-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Aller en bas

Partie I : Les recherches Empty Partie I : Les recherches

Jeu 29 Juin 2023 - 8:48
Choixpeau Magique
- PNJ -
Choixpeau Magique
Orientation : None
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)

Les recherches

Timeline : entre le 15 juin et le 15 juillet 2023



Les premiers cas furent diagnostiqués au mois de mai. Certains patients se sont mis à souffrir de symptômes déconcertants mais aucunement mortels, tels que des étourdissements, une vision troublée pouvant aller jusqu'à une perte momentanée de contrôle de leur magie. Un rare phénomène jusqu'alors jamais observé. Il n'y avait pas d'explication plausible à se dérèglement, du moins dans un premier temps et aucun patient n'avait de vrais points en commun.

Plus les jours passaient, plus la situation devenait étrange et effrayante. Le nombre de patients grandissaient et les sorciers les plus informés furent dépêchés à travers toute la Grande-Bretagne. Les médias relayèrent l'information comme quoi des zones bien distinctes, sans lien initial, étaient touchées soit par une absence totale d'utilisation de magie, soit par l'antithèse de ce vide magique.

Un rapport du ministère de la magie fut fait aux concitoyens en notant ces lieux où il fallait éviter de se rendre pour le moment. On pouvait également y lire que les recherches étaient en cours et que peut importait les réponses que tout un chacun pourrait avoir, toute contribution était bonne a prendre et serait récompensée !

Lorsque vous vous rendez à Sainte-Mangouste pour les directives, on vous en apprend un peu plus. Le zone d'anti-magie font peur car c'était comme si cette dernière avait été aspirée ou juste prohibée par une force supérieure. Les sorts ne fonctionnaient plus, les objets enchantés perdaient leur pouvoir et les sorciers se retrouvaient soudainement démunis. Les zones où, au contraire, l'aberration magique était palpable traduisaient une magie qui se manifestait de manière débridée et incontrôlable. Les objets enchantés fonctionneraient aléatoirement, ne répondant plus au sort apposé dessus initialement et les sorciers avaient du mal à maîtriser leurs propres sorts. C'était une véritable anarchie magique qui semait le chaos. Certaines de ces "bulles magiques" durent être mise sous surveillance pour prévenir en cas de tout incendie ou autre problème qui pourrait dégénérer

On vous apprend l'existence d'érudits dispersés à travers la Grande-Bretagne et dissimulés aux yeux du monde, d'experts dans des domaines variés de la magie. Chacun d'entre eux détenait une part de la connaissance nécessaire pour comprendre et résoudre ce mystère. Ils ne se déplaçaient jamais d'où la raison de votre présence ici et votre mission.

Il allait falloir redoubler de caractère et d'ingéniosité pour les convaincre de se joindre à vous, de partager leur savoir et de travailler ensemble afin de trouver une solution. C'était un périple dangereux et incertain, car les bulles de chaos magique rendaient les voyages complexes et risqués et, une fois chez l'ermite sage, rien n'assurait le fait qu'il coopère.

Explications

› Résumé
L'event du Brouillard a laissé bien des stigmates et voilà que les effets de ceux-ci prennent forme plusieurs mois plus tard. C'est à vous d'aller débusquer les érudits du pays ou toute autre aide, pour aider l'hôpital national à soigner ses malades.

Objectif : présentez les recherches trouvées chez les mages chercheurs au département des recherches à Sainte-Mangouste.

Du reste... Bienvenue dans le tout nouveau format d'event : le post unique !
En effet, le but est de ne poster qu'une fois à la suite de ce post-ci. Vous devez donc remplir votre objectif en un post, peu importe le nombre de mots, l'important est qu'il soit atteint. Nous vous laissons libre de la manière dont vous vous y prenez, ce que vous faite, etc... Vous animez les PNJs à votre guise car, nous estimons que vous êtes dispersés dans toute l'île donc chacun son endroit ^^

Les règles sont les suivantes :
- Vous êtes seul;
- Vous ne pouvez pas interagir avec d'autres joueurs;
- Les PA peuvent participer;
- Vous ne devez faire qu'un seul post avant la fin du temps impartit;
- Si vous passez à travers une zone de chaos magique, elle ne vous fera jamais utiliser de la magie noire.
- Vous avez un chercheur chacun, ils peuvent être beaucoup c'est pas un soucis;
- Vous pouvez tuer l'ermite pour lui voler ses travaux mais vous serez automatiquement recherchés par le Ministère de la Magie Britannique;


Fin de la partie 1 le 31/07/2023



Partie I : Les recherches Empty Re: Partie I : Les recherches

Dim 2 Juil 2023 - 0:58
Hari L. Arun
En manque d'inspiration
Hari L. Arun
Partie I : Les recherches Tumblr_n83p97KXP41sj6u5go7_500

Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : En couple avec Jasmin Diaz (PA)
Activités : - Fan de Quidditch (et de l'équipe des Faucons de Falmouth, GO LES FAUCONS !)
- Rat de bibliothèque et client fidèle des librairies
- Parle aux plantes quand personne ne le regarde
- Corrige les fautes d'orthographes des graffiti dans les toilettes

Partie I : Les recherches Tumblr_nevkfbKMqQ1sj6u5go6_r1_250

DC : Magnolia, James P, Sean, Wesley et Robin
© : Saumon Mortel

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Hari ne préférait pas transplaner. S’il savait d’où il partait il ne pouvait deviner à l’avance l’état de l’endroit où il allait atterrir. Ce petit problème de zone sans magie rendait les voyages plutôt incertains… Et au final, il prenait également un risque en empruntant les transports en commun moldus. Mais heureusement pour lui, il n’en traversa aucune lors des six heures de bus qui le conduisirent jusqu’à Morvah, une petite commune du sud de l’Angleterre.
“Arrêt de la cabine téléphonique, vous descendez ici jeune homme” indiqua alors le chauffeur qui venait d’arrêter son vieil autobus sur le bord de la route.
L’océan était en vue, à quelques centaines de mètres devant le journaliste et l’arrêt de bus était planté à côté d’un bâtiment qui se revendiquait d’être une sorte de boutique souvenir. Dans son dos, quelques maisons, une ferme et une grande plaine verdoyante où des caravanes étaient installées. C’était là : le camping de Morvah. Six heures et demi de route pour cet endroit.
Longeant la route sur quelques centaines de mètres, Hari finit par déboucher sur l’entrée du pré. Un panneau affichait les tarifs : 5£ la nuit pour un adulte, 2£ pour un enfant et 1£ pour un chien . Le journaliste était bien incapable de dire si c’était bon marché ou pas car il n’utilisait que rarement l’argent moldu.
Cependant, comme personne ne lui demanda de payer quoi que ce soit, il entra et entreprit d’aller vers les caravanes et tentes les plus proches. Il y rencontra un homme qui fumait une pipe, confortablement assis sur un fauteuil de jardin.
”Installez vous où vous voulez. Stanley passe le matin pour prendre votre paiement.” Il avait dit cela sans réfléchir mais porta soudain un regard plus curieux sur Hari. Autant dire que le journaliste, ses petites chaussures citadines et sa veste à revers de satin ne faisait pas très campeur ”Euuh. Vous êtes perdus ?”
La question était légitime et Hari eut un rire nerveux avant de faire un non catégorique de la tête “Je cherche Sarah Leaf, on m’a dit qu’elle logeait ici”. L’homme à la pipe sembla comprendre et indiqua un coin dans le dos du visiteur ”La météorologue ? Vous pouvez pas vous tromper, c’est la caravane rose avec tous ses petits moulins. C’est dans le fond, plutôt à droite”
Hari le remercia et s’avança dans le pré, qui était gigantesque, admettons le. Il finit par arriver au fond et remarqua assez rapidement la caravane rose et les moulins à vent. Aucun doute qu’il s’agissait du bon endroit. Sûr de lui, le journaliste alla frapper à la porte mais n’eût aucune réponse. Il insista, tapa trois fois et finit par entendre des bruits de pas. La porte s’ouvrit :
”Oui bon j’arrive ! Qu’est-ce que vous voulez ?! Il fera beau demain ! Maintenant allez piquer une tête ou brouter de l’herbe et fichez moi la paix… Oh… Oooooh” Le regard de la vieille femme qui venait d'ouvrir s’était arrêté sur le journaliste qu’elle observait de haut en bas. ”Vous êtes du ministère ? ”Non, de sorcière Hebdo” ”Pfff, j’aurais préféré le chicaneur. Allez entrez, avant que les moldus ne remarquent à quel point vous êtes sorcier” Elle s'écarta et le jeune homme pu entrer.
A sa grande surprise, la caravane était… Petite et étriquée. Il aurait pensé qu’une sorcière aurait lancé un sort d’agrandissement mais il supposait que Mrs. Leaf invitait certains de ses voisins vagabonds à prendre le thé.
”Vous voulez quelque chose à boire ?” demanda l’ermite. ”De l’eau fera l’affaire” ”Tant mieux, ça m’aurait embêté d’ouvrir une bouteille pour vous. Asseyez vous.”

Hari s’assit sur l’un des fauteuils qui entourait la table trônant au centre de la petite caravane. Il supposait que l’endroit devait se transformer en lit une fois la nuit venue. ”Vous êtes là pour les isobares ?” demanda la femme qui déposait deux verres d'eau et s’asseyait en face du journaliste. ”Pardon ?” répondit Hari.
Constatant que son interlocuteur était visiblement perdu, Leaf ouvrit un tiroir et en sortit un ordinateur portable ainsi que des feuilles A4 où l’on pouvait voir des cartes des environs. Toutes étaient parcourues d’étranges lignes et la vieille femme en plaça une sous le nez de Hari.
”Là ! Ça date d’aujourd’hui ! Regardez ! Là ! Ici !!” Elle indiqua frénétiquement un petit rond qu’elle avait marqué au surligneur ”Et sur cette carte également ! Et celle là aussi ! Ça fait bien un mois ! UN MOIS ENTIER !” Toutes les cartes qu’elle montrait avaient le même petit rond surligné. Au même endroit, sur plusieurs jours.

Autant dire que Hari ne comprenait absolument pas ce qu’il voyait. ”Qu’est-ce que c’est ?”
”La pression atmosphérique ! Evidemment !” Évidemment n’était pas le mot que le sorcier aurait employé et son interlocutrice s’en rendit bien compte, pestant bruyamment ”C’est un comble ! Pour vous apprendre à changer une aiguille en allumette ils sont forts à Poudlard mais pour parler météo il n’y a plus personne ! On a l’école de magie la plus ridicule du monde, jeune homme ! N’importe quel institut digne de ce nom enseigne à ses étudiants à décrypter le temps ! La météo est primordiale dans la plupart des formes de magie ! Mais à Poudlard on préfère vous  demander de connaître les étoiles par cœur !... C'est stupide !” Elle continua de grommeler des choses incompréhensibles tandis qu’elle allumait son ordinateur portable et se rendait sur un site qui semblait indiquer le temps qu’il faisait en temps réel. ”Bon. Heureusement que les moldus sont moins crétins que nous.”
Il y eut une succession de clics et la carte devint monochrome, affichant des lignes semblables à celles des versions papiers. Sauf que ces lignes-là étaient mouvantes.
”Ca bouge” s'étonna Hari
L’ermite acquiesça et fit un zoom sur Morvah. Là au sud, à quelques centaines de mètres, le rond était visible. Immobile.
”Oui ça bouge, sauf là, là c’est statique.” Elle lâcha un soupir et reprit, cherchant à se faire plus pédagogue ”La pression atmosphérique, pour l'expliquer à quelqu’un d’aussi peu informé que vous, c’est la force qu'exerce l’air sur les objets ou sur nous. Sur tout ce qui nous entoure. Là pendant que je vous parle, l'air est en train de vous taper dessus. Mais vous ne le sentez pas. Cette pression n'est pas la même partout, elle varie, notamment à cause de la température. Et comme il y a des variations, ça créé un mouvement. Du coup, ça bouge tout le temps. Et là. Ça fait des semaines que ça ne bouge pas. C’est fixe. La tension est particulièrement élevée, et rien ne change. Vous comprenez maintenant ?!” Hari avait saisit le plus gros, il lui semblait en tout cas. ”Et c’est quoi là-bas ?”
”Lanyon Quoit” dit-elle ”Des dolmens”
Ce n’était pas la réponse que le journaliste attendait ”D’accord mais, est-ce qu’il y a de la… magie ?”
Leaf se racla la gorge avant de planter son regard dans celui de Hari ”Plus aucune trace”

-----

”Arrêtez-vous ici. Si vous faites un pas de plus vous perdrez votre magie” Hari frissonna et s’arrêta immédiatement. Il avait tout retranscrit de ce que lui avait dit Sarah Leaf sur papier et avait même glissé plusieurs de ses cartes dans son sac à dos. La femme s'était montrée plutôt coopérative, heureuse que ses recherches souvent ridiculisées ne soient enfin considérés comme quelque chose d'utile. Suite à ça, elle lui avait proposé d'aller à Lanyon Quoit. Qu'il voit tout de ses propres yeux.
”Comment vous le savez ?” demanda le journaliste.
La femme fouilla dans son sac à dos et sortit un vif d’or. Elle le lâcha devant elle, et la petite balle sembla faire quelques zigzag avant d’entrer dans la zone et d'immédiatement tomber au sol. Inanimée.
“Comme ça… Ca doit marcher avec les baveboules aussi, mais j’ai un vieux stock de vif d’or que j’avais vol… Enfin… Je les ai quoi”
Hari ne creusa pas la question et observa la zone devant lui. Rien n’indiquait qu’elle était vide de toute magie, et c’était pourtant le cas. Cela avait quelque chose d'anxiogène.
”Vous pensez que votre outils moldu peut repérer toutes les zones ?” ”Ca j’en sais fichtrement rien, sûrement. Mais vu la taille des bulles, il faudrait des jours entiers à scruter la carte entière. C’est pas une vie.” Elle haussa des épaules et planta son regard dans la même direction que celui de Hari ”J’ai aucune idée d’où ça peut venir, ce que je peux dire, c’est que ça se voit quand on sait avec quoi regarder et que ça ne bouge pas. Du moins, ça bouge pas encore.” Hari n’aimait pas ce qu’impliquaient ces derniers mots ”Vous pensez que ça a un lien avec le brouillard ?” La femme eut un rictus ”Il faudrait être le plus grand des crétins pour ne pas faire le moindre lien”



Résumé :

Hari se rends chez Sarah Leaf une sorcière qui vit dans une caravane parmi d'autres marginaux moldus. Elle est météorologue magique, une science assez peu estimée selon elle.
Elle fait remarquer à Hari qu'une zone de haute pression est stable depuis plus d'un mois, qu'elle ne bouge absolument pas. C'est peu commun dans cette région. Elle indique ensuite qu'il s'agit d'une zone sans magie et s'y rend avec Hari. Elle pense que tout cela est lié au brouillard.


Partie I : Les recherches Tumblr_nv2ycwuzNw1tk2heto7_r1_400Partie I : Les recherches 1382ab1045eb11447ce41b1e7a5d5093805cf5bc

Hari L. Arun (PJ) - Arthur Diaz (PA)

Partie I : Les recherches Empty Re: Partie I : Les recherches

Mar 4 Juil 2023 - 22:57
Invité
Invité
Anonymous



Partie 1: Les recherches

Brendon & Isaac Lamar

Nous vivons sur une île de placide ignorance, au sein des noirs océans de l'infini, et nous n'avons pas été destinés à de longs voyages.

Des zones de vide magique ou leur contraire avaient fait leur apparition sur le sol anglais. Symptôme du brouillard ou conséquences ? Il misait sur conséquence, mais il n’était pas médicomage. Le ministère était sur les dents et donc les aurors sur les pieds de guerre. Et Isaac il aimait ça, l’adrénaline qui brulait ses veines, le frisson du mystère qui parcourait sa peau. Il s’étira avant de rabattre la visière de son casque sombre sur son visage un grand sourire sur les lèvres. Il était rare qu’il puisse utiliser sa moto sur son lieu de travail. Mais, là, comme il allait enquêter sur une aberration magique il c’était dit qu’un moyen de transport moldus c’était le plus pratique pour se rendre sur place. Il enfile ensuite ses gants de cuir. Brendon pour une fois avait dérogé à la tenue des aurors. Il avait troqué son costume et son long blouson contre un jean noir, de grosse boots de la même couleur, un tee-shirt à manche courte et un blouson de cuir, la seule chose qui prouver qu’il était bien du ministère, c'était le pim’s qu’il portait sur son blouson et son insigne dans sa poche. Il enfourcha sa monture et fit ronronner le moteur, la moto partie dans un crissement de pneu. Sur le chemin, Brendon tentait de faire le plan de ses pistes mental. Mais, sans information prise sur place, il ne pourrait pas se faire une véritable idée de ce qu’il était en train de se passer. La route fût longue, mais agréable. Il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas pu profiter d’une longue route à moto. Il avait le nom d’un homme qui disait avoir des réponses. On ne lui avait pas dit grand-chose sur son contact. Isaac Lamar, homme d’environ 45 ans, très porté sur les expériences magiques et les mystères. Il avait écrit toute une thèse sur l’Atlantide d’après les recherches de Brendon et il avait étudié après ses études à Poudlard les mutation génétiques chez les créatures magiques. Apparemment, les premiers scouts à pétards étaient beaucoup plus gros. Heureusement que la génétique, c'était dit que ce serait une bonne idée de les faire naître de plus en plus petits ? C’était un sujet de recherches passionnant et Brendon avait dévoré la thèse.

Il avait quitté Londres depuis un bon moment, les gratte-ciel avaient laissé place à la nature verte pomme de la campagne anglaise. Le ciel lourd de nuage au-dessus de sa tête crée un tapis gris menaçant de déverser sur le promeneur seul des trombes d’eau. Il quitta la route principale pour prendre un chemin de terre et roula encore deux longues heures avant ‘enfin mettre pieds à terre. Il resta un moment sur sa moto pour observer les environs. Tout semblait calme. Beaucoup trop calme. Il retira son casque qu’il posa sur le guidon de son bolide avant d’enfin s’en éloigner. Sa main gantée se referma sur sa baguette. Un cri féminin perça le silence de la campagne et Brendon partie en courant vers le son. Il traversa des flaques de boues et d'un petit talus boisé avant de voir deux silhouettes. Un homme et une femme. Il paraîtrait que l’homme cherche à pousser la femme vers l’avant. L’auror arriva baguette en avant. ”Lâchez cette femme immédiatement !” Surement de surprise d’être ainsi pris sur le fait l’homme se figea. La brune se défit de son étreinte et le gifla en laissant la marque rouge de sa main sur ses doigts. ”Que tu sacrifies Kenny, je comprends. Mais moi ? Tu es vraiment le dernier des bâtards ! Je me casse et j’attends mon salaire complet ! Fils de chienne.” Il voulait interroger la femme, mais elle avait disparu dans un sonore CRAC. Brendon se tourna vers l’homme qui se massait la joue en marmonnant des choses comme “Comment voulez-vous que la science avance si personne ne donne de sa personne”. Brendon soupira un peu. À tous les coups s'était lui son contact. ”Monsieur Lamar ? Je suis l’envoyé du ministère. Brendon Isaac.” Il sortit son badge pour prouver ses dires. ”Vous m’expliquez ?” Nouveaux grognements, mais l’homme finit par attraper le badge de l’auror pour l’observer de plus près avant de le lancer par-dessus son épaule. Brendon le réceptionna de justesse. Il allait ajouter quelque chose, mais l’homme prit enfin la parole. ”Isaac hein ! J’aime beaucoup ! Bienvenue Monsieur Isaac dans ce que j'appelle la zone blanche ! Et, ne vous en faites pas pour Madeline, elle a mauvais caractère, mais elle SAIT que mes recherches sont IMPORTANTES ! Et, que l'on ne fait pas d’omelettes sans casser quelques œufs de dragons.”

L’auror souleva un sourcil. ”Oui jusqu’à ce que le dragon se réveille et nous transperce d’un coup de croc. Qu’est-ce que vous vouliez faire de Madeline ?” Le chercheur s’approcha d’une étrange ligne dans le sol et il montra à l’auror quelque chose à quelques mètres d’eux. ”Vous voyez ça ?” Le gourmet de sucre s’approcha, il allait poser son pied sur une plante aux feuilles bleue, mais la main de l’autre homme se posa sur son torse. ”Non, n’allez pas plus loin à moins que vous ne vouliez perdre toute votre magie monsieur l’auror… Hum, vous avez de bons abdos, vous savez que les muscles ne sont qu’une mutation génétique de l’être humain ? Il se peut que dans quelques années, nous n’en ayons plus… L’homme n’a plus besoin de sa force pour survivre.” Brendon avait envie de lui répondre que c’était déjà le cas pour des personnes, mais il se contenta de retirer la main qui était en train de le palper avant de soupirer. ”Qu’est-ce que je dois voir ? L’étrange pierre dressée qui ressemble à un autel sacrificiel ?” Un doigt apparut devant ses yeux et se balança de gauche à droite. ”Non non plus prêt de nous ! La forme sombre sur le sol.” Brendon donna un coup sur la main et fronça les yeux. Il y avait bien une forme, mais il ne voyait pas ce que c’était. ”Et qu’est-ce que je regarde ? On dirait un raisin sec géant ou… Une momie ? Une momie en plein air ?” Nouvelle main sur son épaule cette fois. ”Kenny mon jeune assistant, enfin… Ancien assistant. Une place de chercheur ça ne vous in… ” Brendon se recula un peu pour observer Isaac. ”C’est Kenny ? Et, c'est vous qui l’avez envoyé là-bas ? C’est ce que vous vouliez faire avec cette femme ?” ”Kenny est entré de lui-même dans la zone Blanche ! Bon, je lui ai soufflé l’idée, mais il l’a fait de lui-même ! Et, je n’ai rien fait, ce sont les créatures qui ont fait ça.” Des créatures ? Brendon sortit son carnet et sa plume enchantée, il nota tout ce qu’il avait vu en arrivant puis il laissa son carnet et sa plume flotter à côté de lui. ”Quelle créature je pensais que c’était une zone sans magie ? Les créatures magiques devraient aussi être impactées non ?”

”Zone Blanche ! C’est plus joli pour la thèse ! Ces créatures ne sont pas… Normales ? Enfin, j'aurais pu les étudier si vous ne m’aviez pas empêché de mettre Madeline dans le cercle.” ”De la tuer, vous voulez dire ? Je suis auror, j'arrête les criminels, parlez avant que je sorte les menottes.” L’homme sembla offusquer. ”M’arrêter ! Moi ! Alors que je fais avancer la science !! C’est un SCAN….” ”Fermez là… L’histoire à de nombreux exemples de criminels qui sous couverts d’être des scientifiques ont fait des horreurs, parlez-moi de ces créatures.” La plume tapotait contre le carnet paraissant ressentir l’agacement de son propriétaire.  ”Je vous dis que je n’ai pas pu les étudier comme je le voulais ! J’ai lancé pleins d’objet magique, ils ont tous cessé de fonctionner, mais aucunes créature n’est sortie. Kenny, Madeline et moi avons monté un camp là-bas. Enfin bref, nous étions en train de poser les cadres de ce que nous étions en train de voir, les mesures de la zone blanche, les potentielles conséquences, les hypothèses. Quand Madeline à encore accuser Kenny d’une broutille. Ils étaient toujours en train de se prendre le chou ces deux-là. On avait passé la journée à lancer des objets magiques et à observer leurs réactions. Eh bien la réaction était toujours la même. Ils cessaient de fonctionner. Madeline à hurler et à attraper le balai de Kenny, il aimait ce balai plus que sa vie et de rage, elle l’a lancé dans la zone blanche. On le voit encore là-bas. Les balais sont plus concentrés en magie qu’un rappeltout ou qu’une plume enchantée. On n'a rien vu au début. Kenny hurlait et j’ai cru qu’ils ne la fermeraient jamais tous les deux. Mais, d'un coup Kenny est tombé sur le sol blanc comme un linge pointant du doigt la zone blanche.” Brendon observait le cadavre au loin et les objets en tout genre qui jonchaient le sol. ”Et c’était une de ces créatures ? À quoi est-ce que ça ressemble ?” ”A un détraqueur. Cependant, plus sombre si c’est possible et deux yeux rouges qui brillent dans la nuit qui leur sert de corps. Une horreur de la nature qui vous figent sur place. La créature, c'est approcher du balai et à aspirer la magie. Quand il n’y a rien eu de plus, elle a disparu dans une chape de brouillard. Puis plus rien, on est resté éveiller toute la nuit, on a lancé tous les objets magiques que l'on avait, mais rien. J’en ai conclu qu’il fallait une grande quantité de magie pour attirer ses choses.” Petit claquement de langue de la part de Brendon qui glissa une sucrerie dans sa bouche, il avait besoin de sucre pour booster son cerveau. La plume à côté de lui continuait d’écrire ce qu’il se disait. ”Vous pensez que ce sont des créatures créées par quelque chose ? Ou une mutation comme ce dont vous parlez dans vos recherches ? Ou simplement une nouvelle espèce ?”

”Une résultante du brouillard si vous voulez mon avis ! Mais, je dois étudier ces créatures pour en être sûr !” ⁣. ” Je vous en pris rendez-vous dans la zone blanche j’observe, promis, je prendrai tout en note… Plus sérieusement, j’ai besoin de voir ces créatures. On doit en faire venir une.” Mais comment ? Hors de question qu’il se rende dans la zone blanche. Et, il n’allait pas pousser Isaac dedans, même s’il en mourrait d’envie. ”Votre moto, elle n'est pas magique ? Je peux la bidouiller pour…” Mais Brendon l’arrêta tout de suite. ”Non.” Mais la moto était une bonne idée, il tourna le dos au “savant” et se dirigea vers sa bécane. Il ouvrit la besace sur le côté pour fouiller dans un petit son de verre. Brendon partait toujours en mission avec de nombreuses potions. C’était un peu la base des aurors. Il sortit une fiole au cul rond, dont le contenu brillait d’un bleu presque fluorescent. ”Hoooo ! Je vois ! Vraiment très malin !! Une potion exstimulo, sur un objet magique pourrait peut-être augmenter la puissance de sa magie l’espace d’une minute ou seulement quelques secondes, mais suffisamment pour attirer une de ses créatures.” Brendon tira sur la montre à gousset de son vis-à-vis. Bonne pioche, elle était ensorcelée. Il ne fit pas attention aux grognements de mécontentement qu’on lui sortait et il vida le contenu de sa potion sur l’objet. Les aiguilles se mirent à tourner si vite que la montre aurait pu s’envoler. Il la lança rapidement dans la zone blanche et il vit l’objet rebondir une fois, deux fois, trois fois… Rien… Il pensait qu’il avait échoué quand une petite nappe de brouillard se forma. Une silhouette en sortit, conforme en tout point à la description de l’homme. La forme flottante se pencha vers la montre qui fumait, elle aspira l’air, la magie comprit Brendon. Il s’approcha juste assez prêt pour ne pas entrer dans la zone anti-magique. ”Qu’est-ce que tu es…” La créature sûrement attirée par la magie, s’approcha, mais sans jamais sortir des limites de la zone. Voilà un autre mystère. ”Pourquoi tu n'approches pas ?” Dans son dos Isaac se frottait les mains. ”FASCINANT !!! FASCINANT !!”

L’auror réussit à détacher son regard de la créature malgré le profond malaise qu’elle avait fiat naître en lui. ”Une idée de pourquoi elle ne vient pas nous chercher ?” ”Comme je vous l’ai dit… Je n’ai pas pu les étudier ! Mais plusieurs hypothèses. Numéro un, elles sont empêchées physiquement de sortir comme avec un lien magique. Hypothèse caduque, la magie ne fonctionne pas. Hypothèse numéro deux. Le lieu. C’est un ancien lieu de culte druidique, une vieille magie  imprégne les lieux, de la magie de la nature, de la protection contre les ombres. Hypothèse à garder. Brendon se recula un peu pour observer le lieu. ”Un lieu druidique ? J’ai étudié les magies tribale et ancestrale. Souvent lié à la nature. Puissante, mais bien souvent peu utile sur le moment. Des magies diffuses qui mettent du temps à se mettre en place et à faire effet.” Il s’agenouilla pour arracher une des feuilles bleutée qu’il avait remarquées en arrivant. ”De la sauge, une plante tellement magique que même les moldus l’utilisent pour purifier leurs maisons… La magie druidique qui reste ici et la sauge, c’est ça qui maintient ces choses ici, mais pour combien de temps ? Je vais installer un périmètre et demander une surveillance du ministère. Quant à vous…” Brendon claqua des doigts pour faire apparaître des menottes et les enroula autour des poignets de l’homme. ”Vous avez tué votre assistant et tentez de tuer votre autre assistante. Mes collègues vont vous récupérer. Laissez-moi juste le temps de prévenir de ce qu’il se passe ici. L’auror s’éloigna pour fuir les vociférations de l’homme et envoyer un patronus à ses collègues pour demander des renforts et le transfert d’un prisonnier.

Il récupéra sa plume et son carnet. La créature avait disparu. Brendon sentit un long frisson de peur le parcourir. Combien de temps cette barrière tiendra ?
(c) DΛNDELION

Résumé:

Partie I : Les recherches Empty Re: Partie I : Les recherches

Mer 5 Juil 2023 - 18:12
Marcus Graystone
Ministère (terrain)
III - Auror
Marcus Graystone
Partie I : Les recherches E2b3e97a5243ff0b5c389e54a6a482be

Singularité : Animagus déclaré
Orientation : None
Statut civil : Papa
Partie I : Les recherches 0a011308be2c2a845a91395f34d04688

DC : Malicia Addams

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Partie 1: Les recherches

Partie I : Les recherches MGXa



Et voilà qu’il était de retour sur le terrain.

Merlin lui-même aurait pu croire que la situation plairait à Graystone. L’idée de reprendre du service, abordant fièrement son nouveau badge dévoilant son titre ayant fraichement remplacé celui d’apprenti. Souvenir brillant de la cérémonie de graduation où il avait enfin obtenu sa certification, après tant de mois d’effort, d’étude, se qualifiant parmi l’élite du deuxième étage... Mais de tout ce bel événement où ses collègues de travail en avaient profité pour se payer sa tête et le féliciter, Marcus avait surtout retenu l’image de sa ravissante  @Léto P. Carrow , assise au premier rang, tenant leur tout petit bébé dans les bras. Comment avait-il réussi à passer ses derniers examens après la naissance du petit était un mystère. La tête sous l’eau, il ne s’était même pas intéressé aux nouveaux phénomènes qui secouaient le pays, trop occuper à réfléchir aux boires de nuits, à apprendre comment attacher une couche pour éviter de se faire mouiller tout en révisant en même temps. Pourtant, il avait bien fallu que la réalité vienne le rattraper jusqu’à son petit nid douillet de Ravenplace sous la forme d’une élégante chouette du ministère apportant une missive officielle. Des patients à l’hôpital, des perturbations magiques, des murmures inquiétants, voilà que la bulle magique de joie et de plaisir se crevait brusquement, rappelant la dure réalité aux oreilles du jeune homme. Il allait devoir reprendre son travail plus rapidement qu’il ne l’avait anticipé. Le cœur rempli de regret, les émeraudes s’étaient posés une dernière fois sur le minois d’une Léto endormie, leur petite merveille posée dans son moïse à babiller doucement sous le regard avisé de l’elfe de maison. Heureusement que la créature était là pour veiller, permettant à la nouvelle maman de se reposer un peu. Un dernier baiser et le manteau noir avaient disparu dans les premières lueurs du matin.

La mission bien que simple comportait plusieurs problèmes. Les déplacements en transplanage étaient périlleux compte tenu de la perturbation magique. Les objets enchantés subissant le même sort, un déplacement en balais était tout aussi dangereux. Étant capable de monter à cheval, Marcus avait donc utilisé un Sombral pour se rendre à destination, une zone éloignée dans le nord de l’Angleterre, région composée de quelques villages sorciers ayant subi les affres du brouillard. C’est là que se trouvait le chercheur dont il avait besoin. M’enfin, selon les informations extirpées des archives du ministère. Une mission mystérieuse, des détails avares, il avait l’impression de sentir les relents de panique à peine contrôlée qu’avait laissé les adorateurs de Cht’ots.

Le vol qui avait été jusque-là d’une tranquillité agréable devint mouvementé au fur et à mesure que la créature ailée s’approchait de l’une des zones actives. Comme si l’animal éprouvait quelques réticences à franchir une barrière invisible des zones d’activité. Consultant sa liste enchantée d’un coup d’œil rapide, Marcus jugea plus prudent de faire descendre le Sombral, quitte à faire le reste de la route à pied. La majestueuse créature foula le sol d’une clairière de ses sabots, ramenant ses grandes ailes contre son corps. Graystone descendit habilement de l’animal, s’assurant qu’elle serait bien là à son retour avant de se mettre en route.

Il restait encore beaucoup de chemin et la tentation était forte de prendre l’apparence de l’Orion, mais si les perturbations étaient aussi violentes que rapporter dans les rapports, notre héros devait se garder de faire une telle bêtise dès sa première mission solo. Heureusement qu’il avait chaussé ses bottes de marche. Sa baguette précieusement rangée dans le fond de sa poche, il s’enfonça au milieu des arbres, s’assurant de s’orienter à l’ancienne pour ne pas se fier uniquement aux méthodes sorcières. Le pas était lent, méthodique, contrôlé. Loin de cette frénésie de chasse, de ce cerveau en ébullition qui se précipitait au-devant des dangers. La tête était ailleurs, tout comme le cœur. Les deux étaient restées à la maison, se demandant si le bébé glouton avait fini par réclamer son boire à grands cris.

Il aurait nettement préféré être là plutôt qu’à marcher dans ce chemin poussiéreux pour aller dénicher je ne sais quel guignol.

Mais les ordres étaient les ordres.

La route de terre qui s’avançait au milieu des arbres n’avait pas été utilisée depuis très longtemps. Les lierres et les mauvaises herbes avaient envahi le sol, rendant la marche longue et difficile. Finalement, les émeraudes finirent par distinguer le toit sombre d’une demeure pointant au milieu des arbres. Un curieux sifflement semblait émerger des arbres, carillonnement douteux qui attira l’attention de l’auror. Plus il s’approchait de la demeure, plus le bruit était audible. Graystone finit par remarquer d’étranges petits carillons pendus aux branches des arbres. Composé d’os et de pierre marquer de runes, c’est eux qui  faisait le bruit, agité par un vent sinistre. Enfoncée dans cette forêt, la couverture des hauts arbres masquait presque entièrement le ciel, jeta une lueur inquiétante à l’endroit. Marcus s’assura qu’il avait bien son couteau en poche, peu enclin à l’utiliser, mais il valait toujours mieux prévoir un plan de secours. Les pas arrivèrent finalement devant l’étrange demeure, faite de forme triangulaire. Envahis de végétation, Marcus doutait d’y trouver âme qui vive. Résistant à l’envie de plonger la main pour récupérer sa baguette, l’auror s’approcha de la porte, observant les étranges signes qui avaient été gravés autour d’elle directement dans le bois avec une lame. Le bruit de corbeau résonna au loin.

Dans quel guêpier s’était-il enfoncé encore?

Trouvant inutile de cogner à la porte, Marcus l’ouvrit doucement, s’avançant dans la pénombre, ses bottes firent un curieux bruit de craquement, faisant baisser le regard. À la lumière filtrée par les trous de la chaumière, il distingua l’amas d’insectes mort qui jonchait le sol, faisant naitre une grimace de dégout sur son visage.

-Ainsi tu es venu te repentir mon fils...

La voix grave et caverneuse fit sursauter l’agent qui se redressa aussitôt. À l’autre bout de la petite demeure, à l’extrémité de ce qui semblait être une longue table sombre, se trouvait un homme, le visage à moitié dissimulé sous un large capuchon sombre.

-Adrian Payne?

-Père Payne… j’ai entendu les voix de Merlin lui-même afin de guider les âmes de nos semblables vers leur salut.

Marcus du retenir un rictus. Voilà qu’il était tombé sur un fanatique religieux. S’avançant avec précaution, l’auror chercha à avoir un meilleur angle de vue tout en gardant une distance respectable de l’homme.

-Adrian Payne, chercheur à Ste-Mangouste, l’un des premiers a avoir étudié les effets du brouillard sur les sorciers et

-C’ÉTAIT AVANT!

Le cri résonna dans la cabane. Se redressant doucement sur sa chaise, l’homme redressa la tête, dévoilant son visage anguleux et son nez pointu.

-C’était avant, lorsque je n’étais encore qu’un hérétique et que je croyais pouvoir sauver un monde qui ne le méritait pas...

-De nouveaux phénomènes ont été observés et Ste-Mangouste a besoin d’aide.

Le rictus de l’homme se dessina, étirant ses lèvres minces et décharnées. Se penchant sur l’imposante table de bois qui les séparait, ses mains squelettiques s’étirant en toile d’araignée.

-Mais il n’y a pas de remèdes... Les adorateurs étaient trop faibles pour contrôler la puissance de l’Être. Ch’toth n’était que le premier signe que la fin des impurs étaient proches. Seuls ceux dont le sang est rempli de magie pourront se prévaloir d’être les enfants de Merlin!

Génial. Il était vraiment tombé sur un barjo.

-Et comment expliquez-vous ces anomalies? Comment se fait-il que rien ne soit déréglé ici?

Ils étaient pourtant dans une zone d’activité, la carte du ministère ne mentait pas. L’homme se leva, sortant de sa manche crasseuse une baguette de bois qu’il pointa en direction de Marcus.

-Je vis dans la piété. Rien n’est magique ici pour que mon âme se souvienne qu’elle seule est digne de porter en elle la magie…

L’agent du Ministère eut le réflexe de plonger au sol alors que la baguette lançait un sortilège qui sembla ‘’éclater’’ dans la pièce. Redressant la tête, Marcus vit une espèce de boule pétillante semblable à un feu d’artifice courir dans la pièce, rebondissant sur les murs.

-N’utilisez pas votre baguette! La magie ne peut être contrôlée ici!

Injonction inutile puisque le magicomage agitait de nouveau sa baguette, sortilège explosant contre la table, la faisant se redresser sur ses pattes arrière à la manière d’un cheval avant de se figer recouverte d’une épaisse couche de glace brillante. Il allait finir par les tuer s’il continuait ainsi! Ne pouvant utiliser sa baguette, Marcus s’abrita derrière la table de glace, entendant un nouveau sortilège heurter le sol, cette fois sans que rien ne se produise. Est-ce que la bulle avait éclaté? Ou peut-être avait-elle changé et elle était maintenant devenu ne zone sans magie? Non, car cette fois un grognement sourd se fit entendre, la maison tremblant de toutes ses planches comme si elle allait s’écrouler. Glissant sur le plancher désormais incliné, l’auror eut à peine le temps de s’écarter, avant que la table ne vienne se fracasser contre le mur près de lui. Incapable de s’accrocher à quoi que ce soit, le sorcier glissa par la porte, tombant dans les herbes hautes qui amortirent sa chute. Devant ses yeux écartillés, il vit la maison se redresser sur les deux immenses pieds semblables à ceux d’un poulet qui avait poussé sous la fondation, arrachant la demeure du sol. La maison trembla de nouveau avant de se secouer, à la manière d’une poule cherchant à pondre un œuf, mais ce fut le sorcier qui en fut éjecté à son tour, atterrissant non loin de Marcus. Puis, dans un mouvement d’une maladresse élégante, la maison se mit en route, s’enfonçant dans les arbres, laissant des empreintes de pas gigantesque au sol. Derrière elle, la petite boule feu d’artifice la suivait en sautillant.

Génial.

Est-ce qu’il existait un code pour une maison-poulet en fuite? Se redressant, l’agent du ministère fut soulagé de constater que le chercheur n’était pas mort, mais simplement assommé. Baguette confisquée, il lui attacha les mains avec l’une des cordes de carillon. À défaut de pouvoir ramener les recherches, il pourrait ramener l’homme même s’il était peu convaincu que ses théories aident qui que ce soit...


Résumé : En mission du ministère, Marcus se rend en zone + où la magie est incontrôlable pour retrouver Adrian Payne, un chercheur de Ste-Mangouste qui s’est reclus après l’apparition du brouillard. Marcus a la chance de le retrouver dans une maison dépourvue d’objet magique, mais la situation s’envenime quand le chercheur devenu fanatique religieux lance des sortilèges. Selon la théorie du chercheur, l’apocalypse magique est en train de s’abattre sur les sorciers et seuls ceux ayant du sang pur seront épargnés par la folie vengeresse de l’envoyé de Merlin. Les deux sorciers sont expulsés de la demeure à laquelle sont apparus des pieds de poulet. La maison se sauve dans la forêt en laissant Marcus hébété et un chercheur inconscient.   




Partie I : Les recherches 57320962dff3034571e2c54490c80966Partie I : Les recherches Ae74de1a7f449f89774a12b91a75dd05Partie I : Les recherches 115983851d841b12a83f43cc858e9f08
Compos Mentis
Partie I : Les recherches 55a78010

Partie I : Les recherches Empty Re: Partie I : Les recherches

Dim 9 Juil 2023 - 17:34
Daisy Wellington
En manque d'inspiration
Daisy Wellington
gif de Daisy en train d'envoyer un bisou avec la main

Singularité : Métamorphomage
Orientation : Girlz
Statut civil : C'est compliqué !
Activités : Référente du club de Botanique
Ancienne Joueuse de Quidditch amatrice devenue arbitre
Créatrice de cosmétiques (Sous la marque Daisyllusions)
Membre de la société des sorcières en détresse

© : Elio

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
La société des sorcières en détresse, vous connaissez ... ? C'est une bande de sorcière un peu vieux jeu qui aiment se la jouer "société secrète" et donner des coups de mains discrets aux nécessiteux. Derrière chaque mamie-gâteau préparant des scones pour ses petits enfants se cache parfois une vieille sorcière finaude, connectée à au moins dix autres anonymes et discrètes bienfaitrices. Le petit noeud d'une vaste toile qui s'étend sur toute l'archipel britannique qui vibre au gré des rumeurs propagées de bouche à oreille au sein du réseau et qui permet, lorsque c'est nécessaire,  de mobiliser une poignée de soeurs sur un problème.

C'est en faisant partie (très modestement) de ce réseau que la brave Léto a pu trouver un lieu de tranquillité chez moi pour mener une grossesse paisible. C'est grâce à ce réseau que des hybrides devant se faire discrets reçoivent des coups de main ou se font distribuer des remèdes indispensables. Que des orphelins trouvent parfois des foyers ou des familles d'accueil en dépit d'histoires personnelles tragiques. (Et Merlin sait qu'il y'en a eu avec les évènements liés au brouillard).

Et c'est pas le biais de ce réseau que, aujourd'hui, une tâche bien particulière m'a été assignée. Tatie Tricote ( ma "chefe de cellule" dirons-nous ) m'a contactée et m'a parlé d'un besoin ... étrange. Des soeurs proches de Sainte Mangouste ont entendu parler d'un besoin étrange : Contacter des ermites à propos d'étranges bulles de magie chaotiques. Des trucs sortis de nulle part contre lesquels les sorciers du ministère se déclarent encore une fois impuissants.

L'histoire ressemblerait à une blague. Le récit d'un pilier de comptoir qui aurait abusé du whisky pur feu. Mais non. C'est très sérieux. Des ermites. Cachés partout dans le pays. Qu'est-ce que ces gens font de leur vie ? Qu'est-ce qui les a poussés à se retirer ? Pourquoi il semble y en avoir quarante et pourquoi on a brutalement besoin d'eux ? Personne le sait. Tatie tricote s'est contentée de hausser les épaules d'un air fataliste, semblant dire

- C'est comme ça ma fille, qu'est-ce que j'y peux ?

Le monde sorcier est un monde bizarre. Des fois faut pas chercher davantage.

Je fais partie des jeunes du réseau. Je fais partie des actives. Et surtout je fais partie des plus sportives. Un élément important parce que.

- C'est quand même pas de chance parce qu'il y a une bulle d'antimagie pile à l'endroit où la personne qu'on aimerait que tu contactes se situe.

Aura dit Tatie Tricote d'un ton très tranquille. Une annonce qui m'aura fait levé un sourcil. La suite des informations arrivent vite.

- L'ermite que tu dois aller voir est dans un des esprits de la vieille forêt du Morois.

Un lieu magique vaguement connu. Incarté comme il se doit, mais globalement oublié et probablement peuplé de tas de créatures magiques.J'ai grimacé et osé demander.

- Un esprit ? Qu'est-ce que ...

- Un fantôme. Il est complètement fêlé.

- Ah ...

- Mais vous allez tenter de l'amadouer.

- Vous ... ?


- Oui, tu va partir avec Prunelle et Tamise.

Ah. Au moins une bonne nouvelle. Prunelle et Tamise sont soeurs de la société que je connais. Ne cherchez pas après leurs prénoms dans l'annuaire sorcier, il s'agit de pseudonymes. Ne comptez pas non plus sur moi pour vous en dire plus sur elles.

Tatie Tricote est sage. Tatie Tricote est bourrée de gentillesse et de talent. Mais ses briefings sont décousus et brouillons. Il m'aura fallu encore 20 bonnes minutes de discussions pour lui arracher la suite et me faire un tableau d'ensemble de la mission.

Nous allons être trois sorcières. Nous allons pénétrer dans une forêt magique où nos baguettes et nos artefacts ne fonctionneront pas Et nous allons devoir trouver un fantôme arpentant ces bois pour lui remettre une lettre cachetée qui serait écrite  (me dit-on) par quelqu'un d'important du ministère. Ce sera supposé le convaincre de nous apporter (on ne sait-comment) de l'aide pour résoudre le problème abracadabrantesque qui touche une fois encore le monde magique Anglais.

Très bien ...




Et c'est ainsi que nous nous retrouvons aujourd'hui, Prunelle, Tamise et moi, pénétrant dans la mystérieuse forêt de Morois. Les indications transmises par Tatie Tricote se sont jusque là avérées exactes, nous avons pu traverser les zones sauvages à dos de balais et nous poser sans encombres à l'orée d'une clairière qui marque le début de la fameuse "zone d'hypomagie" où nous devons nous rendre.

Toutes les trois habillées pour la randonnée, des sacs massifs et non enchantés sur le dos, nous pénétrons toutes les trois dans la forêt enchantée de laquelle émane un très étrange sentiment de décalage. Nous entrons dans un espace hors du temps où flotte une atmosphère de mystère et de conte. Les arbres majestueux s'élèvent vers le ciel, formant un dôme naturel qui filtre les rayons du soleil. Une brume légère flotte entre les troncs, ajoutant une ambiance mystique à cet endroit magique.

Il ne faut pas faire plus de 50 mètres pour qu'un fourmillement très désagréable me parcoure la peau. Nous nous figeons et nous regardons toutes les trois. Les autres ont senti aussi le phénomène.

- Qu'est-ce que ... ?

- On a du atteindre la bulle.

- Essayes de te transformer ... ?

Il me faut une seconde pour comprendre que la question de Prunelle m'est adressée. Elle parle de ma métamorphomagie bien sûr ! Une brève pensée suffit d'ordinaire pour apporter un peu de couleur à mes tiffs. Mais cette fois ... rien. Mes cheveux restent d'un blond tout à fait ordinaire et naturel. Pour la première fois de ma vie, je suis coupée de mon pouvoir. La constatation me fait avoir une grimace et secouer lentement la tête.

- Rien. On y est.

Trois filles seules et presque désarmées pour affronter l'hostilité potentielle d'une nature sauvage et magique. Armées de cartes (anciennes et vagues), d'une boussole (qui ne fonctionne pas dans ce lieu incarté au milieu d'une magie en plein chaos) et ... ah ! Il y a quand même l'arbalète que Tamise a jugé bon de prendre. Au cas où. Une arme familiale antique qui a du servir à une lointaine époque et qui a du passer les dernières décennies accrochées au dessus d'une cheminée.

Prunelle prend la tête de notre expédition. Elle a été chef d'une troupe de scouts-sorciers. C'est à priori la plus capable d'entre nous de nous orienter et de nous frayer un chemin dans le sous-bois à l'aide de l'espèce de faucille dont elle s'est armée. Tamise ferme la marche avec son arbalète, chapeau de sorcière vissé sur le crâne et regard méfiant observant les alentours.  Et moi je suis au milieu, incertaine de savoir exactement à quoi je risque en cas de mauvaise rencontre. La batte de quidditch que j'ai emportée avec moi a peu de chances de vraiment servir en cas de mauvaise rencontre. Au mieux me permettra t'elle de botter les fesses d'un chapeaurouge un peu trop agressif ? Ma présence en tout cas permet aux deux autres de se sentir moins seules. Je suis, je l'avoue, peut-être un peu plus grande et sportive qu'elles ... si la situation exige qu'on s'en remette aux muscles plutôt qu'à la cervelle, j'aurais une contribution à apporter.

Nous avançons avec prudence, les yeux attentifs aux moindres signes de vie ou de mouvement. Les branches craquent sous nos pas, amplifiant l'atmosphère de mystère qui règne dans ces bois enchantés.

A plusieurs reprises, nous passons devant de la faune ou de la flore magique en pleine perdition. Un Snargalouf en pleine agonie tente avec raideur de lever une liane-tentacule dans notre direction quand nous passons devant. La détresse du pauvre chéri me fait mal au coeur. (Il voulait nous dévorer oui, mais c'est sa nature, je n'aurais pas pu lui en vouloir). La troupe de lutins de Cornouailles que nous croisons n'est pas en meilleure forme. Clouée au sol, incapables de voler, ils ne forment qu'une bande turbulente et effrayée qui ne songe pas un instant à nous faire obstacle, bien au contraire. Ils s'égayent et fuient en poussant des cris aigus, nous laissant poursuivre notre route pendant plusieurs kilomètres encore ...

Soudain, une voix éthérée résonne entre les arbres, faisant vibrer l'air autour de nous.

- Maroufles ! Sacripants ! Qui ose s'aventurer dans mon royaume enchanté ?

Déclame une voix d'un autre temps, empreinte d'arrogance et de théâtralité. On cherche des yeux l'origine de cette voix, et là, surgissant de nulle part, apparaît le fantôme d'un chevalier. L'homme, grand, solide, vêtu d'une armure gothique lourde est pourtant juché sur un poney rondouillard, bien trop petit pour ne pas donner un air parfaitement ridicule à l'individu.

Aucun doute possible, c'est le Chevalier du Catogan !

- Vous ... vous êtes un fantôme ??

Le vainqueur de la vouivre de Wye, celui dont les exploits légendaires lui ont permis de voir son tableau accroché à Poudlard et son double inanimé interagir avec les élèves depuis des générations.  Tous les sorciers qui sont passés par Poudlard connaissent ce personnage. Apprendre que l'individu est un devenu un fantôme qui garde une forêt magique antique est une vraie surprise. Il flotte dans les airs, là, devant nos yeux.  Son armure étincelante reflète les lueurs filtrées du soleil.

- Ah, des sorcières !

Lance-t-il d'un ton moqueur.

- Parbleu que si vous me pensiez mort et disparu pour de bon, je vais vous faire bien mauvaise surprise. S'il était dans vos plans d'envahir ces lieux, sachez que vous avez devant vous le plus féroce des gardiens. J'ai juré de protéger ces lieux et suis prêt à estourbir quiconque me défiera.

- Attendez attendez ! Vous me reconnaissez pas ? Je suis la petite !

Notre meneuse avait levé les mains, montrant patte blanche. C'est bien sûr sa vraie identité qu'elle avait révélée au fantôme du chevalier, mais vous comprendrez pourquoi je l'ai remplacé par son pseudonyme. Elle poursuit.

- A Poudlard, nous avons lu des épopées ensemble, vous vous souvenez ? La geste de Roland ? Tristan et Yseult ? Vous adoriez que je vous les lise !

Mais non il ne se rappelle rien de tout ça. Et pour cause, ce n'est pas la même entité que celle qui est dans les tableaux de Poudlard. La vie du souvenir immortalisé sur le tableau n'est pas celle vécue par "l'âme" du chevalier depuis qu'il est devenu un fantôme.  Les deux se sont séparés le jour où le héros a été représenté sur une toile enchantée. Et d'ailleurs, à bien y regarder, la version que nous avons devant nous parait plus âgée. Mais pas moins vaillante car celui-ci s'exclame avec énergie.

- Foutaises que tout cela ! Je ne connais aucune de vous trois, canailles mesquines et trompeuses ! Donnez moi une bonne raison de ne point vous estourbir séance tenante !

En vérité, je ne suis pas sûre que le fantôme soit capable de mettre sa menace a exécution. Mais je suis en revanche certaine de ne pas avoir envie de faire l'essai. D'un geste simultané, mes deux camarades se sont cachées derrière moi, intimidées par la menace et par la voix tonitruante du gaillard en face de nous.

Me retrouvant de fait en première ligne, me voilà bien obligée de répondre.

- Attendez attendez ! On a un courrier pour vous ! Nous sommes heuh ...

Je fouille en toute hâte ma sacoche et en sort le parchemin roulé, scellé par un cachet de cire antique.

- Des estaffettes mon bon sire ! Humbles messagères porteuse d'une ... missive de la plus haute importance !

- Ah !

Exclamation brève, pouvant tout à la fois exprimer le contentement ou le dépit.

- Parfait. Dans ce cas, faites moi lire.

Interdite pendant un moment, il me faut quelques instants pour comprendre qu'il me demande de briser le sceau, de dérouler le parchemin et de le tourner vers lui. Il se penche sur l'encolure de son poney et se rapproche en fronçant les sourcils, au point d'avoir presque le nez collé au parchemin. Sourcils froncés, le trépas du vieil homme ne semble pas lui avoir rendu sa vue de jeune homme. Ce n'est qu'après une longue minute de lecture laborieuse qu'il se redresse en selle.

- Ah !  Vous cherchez mon aide, c'est cela ? Mais pourquoi donc devrais-je m'intéresser à vos problèmes ?

Je m'approche avec précaution, essayant de paraître digne malgré l'inquiétude qui me taraude.

- Cher chevalier, nous avons besoin de votre savoir et de votre expérience. Nous sommes confrontées à une situation qui dépasse les compétences des sorciers du ministère, et nous pensons que vous pourriez nous être d'une aide précieuse.

Le chevalier émet un ricanement sarcastique, ses yeux bleus étincelant d'une lueur sévère.

- Oh, vraiment ?

Prunelle et Tamise échangent dans mon dos un regard perplexe. Les choses sont loin d'êtres gagnées. On va devoir d'une manière ou d'une autre mériter davantage la confiance du chevalier.

Dans mon dos, Tamise murmure.

- Il faut qu'on rentre dans son jeu.

Une évidence. Le chevalier ne nous connaît pas, mais chacune de nous se rappelle des frasques de son alter égo à Poudlard. Fort de ces souvenirs, nous tâchons de l'amadouer. Prunelle ose du coups l'interpeller.

- Cher chevalier nous avons entendu parler de vos talents légendaires. On dit que vous êtes un héros et que vous seuls saurez sauver le monde sorcier des périls qu'il traversera. Par votre savoir et votre sens de l'honneur inébranlable.

Le chevalier au catogan redresse la tête, sa fierté piquée.

- Pour sûr il n'est point dans les habitudes d'un preux de laisser le peuple dans la détresse.

Il bombe le torse et déclame avec hauteur.

- Sachez, jeunes jouvencelles, que je suis détenteur de secrets impensables à propos d'un artefact de légende, destiné à un jour rétablir l'équilibre du monde magique.

Oui! C'est de ça qu'on veut parler. Je sens Prunelle se tendre à mes côtés et me surprend moi même à retenir mon souffle.

-  Mais pourquoi devrais-je vous en dire plus ?

Tamise intervient avec douceur.

- Cher chevalier, nous comprenons que tu sois méfiant envers des étrangères mais nous sommes ici pour restaurer l'équilibre du monde magique.  Des bulles magiques font planer un grand danger sur le monde sorcier. Mets nous à l'épreuve si tu nous penses. Ta sagacité est grande, tu sauras juger de nos coeurs.

Un éclair d'intérêt traverse les yeux du chevalier. Il flotte devant nous, pensif, puis finalement, il se tourne vers nous avec un air supérieur.

- Très bien, sorcières. Je vous guiderai à travers une série d'épreuves pour tester votre valeur et votre détermination. Si vous réussissez, je vous révélerai ce que je sais de l'épée légendaire.

Nous n'avons pas d'autre choix que d'accepter. Prions pour que le Chevalier du Catgogan ne cherche pas à nous faire lutter contre un troll à mains nues ou récupérer la dent d'un dragon dans sa gueule. Heureusement, rien d'aussi dangereux ne vient à l'esprit du fantôme ... Les épreuves qu'il compte nous proposer sont très différentes.

Tamise est la première à y passer. Elle se voit demander de composer un poème à la gloire du chevalier, de son courage et de ses exploits. Il faut à la jeune femme une bonne heure de préparation et moults corrections de la part d'un Chevalier du Catogan qui lit ses préparatifs  par dessus son épaule pour qu'on aboutisse à une version finale qui semble ravir notre protagoniste.

Au vaillant chevalier au catogan fier,
Symbole éternel de la noble chevalerie,
Ton courage légendaire, ton cœur de fer,
Illuminent le chemin de l'aventure et de la fantaisie.

Ton catogan flotte au vent, tel un étendard,
Portant l'emblème des valeurs chevaleresques,
Ton épée étincelante, prête à trancher,
Défend les faibles, bravant les épreuves pittoresques.

Dans ta quête, tu t'élances sans peur,
Pour protéger l'honneur et la justice,
Tu parcours les contrées, bravant les heures,
D'une démarche noble, d'une allure précise.

Tel un joyau rare dans la nuit étoilée,
Tu répands l'éclat de la bravoure ardente,
Ton armure reluit, symbole de pureté,
Guidant les âmes égarées vers la victoire grandissante.

À travers des épreuves saugrenues et amusantes,
Tu testes le courage et la ténacité,
Afin de révéler les héros qui, dans l'instant,
Se lèvent pour affronter le monde sans cesser d'espérer.

Chevalier du catogan, tu incarne la grandeur,
Le reflet des valeurs éternelles de la chevalerie,
Par ton exemple, tu inspires la ferveur,
Et nous rappelle qu'en chacun réside un potentiel infini.

Alors que ton rire résonne parmi les arbres,
Les échos de ton esprit comique et facétieux,
Rappellent que même dans les moments les plus sombres,
Le courage et la joie sont les héros précieux.

Chevalier du catogan, que ton chemin soit béni,
Que ta quête illumine le monde de féérie,
Puisses-tu toujours défendre les plus petits,
Et rester le symbole de la noble chevalerie.

Ainsi soit-il, chevalier au catogan fier,
Ton courage et ta grandeur resteront gravés,
Dans les légendes et les cœurs, éternellement chers,
Symbole de la force et du courage bien mérités.


C'est long. C'est pompeux. Je ne suis même pas certaine que ce soit si bon que ça. Mais ca semble combler l'ego du juge de l'épreuve alors ... c'est parfait ainsi !

Prunelle ... se voit ensuite proposer une énigme, énoncée avec emphase et grandiloquence par le Chevalier du Catogan sûr de lui.

- Si je met bout à bout ... ce qui vient d'être créé, un petit avantage, une idole nuisible du sable, la confiance absolue et le délice de la vigne, qu'est-ce que j'obtiens ... ?

Tamise et moi n'avons guère le temps de retenir notre souffle que presque immédiatement, Prunelle s'exclame.

- Ca fait 149 !

Nous sommes trois à la regarder, estomaqués.  Le chevalier est bouche bée avant de bredouiller, l'air de ne pas y croire.

- C'est ... heuh ... correct oui. Parfaitement correct. Mes félicitations, votre vivacité me laisse pantois.

Nous même j'avoue qu'on ne comprend pas bien. Prunelle a fait partie de la maison Serdaigle, connue pour leur habitude à résoudre des énigmes. Mais quand même. Moins de deux secondes ca parait bien trop rapide pour être humain ! Je murmure à Prunelle alors que celle ci se détourne, un air de satisfaction sur le visage.

- What the Hell ?

- Le tableau me l'avait déjà posée celle-là.

- Arf ...

- Tu nous l'expliquera ?

- Pas de problèmes ! Elle est même pas difficile.

Et ainsi on passe à la troisième épreuve. La mienne. Une épreuve qui (je dois m'en réjouir) sera physique.

- Demoiselle, je vais vous mener jusqu'aux rebords d'une rivière au milieu de laquelle se dresse un ilôt. Au milieu de cet ilôt, pousse un pommier, le pommier le plus ancien aux pommes les plus délicieuses et aimées de mon brave destrier. Vous irez quérir la pomme la plus belle et savoureuse afin de le contenter et là sera votre épreuve.

Un brin de trempette dans une rivière calme suivie d'une grimpette dans un arbre ? J'en suis ! Je me débarrasse de mon gros sac, de mes bottes et de la veste à poches qui me couvre les épaules, en prévision de la mise à l'eau imminente.

Gentilhomme, le chevalier se détourne de la scène, bras croisé. Comme s'il était inconvenant qu'il me voit me mettre à l'eau, quand bien même je resterai presque entièrement habillée ...

Et je me jette dans le courant. L'eau est froide mais supportable. Le courant est faible. Il faut quelques brassées pour atteindre l'îlot. Quelques instants pour que je repère dans l'arbre une pomme dorée qui me paraisse appétissante et quelques minutes de plus le temps que je fasse l'aller-retour et revienne jusqu'à la berge, trempée mais détentrice de la pomme.

Le fruit est présenté au destrier et le verdict est sans appel. L'animal souffle de mécontentement et son cavalier s'ecrie.

- Une autre ! Celle là ne lui convient pas !

Diable de bourrique. Il se permet donc de faire le difficile ? Très bien. Puisque c'est "la plus belle" qu'il veut, c'est la plus belle qu'il aura. Rebelotte je plonge. Rebelotte je grimpe à l'arbre. Et je saisis cette fois la plus belle pomme qui se trouve fortuitement être également la plus haute.

Je suis de retour plusieurs minutes plus tard devant le cheval miniature pour constater que une fois encore sa majesté princière refuse mon offrande et que je me fasse une fois encore rabrouer par le preux en armure.

- Une autre encore ! Celle là n'est pas assez goûtue.

J'enchaine ainsi les aller retours jusqu'au sommet du pommier. Une fois encore. Deux fois. Trois fois.  (L'épreuve n'est pas très difficile mais comprenez qu'au bout d'un moment, une certaine frustration commence à naître ... ). Jusqu'à ce que à un moment, Prunelle m'arrête et me glisse à l'oreille après un énième refus de la part du chevalier.

- Dis ... les fantômes c'est pas les trucs pourris qu'ils aiment ... ?


- Arf ...

L'évidence me frappe. Je retourne jusqu'au pommier, arpente les alentours de l'arbre et ramasse la pomme qui a l'air la plus pourrie, la plus faisandée et grouillante de vers que je trouve. Je l'emballe dans un mouchoir pour la rapporter jusqu'à sa majesté chevaline et miracle. L'offrande est cette fois acceptée. La queue du poney se remue de contentement et le chevalier s'exclame avec ravissement.

- Merveilleux ! Et bien ... on dirait que vous avez passé avec succès mes trois épreuves. Vous vous êtes montrées dignes des enseignements que je vais vous donner. Ouvrez vos oreilles toutes les trois car je vais vous narrer la légende de la prodigieuse épée du lac, un artefact antique qui remonte au temps de Merlin.

Précipitamment, Prunelle sort plume et parchemin et commence à noter alors que déjà le Chevalier du Catogan commence à réciter les mots d'un autre temps.


Il y a fort longtemps, au temps de Merlin et des légendes enchantées,
Une lame fut forgée, une épée qui allait à jamais marquer les destinées.
Au cœur de Calédonie, dans les profondeurs d'un loch silencieux,
L'épée du lac reposait, attendant son heure avec patience et mystère.

Cette épée, si précieuse et puissante, fut créée dans un temps lointain,
Son acier trempé par les feux magiques, baigné dans les eaux cristallines.
Les enchanteurs sages de l'ère d'antan y insufflèrent leur savoir ancestral,
Chaque enchanteresse, chaque enchanteur y déposa un fragment de leur âme.

L'épée du lac, gardienne des secrets les plus profonds,
Détenait en elle une puissance capable de remettre l'équilibre du monde à la ronde.
Sa lame brillait d'un éclat divin, forgée avec une précision sans pareille,
Et son manche orné de pierres précieuses évoquait la grandeur d'une merveille.

On raconte qu'elle fut plongée dans les eaux du loch le plus profond,
Baignée dans les courants mystérieux, telle une offrande à la nature des ondes.
Dans les reflets argentés de la surface, les fées et les esprits aquatiques dansaient,
Protégeant l'épée sacrée, veillant sur elle avec dévotion et bienveillance.

Mais pourquoi cette épée attendait-elle, silencieuse, dans les profondeurs ?
La légende dit que lorsque le monde serait en péril, au bord du malheur,
L'épée du lac serait appelée à la surface, guidée par une main digne et pure,
Pour rétablir l'équilibre perdu, ramener l'harmonie, telle une clameur.

Les générations se succédèrent, oubliant peu à peu la légende de cette lame,
Mais dans le cœur des rêveurs et des amoureux des contes, brûlait toujours la flamme.
Un jour viendra où un héros, animé par la justice et le désir de paix,
Saura retrouver l'épée du lac, et accomplira le destin qui l'attendait.

Le loch de Calédonie, gardien des secrets et des trésors enchantés,
Attend patiemment, ses eaux murmurent à l'unisson, prêtes à être libérées.
Car lorsque le temps sera venu, l'épée du lac s'élèvera, brillante et fière,
Apportant l'espoir et la lumière, pour que le monde retrouve sa véritable atmosphère.

Ainsi, que les échos de cette légende résonnent dans les esprits émerveillés,
Porteurs de l'espoir d'un avenir meilleur, où l'équilibre et la paix seront restaurés.
L'épée du lac attend son héros, son destin est entrelacé avec le temps,
Et lorsque le moment sera venu, son pouvoir transcendera les frontières du présent.


A mes côtés, Tamise gigotte, mal à l'aise. Elle se penche à mon oreille et me demande.

- Heu ... C'est du bullshit, non ? C'est vraiment ça qu'on va ramener à Tatie Tricote ?

Je pince les lèvres, refusant de faire dans l'immédiat un commentaire trop acerbe, répond d'un ton prudent et diplomate.

- J'imagine que ... derrière chaque légende il y a un fond de vérité ... ?

Il va falloir faire pas mal de tri pour distinguer le vrai du faux dans tout ça. C'est le problème avec les légendes. Les vérités sont cachées derrière des couches de double-sens, de demi vérités et des fausses pistes notoires.

De toutes façons, c'est tout ce que nous arriveront à tirer de notre bien fameux "érudit". Nous allons ramener ça et il faudra bien que ca suffise, d'une manière ou d'une autre ...




Résumé : Accompagnée de deux autres sorcières de la société des sorcières en détresse, Daisy part dans la forêt magique du Morois à la rencontre du fantôme du Chevalier du Catogan. Après une série d'épreuves saugrenues, le fantôme accepte de leur parler de la légende de l'épée du lac, un artefact ancien et puissant supposé servir un jour à rétablir l'équilibre du monde magique. Pas de bol, visiblement l'épée à l'air au fond de l'eau dans un Loch Ecossais.

Partie I : Les recherches Empty Re: Partie I : Les recherches

Mar 11 Juil 2023 - 22:10
Wesley Roy
En manque d'inspiration
Wesley Roy
Partie I : Les recherches Neil-lennon-celticfc

Année d'étude : Septième année
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz&Girlz
Statut civil : Avec Helios <3
Partie I : Les recherches 426722_IypforKk

DC : Magnolia, James P, Sean, Wesley et Robin
© : Saumon Mortel
“Cher Mr. Roy,
j’ai eu vent de votre pièce et nous devons discuter. Les choses sont plus graves que vous ne le pensez.
Je vous attends au Moor Park au sud de Llanbedr le mardi 11 juillet à 19h.
Vous pourrez transplaner, la zone est sécurisée.
Morgan Hugues”


Morgan Hugues ! Wesley avait reçu une invitation de MORGAN HUGUES !!!! Le jeune homme était un GRAND FAN de Mr Hugues ! Comprenez le : ce génie avait inventé chaudrons et dragons ! Le jeu de son enfance ! Le meilleur jeu d’aventure existant sur Terre !
L’homme était très discret, on disait de lui qu’il vivait en ermite au fond d’une forêt et c’était aussi pour cette raison que Wes était aussi enthousiaste : le rencontrer était un énorme privilège !! Ses frères seraient jaloux à en mourir, c’était SÛR et CERTAIN !
Le mardi onze juillet, il avait transplanné à dix-neuf heures pile et s’était retrouvé dans un petit parc. Une maison moldue se trouvait à côté et un chemin de terre le longeait. Sur ce dernier, un homme à l’allure d’un SDF s’approchait. Il portait des vêtements usés, il était visiblement sale et ses cheveux frisés et auburn, ainsi que sa barbe étaient en désordre. Il s’immobilisa en apercevant Wesley et les deux hommes se fixèrent pendant de longues seconde avant que le Serdaigle ne se décide à rompre le silence, d’une voix hésitante :

“Bonjour… Vous êtes Morgan Hugues ?”

Aucune réponse. L’homme continuait de le fixer. Le Serdaigle parla plus fort.

“... Je suis Wesley. Wesley Roy !”

Toujours rien.

“Vous m’avez demandé de venir !”

L’homme eut soudain un grognement sonore et sa voix tempêta tandis qu’il courait vers Wesley comme pour l’attaquer :

“LE CODE !! DONNEZ MOI LE CODE !!!”


Pris de panique devant un homme hurlant et courant vers lui, Wesley fit demi-tour et s’enfuit en courant “QU’EST-CE QU’IL VOUS PRENDS ?!!!” hurla-t-il tandis que l’homme à l’allure de SDF le poursuivait sur une bonne centaine de mètre, continuant de hurler “LE CODE ! DONNEZ MOI LE CODE !!”

“MAIS QUEL CODE ENFIN ?!!!” La voix de Wesley était plus aigüe qu’à l’accoutumée. S’il parvenait à garder l’homme à distance il n’en menait pas large tant cette situation était… GROTESQUE !?

Quand il eut demandé quel était le code, l’homme s’arrêta, la respiration sifflante et les mains sur les genoux : “C’est bon, c’est vous. Je devais vérifier. VOUS POUVEZ ARRÊTER DE COURIR ! J’AI DIT QUE C'ÉTAIT BON !!”

Mais Wesley resta à bonne distance “SI JE M’APPROCHE VOUS ALLEZ M’ATTAQUER !” cria-t-il pour que le sorcier l’entende.
Ce dernier soupira “MAIS NOOOON”. Son ton était celui d’un homme qui viendrait d’entendre quelque chose de particulièrement idiot alors que les soupçons de Wesley étaient PARFAITEMENT justifiés. “JE VOUS CROIS PAS !”

“ECOUTE PETIT ! VIENS-LA ! JE DEVAIS VÉRIFIER QUE T'ÉTAIS PAS UN CHANGELIN ! UN CHANGELIN AURAIT VOULU ME BERNER ET AURAIT DIT UN FAUX CODE. C’EST MOI ! MORGAN HUGUES !”

C’était donc pour cela qu’on disait qu’il ne fallait jamais rencontrer ses héros ?

Hésitant, Wesley fit finalement demi-tour, se rapprochant tout doucement de l’homme. S’il avait s’agit de quelqu’un d’autre, et s’il n’avait pas abordé la question des changelins, Wesley aurait transplanné. Il ne venait pas de passer son permis pour rien.

“Dites ce que vous avez à dire et je pars ! Vous êtes trop bizarre, même pour moi !” C'était dire.

L’homme regarda autour d’eux. L’endroit était désert, les moldus de la maison étaient partis en vacances et personne ne restait trop longtemps par ici les soirs d’été.

“Ecoute petit, je suis désolé de t’avoir fais peur, mais quand on est un connaisseur comme nous : il faut se montrer prudent. Tu fais partie des rares élus à savoir la vérité et maintenant que ta pièce a été montrée à son public, ils vont te surveiller.”

“Vous parlez vraiment des Changelins ? Vous ne vous fichez pas de moi ?”

“Je sais que c’est toujours dur à croire la première fois, mais tu n’es pas seul. Nous sommes toute une organisation à connaître leur existence et à tenter de sensibiliser nos pairs ! Pourquoi crois-tu qu’il y a des changelins dans Chaudrons et dragons alors que personne ne semble savoir ce que c’est ?” L’homme s’était approché de Wesley et chuchotait dorénavant. Sa forte odeur attaquait les narines du garçon mais ce dernier était bien trop occupé à analyser ce qu’il venait d'entendre. Il était vrai que la seule source d'information valable à propos des changelins était le jeu chaudrons et dragons. “Une organisation ?” demanda-t-il soudain excité par l’idée “Vous êtes combien ?!”
L’homme chercha à rapidement changer de sujet “Ecoute, ce n’est pas la question Roy. Il faut absolument que je te parle de ce qu’il se passe en ce moment. Je suis trop isolé et reclus pour être cru mais toi, tu pourras remonter l’information à Sainte Mangouste.” “Oui je peux, la mère de mon petit-ami y travaille” “C’EST PARFAIT ! Alors écoute moi Roy : ils ne vont pas tarder à attaquer.”

Wesley eut un mouvement de recul, un peu choqué : “Qui ça ? Les Changelins ?”
Même lui trouvait cela fou.
“Oui ! Les Changelins !” affirma Morgan “Tu as dû assez évoluer dans tes recherches pour comprendre qu’ils se fichent des sorciers. Ça ne représente que quelques milliers de têtes quand les moldus sont des milliards. C’est leur objectif et ils y parviennent peu à peu… Mais les sorciers restent gênant, surtout si de plus en plus crois aux changelins. Tu as fait très fort avec ta pièce, tu as parlé d’eux à un publique jeune qui va surement beaucoup communiquer à ce sujet.”
“C’est à cause de ma pièce qu’ils vont attaquer ?” demanda le Serdaigle avec un air dubitatif.
“Non, pas seulement. Mais c’est sûrement une des gouttes d’eau qui les a fait passer à l’action. Ils ont prévu de nous rendre inopérants et de nous parquer dans des zones sans magie. Tu as dû entendre parler de ce qu’il se passe en ce moment avec les endroits sans magie et ceux avec trop de magie.”
“Oui, c’est à la une de tous les journaux” confirma Wesley
“C’est un test, un début. Ces zones vont s’étendre Roy. Les zones de sur-magies sont invivables et les sorciers vont devoir se confiner dans les zones sans magie pour survivre. A terme, nous ne deviendront rien de mieux que des moldus.”
Le visage de Wesley s’éclaira soudain. C’était comme si toute cette histoire gagnait soudain une quelconque logique : “C’est donc une attaque ? Visée sur les sorciers ?” Morgan acquiesça “Oui Roy, et je suis sûr et certain que ce sont les changelins qui en sont à l’origine.”

Evidemment. Qui d'autre ?


Résumé :
C'est les changelins qui ont fait le coup.


Partie I : Les recherches D9add506fc0c54587eca3c3fd9940e8c4d3dedfePartie I : Les recherches Fd944ff758f8c552f45980bd5b105f09b73a0d3c

Wesley Roy (PJ) et Ulla Vaux (PA)

Partie I : Les recherches Empty Re: Partie I : Les recherches

Mar 11 Juil 2023 - 22:21
Robin Hunt
Ministère (terrain)
III - Auror
Robin Hunt
Partie I : Les recherches Unknown

Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz&Girlz
Statut civil : Marié à son travail (Et en couple avec Darragh)
Partie I : Les recherches MinistereHUNT

DC : Magnolia, James P, Sean, Wesley et Robin
© : Saumon Mortel
Quand Robin entra dans l’immeuble, il eut l’impression d’être dans le sien. Tout était similaire et les deux endroits avaient visiblement été pensés de la même manière. Un elfe concierge se tenait à l’entrée et derrière lui se trouvait un mur couvert de boîtes aux lettres.

“Bonjour monsieur” couina la créature “Comment puis-je vous aider ?”
Stoppant ses observations, l’auror se tourna vers l’elfe et montra son insigne “Je suis l’agent Hunt. Je suis ici pour discuter avec Mrs. Soul. Suis-je à la bonne adresse ?”
La créature acquiesça et couina pour répondre “Mrs Soul vit tout en haut de cet immeuble et ne sort jamais d’ici Mr Hunt. Je peux vous l’assurer”
“Je ne la cherche pas pour l’arrêter, je suis là pour lui poser des questions quand à ses recherches”
L’elfe s’écarta de son comptoir et prit la direction de l’ascenseur. “Suivez moi. Mrs Soul est la plus brillante des sorcières que Sooky ait jamais rencontré monsieur ! Et Sooky en a rencontré beaucoup !” “Je n’en doute pas” déclara l’auror tandis qu’il prit la suite de la créature. “Mrs Soul n’aime pas les gens mais elle adore Sooky. Sooky vient la voir tous les jours pour s’assurer qu’elle va bien. Il se peut qu’elle ne veuille pas vous voir”
Robin en prit bonne note et l'ascenseur les conduisit au treizième étage en un clin d'œil. Là, ils durent prendre un autre escalier qui était caché derrière une petite porte et ils montèrent jusqu’au quatorzième étage. Une seule porte se trouvait sur un petit palier et portait le nom “Soul”

Sooky toqua.

“Mrs Soul, c’est Sooky. Un agent du ministère, Mr Hunt, veut vous parler de vos recherches”

Ils attendirent de longues secondes avant que la porte ne s’ouvre et que le visage joufflue de Miranda Soul n’apparaisse. Elle sourit à Sooky avant que ses yeux ne décortiquent méticuleusement Robin. Ce dernier resta impassible et attendit.

“Vous êtes auror ?” dit-elle, en observant son badge.

“Et vous, vous êtes Miranda Soul, la célèbre chercheuse en magie élémentaire”

Elle acquiesça et se décida à ouvrir la porte pour qu’il entre. Sooky fit une petite révérence et rebroussa chemin tandis que Robin pénétrait dans l’appartement. Cela n’avait absolument rien à voir avec le sien. L’endroit était spacieux, et très lumineux. Une grande baie vitrée donnait sur un balcon immense où l’on apercevait tellement de végétaux qu’ils faisaient l’effet d’une forêt.
“Vous êtes là pour les bulles ?”
L’homme acquiesça “Le ministère est inquiet et cherche des réponses”
La femme eut un rictus tandis qu’elle se dirigeait vers son balcon et s’asseyait sur un petit fauteuil de bois. Elle invita l’agent à s’asseoir en face d’elle “Des réponses” répéta-t-elle avec dédain “Comme si c’était déjà possible. Tout ce que le ministère aura ce sont des suppositions et il devra s’en contenter” Robin s’assit et posa les yeux sur elle “Soit. J’écouterai vos suppositions dans ce cas, quelles sont-elles ?”
La femme hésita et sortit sa baguette d’une de ses poches. Elle l’agita et fit venir un plateau garni d’une carafe et de deux verres.

“Je n’en ai qu’une seule à vrai dire. Un obscurial.”

Robin tiqua et lui lança soudain un regard étonné “Vous pensez vraiment qu’un obscurial pourrait faire ce genre de chose ?”
La femme rempli les verres à moitié et acquiesça “C’est une théorie, mais je pense que oui. Voyez-vous, il faut imaginer que la magie est tout autour de nous de manière équitable et que chaque sorcier ou créature peut avoir accès à cette magie, l’emmagasiner et la relâcher sous forme de sorts. Chez un obscurial, ce phénomène naturel a si longtemps été refoulé qu’ils ne savent pas le gérer, ils absorbent trop et rejettent trop. Hors, je pense qu’un obscurial particulièrement puissant se balade quelque part en Angleterre. Il absorbe de la magie en grande quantité, toute la magie d’un endroit au final. Puis, il se téléporte un peu plus loin et relâche tout, de manière violente. Je pense qu’il n’est pas détecté jusqu’ici car il n’occasionne que peu de dégâts… Il ne fait que transplaner, encore et encore. Saut de puce par saut de puce. Il crée des bulles.” Elle prit un des verres et le montra à Robin “Toute l’énergie qu’il absorbe, est rejetée là où il arrive” et elle versa le contenu dans le second verre.

Robin observa les deux verres avec intérêt avant de tourner le regard vers elle “Je comprends… Mais votre modèle présente quelques limites, vous en conviendrez.” Il désigna les bords du verre. “Si la magie est partout et se comporte comme une sorte de fluide, pourquoi tout ce qui se trouve dans la zone surchargée ne va-t-il pas s’étendre vers les zones vides ? Comme un appel d’air ?”
Elle eut un rictus “Justement parce que ce n’est pas un fluide ou de l'air. C’est de la magie. Elle ne se répend pas, elle ne se mélange pas. Elle est plus fixe que ce qu’on aimerait croire. D’où la présence de bulle”
Robin parut pensif et finit par lâcher un soupir “Serait-il possible pour vous de me confier les documents de vos recherches ?”

Mrs Soul acquiesça et se leva, allant dans son bureau pour revenir et donner l’équivalent d’un carton entier à Robin. Autant dire que Sainte Mangouste aurait de la lecture sur la théorie de l’obscurial.

Résumé :
Mrs Soul, une chercheuse, pense que les bulles sont provoquées par un obscurial hors de contrôle qui transplanne un peu partout en Angleterre.


Partie I : Les recherches F6f3a5c187fc91675b0a2980c0967042875839b7Partie I : Les recherches 89cfef95633bc2cf54fe2b63de765b7b33e7d28a

Robin Hunt (PJ) et Livie Herim (PA)

Partie I : Les recherches Empty Re: Partie I : Les recherches

Mar 11 Juil 2023 - 22:43
James S. Potter
Sport/jeux
III - Professionnel
James S. Potter
Partie I : Les recherches 1_orig

Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : None
Statut civil : Célibataire
Activités : Joueur de quidditch (Attrapeur)

DC : Magnolia, James P, Sean, Wesley et Robin
© : Dr Watson

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
“Quoi ? En Irlande ? On va vraiment devoir aller s'entraîner en Irlande ?!”

“Ce n’est pas que l'entraînement Potter, c’est aussi les matchs de la saison prochaine si la situation ne s’améliore pas !”

James était assis dans les vestiaires, avec ses coéquipiers. Tous étaient trempés de sueur et venaient tout juste de clore l'entraînement du jour. Naviguant entre chaque joueur, le staff leur distribuait des serviettes et l’un d’eux, le coach, venait de leur expliquer qu’ils allaient devoir délocaliser leur quartier général en Irlande, du côté de Cork.

“Comme vous le savez, des bulles apparaissent un peu partout et on n’en connaît pas encore l’origine. Les Frelons de Wimbourne ont eu un accident à cause de ça la semaine dernière. Le vif d’or s’est un peu écarté et leur attrapeur l’a suivi et s’est retrouvé dans une bulle. Son balais ne fonctionnait plus. Il a fait une chute de vingt-cinq mètre et on aimerait éviter que tu fasses une chute de vingt-cinq mètres le prodige.”

James eut une moue contrariée mais ne trouva rien à redire. Il était à peu près sûr et certain que les équipes irlandaises en profiteraient pour réclamer des avantages auprès de la ligue.

“C’est temporaire !” précisa le coach tandis que des murmures s’élevaient du reste de l’équipe. “Le ministère finira pas régler le problème, comme toujours !”

On était donc pas sorti de l’auberge ! James avait son petit avis sur les capacités du ministère et il était à peu près sûr et certain que ça ne ferait pas plaisir à papa Potter de l’entendre. L’affaire du brouillard avait été assez éloquente sur leur incapacité à gérer les crises et l’attrapeur attendait toujours qu’ils octroient les terres promises aux centaures pour leur aide. A tout moment, il pouvait se prendre une flèche car c’était lui qui avait négocié et engagé sa parole.

Il alla prendre sa douche pour couper court à tout ce qu’il venait d’entendre et resta un bon quart d’heure sous l’eau, jusqu’à ce qu’il entende un de ses coéquipiers toquer à la porte en lui criant de laisser la place aux autres.
Quand il revint dans le vestiaire, il était quasiment vide, à l’exception du vieux Morton, l’homme d’entretien. On le voyait rarement et il était celui qui prenait soin du terrain ainsi que des vestiaires. Il passait quand plus personne n’était là, ne parlait avec personne et dès qu’on avait l’honneur de le croiser, il filait à toute vitesse sous les gradins. La rumeur disait qu’il y vivait.
Aujourd’hui cependant, il ne fuit pas en regardant James. Au contraire, il sembla vouloir parler et profiter que tous les autres soient partis ou en train de se doucher.

“Morton ?” demanda l’attrapeur en le voyant “Tout va bien ?”

“Vous êtes haut placé vous Potter, pas vrai ?” demanda-t-il avec une voix éraillée

“Moi personnellement ? Pas vraiment, je ne suis même pas dans la liste des potentiels sélectionnés en équipe d’Angleterre cette année !” Mais l’année prochaine, il comptait bien passer attrapeur à l’échelle nationale.

“Tout ne tourne pas autour du Quidditch, Potter !”

L’expression de James se fit clairement perplexe et il désigna l’ensemble de la pièce dans laquelle ils se trouvaient. Des photos de joueurs, des coupes et des drapeaux à l’effigie des flèches d’Appleby couvraient les murs.

“Je vous parle de votre famille ! Votre père est quoi, chef des aurors ? Vous devez connaître toutes les pontes du ministère !” se défendit l’homme

L’attrapeur hésita et haussa des épaules “Ma tante était première ministre oui, après ça ne veut pas dire que je sois HAUT placé. A vrai dire on me donne assez peu de crédit, je passe pour le crétin de la famille.” Surement à raison.

“Un crétin de la famille c’est mieux que rien ! Écoutez bien Potter, vous devrez tout répéter à votre père. Ce qui se produit en ce moment s’est déjà produit dans le passé !”

“Pardon ? Vous parlez des bulles ?”

“Appelez ça comme vous voulez, mais c’est déjà arrivé !” Le sorcier s’était rapproché de James et le désignait de son doigt boudiné. Ce dernier rentra sa tête dans les épaules et se contenta d’écouter ce qu’il avait à dire “Vous avez lu le Quidditch à travers les âges, Potter ?”

James fit non de la tête. Il n’en avait jamais eu besoin vu qu’il avait su voler avant de marcher. “Tant mieux ! Ce livre est un ramassis de sottises ! Écoutez bien, ils disent que les vifs d’or ont été inventés pour pallier aux vivets dorés, et c’est en partie vrai. C’est bien pour remplacer ces oiseaux mais c’est aussi parce qu’ils étaient plus efficaces pour détecter les zones sans magie qui existaient à l'époque !”

“Vous voulez dire qu’avant, il n’y avait pas de la magie partout ?” demanda naïvement James qui était près à le croire sur parole. Le vieux sorcier opina du chef et reprit “Le monde est en train de régresser. Les anciens avaient réussi à créer un équilibre magique mais l’arrivée du brouillard et sa disparition a tout embrouillé. Trop de formes de magies se superposent et cela provoque ces irrégularités, comme dans le passé !”
“Il y a plusieurs formes de magies ?!” Ok, James était complètement perdu. Est-ce que ce type hallucinait totalement ou est-ce que c’était réellement sérieux. “Oui ! Et tout ça, je suis sûr que c’est un complot des Irlandais ! Ils veulent leur indépendance !” ajouta Morton.

L’attrapeur eut un mouvement de recul, son expression était dubitative tandis qu’il voyait Morton fouiller dans ses poches et lui tendit un bout de papier froissé. “C’est l’étendue de mes recherches. Faites jouer vos connaissances Potter”

Et sur ceux-ci, il partit en courant vers les gradins.



Résumé :
C'est de la faute des irlandais !
L'hypothèse de Morton est que ce qu'il se produit aujourd'hui c'est déjà produit dans le passé et que c'est à cause du brouillard.

Qu’est-ce qu’il venait de se passer ?!


Partie I : Les recherches 9266360a7d5a60d19eea4bb1b790344bcd55a343Partie I : Les recherches AA

James S. Potter (PJ) et Katherine Snow (PA)

Partie I : Les recherches Empty Re: Partie I : Les recherches

Ven 14 Juil 2023 - 16:40
Arabella Bulstrode
Spécialiste
III - Créatrice de sortilèges
Arabella Bulstrode
Oupsi !

Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Célibataire
Oupsi !


Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
La situation éveillait chez ce cygne des sentiments contraires. Si le brouillard avait été immédiatement vécu comme une catastrophe, ici l'affaire s'annonçait.... Plus nuancée. Et pour cause, la problématique à laquelle le monde des sorciers devait faire face venait profondément titiller le côté "scientifique" de Bella. La magie qui semblait s'annihiler par endroit, et au contraire se déchainer en un chaos parfait et incontrôlable ailleurs.... Tout cela était absolument passionnant pour la noble rousse ! Elle ne savait où donnait de la tête, et se revoyait partie des années en arrière, lorsqu'elle pestait de n'avoir assez de temps pour pouvoir explorer toutes les possibilités que Poudlard avait à lui offrir alors qu'elle y faisait ses études. Devait-elle enquêter sur les zones de trous magiques ? Allez éprouver par elle-même les lieux de chaos magiques ? Ou encore se mettre à la recherche d'un des ses vieux puits de connaissance bien cachés ? Ce choix à faire était presque cruel à son sens. Mais là où le bât blessait était qu'elle ne pouvait partager son excitation grandissante avec quiconque. Car pour le commun des sorciers, c'était là une nouvelle épreuve qui ne présageait rien de bon.

Les affres du brouillard étaient encore frais dans bien des esprits, et ce n'était pas le moment de passer pour une illuminée un peu trop enjouée par la situation. C'était là une contrainte à prendre en compte si elle voulait pouvoir être prise au sérieux lorsqu'elle viendrait apporter son aide. Un moindre mal, surtout pour elle qui était habituée jouer sur les faux semblant depuis sa tendre enfance. Non, le plus dur était encore de se décider sur la marche à suivre. Car elle ne pourrait pas être sur son balais et au chaudron en même temps. Si la zone d'absence magique n'était pas sans intérêt, elle lui apparut comme la moins alléchante. Non pas parce qu'elle ne pourrait pas user de sa magie, car après tout dans les zones chaotiques elle n'aurait pas plus de succès. Mais parce qu'il lui semblait plus intriguant d'observer la réaction de la magie lorsque cette dernière agissait, du moins de prime abord, en roue libre. Lors de sa création de sortilège, Bella avait l'occasion d'avoir des aperçus d'une magie en roue libre à travers ses échecs. Mais cela n'était rien de plus que des mise en bouches, généralement très fugaces et douloureux. Alors qu'ici, elle avait l'opportunité de voir comment cette dernière opérait en dehors de ses concours hasardeux. Allait-elle trouver des similitudes qui pourraient l'aiguiller sur ce qu'il se produit ? Ou au contraire découvrir un phénomènes complètement nouveau ?

Et ces vieux sages.... Qu'en était-il de ces fameux grigous qui possédaient selon les rumeurs, des secrets croustillants bien gardés ? Après s'être accordée quelques minutes pour laisser jaillir on excitation à l'abri des regards, Bella dut faire un effort pour se ressaisir, et s'organiser. Elle ne pourrait pas compter sur sa magie pour l'aider, ni pour la défendre ou se protéger. Elle commença donc par court-circuiter l'intervention de Kaleb, qui n'allait certainement pas accepter de laisser sa sœur partir seule et littéralement sans défense vers une aventure hasardeuse qui avaient déjà envoyé bien des gens à l'hôpital. Rien de mieux que de disparaitre avant même qu'il n'ai pu envoyer un hibou ou transplaner ! Cela ne la protègerait pas de l'ire fraternelle une fois rentrée, mais chaque chose en son temps. Elle n'avait pas pris son sac sans fond, ni d'objet magique en dehors de sa baguette. Si elle se rendait en plein chaos, là où la magie ne répondait plus qu'à elle même, autant éviter d'avoir des objets qui se retournaient contre soi. Elle décida de conserver tout de même sa baguette sur elle. Même si elle ne lui serait d'aucune aide, sa présence avait quelque chose de sécurisant. Elle fourra dans un sac dos un nécessaire de soin, un carnet, de quoi écrire, de l'argent, le nécessaire à la prise d'échantillons.... Et une bouteille d'eau avec des biscuits. Même si elle espérait sincèrement ne pas avoir besoin de se servir de ces "rations de survie".

Observant une carte du pays où elle avait pris soin de placer les différents point de chaos, elle réfléchit. Il y avait peut-être là le moyen de faire d'une pierre deux coups. Car si les érudits étaient tout autant passionnés de savoir d'elle, il était fort probable qu'ils ne puisse résister à leur soif de savoir et s'aventure dans un de ces lieux énigmatiques. Pour voir, pour sentir, pour comprendre.... Pour être témoin d'un phénomène qu'ils ne verront peut-être qu'une fois dans leur vie. Elle ne connaissait que trop bien ce vice....

Voyons.... Je suis une ermite sage et éclairée.... Au long de mon existence, j'ai accumulé un savoir incomparable, mais cette expérience de la vie m'a clairement échaudée vis-à-vis de mes congénères. Je vie en ermite parce que je l'ai décidé, parce que je veux la paix.... Si je veux examiner ce phénomène en personne, je dois donc choisir une zone à la fois escarpée, peu attrayante, où je n'aurais que peu de chance d'y croiser un sorcier. Un endroit presque "repoussant". Mais pour autant, il ne doit pas être inintéressant. La manifestation de chaos doit y être suffisamment marquée pour que je puisse y assouvir ma soif de connaissance....

Ces critères de sélection lui permirent de réduire drastiquement son champ d'investigation. Elle s'orienta vers l'endroit le plus reculé, presque difficile d'accès -en tout cas sans magie-. Le lieu lui-même semblait être indécis sur sa propre nature. Bordure de forêt ou clairière en plein forêt, une chose était sûre c'était que forêt il y avait. Elle prit soin d'envoyer un Archimède, son Grand Duc, chez sa famille, pour prévenir son frère du lieu de ses pérégrinations. Hibou que, bien entendu, il ne recevrait qu'une fois qu'elle serait déjà bien enfoncée sur place. Chose qui ne tarda pas. Si son lieu d'investigation ne lui permettrait pas de faire appelle à la magie, elle pouvait toutefois s'y rendre sans grande encombre. Elle dissimula son balai dans des fourrés, à une distance suffisamment raisonnable pour qu'il soit hors périmètre de la magie chaotique. Elle avança prudemment vers l'inconnu. Un petit rictus se dessina sur ses lèvres. Elle voyait déjà Kaleb lui reprocher d'avoir choisi le plus dangereux entre l'absence de magie et la magie chaotique. Et pourtant ce n'était pas le goût du danger qui l'attirait. Mais la perspective d'avoir plus à observer là où la magie faisait n'importe quoi, que là où il ne se passait rien. Même si dans l'absolu, elle se disait qu'il aurait été plus consciencieux d'étudier les deux phénomènes pour se faire une réelle idée. Malheureusement elle ne pouvait pas faire preuve d’ubiquité, surtout pas ici.

Si sur la carte l'endroit était plus ou moins arboré, sur place la magie semblait exacerber cette particularité. Ici et là, la végétation poussait et rajeunissait à vitesse accélérée.  Parfois en discontinue, parfois de manière régulière. Bella était déjà stupéfaite et elle n'avait fait que quelques pas. Quelle étrange réaction ! Était-elle innée, où était-elle la résultante d'un sort ou d'un objet magique qui avait mal tourné ? L'endroit avait été mis sous surveillance et contenu dans une bulle, il y avait donc forcément eu des sorciers qui avaient employé de la magie ici. En parlant de sort qui tournait mal, il était temps qu'elle fasse elle-même l'expérience de ces altérations magiques. Elle s'empara de sa baguette, respirant un profondément. Elle l'observa quelques instants. C'était une pure folie.... Mais d'un autre côté, elle ne ferait aucune autre découverte si elle ne prenait aucun risque. Cela dit, elle pouvait les limiter. Elle posa son regard sur une branche morte au sol, et pointant sa baguette vers elle, elle incanta.

Leviosa !


Mais la branche ne bougea pas d'un millimètre du sol. Un peu déçue de cette absence de réaction, qui cela-dit constituait déjà en elle-même un phénomène anormal, elle prit des notes dans son petit carnet. Mais alors que le crayon grattait contre la feuille, Bella fut interrompue par le hurlement strident digne d'une mandragore.... Mais qui venait de la branche ?! Cette dernière commença à se tortiller frénétiquement comme un ver, avant de subitement s'embraser, faisant reculer la sorcière de quelques pas. Dans un dernier cri strident d'agonie et un ultime spasme, la branche retomba inanimée et.... S'arrêta de brûler. Plus sidérant encore, il s'avéra qu'elle n'avait pas souffert du feu, l'écorce n'étant même pas noircie. Le souffle coupé, l'ex serdaigle resta quelques instants bouche bée, avant de se mettre à prendre frénétiquement des notes.

~Incroyable.... Ai-je rêvé ?!~

Elle s'approcha de la branche et la toucha prudemment du bout du doigt. Le bois était froid. Ce qui laissa la demoiselle encore plus pantoise. Une fois qu'elle eu fini de prendre des notes, elle récupéra la branche. Elle était curieuse de voir si en sortant un élément qui avait été aussi profondément chamboulé par la magie, il y avait un quelconque résidu qui pouvait y être observé. Une fois fait, elle reprit sa route, tous ses sens à l'affût. Au bout de plusieurs minutes de marche, elle nota dans son carnet l'absence notable d'animaux et d'insectes. Qu'il soit issu du milieu magique ou non d'ailleurs. Les créatures doués d'instincts semblaient avoir senti le danger, et ce même sans faire parti du monde magique. Bella en vint à se dire que les altérations entrainées par ces chamboulement devaient être particulièrement conséquent pour que même le non magique soit alerté. En revanche pour le végétale qui ne pouvait pas fuir, il lui fallait subir. Croissance, couleur, odeur, tout pouvait être affecté. Bella grimaça. Elle était de plus en plus titillé par une incertitude. Est-ce que tout cela était réel, où est-ce que l'endroit n'infligeait pas des hallucinations à ceux qui le traversaient ? Elle nota la question dans un coin, tout en s'empressant d'ajouter des éléments de réponse. Si tout cela n'était que des hallucination, comment expliquer que l'on puisse observer certains phénomène depuis l'extérieur de la zone ciblée ? Les animaux et créatures auraient-il été aussi craintifs face à ce qui n'était que des illusions ?

Plus elle avançait plus elle avait l'impression d'apporter plus de questions que d'éléments de réponse. Mais parfois les questions étaient des réponses à décortiquer.... Tout en esquivant des pommes sauteuses et des essaims de noisettes qui volaient avec un parfait mépris des limitations de vitesse aérienne, Bella continuait ses retranscriptions. Elle peinait à savoir où donner de la tête. Son regard fut attiré par un groupe de champignons chanteurs, particulièrement  a faire des vocalise en musique. Chacun avait son timbre de voix, visiblement indépendamment du fait de son espèce ou de sa taille. Bella voulu en cueillir un pour l'ajouter à ses échantillons de végétaux. Mais au moment où elle le sépara du sol, il tomba littéralement en poussière dans ses mains. Pantoise, elle fourra un peu de cette poussière dans un petit sac d'échantillons. Il y avait de fortes chances que cela n'aboutisse à rien, mais elle espérait bien qu'avec une altération aussi importantes, on puisse en tirer quelque chose. Sauf que présentement, ce fut elle qui fut subitement tirée par des racines d'arbres, qui se prenaient vraisemblablement pour des tentacules. Et pour ne rien arranger, les racines se faisaient des passes entre elles, trainant la malheureuse rouquine sur une certaine distance.

Heureusement, plus de peur que de  mal, et elle parvint à s'extraire de ce pièges alors que la racine se figea sans plus de raison que celle qui l'avait poussé à s'animer. Bella se releva en grognant un peu, son corps endoloris. Des égratignures et des bleus mais rien de grave. Il n'y avait que sa fierté qui déchantait réellement. Elle s'épousseta avant d'apercevoir un peu plus loin un vieillard visiblement très occupé à donner de petit coup du bout du poing sur un tronc d'arbre. Un peu comme s'il frappait à une porte, mais avec un tronc à défaut de porte. Espérait-il que le tronc allait s'ouvrir sur un autre monde ? Mais la rouquine plissa les yeux. Il ne frappait pas de manière aléatoire, au contraire.... Il semblait y avoir un rythme bien défini dans chacun de ses coups, certains étaient rapide d'autres lents. Qu'est-ce qu'il manigançait ? Bella s'avança prudemment et discrètement, cherchant à pouvoir observer un instant. L'image même du vieille ermite dans l'imaginaire collectif ! Vieux, c'était indéniable, affublé d'une espèce de vieille robe si limée par le temps qu'il était difficile de dire sa couleur ou le tissu qui la composait. Une barbe qui oscillait entre le gris et le blanc, le crâne chauve constellé de tâche, et le dos courbé sous le poids des années. De là où elle était, Bella percevait un visage ravagé par les rides, des yeux difficilement descriptible tant ils étaient plissés par l'âge. L'homme était maigre et ses articulations noueuses renforçaient son aspect squelettique. Si d'une main il toquait contre l'arbre, son autre main était plongée dans le feuillage le plus bas de l'arbre.

~Mais.... Par Merlin qu'est-ce qu'il fabrique ?~


Mais quelques instants plus tard, le voilà qu'il s'arrêta, avant de filer avec une vitesse surprenante pour un vieux grigou de son âge. Bella se redressa dans sa cachette, réprimant un grognement de l'avoir vu ainsi filé sans avoir pu l'approcher. Elle devait se lancer à sa poursuite et sans plus attendre ! Mais alors qu'elle se retourna vivement, elle sentit une poigne nerveuse et squelettique qui venait palper avec minutie.... Sa poitrine.

Ho ho ho ! Bien fermes et bien ronds !

Décomposons le mouvement qui suivit. L'épaule de Bella se souleva pour s'élancer en arrière, comme si son omoplate voulait s'enfuir. L'inertie emporta le bras et la main de la demoiselle en arrière, ladite main se "cassant" vers cette même direction. De là, le haut de son corps ainsi que son épaule, s'unirent dans une même rotation pour faire revenir tel un boomerang enragé, le tout vers l'avant. Durant ce trajet retour, la main de la demoiselle se tendit, ses doigts de dressant fermement sous l'extension. Avant le point d'impact, l'articulation du poignet et du coude se verrouillèrent pour prévenir absorption du choc imminent. Et la collision survint ! La main de Bella vint s'incruster avec pertes et fracas contre la joue flasque et fripée du vieillard. L'inertie s'allia avec le poids du torse de la demoiselle lui conférant une force fulgurante. La joue du vieillard s'aplatie avant de se creuser légèrement, lui déformant le visage. Ce dernier tourna, emporté par le mouvement. Mais la force impliqué était suffisamment importante pour entrainer tout le reste du corps avec. Et finalement, le vieillard fut éjecté quelques mètres plus loin, avant de tomber à la renverse. Les racines de l'arbre contre lequel il termina sa course en roulé-boulé, s'écartèrent, soucieuses de ne pas se faire abimer par un vieux bonhomme. Le visage indigné et sévère, Bella secouait légèrement sa main rougie par cette claque magistrale.

Rouge qui se retrouva sur la joue gauche du vieillard, qui peinait à se relever, visiblement bien secoué. L'ex-serdaigle n'en fut pas émue un seul instant.

Ouf ! Elle a de la poigne la fillette !

Estimez-vous heureux que je ne puisse faire usage de ma baguette ici....

Gnéhéhéhé, ça vous apprendra à jouer les fouineuses dans le dos des gens !


Bella croisa les bras, bien trop outrée pour se sentir gênée par ce reproche.

Étant donné les circonstances je prends mes précautions, l'endroit peut-être dangereux.


Si vous avez peur du danger, qu'est-ce que vous fichez ici ?

Je cherche des réponses, comprendre ce qu'il se passe et comment résoudre la situation.


Pfeu ! Et vous comptez faire cela comment ? Ce n'est pas dans vos livres de cuisine ou dans vos magazines de beauté que vous allez trouver comment comprendre ce qu'il se passe ici. Qu'est-ce qui vous fait croire que vous allez arriver à quelque chose ?

Bella arqua un sourcil. S'il n'était pas exempt que certains sorciers soient misogynes, ce n'était ceci dit pas une tare répandue dans le monde sorcier. En tout cas bien moins que dans le monde moldue.

Premièrement j'ai la chance de ne pas avoir un jugement biaisé par des considérations navrantes et fausses digne d'un moyen-âge moldu. Secondement la première des étapes lorsque l'on veut comprendre un phénomène nouveau, est de l'observer et de l'étudier. J'estime qu'il me serait difficile de faire des observations précises et constructives en restant loin de la zone intéressée. Et troisièmement, je peux peut-être échoué, c'est une possibilité que je garde à l'esprit. Mais en essayant cela reste une possibilité, là où en ne faisant rien, cela devient une certitude.

Le vieil homme grogna aux réponses piquantes de son interlocutrice avant de ronchonner.

Tsah, les jeunes ! Toujours à croire que le monde leur appartient ! Vous avez de sacrés prétentions pour une étudiante de Poudlard ! Vous feriez mieux de réviser vos ASPIC. Ces griffondor.... Ils ne peuvent pas s'empêcher de vouloir sauver le monde au moindre pet de chouette de travers ! Vous feriez mieux d'étudier un peu plus !

J'ai depuis longtemps validés mes examens, et j'étais serdaigle.

Quoi ?! Ma parole si les serdaigle deviennent aussi pédants que les griffondor, où va le monde ?!

Ce n'est pas parce que vous êtes âgé que vous devez vous sentir obligé de radoter comme un vieil aigri. D'autant plus que ces opinions ne mènent nul part.

Le vieil homme sembla soudainement silencieux et interdit, avant de se mettre à pouffer légèrement.

Je reconnais là effectivement la quête perpétuelle d'efficacité et de résultat des serdaigles. Quel dommage qu'ils manquent de ce petit brin de folie, de malice.... Mais qu'importe.

Tout en massant doucement sa joue brûlante et légèrement enflé, le vieil ermite détailla silencieusement Bella.

Il y a bien des zones d'aberration magique, plus accessibles et moins risquées.... Que fait une jeune sorcière seule dans cet endroit risqué ?

Bella esquissa un très léger sourire avant de planter son regard dans celui de son interlocuteur.

Parce que s'il suffisait d'aller dans la première taverne du coin pour trouver un de ces fameux érudits cachés, le ministère ne peinerait pas autant à les trouver. Alors qu'en essayant là où personne n'aurait l'idée de les chercher, ou encore dans un endroits trop dissuasifs pour la plupart des gens.... On a plus de chance de trouver quelqu'un qui lui veut éviter qu'on le trouve.

Le vieil homme se mit à rire en secouant la tête.

En voilà une qui a de la jugeote ! Mais si je suis vraiment un érudit qui veut rester seul, pourquoi je ne serais pas resté tranquillement chez moi à siroter une tasse de thé ?

Parce qu'un érudit ne pourrait pas résister à la curiosité de ce qu'il se passe en ce moment.... Un phénomène aussi inédit, avec tant de secrets à découvrir, à analyser et comprendre.... Une occasion inégalable de confirmer ses connaissances et d'en apprendre de nouvelles. La manquer serait un gâchis sans nom parfaitement inacceptable.

L'homme ricana.

C'est une théorie intéressante, effectivement. Elle mérite d'être testée....

Son œil se mit à briller alors qu'il reprenait parole.

Mais comment allez-vous me convaincre de vous révéler ce que je sais ?

Il n'y en a aucun. S'il existait réellement un moyen d'appâter un érudit avec un quelconque gain ou récompense, le gouvernement aurait certainement déjà fait des propositions pour vous faire venir à eux.

Ha ha ha ! Bien vu, mais cela ne répond pas à ma question, qu'allez-vous faire ?

Simplement vous demander et voir ce que vous allez répondre. Je ne compte pas faire pression sur vous pour vous extorquer des informations. Et ne songez même pas à me faire négocier sur mon intégrité physique ou moral.

Le vieillard étouffa un grognement, avant de répliquer avec une pointe de déception.

Vous n'allez pas aller bien loin avec une telle attitude. Si je n'ai rien à gagner à vous donner de précieuses connaissances, pourquoi le ferai-je ?

Parce que le monde sorcier n'a pas besoin d'une énième catastrophe. Les séquelles du brouillard sont encore vivaces, les sorciers ont besoin de calme pour panser leur blessure et se remettre. Nous n'avons pas besoin de victimes supplémentaires, et les hôpitaux commencent déjà à voir des patients affluer.

Si les sorciers s'éduquaient un peu plus et arrêtait un peu leur quête futile de pouvoirs ils n'en seraient pas là ! Peut-être que s'ils comptaient un peu plus sur leur tête et un peu moins sur leur magie ils n'auraient pas ces problèmes.

S'ils sont mort ils n'auront jamais l'opportunité de s'améliorer.

C'est un peu maigre comme argument.

Et pourtant il est lourd de conséquences. Je ne compte pas vous harceler ou vous supplier. Nous avons un problème et la question est, est-ce que vous voulez aider ou ne rien faire et regarder le monde brûler.

Vous exagérez.

Je ne sais pas jusqu'où ce chaos peut aller mais très clairement s'il s'étend, le monde en feu serait peut-être un euphémisme.

Quelle fataliste vous faites....

Faire l'autruche serait pire. Par ailleurs.... A quoi sert-il d'avoir autant de connaissance et de savoir si tout cela n'est jamais mis à profit ?

Mmmh....

L'homme pris un long moment de réflexion où il resta silencieux. Il faisait marner Bella et elle le savait. Ce qui la faisait enrager intérieurement, et il le savait pertinemment. Après avoir savourer les effets de cette longue attente sur elle, il finit par lâcher.

Magie absente et magie déferlante, le néant d'une stase contre le chaos de l'effervescence. Comme si un équilibre avait été rompu et qu'il cherchait à se rétablir chacun de son côté. Est-ce que les évènements du brouillard ont déréglé quelque chose ? Est-ce que quelqu'un joue encore avec des forces qui le dépassent ? Quelqu'un qui n'aurait rien appris du drame de ce brouillard et chercherait à faire à sa manière.... Après tout, celui qui arriverait à contrôler la présence et l'intensité même de la magie disposerait d'une pouvoir incommensurable....

Les zones de vides magiques et celles d'aberrations sont donc liées ? Si cela est bel et bien lié au brouillard, pourquoi ces manifestations auraient tant tardées ? Si une personne est belle et bien derrière tout ça.... Est-ce que l'arrêter suffira à tout faire rentrer dans l'ordre ?

Vous posez beaucoup de questions....

Vous ne donnez pas de réponses claires et affirmées.

Comment apprendrez-vous si je vous donne des solutions toutes faites ?

En me donnant une piste claire et sérieuse à approfondir ? Enfin si....

Si.... ?

.... Si tout ce que vous me dites est vrai.... Je n'ai aucun moyen de le savoir.


Le vieil homme éclata de rire, et retrouvant son calme il rétorqua.

Petite futée ! C'est une remarque très pertinente, mais avez-vous le choix de faire autrement ?

Pas vraiment....

Alors reprenez votre route ! Que je dise vrai ou faux, celui ou celle qui cherche trouvera ses réponses tôt ou tard ! Nous verrons bien si mon aide vous aura été utile....

Il allait pour partir, Bella sentant bien qu'elle n'obtiendrait rien de plus de lui, ce qui la frustrait beaucoup. Et pourtant....

Au fait, comment avez-vous su que je vous observais ?

Très simple, il me l'a dit.

"Il" ?

L'homme pointa du doigt une direction, et tournant son visage, Bella constata qu'il avait désigné l'arbre contre lequel il toquait.

V.... Vous voulez dire que vous parliez avec l....

Mais lorsqu'elle retourna sa tête, le vieil homme avait disparu. Bella poussa un profond soupir. Elle retranscrit minutieusement tous les propos que le vieil inconnu lui avait donné, espérant que cela aboutirait à quelque chose. Elle allait pour rentrer, et remettre son rapport et ses échantillons aux autorités compétentes. Mais avant ça, elle pris quelques échantillons sur l'arbre bavard. On ne savait jamais....


Résumé:


Si les phrases sont entre "~ ~" ce sont les pensées de Bella




the strength of the grace

Partie I : Les recherches Empty Re: Partie I : Les recherches

Lun 17 Juil 2023 - 16:41
Keith Madden
Criminalité
Voyou
Keith Madden
Partie I : Les recherches Ezgif-2-946d7d2187

Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : None
Statut civil : Célibataire
Activités : Voler, servir (son corps des fois) aux autres & emmerder Conrad!

DC : Jordanaya & Geronimo
© : Kazual

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Event One Shot || ft Mary

Le temps passait trop rapidement, quand, à contrario, le contre-coup de la magie noire qui l'avait usée jusqu'à son arrestation et internement, lui, prenait son temps pour disparaitre. Ça partait. Lentement mais sûrement. Comme on le lui disait. Mais ça n'allait pas assez vite pour l'homme aux mains encore grises de magie sombre. Il la sentait encore parcourir ses veines, le chatouiller à même l'intérieur de ses membres, lui quémander son retour dans les moments les plus fébriles. Dans les instants ou son coeur battait la chamade, ou sa baguette ne répondait plus quand il en avait besoin, où la solution de facilité se dessinait clairement entre ses boucles remuantes et fuyantes d'une mission qui tournait soudainement mal. Le cardio en chute libre, son coeur battant dans ses oreilles, ses muscles se figeant et interdisant l'homme de bouger quand ils le souhaitaient, comme il le voulait. Keith tenta le tout pour le tout alors qu'il sentait son corps l'abandonner petit à petit. Alors que la Destination qu'il souhaitait était devant l'homme qui voulait l'agresser. Alors que Détermination se faisait lointaine, avec l'envie de s'occuper de ce trou du cul de Wolf.  Alors que la seule Décision qu'il souhaitait prendre était de faire crever de douleur ce sale petit fumier, son corps tourna dans une rue et prit la fuite en transplanant.

Sauf que, visiblement, Madd' devenait trop vieux pour ces conneries-là.

C'était la 3ème fois en deux semaines que ce con se désartibulait. Merlin semblait l'avoir au moins placé sous une bonne étoile, lui faisant faire ses missions suicides -ou plutôt les lui faisant échouer- alors que du monde squattait le taudis. Pour mieux récupérer le gigot saignant à terre, se vidant du carmin encore trop sombre pour ressembler à celui qu'il avait voulu faire couler dans un moment compliqué pour ses méninges.

Tu joues trop au con, qu'on lui disait. Fais attention, qu'on lui radotait. Qu'est-ce que t'as encore foutu, qu'on s'inquiétait. Ils ne pouvaient pas comprendre, avec leurs attitudes d'anges n'ayant pas ou peu frôlé l'existence d'une magie éloignée de celles que l'on leur avait fait apprendre sur les bancs de Poudlard.

Se sentir en retrait du monde était une chose qu'avait toujours ressenti Keith. Mais lorsque c'était avec ses quelques proches, là, le bouclé semblait soudainement perdu. Incompris, se sentant subitement seul. Avant, il ne ressentait pas tout ça, quand Elle glissait du bout de ses doigts pour s'exprimer à travers son bois. Avant, il ne s'en souciait pas car Elle lui faisait tourner la tête à ne plus penser à Ceux gravitant autour de Lui. C'était différent maintenant. Elle se faisait perfide, aucunement amie, le laissant douter, le laissant dans de longs moments, ceux choisis avec précaution pour qu'il se sente plus abandonné que jamais.

---

Les journaux ne cessaient d'en parler. Et l'esprit avide de curiosité de Keith Madden l'avait poussé à suivre toute cette histoire. Ou plutôt toutes ces zones à travers différents articles de différentes presses. Les neurones en ébulition, les boucles s'échauffaient sur cette affaire, faisant de son matelas un tas de coupures de papiers en vrac. Qu'il essayait de relier entre eux par simple envie de se plonger dans un mystère, dans une affaire prenante, intéressante. Pour s'occuper la tête. Pour ne plus ressentir la solitude sur ses épaules. Pour s'empêcher d'aller en mission et manquer de crever parce que sa putain de nouvelle baguette ne cessait de lui désobéir.

Mais les journalistes ne servaient à rien. Cette information ne prenait bien sûr pas en compte Conrad. Il n'y avait rien de concret. S'il voulait avoir de réelles informations, Madd' le savait -à force de cotoyer le Stump, toutes les données n'étaient pas offertes ainsi aux civils sur un plateau d'argent. Le ministère devait sûrement retenir des informations, étouffer des témoignages pour pouvoir enquêter à sa guise sans avoir d'intrus dans les pattes. Pour essayer de gérer les choses dans l'ombre, pour mieux les cacher, pour mieux en profiter.

Pour le coup, autant ne pas demander à son meilleur ami. Il serait capable de s'inquiéter à l'idée que l'ex taulard ne se mêle de tout ça. Pourquoi, d'ailleurs ? Cette interrogation s'imisçait dans son esprit. Ça n'était pas pour rien. L'inconscient voulait lui faire comprendre des choses, le pousser à faire quelque chose ?

A prendre du repos ?

---

L'idée était compliquée pour l'homme qui n'avait cessé de passer sa vie à remplir le moindre blanc de cette dernière.
Mais... L'envie de ne plus ressentir quoi que ce soit de magique en lui le tentait. Ne plus entendre ces voix. Ne plus sentir son sang souillé par une aura qui continuait d'avoir une certaine emprise sur lui. Juste quelques temps. Quelques minutes ? Quelques heures. Beaucoup trop d'heures qui s'allongeaient sur des jours. Car le coin était calme, accueillant. En pleine bois, entouré d'une végétation qui avait reprit le contrôle sur de vieilles batisses détruites dans un temps ancien. L'ambiance était agréable. Il s'y sentait bien. Ca avait été ainsi dès le premier pas privé soudainement de Lumos. La zone avait été compliquée à trouver mais il y était parvenu, secondé par un sortilège que sa nouvelle baguette n'avait pas refusé, cette fois.

Ici, il sentait qu'il pourrait y passer des semaines. Des mois. Mais pour l'instant, ça se comptait sur les doigts d'une main. Deux semaines. Quatorze jours. A se perdre dans l'endroit, à disparaitre de chez lui. A ne plus y revenir après avoir pris quelques affaires. Jamais Keith n'avait apprécié se sentir autant seul. C'était différent maintenant que la voix ne revenait plus. Maintenant qu'il ne sentait plus son emprise sur ses membres, guidant son poignet à serrer la baguette, murmurant à la place de ses lèvres des sortilèges interdits. Peut-être que l'arrêt de ses traitements ne l'aidait pas après tout. Peut-être que s'il les avait poursuivis, à cet instant précis, Keith n'aurait pas eu besoin d'être dans cette zone de Non Magie pour se sentir enfin bien.

---

"Putain, mais va marmonner ailleurs!"

Quatre jours. Ça faisait quatre putain de jours que cette fichue sorcière tournait autour de la zone. Y rentrant. En sortant. Elle était insupportable! A parler seule, à sa boite grise moldue. L'ex serpentard connaissait ce genre d'objet. Ça enregistrait la voix. Un... Enquêtophone ? Quelque chose du genre. Mais à la voir frôler les limites de l'endroit, il n'y avait pas à douter sur sa nature magique et... Elle l'ignorait là ? Mais quelle conne, avec ses lunettes bouffantes, ses cheveux blonds en bataille, sa gueule de gamine tout juste sortie de Poudlard. Ah, elle partait. Parfait. Il était temps... De se rendormir. Il n'avait rien à craindre dans le coin. La gosse n'était pas une menace. Et la paranoïa semblait être le ressenti d'une toute autre vie, celle qu'il retrouvait dès lors qu'il quittait l'endroit. Alors, ainsi et ici, il pouvait retourner dans ses songes l'esprit tranquille, en se disant qu'il avait encore pour quelques jours de nourriture. Qu'il avait le temps avant de retourner dans le passé pour toujours mieux reprendre des réserves et s'évanouir ici à nouveau.

---

"Encore là ?

- ...

- Tu m'entends ?"

Le regard verdoyant du bouclé répondit en s'allumant par le roulement de paupières.

"Tu parles pas ?"

Pas de réponse.

"Tu sais que grogner en fait ?"
Un majeur se releva en guise de réponse suivi d'un soupir de la blonde.
"J'ai faim. Tu m'files une pomme ?
- Va crever pour voir ?
- Merci mec."

Merde, est-ce qu'elle venait vraiment de prendre cette proposition d'aller crever plus loin de faim comme un Vas-y sers-toi fais comme chez toi ? Le torse se releva soudainement à l'idée qu'on le prive d'une de ses vivres, qu'on raccourcisse son séjour ici. Au mouvement brutal, la sorcière se figea, main au dessus de la pomme convoitée sortant du sac de l'inconnu. L'échange de regard fut long avant que la blonde ne semble soudainement consciente du résultat d'un éventuel un contre un et n'abandonne, se redressant dans une lenteur de défaite, avec un regard d'enfant perdu. Elle avait tenté de jouer la forte, ça se voyait, mais elle restait frêle. Keith le voyait, le toupet s'envoler en même temps qu'elle n'attrape un de ses avants-bras, embarassée, n'ayant semble-t-il, pas l'envie de partir. Un ventre gargouilla. Un soupir s'extirpa.

"Vas-y, prends-là."

La demoiselle sembla hésiter. Avant de se baisser lentement, sans lacher du regard le bouclé qui tentait d'adoucir son regard. C'était qu'une ado.

"T'as peur de quoi ? Que je te lance un sort ?
- Ahem, théoriquement, ici, tu ne peux pas et-
- C'était du sarcasme. Et une vérification."

Il n'était pas sûr d'avoir affaire à une sorcière après tout. Voilà cette interrogation confirmée. La blonde se tût le temps de croquer dans la pomme, analysant le camp que Keith avait créé. Une couche, de nombreux vivres -dont certains accrochés à un arbre, quelques livres et une baguette trainant, loin de lui. Et voilà qu'il se recouchait, l'air de rien. Devait-elle partir ? C'est ce qu'elle fit.

"Dis pas merci surtout.
- De rien."

... Quelle sale peste.

---

"T'es sûre de ça ?"

Elle l'avait eu, la Mary. Avec ses grands yeux, avec son innocence, avec son incapacité à prendre assez à manger pour plus d'un jour ou deux de recherche. Deux semaines s'était écoulées depuis qu'il était arrivé ici, presque trois. Il l'avait croisé depuis le début de sa deuxième semaine, avait échangé au mileiu de celle-ci pour la pomme puis... Elle était revenue, avec sa faim d'adolescente interminable. Il avait fini par céder, petit à petit, toujours plus. Etait-elle de Poudlard ? Elle devait avoir l'âge de Gaspard... Ou un peu plus. Elle devait se situer entre Gaspard et Perséphone. Mais elle était bien plus chiante qu'eux. Lui qui se plaignait de ses deux protégés. D'ailleurs, c'était surement à cause d'eux qu'il s'était ramollis, le camé des embrumes! A accepter de se faire prendre de la bouffe par une inconnue, à l'accepter dans son espace personnel. A l'avoir en face de lui, lui à terre, elle, sur sa souche d'arbre avec ses manières presque de petite aristocrate. La curiosité de Madd' avait grimpé en flèche, se demandant ce qu'elle fouillait dans le coin, ce qu'elle écrivait dans ses petits carnets. Deux semaines qu'il la travaillait, la petite Mary. Elle venait enfin de cracher un peu de résultats de ses recherches.

"C'est logique, non ?
- Avec la merde qu'on a vécu, tout peut être logique."

Mary hocha la tête, avec un sourire amusé par l'air bougon de son compagnon de camping. Sauf que, elle, elle semblait rentrer bien plus souvent chez elle.

"C'est mon père qui m'a dit de venir enquêter dans le coin et pour l'instant, toutes ses recherches concordent avec ce que j'ai découvert.
- Et tu as découvert quoi ?
- Pas grand chose." Les emeraudes roulèrent vers Mary, semblant exaspérées. "Quoi ? Y a rien qui dément ce que dit mon père!
- P'tain, une fille à papa, le pied...
- C'est log-
- Non, ça ne l'est pas, pour le coup. Tu ne peux pas prouver que quelque chose existe car rien ne prouve le contraire.
- En attendant, il y a ces zones.
- Qui peuvent être expliquées par bien d'autres choses.
- Comme quoi ?
- Aucune idée. J'ai arrêté d'enquêter quand je suis arrivé ici.
- Pourquoi ?
- Car j'y suis bien."

La demoiselle observa le brun trop mystérieux à ses yeux, qui n'en offrit pas d'avantage. Ça serait surement tout pour aujourd'hui. Ça l'était pour aujourd'hui : Mary s'en allait, avec sa politesse légendaire, laissant les neurones de Keith s'activer à nouveau. Chose qui n'était pas arrivée depuis son arrivée ici. C'était pas si con, après tout.

---

"Mais AVOUE que ça reste logique!
- Mary, arrête de gueuler.
- Avoue!
- T'es chiante.
- Aller !" Un long, très long, extrêmement long soupir s'échappa du plus vieux.

"Mouerf. C'est pas déconnant ton histoire d'équilibre.
- C'est celle de mon père!
- Continue de faire chier avec ton père et je te promet de mettre une barrière pour que tu ne puisses plus m'emmerder.
- Genre je t'emmerde.
- Quand tu m'parles de ton daron, oui."

Silence pesant, pour Mary du moins qui fusillait celui qui rejetait le paternel de l'histoire.

"... mais ça peut faire sens." Il ne fallut que ces quelques mots pour relancer le moulin à parole qu'était la sorcière, rebondissant sur le coussin qu'utilisait d'ordinaire le Madden pour poser sa tête la nuit. Elle squattait bien, la sale gosse.

- Oui! Surtout que la magie laisse des traces d'usage derrière elle! Regarde, le sortilège d'apparition de vestige ! Elle utilise des particules de magie pour retrouver ce qu'il s'est passé dans ... beh dans le passé! Notre magie laisse des traces qui continuent d'exister, comme... une pollution! Et tout notre monde repose sur l'équilibre! Avec Ch'toth qui a tout déséquilibré, qui nous a fait user de magie noire, c'est logique que-
- Quoi ?
- Beh laisse moi terminer ma phrase!
- ... Qui nous a fait user de magie noire ?"

Les grands yeux de Mary s'ouvrirent d'un coup alors que ses joues prirent une teinte rouge sang. La surprise passée, elle baissa les yeux, tripotant le tissus de ses gants fins, celui de sa robe, marmonnant des choses dont se fichait Keith.

Alors... Elle aussi ?

" T'es venue ici pour plus la sentir, hn ?"

La tête de la jeune fille s'abaissa encore plus, semblant cacher un regard s'embrumant. Et merde. Manquait plus qu'elle chiale. Observant tout autour d'eux, Keith se pencha en arrière pour attraper une barre de chocolat et la lui tendre.

"C'pas grave. T'y étais pour rien. C'était pas vraiment toi."

Il voyait la lèvre de la gamine se retrousser, trembloter, avant que la dentition parfaite ne vienne croquer dans la barre de chocolat. Juste un croc. Puis plus rien. Rien que cette bouchée semblait compliquée à avaler. Comme si le plaisir qu'elle pourrait lui offrir l'empêcherait de culpabiliser.

Longuement, l'ancien mage noir l'observa, se sentant dès cet instant étonnamment liée avec cette gamine qu'il avait perdu par une simple réflexion. Par une simple mais sombre ressemblance. Elle aussi. Elle aussi elle connaissait ces fourmillements. Cette envie bouffante. Ce frisson qui pouvait lui faire dégainer d'un simple coup de tête sa baguette, lui faisant vomir cette noirceur qui avait pris place en Elle. C'était évident désormais. Et Keith O'Madden en était désolé. Qu'un connard comme lui ait laissé la haine et cette envie de facilité le faire plonger dans la magie noire, se nourrissant d'une triste époque pour toujours plus plonger dans cet art malfaisant était une chose. Qu'une gamine innocente, manipulée comme une poupée de chiffon, soit polluée par cette magie destructrice, par simple caprice d'une entité monstrueuse en était une autre. C'était bien pire encore. L'espace d'un instant, son cerveau osa ressasser les mauvaises pensées qu'il avait eu à l'égard de Conrad alors que l'entité l'avait pour Elle et Elle seule. Que se serait-il passé si le journaliste avait été en travers de son chemin dans les derniers jours manipulés...? Lui ou Gaspard ? Keith avait eu de la chance, dans cette histoire. En ayant Perséphone dans le même et camp et en n'ayant jamais croisé les deux sorciers aux regards clairs. Sa famille était intacte, à Lui.

Pour cette nouvelle nuit, la couchette fut occupée par un corps bien plus frêle et fragile. Adossé contre un tronc d'arbre, Keith observait la petite Mary qui avait anciennement fondu en larmes et qui n'avait sût repartir du camps. Dans quoi s'était-il mis encore ? Il n'en savait rien. A cet instant. Mais les heures qui suivirent avaient déliés la langue de celle qui se prenait pour une criminelle, ayant fait disparaitre son propre père dans le dernier jour d'existence de vie de Ch'toht, contaminée par une magie trop sombre pour le rayon de soleil -et d'emmerdement- que semblait-être Mary.

"C'est pour ça que t'es aussi chiante avec les recherches de ton père ?" La petite tête blonde hocha faiblement. Il lui était encore difficile d'en parler mais elle laissait volontiers Keith s'intéresser à elle  et réunir les pièces d'un puzzle qui ne lui appartenait pas. "Il l'avait prédit, c'est ça, qu'il y aurait ces zones-là ?

- De ce qui est écrit dans son livre -qu'elle tenait fébrilement entre ses mains qui avaient perdus ses gants, dévoilant les mêmes noirceurs que celles de Keith- il était persuadé que l'excès de magie noire par rapport à la magie blanche ne laisserait pas notre monde indemne, même après la disparition de Ch'toth... C'était un grand chercheur. Je veux devenir comme lui... Il disait que j'étais déjà une érudit. Mais je crois que c'était pour me faire plaisir et moins culpabiliser par rapport au temps qu'il passait en dehors de la maison... C'était lui l'érudit de la famille. Il voyait tout venir...
- Il avait prédit qu'on se débarrasserait de lui ?
- Non. Il avait étudié toutes les possibilités existantes. S'il résisterait ou pas...
- C'est la meilleure des situations, celle qu'on vit ?
- Ni la pire, ni la meilleure..."

Le soleil ambulant qu'elle était ne semblait plus prêt à rayonner. Elle était éteinte. Peut-être que Keith lui soutirait trop d'informations pour qu'elle puisse se ressourcer et redevenir la casse-couille du début du séjour.

"Bon. Lève-toi.
- Quoi ?
- Lève ton cul d'aristocrate.
- J'suis pas aristocrate!
- T'en as la gueule. Lève toi j'ai dit."

Mary soupira avant de s’exécuter, bien obligée alors que le coussin sous son fessier fut retiré malgré sa croupe encore dessus. Keith rangeait le camps, qu'elle le veuille ou pas.

" Q-qu'est-ce que tu fais..?
- On part. T'as plus rien à faire ici et moi non plus.
- Quoi ? Mais je suis bien là! Je n'ai jamais été aussi bien que-
- Que depuis avant ta descente dans la magie noire ? Le regard de Mary se baissa, pas aussi bien habituée à parler clairement des faits comme Madd'. Ça sert à quoi de rester là ? Tu vas fuir éternellement ?
- Et toi ?
- Moi je rentre chez moi justement. J'arrête de fuir et j'arrête de profiter de cette anomalie.
- J'veux pas rentrer chez moi...

La panique était là. Déferlant sur ses joues creuses, de ses grands yeux bleus humides, silencieux mais implorant l'adulte duquel elle s'était éloigné par quelques pas en arrière. Mais le timbre de voix inédit chez l'ours mal léché qui suivit la figea dans son envie de fuite.

"J'avais compris. J'te mène quelque part qui aide les personnes comme toi.
- Comme moi ?
- En détresse. Mais j'veux pas que tu restes ici. Je pense que la zone nous est néfaste au final. Autant partir d'ici."

Perséphone lui avait fait découvrir un certain lieu pour des Sorcières en Détresse. Ça ne pouvait que servir à la gamine à qui il tendit la main après quelques minutes de rangement, durant lesquelles elle n'avait sut bouger, ne faisant que le suivre de ses rubis brillants. Un transplanage d'escorte allait surement être nécessaire.

"Viens. Tout va bien s'passer."

Le plan était simple. Laisser Mary avec quelqu'un ayant en lien avec la Société des Sorcieres en détresse. Et sitôt fait, un détour certain se ferait pour aller offrir ce qu'il avait potentiellement découvert et arraché à la jeune femme durant ces quelques jours... Après tout, il y avait une récompense à la clef, avait-on dit ? Il n'avait pas envie d'avoir joué les baby-sitter pour rien. C'était chiant quand on trouvait aussi têtu que soi, il fallait bien trouver au change, après tout. Et le livre subtilisé et caché dans son sac sans fond allait aider...

Récapitulatif : en entendant parler des zones, Keith décide de mener l'enquête avec ce qu'offre les journaux. Sauf que ça n'est pas suffisant. Au final, il va dans une des zones anti-magie et... S'y sent bien. S'il rentre les premiers temps chez lui, il finira pendant tout le monde, par y disparaitre totalement, ne revenant que pour prendre des vivres à l'allée des Embrumes. Il s'y sent bien, ne sentant plus le poids de la magie noire. Avec le temps qui passe, il finit par rencontrer Mary, une sorcière avec qui il finit par échanger. Elle lui confit les résultats des recherches de son père : selon lui, c'est le déséquilibre entre la magie blanche et la magie noire (qui a excellé pendant toute la période de ch'toht) qui a créé toutes ces zones, faisant perdre le parfait équilibre qui maintenait leur monde jusqu'à présent. En même temps qu'ils n'echangent sur des jours sur cette théorie, Keith en apprends finalement plus sur l'attachement exacerbé de Mary envers son père puis de sa présence ici. Au bout de quasiment un mois, Keith décide de partir de la zone et traine Mary avec lui dans un lieu de confiance et va essayer de voir si la récompense pour les informations est intéressante..!

Codage par Libella sur Graphiorum


KoalaVolant

Partie I : Les recherches Empty Re: Partie I : Les recherches

Lun 24 Juil 2023 - 16:30
Marx Sohei
Ministère (administratif)
III - Employé de bureau
Marx Sohei
Doubt and the Cookie

Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Veuf
Activités : - Papa poule ?
- Potioniste amateur/cuisto dingo
- Occlumens/Legilimens
- Parrain de l'APSO

&quot;Juris Neminem Execusat Ignorantia&quot;

DC : Caesar af Glücksborg
© : Max Imus

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:

- Partie 1 : les Recherches -
poste unique

Début Juillet, à quelques kilomètres de Inverness, au bord de la mer, en Écosse. Il parait que c'est le début de l'été, mais le vent balaye la côte sableuse, charriant avec lui une pluie chargée d'embruns. Elphias et moi sommes chez mon père depuis quelques jours pour des vacances, et c'est la première fois que nous mettons le nez dehors depuis notre arrivée. Il fait frais et humide, ce n'est pas pour me déplaire ; je couvre le petit pour le prémunir d'un mauvais rhume, et nous voilà dans le ScotRail, le train moldu qui longe la côte vers le nord. Direction Fearn. Nous y serons dans environ une heure.

***

Nous avons du marcher 1.5 miles avec Elphias depuis la gare pour gagner les berges du Loch Eye en longeant les champs, et il ne m'a pas fallu longtemps pour ressentir les effets escompter. Je sens monter en moi une sensation de puissance incroyable. Le bout de mes doigts me piquent et mes paumes me démangent. Je ressens un trop plein de magie qu'il n'est pas simple de contenir. J'ai bien fait de prendre mes précautions et de laisser objets et baguette magique à l'Atelier. C'est exactement comme la description que j'ai pu lire de cette aberration. Je regarde Elphias tandis que je sens des fourmillements courir sous ma peau dans tout mon corps ; le petit garçon observe la grande étendue d'eau marécageuse comme si de rien n'était. C'est sûr qu'on va en trouver ici des Veracrasses ! J'opine de la tête, et le petit garçon prend quelques mètres d'avance pour fouiner au bord de l'eau.

***
Je n'espérais rien, donc je ne dirais pas que je suis déçu. Pour autant, je ne suis ni satisfait ni soulagé. Cette évidence me laisse circonspect. Je m'étais dit qu'en venant en ce lieu où les capacités magiques sont décuplées, peut-être cela provoquerait-il la manifestation de quelque chose chez lui, une réaction... Mais rien. Elphias ne semble pas ressentir ces choses-là. Peut-être qu'il est trop tôt encore pour lui, peut-être est-il encore trop jeune ? Ou peut-être que c'est moi qui ait un grain et qui ait du mal à accepter l'idée que, peut-être, Elphy est un Cracmol. Ce ne serait pourtant ni problématique ni grave. Peut-être y vois-je un risque qu'il évolue dans un monde différent du mieux, et que cette barrière soit moins perméable que je ne le souhaite.

***

Nous continuons de marcher. Y a pas un seul Veracrasse par ici ! Je lui dis de persévérer et de continuer de chercher, mais Elphias n'est pas trop de ces enfants-là. Il sera resté concentré à peine dix minutes. Je le vois commencer à dessiner des formes avec un bout de bois dans la boue, et en relevant la tête vers le bosquet, assise sur un rocher à quelques enjambées de nous, je vois une femme aux longs cheveux roux dont les pans de la robe crème ondulent sous le vent. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre que c'est une sorcière. Elle semble en pleine méditation et portant, comme si elle avait senti mon regard sur elle, elle sourit et ouvre les yeux. J'esquisse un sourire un peu gêné. Je crois bien que je l'ai dérangé. Alors je fais un signe de la tête et vais pour m'éloigner mais : Bonjour.

***

La sorcière se dit être druidesse. Je ne sais pas si elle plaisante ou si je suis tombé sur l'illuminée du coin mais bon... Je ne sais pas pourquoi, par politesse sans doute alors que j'aurai pu tracer ma route sur les galets, je lui réponds. Et vous êtes là pour... communier avec la nature alors ? A ma grande surprise, moi qui attendait une réponse non pas lunaire mais presque, la sorcière m'explique qu'elle étudie cette zone de chaos magique. Il y en a plusieurs à s'être développées en Écosse vous savez. Je le sais. Certaines sont des zones blanches, d'où la magie est totalement absente. Elle me dévisage avec un regard perçant. Vous aussi, vous travaillez sur ces phénomènes ? J'hésite un instant avant de lui répondre. Parce que dans les faits, pas du tout. Mais peut-être sait-elle des choses à leurs propos ? Son changement d'attitude, sur le qui-vive, me suggère que c'est le cas, et qu'elle ne semble pas encline à partager son savoir avec n'importe qui. Pourquoi ? Il vaudrait mieux pas ? Elle plisse ses paupières comme si elle essayait de sonder mon âme. Elphias est toujours occupé au bord de l'eau. D'autres sont déjà venus, et leurs intentions n'étaient pas bonnes. Qu'entendez-vous par là ? Ils ne souhaitez pas comprendre, ils n'écoutaient pas, et ils n'étaient guidés ni par l’altruisme ni par l'empathie. Dans ces conditions, pourquoi leur aurais-je dit ce que je savais ? Des médicomages de Ste Mangouste ? Comme vous ? Je travaille pour le Ministère de la Magie, au Département de la Justice magique. Elle reste toujours sur ses gardes. ... Nous avons eu une note en interne sur ces lieux, mais je ne suis pas en charge du dossier. Je ne suis pas un agent de terrain. Et vous vous êtes retrouvé ici par hasard ? Pas du tout. Par curiosité. Je sens qu'elle n'est pas convaincue, comme si elle pouvait deviner mon intention initiale. Elle attend. Et moi, je me trouve pris dans cet échange comme un papillon devant une ampoule. Je me demandais si cette zone de chaos aurait un effet sur mon fils. Il ne semble pas être habité par la magie. Elle rit, un rire d'oiseau. C'est une zone de chaos magique ici, pas la Fontaine de Jouvence, très cher. Je hausse les épaules, l'air penaud, un peu ennuyé par ma propre bêtise.

***

Mais je perçois également du relâchement chez la sorcière. Si vous le dites... J'ignore tout de ces lieux mystérieux. Leur nature est symptomatique. Symptomatique ? Mais de quoi ? La dame aux cheveux roux sourit, tristement. Elle m'invite à prendre conscience des choses par moi-même, mais je me sens si bête. C'est cela qui l'attriste ? Je suis un enfant qui ne sais rien. Le Brouillard ? Mais l'invocation de Ch'tot a été révoquée. Je le sais bien, j'y étais. Je l'ai vu. Et avec lui son Brouillard infâme. La Terre souffre d'anévrismes magiques qui perturbent l’écoulement de la Magie universelle du monde. Alors cela, si je m'y attendais... Les bras m'en tombent ! En même temps, de la part d'une druidesse, je ne pouvais que m'y attendre. Les zones blanches, ou les zones de chaos sont la manifestation d'un déséquilibre dans la nature de la Magie qui irrigue notre monde. Je ne suis pas sûr de comprendre ; quel rapport avec Ch'tot ? Ça pue des explications à la mord-moi-le-nœud cette affaire, comme la mémoire de l'eau ou les zodiaques... Des distorsions ont été créés par les fidèles de Ch’tot lors de leurs rituels d’invocation. Je fronce les sourcils. Et vous voulez me faire croire que ces "distorsions" relient notre monde et... Celui de Ch'tot ? On pourrait y sentir une pointe d'ironie.  Je n'ai ni lu ni vu la moindre chose à propos de runes sur les zones touchées par ces étranges phénomènes, contrairement à celles que nous avons détruites il y a de cela presque un an. Ils sont des drains entre notre dimension et la sienne, et par eux s'écoulent une magie pestilentielle qui gangrène la Terre. Comment se manifestent ces intrusions ? Un enchantement ? Des runes ? Un artefact ? Il doit y avoir quelque chose qui incarne ce lien. Mais la sorcière ne m'écoute plus vraiment. Ses yeux se perdent dans le vague. Ces instabilités sont les prémices de d'évènements d’encore plus terribles, de cataclysmes à venir qui vont ravager le monde magique. Je me retiens de rouler des yeux vers le ciel. Je crois que je suis bien tomber sur l'illuminée du village finalement. Tout cela ne tient pas debout. Ce ne sont que des fabulations qui ne se basent sur aucune observation sérieuse. C'est... Humm ! Pas très réjouissant tout ça... Tout l'intérêt que je pouvais avoir sur le sujet avec cette très chère madame s'est évanouit dans une bourrasque maritime.

***

Prenez garde, très cher. Cela arrivera bien plus tôt que vous l'imaginez. Papaaa ! Ouf ! Sauvez par le gong ! Je... Au revoir. Et je m'éloigne sans tarder après une courbette polie. Cette vieille chouette a sans doute légèrement abusé de la bibine, et ses notions de magie en ont sérieusement pâtis. Même un moldu aurait pu trouver mieux à dire. On va essayer plus loin, Elphy. Et sans me retourner, j'emboîte le pas du petit garçon. C'était qui, la dame ? Une vieille dame qui avait besoin de prendre l'air. Il y en a eut des choses étrange durant le Brouillard. Je les ai vu, et j'ai lu des dizaines et des dizaines de rapports, des dizaines et des dizaines de fois, et Merlin sait qu'il y en avait des choses surprenantes et incroyables... Mais il s'agissait toujours de Magie, et pas d'un délire de science-fiction. Ces zones ont une cause magique, reste simplement à déterminer laquelle. Ou lesquelles. Par des moyens tout à fait sérieux et rigoureux plutôt qu'une transe ou une séance de méditation sur un caillou. Et cela, je le laisse aux gens compétents.

Résumé:

d'après KoalaVolant



- Marx : 3/1 - Gideon : 0/1 -

Partie I : Les recherches Empty Re: Partie I : Les recherches

Mer 26 Juil 2023 - 0:04
Anne Sullivan
En manque d'inspiration
Anne Sullivan
Partie I : Les recherches 38iu

Année d'étude : Sixième année
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Girlz
Statut civil : Celibataire
Activités : Semer le chaos
Batteuse de Quidditch

DC : Maxwell Hastings
© : I do
Les recherches




Les vacances avaient vraiment bien commencé. Anne avait pu passer tout son temps entre les potions et le skate. Bon, ce n’était pas tout à fait exact, elle avait aussi été rendre visite à Camille avec son père. Ils avaient passé un peu de temps au château Hastings. Concrètement, Anne était plutôt contente de la façon dont elle profitait de ses vacances, même si au fond, ses amies lui manquaient, surtout Antonia, qui était partie à l’étranger. Elle devait bien s’amuser même si, au fond, c’était pour le boulot. Anne n’aurait pas pu faire du spectacle tout le temps, elle était impressionnée.

Mais depuis quelques temps, elle avait entendu parler de problèmes. Il semblait y avoir des troubles de phénomènes magiques un peu partout. Dans certains endroits, la magie disparaissait et dans d’autres elle agissait de manière erratique. Cela troublait Anne. Elle n’avait pas peur, il en fallait bien plus pour l’effrayer, mais elle craignait pour son père. Il était tout ce qu’elle avait, même si la famille de sa mère était là aussi, mais son père était différent. Il était son plus cher ami, son plus précieux conseil à tout moment. Elle n’aurait pas pu supporter de perdre cet homme si cher à son cœur.

Troublée par ces pensées un peu sombres, elle s’était rendue dans une petite forêt située dans un parc non loin de la maison. Elle parviendrait peut-être à chasser ses pensées noires et à retrouver un peu de clarté dans son esprit. Quant à trouver la solution à tout ce bazar, ce n’était clairement pas pour aujourd’hui. Et de toute façon, ce n’était pas une élève sur le point d’entrer en sixième année qui allait faire la différence. Mais elle pouvait au moins essayer de se calmer et de clarifier ses pensées et ses émotions. Elle pensait à ça quand une voix se fit entendre, qui semblait à la fois âgée et mystérieuse.

« Le chaos est sur le monde, la magie devient folle… »
« Pardon… ? »
« Les sorciers contrôlent la magie, mais maintenant, la magie contrôle les sorciers. Le sorcier ne choisit pas sa baguette, la baguette choisit son sorcier, la magie choisit qui servir et qui tromper. Elle lit dans votre cœur, que lira-t-elle ? » lui demanda-t-il en pointant son regard sur elle.
« Heu… vous vous sentez bien… ? »

Elle devait avouer qu’elle ne se sentait pas hyper rassurée. Elle ne savait pas si cet homme était fou ou s’il était plutôt un grand sage. Mais elle prenait souvent des risques et elle refusait de se laisser impressionner. Elle le toisa en se demandant à quel point elle devait le croire. Il avait l’air d’avoir une théorie sur la situation dans le monde magique, ça valait peut-être le coup de l’écouter. On ne savait pas ce que ça pouvait donner, elle pourrait toujours remonter l’information à qui de droit si c’était intéressant. En tout cas, il était certain que son opinion sur la question était originale. Anne n’en avait jamais entendu de pareil.

« La magie choisit ceux qui le méritent. Plus vous avez le cœur sombre, plus la magie vous rejettera. Croyez-moi. »

Un sourire énigmatique sur les lèvres et il se recula. Elle resta immobile un instant pensivement, avant de reprendre le chemin de la maison. Elle s’arrêta finalement à la boutique où elle osa confier à son mentor tout ce que l’homme lui avait dit. Au moins, s’il fallait transmettre l’information, lui saurait à qui en parler. Il était plus difficile pour elle de contacter les personnes qu’il fallait. En attendant, elle ne pouvait pas être sûre que ce qu’il avait dit était vrai, mais ça avait le mérite de donner un peu d’espoir que ce ne soit pas pour le pire.

« Je ne sais pas à quel point c’est vrai », conclut-elle, « mais c’est une piste originale. De toute façon, il avait l’air un peu fou. Je ne sais pas trop quoi penser mais j’ai préféré vous en parler. »

Il hocha la tête avec compréhension. Elle savait qu’il ferait ce qu’il faudrait, quoi que ce soit et qu’elle pouvait lui faire confiance. C’était agréable d’avoir des adultes sur qui se reposer, même quand on était une adolescente un peu rebelle.

Résumé:




Partie I : Les recherches 6i1b

Partie I : Les recherches Empty Re: Partie I : Les recherches

Mer 26 Juil 2023 - 1:53
Lutz von Jürgen
En manque d'inspiration
Lutz von Jürgen
Partie I : Les recherches Lutz_510

Année d'étude : Cinquième année
Singularité : Animagus déclaré
Orientation : Boiz
Statut civil : Célibataire
Activités : Parler en vers, méditer, se baigner, sortir sous la pluie

Partie I : Les recherches Lutz_512

DC : Ludwik Jakubowski

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:

Les recherches : partie 1

Et si ce déménagement en Angleterre était bel et bien un renouveau ? Je veux dire, bien plus encore que ce qu'il ne semble être à première vue. Oui, nous changeons de lieu de vie et d'école, d'amis et de connaissances, ou encore de train de vie et de confort. Pour la plupart d'entre eux, c'est plutôt positif, ou ça devrait l'être normalement. Mais si je pouvais espérer encore bien plus de cet endroit ? Comme un changement que je pensais impossible jusque-là, mais qu'une étrange histoire commence à me faire croire et espérer le contraire. Je parle bien entendu de cette satanée façon que j'ai de parler depuis qu'on m'a fait lire ce livre maudit. On m'a toujours dit qu'il n'y avait aucun espoir, que rien au monde ne pourrait lever cette malédiction. Mais voilà que j'apprends aussi qu'il existe en ce moment-même des endroits où la magie n'opère plus, des endroits que l'on appelle des zones d'anti-magie.

Ca aussi, ce n'était pas censé être possible, non ? Et pourtant, ça existe dorénavant. Alors pourquoi n'en serait-il pas de même pour ma malédiction ? Qui peut m'affirmer qu'elle ne disparaitra pas si j'entre dans l'une de ces zones ? Qu'en en ressortant, elle y restera et sera à jamais éradiquée de mon être ? Personne, puisqu'ils en savent peu sur le sujet actuellement. Il est hors de question que je laisse passer ma chance sous prétexte que ce soit peut-être dangereux. J'ai bien pris note du rapport du ministère de la magie, mais pas pour éviter les lieux qui y étaient mentionnés. Au contraire, je comptais bien m'y rendre !

Je n'ai rien dit à personne, je sais qu'on tenterait de m'en empêcher, surtout mes parents. Mes frères comprendraient sûrement et me laisseraient partir, mais je ne voudrais pas qu'ils m'accompagnent, je ne tiens pas à les mettre en danger pour quelque chose dont je suis le seul fautif à l'origine. J'ai déjà suffisamment fait de dégâts comme ça en Allemagne. Certes, à cause de secrets, comme là... Mais ce n'est pas pareil, la dernière fois c'était pour me protéger moi. Là, c'est pour les protéger eux. Et même s'ils me laissaient partir seul, je ne serais pas serein en sachant à quel point ils s'inquièteraient pour moi en mon absence. Là au moins, il y a moyen que je revienne sans que personne ne se rende compte de rien. Du moins jusqu'à ce qu'ils m'entendent parler normalement, sans le moindre vers dans mes phrases.

Il n'est pas rare que je m'isole quelques temps parfois. Si je fais assez vite, ils ne devraient se douter de rien, ce qui me laisserait le temps d'agir tranquillement. J'ai remarqué que l'une des zones d'anti-magie n'est pas si éloignée de chez nous, en quelques heures ça pourrait être réglé. Le temps de faire l'aller, de m'immerger quelques temps dans cette absence de magie, puis de revenir. Je prends juste de quoi tenir la route, avec quelques boissons et de quoi manger, suffisamment au cas où ça s'attarderait un peu tout de même ; puis je prends la route.

~~~

Le trajet a été plus rapide que je ne le croyais. Ou alors je n'ai pas vu le temps passer peut-être ? Je suis bien arrivé au moins ? Etrangement, je pensais que la zone serait visible, qu'il y aurait une sorte de dôme translucide qui en ferait une bulle géante qu'il serait impossible de traverser accidentellement. Ou alors je n'ai pas fait attention et je l'ai déjà traversée sans la voir ? Ca m'étonnerait, même si je me suis en effet perdu dans mes pensées et mes espoirs en chemin. Mais normalement, je devrais y être : un coin paumé dans la forêt, où les risques de croiser des individus sont moindres. J'ai toujours été dans mon élément dans la nature, il y a peu de chances pour que je me sois perdu ou trompé. La meilleure façon de le savoir reste encore d'essayer, tout simplement.

"Alors, qu'en est-il ? Est-ce que ce serait enfin bon ? Ces vers me fuient-ils ? Ou dois-je revenir à la raison ?"

Purée... C'est encore là visiblement, personne ne parlerait comme ça naturellement. Je ne dois pas être dans la zone encore, je dois sûrement faire quelques pas encore. Là-bas, les menhirs disposés en cercle, il en était fait mention dans le rapport. Ils seraient à l'épicentre de l'anomalie, je serai forcément au bon endroit en m'y rendant. Je parcours rapidement les quelques mètres qui m'en séparent, mon espoir toujours intact.

"Maintenant c'est forcément parti ! Je suis dans la zone là, c'est certain, je ne peux pas aller plus loin. Faites que la malédiction ait fui..."

Et on dirait bien que non... Pffffff... je... c'est forcément... non. Qu'est-ce que je croyais ? Ca aurait été trop beau pour être vrai. On perd juste les avantages, mais pas les inconvénients je suppose. La vie est faite ainsi, il ne faut rien espérer, uniquement forcer le destin. Compter sur une espèce de malédiction pour en annuler une autre était un espoir vain et futile. Je m'arrête un instant, ferme les yeux et respire un grand coup afin de ne pas laisser la colère et la déception l'emporter. Comme souvent quand je me calme ainsi, mes sens sont un peu plus en alerte, me permettant d'entendre quelque chose. On dirait des paroles, ou des cris peut-être. Je rouvre alors les yeux et cherche du regard ce qui pourrait en être la cause.

Là-bas : un homme gesticule en faisant de grands gestes avec ses bras, mais je suis incapable d'entendre ce qu'il raconte. Si c'est bien lui qui s'exprime, mais je suppose que oui vu son attitude. C'est bien ma veine, il y aura finalement quelqu'un dans les parages en plus... Vaincu, j'abandonne l'endroit et me dirige vers l'individu, me doutant un peu de ce qu'il me veut. Après tout, il n'entre pas dans la zone en restant bien à distance, et ses gestes sont assez explicites quant à son envie de me chasser d'ici. Et tandis que je me rapproche de plus en plus, il le confirme quand ses propos deviennent enfin audibles et intelligibles.

"... fais là ? C'est complètement inconscient ! T'es pas au courant de ce qu'il se passe ici ou t'es juste suicidaire ? Allez ouste, c'est dangereux de rester ici !"

"C'est bon c'est bon, je sais. De ce pas je m'en vais, inutile de m'agresser. Je n'ai plus l'intention de rester."

"Attends jeune homme, plus un geste !"

"Qu'est-ce qu'il y a ? Je n'ai plus le droit de sortir ? Je croyais qu'il ne fallait pas rester là... Nous ferions mieux de partir."

Je me suis tout de même arrêté devant son angoissant retournement de veste, il n'a pas l'air très sain d'esprit maintenant que je le vois de plus près. Sur quel énergumène suis-je encore tombé ? Pour peu qu'il croit que je sois maintenant contagieux et qu'il veuille me mettre en quarantaine...

"C'est moi ou tu serais atteint de la malédiction des sonnets d'un sorcier ?"

De quoi ? C'est bien la première fois qu'on le remarque aussi vite. Mais est-ce vraiment le moment de parler de ça ?

"Euh, oui, effectivement. Vous êtes observateur. On pourrait en parler tout à l'heure ? On devrait s'éloigner pour le moment."

Tout ceci commence à me mettre mal à l'aise, je préfèrerais être en pleine possession de mes moyens en quittant cette zone au plus vite, juste au cas où.

"Non non non, surtout pas ! Voilà qui est fascinant ! Restez donc où vous êtes, vous serez un parfait sujet d'étude. Votre malédiction ne semble pas impactée par la zone d'anti-magie, je me trompe ? C'est formidable !"

Ce n'est pas tout à fait le terme que j'aurais employé, bien au contraire. Je n'ai même pas le temps de répondre ou de réagir qu'il enchaîne déjà, me faisant classer l'individu dans les "hurluberlus un peu farfelus".

"Seriez-vous d'accord pour essayer quelques expériences ? Vous pourriez révolutionner nos recherches sur ces phénomènes !"

"Je croyais qu'il fallait que je m'en aille, et finalement je devrais servir de cobaye ?"

"Mais non mais non, c'est sans danger. Allez, sortez donc votre baguette et essayez quelques sorts simples voulez-vous ?"

Il disait le contraire il n'y a pas deux minutes... Je commence à comprendre ce qu'il faisait là en tous cas, il s'agit donc d'un chercheur qui étudie ces zones. Devrais-je vraiment l'aider ? Si ça peut aider tout le monde après tout... Je hausse finalement les épaules en soupirant, déjà à moitié convaincu.

"Très bien, si ça peut aider le ministère. Je peux bien supporter un peu ce calvaire."

"Hein quoi ? Le minis... ah oui ! Bien entendu, je vous donnerai une copie de mes travaux que vous pourrez leur remettre, promis ! Allez mon garçon, la théorie sera pour plus tard, place à l'action !"

Et me voilà à brandir ma baguette dans les airs sans le moindre succès, à supporter un vieux savant fou qui trouve ça absolument génial que je sois dénué de toute magie alors que je continue de subir ma malédiction. Au moins, je suis maintenant sûr d'être bel et bien présent dans la zone d'anti-magie, qui ne peut malheureusement pas annuler les effets des sonnets d'un sorcier.

~~~

Cette petite excursion, bien que très décevante dans l'immédiat, n'aura peut-être pas été totalement inutile pour autant : je suis reparti avec les travaux de l'homme après tout. Même s'il était assez excentrique, il n'était peut-être pas aussi fou que je ne l'avais cru aux premiers abords. Son travail pourrait toujours intéresser le ministère, qui n'aura plus qu'à démêler le vrai des élucubrations. Mais surtout, j'ai pris connaissance de ses écrits, et je dois avouer qu'ils alimentent une petite flamme d'espoir en moi. Il semble croire que les malédictions pourraient être une clé dans la compréhension de ces anomalies, qu'elles en soient elles-mêmes ou qu'elles puissent être éradiquées grâce à d'autres malédictions. Il cite également la possibilité de maîtriser les anomalies en les absorbant dans des êtres maudits qui pourraient les contenir (Merlin merci il n'aura pas tenté cette hypothèse avec moi) ou encore dans des artefacts ; qui eux-mêmes pourraient potentiellement utiliser l'anomalie en eux pour ensuite éradiquer certaines malédictions.

Aussi tiré par les cheveux que toutes ses hypothèses puissent paraître, cette dernière attise cependant ma curiosité, et surtout mon envie, au point que j'ai mémorisé tout ce qu'il a écrit sur le sujet afin d'y repenser le moment venu si une quelconque occasion devait se présenter. Après tout, même si ma propre malédiction n'a pas disparu dans la zone d'anti-magie, peut-être serait-il possible d'y parvenir tout de même si on arrivait à maîtriser ces anomalies ? Il pourrait peut-être vraiment y avoir de l'espoir dans ces phénomènes en apparence négatifs ? Et voilà que je me remets à espérer alors que je sais ô combien il ne faudrait pas que je me laisse tenter...


Résumé:


Partie I : Les recherches Lutz_s10

Partie I : Les recherches Empty Re: Partie I : Les recherches

Mer 26 Juil 2023 - 22:54
Elisabeth McGraham
En manque d'inspiration
Elisabeth McGraham
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Girlz
DC : Charlotte Laurent

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
L'insulaire


Les couloirs de Saint-Mangouste… Plus Elisabeth les fréquentaient, plus ils devenaient hostiles… Que pouvait-on attendre d’autres d’un hôpital après tout ? L’espoir avait une odeur d’antiseptique pour dissimuler justement celle de l’échec et de la mort… On pourrait croire que la magie pouvait soigner d’un claquement de doigts, relever les morts en allumant une chandelle et récitant une prière. La vérité en était bien loin : la médecine avait du retard, bien plus que chez leur comparses dénués de magie et la récent cataclysme magique causé par le Brouillard ou Sa divinité noire n’avait fait que souligner cette évidence.
Tout le grand système magique manquait de ressources humaines ou matérielles : la base de la pyramide était surpeuplée, disposant de pléthore de secrétaires et commerçants sachant utiliser leur baguette pour organiser un magasin mais plus l’on grimpait les échelons, plus les postes à risques manquaient de forces, si bien que les Aurors ou n’importe quelle autre moyen d’intervention, étaient en un nombre bien trop réduit et au protocole leur liant les mains, se retrouvait rapidement dépassé par n’importe qu’elle crise obligeant les hautes instance à avoir recours à un système de mercenariat bancale, misant sur le dévouement de citoyens souhaitent en découdre, que ce soir pour l’honneur, la justice ou n’importe quel appât du gain. Elisabeth justement commençait à avoir sa carte de fidélité, mobilisée plus que régulièrement par cette fascination morbide qui lui coûtait de plus en plus cher...

L’hôpital magique de Saint-Mangouste semblait justement faire office de tête de pont pour le Ministère de la Magie. Une fois encore, il revenait à cette armés de volontaires d’enquêter sur une recrudescence de phénomène surnaturels et certainement annonciateurs d’un nouvel épisode noir… Peut-être qu’une refonte du système était nécessaire et créer un département spécialiser dans ce domaine sera judicieux ?
Cette ultime question restait dans la tête de Elisabeth lorsqu’elle rejoignait la grande salle changée en QG de campagne pour contrer cette nouvelle menace. Elle s’attendait à voir une certaine agitation, des mages courant dans tous les sens en proie à un début de panique, mobilisant les troupes sur tous les fronts… mais non… l’endroit était presque vide, que ce soit à cause de l’heure ou du manque de prétendants. La table ronde centrale affichait un magnifique exemplaire du Royaume-Uni magique en relief où de ombreuses zones étaient cerclés soit de bleu soit de rouge expliquant le phénomène en cours : des zone d’absence ou d’accentuation de la magie.
Bien évidement, nombreux secteurs écarlates étaient déjà couverts par tous ces excités de la baguette qui ne rechignaient pas pour à un peu plus de magie et qui avait bien trop peur de perdre leur précieux don ne serait-ce que pour une poignée d’heures. La potioniste, elle, sélectionnait une zone anti-magie perdue en mer au-delà de l’île de Man, entre les deux morceaux britannique, n’ayant cure de ce pouvoir en elle.
La personne en charge des opérations passa un long moment à la briefer sur les effets observés, l’absence de pouvoir magiques, les conséquences sur les créatures magiques et les enchantements etc. Objectif : retrouver un érudit perdu sur place et obtenir ses recherches sur le phénomène. Bien évidement de nombreuses question se bousculèrent : notamment pour ce qui était de l’organisation, de la stratégie et adopter et pourquoi cette personne précise... Mais sans rencontrer la moindre réponse convaincante. Elisabeth songeait brièvement à embarquer Déclan dans une nouvelle aventure démentiel mais les ordres imposaient une mission en solitaire pour encore quelques raisons obscures, sans doute par soucis d’efficacité… Et quand bien même, le pauvre barman argenté n’était plus en état d’accomplir quoi que ce soit, lui qui refusait son traitement...

Sa quête en poche, il ne lui fallait que quelques heures, éternel manteau noir et gant de cuit de dragon, ceux des mauvais jours, pour se constituer son paquetage de potions qui ne se révélerait possiblement qu’être de la tisane une fois en zone sans magie et se déplacer jusqu’à Douglas pour y trouver un chalutier qui acceptait une bonne bière et la magie des billets à l’aube pour l’emmener sur un minuscule confetti accidenté un peu plus au sud de la grande île.
Comme il aurait été simple d’explorer le gigantesque endroit en bénéficiait de toutes les qualités de la technologie mais non, l’objectif était bien à l’extérieur de la grande bande de terre et c’était en bateau qu’il fallait s’y rendre sous peine de chuter de balais arrivé sur la côte ou pire si un transplannage était osé. Sourire narquois au lèvres, c’était encore une fois à la Née-Moldue de prouver que la magie estropiait les sorciers. Ink aussi était de la partie, son familier corbeau qui normalement n’était pas censé se désintégrer en vol mais se révélerait utile pour sonder le paysage.

La traversée se faisait sans encombre : une mer d’huile baignée dans la lueur de l’aurore, un spectacle qu’Elisabeth n’avait que rarement contemplée dans sa jeunesse : privilège qu’occasionnellement accordé lorsque le paternel prenait une location sur la côte lors de ses permissions et emmenait sa fille loin de la City, longer les côtes galloises en barques… Nostalgie des années qui venait faire s’affaisser le visage pâle face au vent salé.
Si les transports magique avaient des conséquences assez dévastatrices sur l’estomac de la rousse, elle avait en revanche le pied marin et était parfaitement immunisée à n’importe quel caprice de la mer.
« C’est pas souvent que j’embarque des passagers et encore moins pour ce caillou. Qu’est ce qui vous intéresse la-bas ? Croyez moi, y’a pas grand-chose à voir » la voix rocailleuse élevée par dessus les bruits du moteur et les notes gaéliques du capitaine derrière sa barre apportait un certain dépaysement à la native de l’île d’émeraude qui n’avait que rarement l’occasion d’employer la langue maternelle « Ornithologie, rien de bien fantastique la dessous » la main gantée tapotait la sacoche en réalité pleine de fourniture de potionsite et non de carnet de croquis pour oiseaux.
C’était à cet instant que le croassement de Ink retentissait au dessus du pont, demandant à sa maîtresse un perchoir pour se reposer. L’imposant volatile scandinave sombre se posait sur l’épaule de la rousse étirant l’épaisse moustache du capitaine derrière se vitre « Bah ça, c’est pas commode... » expression espiègle renvoyée par la Lady appuyant sa couverture toute banale.

L’esquif approchait un antique quai en pierre, sans doute laissé là par les pécheur de jadis qui avait cette manie d’ériger des cairns et des docks de rochers sur chaque îlots où ils passaient.
« Au risques de vous surprendre, y’a pas de réseau dans le coin. Je repasse vous chercher à 19h, quand je lèverais mes filets. Vous avez intérêt à être là sinon vous passerez la nuit à la belle étoile »
La crinière rousse oscillait à l’affirmative avant de sauter de l’embarcation qui retournait vaquer à ses occupations professionnelles emportant son odeur de poisson résiduelle.
Les bottines ne firent qu’un pas sur les dalles taillées pour que le vide magique se fasse ressentir. Elisabeth déglutit, la sensation était singulière, une sorte de frisson dans les os qui disparaissait aussi vite qu’elle était venue. Par acquis de conscience le peuplier était dégainé et un simple #Lumos était incanté : Rien, pas la moindre once de magie, aucune sensation électrique au bout des doigts comme au premier jour, rien qu’une branche pâle et inerte… Ironiquement, elle aurait pensée être qu’être dépossédée de son talent maudit la comblerait mais la rousse ne ressentait qu’une sensation d’absence, comme si elle venait de perdre une part d’elle même, de ce qui la définissant...
La corneille croassait de nouveaux, elle semblait bien portante, certainement pas autant affectée que sa maîtresse, après tout, elle n’était que corvidé mortelle, bien loin d’être une créature fantastique.
« Allez ma belle, trouvons cette ermite » parole susurrée au compagnon à plume qui s’envolait survoler la zone. Elisabeth se félicitait d’avoir dressée cette partenaire avec justement peu d’influence magique, simplement son intelligence naturelle de passereaux. Le ramage d’un bleu sombre sillonnait le ciel déjà grisonnant de cet minuscule île, se prenant occasionnellement le bec avec une mouette de passage. Ink appartenant à la famille des corvidés géant islandais, les oiseaux blanc avait donc vite fait de la laisser tranquille.
La rousse ne perdait pas non plus de temps, grimpant la butte adjacente au quai pour prendre de la hauteur : la capitaine avait raison, cet îlot était minuscule, Elisabeth aurait retournée chaque pierre bien avant le crépuscule.

Il lui fallut moins d’une heure pour que les yeux du ciel localiser sa cible : une alcôve rocheuse au pied de la seule véritable falaise au centre de l’île. Une mince fumée trahissant un feu de camp émanait de l’endroit et une grande tente se découpait du mur rocheux. L’endroit était terrassé et à l’abri des élément avec une vue sur la péninsule en contrebas et la mer infinie au loin.

Elisabeth prenait soin d’annoncer sa présence, faisant claquer ses semelles sur la pierre en approchant de la tenture et l’écartant avec bruit « Hello there » salutation bien trop familière avant de pénétrer dans cet antre. Aucun enchantement ici, tout ce qu’il y avait de plus banal, un bureau en plein air, des établis, des bibliothèques, quantité d’outils arcaniques qui ne devaient plus avoir d’utilité maintenant que ce fléau anti-magique s’était abattus sur la région. Il y régnait une forte odeur entêtante d’herbe et d’encens enchanté.
Une vieille femme était assise à son bureau grattant un parchemin à la plume, presque aveugle, le genre qui faisait se sentir Elisabeth comme une étudiante de première année bien que son age qui se prononciation. Pourtant malgré son expérience apparente, l’ermite restait élégante, une chevelure aussi clair que la neige, à la stature grande et arborant les vestiges d’une jeunesse voluptueuse. Si le pouvoir magique n’était pas aboli sur cette île, Elisabeth aura pût jurer que l’ermite était Vélane « Bonjour » toujours aucune réponse « Je suis ici à la demande de... » moment d’hésitation quand au nom de l’employeur « Ministère ou Saint-Mangouste, ce qu’il vous fait plaisir. Ils ont besoin de votre talent pour résoudre… ça » l’index pointait le plafond, indiquant le dôme anti-magie qui plainait aux dessus d’elles. L’insulaire avait-elle emménagé après l’incident où était-elle déjà là auparavant?

Il était clair que la vieille folle ne faisait pas partie d’une équipe de recherche du Ministère mais était indépendante, ils envoyaient encore une fois d’honnêtes gens sacrifiables pour faire leur basse besogne et garder les mains bien blanches. La rousse maugréa quand à ses nouvelles bassesses du gouvernement magique.
Communication impossible avec la veille femme. L’empoisonneuse n’avait pas pensée à embarquer avec elle du Veritaserum et quand bien même, il serait sans doute inefficace ici. Briser les phalanges de cette vielle dame n’était pas une solution non plus acceptable.
Sang froid rapidement mis à l’épreuve. Aigues-marines glaciales confrontant celle de la veille. Il était difficile de comprendre ce qu’il se passait derrière ces mirettes aussi grises qu’une matinée d’hiver « Si vous ne voulez rien me dire, indiquez moi un document n’importe quoi qui puisse les satisfaire et je disparaîtrais » Elisabeth se fichait volontairement dans le champs de vision de la vieille dame pour s’imposer et appuyait le plat de ses mains gantées sur l’extrémité opposée du bureau, imposant sa présente à l’ermite qui se relevait. Évidement, cette ermite n’était ni sourde ni aveugle, se mouvant avec aise, évitant l’intruse rousse dans son antre tout en continuant de l’ignorer « Écoutez, je suis la gentille dans cette histoire, les prochains qui viendront emploierons des méthodes moins douces » aucune menace la derrière mais la simple évidence. Une escouade d’Auror lui tomberait certainement dessus à la seconde où ce brouillage magique serait dissipé.

La plume noircissait une énième parchemin de gribouillis inintelligibles, un langage qu’Elisabeth ne connaissait pas, si bien qu’elle se demandait si la folle n’écrivait pas de mémoire un langage connu d’elle même ou encodait ses notes. Dans un cas comme dans l’autre, impossible d’obtenir quoi que ce soit d’elle. Par dépit, la rousse fouillait les affaires de la vielle qui ne l’en empêchait pas… mais comme tout les parchemins sous cette toile, toujours ces signes indéchiffrables… Il y avait là également des reliques et artefacts utilisés dans la pratique de la magie noire… ça n’allait vraiment pas plaire au Ministère…

Elisabeth pesta en sortant bredouille de la tente, s’assaillant sur une marche rocheuse, laissant son regard se perdre dans l’horizon. Son rectangle de technologie lui indiquait qu’il lui restait une bonne dizaine d’heure pour obtenir ce qu’elle était venu chercher… Mais comment faire ? Ce n’était pas comme si l’endroit était un site à étudier ou qu’une faille vers un royaume cauchemardesque s’était ouverte dans les profondeur de l’île permettant d’outrepasser la seule âme qui vivait… La rouquine sortait un sandwich de son sac, mâchouillant dedans dans une quête d’inspiration. Il ne fallut qu’une poignée de seconde dès lors que le son de l’aluminium résonne pour que Ink plonge en flèche et se retrouve aux côté de sa maîtresse, quémandent un peu de pitance. Récompense obtenue alors qu’Elisabeth flattait les plumes de son compagnon, mirettes replongeantes dans les nuages qui se dessinaient à l’horizon, sublimant ces ‘Gods Rays’ qui baignaient le confetti insulaire « Je t’écoute ma belle, une idée pour faire cracher le morceau à cette harpie ? Je ne peux pas juste la torturer ou l’embarquer sous le bras » croisement négatif en réponse de la corvidé.

Quelques chose attirait imperceptiblement l’attention des aigues-marines sur la mer, un petit point qui se rapprochait, bien loin de ces mastodontes qui mouillaient au larges, aisément identifiables. Curiosité ayant raison de prudence, la rousse remballa son déjeuner et entrepris une descente vers le littoral. Comme l’avait dit le capitaine plus tôt, cette île n’attirait absolument personne et c’était une mission solo, la probabilité qu’un autre pion du Ministère est été déployé avec elle était relativement mince. Il restait néanmoins possible qu’il ne s’agisse que d’un touriste ou d’un véritable ornithologue pour le coup... mais l’expérience avait apprise une chose à Elisabeth : A chaque fois qu’il était question d’occulte, les ennuis n’étaient jamais loin, ce qui n’était que plus vrai encore lorsqu’il s’agissait de menaces cosmiques.

Les bottines pressaient le pas dans l’herbe humide pour intercepter la mystérieuse tâche qui se révélait être une barque à moteur alors qu’Elisabeth se rapprochait de ce bout de plage avec galets. Un type d’âge moyen inspectait son embarcation et relevait la tête en voyant la tignasse rousse s’approcher.
Aucune somation, aucun avertissement, l’individu pointait une baguette en direction de la rousse, geste brutal et déterminé, incantation imperceptible entre les dents. Sagesse dictant la conduite de la Lady, qui à son tour dégainant le peuplier resté par intuition dans la manche pour dessiner le cercle du #Protego. Ni l’un ni l’autre ne produisirent quoi que ce soit de magique ne laissant que leur ridicule dispersé au vent.

Le personnage hostile rangeant son instrument magique, répit fourvoyé alors qu’il ressortait une lame éclatant en alternative. La rousse soupirait en rengainant elle aussi le bois inutile. Elle avait une bien trop grande expérience des rixes de bars… Un coup d’œil à l’instrument de mort lui appris tout ce qu’elle voulait. Ce n’était pas là un cran d’arrêt ou un couteau papillon, l’arme de prédilection de n’importe quel vaurien de bas étage mais une épaisse lame grossière, tenant plus de l’instrument de cuisine. Le genre qu’elle voyait presque tous les jours dans les mains de ses élèves, comprise dans le kit de l’étudiant en potion : un couteau en argent, catalyseur pour n’importe quel rituel arcanique à défaut d’être extrêmement tranchant pour hacher des herbes.
Langue claquant de réprobation et minois faisant ‘non’ pour insuffler un semblant de raison. Un sorcier… Son attitude et la façon de tenir l’arme n’avait rien de menaçant, pointant l’extrémité pointu face à la rousse comme s’il s’agissait d’une baguette, taillait l’air dans de grands mouvement en guise de menace.
Les utilisateurs de magie avait un énorme point faible lorsqu’il s’agissait de subir des dégâts. L’entraînement endurcissait leur corps à subir des décharges énergétiques mais rien les préparaient à une cinq doigts repliés en pleine face.
Décennie de mémoires musculaire animant la rousse sans la moindre crainte. Une esquive en arrière, puis une autre pour jauger et le rythme puis main gauche se relevant pour bloquer le poignet de l’attaquant et poing droit replié pour écraser un violent direct dans le nez de son agresseur.
Le pauvre bougre titubait avant de s’effondrer, lâchant son arme dans le timbre métallique unique à celui de l’argent. les deux mains sur son visage écarlate, gémissant de douleur alors que les gouttes écarlates se rependaient dans l’herbe.
Grognement également de la part de la Furie qui massait ses phalanges au travers du cuir, elle y était allez vraiment fort, laissant cette rancune magique dicter le poing « Expeliarmus enfoiré... »
Habits normaux, aucune toges, aucun signe distinctif, juste un jean et une veste en cuir sobre, c’était rafraîchissant de ne pas avoir de sectataire en face pour une fois… Décidément, le Mal n’avait pas de visage...
La poigne furieuse de la rousse penchée au dessus attrapa l’agresseur par le col « Garce ! Tu m’a pété le nez ! » dégoût et mépris déformant les traits de la rouquine qui s’emparait justement du nez écrasé et dégoulinant, le pressant avec vigueur tel un fruit trop mûr accompagné d’un son d’agonie nasal particulièrement aiguë. Elisabeth était après tout en cas de relative légitime défense « Tu va me dire tout ce que je veux savoir ? » accentuation de la pression sur le groin malmenée forçant l’individu à genoux, sans aucune résistance « Ah ! Bordel ! Mais je sais rien moi ! Fallait juste qu’on vous ramène ! » erreur sur la marchandise, légère accentuation alors que la main lâchait le col pour ramasser la lame argenté afin d’avoir l’air plus convaincante « On ? Moi ? Pourquoi ? » si un élan de férocité avait pu être décelé dans le regard de l’agresseur, il était désormais noyé sous un air de terreur «  Mais j’en sais rien, on m’a juste proposé des Gallions pour embarquer sur cet îlot de malheur et ramener une femme, c’était de l’argent facile, j’ai pas posé de question ! » grognement de frustration de la rousse qui balançait sa victime non sans la gratifier d’une empreinte de botte en pleine figure pour terminer son travail, envoyant le bougre au tapis.
La lie de la société, magique ou non, même vermine… Ce ‘on’ en revanche ne présageait rien de bon. Dague emportée par mesure de précaution et poche fouillées, rien hormis une baguette confisquée ainsi qu’une poignée de gallions réinvestis, aucun portefeuille, aucune doublure magique, aucune information…

Jurons et croassement attirant l’attention de la rousse en amont évitant de justesse de recevoir à son tour un coup traître. Deuxième agresseur, tout aussi fringuant que le premier mais celui-c avait l’audace d’utiliser un chaîne plutôt qu’un coutelas. Sans doute que les épaisses menottes étaient enchantées pour tenir tranquille la prisonnière mais pour l’instant elles servaient surtout de fléau contre la rouquine qui venait d’éviter une violente commotion grâce à son compagnon à plume qui harcelait l’agresseur à grand coups de serres et et de bec. Sans cette opportunité, la rousse aurait très certainement fini aux fers, balancée dans la barque direction une secte quelconque mais Ink venait de lui sauver la vie, lui offrait quelque précieuse seconde pour coincer l’adversaire au corps à corps, là ou agiter des anneaux de métal se révélaient bien plus ardu. Manier une chaîne était autrement différent que de lancer des bolas du bout de la baguette d’autant plus quand celle-ci venait d’être saisit par la personne qu’on voulait justement enchaîner. Ô combien elle regrattait l’héritage de Godrig, elle qui aurait tant aimée disposer d’une lame d’acier afin d’inculquer la discipline du bretteur.
Instinct de survie mêlé à cette rage de la Furie altérant le style de combat bien noble de la boxe pour verser dans les coups interdits. Le talon venait chercher les rotules, frappant avec un certain angle pour provoquer un craquement et immédiatement un affaissement de l’adversaire dans un râle de douleur.
Il ne fallu qu’une brève démonstration de boxe irlandaise au poing enroulé dans les anneaux de fers pour envoyer celui-ci également mordre la poussière : série de crochets portée avec détermination dans les côtes puis la mâchoire, laissant le pauvre bougre étourdit incapable de se servir de son arme trop encombrante dont la rousse se servit pour l’attacher et le balancer près de se comparse inconscient.
Ôter la vie par magie était chose facile, trancher une gorge de sang froid l’était moins… Aucun d’eux n’étaient digne des enseignements de l’Albâtre et ne méritant qu’une justice expéditive.

La rousse remontait le sentier aussi vite qu’elle le pouvait, désagréable pressentiment, priant Morrigan pour arriver à temps ou que les deux sauvages en contre-bas ne se révélaient être les seuls hostiles sur ce morceau de terre oublié des dieux.
Drapé de la tente à peine relevé qu’Elisabeth était accueillit par une semelle de chaussure d’une taille démesurée en plein estomac, la projetant en arrière hors de cette tente plus vite encore qu’elle ne s’y était précipitée, lui faisant cracher un fond de bile alors qu’elle peinait à se relever sur la terrasse, complètement sonnée par l’impact. Les rôles étaient inversé à son grand damne alors qu’une silhouette massive sortait à son tour.
Zone anti-magie ou non, l’héritage du sang n’était pas dissipé et un demi-géant de plus de deux mètre restait une menace considérable surtout s’il frappait comme un troll. Elisabeth avait beau avoir un talent pour la rixe, encore plus redoutable face à des adversaire incapable en combat rapproché, ce mammouth se révélait un tout autre challenge.
Détermination et soif du combat poussant l’indomptable à  persévérer se défaisant de sa sacoche et manteau sombre pour arborer un chemisier à la meilleur liberté de mouvement, air de quasi euphorie sur le visage. Bien plus vivifiant que n’importe quel duel à la baguette.

Le demi-géant levait lui aussi ses poings en réponse. Ce qu’il avait en force était perdu en agilité et la rousse dansait autour de lui, boxant brutalement les poings critiques mais sans réelles conséquence ayant l’impression de frapper un mur et chaque esquive manquée s’apparentaient à des coup de massue la décollant du sol malgré son équilibre pourtant rôdé de combattante aguerrie. Le colosse avait l’endurance pour lui, il n’avait qu’à encaisser et échanger les coups, poings pour poings à un ratio pourtant démesuré en guise de punitions. C’était dans ces moments que les leçon de judo entrait en application, se servant du poids de l’adversaire contre lui pour éviter de finir broyée, projetant l’adversaire à plusieurs reprise contre les bords de cette terrasses accidenté sans réussir à provoquer la chute.
Crâne en feu après un nouveau coup brutal, flash blanc devant les mirettes, envoyer voler la Furie tel un fétu de paille. Elisabeth commençait à tituber sous la violence des coups, crachant quelques glaires écarlates. Le monde tanguait et sifflait. Contusions en perspectives et raideur promises au réveil.
Il était évidant qu’elle ne l’aurait pas à la régulière d’autant plus qu’une nouvelle erreur risquait de d’auréoler d’avantage sa tête de pourpre. Les aigues-marines captaient la lueur de la dague en argent dépassant de la poche de son manteau balancé à porté. Elle n’aurait qu’une seule chance…
La rousse reprenait son souffle dos contre le sol alors que le géant revenait à la charge, avançait de sa démarche lourde se faisant craquer les articulation, sourire ensanglanté dans la barbe, prêt pour son coup de grâce. Il ne fallut qu’instant pour que l’éclair de métal jaillisse et se plante dans la chair si fragile de la jambe du colosse, une fois, deux fois, avant d’y rester, brisant sa posture sur le coup dans un râle de douleur. Sur un mannequin anatomique, la potioniste aurait été parfaitement capable de trancher une artère ou sectionner un nerf, là désespérée, elle avait simplement viser la viande au centre, optant pour la violence aveugle plutôt que la précision chirurgicale.
Elisabeth se relevait avait fougue, attrapant le bras et faisant basculer par Ippon le colosse par dessus elle qui venait se réception avec fracas. La prise ne s’arrêtait pas là et la rousse déplaçait son poids de façon à coincer la gorge du colosse entre ses jambes, immobilisant le bras droit cherchant à couper sa respiration. technique bien plus brutale que la noblesse de l’art martiale tout juste pratiqué, quelque chose appris à la dur dans une arène face à justement une autre rousse.
Malgré la blessure et la Lady sur ces épaules, la gaillard commençait à se relever comme si de rien n’était et Elisabeth dût resserrer sa prise, basculant une nouvelle fois pour ramener son adversaire au sol, mâchoire serrée de rage, forçant pour que le colosse perde enfin connaissance après ce qu’il semblait être une éternité…
La rousse relâchait enfin sa prise laissant le gros balourd inconscient rouler sur le sol. Elle éclata nerveusement de rire en essuyant les traces écarlates qui perlait de son arcade, imaginant n’importe quel Auror pas fichu de se débrouiller sans baguette dans un endroit pareil.

Sourire bien vite effacé lorsque la rousse pénétrait dans la tante pour embarquer sa cible de force même si après pareil assaut, elle serait normalement bien plus réceptive quelques arguments. Enfin si elle était toujours en état de répondre. La pauvre dame avait été massacrée, une poupée de chiffon pourpre et désarticulée... la grosse brute s’était révélée bien moins patiente face à ce mutisme et s’était contenté de faire ce qu’elle faisait de mieux : cogner.
Elisabeth adressait une prière silencieuse à la dame, rassemblant ses mains sur sa poitrine, de façon à la rendre un peu plus présentable. Méthodiquement elle fouillait l’atelier de l’ermite, rassemblant tout documentation, information reliques ou autres travaux pouvant servir à la recherche du phénomène en cours ou non.
Elle consacra les dernières heures qui lui restait sur ce confetti pour fouiller le trio tabassé qu’elle avait chargé non sans peine, dans leur embarcation avant de les renvoyer à la mer, enchaînes, poches vidés de leur baguettes mais sans aucune information supplémentaire, et finalement creuser une sépulture acceptable pour l’ermite. Tonnerre grondant, accordant également quelques larmes pour cette âme perdue...

Escouade de rafleurs… Il était facile de deviner comment ce genre d’individus avait eu accès à de telles informations étant donné le libre accès qu’accordait le Ministère à ce sujet, incapable de résoudre leur crise, ni même de déployer suffisamment de force de l’ordre pour embarquer une poignée d’exilés sans défense dispatchés dans le pays. Cette opération ne faisant aucun sens…
C’était un coup organisé, même si leur navigateur n’avait pas été des plus futés, ils avaient rassemblé du matériel de capture et surtout un individu capable de palier à l’absence de magie…

A 19h, une légère bruine, Elisabeth attendait sur le bout de quai d’où elle avait accostée, le visage tuméfié et les notes en sécurité. L’air salé irritait la plaie ouverte mais les barbiturique aucunement magique sous les molaires aidaient à museler cette douleur.
Comme promis, le chalutier et son odeur si singulière revenait. Le capitaine ne cachait pas sa surprise en voyant la Lady remonter à bord, vêtements boueux souillés de sang séché « Et bah, vous avez une sale gueule ma bonne dame. Vous avez fait une mauvaise chute ? Faut éviter de se promener seul au bord des falaises, ça peut être traître » avec un sourire faiblard, Elisabeth s’effondrait contre la rambarde du bateau, elle n’attendait qu’une chose : retourner sur le continent pour s’asperger de dictame et récupérer comme si rien ne s’était passé. Son index pointait la corneille perchée au dessus de la cabine « Je ne suis pas seule » haussement d’épaules du marin qui ne rajoutait plus rien du reste du voyage. Quelques minutes après s’être éloignée des côtes, un fourmillement familier venait picoter les extrémités de la rousse, annonciateur du retour dans la magie.

En moins d’une demi-journée, Elisabeth était requinquée et de retour au département des recherches de Saint-Mangouste déposant avec dégoût et mépris une pochette pleine à craquée de notes indéchiffrables imbibée de l’essence de vie de sa précendte propriétaire « La prochaine fois, faite ça proprement » le reste se passait de commentaire, il était évident que les choses se seraient passée différemment si les instances supérieures s’étaient données un minimum de peine. Un trio de forçat avait réussit à monter une équipe plus efficace… Conséquences d’une stratégie idiote sous prétexte de couvrir plus de terrain, incompétence stratégique certaine. Il ne restait plus qu’aux têtes d’ampoules du Ministère de se pencher la dessus et sans leur autrice. Sinon, il leur restait une sépulture au milieu de nul part à piller.

résumé:



Partie I : Les recherches Empty Re: Partie I : Les recherches

Sam 29 Juil 2023 - 15:40
Maxwell J. Hastings
En manque d'inspiration
Maxwell J. Hastings
Partie I : Les recherches 1rac

Singularité : Animagus déclaré
Orientation : None
Statut civil : Celibataire
Partie I : Les recherches Fuo2

DC : /
© : Moi

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Les recherches




Max avait commencé à se poser des questions en constatant que les demiguises étaient devenus suffisamment confiants pour ne plus se cacher du tout aux personnes qui venaient dans la réserve. Qu'il s'agisse des soigneurs ou des sœurs de Max, voire de ses neveux et nièces, tout le monde avait pu admirer ces créatures ordinairement très craintives. Bien entendu, il se pouvait que la captivité aient changé la façon d'appréhender les étrangers pour les créatures et qu'ils aient simplement confiance en quiconque Max laissait venir parmi elles. Mais cela ne le convainquait pas vraiment. Il était convaincu qu'autre chose se passait et il ne savait pas quoi. .

Ce fut l'un des soigneurs qui le mit sur la voie lorsqu'il lui apprit qu'il n'avait pas réussi à faire les sorts de nettoyage basiques dont il se servait quotidiennement pour nettoyer les zones de vie de certaines créatures. Max s'était alors essayé lui-même à quelque sort qu'il maîtrisait par cœur et avait même essayé de se transformer en capucin sans y parvenir. C'était ainsi qu'il avait compris que la magie avait de vrais problèmes. Elle semblait avoir disparu. La situation était-elle localisée ou cela se produisait-il sur une grande échelle, il lui était impossible de le dire. Mais il savait une chose. Si la magie devenait erratique ou disparaissait complètement, cela pourrait impliquer les moldus. Qu'il s'agisse d'accusations paranoïaques, ou de la volonté de s'intégrer dans un nouveau milieu en gardant une certaine supériorité, cela pourrait blesser les populations qu'il avait sous sa responsabilité.

Il avait donc décidé d'aller enquêter sur ses terres pour essayer de découvrir des indices sur la disparition de la magie et son étendue. Il ignorait quelle proportion de sorciers vivaient sur ses terres, mais il était certain qu'il n'y en avait pas grand nombre, ou alors dans des zones isolées. Il allait avoir du mal à trouver des interlocuteurs avec qui parler de la situation mais il n'était pas homme à renoncer facilement et ce n'était pas la première fois qu'il partirait dans une randonnée de longue haleine sur ses terres. Au moins cette fois avait-il une bonne excuse qui était d'avoir repéré une anomalie et de voir à assurer la sécurité de son peuple.

Il marcha longuement et fouilla de nombreux coins de la lande sans trouver la moindre réponse. Ce ne fut qu'après de longs jours de campements et de marche en compagnie de Oliver que celui-ci détecta la présence de quelqu'un dans un endroit où il n'était censé y avoir personne. L’homme avait la main posé sur une pierre et il semblait essayer d’en percevoir quelques chose sans que Max ne puisse exactement comprendre de quoi il s'agissait. Il avait l'air perdu et préoccupé si bien que le jeune duc s'approcha doucement en essayant de ne pas lui faire peur et commença par s'assurer de savoir s'il allait bien.

« Monsieur ? Est-ce que tout va bien ? »

L’homme commença alors à parler sans que Max puisse être certain que c'était à lui qu'il s'adressait. Il avait tellement l'air perdu dans ses pensées. Mais le nain décida d'écouter ce qu'il marmonnait en espérant que cela lui donne quelques réponses. Il ne fallut pas longtemps pour qu’au moins une piste se fasse connaître.

« Les pierres ne résonnent plus. La magie en a disparu. Elles ne peuvent dire pourquoi elles sont prisonnières de ce lourd manteau fermé. Elles sont condamnées à observer le monde en silence en retenant leurs secrets jusqu'à ce que quelqu'un leur permette à nouveau de parler. »

« Comment savez-vous que ces pierres peuvent parler ? » lui demanda-t-il en se posant sérieusement la question de savoir s'il n'était pas fou.

« Les pierres ont toujours partagé avec moi leurs secrets et elles ne sont jamais restées muettes quand je les interrogeais. Je peux sentir la douleur de ce silence imposé. Il faut leur rendre la voix. Leurs ancêtres de l'antique forêt de Merlin possèdent sûrement la réponse, mais pourront-elles parler ? »

« La forêt de Merlin ? Brocéliande ? Vous parlez de Brocéliande ? Vous pensez que la réponse est là-bas ? »

« Il faut libérer les pierres. Il faut leur rendre leur voix » poursuivit l'homme sans paraître tenir compte des questions que Max lui posait.

En comprenant que cet homme ne pensait qu'à sa pierre, et qu'il n'obtiendrait pas de lui plus d'informations, Max décida de reporter en haut lieu ce qu'il savait et les informations qu'il avait pu obtenir. La réponse n'était peut-être pas réellement en forêt de Brocéliande, mais c'était une possibilité qu'il ne pouvait pas négliger. Il se rendit donc à Londres afin de contacter le ministère de la magie qui devait être au fait des événements, ce qui lui fut confirmé au moment où il affirma avoir détecté une zone dépourvue de magie autour de chez lui et où on lui apprit qu'elle n'était pas la seule et que d'autres se trouvaient soumise à une forme de ma vie erratique et incontrôlable. Max exposa alors la théorie de Brocéliande, même s'il n'était pas sûr que cet homme ait toute sa santé mentale.

« J'ignore à quel point il était correctement inspiré, mais il affirmait que les réponses pouvaient se trouver là-bas en forêt de Brocéliande, en France. Je serais ravi d'apporter mon aide de quelque façon que ce soit et dans la mesure de mes moyens, mais en ce qui concerne mes prérogatives, je n'ai malheureusement pas plus d'informations que cela desquelles je peux vous faire part et croyez-bien que je le regrette. »

Résumé:




Partie I : Les recherches Tcfl

Partie I : Les recherches Empty Re: Partie I : Les recherches

Contenu sponsorisé

Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum