Re: Les jambes [Gpe IV - Adonis, Teddy, Morgana, Hélios, Andrew, Marx]

Mar 22 Nov 2022 - 10:13

Quand il ne reste rien

Le mucus nasal mélangé à la bave souillée de sang s’écoulait allègrement dans les menacements gutturaux du sorcier de pacotille. Il sentait la peur et l’insolence, il transpirait l’inconsistance, il n’était pas à sa place ici... Il devait partir, d’ici, quand bien même les raisons devenaient flou, son parfum naturel picotait toujours aussi désagréable l’être. Ici ou ailleurs, il n’avait pas de dans notre monde, il n’était qu’un intrus dont nous ne voulons tolérer plus l’existence, Il…..
Plus rien
Plus de pensées
Plus de vérité
Plus de ressentiment
Plus d’instinct
Plus rien…

Juste la chute molle d’un corps lourd dépossédé d’âme s’échouant sur la carcasse servant de proie précédemment. La tête frappait contre lui, les griffes abandonnaient leurs prises, les grognements s’évanouissaient, il n’y avait plus rien… Pas même l’impression de chuter dans le vide ou de se perdre dans des ombres sans fin… Rien… Aucune sensation alors que la dépouille éphémère était projetée au loin au pied de la barrière qui m’avait fait rebondir quelques minutes auparavant. La douleur ensommeillée de la chute se faisait muette, plongée dans des songes morts. Le temps s’échappait sans que la Conscience ne puisse caresser chaque grain de son sable fuyant trop vite.

Puis il y’avait eu une voix, une chaleur qui me secouait doucement. Puis il y’avait eu cette hanche et ces cotes qui hurlaient de souffrance comme si j’avais été tabassé dans mon sommeil, et la tête qui tournait, tournait, tournait…. « B*rdel, parlez-moi fort » Tout résonnait dans la caboche, le moindre bruissement d’herbe sous mes doigts, le moindre frottement de mon hoodie contre mes oreilles, le moindre…. Doigts ? Oreilles ? Bordel ! Quand ? La surprise me fit m’assoir d’un bond pour observer mes mains, les tournants dans un sang et dans l’autre. A quel moment ? Les lapis se levaient sur le parfait inconnu (David) qui venait s’enquérir de mon état. La déglutition devenait complexe, mélange de stress et douleur, mélange de gout de fer nauséeux et de sensation d’avoir les os brisés. Désagréables mélanges…

Les mains serrant mes cotes, je crachais instinctivement l’effluves de vie qui agressait mes papilles, m’essuyant de ma manche avant de chercher ma baguette…. Pas de baguette bien sur… Jamais de baguette quand le changement de forme était imposée par une force supérieure inconnue. Le type devant moi semblait me scruter pour chercher d’où venait les plaies, à moins qu’il ne parlait à des personnes que je ne voyais pas, sa présence m’empêchant de voir où j’étais et si d’autres élèves du château avaient été amené ici. Un frisson me parcourrait, je détestais les trous noirs, généralement ils étaient cours et n’avaient toujours eu que pour conséquence de me ramener dans mon dortoir, où à l’infirmerie, jamais dans un lieu parfaitement inconnu. Un frisson désagréable glissait dans l’échine de mon dis, je voulais rentrer. « Vous êtes qui ? On est où ? » Même si j’en avais rien à faire, mais de toute évidence c’était un adulte, il devait être apte à me raccompagner à Poudlard

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

Mar 22 Nov 2022 - 19:00

Ft. Plein de sorciers :coeur4:

Les jambes

La voix du professeur Lupin raisonne au loin, je rejoins le duo désarmé, avant de rapidement m’en aller. Je leur ai offert un sourire couplé à une parole motivante.
Ça me déchire le cœur de ne pas pouvoir les soutenir autrement, mais le travail m’attend. Une rune inachevée m’attend même !
Je me précipite (toujours en zigzagant) vers le dessin presque terminé tandis que je sens la blessure de mon bras se refermer partiellement grâce à un ange gardien sans doute, que j’espère remercier à la fin de ce combat.

Pas de loup sur mon chemin, pas d’explosions, rien. C’est presque trop beau !
Je retrouve Andrew entrain de dessiner les runes restantes, il est alerte et efficace. Grâce à lui, ma courte absence n’aura pas de répercussion sur le bon déroulement des événements j’en suis quasi sûre.

- Merci ! Lui-dis-je avant de me laisser tomber au sol pour reprendre mon œuvre.

Lui non plus, ne s’était pas soigné. Alors, comme l’avait fait l’ange gardien avant moi, je vise son bras et lance un « Episkey » pour le soulager de son saignement.
Une fois cela fait, je prends soin de terminer ma rune. Tellement soin que je ne vois pas la furie rousse et l’homme entrer en scène, j’aurais pu me faire attaquer pour le même prix.

Rune terminée, je ne les remarque qu’au moment de relever la tête pour regarder en direction du Sonorus. Nouvelle consigne, cette fois nous allons réchauffer l’atmosphère par groupe de trois. Une fois cela fait, les sorciers restants allaient verser de leur sang pour continuer le rituel. MAINTENANT.

Je lance un regard aux sorciers qui m’entourent pour me grouper avec eux. Nous nous dirigeons en direction du sud afin de nous mettre en position.
Quand tout le monde est fin prêt, je lève ma baguette et lance de toutes mes forces un :

- Incendio

Que je maintiens jusqu’à entendre le prochain signal. Le reste ne dépend plus de moi donc je reste en alerte au cas ou l’incantation ne fonctionnerait pas, la gorge nouée par le stress.

@Lyssia

Résumé :

Mar 22 Nov 2022 - 23:23

Event|| Ft du monde!

Teddy n'avait aucun plan si ça n'était au moins ne plus être attaqué par surprise par un loup. Sans connaitre les détails alentours. En pensant tout simplement que le loup s'enfuierait à nouveau pour mieux revenir dans un nouvel angle d'attaque. En oubliant le dome protecteur... Et sans savoir que le loup avait été repoussé une première fois par la barrière et que son plan avait certainement changé depuis. Aussi, il ne s'attendit pas à voir le loup se rebiffer contre lui. Et surtout sembler savoir que le bois pointé dans sa direction était une réelle menace.

A moitié caché derrière son tronc, seulement une partie du buste, de la tête et un bras dépassaient mais cela semblait déjà trop pour cacher sa présence. Ses pattes avançaient tandis que ses pas à lui reculaient. Impossible de détourner le regard. Impossible de fuir. Tout comme il lui fut impossible de lancer un sort. Le face à face était trop violent mentalement pour le professeur. Un blocage, pur et dur... qui délivra Teddy uniquement lorsque me corps animal prit ses appuis pour sauter dans sa direction.

Une nouvelle attaque aurait été trop violente. Alors au dernier moment, sa main propulsa le reste de son corps hors de sa cachette dans une tentative de fuite rapidement avortée. A nouveau, le poids du loup s'abattit sur sa cible favorite.
Ce fut furtif. Ou du moins, pour Teddy. Il y avait eu ce choc au sol, sa tempe tapant contre une racine d'un arbre. Puis sa vision floue passant de la terre à ce pelage morbide, créant le face à face. Une véritable torture sans avoir besoin d'user d'armes naturelles. Sa tignasse s'était mêlée à la couleur de l'étendue blanche et chaude créée il y avait peu et ses prunelles prenant celle de la peur. L'échange visuel fut sûrement ce qui déclencha le salut de sa santé mentale par un black-out.

Dans une lourdeur qui priva Teddy de toute possibilité de respirer, le loup perdit connaissance soudainement sur sa cage thoracique. La gueule tapant le coin supérieur de son crane, l'un de ses crocs rebondissant au dessus de sa joue extirpa une plainte au professeur paralysé au sol, faisant perler une fine plaie à priori sans conséquence.

Sa respiration semblait recouvrir tous les bruits ambiants un certain temps avant de le faire se retrouver soudainement à nouveau debout, et entouré. Le corps lupin était laissé derrière lui, sans se rappeler un instant de l'avoir repoussé sur le côté. Son esprit eut à peine l'envie de reconnaitre la rousseur d'une des élèves du chateau ou encore le physique du garde-chasse. Désormais, seules leurs consignes résonnaient dans son esprit. Rien d'autre. Un pur focus de suvie, le plaçant là ou il y en avait besoin, accompagné de son teint livide sur lequel glissaient des vestiges ou des plaies sans gravité apparente. La vision gâchée ne semblait pas l'interrompre dans cette transe docile. Ses lèvres violettes et son bras tremblant ne semblèrent pas déranger l'usage d'un Incendio. Tout était calculé insensiblement. Aucun regard tourné sur les élèves et confrères, même si peut-être, au plus profond de lui, l'absence de personne ne l'avait frappé. Alors ça lui avait suffit. Une mission. Une consigne, rien d'autre. Peut-être par la suite, viendrait des automatismes vibrant d'humanité.

Recap : suite à l'attaque du loup, Teddy est sous le choc, est en total dissociation et obéit à la consigne. Il ne perçoit rien de manière consciente.

Codage par Libella sur Graphiorum

Jeu 24 Nov 2022 - 20:19

Andrew terminait de dessiner la dernière rune de son champ de vision quand Morgana fit irruption à ses côtés. Elle le remercia et soigna son bras d'un coup de baguette. Andrew n'avait même pas eu la lucidité de le faire lui-même tant il était dans le feu de l'action. Il avait eu mal sur le coup mais la douleur s'était effacée sous l'effet de l'adrénaline. Il ne pensait qu'à une chose à la fois, et là c'était terminer de dessiner les runes pour en finir le plus rapidement possible avec toute cette histoire.

-Merci à toi ! Sans toi j'aurais pas su quoi faire avec les runes, et mon bras serait dans un sale état. Dit Andrew, sincèrement reconnaissant.

Maintenant que toutes les runes avaient été gérées, Andrew décida de suivre Morgana vers le sud, d'où elle lança un incendio, lui se dirigea vers la rune au sud-est.
Les instructions étaient claires, certains devaient lancer un Incendio, les autres devaient faire une offrande de sang dès que les flammes s'arrêteraient.

Il avait donné de sa personne depuis l'apparition du brouillard. Il avait lutté de toutes ses forces à chaque fois que l'occasion s'était présentée. A Poudlard, dans les tréfonds du château, dans un labyrinthe, et maintenant ici ! Il était temps que ça se termine ! Avec un peu de chance aujourd'hui serait le jour qui marquerait la fin de ce sombre épisode.

Mais pour ça il fallait qu'Andrew reste concentré car le timing était serré.

Au signal, les Incendio prirent fin. Et Andrew s'entailla la paume gauche et laisse son sang se déverser sur la rune à ses pieds.

Résumé:

Jeu 24 Nov 2022 - 21:36

Toute cette histoire était très déconcertante, mais le magenmage avait vu juste : il s'agissait bel et bien d'un portail d'où la chose qu'ils affrontaient s'était extraite, et il était temps de le déverrouiller pour l'y renvoyer. Marx échangea un regard inquiet avec l'agent du Ministère qui se tenait à ses côtés à l'annonce retentissante de l'Arithmancien. La boule dans son ventre avait grossi au lieu de se réduire de soulagement à l'écoute de ces mots. Ils touchaient au but mais voilà… Que se passerait-il quand le portail serait déverrouillé ? Les mondes sur lesquels il donnait, les entrailles de la Terre d'où venait le brouillard… Seraient-ils capable d'y faire face, avec leur petite magie ? Ils avançaient à l'aveugle, et leur marge de manœuvre était réduite à peau de chagrin. Je crois que nous n'avons pas le choix de toute façon… Continuer d'avancer, même si on ne savait pas où, choisir de faire confiance pour faire taire un temps les angoisses. Improviser en somme. Ce qui n'était pas dans les habitudes de l'homme de droit qu'il était. Marx posa une main rassurante sur l'épaule de son partenaire pour lui sourire. Allons-y. J'ai confiance en vous. Et puis, vous sentez ? L'air est moins pestilentiel que lorsque nous sommes arrivés…

Là-dessus, pour donner corps à ses mots, Marx quitta l'agent en faisant danser sa baguette recouvrée, et un lièvre argenté se mit à bondir autour de lui. La simple incarnation du patronus, dans lequel vibrait les figures de Piper et d'Elphias si chères à Marx, suffit à redonner du courage au sorcier, à balayer ces hésitations qui lui embrouillaient l'esprit. L'atmosphère avait changé. Ils reprenaient le dessus. Qu'importe vers où ils allaient tant que c'était pour le mieux. JE ME CHARGE DE LA POSITION NORD ! Accompagné de son compagnon scintillant, le magenmage se hâta d'aller se positionner. Le patronus aux longues oreilles effectua quelques bonds autour de la fameuse rune. Au-dessus de la tête du sorcier, le ciel s'embrasa. Les flammes inondèrent le cercle d'invocation d'une douce lumière crépusculaire annonçant la fin du brouillard pour l'aube nouvelle que les psaumes appelaient. Un monde au futur radieux pour son fils. Allez… Qu'on en finisse… Marx remonta sa manche jusque son coude et appuya la pointe de sa baguette sur sa peau frissonnante. Il était prêt, déterminé comme jamais auparavant. Ils touchaient enfin au but, après tant d'efforts, de travails et de pertes…

Dès l'instant où le brasier céleste s'éteignit, Marx, de marbre, s'entailla le derme. Le #Diffindo informulé ouvrit la chair sur quelques centimètres et le sérum de vie de Sohei s'écoula lentement jusque dans sa main avant de perler en gouttes chaudes aux bout de ses doigts et de pleuvoir sur la rune. Ploc, plic, ploc…

”Résumé”:

Sam 26 Nov 2022 - 18:35

Ce monde-là n’a plus aucun sens. Le Brouillard s’instille depuis trop longtemps dans mes poumons à m’en faire perdre la tête. Sur le sol glacé, la terre tourne si rapidement que mes sens se perdent sans se retrouver. Mes tympans vibrent sans qu’aucun son ne les frappe, mes articulations me lancent comme poignardées par fines aiguilles toxiques. J’attrape la main qu’on me tend et tout se remet en place sauf quelques côtes que je sens brisées dans ma poitrine. Les premiers soins suffiront pour l’instant. La fin est proche de ce qu’on me dit et je veux en être, qu’importe l’état dans lequel je suis.

L’explosion a renversé la situation. Le froid agresse de nouveau ma peau. Mon visage, mon cou et mes mains sont mordues de mille dents voraces et gelées. Dans ma tête, je ne l’entends plus, lui, celui qui m’a fait venir ici. Il est temps de le faire taire à jamais. Une profonde respiration m’empoisonne comme elle me vivifie. Ma plus grande force n’a jamais été mon corps, mais mon esprit. Péniblement, je trouve la verticalité et mes doigts glacés se referment sur ma baguette. Dans cet hiver éternel, c’est à toi et la chaleur de ton corps que je pense pour ordonner au cygne d’argent de s’envoler dans un halo de lumière puissant.

L’animal ouvre le passage à mes pas manquant de chanceler à chaque instant. Ma respiration me hurle de la laisser s’emballer mais le déluge de flammes au-dessus de mes yeux me fait reprendre confiance. Tout arrive à son terme. Le bras levé, je rejoins les autres dans l’ultime affrontement. Incendio. Je repense à toutes les victimes du Brouillard, toutes ces vies dérobées, tous ces agents du Ministère qui sont tombés, tout ce temps passé à lutter et toute ma colère et ma fatigue se muent à leur tour en un nuage ardent, un brasier hurlant à la délivrance et à la fin de l’enfer. Lorsque les flammes disparaissent enfin, je laisse mon collègue rejoindre la rune et je ferme les yeux un instant. Se pourrait-il qu’en les rouvrant tout soit terminé ? Se pourrait-il qu'après tout ce temps, nous ayons finalement gagné ?

Résumé:

(c) Adonis Evans

Dim 27 Nov 2022 - 21:45

Les jambes

Groupe IV
Nous sommes le ier octobre 2022

L'arithmancien avait donné des ordres clairs. Très vite, tout le monde s'aida puis se positionna. L'adrénaline dans les veines rendaient vivante chaque personne ici et la tension palpable coupait la respiration des moins aguerris. Pourtant, ils étaient tous là, à lutter pour leur survie et celle de tout le Royaume-Unis. La dernière ligne droite, celle qui permettrait d'enfin reprendre le cour de sa vie. Du moins, tout le monde l'espérait.

La scène d'abord chaotique s'organisa. L'arithmancien activa les runes de Morgana, Teddy et Adonis, lesquels ne tardèrent pas, au signal, de lancer l'Incendio demandé. Au centre de tout ce bazar, il y avait Hayden, droit comme un i, le visage neutre et placide. A ses côtés se tenait Sianyde, bien petite. Elle tremblait mais ne perdait pas la concentration qu'elle avait pour réaliser sa tâche. Discrètement, pendant toute la mise en place, elle prit la main du garde-chasse, sans le regarder. La peur envahissait ses veines, ses traits et tout son être.

Elle allait mourir, elle le sentait. C'était ici que ses jours prenaient fin mais ce n'était pas pour rien : elle allait sauver son pays.

Alors quand les doigts de l'affreux se refermèrent sur les siens, elle porta son parchemin devant ses yeux.

« Tu es prêt ? »
Elle n'eut pas besoin d'avoir de réponse pour savoir que oui. En même temps, ils psalmodièrent les deux incantations. Là où ils se tenaient, les runes s'illuminèrent d'une lueur violette, une à une, au fur et à mesure que les versets étaient nommés. Lentement, en même temps, elles projetaient une lumière diffuse qui se refléta sur eux.

Ils entendirent les Incendio hurlés par les sorciers et une vive chaleur les réchauffa, venant tout droit d'au-dessus de leurs têtes. Ils ne se déconcentrèrent pas, continuant sans relâche, sans anicroche, d'ouvrir cette brèche.
Lorsque ce fut au second cercle de runes de s'illuminer petit à petit, un bruit affreux retentit dans le ciel et aux alentours. La brume se densifia et plus personne ne se voyait mais l'arithmancien ordonna de garder les positions, que personne ne bouge. Ce cri, comme si on arrachait le coeur d'une créature vivante, continuait par à-coup, tout autour d'eux. Adonis et Hélios furent pris d'un mal de tête atroce mais ils luttèrent, chacun à leur manière. Heureusement que l'hybride était un Auror chevronné, sa magie ne faiblissait pas. Toutes ses ressources étaient concentrées là-dedans.

Au bout de plusieurs minutes, Sianyde et Hayden parlèrent plus fort. L'Arithmancien déclencha le second signal : l'arrêt des incendio et la coupure sur les runes. Au moment où le sang tomba sur ces inscriptions, ces dernières s'illuminèrent en rouge vif. Les autres devinrent violette petit à petit et les trois des incendio, oranges. Devant les deux ritualistes, quelque chose d'étrange se forma. On aurait dit une fissure, comme la craquelure d'un mur mais dans le Brouillard lui même, sur ce nuage gris imperméable. Elle était noire, ne recelait rien et, pourtant...
Ceux qui firent attention purent observer les cantateurs. Leurs traits changèrent, ils se mirent à vieillir à vitesse grand V, les rides se formèrent, les paupières tombèrent, leurs os se courbèrent les faisant perdre en centimètres et leurs cheveux blanchirent. Ceux d'Hayden devinrent moins denses alors que ceux de Sianyde s'allongèrent. Leurs ongles devinrent plus longs et crochus et leur peau fripée avait du mal à s'étirer sous leurs mouvements. Les doigts, qu'ils tentaient de maintenir, se raidirent sous l'arthrose de cet âge si avancé qu'on se demandait encore comment ils faisaient pour tenir debout.

Pendant ce temps là, la brume se faisait aspirer, comme de la poussière, par cette faille indescriptible. Autour, le vent et les éléments s'agitaient, devenant de plus en plus violents, arrachant presque les vêtements de ceux se tenant là. L'Arithmancien ordonna à tout le monde de rapidement se mettre à l'abris notamment en se rapprochant de lui. Les agents également le suivirent et une fois que tous formèrent une masse agglutinée, les Patronus fusèrent.

Au coeur du rituel, les deux sacrifiés confinuaient d'incanter, sujet au mauvais temps ainsi qu'à celui qui passe sans s'arrêter. Maintenant aussi vieux que feu le grand sorcier Albus Dumbledore, ils terminèrent et mirent un point final à tout cela, cessant de parler. Ils se regardèrent et Sianyde sourit.

« Je n'en suis pas capable, tu le sais. » - « Mais moi si. »
Elle laissa tomber le parchemin et tira sa baguette avant d'incanté du mieux qu'elle pouvait, si alourdit par son âge :

« Spero Patronus. »
Des étincelles bleues surgirent de sa baguette. Puis le filin fini par jaillir un peu plus densément et se et prit la forme d'un grand renard de taille adulte. Le bleu dansa dans la zone avant de courir autour des deux sorciers et de les envelopper, les protéger de ce concentrer de magie et de malédiction. Leur vieillissement se stoppa net dès que l'animal spectral apparut et tous regardèrent la scène se dérouler sous leurs yeux.

Le nuage ne fut pas aspiré en entier, évidemment. Juste une grande partie passa dans la brèche alors que le vent faisait rage tel une tempête et que le cri de baleine était audible par tous. La foudre s'abattit non loin, perforant le sol. Le second éclair tomba sur le portail lui même et celui-ci se ferma, provoquant un souffle similaire à celui d'une explosion. Les corps des sacrifiés voltigèrent, bien plus loin pour retomber, inconscients. Le Patronus prit fin et Hélios et Adonis imitèrent Sianyde et Hayden, ayant définitivement trop lutté pour résister une seconde de plus. Alors que les Patronus des agents avaient aidé à ne pas se faire projeter et envahir par cette magie nocive et néfaste, faisant tenir tout le monde debout, certains mirent quand même le genou au sol, essoufflés.

La Brume disparut au même moment.
~
L'astre solaire vous éblouit et inonde votre peau de sa douce chaleur. Il vous faut un moment pour réaliser et accepter cette information. L'Ecosse autour de vous est visible, limpide. L'horizon est boisé, vallonné et l'eau scintille non loin. Vous revoyez enfin où vous mettez les pieds. Les runes ont disparut, la terre n'est plus ravagée et le portail est clos. Ch'toht a été révoqué. Alors ça y est. C'est terminé. Vous avez gagné. Tout vos efforts ont été récompensé.
Ces sacrifices n'auront pas été vains car le Royaume-Uni est sauf et ses habitants pourront se réapproprier leur demeure et leurs habitudes.

Explications

› Résumé

Bravo à tous et félicitations pour votre participation ! Vous avez été géniaux

Hélios et Adonis sont emmenés à Sainte-Mangouste et se réveillent là-bas. Hélios n'est plus contaminé mais doit prendre de l'essence de sorbier pendant deux semaines.

Sianyde et Hayden ont été protégés : Hayden par le médaillon de la Grande Prêtresse et Sianyde par son Patronus. L'effet de vieillissement sera inversé à Sainte-Mangouste où ils resteront en observation plusieurs jours.