Re: [Manoir Lestrange] How to survive a prout prout party ? [Libre]

Cette petite soirée avait plutôt bien débuté. Corbus se promenait au milieu de la foule avec sa famille. Rosa-Lina lui avait demandé de soigner son image et de cesser de colporter des rumeurs, aussi, il s'y était appliqué et se concentrait surtout à saluer poliment des anciennes connaissances de son père tout en leur présentant les deux plus belles dames de la soirées. Solea adorait toute l'attention qu'elle recevait et le sorcier cru entrevoir l'ombre d'un sourire approbateur chez Rosa-Lina. Sa future épouse était visiblement ravis du déroulé de la soirée.
Il allait d'ailleurs lui proposer de danser quand l'hôte de la soirée vint faire un discours d'accueil. Bien que Corbus n'en ait pas grand chose à faire, il l'écouta poliment et applaudis en même temps que ses comparses quand il eut fini. C'est alors que Drakenbof le heurta et lui subtilisa sa fiancé en devenir. Il n'eût le temps que de lâcher un "Hé !" qu'elles étaient déjà sorties. Solea, qui avait assisté à la scène et qui avait tout juste eu le temps de récupérer ce que lui avait tendu sa mère se tourna vers Corbus avec un air offusqué :

"C'est la dame blonde avec qui je dois pas bien me comporter ? Elle connait maman ?"

Visiblement oui... Et la nouvelle n'était pas du genre à enthousiasmer Corbus qui ne pouvait qu'imaginer le genre d'idées qu'elle essaierait de mettre dans la tête de Rosa-Lina ! Cela faisait des mois qu'il tentait de la séduire, elle n'allait quand même pas tout gâcher en deux secondes ?

"On dirait. Ta maman travaille à Poudlard donc j'imagine que c'est normal. Mais attention, ce n'est pas parce que ta maman souris qu'elle apprécie forcément les gens. C'est une grande dame qui sait être polie même avec les fausses blondes relativement douées en runes antiques... "

La dernière remarque n'était pas vraiment digne d'un sang pur et il espérait que personne ne l'ait entendu hormis sa fille. Aussi, pour sauver les apparences, il emmena la fillette avec lui sur la piste de danse et lui appris quelques pas de valses pour son plus grand plaisir.

Résumé :
Corbus se fait VIOLEMMENT HEURTE par Yudith. Il pourrait avec une épaules DEBOITEE mais non, en vrai ça va. Il proteste et sa fille est la seule choquée par cette scène :dramelio: Il médit dans le dos de Ydith et finit par entrainer sa petite fille sur la piste de danse pour danser avec elle (comme le gentil papa qu'il est).

How to survive a prout prout party ?

Lucas avançait doucement mais sûrement, sans quitter sa mère des yeux afin de s'assurer de ne pas la perdre de vue. Il ne connaissait pas du tout les lieux en plus, s'il devait la chercher à l'aveugle, il perdrait probablement une grosse partie de leur discussion le temps de la retrouver, voire l'intégralité. Elle allait d'ailleurs disparaître d'ici peu s'il traînait trop, elle commençait à se fondre dans le décor alors qu'il était encore assez loin. Le garçon accéléra donc un peu le pas, sans courir pour autant. Ca restait une bonne conduite, non ?
Probablement, du moins jusqu'à ce qu'une personne immobile lui rentre dedans ! Qu'est-ce qu'il faisait là lui ? Il ne pouvait pas faire le poteau ailleurs plutôt que sur le chemin des gens pressés ?

"Oh !"

Réponse au "hey" que le concerné lâcha, lui aussi il pouvait le faire. Mais il n'avait pas oublié qu'il devait bien se tenir, et même sans ça il préférait de toute façon éviter de perdre son temps avec un énième adulte qui voudrait lui faire la morale alors qu'il devait rattraper sa mère au plus vite. Il allait donc, pour une fois, faire amende honorable, c'est-à-dire un gros effort pour s'excuser.

"Désolé monsieur, je ne vous avais pas vu. Et mince !"

Trop tard, il avait perdu sa mère de vue. Il ne l'avait pourtant presque pas quittée des yeux, ayant même à peine regardé l'homme qui l'avait forcé à le bousculer en se plantant devant lui pendant sa "mission". C'était pas de pot, ses espoirs étaient en train de fondre, le rendant chagrin... Oh oui, on pouvait le dire : ses espoirs fondaient comme une peau de chagrin ! C'était bien ça l'expression... non ?

Résumé:

Jeu 7 Mar 2024 - 1:27

Atterrée, paniquée, furieuse, dégoûtée. J'étais tout cela à la fois, et sortir me fit très vite du bien. Cela m'évitait de bouillir, et d'exploser devant la foule prête à juger sans rien savoir des drames qui se jouaient dans ma tête.

"Le froid est bon pour la circulation du sang. Je vais avoir une belle peau toute ma vie, ça vaut bien un petit sacrifice de mon confort."

Cette pseudo-science au service de la beauté n'était certainement pas crédible, mais il était toujours accepté d'y faire référence. Un peu comme un horoscope, ça créait des discussions. Mais nous n'avions pas tant besoin de sujets futiles, puisque nous pouvions médire sur les hommes.

"Oui je connais ton cavalier. Très bien, même. À l'école nous nous dépassions pour être meilleur que l'autre. Une rivalité tout ce qu'il y avait de plus motivante. Malheureusement aucune once de sympathie ni de respect en naquit entre nous. Corbus est fourbe, il n'hésite pas à s'accaparer le travail des autres, à se servir de sbires pour nuire, il..." Drôle d'exagération pour dire qu'il avait vérifié si ses résultats étaient bons en copiant (ils l'étaient, paraissait-il), et que j'avais eu un de ses amis sur les bras pour les travaux de groupe.

"Mais je suis ravie de savoir que tu ne te fais pas manger par son charisme d'homme torturé par la vie." Il avait été à Azkaban car il avait fauté : bien fait.

Mais je n'étais pas venue pour parler de cette énergumène à qui j'aurais volontiers concédé l'oubli. Madd était dans la propriété des Lestrange.
Le. Madd.
Le géniteur de mon fils était sang-pur.
J'éprouvais trop de colère pour défaillir, mais mon trop plein d'émotions avait besoin de s'évacuer.

"Je suis désolée de t'avoir amenée dans le froid si tu n'aimes pas ça. C'est juste... Que ferais tu si le père de ta petite Solea réapparaissait dans ta vie ? Si tu avais la possibilité de lui laisser une seconde chance pour qu'il rattrape le temps perdu ?"

Bien sûr, ma question concernait Madd et Lucas. Et ma plus grande peur fut enfin exprimée à voix haute, après treize ans d'angoisse silencieuse :

"Et si leur rencontre décevait ton enfant, alors que son plus grand souhait est de le rencontrer ? Est-ce que ce risque vaut la peine de peut-être perturber Lu... Ta fille ?

J'étais venue à cette fête pour que peut-être mes parents se débarrassent d'un homme quelconque. Mais le pedigree de Madd ne me permettait plus de commettre l'irréparable sans étudier encore une millionième fois le problème dans tous les sens.

Résumé : Yudith bitche salement sur Corbus. Puis elle évoque de façon détournée et à peine subtile la question de Lucas et Keith : est-ce que Rosa-Lina aurait permis une rencontre à sa place ?

Lun 11 Mar 2024 - 16:15

Le gamin devant lui le regardant à peine, le museau s’offensa d’un tel manque de politesse. Les excuses balayées d’un revers de main, la tête qui cherchait à regarder à travers lui fit échapper un grognement. Décidément les poudlariens en oubliaient leur manière lorsque venait le temps de sortir de l’école. Ajustant sa veste d’un geste habile, le regard d’émeraude dévisagea l’impudent qui cherchait à se débarrasser de lui.

-Pour peu l’on pourrait croire que vous préparez un mauvais coup.

Voilà une interpellation assez directe pour ramener l’attention de l’élève sur le droit chemin. Prenant un air glacial, Marcus dévisagea le gamin de la tête au pied, remerciant le ciel d’être encore assez grand pour le dépasser largement.

-À vous voir foncer tête baissée comme ça, on dirait que vous fuyez les lieux d’un crime. Et le diable sait qu’il peut s’en commettre beaucoup en ce genre d’événement...

Ce n’était pas les cibles qui manquaient qui plus est.

-Je pourrais peut-être avisé la sécurité… qui sait, peut-être voudrait-il vous parler.

Sourire mesquin pour donner une leçon de politesse au petit effronté. Aller chercher sa mère aurait été une perte de temps et beaucoup trop facile. Non pas qu’il ait eu plus envie d’aviser la sécurité de l’endroit, mais l’idée était suffisamment grande pour indiqué au gamin de faire attention à où il mettait les pieds. Probablement que Marcus aurait fait durer le suspense encore un peu si son regard n’avait pas été relevé vers le visage de deux demoiselles près d’eux qui discutait de la robe magnifique de l’une des danseuses qui valsaient sur la piste. Suivant le regard, le visage de l’auror se gratifia d’un sourire chaleureux avant que son air ne devienne aussi sombre que son costume.

Elle était là.

Magnifique et sublime, se déplaçant avec la grâce d’un cygne, dansant avec l’aisance désarmante d’un pétale qui valsait dans le vent. Mais ce n’était pas sur la belle sorcière que l’attention était posé. C’était plutôt sur la créature des égouts qui osaient la conduire sur la piste de danse. Oubliant rapidement le jeu ridicule entrepris avec le gamin, un bref, ''Vous êtes excusé'' avant de le planter au milieu de la foule, le pas de chasseur s’approcha aux abords de la piste, se retenant juste avant de débarquer au milieu des danseurs et de créer une scène. Non pas que l’envie lui manquait. Mettre son poing a la gueule de cet espèce de fugitif qui avait une chance beaucoup trop alarmante pour user de magie noire et s’en sortir impunément le démangeait. Le fait que Leto ait eu l’audace de le nommer parrain de Cassie ne changeait rien à la situation. Non la seule raison pour laquelle il ne s’y risquait pas était pour éviter l’embarras évident que cela causerait à sa douce. Si elle elle avait le sens des convenances, ce n’était pas son cas.

Glissant les mains dans ses poches, retenant l’envie d’y saisir sa baguette magique, le grand ténébreux resta à l’écart, attendant que les pas de danse ne forcent les danseurs à passer devant lui histoire de capter l’attention de Léto au passage. Qu’elle vienne ici n’était pas surprenant. Mais qu’elle s’y présente en compagnie de cette raclure, c’était intolérable.

HRP: Marcus s'amuse un instant avec Luca, lui disant que son attitude de foncer dans les gens est louche comme s'il venait de faire un mauvais coup. Mais la blague ne va pas plus loin car il retrouve enfin Léto en train de danser... avec ce sale Keith

Mar 12 Mar 2024 - 11:25

Un petit pouffement très distingué –tel qu’il était recommandé ici- échappait à la minette. Cette pauvre chemise ne méritait nullement des hauts le cœur, les huiles essentielles qu’elle avait fait glisser dans les produits d’entretien encore moins. « Je le prendrai mal tu sais » Les lippes s’ourlaient d’une esquisse discrètement malicieuse, ne mêlant plus de mots aux propos se voulant digne d’un contrat de sang-bleu tel qu’il en existait encore des milliers. Rien ne valait une danse pour faire les parfaits petits rejetons parfaitement intégrer à la société. De quoi outrer la matriarche, dont les yeux devaient avoir été envoyer pour s’assurer que son héritière ne salissait pas plus leur nom. Comme si un enfant hors mariage pouvait entrer en compétition avec quoi que ce soit de plus. Un baise main, politesse des codes sociaux, les parents validerait, un autre sang-pur à la réputation entachée de quelques maladies mentales germées de la mauvaise utilisation de la magie noire, ce serait… un affront certain.

Le rouge à lèvre étirait les deux joues rebondies, offrant un large sourire solaire à quiconque posait les yeux sur sa frimousse. « Ce sera parfait. » Ses petits doigts glissaient dans sa main, se lançant porter vers la piste de valse, une main inconvenante posée à sa hanche. Une esquisse malice accompagnait rapidement un regard en coin mi- réprobateur mi- provocateur au bouclé. « Voilà qui doit être indécent.. » Mais plus qu’avoir passé des mois chez lui sous forme animal à dormir n’importe où et à laisser ses mirettes ne plus avoir le moindre secret pour elle. Se mettant face à lui, la brunette s’inclinait poliment, salutations coutumières pour un début de danse et main droite levée pour se positionner correctement pour tournoyer lentement. Les longs cils d’ébène battaient lentement en une danse apprise par cœur grâce à l’éducation, espérant que l’espion de sa mère prenait des photos pour offrir de quoi s’offusquer.

Pas d’héritier Graystone pour ouvrir le bal avec la jeune mère, la matriarche allait hurler, l’idée étirait de plus belle les commissures de lèvres malicieuses. Et pour peu Léto se surprenait à espérer que l’Amoureux ait pris du retard à cause du travail. Un dossier à finir, une arrestation trop longue, n’importe laquelle des excuses –qu’elle n’avait jamais remis en doute- qui le faisait rentrer trop tard dans un de leur cocon. Un manquement qui ferait bondir Mère Carrow au plus haut point. Pas que ce genre d’enfantillage perdrait au couple d’amoureux de gagner en tranquillité, mais la demoiselle ne comptait pas rentrer dans le rang, comme sa mère le lui répéter régulièrement. Avoir un enfant, ne pas officialiser un mariage, ne pas avoir un domicile conjugal, ne pas préparer des contrats lucratifs avec la famille Graystone, sous peu la coupe serait pleine, et Léto jubilait à l’idée d’offrir une crise de nerfs à sa chère maman.

Déambulant avec légèreté sur le parquet ciré, la brunette tenait d’une poigne léger son partenaire du bout des doigts, le fixant, s’amusant de son air mal assorti à la grâce et la prestance nécessaire à cette représentation. Pour autant, ses pas étaient fluides, trahissant son éducation. « Et bien, si tu m’avais dit que tu avais été un gentil petit garçon à tes cours de maintient et de danse de salon je ne l’aurais jamais cru » Petit soufflement du nez amusé, se laissant tournoyer, une seule main en point d’accroche, envoyant sa robe vaporeuse éclore délicatement, et confrontant son regard à quelques badauds attendant leur cavalière. Les opales s’accrochèrent soudainement à un minois bougon, accrochant à sa propre frimousse un large sourire lumineux et la danse de ses lèvres rehaussées de rouge soufflant un constat silencieux. « Tu es en retard » Une lueur d’espièglerie glissa sur l’Amant aux mains fourrés dans les poches, impossible pour lui faire de une scène, il allait devoir attendre le changement de partenaire pour s’outrer.

Posture de fin, le dos cambrer sur le bras qui la soutenait et main de salutation au public qui n’en était un, cette première danse terminait. Révérence déposé sous des airs taquins, remerciant le cavalier et la brunette laissait les pas lents rejoindre son fiancé, moue mutine impossible à faire taire. « Tu es très en beauté, est-ce là la raison qui t’a poussé à vérifier que je n’avais rien perdu de mon enseignement de valse ? » Taquinerie ouvertement déposée avec un baiser chaste à sa joue. « Ai-je droit à la prochaine ou as-tu des conversations politiques à engager avec un quelconque Duc ou Comte qui traine dans le coin ? » User des uses et coutumes auxquels ils ont été formater pour titiller sa patience avait quelque chose de très amusant. Une chance sur deux qu’il prenne la mouche et tourne les talons juste pour la prendre à son propre jeu et la faire raler elle. Mais Léto pariait plus sur l’inverse, une courbe coquine aux lèvres qu’un bout de langue gourmand humidifiait, semblant lui demander si maintenant elle pouvait enfin profiter de son fiancé librement.

[spoiler] Leto valse avec Keith, et s’amuse de la réaction de Marcus quand elle le voit. Une fois fini elle va le rejoindre, le taquine avec les obligations de leur rang, attendant simplement qu il lui accorde la prochaine danse[/color]

Spoiler:

Mar 12 Mar 2024 - 22:38

How to survive a prout prout party ?

Quel mauvais coup ? Pour une fois que Lucas n'était pas en train de préparer une de ses farces, c'était un comble qu'on puisse l'accuser de ça ! Pff ces adultes, toujours à juger si facilement les enfants... Pour peu, Lucas aurait pu vouloir lui répondre. Mais sa mère lui avait bien dit de se tenir tranquille, et en plus ça pourrait compromettre son "enquête" si cet homme devait l'embêter maintenant. Or, il menaçait justement d'appeler la sécurité ! Mais quel boulet ce mec, il ne pouvait pas le laisser vivre sa vie ?

Que devait-il faire ? Essayer d'arrondir les angles ? Le garçon s'était déjà excusé, l'adulte voulait quoi de plus ? Lui expliquer plus en détails en quoi il ne faisait rien de mal ? Nul doute qu'il n'en croirait pas un mot vu les préjugés qu'il semblait avoir... Non, il était probablement juste tombé sur un rabat-joie contre lequel il ne pourrait pas faire grand-chose, c'était bien sa veine...

Oh ! Lucas fut soudainement excusé, l'individu partant aussi vite qu'il était apparu. Bon bah c'était sûrement ça alors : juste un adulte qui abusait de son autorité pour se sentir puissant. Probablement avait-il été frustré dans cette soirée, peut-être par quelqu'un qui lui était supérieur hiérarchiquement justement, et qu'il n'avait pas trouvé meilleure proie qu'un gamin pour se défouler. Bref, un adulte comme bien d'autres.

Heureusement, la situation s'arrangea donc et Lucas fut libéré de son emprise sans même avoir à répondre. Il se contenta juste d'un sourire "reconnaissant", quoique faux, avant de reprendre sa route pour chercher sa mère. Il se dirigea en pressant un peu le pas vers l'endroit où il l'avait vue pour la dernière fois, espérant la retrouver à temps pour ne rien louper d'important.

Résumé:

Jeu 14 Mar 2024 - 15:22

Prout Prout Party

Perséphone savait répondre comme il se le devait pour faire pouffer Keith alors qu'il tentait en vain de se contenir. Mauvaise habitude du personnage de Madison, mauvaise habitude gardée de l'enfance. Mais au moins, il savait que malgré tout ça, il tentait de se contenir pour Elle, avec tout le respect et l'amour qu'il lui portait. Ça n'était pas foncièrement visible, ça n'était pas transcendant, mais c'était là et compréhensible pour le peu de personne le connaissant. L'amour dans les gestes les plus simples, dans les plus brefs regards, dans cette moustache qui se tordait à moitié mais qui continuait tant bien que mal de se canaliser. Dans cette incapacité de lui refuser une danse, dans cette incapacité de l'abandonner au sort qu'elle n'avait que choisi, en se fiançant avec ce fichu auror, compromettant sa propre sécurité et ses propres affaires. Dans son incapacité à lui refuser le rôle de parrain, promettant tacitement de protéger l'enfant quoi qu'il puisse arriver.

"J'ai toujours été très bien éduqué, tu oses émettre un doute à cela ?" Sourcil arqué, cherchant la demoiselle avant de penser perdre toute notion de bonheur sur ses traits alors que les mots de la brune ne lui étaient plus adressés : Matthew était repéré. Néanmoins, le reproche -aussi espiègle était-il, ne fit qu'amuser un peu plus le bouclé qui ne chercha même plus à cacher l'émotion de ses traits, ricanant, sourire en coin adressé à cette saleté d'auror. Le regard bien droit, bien dans sa direction. Après tout, c'était lui qui avait été invité à danser par la belle et être vu en sa compagnie ne pouvait faire que jubiler le sang-pur à la chemise volée face au propriétaire.

Fin de la danse, fin du jeu. Le bouclé couva sa partenaire du regard, lui rendant sa liberté en relachant sa main. La tête s'inclina sur sa protégée, alors qu'un "Prends soin de toi" était délivré. Vil plaisantier, Keith n'eut aucune honte à suivre la demoiselle puis à la dépasser, frôlant l'épaule de Marcus, se permettant un Va chier que seul l'auror pouvait entendre dans sa caboche vide, d'un simple regard lourd échangé entre hommes. Fierté mal placée, même après l'avoir dépassé, la tête continua de pivoter sur le côté, pour maintenir l'échange visuel avec le sang pur s'il y avait, ou pour simplement espérer que son regard soit assez magique pour lui envoyer un Endoloris bien senti. Après tout, le Matthew n'avait sa place qu'un genou à terre, ou qu'aux pieds de Perséphone, ne lui arrivant pas à la cheville. Un rappel aurait été idéal mais le regard noir n'était décidément pas magique, loin de là. A défaut, il ne regardait pas là ou il fallait, bousculant une légère masse qui lui fit aussitôt regarder devant lui. Plus bas.

"Oh, pard-..."

Excuse partielle, s'interrompant alors que le regard noir retrouvait de sa couleur, même de sa légerté face au hasard de la situation : le petit de la Tête de Sanglier ? La rencontre avait été drôle, après coup, maintenant qu'il y repensait.

"-don."

Il méritait bien un pardon entier, surtout avec la vigueur mise dans sa marche et donc dans la bousculade.

Nombre aléatoire (1,2) : 1

1 : Mais au moins, il était encore debout. Il semblait plus solide qu'il n'y paraissait, ce p'tit avec sa canne.

2 : Pour illustrer tout ça, voilà que le petit était à terre, n'ayant pas su réceptionner l'adulte lui arrivant de pleine face sans le regarder. Assez fragile le gosse quand même. Ça se cassait la gueule devant Keith pour la seconde fois, en deux rencontres : il avait peut-être besoin de lunette ? Toujours était-il que la canne était ramassée puis tendue d'une main alors que l'autre se présentait pour l'aider à se relever.

"Comme on s'retrouve. Pas d'bobo ?"

L'avait une bien meilleure mine que la dernière fois, le Madd', peut-être qu'il en était même irreconnaissable! ... Mais il en doutait tout de même, une vieille gueule restait une vieille gueule. Meilleure mine mais aussi meilleure santé mentale, il avait de quoi réceptionner une telle retrouvaille, la commissure amusée cette fois. Même s'il avait escroqué la daronne inconnue. Même s'il lui avait fait un joli doigt d'honneur avant de transplaner avec l'affreux ( @Gaspard B. Pretovius ) qui manquait à cette soirée pour qu'elle ne soit parfaite.

"Alors comme ça, t'es sang pur ?" Il n'voyait que ça, le Keith. "Et ça traine déjà dans les mauvais bars de pré-au-lard ? T'es doublement mal parti dans la vie." P'tite moquerie offerte, pourtant si véridique, se faisant déjà prêt à repartir après s'être assuré que le gosse saurait tenir sur ses trois jambes. Quoi que. V'la que le sang-pur de la soirée ne commençait son discours ? Autant l'écouter, Keith se faisait curieux de savoir ce qu'il se tramait en ce haut monde.

Recap : Keith finit la danse après avoir défié, amusé, Marcus du regard parce qu'il était avec Leto. Il passe à côté d'eux, frole Marcus après lui avoir envoyé un message par télépathie et ne regarde pas devant lui : bam, bousculade avec Lucas qu'il reconnait! D'un peu meilleure humeur qu'au bar, il le taquine un peu avant de se tenir prêt à partir mais est interrompu par le début du discours de Zéphyre qu'il écoute.

Codage par Libella sur Graphiorum

Jeu 21 Mar 2024 - 23:42

How to survive a prout prout party ?

Encore ?! Mais c'était une soirée où tous les adultes bousculaient les enfants ou quoi ? Un autre grand venait encore de lui rentrer dedans. Celui-ci aussi allait accuser Lucas et demander des excuses ? Heureusement, le garçon avait réussi à ne pas tomber déjà, se rattrapant et retrouvant son équilibre grâce à un appui bien placé sur sa canne. Il avait l'habitude d'éviter des chutes ainsi, et en plus ses deux jambes étaient fonctionnelles actuellement, alors c'était encore plus facile. Ce qui risquait d'être plus compliqué, ça allait être de devoir encore éviter de faire des vagues, mais le tout rapidement pour ne pas trop s'attarder ici et pour retrouver sa mère au plus vite. Allez, un autre sourire faux en le regardant dans les yeux, et on reprendrait sa route.

Oh ! Mais il le connaissait en plus celui-là ! Oui, il l'avait déjà vu, sa tête lui rappelait quelque chose. C'était où déjà... ? Lui aussi le reconnut d'ailleurs, il le lui dit clairement. Donc Lucas ne rêvait pas, il l'avait déjà croisé... Ca devait dater un peu pour qu'il ne s'en souvienne pas immédiatement, ou alors la rencontre n'avait rien eu de mémorable peut-être. Il n'avait plus qu'à faire semblant de l'avoir reconnu lui aussi.

"Oh ! Je suis surpris de vous voir ici. Mais ça va ne vous inquiétez pas, pas de bobo. Et vous ?"

Inutile de lui dire qu'il ne pouvait pas avoir mal, il mettrait trop de temps à comprendre le concept. En plus, le Serdaigle avait mieux à faire : il devait mentir ! Sous les "instructions" de sa mère de surcroît, donc il ne faisait rien de mal s'il avait le droit. En effet, l'homme lui demanda s'il était sang-pur. Il ajouta également une phrase qui rafraîchit la mémoire de Lucas aussitôt ! Le bar de pré-au-lard ! Mais oui bien sûr, c'était lui ! On était plutôt dans le souvenir non mémorable en effet, ou pas très positif en tous cas. L'homme n'avait pas été des plus agréables et il avait été très grossier. Surprenant pour un sang-pur d'ailleurs, Lucas les imaginait plutôt comme des nobliaux qui prenaient des manières ridicules, et avec un balai coincé quelque part pour rester poli.

"Oh mais c'est vous ! Ca discréditait un peu sa précédente réponse où il avait fait semblant de le reconnaître non ? Oui bien sûr, je suis sang-pur ! Je ne serais pas ici sinon."

Hmhm, changeons vite de sujet tout de même, c'était un monde qui lui était inconnu, il aurait tôt fait de se faire piéger par de mauvaises questions dans ce domaine. Autant rebondir sur sa petite provocation quant à ses fréquentations de lieux.

"Oui mais un bar où j'ai toujours une ardoise pour quelques jus de citrouille !"

Le garçon n'avait pas encore eu l'occasion de l'utiliser pour en commander ne serait-ce qu'une seule. Contrairement à ce que prétendait l'adulte, il n'allait pas vraiment dans les bars justement...

Résumé:

Dim 24 Mar 2024 - 16:51

Confédération des Sang-Purs

Bliss avait excessivement chaud. Sa tête tournait et elle sentait qu’elle perdait pied à la réalité. Elle n’osa se rattraper à qui que ce soit autour d’elle de peur de ne voir que Lukas et de l’alourdir du fardeau qu’elle était, en plus de l’indisposer. Elle sentait le regard du chien de garde de son père sur elle et, petit à petit, ceux des invités. Il ne fallait surtout pas qu’elle se retourne, surtout pas qu’elle les affronte car nul doute qu’elle sombrerait immédiatement. « Je… » Mais sa gorge était aride, ses lèvres presque gercées et sa langue craquelée. Aucun autre mot ne franchi la barrière de sa bouche, mourant dans un puit sans fond.
Elle regarda Arabella son amie, puis Lukas son aimé et se rendit compte qu’elle était en train de chanceler. En effet, sa vue se brouillait par moment et dans sa tête, mille synopsis critiques volaient ça et là. Dans un élan de détresse ses sourcils s’abaissèrent.

« Il faut… je… dois sortir… d’ici… » Elle chuchotait, balbutiait péniblement et n’était même pas sure qu’on l’ait vraiment entendu. Elle répéta cette phrase une nouvelle fois, sans savoir si elle la verbalisait plus fort, arrachant ses dernières forces. Son visage était cramoisi et malgré sa coiffe haute, des perles délicates commençaient à naître sur son front et dans sa nuque. Ses mains étaient gelées et son teint blême.

L’idéal serait que Bella fasse diversion mais elle ne pu aligner ses mots et se contenta de regarder le sol. Bien sûr que c’était aussi effrayant que tout ce qu’elle avait pu imaginé. Elle allait surement perdre Lukas, tout comme elle allait surement se perdre elle même dans cette folie. Alors qu’ils étaient enfin libres tout deux du joug sclérosant du mariage, voilà qu’elle ne savait pas en tirer partie. L’ombre de son père planait plus que jamais sur elle mais se tenait en ses mains le pouvoir de prendre le dessus. Encore fallait-il qu’elle s’en saisisse et puisse le revendiquer. Elle était loin la femme fière et forte, la lady froide et inébranlable. Ici, elle n’était qu’un fragment vulnérable d’une femme qu’elle n’avait déjà plus l’impression d’être.

Il était évident que Elizabeth Abberline était au bord de la rupture. La charge mentale et émotionnelle qu’elle avait pesaient lourd sur sa conscience et elle se sentait piégée. De ce fait, à part quelques psychoses, rien d’autre ne germait dans son cerveau. L’arrivée d’une mère proposant sa pouliche au duc lui avait asséné le coup de grâce. Il lui fallait de l’air et vite ! Quelle était sa vie aujourd’hui… ? Quelle était ses intentions… ?

Bliss n’y voyait plus clair.

Résumé : C’est l’apocalypse. Bliss se sent étouffer dans l’assemblée, elle n’entend pas vraiment le discours et panique de plus en plus. Quand une inconnue approche pour alpaguer le Duc, elle se sent faiblir.
Je m’arrête là pour ma part, merci beaucoup pour ce RP Dodo :coeur2:

Mar 26 Mar 2024 - 2:47

Pour peu il lui aurait mis son poing dans la figure.

Un peu trivial comme méthode, loin de la haute bourgeoisie sang pur qui commandaient la soirée, mais d’une jouissance bestiale. Mains serrées dans le fond de ses poches, les émeraudes éclairés à la vue de la Sublime, l’apparition de la face de rat si amicalement appelée avaient assombri les iris plus rapidement qu’une souris dans le buffet du bal. Comment ce crétin nauséabond avait fait pour se glisser à une soirée triée sur la sélecte? Définitivement les petits gardes engagés par le Phantomhive étaient moins efficaces qu’ils en avaient l’air. C’était à se demander comment ils avaient pu laisser passer le pouilleux et ses habits de vagabond et de

UN INSTANT!

C’était sa chemise! Les yeux s’agrandirent de stupeur. Le museau aiguisé reconnaissait l’odeur alors que la tête de Turc le dépassait en l’envoyant promener par la même occasion. Mais pour qui il se prenait ce crétin de première?! Oubliant un instant la mignonne qui avait soufflé un baisé sur sa joue, l’envie de passer à la suite du fugitif pour lui réglé ses comptes en oubliant par l’occasion le détail de peu d’importance qu’il était le parrain de sa fille.

Le visage se tordit plutôt d’un sourire mesquin. Oh il aurait sa vengeance... plus tard. En temps et lieu. Pour l’instant il avait plus important à faire...

Ramenant le nez moqueur vers sa fiancée des plus sublimes, la main fut saisit et le poignet délicat porter à ses lèvres, déposant un baiser gourmand sur la peau fine ornée d’un bijou discret.

-Discuter? Comme s’il y avait le moindre sorcier plus intéressant que vous ma chère. Aucune discussion ne surpasserait le plaisir que de vous avoir à mon bras.

Et oui il savait se montrer galant, seulement en certaines circonstances. Attirant le poignet vers lui, il fit tournoyer la jeune femme plusieurs fois sur elle-même, manquant de bousculer quelques danseurs guindés en chemin alors qu’il la guidait vers le centre de la piste, brisant les convenances et s’attirant quelques regards curieux dont il se moquait bien. Main se glissant amoureusement dans celle de sa douce tandis que l’autre prenait une position bien chaste contre le creux de l’omoplate dénudé, le museau se pencha vers le nez de sa Sublime.

-Étais-je si en retard que tu fus obligé de te trouver un autre… cavalier?

Il ne savait toujours pas comment définir l’espèce de lien étrange qui unissait Léto et face de rat. À croire qu’ils étaient liés ensemble par quelque chose, un traumatisme commun sans doute. Il n’y avait que ça de plausible. Prenant un air offusqué, le minois se plissa.

-J’aimerais bien savoir par quelle circonstance il s’est retrouvé avec l’une de mes chemises...

Il voyait mal Léto l’attendre à l’entrée du bal d’une chemise glissé sous son bras. Le pas rapide avançait trop rapidement pour le rythme, rattrapé par l’habilité des gestes qui les faisaient se déplacer avec une fluidité remarquable.

-Trouves-tu donc que je sois un si piètre compagnon que d’être obligé de fréquenté un ancien taulard? Je te pensais au-dessus des scandales.

Sourire de connivence avant de saisir la taille gracile pour la lever dans les airs en tournoyant, arrachant des sourires et des gloussements parmi les spectateurs.

Croyait-on vraiment pouvoir faire tenir tranquille un chien dans un magasin de porcelaine?

HRP: Marcus se retient de mettre son poing dans le visage de Keith mais il préfère profité de cet instant avec sa belle Léto, l'entrainant sur la piste de danse et la faisant virevolter sous les rires de quelques badauds

Alors que Bella savourait le petit plaisir coupable de rire gentiment de l'embarras de Lukas, son regard quitta ce dernier pour voir si Bliss appréciait elle aussi la légère infortune du Duc. Mais elle ne vit rien de tout cela dans le regard de son amie, qui n'avait définitivement pas l'air bien. Bella s'estompa rapidement pour redevenir neutre. Elle crut l'espace d'un instant que Bliss allait défaillir sur place ! La pauvresse était proche de la pivoine ! Un coup d’œil rapide vers Lukas, mais il était fermement harponné par la mère acariâtre et sa fille à marier. Elle perçut les balbutiements de Bliss qui implorait qu'on la sorte de là. Il n'en fallut pas plus pour que Bella prenne les choses en main ! Elle glissa son bras sous celui de Bliss, comme le ferait une amie proche, avant de déclarer.

Ho douce Poufsouffle, Bliss ! Il faut absolument que je t'emmène dans les jardins ! Tout à l'heure j'ai aperçu une magnolia absolument somptueux ! Il faut que je te montre ça, ta tante aura du mal à te croire quand tu lui raconteras !

Elle n'avait pas élevé le ton, mais sa voix était suffisamment audible pour que les éventuels curieux ne trouve rien de suspect à ce que les deux sorcières s'éclipsent. Bella soutenait discrètement son amie, l'aidant à marcher rapidement vers la sortie la plus proche sur l'extérieur, espérant que l'air frais lui ferait du bien. Et au cas où cela ne serait pas le cas, un petit revigor informulé serait certainement du meilleur effet pour requinquer la douce sang-pur. Et au passage, cela couperait un peu l'herbe sous le pied du père de Bliss. Il n'allait quand même pas les suivre jusque dans les jardins ! Mais pour plus de précaution, Bella décida de conduire sa douce amie au plus profond des jardins, histoire qu'un paternel trop étouffant ne soit pas tenter de les surveiller depuis une fenêtre.... Elle était bien placée pour connaître la fourberie dont ils étaient capable !

Résumé:

Rares étaient les fois où ce genre de cérémonies avaient pu être amusantes. Parfumée continuellement d’obligations et convenance, chaque pas, chaque moue, chaque geste avaient toujours été analysé et décortiqué. Les robes se devaient être vaporeuse et voluptueuses, la langue se devait savoir manier les mots tant ceux a dire que ceux à taire, et les le rouge aux lèvres se voulait flirtant avec la perfection. Ricaner ou pouffer comme une adolescente, jamais, n’était toléré. Pourtant, ce soir, alors que les mirettes d’un employé de la famille Carrow observait certainement dans l’ombre, l’héritière nullement déshéritée ne cachait aucunement son divertissement. L’outrage de ses choix avivait grandement son espièglerie, et la bonne éducation accepter d’être piétinée avec plaisir.

D’un petit souffle du nez joueur, l’attention se portait sur les mimiques agacées de l’Amoureux. Irritation de la chemise prêtée, ou de la danse octroyée, ou le cumul des deux lui avait fait plisser le nez de réprobation, arrachant un petit rire discret à la demoiselle gardant ses airs princiers en offrant une main patientant pour la prochaine danse. « J’osais espérer que ce soit le cas, vous me rassurez mon cher. » Comme si l’inquiétude avait pu ne serait-ce que planter une graine du doute en son esprit bien trop égayé par la situation. Riant aux éclats en tournoyant sous la prise de son Amant, se moquant bien des quand dira-t-on, le rose poudrait délicatement ses joues de satisfaction. Malgré ses ressentiments sur la présence possible de la matriarche ou du Duc éconduit violement, Marcus avait toujours cette capacité à faire disparaitre le monde qui les entourait. Seul ses doigts au bout des siens, la faisant onduler sur la piste, comptaient.

Un petit frisson parcourrait instantanément son épiderme sous la caresse légère glissant dans son dos. Satisfaction certaine plantant les opales d’Ambres dans les mers d’été jouant les vexées. « Seriez-vous jaloux Mister Graystone ? » Douce perspective qu’elle savait parfaitement réelle. La courbe des lippes dansait joyeusement, emplie d’un plaisir égoïste gonflant à chaque interrogation supplémentaire. Un petit gloussement lui échappa alors qu’elle haussait des épaules avec effronterie esquissant une moue boudeuse. « Tu es faché ? » Minois faussement inquiété gloussant de plus belle en se sentant quitter terre. Des manières bien éloignées de ce qui était attendus d’eux. Un pied redressé en l’air sur des airs enfantins, les doigts posés à ses épaules pour se laisser glisser jusqu’à ses lèvres quand il la ramenait à lui, elle n’avait que faire des scandales et des ragots.

Un nouveau pouffement répondit en premier lieux en dodelinant de la tête comme une enfant bien trop malicieuse. « Car toi tu n’es pas au-dessus de tout ceci? Vu ton nom, et le choix de ta profession, nul doute que tu passes pour un agent double pour bon nombre de nos collègues. » Simple réalité, qui l’amusait beaucoup. La naissance de leur fille et leur future union avait du faire jazzer au tour des tasses de thé. Une famille au nom baignant dans la magie noire, une seconde dont le fils refusait de suivre le chemin tout tracé par ses parents, à aucun moment le fait de se montrer ici, ensemble pouvait faire autre chose que nourrir des commérages. C’était également pour ce genre de futilité que Léto avait tenu à venir. Pour que les potins se contredisent, s’embrouillent te perdent toute crédibilité d’eux-mêmes.

La frimousse lumineuse, le bout de nez redressait affichait un large sourire victorieux. Avoir fait de la prison n’était qu’un détail peu inquiétant quand on était sang-pur ayant baigné dans la magie noire. Ce n’avait aucune importance, et la jeune maman ne voyait pas où pouvait être le problème, chacun gérait les cicatrices de l’éducation reçu comme il pouvait. Et par-dessus tout, la relation étrange qu’elle avait continué à développer avec @Keith était bien au-dessus de tout ceci. Marcus devait le savoir alors « J’aime quand t’es jaloux.. » susurré avec douceur servait de conclusion à ces questionnement ridicules.

Spoiler:

Petit lutin de Cornouailles en pleine bêtise sur la piste de danse, faisant tournoyer la vélane à la robe sombre, se moquant des regards indiscrets et des babillages derrière les éventails tendus. Qu’ils aillent au diable tous autant qu’ils étaient. Il pouvait déjà entendre les ailes des hiboux qui lui livreraient des missives le lendemain, scandale déjà palpable d’une énième crise de sa mère. Museau plissé observant tout de même la piste et les autres danseurs pour éviter un accident malheureux, le grand dadais maintenait son air renfrogné, accentuant la mimique alors que la belle se laissait aller en un rire cristallin.

-Jaloux? Fâché? Hum, aurais-je raison de m’inquiéter que ma femme accorde sa première danse à un taulard à la garde-robe si médiocre qu’il doive vêtir les habits d’un autre?

Résumé rapide et concis de la situation. Efficacité tout aussi effroyable alors que le pas habile guidait passant sous les bras tendus d’un couple qui exagéraient beaucoup trop leur pose. Ils n’étaient pas devant une peinture pardi. Rigolant doucement devant l’éclat de protestation du danseur bafoué dans sa pose éclatante, l’œil malicieux de l’auror brilla.

-C’est vrai que je suis désormais un parti des plus convoité! Les mères devraient bien tenir leur progéniture devant un tel prétendant. Qui pourrait résister à un effronté têtue beau garçon et habile danseur. Une aubaine pour tous.

Plustôt mourir que de devoir faire la cour à une héritière sang pur qui voudraient fleur et baise-main à profusion. Il préférait encore courir après son petit elfe malicieux. Qui toutefois se payait un peu trop sa tête.

-Peut-être devrais-je te rendre jalouse à mon tour? J’ai justement l’œil sur une créature sublime aux yeux magnifiques. Son rire est magique, cristallin, il ravive le cœur! Oh et elle à cette qualité qu’il manque à tant de femme, l’art de dire peu de mots. Je peux parler de ce que je veux sans jamais être contredit.

Sourire éclatant de moquerie évidente. Embarquerait-elle dans son jeu? Se laisserait-elle grignoter par la jalousie?

HRP: Marcus continue de danser avec Léto et essaie de la rendre jalouse à son tour