse à laquelle il appartenait. Et ce n'était pas faute d'avoir cherché parmi toutes les rouquines qu'il avait croisé. La deuxième était que, vraiment, Riley n'avait aucun goût en matière de garçon.

- Riles, il collectionne les fez. Il te faut quoi de plus ?
- J'trouve ça mignon. Chacun ses passions Bast.
- J'appellerai pas ça une passion…

Riley lui offrit son haussement de sourcils caractéristique et un regard plus que sévère.

- Je te préviens Bastien, tu vas être gentil et mignon, et tu ne feras pas de private joke sur les fez sinon… je t'émascules.
- … arrêtes les mecs, Riles, ça te rend ennuyante.
- Mhm, elle souffla en prenant un air plus doux. Tu veux qu'on parle de toi peut-être ?
- Y a rien à dire.
- Exactement.
- Traduction ?
- Puisque t'es si intelligent, traduis tout seul.

Elle soupira, secouant la tête doucement. Bastien détourna le regard un peu agacé par ses insinuations de plus en plus fréquentes. Ses yeux détaillèrent quelques joyeux idiots autour du feu, reconnaissant ça et là quelques têtes. Il glissa les mains dans ses poches, légèrement gêné par la cravate qu'il y avait fourrée. La même que le soir du bal, au détail près qu'il manquait un morceau au dos de la plus petite extrémité. Il referma doucement les doigts sur le tissus, sa tête se levant vers le ciel.

- Si on parle pas la même langue Riles, c'est pas mon intelligence qui va m'aider.
-  Ahah, fais le malin, c'est pas toi qui est bilingue, monsieur le vilain Serpentard ?
- Toujours aussi déçue d'avoir perdu la Coupe ? Il contra sans que ses yeux ne retombent vers elle.

Mais le petit-ami de la jeune femme fit son apparition à cet instant et une brève discussion conduisit à ce que Mlle Skidmore l'abandonne lâchement pour aller danser avec son idiot de Poufsouffle. Avant qu'ils ne s'éloignent, le triste collectionneur lui avait adressé quelques excuses, auxquelles Bastien avait répondu le plus poliment qu'elle était toute à lui. Etait-il trop poli ou bien trop mou pour s'excuser d'emmener sa petit-amie danser ? Incroyable.

Il releva les yeux vers le ciel encore une fois, et la voix retentit dans son dos. Entre surprise et déception anticipée d'une énième hallucination – un peu trop poussée cette fois ci – Bastien se retourna, peut être un peu trop rapidement.

- Sia ? Il souffla, sans contenir sa surprise.

Elle était là. Bien là. En face de lui. Incroyablement belle. Cette posture... Et la lueur dans son regard…

Merlin.

Il regretta. Il regretta de n'avoir rien amené de mieux que cette simple chemise blanche dont il n'avait pas daigné fermer les deux premiers boutons. Il regretta ce simple jean noir, dans son refus d'emmener une tenue formelle. Il regretta ses stupides sneakers. Il regretta d'avoir l'air aussi simple, face à elle, qui portait la même robe qui l'avait déjà fait chavirer le soir du bal. Elle était sublime, et tout dans le regard du Serpentard le traduisait. Son cerveau tournant à vive allure pour tenter de remettre les choses dans leur contexte, il enchaîna assez rapidement, s'armant d'un sourire qui mélangeant savamment charme et espièglerie.

- Seulement pour toi, il déclama en tirant de sa poche la cravate enroulée sur elle-même.

Il la laissa se dérouler à quelque hauteur du sol, avec cette impression stupide d'avoir été touché par la grâce divine. Il n'aurait pas su dire pourquoi il avait tant tenu à l'emmener avec lui si c'était pour ne pas la porter. Mais il était bien heureux de l'avoir sur lui, finalement.

- Tu ne m'as pas dit que tu serai là, il reprit, sans se départir de son sourire. Si j'avais su, je me serais fait plus élégant, il précisa avec humour pour compenser. Tu es... magnifique, incroyable, inespérée. ...superbe.

Non, il ne savait pas. Il ne s'y attendait pas. Elle le prenait de cours. Et il allait devoir s'adapter, sous peine de passer pour un parfait idiot. Un parfait idiot un peu trop ravi. Du genre qui devait se retenir de fondre sur elle pour l'attirer contre lui. Il fit néanmoins quelques pas dans sa direction, incapable de résister entièrement à son envie d’annihiler la distance qui les séparait.

- Tu as réussi à t'échapper, il commenta dans un murmure lourd de sens.

Il laissa une main filer doucement vers la sienne, attrapant ses doigts avec douceur. Peut être était-ce le souvenir de leur dernière soirée ensemble, ou encore leurs récentes conversations, qui le rendait si imprudent, mais il n'avait pas pu s'en empêcher. Il devait lutter, pour se souvenir d'où il était, et du monde autour d'eux. Il ne s'était pas préparé à redevenir cette version de lui même, et le retour de flamme était... brûlant.




Résumé : Bastou discute 'joyeusement' avec sa bff, qui s'en va danser avant que Sianyde ne le surprenne


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Mar 28 Juil 2020 - 22:33
Sianyde Llansawel
- Fondatrice -
Bande organisée
II - Shatei du clan Fukuhara
Sianyde Llansawel
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
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DC : Waclaw H. Tuszynski // Elizabeth B. Abberline
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Carte du sorcier
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Wizard Summer Camp


Bastien s’était retourné, dans cette tenue smart et décontractée. Le cœur de Sianyde rata un battement quand elle vit son visage éclairé par les flammes et qu’elle entendit ce timbre de voix chaud.
Ses lèvres pulpeuses étaient sèches, sa langue terreuse et tout en elle avait l’appréhension de sa réaction. Mais il ne la déçut nullement, d’un bout à l’autre.

Sianyde avait envie de lui, éperdument envie. Se trouvant là, à quelques pas, goûtant son expression enjôleuse, ravie les papilles de la rouquine, dont le cerveau ne cessait de fonctionner si vite que parfois, plusieurs idées s’entrechoquaient.
    « Alors ? Surpris ? »
Ses yeux s’agrandirent en même temps que son sourire, à mesure qu’elle suivait du regard le déroulement de cette cravate luxueuse dont l’extrémité était dans la main de l’homme. Bastien était tout ce dont elle rêvait et il avait ces mimiques pour lesquelles elle tomberait. Il la séduisait, il jouait et parfois, il se laissait submerger par la surprise de son époustoufflante présence. Et le voir tomber était sa plus riche victoire, car aujourd'hui c’était exactement ce qu’elle voulait.
Car elle l’aimait. Elle l’aimait, encore une fois, à en crever.
    « Je ne l’ai su qu’avant hier soir. Mon père a changé d’avis… et on ne s’est pas reparlé depuis. Je ne m’attendais pas à te voir lors de la course d’orientation, il y a trois jours. »
Ca avait été l’euphorie de savoir que oui, c’était bien lui, qu’il était là. Elle avait sauté dans les bras de Summer, avait essayé de s’infiltrer bref, une espionne et elle avait gagné ! Il ne l’avait pas vu… L’effet était total.
Les deux avancèrent vers l’autre et ce fut Bastien le plus entreprenant, enlaçant ses doigts aux siens. Le vent frais faisait voler quelques mèches cuivrées autour de son visage, alors qu’elle se rapprocha de lui.
    « Je te plais toujours… merci. »
Le sourire de Sianyde était aussi sincère que gêné. Elle ne cherchait pas les compliments du sorcier car la seule fois où elle l’avait fait, elle s’était heurtée à un mur. Non là, elle voulait juste profiter. Profiter de ce plaisir coupable qu’il lui offrait, cette état destabilisé qu’elle avait engendré.
Et si elle le voulait, il allait falloir qu’elle attaque. Le terrain était à elle, elle devait le traverser sans s’arrêter.
La vipère attrapa la cravate entre ses deux mains.
    « Viens, B.B. »
Elle l’incita à baisser la tête vers elle, à défaut de pouvoir le mettre à genoux. Sianyde passa le tissu autour du cou du Serpentard, laissant pendre les deux extrémités. Elle avait fait un pas de plus, un pas de trop, son corps étant presque terriblement collé au sien. Ses doigts frais vinrent pernicieusement glisser sur la peau dénudée du sorcier, au niveau de sa chemise ouverte, de ses boutons défaits et de cette gorge si masculine qui lui faisait envie. Envie d’y nicher sa tête, de l’embrasser avant de remonter sur sa bouche. Mais le frisson de son échine la ramena sur Terre et, d’un geste lent, elle décida d’aller marier les boutons désunis. Souffle brûlant et lourd, elle peinait à retenir cette fièvre qui l’embrasait quand il était là, à ses côtés. Les bribes de souvenirs revinrent ça et là, n’oubliant jamais ce dernier jour d’école ou elle avait manqué, de peu, d’être totalement à lui. Au moment de lisser son col, elle sentait cette fragrance musquée qu’elle adorait. Ses yeux verts lâchèrent le tissu blanc pour remonter doucement vers ceux, noisettes, de Bastien, sans oublier de passer par sa bouche et les angles de son visage.
    « Je suis contente… que tu m’aies attendu… »
Dit-elle, lascive, un léger sourire charmeur aux lèvres.
Oui, il l’avait attendu, pour porter cette cravate mutilée. Il ne l’avait pas mise avec quelqu’un d’autre ou tant qu’elle n’était pas là non, elle était dans sa poche. Et si Sianyde ne se serait pas manifestée, il aurait passé la soirée avec. Juste cette idée la fit bondir et ses yeux reflétèrent la brûlante passion. Dès qu’ils se voyaient, dès qu’ils étaient face à face, plus rien n’existait si ce n’était eux. Eux et le magma brûlant qui venait étreindre leur corps d’adolescent amouraché.

La vipère baissa les yeux pour se rapprocher et profita d’attraper le tissu de la cravate pour caresser ses épaules et une partie de son buste au passage. Espiègle, elle gratta le tissu comme elle avait déjà fait. Ce son caractéristique de ses ongles sur les fibres, indiquant qu’elle piétinait d’impatience.
Alors elle noua ce lien entre eux, pas vraiment serré, juste pour la forme, avant d’y enrouler son bras et l'agripper à pleine main. En même temps qu’elle donna l’impulsion pour faire ployer le Serpentard, elle murmura, affreusement dictatrice, mais diablement à lui :
    « Je crois que nous avons un slow à finir. »
Un peu plus loin, Summer les regardait, bras croisés un sourire aux lèvres. Il était à sa merci. Et tout ce qu’il avait pu lui dire par SMS les jours avant le camp, s’infirmait à CET instant.
    « Je suis pas un babtou fragile. Si, complètement Barnes, doublé d’un idiot. Tssss… »

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Mer 29 Juil 2020 - 0:11
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Trois jours. Trois jours qu'elle l'avait vu... trois jours qu'elle savait. Pourquoi n'était-elle pas venue à sa rencontre avant ? Il plissa un peu les yeux dans une expression intriguée mais retint la question, opinant légèrement Quand leurs doigts se trouvèrent, et qu'elle se rapprocha, il releva sans trop la noter l’accélération de son rythme cardiaque. Elle lui faisait toujours souffrir ce même mal, et à ses mots, il plissa encore un peu les yeux. 'Je te plais toujours'. Merlin, quand aurait-elle arrêté de lui plaire ? Son pouce caressa délicatement la peau de sa main.

- Bien sûr.

Ca avait quelque chose d'une évidence, soufflée par des lèvres qui rêvaient de venir cueillir les siennes – terminer ce qu'il avait commencé, ce soir là. Et s'il devait se retenir, et que c'était déjà bien trop compliqué, elle ne lui offrit pas vraiment de répit. Il se laissa faire docilement, son sang crépitant de plaisir dans ses veines. B.B, cette façon de l'appeler si caractéristique... Il essayait de masquer son trouble avec son éternel sourire en coin, mais quand il sentit ses doigts contre sa peau, il déchanta bien vite. Il frissonna – sûrement la fraîcheur de sa peau.

- Mhm, il souffla pour se donner une contenance quand elle reboutonna sa chemise. Je n'ai pas l'habitude de me faire rhabiller.

Ca ne faisait pas cinq minutes qu'elle était là, et il replongeait déjà complètement. Elle se montrait si entreprenante, le serpent était plus que charmé. Peu s'en fallait pour qu'elle le tienne. Bastien rassemblait les miettes de sa volonté quand leurs regards se retrouvèrent. Il ne parvint pas à sourire, ni à répondre. Il se contenta de lever doucement une main pour laisser ses doigts courir contre la joue de la belle... et il n'avait pas tellement eu envie de retenir le geste, cette fois-ci. Il devait lutter chaque seconde pour ne pas fondre sur ses lèvres.

Sûrement était-ce l'ambiance vacances, mais Sianyde se montrait véritablement impitoyable. C'était... terriblement charmant. Pour ne pas dire sexy. Il était à nouveau pris de ces courants sanguins magmatiques. Pourquoi diable était-il aussi faible face à elle ? Il repoussa en bloc toutes les conversations qui avaient pu être des ébauches de réponses, qu'il les ait eu avec lui-même, Summer ou Riley. Elle avait noué sa cravate et l'attirait toujours plus prêt, il avait autre chose à penser. Elle était réellement impitoyable et impatiente. Il laissa ses mains filer vers ses hanches, une avidité évidente au bout des doigts qu'il n'avait pas l'énergie de maîtriser, parce qu'elle le tenait littéralement par la cravate. Diablesse.

- Pas qu'un, il répondit sur le même ton qu'elle, avançant sa bouche vers son oreille.

Il rompit à regret ce premier contact pleins de promesses grisantes, et s'il avait envie de l'entraîner à l'écart, pour profiter seul de cette divine présence, c'est par la main qu'il l'entraîna vers la piste de fortune sur laquelle quelques couples se déhanchaient déjà doucement. Il ignora superbement Riley et son idiot à l'autre bout, ne s'attardant pas sur les quelques imbéciles trop heureux qui s'amusaient à danser seuls. En vérité, il ne se souciait de rien. Il l'attira doucement à lui, ses mains retrouvant le confort de ses hanches avant de l'entraîner au gré de quelques pas . S'il prenait les devants...

- Il y a beaucoup de mystères ici, il vint souffler encore contre son oreille, à commencer par celui-là : pourquoi m'avoir fait attendre trois jours.. ?

Il replaça son visage de manière à ce que ses yeux retombent sur elle, mais une chevelure connue attira son œil, à la périphérie de son regard, au dessus de l'épaule de Sia. Une demi-seconde lui avait suffit pour capter les signaux grotesques que lui adressait Summer, et il retint de lever les yeux au ciel avant de reporter toute son attention sur la jolie rousse.

- Je suis content que tu sois là, il reprit, visiblement incapable de maîtriser sa bouche.

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Mer 29 Juil 2020 - 1:18
Sianyde Llansawel
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Elle l’avait surpris. La vipère lui avait ligoté les mains, les pieds et, bientôt, elle s’enroulerait autour de son cou pour le posséder entièrement. Pour marquer de ses écailles la marque éternelle de cette envie.
Sois à moi… pour toujours…, pouvait-elle persifler à travers ses yeux vipérins.

Et à ce jeu, il était aussi bon joueur qu’elle. Tantôt docile, tantôt entreprenant. Mystérieux puis éloquent. Ils se déstabilisaient autant qu’ils s’aimaient et leurs joutes verbales, accompagnées de quelques oeillades, ne finissaient que rarement.

Sianyde sentit le moindre contact. Elle se nourrissait du grain de peau de l’homme qu’elle tenait entre ses doigts, ceux-là même défilant sur son torse pour venir boutonner cette chemise. La remarque qu’il fit permis au sourire de la rouquine de s’agrandir et elle se gardait de la relever de sa bouche. Il n’avait pas l’habitude qu’on l’habille et ça tombait bien, elle le déshabillait du regard. Elle se faisait violence pour ne pas essayer d’en voir plus, pour ne pas le toucher partout où elle en avait atrocement envie. Pour ne faire de ces contacts, que des frôlements qui, elle espérait, lui feraient perdre la raison.

Elle était odieuse, divinement odieuse. Tout comme il était beau, divinement beau.

Et la vipère n’avait que ces armes-là pour se défendre, réduite presque à néant dès que ses iris noisettes pétillants tombaient sur ses courbes enchanteresses. Courbes qu’il s’était appropriées tant de fois et pourtant trop peu au goût de l’étudiante. Alors quand il daigna enfin poser ses mains sur son corps, il trouva l’accueil bienveillant de ses hanches pleines.

Il avait frissonné, elle frissonna.

C’était inexplicable et si la gêne de l’oublie, de ne plus lui plaire, l’avait saisit quand il la complimenta, elle se confondit dans un sourire charmeur et une position des plus entreprenantes, au vue de la cravate autour de son bras. Et lui, cet homme affreusement attirant, se laissait faire, porté par le charme flamboyant de la sulfureuse. Il murmura à son oreille et Sianyde s’accrocha à lui, laissant le tissu retomber, pour ne pas perdre pied. Non, pas qu’un slow… Elle voulait danser. Danser dans ses bras, toute la nuit.
Sianyde en avait oublié le monde. De sa famille à ses amis en passant par les inconnus du camp. Dans sa robe bien trop luxueuse pour l’ambiance, elle rendit jalouses quelques filles, dont une qui avait la réputation d’être une briseuse de couple. Mais elle était aussi fade que le reste du décors, et quand Bastien l’emmena sur l’estrade de bois où déjà quelques personnes étaient là, Sianyde ne vit absolument personne, pas même Summer.

Dans un rire cristallin, elle passa ses bras autour de son cou et Bastien approcha son visage d’elle, apposant subtilement sa joue contre le sienne. Trois jours… Oui. Trois. Longs. Jours.
    « Pourquoi trois jours… ? » murmura-t-elle. Et dans un éclat de rire elle jeta sa tête en arrière, offrant son cou et une partie de son buste, à la morsure langoureuse du regard -et peut être des lèvres- du français, avant de redresser, ses jades malicieuses en action. « Mais pour te faire languir Bastien. Et pour que tu tiennes ta promesse de ne jamais m’oublier… »
La galloise avait cette facilité à empirer la situation, tout en la gardant sous contrôle. Pourtant son coeur, lui, l’avait perdu, ce contrôle.
Mordant sa lèvre inférieure, venant décrire des volutes sur la chemise de l’homme, de son index, elle releva les yeux vers lui.
    « Parce que si ça avait été moi, j’aurai aimé que tu me fasse la surprise de ta présence. A ce jour, ce serait la plus belle des surprises. »
Elle se révélait. Les risques qu’elle prenait n’étaient pas toujours bons, mais ils avaient le mérite d’exister. Sianyde ne profitait pas de Bastien, de sa vulnérabilité évidente, ni même de tout ce qui pourrait le faire tomber un peu plus profondément. Non, elle avait ce caractère revêche et pourtant têtu, qui la faisait continuer dans une voie, même malgré les obstacles. Fallait-il que ce soit un mur infranchissable pour qu’elle s’arrête et fasse demi-tour. Mais pour le moment, aucun mur imbrisable, aucune barrière qui ne pouvait pas tomber.

Ce terrain, elle le traversait. Déterminée, dans sa robe de bal, une batte à la main, prête à mettre à terre la moindre défense masculine et fière qui se dresserait contre elle.

    « La surprise a le mérite de révéler la spontanéité des gens. Et je voulais savoir, à quel point tu aurais pu être heureux ou déçu de me voir, sans me mentir. » lui chuchota-t-elle.
Summer était plus loin, s’agitant avec force pour faire en sorte que les deux passent la seconde mais Bastien avait finit par l’ignorer et Sianyde était déjà sur Vénus.

    « Les trois dernières semaines ont été si longues, que j’ai l’impression qu’il s’est passé une saison et... »
Il était là, ils se regardaient, elle souriait avant de prendre une moue un peu plus fiévreuse, puis de sourire. Et tous les états par lequel elle passait, n’arrivaient pas à tarir cette langueur qu’elle rencontrait même maintenant. Même là, dans ses bras, elle se languissait affreusement de lui.
    « ...explique-moi. Explique-moi pourquoi dès que je ne te regarde plus tu me manques, B.B. »
Sianyde caressa sa cravate de quelques doigts lascifs, alors que ses lèvres étaient restées en suspend sur les initiales de l’homme, légèrement entrouvertes, laissant deviner cette petite langue serpentine. Son autre main venait doucement frôler sa nuque et ses ongles grattèrent sous le col de chemise, insidieux. Son corps était collé au sien et s’il passait ses paumes sous son veston, alors il irait découvrir la peau de son dos complètement nu. Elle brûlait. Son brasier omniprésent mais calme ces dernières semaines, s'employait à se raviver, comme un volcan encore en activité, qui était seulement endormi. Et à travers tout ces vêtements aussi fins les uns que les autres, il pouvait sentir cette légère chaleur émaner d’elle, tentant de son venin aphrodisiaque les proies qui pouvaient se trouver à proximité. Mais immédiatement, elle n’en voulait qu’une. La pousser à bout et, peut-être, reprendre où ils s’en étaient arrêtés.


 
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Mer 29 Juil 2020 - 2:37
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Le jeu recommençait. Il avait commencé dès son apparition, et elle avait si rapidement pris l'ascendant – d'une manière délicieusement efficace. Pourtant, il récupérait de précieux signaux, et la tendance pouvait rapidement s'inverser. Mais elle le coiffa au poteau, une fois de plus. Ses bras autour de lui, et cet éclat de rire qui tenait de l'arme de séduction massive. Elle lui glissa une ébauche de réponse, et quand elle offrit son cou, qu'il épousa du regard, il résista à l'envie d'y fondre. Diablesse. Ses yeux retrouvèrent les siens quand elle compléta sa réponse, vibrant de l'entendre prononcer son prénom en français.

Il la laissa dérouler sa réponse sans l'interrompre, ses yeux la dévorant alors qu'elle lui offrait un spectacle de gestuelle qui venait alimenter son désir. Et ses mots... ses mots n'en étaient pas moins troublants. Il était incapable de détacher ses yeux d'elle. Elle qui avait quelque chose de redoutable, dans les aveux qu'elle lui offrait maintenant. Des aveux qu'elle lui avait déjà formulés, avec d'autres mots, et que son cerveau un peu trop têtu avait refusé d'analyser. Une chose qu'il avait touchée du bout des doigts dans les escaliers, le soir du banquet, avant de la laisser repartir. Cette fois-ci, sa main s'était refermée dessus. Comment avait-il pu autant désirer la séduire sans jamais contempler d'une façon aussi attentive l'étendue de sa victoire ?

Sans doute avait-il eu l'esprit trop occupé.

Il éprouvait cette chaleur – devenue si habituelle quand elle était près de lui – et quand elle termina sa tirade affreusement langoureuse, il était encore en train de mesurer la teneur de ses propos, ses yeux traduisant sans mal le plaisir qui le cueillait. Et, durant un bref instant, il mit ce plaisir sur le compte de l'ego. Un ego diablement grandi de se faire chanter de telles louanges. Il avait secoué doucement la tête, réfutant l'idée qu'il aurait pu lui mentir sans trop le réaliser.

Mais elle avait raison, et la surprise avait ce quelque chose de révélateur. Il ne s'était pas préparé. Et elle qui l'empêchait si simplement de réfléchir était maintenant aussi victorieuse que lui.

Il lui offrit une réponse bien en deçà de la réalité, sans avoir jamais cessé de sourire. 'content' n'effleurait même pas la surface.

Et quand elle reprit la parole, il était encore suspendu à ses lèvres, désireux de savoir ce qu'elle avait encore à lui livrer. Oui, ça avait été long. Il se pinça les lèvres, son langage corporel traduisant ce que sa verve ne voulait pas dire. Captivé par la voix de la jeune femme, il ne pouvait se résoudre à parler. Il avait envie de se laisser charmer par ses mots, par la moue qu'elle lui offrait, et ce sourire...  parce qu'à quoi bon s'obstiner à jouer s'il avait déjà gagné ?

Expliques moi pourquoi dès que je ne te regardes plus tu me manques, B.B.

Il n'aurait su dire s'il s'était immobilisé avant, ou après cette question. Mais dans la chaleur de cette nuit d'été, suspendue sous la voûte céleste étoilée, l'adolescent n'était plus que cela. Et il regardait Sianyde comme s'il la redécouvrait entièrement. Parce que dans cette interrogation qu'elle lui posait, il lisait la sienne. Celle là même qu'il avait ignoré tant de fois, parce que son esprit refusait de s'atteler à chercher la réponse. Une réponse qu'il n'aurait pu avoir, car la rationaliser n'avait aucun sens, ni pour elle, ni pour lui.

Et parce que cette fois ci, c'était son cœur, frôlant l'arrêt cardiaque, qui l'avait attrapée en premier, cette question.

Et la réponse se dessinait à tout allure, les verrous sautant les uns après les autres, croulant sous le poids de tout ce qu'il avait rejeté jusque là et qui ressurgissait sans qu'il ne puisse s'en défaire. Il n'avait plus conscience du monde autour de lui, il ne voyait qu'elle, perdu dans une réalisation vertigineuse.

Ca n'avait jamais était un jeu. Parce que, si c'était le cas, il avait perdu, il y a bien longtemps. Et Bastien était mauvais perdant. Il savait que la défaite n'avait pas une saveur aussi merveilleuse que celle-ci.

Il était comme transi, quand ses mains se resserrèrent sur la taille angélique, ses lèvres étirées sur un sourire entre surprise et extase. Il comprenait l'incompréhensible, s'autorisant enfin  à ressentir de la plus pure façon tout ce qu'elle lui évoquait. Il ne parviendrait pas à lui dire, incapable d'exprimer avec des mots ce qu'il était en train de vivre. Mais il avait une réponse, malgré tout.

Il l'attira contre lui, captif de ces yeux qu'il adorait et laissa une de ses mains glisser dans son dos. En dessous de sa veste, parce qu'il avait le besoin de ressentir sa peau, et que sa mémoire se souvenait de l'étendue de porcelaine que la robe dévoilait. L'autre entama un chemin de caresse, de son bras à son cou. Comprenait-elle ?

Il n'eut pas besoin de baisser la tête, puisqu'il n'avait cessé de la regarder. Il eut simplement à se pencher un peu plus vers la jeune femme, attirant son visage contre le sien, avant que ses lèvres ne viennent attraper les siennes.

C'était à la fois doux, avide, langoureux. C'était un aveu fiévreux, qu'il ne parvenait plus à contenir.

Et quand il se détacha d'elle, il vint poser son front contre le sien, ses yeux clos, un sourire exceptionnellement timide habillant sa bouche. Ses lèvres lui manquaient déjà.

- Désolé, il souffla, désolé que ça m'ait pris autant de temps.

Il n'avait pas encore envie d'ouvrir les yeux, sa conscience recommençant à s'agiter doucement, lui rappelant qu'ils n'étaient pas vraiment seuls.

- Je crois que nous avons tous les deux notre réponse.



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Mer 29 Juil 2020 - 10:01
Sianyde Llansawel
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    « ...pour un été inoubliable ! C'est marqué. Tu vas être obligée de t'éclater, c'est con hein ! »
Cette phrase surgit dans la tête de la rouquine au moment où Bastien changea drastiquement de comportement.

Inoubliable, c'était le mot.

Au fur et à mesure qu'elle parlait, que ses mots venaient attraper le cœur de l'homme pour le serrer jusqu'à l'éclatement, elle vit ses traits passer de la convoitise à l'émoi d'une révélation. Quelque chose changeait. Sianyde avait appuyé sur le bouton qui avait mit en marche la complexe machine qu'était Barnes. Elle voyait le mécanisme rôdé et pourtant rouillé -ou naissant-, crisser sous le concept qu'il était en train d'analyser. Elle l'aimait. Et il fallait deviner que lui aussi.

Ses jades observaient chaque changement, même le plus impromptu, se faisant subjuguer à plusieurs reprises par les flammes qui brûlaient dans les iris de Bastien. Il la dévorait. De la même manière que ce jour-là, sur les marches de l'école, où il avait fait prisonnière sa gorge, pour mieux posséder son être.
Sianyde agrippa amoureusement sa chemise au niveau de son dos, quand il l'attira à lui. Ils étaient à nouveau collés l'un à l'autre, l'une épousant la masculinité de l'autre dans une harmonie si parfaite, que l'on aurait pu croire qu'ils étaient destinés. Sa taille se pliait sous ses mains, venant fondre sous chacune de ses caresses, avant que son propriétaire ne les séparent pour les emmener vers d'autres rivages. Il y eut alors celui de son dos, nu et caché et celui de son bras puis de sa gorge. Elle frissona. Il la tenait. Encore une fois. Et encore une fois, elle se laissa faire, soutenant son retard d'ambre alors qu'elle lui rendait le sourire bienheureux. Lorsque les lèvres charnues de la belle accueillirent celles avides de l’homme, un sentiment de victoire savourée passa dans ses jades à vivre alllure.

Elle l'aimait. A en crever, bordel.

Le contact lui fit perdre pieds. Le saut de l'ange, dont elle redoutait la chute, avait été fait. Elle, qui se posait tant de questions, qui jouait avec toutes les limites, voilà qu'elle s'était faite emportée par une bourrasque de vent. Et quelle bourrasque...
La vipère ne se fit pas prier pour venir s'emmêler à lui, de toutes les manières possibles. Ses cheveux roux coulèrent dans son dos, défaisant leur place sur l'épaule pour les laisser profiter de cet instant attendu avec ardeur. S’il n’y avait pas eu ce tissu noir brodé, Bastien aurait pu enrouler son bras autour d’eux, pour se perdre dans ses filins cuivrés et doux. Mais ce n’était que partie remise...

Et quand l’amoureuse reprit silencieusement son souffle, haletante, grisée et complètement à lui, un sourire vint marquer ses sublimes traits.
    « ...désolé que ça m'ait pris autant de temps. » - « Monsieur Barnes, c'est ce que j'appelle se faire désirer. »
Sianyde était euphorique, son front contre le sien, piquant d'un baiser fugace ces lèvres qui venaient de l’embrasser avec langueur. Si elle s’écoutait, elle pleurerait. Elle pleurerait pour laisser partir cette frustration; elle pleurerait pour enfin apprécier ce moment dont elle avait rêvé; elle pleurerait pour le remercier d’être là; elle pleurerait, parce qu’il était lui et qu’elle était elle...
Sianyde avait réussir à le faire tomber, à l'obtenir, scellant ces derniers mois d'effort surhumain pour lui faire comprendre que ce n'était pas un jeu et que ça ne l'avait jamais été. C'était eux, leur monde, leur folie, leur amour et ça le resterait, espérait-elle, pour la vie. Car il incarnait sa vision de la perfection, à deux trois détails près dont elle en oublia la teneur. Et si Bastien ne prenait pas peur dans deux semaines ou à la fin de l'été, il allait falloir qu'elle raconte à ses parents qu'elle venait de trouver un homme.
Son homme.
Un sang-de-bourbe, au grand damn de sa famille.
    « Emmène-moi. Emmène-moi et embrasse-moi... »
Litanie ou supplique, le résultat était le même. Sianyde brûlait de passion et elle voulait se réfugier dans les ombres de la nuit. Elle désirait à en suffoquer, que cet instant ne s'arrête jamais. Elle voulait pouvoir continuer leur contemplation, sous ce ciel qui était le leur. La sulfureuse s'enivrait de lui, de son parfum, de tout ce qu'elle connaissait et ce qu'elle allait découvrir. Dans ses bras, plus rien n'existait. Il avait cette chaleur réconfortante qu'elle réclamait, ce pragmatisme qui lui faisait garder les pieds sur cette Terre et un charme qui la faisait se sentir déesse dans ses yeux de feu.
Elle, Sianyde Llansawel, cette Vénus promise à un Vulcain boiteux, avait couru dans les bras de Mars dès qu'elle avait pu, dès qu'elle avait su qu’il était là. Elle, qui l'enlaçait si fort par son désir, son envie et par toute sa féminité, avait fait ployer ce chef de guerre sous ses hanches aphrodisiaques. Et tout abondait en son sens. Ce gilet un peu lâche glissa de son épaule, emportant la fine bretelle de la robe avec lui, dévoilant outrageusement aux yeux du brun -et juste aux siens- la peau diaphane d'une partie de son buste sans enfreindre de limite. Elle ne s'offusqua pas, d'ordinaire pudique et se laissa rhabiller avec respect et se faire emporter, pour continue d'ébrécher le masque du guerrier et espérer cueillir une nouvelle fois ce visage aux yeux si expressifs, qui n'avaient pas besoin de parler. Vénus était à Mars, toute entière et leur deux corps s'étaient à nouveau flanqués l'un contre l'autre aussi avides qu’eux, alors que leurs regards ne désemplissaient pas. Sa peau s’enflammait là où il la touchait pour, à nouveau lui faire comprendre qu’elle était définitivement à lui. Qu’il l’avait enlevé à Vulcain, pour partir avec elle.

Et alors, dans cet échange électrique d’un jeu de regards enjôleurs, le couple enfin gobé par les ténèbres;
Et alors que les doigts vipérins vinrent accrocher sa cravate comme les siens vinrent s’emmêler à ses cheveux de feu;
Vénus rencontra Mars.
Pour la seconde fois.
Et que le ciel -leur ciel- et ses étoiles leur en soit autant jaloux que témoins.


 
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Mer 29 Juil 2020 - 23:42
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« Emily, retire ton doigt du nez de Lucas ! » La jeune fille leva des yeux horrifié vers Toshiro qui de son air le plus faussement sévères la fixer maintenant. Lentement elle recula sa main du visage du pauvre garçon endormis contre son tronc d’arbre, ignorant de la farce de l’adolescente. « Je devrais peut-être te mettre sur la liste des petits, tu y serais surement plus a ton aise. » Visiblement de plus en plus embarrassé la demoiselle baissa les yeux devant la moquerie non-dissimuler du moniteur. Elle avait quatorze ans, elle était encore très jeune et ne savait visiblement pas comment gérer son béguin en vers son camarade. C’était ce qui arriver aux enfants qui n’aller pas dans une école avec d’autre enfants pour se sociabilisé. Toshiro fini par rire avant de se détourner et rejoindre le petit groupe qui faisait de la musique au près du feu. Il était supposé encadré et être responsable, mais il n’avait envie que de s’amuser, c’était difficile de jouer les moniteurs.

Sur tout depuis le premier jour où il avait vu le professeur Kim, ou plutôt Sunhee-shi parmi les moniteurs. Il n’était pas surpris de voir des professeurs Poudlard ici, mais ce professeur en particulier avait refroidi l’ambiance. Si ça n’avait était que lui, il était heureux de la savoir avec eux, mais la projection sur sa jeune maitresse était bien moins plaisante. Du coup par ce qu’il ne voulait pas être mêlé à leur étrange jeu du chat et de la souri il avait pris ses distances avec les autres moniteurs, ce qui le rendait très solitaire. Il ne pouvait pas vraiment se mélanger au jeunes vacanciers, et éviter les moniteurs, ce qui ne lui rendait pas son expérience facile, ni vraiment plaisante. Toshiro était un garçon sociable, il aimait le contact et la mondanité, c’était dans son ADN, alors devoir rester dans son coin ça l’épuisé.

« Tu en fait une tête. » Sans s’en rendre compte-t-il c’était stoppé non loin du feu, proche de deux têtes qu’il connaissait bien, presque caché par une lourde couverture qu'elles se partageaient. « Votre infini altesse, Lady Kang. » Dit-il dans une révérence plus moqueuse que sincère, ce qui fit lever les yeux au ciel de la jeune Park, et extirpa un soupir exaspéré de Soojin. Elles étaient toutes les deux seules, loin des autres, et ça même de leurs amis ce qui était étrange. Le shinobi ne manqua pas de remarqué comme elles étaient très proche et probablement peut à cause du froid. « Alors s’ayé Soojin vous as avoué son crush ? » « Espèce de… » Sous les rire de Miyoung, Toshiro du échappé à une Soojin qui lui courra après avant d’abandonner et retourné au près de sa camarade, les joues rougie non pas par la colère mais par l’embarra. Toshiro aimer taquiner la jeune Kang, il ne savait pas si c’était vrais, mais sa réaction était toujours au rendez-vous et Miyoung ne semblait pas les prendre aux sérieux.

Se rapprochant de l’eau Toshiro jeta des regards d’un coter a l’autre de la plage s’assurant qu’aucun vacancier n’est l’idée de se jeter dans l’eau glacer a une heure pareille et sans lumière. Ils seraient tous dans un beau pétrin. Bien que ça donnait envie, il lui suffit de trempé le bout d’un de ses orteils pour savoir que le premier qui se jeter là mourrait d’hypothermie en cinq minutes. Il resta sans bouger, les mains plonger dans son short coupé un peu trop court a son gout. Bien qu’il n’est qu’un sweat par-dessus son polo il n’avait pas froid. Les yeux rivaient vers l’horizon et les étoiles qu’il pouvait parfaitement distingué, il apprécia pleinement le moment. Il n’y avait rien de meilleur que l’air pur de l’océan et la sensation de liberté, les rires et les chants résonnant derrière lui. C’était simplement bon de se sentir vivant.



HRP : Toshiro est debout au bord de l'eau et regarde les étoiles, profitant simplement du moment.

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Jeu 30 Juil 2020 - 0:28
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On aurait pu croire qu’elle fixait le feu, mais elle regardait bien au-delà. Son regard était fixé sur une seule personne, elle ne pouvait pas la lâcher du regard. Tans de raison l’en empêché. La première par ce qu’elle avait peur, elle était terrifiée et ça lui tordait l’estomac. C’était ironique, ça n’avait aucun sens. Elle la fixait pour qu’elle ne lui rende pas son regard, elle ne la perdait pas de vu pour pouvoir fuir si elle s’approchait, et en même temps, elle crevait d’envie qu’elle le fasse. Certain dirait qu’elle était idiote, ils auraient peut-être bien raison, d’autre qu’elle était lâche, et là encore elle ne pourrait pas se défendre sans simplement ce faire passer pour folle.


Maze avait était ravis de pouvoir participé a ce camp. Elle ne savait comment mais la supercherie de Potter avait fonctionné et son père avait accepté qu’elle et sa sœur passe l’été dans ce camp en Écosse. Pendant un moment elle avait vraiment crue qu’elle vivrait un été normal, quelque chose d’exotique pour elle. Avec d’autres adolescents, juste des activités commune, loin de la vie sombre et étouffante du palais. Miyoung lui avait sauté au coup et bientôt elle c’était retrouvé avec Toshiro sa sœur, et elle ne savait encore trop pourquoi Kang Soojin aux milieux de cet endroit perdu de grande Bretagne. Des vacances de rêve pour des adolescents de l’autre bout du monde qui n’avaient jamais vécu ça.


Elle avait reconnu certaine tête, puis d’autre qu’elle ne pensait jamais avoir croisé. Les moniteurs étaient un mélange de professeur de Poudlard et de jeunes sorcier qu’elle n’avait encore une fois jamais vu avant. Cela lui aller très bien, tout en étant dépaysant elle y trouver aussi des repères, ce qui était dans un sens rassurant. Le premier jour elle c’était retrouvé dans une cabane avec d’autre filles et bien qu’elle ne parle pas beaucoup elle avait quand même passé des bonnes premières heures. Jusqu’à ce que les moniteurs soit présenté à tout le camp. C’est la première chose qu’elle vit, avant même que ses yeux ne capte le regard de détresse de Toshiro, elle n’avait bien sur vu qu’elle.


Tout son univers avait soudainement était aspiré, sa salive coincée au fond de sa gorge. Maze ignoré ce qu’elle avait fait à merlin, mais cette vengeance commencée à avoir un gout vraiment trop amère. Kim Sun-Hee dans toute sa splendeur se tenait au milieux des moniteurs, scrutant les vacanciers avec son regard percent. Le cœur de Maze rata un battement avant qu’elle arrive à se cacher comme une enfant de cinq ans derrière un camarade qui la regarda comme si elle avait perdu la tête. C’était probablement le cas.


Bien sur à partir de ce moment elle n’avait pas passé un seul moment à ne pas essayer d’éviter la monitrice. Trouvant toujours un moyen de fuir une situation ou une activité. C’était stupide et ridicule, mais elle ne savait pas quoi lui dire, elle avait peur. Peur que son cœur craque, peur du pouvoir qu’une simple personne avait sur elle. Sa première semaine avait était épuisante, elle avait passée le plus clair de son temps seul, ou au plus loin des groupes pour ne pas avoir a croisé un moniteur au risque que ce soit Sunhee. Toshiro ne pouvait rien pour elle, n’ayant aucun choix pour ce qui était des groupes qu’il encadrait et c’était visiblement toutes les activités sauf celles où Maze finissait.


La jeune héritière avait réussi a passé du temps avec sa petite sœur, Soojin et certain de leurs amis qui étaient au camp. Elle avait du mal à se le dire mais elle avait apprécié être entouré des amis de sa sœur, elle se sentait étrangement mieux intégrer depuis qu’elle avait gagné le tournoi. Les gens avait un nouveau respect pour elle qui n’était pas déplaisant.


Pourtant durant cette soirée au bord du feu elle avait préféré ne pas se fondre dans la masse et resté loin. Assise sur un rochet, jouant avec un verre en plastique vide qui était autre fois remplit d’un thé trop doux a son gout. Les autres chanté, parlé, dansé autour d’elle, mais elle n’avait pas bougé comme hypnotisait dès qu’elle l’avait vus. Au moins a Poudlard elle pouvait l’éviter simplement dans l’immense château et les yeux indiscrets caché partout. Seulement ici, avec les quelques pauvres mètres qui les séparer et personne pour se soucier d’elles, c’était bien plus dur. Maze aurait dû aller ce couché, mais elle n’arrivait pas à quitter son rochet. Regardé Sunhee être heureuse était son point faible, c’était comme si elle ne pouvait s’en empêcher. C’était pathétique, elle le savait et se détestait pour être aussi faible et stupide. Comme un addicte elle se promettait que c’était la dernière minutes et puis elle ne faisait rien pour arrêté. Elle avait l'air triste et misérable, par ce qu'elle l'était.



HRP : Maze passe sa soirée assise sur un rochet et semble fixer le feu, mais elle regarde a travers pour observé Sunhee, alors qu'elle a passer la première semaine a l'évité comme la covid peste.

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Lun 3 Aoû 2020 - 17:55
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Dans l'intermittence des improbables poursuites lunaires qui perçaient la canopée des pins Sylvestre, deux silhouettes passaient inlassablement de l'ombre à la lumière dans le dédale arboricole de majestueux arbres centenaires.
Ses mèches blondes, dont la pointe colorée chatouillé ses épaules, ne pouvaient qu'attirer l'oeil du jeune homme qui la suivait quelques pas en arrière. June affrontés les ténèbres, pieds nus, affublée d'une chemise blanche mal boutonnée et un petit short en jeans. Son corps longiligne aux courbes effacées, jouait les équilibristes sur les troncs parsemés de mousse qui jonchait leur route. Sous ses airs de lutin de Cornouailles, c'était bien une fée qui se révélait aux yeux de William déjà conquis. Si elle s'évertuait à danser sous la lune, dans un curieux rituel celtique, lui ramassait le bois nécessaire à l'alimentation du feu de camp. « Tu ne comptes pas m'aider en fait? » Pure réthorique lorsqu'il s'agissait de mademoiselle Rosier. L'irlandais la connaissait bien pour ne pas se méprendre sur ses intentions ; Sa camarade fraichement libérée de sa prison dorée, profitait de sa liberté. Elle plus qu'aucune autre savait apprécier ses petits détails de la vie, ceux-là même qui invisibles aux yeux de certains, contribuaient à embellir le monde. Du plus petit insecte rampant sur la tranche de sa main, à l'odeur de la pinède embaumant les embruns qui enrobaient sa peau d'un léger scintillement, June appréciait à sa juste valeur l'existence des choses les plus insignifiantes. Elle sublimait cet instant laissant totalement coi, le néophyte qu'était O'brien. Cheminer à ses côtés, était comme arpenter un autre monde jonchait de magie et de mystères. Il fallait avoir le coeur bien accroché, pour la suivre et cela dans tous les sens du terme.

Le regard de William s’était obscurcis dans la contemplation d’une énième arabesque, alors qu’elle levait ses bras vers l’éclat lactescent de l’astre aux rondeurs fécondes. Mystérieuse mademoiselle Rosier, qui n’avait pas vraiment dit un mot sur Joshua depuis son arrivée au camp ; C’était bien inhabituel de sa part, fallait-il en déduire qu’ils s’étaient encore disputés?
Le griffon n’avait pas osé poser de questions à ce sujet. Il s’était toujours contenté de survoler les problèmes, non pas par désintérêt, mais pas pudeur. Si les gens voulaient se confier, il écouterait, mais ne chercherait pas vraiment à faire remonter à la surface la vérité volontairement cachée. Avec June s’était different ; elle parlait ouvertement, ne s’était jamais cachée de sa réalité. Alors pourquoi? Pourquoi son sourire timide lui inspirait tant de méfiance?

« June? » l’interpella t-il finalement. Face à elle, à cette vision déchirante qui alourdissait son coeur de tristesse, il finit par se résigner en reportant son attention vers une branche à ses pieds. « Dépêchons nous… Sinon le feu s’éteindra. »

Il n’avait pas daigné affronter son regard limpide, de peur de s’y perdre. Il lui semblait bien que plus jeune, il s’y était une fois perdu… Mais étrangement, tout ceci était trouble, à peine remémorable comme un rêve dont on peine à se souvenir du sujet.
La pression sur sa gorge, l’obligea brusquement à se redresser vers l’origine d’un tel étranglement autour de son cou. Droite, un brin décoiffée par le vent, semblable à une vision d'un autre monde, June avait empoigné son tee-shirt dans un regard larmoyant. Saisi au plus profond de son âme, William sentit le poids du monde tomber brusquement sur lui. Comment résister, après tout ce qu’il savait, tout se temps passer à faire comme si tout aller bien. Oui, il savait, il l’avait toujours su. Elle n’avait pas besoin de le dire, pas besoin d’aller plus loin.

Dans un geste rempli d’appréhension l’irlandais s’était contenté de glisser ses doigts autour du poignet qui s’était enroulé autour de son tee-shirt. « Je sais… » avait-il soufflé dans un sourire fugace. Il n’avait pas jugé nécessaire de s’approcher davantage ou peut-être avait-il simplement pris peur en la voyant si fragile. Les profondes réflexions intérieurs n’avaient jamais été le fort de l’irlandais. Il préférait de loin la spontanéité… « Tu veux un bisou magique? »


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Lun 3 Aoû 2020 - 18:11
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Se balader dans la fraicheur de la nuit était quelque chose d'inspirant. Le nez levé vers des cimes entremêlées, June laissait son corps s'imprégnait d'une rosée précoce. L'humidité de la côte avait pénétré les fibres cotonneuses de sa chemise qui lui collait maintenant à la peau. Elle avançait bercée par le craquement des feuillages au-dessus de sa tête et le concert nocturne de la faune habituée à leur présence ; Elle et William faisaient maintenant parti d'un décor féérique.
Envahie par un trop plein d'émotions, June s'était mise à tourner sur elle-même.
Cela faisait du bien d'être loin de Charlott's Lake, loin de Poudlard, loin de tout ce qui oppressait son coeur en temps normal. Si elle avait pu s'enfuir, c'était parce qu'on l'avait laissé en arrière, seule dans l'austère demeure des Rosier. Sa tutrice avait décidé de prendre des vacances, une bien belle aubaine, une merveilleuse occasion de faire le mur. Qu'importait les répercussions d'une telle escapade, si elle était prise...
Elle s'étonna d'entendre William l'interpeller et se retourna les yeux chargés d'émotions à l'idée de se faire prendre. La petite blonde avait bien pensé à tout cela avant d'agir, cela n'empêchait en rien de redouter la punition de Drusilla. Sa mère savait se montrer si cruelle.
Rentrer? Oui, il fallait se dépêcher avant que la fête ne se termine. June aimait particulièrement ses soirées passées au coin du feu. Elle s'était portée naturellement volontaire pour alimenter ce foyer si chaleureux. Alors qu'elle se remettait à chercher du bois, son regard s'attarda sur la silhouette de O'brien.Plus qu’une surprise de le trouver là, cela s’était avéré être une source de réconfort inespéré. Il avait toujours été là, aussi loin que remontaient ses souvenirs à Poudlard, son sourire jovial hantait chacun d’eux. Ils avaient beau n’avoir jamais abordé les choses en ce sens, June savait au fond d’elle qu’il serait toujours un ami fidèle et sincère.

Sans s'en rendre compte, elle s'était saisie du pan de tissu à portée de main, comme si elle tentait de se raccrocher à cette idée, dans la peur que cela ne soit qu'un rêve de plus. June connaissait les revers de la vie, les abandons plus que les retrouvailles, mais il s'était retourné et l'avait aussitôt rassurée. Elle avait ressentit le trouble de son regard, mais comme il ne s'était pas dérobé, elle s'était empressée de l'interprète en sa faveur. « O'brien... »
L'irlandais avait repris la parole avant qu'elle n'achève sa phrase, ne faisant que retarder un peu plus l'aveu qu'elle s'apprêtait à lui faire. « Ça ira! » avait-elle insisté moqueuse en se servant de leur contact pour descendre du tronc sur lequel elle s'était hissée. «  Et puis, il parait que tu ne sais pas embrasser! » « Quoi? » s'offusqua t-il dans un début d'hilarité. « Et bien Berenice Croupton dit que tu embrasses comme un poulpe.. » « Un poulpe ? » répéta William en secouant sa tête. « Je n'ai jamais embrassé Berenice ! » « Ce n'est pas ce qui se dit ! » ricana June en secouant son index et prenant les devants pour rentrer. « Je serai quand bien même bien placé pour savoir qui j'embrasse... À moins bien sûr, qu'elle m'oubliette lâchement... » Le sourire assuré de l'intrépide irlandais s'était lentement étiolé au fil de ses mots, tandis que ses sourcils s'était froncés dans les prémices d'un début de suspicions qui motiva June à froncer également les siens.

Il était vrai qu'elle usait à tort de ce sort, mais jamais elle ne l'aurait fait pour un baiser. Pris dans un duel de regard, les deux sorciers se jugeaient mutuellement dans un silence de plus en plus oppressant pour la petite blonde qui commença a s'agiter intérieurement.
Il y avait bien une fois, une seule fois, il y a longtemps, mais ce n'était pas pour un baiser. « Bien rentrons... Le feu va s'éteindre! » June avait éludé tout cela en délestant des bras une partie de sa charge à son ami  « Berenice est une sale petite vipère ! On pourrait la noyer dans le lac ».
O'brien n'avait rien dit de tout le trajet, ne faisant qu'accroitre le sentiment de culpabilités qui pesait déjà sur June. Elle n'avait plus rien dit elle non plus et ils étaient arrivés au camp en effaçant tout d'eux leurs airs abattus, au profit d'un sourire parfaitement feint. Si William s'était éloigné, June l'avait regardé faire tristement, avant de s'asseoir devant le feu et tendre ses bras au-devant des flammes. Elle avait brièvement souris au deux jeunes femmes emmitouflés sous des couvertures, avant de tirer de sa poche un rappel-tout translucide. Dans ses mains, il se teinta progressivement de rouge, avant qu'elle ne le range dans un soupir las.

Le poids d'une main sur son épaule la fit sursauter, au même moment où William se laissait lourdement tomber à ses côtés en les enveloppant tout deux dans une couverture. Son sourire était communicatif, faisant oublier ses dernières minutes à la petite blonde. « Un feu de camps sans marshmallow, ce n'est pas un vrai feu de camp ! » simple précision, alors qu'il sortait des pans de sa couverture un paquet de bonbons et des longues piques. « Je suis certain que June n'est pas la seule à n'avoir jamais gouté cette incontournable de l'été! ». Il tendit un paquet aux jeunes femmes devant lui et lança dans les mains de Toshiro un autre. « Allez, tout le monde, on pique et brule légèrement aux flammes, juste ce qu'il faut... » Précisa t-il en passant un marshmallow sur une flamme.  Son visage était emprunt d'un semblant de sérieux qui disparaissait parfois pour laisser place à son adorable sourire, tandis qu'il changeait de main pour ne pas se bruler. « ... Juste ce qu'il faut pour obtenir un fondant sans pareil. Mademoiselle Rosier? » souffla t-il charmeur en lui tendant la tige.
June ne pu s'empêcher de rigoler en la saisissant volontiers. Elle se brûla presque la langue en l'enfournant dans sa bouche et regarda O'brien se précipiter vers Toshiro pour lui apprendre sa technique. William avait cette façon d'avancer sans se soucier du lendemain qui était rassurante. Ils pouvaient parfois se chamailler, ça ne les empêchait jamais de se retrouver. June laissa ses lèvres s'étendre dans un sourire amusé, tandis qu'elle enfonçait son nez dans la couverture.


Résumé:

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Mer 5 Aoû 2020 - 11:41
Choixpeau Magique
- PNJ -
Choixpeau Magique
Orientation : None
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)

La flûte biscornue

Premiers indices du 25 juillet 2020


Quatre adolescents rentrèrent plus tard que prévu au camp de vacances. Ils étaient partit en activité contrôlée dans les grottes en bord de mer avec Lyse, leur monitrice, pour étudier la flore sauvage locale et espérer voir quelques animaux fantastiques. Si quand ils partirent l'excitation était à son paroxysme, quand ils revinrent c'était loin d'être le cas. Il était aux alentours de vingt heures, les plus grands étaient en train de manger sur les tables extérieures, bavassant, se racontant leur journée parfois riche en émotions et en trouvailles. Lorsque les quatre silhouettes, complètement trempées, se présentèrent devant le feu, Jay et Craig se levèrent de leur banc pour accourir vers eux.

Leur visage était livide et leur expression hébétée. Ils ne savaient pas parler, ni même regarder ailleurs qu'en face. Ça n'annonçait rien de bon...
Jay les fit s'asseoir dans un premier temps sous les regards curieux de leurs camarades.
Où est Lyse ?
Certains secouèrent la tête alors que l'un d'eux dit mollement qu'il n'en savait rien. Le quatrième qui, jusque là avait gardé les yeux rivé vers le sol, releva le menton et se mit à crier, mettant genoux à terre. Immédiatement, Craig l'attrapa et l'emmena vers l'infirmerie à toute vitesse. Ce cri secoua les trois autres qui se mirent à trembler. Deux monitrices se levèrent pour emmener les trois autres et, ainsi, suivre leur collègue.

Quand il se retourna, Jay vit les têtes et les yeux curieux. Il esquissa un léger sourire poli, incitant tout le monde à reprendre là où ils en étaient. Ce fut dans un silence gêné qu'on entendit alors des bruits de couverts et de mastication. Pour sa part, il confia la surveillance du repas à deux subalternes et fonça vers le cabanon hospitalier.
Il était impossible de définir ce qu'il en était réellement et de là, un camarade de chambre d'un des quatre nigauds se leva et parla, d'une voix forte, aux autres animateurs.
Ils sont allés près des grottes ! Pourquoi étaient-ils mouillés ?! Et pourquoi ils ne parlaient pas ? Je savais que cet endroit était maudit ! Je le savais que ce n'était pas qu'un attrape-touriste ma soeur est venue ici l'année dernière et depuis, elle n'arrête pas de cauchemarder ! Où est leur monitrice ? Pourquoi personne ne va la chercher ? Elle est MORTE ! Elle est MORTE DANS CETTE GROTTE !
Les gamins eurent un hoquet de surprise et d'horreur face aux dires du jeune homme effrayé et il fallut trois moniteurs pour tenter de contenir la débâcle qui commençait à se créer.
Le mot d'ordre : tous dans son cabanon, interdiction de sortir et les moniteurs passeraient dans une heure pour expliquer la situation.
Lyse est rentrée, il n'y a eu aucun problème mais elle est particulièrement souffrante. Ils se sont fait surprendre par des spores de champignons qui, d'habitude, ne poussent pas en cette saison et ont commencé à perdre la notion du temps, d'où le fait qu'ils soient rentrés si tard. Il y a une grotte connue où quelques dizaines de mètres après l'entrée on peut se baigner dans une sorte de lac souterrain à température ambiante. C'est une sacrée attraction ! Donc ne vous inquiétez pas les enfants, demain les activités reprendront comme d'habitude. Vos quatre camarades et Lyse prendront juste un ou deux jours de repos, mais vous les retrouverez sur pieds en un rien de temps !

Explications HRP

› Résumé
Comme vous pouvez le constater, un groupe de vacanciers est revenu de lui-mêmes au camp, complètement hébété. Ils ont "perdu" leur monitrice -celle-ci est introuvable- et le camp est un peu sans dessus-dessous. Malgré le discours "rassurant" des moniteurs qui passent dans les chambres, certains peuvent se douter d'une mascarade. Que ce soit pour les gamins ou pour Lyse, c'est à vous de découvrir ce qui leur ait arrivé si l'aventure vous en dit...

› Un point sur le RP
Les quatre gamins sont libres d'être joués en PNJ si vous le souhaitez, ils sont à l'infirmerie. Lyse n'y est pas, on vous fait comprendre qu'elle est dans le cabanon des moniteurs. Si jamais vous voulez être inventif quant au mystère, trouver ces fameux champignons, pourquoi retrouver Lyse qui a disparut en réalité (mais ce n'est pas obvious) ou autre, n'hésitez pas. Vous pouvez poster ici comme le faire dans vos RP dans la partie Event sans problème. Je rattacherai ce que vous aurez trouvés / fait à la trame principale, en rajustant deux trois points possiblement ;)

Bon jeu o/

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Lun 10 Aoû 2020 - 2:55
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Des champignons. En voilà une idée, une bonne en plus. Des champignons pour oublier cet enfer, voilà tout ce qu’il me faut. Ce n'est pas tant la présence des mioches, je m’y suis fait à la longue, c’est plutôt leur enthousiasme constant ; trop de joie, ça dort jamais, ça finit par m’exaspérer. Il faut toujours que j’en aie un collait au c*l. Quand ce n'est pas pour servir de nounou, c’est pour jouer les arbitres. Ça se chamaille, ça se tire dans les pattes où ça se bécote, un vrai zoo. Je remercie le ciel de jamais être venu ici étant gosse, ça m’aurait saoulé.

Tandis que j’avance les mains dans les poches, je vois Miss arc-en-ciel et son pote l’irlandais qui semblent jouer au docteur derrière un baraquement. Non pas que ça me dérange, mais si je fais pas bien mon taff de mono, on risque de cramer ma couverture et ça, ce n'est pas vraiment envisageable. Alors je racle ma gorge, prend mon air méchant, mais pas trop et les interpelle avec subtilité dans l’obscurité.

« Alors on enfile des perles O'Maley? » À voir sa tronche ce n'est pas tout à fait ça. On a beau être dans le noir, je vois son sourire de débile profond s’intensifier et ça m’inquiète. Je regarde la gamine aux mèches multicolores et essaye de comprendre à quoi ils jouaient exactement. « Nan Valentyne, on cherche un moyen d’attirer l’attention des cons et visiblement ça marche bien ». Je n'ai jamais vu une tête à claques comme ça. Chaque mot qui sort de sa bouche est une invitation à le gifler verbalement. « Tu sais n'y a rien de plus voluptueux pour un pas con que d'être pris pour un con par un con. » Je ne suis pas sûr de ma phrase mais il a l’air de mouliner encore et ça, ça n’a pas de prix. «  Hey Rosier? T’as un souci? Il t’emmerdait le farfadet? »

La petite blonde aux pointes chamarrées, je l’aime bien. Elle a un sacré tempérament, doublé d’un physique tout à fait acceptable qui m’aurait bien plus étant plus jeune. Je peux comprendre l’irlandais qui commence à s’inquiéter, à juste titre, parce que je ne vais pas lui laisser lui voler la réplique. «  La ferme, c’est à elle que je parle. Un truc à me dire Rosier? Tu peux tout me dire, t’inquiète pas pour lui… » Il gesticule dans mon dos et ça commence à me saouler, je sors ma baguette prête à le figer comme une statue grecque. « Je… Non. Juste je voulais qu’on prenne ça! » Les yeux dans les yeux avec l’irlandais, j’analyse rapidement ce que je perçois comme une profonde déception, avant de me tourner vers la demoiselle. Elle a dans ses mains un petit truc rond, pas plus gros qu’une tête d’épingle. Je penche au-dessus et plisse mon nez. Ça ressemble à de la médecine moldu mais je m’y fierai pas.
« C’est Azael qui me l’a donnée » soupire la jolie mome, « Liderick? » s’indigne face de Troll.
Liderick, ce nom m’a soulevé l’estomac comme si j’avais transplané bourré. Je me redresse en fronçant les sourcils et observe tour à tour leur visage. «  Liderick? Le fils de Liderick? » « Surement du con! » Me répond la grande gueule.

Ma patience lâche. Je l’attrape par le col de son tee-shirt cheapette et je le ramène devant mon visage un peu sèchement. Ses pieds touchent pas le sol et je sens la tension figer ses muscles «  Tu me parles mieux que ça ou je te fais cracher de merde par tous les orifices » « Tu ne peux pas faire ça » «  Tu paries? » « Hey! » s’impose Rosier en passant un bras entre nous. « Oui. Oui c’est surement lui… Je ne connais pas d’autres Liderick… Tu… Tu le connais? . » Sa question me fout dans la merde. Je n'ai pas réfléchi, je ne peux pas mentir non plus, alors je leur sors ma meilleure excuse. «  Ouais, c’est un con! » L’irlandais se marre « visiblement c’est un trait de famille. » Rosier conteste vigoureusement. Elle me fait rire Rosier. Je l’aime bien, je sais je me répète, mais j’adore la voir péter un câble. « Retire ça tout de suite! Tu ne le connais pas… » Et voilà ça se chamaille, encore… Quand je vous dis que je me fais chier ici. Je regarde le petit cachet dans la main de Rosier et je m'entends dire «  Il t’a donné ça pourquoi au juste? »
Elle me regarde, je la regarde. On se regarde comme ça un moment, comme deux sorciers prêts à jouer à qui aura la plus grosse baguette, puis elle hausse un sourcil en crachant la vérité sur un air désabusé. « Pour me remercier, il en prend toujours… J’ai l’impression que ça l’amène ailleurs, si vous voyer ce que… Hey! » Je lui ai volé des mains. Fort intéressant, plus que les champignons.

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