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Partie I : Les recherches - Page 2 Empty Re: Partie I : Les recherches

Sam 29 Juil 2023 - 16:52
Elizabeth Saunders
En manque d'inspiration
Elizabeth Saunders
Orientation : None

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Les recherches




Il était vraiment chouette d'avoir été adoptée. Beth se sentait vraiment très heureuse maintenant qu’elle avait une famille bien à elle, même s'il ne s'agissait que d'un père et sa fille. Elle n'avait pas besoin de plus pour sourire à la vie et se considérer comme chanceuse par rapport à tous ces enfants qu'elle connaissait qui n'avaient pas eu autant de chance qu'elle. Elle ne savait pas pourquoi c'était elle qui c'était vu gratifiée de cette chance, mais il était certain qu’elle était extrêmement reconnaissante à son cher papa pour l'avoir choisie et lui avoir permis d'avoir une famille. Elle n'avait pas seulement trouvé un père, mais aussi le meilleur des amis.

Pour autant, il advenait régulièrement qu'il ne puisse s'occuper d'elle et qu'elle doive passer un peu de temps toute seule. Beth y était habituée. Quand elle vivait encore à l'orphelinat, elle s'était toujours efforcée de solliciter le moins possible les responsables qui avaient énormément d'enfants à gérer. Elle ne le faisait que lorsque c'était obligatoire et essayait de leur faire perdre le moins de temps possible. Elle avait appris à s'occuper seule, généralement dans la petite bibliothèque ou dans la salle ou se trouvait le piano qui servait aussi à faire attendre les visiteurs. Elle n'avait jamais exigé une attention particulière sur elle-même et c'était toujours efforcée de ne pas peser dans la vie de ceux qui s'occupaient d'elle.

Pendant que son père était occupé, elle avait décidé d'aller se promener non loin de la maison, afin qu'il ne s'inquiète pas trop pour elle. Elle lui avait d'ailleurs dit précisément dans quelle direction elle comptait se rendre et lui avait promis de ne pas rentrer tard. Il était véritablement agréable d'avoir quelqu'un pour se soucier d'elle à ce point. Il était vraiment tel qu'on aurait pu imaginer un papa et elle ne pouvait faire autrement que d'être heureuse que ce soit lui qui ait été le vétérinaire du chat de l'orphelinat. Voilà à quoi elle songeait en se promenant. Ses pensées se tournèrent vers l'actualité du monde de la magie. Elle avait appris que le monde était tourmenté de troubles magiques et que certains étaient malades.

Beth aurait été ravie de se rendre à l'hôpital pour aider à s'occuper des malades mais elle n'avait pas de compétence d'infirmière et elle savait qu’elle risquait davantage d'être dans les pattes des soignants plutôt que d'apporter une véritable aide. C'était la raison pour laquelle elle s'était abstenue. Mais elle regrettait de ne pouvoir aider, même s’il fallait se rendre à l'évidence concernant le fait qu'une adolescente de douze ans ne pouvait avoir un fort impact face à des adultes sorciers confirmés. Alors qu'elle pensait tristement à son inutilité face à ce qui se passait actuellement dans son monde, un petit bâtiment en pierre attira son attention.

Isolé de tout, il avait quelque chose d'un peu mystique et il la fascina. Comme elle n'avait rien de mieux à faire, elle eut envie de le visiter et se dirigea vers l'intérieur avec une certaine curiosité. Le bâtiment se constituait d'une seule pièce dans le coin de laquelle il y avait un lit, impliquant que quelqu'un devait y dormir régulièrement. Il se trouvait également un magnifique piano ainsi que quelques bancs. Peut-être était-ce une pièce utilisée comme une chapelle à l'occasion. La fillette se dirigea vers le piano et l'effleura de ses doigts les yeux pleins d'étoiles. À chaque fois qu'elle voyait ce genre d'instrument, il lui brûlait l'envie de l'utiliser.

Elle finit par s'installer et commencer à jouer. De toute façon, il n'y avait personne à bonne distance à la ronde et elle n'avait pas vu le propriétaire des lieux à proximité. Ça ne gênerait sûrement personne qu’elle joue un peu. Comme d'habitude quand ses mains parcouraient le clavier, elle oublia complètement où elle se trouvait et se laissa envahir par la musique. Cela lui faisait du bien et elle ne pensait plus à rien pendant que ses doigts couraient en jouant cette mélodie cela lui venait dans le cœur et dans la tête soudainement. Elle ne s'interrompit que lorsqu'une voix se fit entendre qui n'avait rien de dur mais qui lui rappela soudainement qu'elle n'avait pas demandé la permission de jouer de ce bel instrument.

« La musique est magie, la magie peut sauver, si elle est pure. La musique a toujours été magie et le sera toujours. La musique est pure. »

« Je suis désolée monsieur, je n'aurais pas dû jouer de votre piano sans autorisation. Je n'ai pas pu résister à l'envie d'essayer votre bel instrument.

« [b]Tu devrais jouer ces notes à ceux que la magie rend malade, cela portera sûrement à leur cœur la magie la plus pure qui leur enlèvera tous ses tourments.
»

« Vous croyez que c'est la solution ? » demanda-t-elle en se retournant avec enthousiasme.

Mais il n'y avait personne. Beth ne comprenait pas comment l'homme avait pu disparaître aussi vite, mais il n'était plus là. Elle se demanda si elle l'avait imaginé, mais elle ne pensait pas que c'était le cas et il avait peut-être trouver une solution à ce problème. Elle se fit rapidement conduire à Sainte-Mangouste où elle expliqua la situation et demanda si elle pouvait se le mettre dans un coin sur un piano et jouer pour voir si ça avait de l'influence. Elle était mignonne et gentille et que les guérisseurs croient ou non ce qu'on lui avait dit, ils décidèrent de lui laisser tenter sa chance. Un instant plus tard, la fillette jouait pour les malades en se demandant si cela allait avoir un impact ou non.

Résumé:




Partie I : Les recherches - Page 2 Vd3m

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Lun 31 Juil 2023 - 21:10
Eros Evans
Commerce
V - Gérant
Eros Evans
Partie I : Les recherches - Page 2 Orrv

Singularité : Demi-Vélane
Orientation : None
DC : Zéphyr Fantomhive

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:

Hermès Monroe
Cette fois-là serait la dernière. La toute dernière fois. Effondré au sol, le souffle coupé, on le lui chuchotait presque à l’oreille. En boucle, en le martelant aussi violemment que les battements fous de son cœur dans sa poitrine et du monde incontrôlable qui tournait autour de sa tête meurtrie. Cette fois-là serait celle qui le priverait de toutes les autres, celle qui trancherait net le fil fragile de son destin. Le visage dans la poussière, le corps endolori, il ne discernait plus grand-chose de ce qui l’entourait. Seuls résonnaient dans ses oreilles les douloureuses vibrations de son instinct de survie et les miaulements plaintifs de celle qui devait sans doute avoir compris, tout autant que lui, quelle était désormais la seule issue possible face au chaos déferlant sous leurs yeux et aux flashs aveuglants. Il le savait, il le sentait, dans son cœur et dans son esprit. Cette fois-ci, cette aventure-là, plus aucun doute n’était permis, plus aucune n'était possible, il n’y survivrait pas.

***

Par Merlin, c’est une mission faite pour nous ou je veux bien que l’on me change en lutin ! Hermès referma son petit calepin en cuir avec une détermination des plus incroyables. N’est-ce pas Jinx ? Le petit matagot sur son épaule poussa un miaulement approbateur avant que le garçon ne reprenne, sans attendre la réponse de la personne qui se tenait assise devant lui. On commence quand ? Maintenant ? Ses yeux bruns pétillaient de malice et d’excitation comme à chaque fois qu’on lui parlait d’une nouvelle aventure. On aurait pu y voir toute une galaxie d’étoiles tant ils s’étaient mis à briller de plus en plus intensément à chaque précision donnée par le personnel de l’hôpital. Comment aurait-il pu en être autrement ? S’il y avait une chose au monde qui tenait Hermès Monroe en vie, c’était bien l’opportunité d’aller à la rencontre de l’inconnu, là où personne avant lui, ni aucun sorcier ni aucun moldu n’avait mis les pieds, dans les lieux les plus reculés du monde où tous les mystères demeuraient jusqu’alors entiers. Voilà pour quoi battait le cœur du jeune sorcier à l’accent hispanique à couper au couteau. Je crois bien qu’on a tous ce qu’il nous faut ! Jinx sur son épaule, son sac sans fond dans son dos, il quitta sa chaise sans attendre pour rejoindre la porte du bureau de Sainte-Mangouste. Merci ! D’un signe de la main, il salua la personne qui l’avait reçu avant de disparaître pour de bon par l’embrasure de la porte, laissant son interlocutrice seule et pantoise, perturbée pour quelques instants au moins, le temps de réaliser quelle sorte de tornade d’énergie venait de quitter son bureau.

***

Un ermite, lui avait-on dit. Hermès ne s’attendait pas à le trouver facilement puisque c’était là toute la définition des ermites : ces gens-là ne souhaitaient ni être cherchés ni être trouvés. Malheureusement pour celui-ci, Hermès n’était pas de ceux qui avaient l’habitude de renoncer. La baguette tendue devant lui et l’oreille attentive, le jeune homme s’efforçait de ne rater aucun détail du paysage dense qui l’entourait. Et il y en avait des choses dans la zone à inspecter. Une forêt épaisse sur un flanc de montagne escarpé, des buissons et des champignons à perte de vue. Plus il montait, plus il avait du mal à avancer malgré son physique athlétique qu’il entretenait pourtant au quotidien. De temps à autres, alors qu’il faisait travailler ses mollet pour grimper toujours plus haut, Jinx disparaissait dans les fourrés, sûrement attirée par la petite faune locale. Les heures passaient et malgré l’aide de quelques sortilèges pour tenter de retrouver la trace de l’ermite, Hermès finit par se résigner lorsque le soleil commença à disparaître derrière la montagne : l’homme qu’il recherchait n’était pas là ou du moins, il ne l’était plus.

***

Incendio ! Le petit tas de bois s’enflamma. La nuit avait chassé la lumière et le chant des oiseaux. Seuls les crépitements du feu de camp osaient désormais rompre le silence et l’obscurité. Hermès, dont les yeux rougeoyaient à la lumière des flammes, n’avait pas peur de s’être perdu au milieu de nulle part. Il avait décidé d’interrompre ses recherches pour la nuit avec la ferme intention de les reprendre dès le lendemain à la première heure. Dans son petit campement de fortune, il attendait sagement l’heure d’aller se coucher. Il avait survécu à des situations bien plus critiques que celle-là avec Jinx et, elle comme lui, savaient parfaitement se défendre si jamais un évènement inattendu décidait de surgir sans prévenir. Bouge pas. Ou j’te tue. Les yeux sombres d’Hermès s’écarquillèrent. Sur sa gorge, on pressait une baguette. La sienne, posée à côté de lui, demeurait inaccessible s’il ne voulait pas risquer bêtement sa vie. T’es qui ? Pourquoi tu m’cherches depuis des heures ? Hermès déglutit le plus lentement du monde comme si le moindre de ses mouvements de langue pouvait lui coûter la vie. Vous… Vous êtes l’ermite. Jinx, qui venait de sortir de la tente, feula, ses yeux brûlant de colère. Oui.

***

Si tu veux des infos, faudra d’abord faire quelque chose pour moi. Hermès n’avait pas récupéré sa baguette mais au moins, celle de l’ermite ne le menaçait plus. Après la tempête, le calme était revenu malgré le regard mauvais que Jinx maintenait sur l’inconnu. Hermès lui avait tout expliqué, Sainte-Mangouste, la raison de sa venue et la traversée de la forêt. Tout ça, c’est d’votre faute, à toi et aux autres, avait répondu l’autre, les traits déformés par la lueur des flammes. C’est l’bordel maintenant et vous être trop cons, vous et les abrutis du Ministère pour voir que vous détruisez tout, vous déréglez tout ! Maintenant, chez moi, c’est sans dessus-dessous ! D’une main tremblante de colère et de frustration – celle qui n’était pas protégée d’un bandage –, l’ermite, qui devait être à peine plus vieux qu’Hermès, désigna une zone plus haut dans la montagne. Si tu récupères ce dont j’ai besoin là-bas, j’te dirai c’que tu veux savoir. Mais j’te préviens, surtout n’utilise pas d’magie là-bas. Si j’en suis parti, c’est pas pour rien.

***

C’est ici, Jinx. Le soleil s’était levé. Hermès était parti à l’aube. Après une heure de marche, il se retrouvait devant les ruines d’une fortification. Toi aussi, tu le ressens, pas vrai ? Finalement, la veille, il n’avait pas trouvé l’ermite, c’était l’ermite qui l’avait trouvé. Jinx arqua le dos. Il y avait comme une énergie étrange, une puissance magique indescriptible, pesante, oppressante qui s’amplifia lorsque Hermès pénétra à l’intérieur de la bâtisse. Il faisait sombre à l’intérieur. Il n’y avait aucun bruit mais tout le mobilier semblait avoir vécu le passage d’un typhon. Tout y était détruit. Sans dessus-dessous comme l’ermite l’avait dit. On prend le grimoire et les potions qu’il veut et on s’en va. J’ai pas peur mais cet endroit, je le sens pas. La baguette en avant, Hermès avança prudemment jusqu’à tomber finalement sur une pièce remplie de fioles à peine éclairées. Sur son petit carnet, il avait noté avec précaution le nom de tout ce qu’il devait ramener à l’ermite sans se poser de question. Après quelques minutes de recherche, le jeune sorcier mit finalement la main sur les quelques fioles et le précieux livre qu’il glissa dans son sac sans attendre. Malheureusement, dans sa précipitation, il en oublia l’essentiel. Les yeux fatigués par l’obscurité, il prit la pire décision de sa journée. Le bras tendu devant lui, il finit par murmurer, Lumos. Et le monde tout entier autour de lui explosa.

La baguette d’Hermès se mit à vibrer et ce qui devait être un éclat lumineux à son extrémité libéra une puissante onde de choc qui projeta violemment le garçon et son matagot contre un mur. Tout autour, les fioles sur les étagères éclatèrent dans un terrible fracas. La pièce se chargea d’un nuage de gaz pourpre, des gerbes de lumière explosèrent de partout, les étagères prirent feu ou se changèrent en créatures difformes. Les murs bougeaient, le sol tremblait, les portes claquaient, la salle aux potions existait puis n’existait plus. La lumière puis l’obscurité, le feu et la foudre. Une nouvelle onde de choc terrassa Hermès. Il ne voyait plus rien, il n’entendait plus rien hormis les miaulements terrorisés de Jinx. Les débris de verre tourbillonnaient dans la pièce, translucides sous de nouveaux flashs de lumière. Dans un dernier effort, le jeune sorcier saisit son matagot qui hurlait à la mort et le serra fort contre sa poitrine battante avant de fermer les yeux. On reste… tous les deux. Cette fois-ci, il le savait, c’était la fin. La fin de l’aventure, la fin de sa vie et il ne pouvait pas en être autrement sauf si…

***

J’t’avais prévenu qu’fallait pas utiliser la magie. Mais merci pour le grimoire et les potions. Hermès ouvrit les yeux. Il était de retour au campement. Jinx dormait sur un coussin, l’ermite le regardait lui, sans ciller. Je… suis pas mort ? Hermès ne souffrait pas tant que cela. Allongé sur un matelas, il n’avait que quelques ecchymoses sur le visage, le dos et les bras. T’allais pas crever là-bas, j’suis pas assez puissant pour ça. Le garçon secoua la tête. Quoi ? Je voyais tellement de choses puis, plus rien… Des maléfices. Des illusions contenus dans les fioles. Tu les as brisées, hein ? Hermès n’y comprenait rien. Là-bas, la magie fait n’importe quoi, fallait s’y attendre. Jinx grimpa sur les jambes de son maître. Machinalement, Hermès lui accorda quelques caresses. Il y avait du gaz quand elles se sont cassés… Tu l’as respiré ? Hermès hocha la tête. Ça t’a fait perdre la boule. Rien de la suite n’était réel. L’ermite respira profondément. Tu sais, j’me protège comme je peux pour pas qu’on m’emmerde et j’m’en sors pas mal d’habitude… mais maintenant, chez moi, la magie est incontrôlable et j’me suis fait avoir par mes propres sortilèges. J’en ai utilisé un et tout a déconné. Ma propre maison m’a mis à la porte et j’peux plus m’approcher dans être blessé. L’ermite se leva, son regard fixe sur sa main enrubannée. C’est pour ça que j’pouvais pas aller chercher mon matos moi-même… Mais maintenant que je l’ai, je devrais réussir à régler le problème ou au moins, à l’étudier. Toutes mes recherches sont dedans. J’te montrerai.

Il fixa successivement Hermès et Jinx avant de reprendre. Toi aussi, elle a fini par te recracher, c’est là que je t'ai trouvé. Tu serais mort si j’étais un meilleur sorcier. Heureusement, c’est pas le cas alors réjouis-toi… Passons. T’as fait ta part du marché alors j’vais te dire c’que j'sais. Hermès se redressa sur son lit. Ces informations, il avait le sentiment d’avoir risqué sa vie pour les obtenir même si ce n’était finalement qu’une illusion. Tout ça, c’est à cause du Brouillard, reprit l’ermite d’un ton encore plus sérieux, les yeux dans les yeux. L’apparition du Brouillard a perturbé les flux magiques comme un coup de pied dans une fourmilière. Le renvoyer d’où il venait n’a pas suffi. Rien n’a été réglé, rien n’a été effacé. À la suite de ça, des dimensions se sont ouvertes avec leurs propres lois. Certaines avec de la magie comme ici, ou pas, et d'autres encore qu'on n'est même pas capable de comprendre. Des créatures qu’on ne connaît pas apparaîtront, j’en suis certain. Les sorciers tombent malades parce que leur magie est déréglée et ça va être de pire en pire. C’est l’espace mais aussi le temps qui est chamboulé. J'ai tout étudié. Ça va prendre de l’ampleur si on ne fait rien. On va tous tomber malade et on va tous y rester. Devant ces révélations, le garçon entrouvrit les lèvres sans émettre aucun son. Dans sa poitrine, son cœur battait à tout rompre. L'ermite, pourtant si jeune, avait l'air convaincu de ce qu'il disait. Se pouvait-il que la situation soit aussi grave ? La survie de tous les sorciers était-elle en danger ? Comme s’il avait lu dans ses pensées, l’ermite répéta simplement. Oui, Hermès, t’as bien entendu. Moi, j'te l'dis, on va tous y rester.

Résumé:
(c) Adonis Evans



RP : 0/1 | Ezra : 0/1 | Hermès : 0/1 | Hyacinthe : 1/1


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Lun 31 Juil 2023 - 23:59
Simeon Roy
Ministère (terrain)
III - Agent de la B.M.
Simeon Roy
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz&Girlz
Statut civil : Célibataire
Activités : Ancien batteur dans l'équipe Griffondor
Bluffeur de talent, il s'en sert dans les jeux (notamment de société)
Se lamenter sur le fait qu'il n'est pas le chouchou de sa famille
Tester des trucs nouveaux
Boiter

DC : Yudith Drakenhof
© : J'ai fouillé l'insta d'Aramis knight

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Un phénomène d’ampleur nationale. Encore. Ça commence doucement comme l’année dernière. Sachant comment ça avait fini, je prends les choses extrêmement au sérieux. Le ministère n’a pas voulu que je fasse partie des premiers agents à aller sur le terrain. On peut  le comprendre quand on a vu comment s’est terminée ma dernière mission d’importance. Ça m'a laissé le temps d’étudier le sujet depuis mon bureau, de compiler les témoignages, voir les théories de certains ermites soit disant sages, mais qui disent tout et son contraire. Je ne sais pas trop qui croire. Mon petit frère m’a dit avoir rencontré le créateur de notre jeu de rôle préféré et soit disant ça serait les changelins… C’est absurde mais à ce stade, ça ne paraît pas plus improbable que d’autres témoignages. J'ai donc préparé un sac à dos (je ne sais pas comment font les moldus sans sacoche sans fond !) avec plein d'affaires. Juste au cas où.

Direction l’Irlande du nord. Le trajet depuis Londres est insupportablement long. D’abord un bus, puis un ferry, et encore un bus. Heureusement, je n’ai pas la nausée des voyages. Les transports moldus infligent ça parfois, apparemment.
J'arrive en soirée dans un tout petit village moldu au nom aux sonorités étranges. Les joies de la campagne profonde. Il fait froid et humide. Un été ordinaire en Grande Bretagne me direz vous, à celà près que les odeurs, l’ambiance sont différentes. Je ne me sens pas chez moi. C’est bizarre. Je ne saurais dire si c’est un flashback du brouillard, ou réellement des résidus qui sont toujours présents depuis neuf mois. Je sors une boussole magique. Elle semble indiquer correctement ma destination. Cool. Ca veut dire que la zone d’antimagie recensée ne s’est pas étendue, ni qu’une nouvelle est apparue.

Je boite pendant environ deux heures avant d’arriver à l’endroit supposé de perturbation. Sur ma gauche, une falaise. Devant moi, une forêt. Je crois apercevoir de la fumée sur ma droite mais je ne m’en préoccupe pas. Ce n’est pas censé faire partie de mon travail.

L’excitation monte. Si j’entre dans la zone, peut-être que ce qui parcourt mon corps depuis octobre disparaîtra et je serai libre ! Libre de bouger comme je veux, libre de refaire du sport, libre de profiter à fond de ma jeunesse. Les rapports du ministère disent que lorsqu’on sort de la zone, notre magie revient. Peut-être que la magie noire parasite aussi. Ça vaut le coup d’essayer, quoiqu’il arrive. Alors je fais un pas, puis un autre, puis un autre, et je me fais éjecter une dizaine de mètres en arrière par une sorte de barrière invisible ! Quoi ? Quoi ? Quoi ?

Je suis tombé sur le dos. Ou plutôt sur mon sac à dos. Ça fait mal. Le choc est amplifié par ma douleur résiduelle. Je me tords au sol, le souffle coupé. Comme un verre de terre. Vulnérable.

“Vous ne devriez pas entrer là-dedans. C’est dangereux.” me dit une voix féminine. À son ton, on dirait un conseil. Elle est calme. Je tourne la tête dans la direction du son et je vois une femme blonde, la trentaine avancée. Elle s’approche de moi sans se presser.

“Je sais ce que je fais madame. Je vous remercie.”
“Vous avez l’air de penser ce que vous dites, mais j’habite à côté de cette zone. Croyez-moi, vraiment, vous ne devriez pas.”
“Je dois vérifier quelque chose.”

La femme est arrivée à mon niveau et s’accroupit. Une odeur de lilas emplit l'atmosphère. Ses yeux marrons inspectent mon corps de long en large.
“Hé, vous faites quoi ?”
“Je vérifie si je ne vous ai pas cassé quelque chose. Je m’en voudrais de casser un si beau jeune homme. Quelle idée de foncer sur ma barrière.”

J’hésite un instant à la menacer de porter plainte mais ça ne nous avancerait à rien. J’hésite à me plaindre en disant que je suis déjà cassé, mais je n’ai pas envie qu’elle me prenne encore plus en pitié. Alors je souris comme si le compliment m’avait touché. Et je sors ma carte du ministère.

“Ecoutez, je sens que vous avez à cœur de protéger les alentours et c’est aussi ma mission. Vous pensez qu’on peut faire ça ensemble ?”
“Je peux vous ouvrir un passage dans la barrière. Mais je vais devoir refermer derrière vous.”
“Ce qu’il y a là dedans vous fait si peur ?”
“Il y a des créatures qui ne sont pas de chez nous. Elles n’ont pas l’air de vouloir sortir pour le moment, mais je préfère prendre mes précautions.”
“Je comprends. Donc vous m’enfermez là-dedans, et vous guettez jusqu’à mon retour. Ça vous irait ?”

La femme accepte, d’un air dubitatif. Cool. Je n’ai pas besoin de plus. Elle trace des lignes dans le sol, appose sa main sur le sol et dit simplement “Vous pouvez entrer.” Je l’écoute. Et après deux pas je me sens plus léger. La douleur disparaît, ça fait un grand vide dans mon cerveau. La douleur qui ne me quittait plus depuis des mois arrête de me harceler. Quel bonheur. Je redécouvre ce que ça fait de ne pas être sur-stimulé, à la fois physiquement, mais aussi mentalement, car ça pèse la douleur. Vraiment. Je suis trop soulagé pour exprimer ma joie. Je ressens seulement la libération. Enfin. Ca fait du bien.

Mais alors que je m’apprête à poursuivre mon chemin, je vois des petites créatures avancer lentement vers moi. Une dizaine de formes humanoïdes à la peau fripée, avec deux oreilles et un nez de cochon. Oh non ! Oh non ! Ca ne peut pas être vrai ! DES CHANGELINS !!! Je jette ma canne en arrière et attrape dans un réflexe la batte de baseball que j’avais mise dans mon sac.
Merde mais depuis quand Wesley a raison ? C’était sensé être une mauvaise blague !

Un peu en arrière, je vois une chauve souris se transformer en homme. Mais les métamorphomages ne sont pas censés pouvoir utiliser leur capacité. On dirait un vampire de conte moldu. Mais c’est quoi cette zone ? Je recule, ça m’a l’air trop dangereux. Tous s’approchent , accélèrent, accélèrent, mais mon corps est fiable et j’arrive à retourner en zone neutre.

Ma jambe me lâche. Je m’écroule. La douleur revient. Merde.

Le journal intime de Mon fils m’a parlé d’un policier croisé pendant ses séances de rééducation. Un policier qui se déplace avec une canne et qui l'aide. C’est vous je suppose ? Puisque vous m'êtes sympathique je vais vous dire ce que j’ai appris en plaçant des runes de protection autour de la zone.”

Et c’est ainsi qu’une certaine Yudith Drakenhof m’apprend qu’à l’intérieur de la zone d’antimagie se trouve un portail menant à d’autres dimensions, duquel sortent des créatures d’autres mondes.




RESUME : Sim rencontre Yudith Drakenhof. Dans la zone, il y a un portail vers une autre dimension.


PA : Leo Herim

7ème année. Cœur tendre et autres clichés Poufsouffle. Fidèle en amitié, en amour et à ses convictions. Aime le cinéma moldu.... Fan de goules et autres trucs cringes.

KoalaVolant

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