Les jambes [Gpe IV - Adonis, Teddy, Morgana, Hélios, Andrew, Marx]

Sam 29 Oct 2022 - 8:16

Les jambes

Groupe IV
Nous sommes le ier octobre 2022

Il est très souvent dit que pour se débarrasser efficacement de quelqu'un ou de quelque chose, il faut lui trancher la tête. Ainsi séparée du corps, il n'y a plus de raison qu'elle gesticule encore. Cependant, on vous a convaincu qu'il était efficace, dans votre cas présent, de faucher les jambes pour déséquilibrer l'ennemi et, ainsi, pouvoir atteindre sa gorge plus facilement. Car à quoi bon s'échiner à gravir une montagne pour atteindre ce point vital qu'il ne cessera de protéger en vous renvoyant en bas ?

Vous êtes entourés de six agents du Ministère dans le but de former des groupuscules au sein de la mission qui vous a été confiée. Votre aide sera précieuse pour le gouvernement et tout le monde le sait.

On vous apprend, pendant le debrif et ce, de manière exclusive, que tout le monde pense que Ch'toht s'est abattu sur la Terre comme une simple brume c'est à dire : par les airs. Un faible pourcentage de population pensent qu'il est nait des eau mais aucun de ces éléments n'est factuels et correspondent à l'origine de Ch'toht. En réalité, il est né des entrailles de la Terre... mais pas celle-ci. Il a été invoqué à un endroit où des cadavres ont été retrouvés dès les premiers mois, l'herbe y a noircie comme brûlé et une crevasse plus ou moins circulaire s'est magiquement formée pour se refermer. Entre autres mots : un portail. Et l'Auror en charge de votre escouade vous informe que non, il ne peut pas être tué. Cependant, il peut-être renvoyé et heureusement pour tout le monde. Harry Potter, qui a montré sa présence lors de cette réunion dans les bureaux du Ministère, a indiqué qu'il serait l'appât pour diriger l'attention de Ch'toht sur lui et, ainsi, l'emmener sur vous pour exécuter le plan final.

Alors comme indiqué précédemment, protégez par le sérum fourni par le Ministère, vous avez rejoint cette zone d'invocation où, mis à part l'absence des cadavres, rien n'a changé de la description qu'on vous en a faite ci ce n'est qu'il n'y a pas de trou. Le lieu est complètement au nord de l'Ecosse, bien au-delà d'Inverness, perdu entre le Loch Shin et le Loch Flag et, à part si vous êtes un fin connaisseur ou originaire de là, vous ne savez rien de plus que ce qu'on vous a dit sur l'endroit. Le lieu rituel s'étend actuellement sur une bonne trentaine de mètres de diamètre et est vide de toute présence, comme si à part la mort, rien ne pouvait errer ici.

Dans un premier temps, l'Auror vous demande, à ceux qui savent, de créer un Patronus ou tout du moins une étincelle s'il ne peut être corporel. Sauf qu'à votre grande surprise, rien ne sort de votre baguette.

- Nous sommes aux pieds du mal. Voici ses fondations. Ici, nous allons devoir redoubler d'efforts et de vigilance.

Un vent de panique s'abat sur les plus chancelants d'entre vous. Vous sentez une démoralisation de la part de quelques agents mais le professionnalisme de l'Auror les rassure et ils se raccrochent à ça d'une manière ou d'une autre.

- Bien, nous sommes onze au total. J'ai besoin de quatre personnes pour un chemin de ronde à dix mètres autour du lieu. Si il y a des menaces que vous pouvez annihiler vous n'hésitez pas, sinon vous battez en retraite ici. S'il y a des sorciers contaminés ou des demi-créatures, contentez-vous de les neutraliser de manière non létale. Trois resteront ici avec moi pour délivrer la zone de tout ses enchantements possibles. Il me faut un spécialiste en Arithmancie au cas où nous tomberons sur des mécanismes.

Il sortit du sac de petite taille qu'il a autour de la taille un vélin qu'il déroula pour le passer aux trois personnes restantes.

- Voici les symboles et différentes glyphes que les cultistes utilisent dans leurs rituels. Vous allez me sonder la zone et notamment le sol, sans dépasser la limite du chemin de ronde, à la recherche du moindre indice. Prenez des note si besoin. Vous avez tous compris ? Dispersion.

Fort de leurs ordres, les groupuscules se formèrent et chacun s'attela à sa tâche, non sans crainte. Il régnait ici quelque chose plus malfaisant que d'habitude. On aurait dit que la lande ne respirait plus, que tout était figé et que les forêts environnantes étaient de pierres.

~

Une forte douleur à la tête te saisie @Adonis Evans et ton crâne semble exploser sous l'injonction. La voix, plus grave et forte que jamais, te vrille les oreilles et le cerveau un instant et tu t'agenouilles, le front entre tes mains, pour essayer de retrouver tes esprits. Mais, même si le calme revient, ils sont partit.
Conscient et persuadé d'avoir l'entière possession de tes moyens, tu te relèves sans douleur, comme si il ne s'était rien passé. Que faisais-tu déjà ? Ce n'est pas important car tu as des projets pour aujourd'hui, ceux de te rendre en Ecosse et plus particulièrement près d'un lac que tu ne connais pas le moins du monde mais que tu sais apprécier car c'est à ses côtés qu'est né ton Père. Et juste pour voir ce lieu, tu sacrifierais beaucoup.

Il ne te semble plus pouvoir respirer @Hélios D. Ellis et d'un seul coup, tu t'écroules. Seul dans un coin où personne ne peut te voir, tu sens un liquide couler de ta bouche, épais et visqueux. Quand tu touches, tu vois la gelée filandreuse, noire et brillante, s'étaler sur tes doigts. Tu te sens mourir dans une agonie qui ne te permet pas de crier et tu perds connaissance l'espace de cinq minutes. Lorsque tu te réveilles, tu vas beaucoup mieux et la douleur n'est, pour toi, qu'un mauvais souvenir. Tu sens que tes poumons ont même plus de capacité respiratoire qu'avant et c'est... vivifiant ! Tu n'as pas à t'en faire pour ton emploi du temps, ton quotidien au sein du Ministère ou quelle que soit ta vie car, dorénavant, ta place est plus haut, en Ecosse, pour rejoindre les tiens.

Vous vous retrouvez dans les Highlands et vous vous reconnaissez comme des frères. A deux, vous êtes fin prêts à faire la découverte de ce lieu sacré mais, en s'approchant, vous constatez que des intrus sont sur place. Des individus semblent rôder autour d'un point alors que d'autres s'affairent à l'intérieur. Peu importe ce qu'ils essayent de faire, leurs intentions sont mauvaises et ça se voit, même plus que ça, vous le pressentez. Vous êtes, pour le moment tapis dans un endroit où ils peuvent difficilement vous voir mais... vos actions vous appartiennent et si vous souhaitez purger le lieu il va falloir être plus malins qu'eux.

Explications

› Résumé

Teddy, Morgana, Andrew et Marx : Pour les tâches et missions vous vous répartissez comme vous souhaitez. Si jamais vous formez un groupe de deux pour monter un chemin de garde, vous serez accompagnés de deux agents PNJs pour compléter le nombre de personnes imposées par l'Auror.

Adonis et Hélios : Bha alors, on est dans la sauce ? Vous êtes libres de vos actions et moi, je vous mettrai des bâtons dans les roues

Tous : VOUS DÉCIDEZ de ce que vous souhaitez faire. Vous connaissez l'objectif donc à partir de là, discutez entre vous, échangez en RP et/ou sur le groupe Discord prévu à cet effet. Il n'y a pas de bonne ou mauvaise solution. L'idéal est de réussir et pour ça, travaillez en groupe et faites des actions cohérentes. Elles peuvent être loufoques, un peu pêchues ou carrément risquées si vous voulez, tant qu'elles sont pertinentes et bien justifiées, ça n'en sera que mieux pour battre le Brouillard. En tant que MJ, je vous suis et je réagirais à vos actions tout en faisant avancer la trame.

Note : L'Auror se nomme Fenris et les six agents sont Lagartha, Bill, Annie, Seraphe, David et Carlo. Ils sont des PNJs pour étoffer votre groupe et vous servir de cohérence mais, bien sûr, je ne vais pas vous donner les solutions, les marches à suivre, etc donc ils ne participeront pas à vos débats, ils se contenteront de suivre et d'attaquer ou, tout du moins, de s'exécuter.

› Participants attendus

Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster. Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

@Adonis Evans (hybride)
@Teddy T. Lupin
@Morgana Wells
@Hélios D. Ellis (contaminé)
@Andrew Firth
@Marx Sohei

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Je ferai une intervention MJ le 6, 13 et 20 novembre.

Prochain post le 06/11/22

Mer 2 Nov 2022 - 19:08

Event|| Ft du monde!

Les choses sérieuses... Se poursuivaient. Les catastrophes s'étaient enchainées autour de Teddy et même sur sa trogne et celle de son entourage, assez pour commencer à lui faire le cuir et à le faire mûrir sur bien des points. Des mois, qui avaient dépassé une année. Des mois qui lui en avaient fait voir de toutes les couleurs en le faisant vivre dans un monde au contraire, de blanc bêtu. Beaucoup de blanc. De gris. De brouillard. Adieu les couleurs si ça n'étaient celles sur sa tête ou dans ses iris les fois où il s'était aventuré dans le danger même. Le brouillard offrait des réactions étranges à sa métamorphomagie, faisant de lui un véritable arc-en-ciel ambulant, incessant. Dommage qu'il ne pouvait pas en profiter. Ça amusait -apparemment- son faible entourage qui avait pu voir cette étrange réaction, mais certainement pas lui qui sentait plus son énergie se vider qu'autre chose face aux désobéissances de son don. Peut-être que ça aurait pu lui faire du bien de voir cet étrange ballet sur sa tête.

Bras croisés dans la réunion au Ministère, le visage fermé, la chevelure terne -pour l'instant-, le jeune professeur et directeur des jaunes se faisait attentif aux consignes et à chaque élément. Chaque personne. Chaque intervention. Surtout celle furtive de son parrain. La dernière fois qu'il l'avait vu remontait à sa dernière péripétie avec une vélane, une amie et... une folle à lier. La dernière fois qu'il l'avait vu, c'était à travers un miroir à double sens. Et quand son visage avait disparu, Teddy avait vu dans son propre reflet la hâte de revoir bientôt celui qui l'avait élevé. Bientôt. Mais non. L'espoir s'était transformé en déception quand de parfaits inconnus vinrent l'aider. Et maintenant, il le voyait. Enfin. Dans cette réunion informelle. Sérieuse. Teddy n'avait même pas fait exprès. Et s'il l'avait fait, il l'aurait évité. Mais tant pis. Mettant le rôle de filleul de côté, arborant celui d'aide pour le Ministère, le Lupin resta dans les rangs... Bien qu'une pointe -immense- d'inquiétude se nicha dans le creux de son ventre face à l'idée qu'Harry ne serve d'appat.

Huits agents du ministère dont un qui se présenta comme Marx Sohei. D'accord. Teddy fit un effort pour retenir les autres avant de passer en revue les deux âmes qu'il connaissait déjà. Andrew, un de ses gryffondors inscrit à sa matière... Et derrière qui il avait déjà couru lorsque l'appel du Brouillard avait fait rage en plein milieu d'un de ses cours. Puis Morgana, une gryffondor qu'il avait connu dans les couloirs de Poudlard. Il était très jeune, ce trio hors ministère... Déjà que lui-même se trouvait inexpérimenté... Au moins, trouver Andrew et Morgana à ses côtés réveillait son instinct fraternel et protecteur. Il avait même senti l'envie de s'énerver sur les responsables qui acceptaient des personnes aussi jeunes. D'accord, chacun était libre de se proposer comme main supplémentaire... Mais par Merlin, s'il ne perdait pas la vie dans cette mission à cause du brouillard, ça serait son coeur s'il arrivait quoi que ce soit aux deux plus jeunes.

Passer d'un bureau à la température agréable aux landes écossaises ne perturbèrent pas que la métamorphomagie qui entrainait la tignasse à repartir d'ores-et-déjà dans son manège infernalement coloré. Le brouillard perturba aussi ses joues, les mordant de ses crocs gelés, les rougissant. Ses épaules se contractèrent malgré sa tenue prévue pour affronter l'ennemi et son nez alla s'enfouir dans sa large écharpe en laine pour ne pas subir le même changement de colométrie que ses pommettes. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas fait face à cette teigne. Il lui semblait même que le froid était beaucoup plus accru. Plus mortel. Chaque centimètre de sa peau nue avait commencé à brûler dès son arrivée mais son attention se reporta bien vite sur la première consigne. Un patronus.

Un souvenir heureux. Il lui fallait un souvenir heureux. Mauvaise période pour lui demander ça... La bonne nouvelle, c'est qu'il y arrivait, désormais, à créer un patronus. Tadhg s'était arraché les cheveux mais son élève avait fini par être prometteur et par offrir un hybride entre un incorporel et une forme qui ressemblait à.. une forme canine. C'était flou. De moins en moins, mais ça le restait. Alors, moins en proie dans le doute que lors de ses entrainements, il releva sa baguette et invoqua la chimère. Ses pensées voulurent se figer sur un doux moment passé auprès d'une sorcière à la chevelure blé mais le souvenir de leur dernière rencontre éreinta le sourire qui avait commencé à se créer. Tant pis. Ça ne marcherait pas avec Elle. Autre chose. Une autre personne. Un ami. Une tignasse bouclée et noire au bord de l'eau, contre un tronc. Des sourires et des rires échangés. Un concours de ricochets. Oui. Ça allait marcher. Il retrouvait la sensation chaleureuse dans son coeur ressemblant à celle de ses entrainements.

Mais rien.

Ses commissures semblèrent affligées. Pourquoi ça ne marchait pas ? Heureusement pour lui, bien avant que la panique de ne plus savoir faire ce sortilège ne le prenne, le jeune directeur se rendit compte... Qu'il n'était pas le seul. Et il s'en sentit alors à la fois rassuré et perdu. Etait-ce le brouillard qui les empêchait ? Les agents du Ministère semblèrent passer sur la répartition des tâches.

Si Teddy n'était pas un homme d'action... Ses précédentes expériences non désirées, les entrainements de Tadhg -qu'il avait poursuivi seul après la dispute- et son envie d'aider dans la quête du brouillard l'encourageaient dans un tout autre comportement à avoir. Fini d'être en arrière, de se faire protéger. Tadhg et Hari n'étaient plus là et il y avait des jeunes avec lui. Andrew, Morgana... Même si l'écart entre lui et la rouquine était moindres, certes, il l'avait quand même connu comme élève de Poudlard alors qu'il était lui-même professeur. Dans ses méninges, il valait mieux donc qu'il se place en avant et qu'il aide à constituer une ronde protectrice. Comme ça, qu'Andrew et Morgana se placent au centre ou dans la ronde, Teddy pouvait garder un oeil sur eux. Même s'il avait entièrement confiance aux membres du Ministère et qu'il valait mieux que ses deux protégés ne s'en remettent aux ainés du groupe, le professeur eut besoin de leur offrir quelques paroles.

"Si vous avez besoin de moi, n'hésitez pas, d'accord ? Soyez prudents surtout tous les deux."

S'étant proposé pour la ronde de protection, ses pas l'éloignèrent de la troupe et des deux plus jeunes. Dix mètres. Baguette en main, grimaçant sous les piques de maux de tête qui l'attaquaient à cause de son don déséquilibré par l'atmosphère, Teddy prit une grande inspiration à travers sa protection de laine. Tentant une seconde tentative de patronus, et l'échouant, son soupir vint réchauffer son nez. Aller. Il fera sans. Concentre-toi Teddy. Ouvre grands tes yeux et grandes tes oreilles. Baguette parée.

Recap : Dans un élan de courage qui n'est pas de Teddy habituellement, celui-ci se porte volontaire comme aide pour une mission du Ministère. Retrouvant son parrain dans la réunion, il ne sort pas de son rôle et se lance dans la mission en reconnaissant un de ses élèves et une ancienne élève. La niaque en hausse pour redoubler d'effort et protéger les plus jeunes, après un patronus qui aurait dû marcher, Teddy décide de se placer dans la ronde de surveillance. ... Non sans essayer d'invoquer à nouveau un patronus. Mais toujours rien. Il se prépare malgré tout au combat avec son don de métamorphomagie qui fait de lui un véritable arc-en-ciel ambulant en réaction au brouillard, chose qui lui coute de l'énergie et quelques maux de tête.

Codage par Libella sur Graphiorum

Mer 2 Nov 2022 - 19:50

Là où je dois être

Les jambes [Gpe IV - Adonis, Teddy, Morgana, Hélios, Andrew, Marx] Rlo7

Dehors en forme lupine à jouer à la balle avec Percey sous la fraicheur d’automne, ce samedi semblait calme, très calme. Un mois que la rentrée était passée et rien de spécial ne s'était passé malgré la vague de panique de maman après son escapade avec mon prof d’étudions les moldus. J’avais encore, ce matin, reçu une missive me demandant si les symptômes de la contamination ne s’étaient pas re-manifestés, petite fiole maison ajoutée à la patte de Crumble-Nouvelle-du-Nom. Si j’avais mis de côté la nouvelle décoction maternelle, je le regrettais vite quand mon cœur ratait un battement m’empêchant de respirer correctement. Ça n’avait jamais fait ça jusqu’à présent, le palpitant s’affolait, l’apnée rageait, je devais rejoindre l’infirmerie rapidement. Rentre à la maison si ça ne va pas, appelle Clarke, et si ça ne plait pas à Miss Granger j’aurai deux mots avec elle Plus que deux.... La maison.. C’était trop loin… Le château… C’était trop loin... Seuls les gémissements de mon compagnon me semblaient encore relativement proches… rapidement ses couinements se fanaient, mon équilibre aussi, l’asphyxie étreignait les pensées et l’instinct de survie, vaguement le grognement de Nott me parvint, rageant à cette incapacité de mouvements.

Étale dans l’herbe, les poumons s’étranglant de ce liquide visqueux s’écoulant de mes babines, souillant de sa gelée filandreuse l’albâtre de mon pelage, l’agonie le rongeait de l’intérieur rendant tout mon corps douloureux... Que les morsures des autres me semblaient douces désormais, jamais je n’avais senti le souffle de ma vie s’évaporer de cette façon, jamais je n’avais senti mes muscles se tétaniser de cette façon, jamais je n’avais cru qu’il était possible de se noyer sur la terre ferme. Gaspard était une mauviette, il n’avait même pas réussi à me faire perdre connaissance en me maintenant sous l’eau, et ce stupide limon qui avait parcouru Charlotte de part en part allait y arriver, sans être là ! Petit joueur! Je le lui avais dit, et je ne pouvais même pas le lui redire.. Etait-ce là les regrets que l’on devait ressentir avant de trépasser ? Les rouages de mon esprit s’enraillaient, incapable de composer quoi que ce soit de rationnel… Par Merlin.. Faites que cette douleur cesse.. faites que….

Le noir… il n’y avait plus rien eu de plus alors que l’oxygène m’abandonnait me laissant dans un dernier soubresaut... Juste le vide pendant je ne savais combien de temps, puis, soudainement, large bouffée d’air glacé soulevant ma poitrine me faisant me redresser d’un bond devant un renard neigeux terrorisé. J’ignorais combien de fois j’inspirais profondément à sentir ma cage thoracique se gonfler à son maximum, mais je n’avais plus mal, plus aucune trace d’une douleur passée, comme si j’avais rêvé tout cela, comme si ce n’avait été qu’un simple cauchemars… J’inspirais de nouveau profondément, impression de recevoir un shoot de revigor qu'Elisabeth savait préparer dans des verres minuscules. Sensation agréable gonflant l’être, faisant partir la crainte de toute à l’heure et les inquiétudes de ne pas rentrer à l’heure pour le club d’astronomie.

En fait, les responsabilités de mon poste de président coulait hors de moi, les autres pouvaient bien s’en occuper seuls, pour ma part j’avais mieux à faire. On m’attendait plus loin, je le sentais, au fond de mes tripes, dans chaque pulsation de mon cœur, je n’avais rien à faire ici. D’un aboiement à mon compagnon à fourrure, je m’enfonçais dans la foret interdite pour quitter l’enceinte de Poudlard. Les coussinets courraient, ils savaient où, dans un empressement jubilatoire, jusqu’à atteindre une zone jamais encore visité, en plein milieu de la nuit. J’ignorais combien d’heures nous avions déambulés ainsi, mais il me semblait être là où je devais êtres sous le regard de la lune timide, pale et à moitié présente. Non loin une silhouette se découpait, grande et blonde, au parfum de miel et ténèbres. Un frère. Je ne savais l’expliquer, je savais juste qui il était, ce frère ainé que je ne pouvais laisser seul au milieu de ce rien qui quémandait notre présence. Il le savait lui aussi, j’en étais persuadé…

A pas feutrés je m’avançais doucement à ses côtés posant délicatement ma truffe dans la paume de sa main pour manifester ma présence, levant les prunelles sur lui, lâchant un « Mouff » de salutation. Il nous fallait avancer, on nous attendait, le reste de la famille nous attendait, il fallait continuer… Mais quelque chose me chiffonnait soudainement, nous n’étions pas seuls à nous frayer un chemin, mes oreilles dressées au-dessus de la tête pirouettaient nerveusement au moindre bruissement de feuilles mortes écrasées au sol. Machinalement les deux pavillons duveteux se plaquaient en arrière, le dos s’arrondissait et mes pas se faisaient très lents. Il y’avait des intrus, plusieurs. Ils n’avaient rien à faire là, ils ne faisaient pas parti de la meute. Ma mute. je le sentais parfaitement même à cette distance, ces troubles fêtes devaient être chassé immédiatement d’ici, tous autant qu’ils étaient. Et ils étaient beaucoup, couché dans un fourré, pattes avant allongées devant moi, queue gonflée derrière, je tachais de compter leur nombre.

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

Mer 2 Nov 2022 - 23:28

Qui l’aurait cru ? Marx ne pensait pas retourner au Nord de l’Ecosse, si près de sa région natale, en de telles circonstances… À savoir être une nouvelle fois impliqué dans une mission de terrain concernant le brouillard alors qu’il s’était juré de ne plus y prendre part. Mais comment dire non au Ministère? Même pour une mission aussi périlleuse, qui nécessitait des compétences bien éloignées des siennes. Mais le Ministère tenait-il encore compte de ça ? Seul le nombre de mains semblait importer désormais. Et peut-être qu'un magenmage qui faisait trop parler de lui -bien malgré lui était plus gênant qu'autre chose alors si le brouillard l'engloutissait… Quelle importance ?

Elphias en avait pleuré à chaudes larmes quand Marx lui avait expliqué y retourner une fois de plus -une ultime fois espérait-il, sans qu'elle signifie la fin de tout, et son père avait même essayé de l’empêcher de partir de chez lui. Une scène terrible qui avait crevé le cœur de Marx. Mais son sens du devoir était encore plus fort. C'était aussi pour eux qu'il y allait, qu'il trouvait la force d'y retourner malgré ce qu'il avait déjà vu. Pour mettre fin au cauchemar qui enveloppait l'Angleterre depuis presque un an. Trop peu de monde était disponible alors que l’occasion de porter un coup fatidique à Ch’Toth et ses disciples, et ainsi faire reculer le brouillard, était trop belle. Dans ces conditions, plus le choix, plus de place pour autre chose que la raison.

Voilà pourquoi Marx était là, à écouter et suivre les consignes dictées par l’Auror à la tête de leur troupe d'intervention. Si un petit groupe avait davantage de chance de réussir à opérer discrètement, son succès dépendait des capacités de chacun de ses membres. Le magenmage espérait être à la hauteur de son engagement et de ses convictions. Par Merlin, qu'il ait la force de ne pas flancher cette fois encore… Ce qui s'annonçait pas forcément bien, compte tenu du fait qu'invoquer un patronus était chose impossible. C'était bien le comble du désespoir -au fond du trou, si j'osais dire… Cela dit, au milieu de ces sombres perspectives, Sohei ne fut pas mécontent de retrouver un visage familier. Il n'avait pas revu Morgana depuis… un mois et demi ? Quand il avait procédé à l'adoption d'une petite salamandre à la Ménagerie Magique, après la grande insistance d'Elphias. Désolé de vous retrouver ainsi… Je vais finir par croire qu'on forme une bonne équipe de gestion de crise. Un trait d'humour bien mince, mais bon… Teddy Lupin ne lui était pas inconnu non plus. Sa célébrité le précédait -merci la Gazette, merci l'histoire de la magie moderne, sans compter qu'étant professeur à Poudlard, Marx savait très bien qui était cet homme. D'ailleurs, en parlant de Poudlard, un jeune sorcier qui devait encore user ses groles sur les bancs de l'école en était également. Marx pensa à Sean, son stagiaire au Ministère et à sa péripétie brumeuse précédent l'été au cours de laquelle il l'avait rencontré. Il devait avoir le même âge… Il allait, comme tous les autres ici présents certainement, garder un œil sur ce Andrew Firth.

Marx se proposa de travailler au détricotage des enchantements dans le cercle dessiné par le groupe. Il serait bien plus efficace à cette tâche que sur la ronde défensive. Surtout s'il parvient à remobiliser quelques souvenirs d'Arithmancie. N'avait-il pas eu EE pour ses ASPICs, il y a… plus de 10 ans de ça maintenant ?! De vieux souvenirs poussiéreux… Mais si le magenmage avait bien confiance en quelque chose, c'était sa mémoire. Allez ma vieille ! Au turbin ! Marx analysa durant quelques secondes à la lumière de sa baguette les glyphes que lui avait confiés Fenris, puis commença à scruter le sol avec une attention et un sérieux grave. Il n'y avait pas de temps à perdre. Chaque minute passée ici les mettait un peu plus en danger.

Jeu 3 Nov 2022 - 18:30

Quand cet enfer prendra-t-il fin ? Mes courses infernales dans les couloirs du Ministère s’éternisent tous les jours un peu plus, à en faire brûler mes pieds jusqu’à ce qu’enfin, le monstre sous-terrain daigne me laisser partir. Quelle heure est-il ? Quel jour sommes-nous ? Les dossiers parcheminés à peine épluchés s’accumulent toujours davantage sur mon bureau, comme les nouvelles priorités à gérer chaque jour qui étouffent les esprits embrumés de tous les Aurors. Le repos n’existe plus, c’est l’aliénation. Mes journées se poursuivent pendant mes nuits frappées d’insomnies pathologiques et rien n’y fait, pas même la chaleur des lèvres d’Arthur.

Pourtant dévoré par le travail, je quitte le Ministère plus tôt que d’habitude ce soir, puisque les choses sont écrites ainsi. La tête entre mes mains, le monde a disparu quelques secondes, détruit par une douleur sourde entre mes deux oreilles. Une voix puissante a fait basculer mon équilibre et perturbé ma vue l’espace d’un instant et puis, plus rien. Mes poignets quittent mes tempes battantes pour se poser doucement sur mon bureau et m’aider à me lever. Je sais où je dois aller et ce que je dois faire. Arthur attendra, j’ai une autre famille à rejoindre. Pensée unique qui ne me quitte pas lorsque je disparais l’instant d’après, dans les flammes émeraudes de ma cheminée.

***

Je ne crains plus ce froid qui m’a toujours paru mordant. Pour la première fois, je le sens protecteur et cette voix qui me semble si familière m’encourage et me remercie. Tout est aveugle est sourd ici. Pourtant, je sens le Brouillard caresser ma peau diaphane et glisser entre mes doigts serrés sur ma baguette. Je sens l’humidité dans mon autre paume et je te reconnais sans même orienter mon regard sur toi, maintenu fixé sur l’horizon. Mes exhalaisons parfumées ne semblent pas te déranger. C’est mieux ainsi. Nous ne sommes pas seuls ici, tu le sens aussi ?

Il y a comme une connexion avec notre Père, puissante et inexplicable. Nous sommes les bienvenus et ils ne le sont pas. De ta truffe, je remonte ma main entre tes oreilles et glisse mes doigts sur ton échine qui s’arrondit. Ils sont là, quelque part, combien sont-ils ? Mon regard est imperturbable, je reste immobile, seules mes pupilles froides papillonnent à la recherche d’informations aux alentours. Je couvrirai bien plus de terrain de là-haut, mon menton pointé brièvement vers le ciel. Hurle si tu as besoin d’aide, je reviendrai. Et déjà, j’abandonne ma silhouette humaine pour me couvrir de plumes blanches avant de disparaître complètement dans le ciel brumeux. Puisque ces intrus n’ont rien à faire ici, aidons-les à partir.

Résumé:

(c) Adonis Evans

Jeu 3 Nov 2022 - 19:29

Ft. Plein de sorciers :coeur4:

Les jambes

Depuis un certain temps, je me retrouve au milieu de ce bourbier.
Le brouillard et ses conséquences m’ont touchée, que ce soit lors de mes retrouvailles avec Arthur, quand je me suis portée volontaire dans les hôpitaux ou quand j’ai croisé la route de ce demi-géant et une horde d’abruti. Alors une fois de plus ou une fois de moins, je me suis portée volontaire pour espérer mettre fin à cette situation des plus ennuyeuses.
J’espérais qu’au terme de cette mission, un sentiment de liberté m’envahirait, moi mais aussi mes proches et leurs proches. J’espérais pouvoir voyager librement avec mes animaux sans craindre une minute de tomber malade, de me faire attaquer dans les rues ou que sais-je.

Mais avant d’atteindre cet objectif, il faut se réunir, écouter les instructions et découvrir que ce que tout le monde pense est en fait erroné, notre ennemi vient du sol et non du ciel ou de l’eau. Il vient d’un sol qui n’est pas le nôtre. L’information me parait invraisemblable mais dans un monde de magie, c’est souvent l’invraisemblable qu’il faut chercher.

La mission nous est donnée, et sans que je ne sente le temps passer, je suis sur le terrain avec mes acolytes. Avec moi, je reconnais Marx, le papa et ami d’Arthur que j’ai rencontré lors de l’incendie et que j’ai recroisé à l’hôpital peu de temps après. Décidément, il est partout ce monsieur !
Je reconnais également le professeur Lupin ! Mais m’a-t-il seulement reconnue ?

Le temps nous dira que oui !

Mais en attendant, je dois essayer de former un patronus, vu mon état, je pense au début que mon souvenir, bien qu’heureux, n’est pas suffisamment puissant. Mais à moins que nous soyons tous à une réunion de dépressifs anonymes, quelque chose explique qu’aucun de nous ne soit capable d’en lancer un. En fait, le test du patronus nous apprend que nous sommes au pied « du mal », notre destination.

J’admet que cette info me donne la boule au ventre, j’ai du mal à déglutir mais le fait d’être si bien entourée me rassure. Je ne cède pas encore, peut-être parce que je ne prends pas conscience que je suis en danger, peut-être aussi parce que je m’en fiche pal mal d’être en danger.

L’ambiance de stress est brisée, nous recevons nos consignes et choisissons nos rôles avant de nous mettre en place.

- Désolé de vous retrouver ainsi… Je vais finir par croire qu'on forme une bonne équipe de gestion de crise.
- N’en soyez pas désolé ! Dis-je en souriant. Même si il est vrai qu’il est plus agréable de se retrouver pour choisir une Salamandre !

C’est drôle de voir qu’avec tout ce que nous avons vécu, Marx et moi avions gardé cette distance polie.

Je me propose ensuite comme ce que j’appellerai chercheuse d’indice ! Histoire de rester au centre du cercle de protection, dans lequel se trouve le professeur que j’ai eu l’occasion de rencontrer lors de ses séances ouvertes d’étude des moldus !

- Si vous avez besoin de moi, n'hésitez pas, d'accord ? Soyez prudents surtout tous les deux.

Il s’adresse à moi et au plus jeune que j’ai pu voir ici. Son visage me dit quelque chose.

- Merci Monsieur ! Dis-je avec un clin d’œil, référence à un mot utilisé dans notre passé Poudlarien, il me parait aussi bizarre de l’appeler Teddy bien qu’il n’ait que quelques années de plus que moi.

Je me tourne vers le fameux Andrew et dit :

- Tout va bien se passer ? Tu étais chez les Gryffondors non ?

Je n’ai aucune idée qu’il est toujours étudiant quand je lui pose cette question, je ne pense pas en trouver dans les rangs, je suis peut-être naïve de croire que c’est impossible.

Il vient le temps pour moi de partir à la recherche des indices, à la suite de Teddy dont la protection me rassure. Je tente de ne pas perdre de vue les couleurs de sa chevelure, mais je dois surtout enquêter sur les symboles pouvant se trouver autour de moi. Baguette à la main, j’éclaire le sol, et telle Daphnée dans Scooby-Doo, j’analyse ce qui m’entoure.

@Lyssia

Résumé :

Jeu 3 Nov 2022 - 19:48

Là où je dois être

Mon LA à Adonis

La main gratifiant le pelage de sa présence restait même maintenant allongé dans l’herbe à regarder au loin. Cette connexion étrange était des plus naturelles, gonflant Confiance et Assurance, même si nous n’étions que deux pour le moment. Nous pouvons défendre cette terre sacrée des impurs qui la souillaient de leurs gros souliers. Regardez-les donc se mouvoir debout à deux pattes dans les herbes humides, même mon ainé se déplaçait plus rapidement en un seul battement d’ailes d’albâtre. A quoi jouaient-ils ces inopportuns ? Ils étaient déjà bien trop près, machinalement les babines se retroussaient, le grognement s’élevait en sourdine -pour le moment. Simple mise en garde instinctive qu’ils n’entendaient pas à cette distance.

Je n’arrivais pas à les compter correctement, leurs ombres dansaient contre les arbres, moqueuses et distordues, les multipliant à chaque point cardinaux. La vision me faisait défaut alors que le museau frétillait aux odeurs multiples. Elles se mêlaient les unes aux autres, toutes différentes les unes des autres, aucune ne se couplant réellement à une autre, aucune vraiment familière, si ce n’était une. Une seule qui chatouillait la truffe, une seule irritant rapidement le grognement territorial, une seule ricochant contre les parois de la caboche sans arriver à remettre correctement à qui elle appartenait. Mais une chose était certaine : ce n’était pas celle d’un frère, ni celle d’un oncle, ni celle du Père Brouillard qui flattait délicatement mon poil. C’était l’odeur du danger, mon ainé l’avait-il vu ?

Cherchant son aval avant de bouger de ma verdure, je levais une oreille et les crocs en sa direction, les faisant claquer pour lui signaler que la menace me semblait bien trop avancée pour se permettre de continuer à observer sans réagir. Nous étions moins, mais nous avions Père avec nous, je le sentais à nos côtés, sa force s’émanant du sol que nous foulions, sa confiance en nous s’élevant à chaque centimètre de terre vicié par les pas des indésirables. Il était là, et ne tolèrerait pas que nous laissions ces personnes faire du mal à notre famille.

Les lapis plantés sur l’oiseau plein de grâce recevait soudainement un coup de tête de mon partenaire oublié. Il avait mis un peu de temps pour nous rejoindre, mais me voyant tapis au sol il avait imité rimmédiatement ma posture, se signalant d’une cajolerie dont il avait l’habitude. Il n’était pas un frère, mais pas un ennemi non plus, bousculade du museau rendu faisant teinter ma médaille en argent sous la lune et regard se tournant directement vers les humains. Il ne devait pas s’en approcher, ce n’était pas son combat, d’autant qu’il avait mon sac comportant ma baguette et une fiole de dictame. D’un grognement léger en lui montrant les gêneurs, il comprenait qu’il devait rester dans ce fourré, jamais il ne se mêlait à cette odeur d’animal sauvage que Nott diffusait à l’instant même pour le faire tenir à sa place. Pas d’attaque sanglante prévue sans le consentement de mon Frère même si les babines frémissaient de ce désir de les déchiqueter pour les punir de leur affront.

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

Sam 5 Nov 2022 - 22:03

Ah S*** Here We Go Again.

Encore une fois Andrew se retrouvait à devoir lutter contre le brouillard. Il avait été de tous les combats depuis un an. Il avait toujours été volontaire pour ces missions. Il y avait d'ailleurs plusieurs avantages pour lui à être en première ligne.

Premièrement, il se sentait investi de la mission de sauver le monde magique pour ne pas avoir à retourner à sa vie moldue.
Deuxièmement, ça lui permettait de s'améliorer et de découvrir des secrets de Poudlard et du monde de la magie en général. Il était d'ailleurs toujours en train de tenter de déchiffrer le mystérieux message dont il avait prit possession au coeur de Poudlard quelques mois auparavant.
Et enfin, ça pourrait être un moyen pour lui de forger sa légende en tant qu'étudiant héros de Poudlard si il menait une action décisive dans ce combat.

Propulsé sur le terrain sans trop savoir à quoi s'attendre, Andrew faisait confiance à son instinct et ses capacités d'adaptation pour s'en sortir.

Il retrouva des têtes plus ou moins connues. Teddy, son prof, et des élèves qu'il avait pu croiser au détour des couloirs.

Ne sachant pas trop quoi faire pour se rendre utile, il décida de suivre le groupe de Teddy dont les paroles rassurantes firent leur effet.

-Ca marche M'sieur, je ferai pas de folies ~~cette fois-ci~~.

Il fut surpris d'être interpellé par une rouquine qui semblait à peine plus vieille que lui.

-J'y suis encore, mais oui t'en fais pas, tout va bien se passer. C'est pas la première fois que je dois botter les fesses de cette calamité. Et jusque là j'suis encore entier !

-Bon ! On s'y met? Faut trouver des symboles c'est ça? ça doit pas être bien compliqué ! Si on avance dans le même sens en s'écartant de quelques mêtres, comme pour une battue, je pense qu'on maximisera nos chances ! Dit Andrew baguette à la main en se plaçant aux côtés de Teddy.

Résumé:

Dim 6 Nov 2022 - 16:27

Les jambes

Groupe IV
Nous sommes le ier octobre 2022

La brume était épaisse et le chemin de ronde n'était pas sûr. En temps clair, il n'y aurait même pas besoin de prendre toutes ces précautions mais avec le champ de vision diminué autant, le Ministère n'avait d'autre choix de redoubler de prudence. Alors que quelques agents accompagné de Teddy, baguette à la main, scrutaient les environs pour les rendre sûrs et prévenir toute attaque, le spécialiste en Arithmancie décryptait les étranges protections du centre du cercle. Sur une superficie assez grande, le reste du groupe scrutait le sol à l'aide de leur mémo, pour tenter de comprendre qu'est ce qui avait été invoqué et comment ce fut produit.

A aujourd'hui seules une petite dizaine de runes profanes avaient été traduites. Si ce n'était un mot exact, ça représentait un concept. Associé à d'autres runes, le tout formait une idée précise qui permettait aux rituels noirs ou déviant de fonctionner. Même si ce n'était pas sans risque, vu la magie instable que ça représentait.

Ce n'était pas évident et il fallut vraiment plusieurs minutes pour trouver des gravures épargnées par le temps. Certaines étaient légèrement érodées alors que d'autres étaient lisibles. Elles n'avaient pas toutes la même forme, ni la même orientation. Cependant, c'était étrange à quel point vous n'en voyiez aucune et dès que l'une d'elles apparue à vos yeux, quand le vent coucha l'herbe, vous vous mettez à quasiment toutes les distinguer. Derrière, vous entendez un des premiers cryptages de sécurité tomber. Le site était protégé et ses incantations aussi et de concert, vous avanciez.

Après une demi-heure à tout fouiller, vous avez pu dénoter quatre runes du nom de fo (G) , ji (A) , raz (L) et kh (D), présentent sur le parchemin entre vos doigts. Elles respectent ainsi les concepts de voyage, vie, géant ou de très grande taille et propreté. Même si vous pouvez vous douter de la connotation de certaines significations, d'autres vous laissent perplexe. Tout cela vous rapproche du but et de l'explication finale. Vous savez que si vous venez à bout de ces cercles d'incantation, alors vous jouerez un rôle majeur dans la potentielle disparition définitive du Brouillard.

Il était temps de parler de tout cela pour comprendre et avancer ensemble mais un bruit d'explosion avec un cri, derrière vous, vous met en alerte. Une bataille éclate, plus violente que jamais.

~

La forme cygne que tu revêts te va à merveille. Tu prends ton envol et fais un premier tour de la zone où l'ennemi se situe. Tu comptes onze personnes, dispersées en groupuscules, organisées pour pouvoir être efficaces et surtout, protégées. Il faut que tu te rapproche du sol pour mieux voir, le Brouillard ne t'aidant pas malgré le fait que ce soit ton père. Il est si frustrant de voir ces petites mouches tourner autour de la tête du tout-puissant. Elles le parasitent et le déconcentre, lui qui a besoin de toute son énergie et toutes ses forces pour pouvoir s'animer et prendre sa forme finale. Il est donc capital de l'en débarrassé et comme si vous pensiez de concert, Hélios et toi entendez l'ordre de les attaquer pour les faire partir. Car plus que simplement agacer par leur petitesse et leur comportement rebutant, ces vermines cherchent à s'infiltrer dans un lieu qui leur ait interdit. S'il atteignent le cerveau, alors c'en sera fini et il n'y aura plus de géniteur. Et à l'idée de perdre votre famille... la colère vous emplie, associée à la rage.

Ni une, ni deux, le loup fonce alors que le cygne se pose pour pouvoir enfin se venger. Il est temps d'éradiquer de la Terre ceux que votre Père a oublié.

Explications

› Résumé

C'est la GUERRE.

Aloooooors, un agent progresse dans le décryptage ce qui permet de dévoiler les runes au sol. Vous en apercevez bien plus d'une vingtaine (similaires et différentes) et parmi elles, quatre formes sont connues (celle du RP). Vous avez donc les concepts. Pour les petits malins, les lettres dont je me suis servie pour matérialiser les runes dans le post ne servent à rien et n'ont rien à voir. Contentez vous de ce que vous voyez hehe.

Cependant pas de bol DU TOUT car Helios et Adonis ont reçu l'ordre d'aller vous attaquer. Vous entendez donc la patrouille du chemin de ronde aux prises avec Adonis dans un premier temps.

Si il y a combat entre vous joueurs, il est intéressant de lancer les dés de duel pour les sorts intermédiaires et complexes. @Adonis Evans l'idéal serait que pour chaque gros coup que tu prends, tu lances un D2 ( /roll d2 ) dans le chan discord de ton groupe.
Sur un I : positif
Sur un 2 : négatif
En fonction de ton résultat je te dirai ce qu'il se passe à chaque fois.

› Participants attendus

Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster. Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

@Adonis Evans (hybride)
@Teddy T. Lupin
@Morgana Wells
@Hélios D. Ellis (contaminé)
@Andrew Firth
@Marx Sohei

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Je ferai une intervention MJ le 6, 13 et 20 novembre.

Prochain post le 13/11/22

Dim 6 Nov 2022 - 23:20

Event|| Ft du monde!

Pas de folie cette fois-ci. Teddy avait ressenti une vague d'instinct fraternel lui donnant l'envie de sermonner à moitié réellement cette tête de linotte avec presque un début de sourire. Mais il ne fit rien et n'ajouta rien à cela. Avoir un peu de légerté dans cette situation ne pouvait que faire du bien au moral des troupes, ou au moins au sien, de moral. C'était ça, qu'il aimait chez les plus jeunes : leur manière de trouver des bêtises à dire même dans les pires moments. A être chaleureux malgré tout. Éloigné de quelques mètres de Morgana et Andrew, Teddy rappela sa position :

"Pour ma part, je vais m'occuper d'assurer les arrières. Prévenez-moi juste si vous vous éloignez trop de moi, que je ne sois pas surpris de ne plus vous voir."

Car ils avaient l'air de vouloir rester dans un périmètre proche de lui, de ce qu'il avait compris. Un besoin de soutien mental, peut-être ? En tout cas, le professeur comprendrait ce besoin. Il le comprenait trop bien, le ressentant. Dommage que cette fois, c'était lui l'ainé de ce petit trio. En perdant Hari et Tadhg, il avait perdu le confort d'une certaine protection...

Le temps passa. Plusieurs fois, Teddy porta ses mains recroquevillées l'une sur l'autre pour souffler dessus et dedans, tentant de les réchauffer malgré la présence de tissu dessus. Le professeur tendait l'oreille en évitant de faire du surplace pour garder au maximum sa température et il patientait, faisant le guet. Quelques fois, il s'autorisait à jeter un coup d'oeil de curiosité derrière lui, ressituant ses protégés ou pas forcément, selon. Lui-même se déplaçait trop des fois pour les garder dans son champs de vision, mais il revenait bien vite pour vérifier que tout allait bien. Ça semblait avancer. Des ruines avaient été découvertes, certaines déchiffrées. Si le froid avait rendu ses lèvres violettes et que jamais, ô grand jamais il n'avait eu de tels tremblements et un tel ressenti face au manque d'activité du moment, il préférait cela à des attaques. Au bout de 5 minutes peut-être, Teddy lança autour de lui un Charme de Neige enchantée, essayant d'élargir au maximum le périmètre afin de toucher les plus jeunes au minimum en plus de lui-même. Pas que l'esprit de Noël venait déjà enchanter l'esprit de Teddy mais l'image d'une neige tombante et inoffensive ne pouvait que réchauffer les coeurs des touchés, en plus d'apporter de la réelle chaleur sur les têtes et épaules de chacun. A cela, s'ajouta bientôt sa chère bûche en chêne de Yule qu'il sortit de sa sacoche sans fond.

Est-ce bientôt Yule ? Sa voix fut un murmure dans le froid glacial. Mais toujours pas de folie à déclarer à cause du brouillard (pour l'instant du moins), juste un besoin supplémentaire de réchauffer au maximum physiquement et mentalement les âmes qui vivaient ici-bas.

Il reste 81 jours avant Yule. La bûche s'enflamma après avoir donné l'information suite à quoi Teddy l'installa entre lui et les plus jeunes, prenant toutes les précautions pour qu'elle n'enflamme rien d'autre que son propre bois après avoir mouillé un périmètre autour. 81 jours. Allaient-ils passer encore Yule dans le Brouillard ? ... Allait-il lui même arriver à cette date ? Cette pensée funeste le traversant, il se dépêcha de se reprendre, s'éloignant pour mieux reprendre son rôle. Il fallait se sortir de ce genre de pensées et.. Se sécuriser. Oui. Il était temps de mettre en place un Cave Inimicum et au plus vite autour de tout ce petit monde. Au moins, en cas d'arrivée ennemie, sa baguette s'activerait.

Combien de temps était passé ? Au moins vingt minutes ? Trente, peut-être ? Mais ça devenait rude même s'il ne cessait de marcher, à gauche à droite, s'éloignant, retournant sur ses pas puis vers la bûche enflammée pour se réchauffer le bout des doigts et son coeur juste histoire de quelques secondes. Cela devait être pire pour ceux qui observaient les runes, à ne pas pouvoir se permettre de se déplacer autant. Mais il ne pouvait pas faire mieux que ses deux donations précédentes dont il s'éloigna pour retrouver sa place.

Ses mains étaient si frigorifiées que l'espace de quelques secondes, il eut la sensation à travers son gant que sa baguette vibrait. Tremblant de tout son long et après de rapides observations autour de lui en alerte, et ne voyant rien, il dut se concentrer pour empêcher sa main à plat de trembloter pour mieux observer sa baguette posée en son centre. Rien. Elle était immobile. Muette. Il avait dû rêver. Fausse impression à cause de la température ou le brouillard recommençait à le rendre chèvre ? Teddy fronça le nez sous cette pensée mais aussi sous le pique de sa migraine. Il fallait tenir. Il ne devenait pas fou, non. Tout était clair. Lucide. Et tout allait bien se passer.
Alors...

Quel fut ce bruit étrange, qui sembla sortir de devant lui ? Ou de sa gauche ? C'était hors des bruits "familiers" de leur groupe, ce fut étrange... assez pour que cette fois, Teddy ne donne une brève alerte.

"Y a du bruit..."

Alerte donnée préventive aux agents du ministère dont il complétait la ronde et armé d'un grand réflexe, il ne fallut pas plus de quelques secondes pour que Teddy ne pressentit quelque chose arriver droit dans sa direction, le faisant user à nouveau de sa voix, dans un volume plus haut cette fois, pour un Protego ! bien plus alarmant que son avertissement précédent. A tord ou à raison ?

Recap : Teddy demande à Morgana et Andrew de les prévenir s'ils s'éloignent de lui au cas ou, afin qu'il ne s'inquiète pas de ne plus les voir. Au bout de 5 minutes, il lance un charme de neige enchantée (imitation magique de neige chaude et sèche) et active sa buche de Yule (buche qui s'enflamme magiquement avec une interrogation précise) entre lui et les plus jeunes afin d'offrir un peu de baume au coeur et d'un peu de chaleur. Il s'éloigne et exécute un Cave inimicum (Sort de protection utilisé pour prévenir de l'arrivée d'ennemis via vibration de la baguette) avant de reprendre sa garde. Il lui semble à un moment ressentir les vibrations (passage du cygne animagus non loin) mais à cause de ses tremblements, quand il se concentre pour vérifier si la baguette vibre vraiment ou non, celle-ci est inerte. Pensant avoir rêvé, il reprends sa surveillance avant d'avoir l'impression d'entendre du bruit hors des bruits familiers, il prévient les personnes qui font la ronde avec lui puis lance un Protego, peut-être à tord.

Codage par Libella sur Graphiorum

Lun 7 Nov 2022 - 21:19

Le bois de châtaignier éclairait faiblement le sol devant Marx alors que quelques flocons chauds tombaient sporadiquement sur l’herbe desséchée. Le sorcier, équipé de ses lunettes et le nez sur le gazon, était plongé dans le silence. Extrêmement concentré sur sa tâche, Marx en oublia jusqu'à la présence de ses camarades. Il scrutait chaque petit centimètre carré du sol à la recherche de sigles, de runes, ou de tout autre trace d’un rituel magique. Cette quête au sein de leur cercle restreint avança bien plus vite que ce qu'avait pu s'imaginer le magenmage. A mesure qu'ils découvraient des runes, leur intuition s'aiguisait et chaque glyphe devenait plus simple à débusquer. Et chaque rune découverte était un pas de plus vers le décryptage de ce cercle magique d'invocation, et donc un pas de plus vers l'annihilation du brouillard. C’était cet ultime but qui poussait Marx dans un état de réflexion quasi cathartique. Une histoire lacunaire du cercle s'assemblait, pièce par pièce, dans les méninges de sorcier. Marx se répétait ces runes et leur signification dans un murmure tel un mantra.

Vie… Géant… Voyage… Géant… Vie… Voyage… Chaque brique venait s'emboîter pour structurer un récit qui prenait du sens. Quelque est sorti de terre… Par cette crevasse… Est né de la Terre… Comme un conte de fée moldu, une créature démoniaque aurait surgi des profondeurs de la Terre. Certaines runes étaient illisibles, endommagées, d’autres tout simplement inconnues. Quelque chose a été invité à venir ici… Pourquoi des sorciers et des sorcières auraient iels invoqué un monstre ? Ce serait… Le brouillard ? Ou bien… Celui-ci n'est qu'une émanation de l'invocation ? Ou même un effet indésirable ? Pourquoi les contaminés le protégerait dans ce cas ? Le magenmage prenait des notes de manière frénétique sur son carnet. Il ne sentait même plus le froid qui lui grignotait les mains et les joues. Et puis… Propreté… Propreté… Contaminés… Une brume empoisonnée pour nettoyer le monde de ses impuretés ? Un nuage pur qui débarrasserait la Terre de ses parasites… De nous… Des hypothèses, des fils de pensées accouchés sur le papier, tous plus spéculatifs les uns que les autres mais qui pouvaient, peut-être, contenir des fragments de réponse.

Marx finit par revenir à la réalité et leva le nez de sa prison runique. Il semblait que ça s’agitait un peu sur les bords du cercle. Le magenmage se releva, tendu, la mine inquiète. Je crois que les ennuis commencent… Ils n’avaient pas été tranquille bien longtemps finalement… Pourtant Marx avait presque failli croire qu’ils allaient pouvoir passer entre les griffes de la bête… Ou plutôt du géant… Le sorcier s’adressait à ses camarades, sans vraiment cibler qui que ce soit. Il faut que nous restions concentrés sur notre tâche le plus longtemps possible… Le brouillard cherche à nous distraire. Quoi qu’il arrive, continuez à répertorier et déchiffrer les runes. Nous devons faire confiance à nos camarades... Pas vraiment le choix de toute façon. Si jamais ça dégénère, Morgana et moi vous couvrirons aussi longtemps qu’on le pourra… Une phrase lourde de sous-entendus. Avait-il demandé son avis à Morgana, d’ailleurs, pour déclarer une chose pareille ? Non, mais Marx se doutait que la jeune femme était dans le même état d’esprit que lui : protéger l’Arithmancien à tout prix, et protéger le plus jeune d’entre eux. Le magenmage posa un regard anxieux vers l’extérieur du cercle, sans qu’il puisse y discerner quoi que ce soit à travers cette purée de pois, et se remit à la tâche. Il partagea avec les trois autres sorciers sa pseudo-théorie, qui reposait sur une maigre extrapolation de runes agrémentée d’hypothèses qui pouvaient paraître alambiquées.

”Résumé”:

Mar 8 Nov 2022 - 1:00

Le Brouillard glisse sur mes ailes jusqu’à m’avaler totalement. Là-haut, je ne ressens ni le froid ni l’appréhension. Papa me protège et il m’encourage à travers ces nuages duveteux qui caressent mes plumes blanches. Pourquoi n’ai-je pas ressenti tout cela avant ? Durant plus d’une année à arpenter l’Écosse, l’insigne à la poitrine, à m’opposer à l’inéluctable. Ce soir, il n’a fallu qu’un appel puissant pour que la vérité soit révélée. Tout ce qui m’échappait depuis tout ce temps. Alors que je survole les cibles à éliminer, plus aucune hésitation ne m’est permise. Je sais désormais quel est mon rôle à jouer dans ce grand échiquier. Et je m’y tiendrai quoiqu’il m’en coûte.

De là où je suis, j’arrive à les sentir, ceux qui violent un territoire qui ne leur appartient pas. Et tout en bas, mon frère avance même si mes ailes le distancent sans grand mal. Sans même le voir, j’en ai la certitude comme si je n’avais plus besoin de mes yeux pour le reconnaître et savoir où il se trouve à tout instant. Il continue, lentement, lorsque finalement je me pose au sol. L’or qui coule dans mes veines a toujours été un frein à la discrétion mais ici, immobile derrière un écran de fumée, je me sens comme une goutte d’eau au milieu de l’océan. Je sais où ils sont, ils ne savent pas où regarder. J’entends l’un deux lancer un Protego hasardeux et alerter ses camarades. Rien de mieux pour me permettre de le localiser.

Mes réflexes m’ont accompagné ce soir. Je sais reconnaître une occasion à ne pas rater bien que mon frère soit encore loin. Le cygne a laissé la place à l’ange, la magie au creux de ses doigts. L’adrénaline grimpe mais ma respiration reste calme. Ma baguette pointée sur mon propre cœur, j’informule un Sortilège de Désillusion et je disparais. J’ai tout amené de mes expériences ministérielles. Mes méthodes d’intervention, les danses de mon clan et le feu dans mes doigts que je pointe vers le ciel, au-dessus des mouvements de voix. Sur ordre de Papa, j’ai laissé derrière moi une seule chose, pourtant si chère à mon cœur. Ma morale. Ce soir, je n’en aurai pas besoin. Noyés dans l’épaisseur du Brouillard, des nuages naissent et à plusieurs endroits, dans un concert de déflagrations tonitruantes, la foudre s’abat.

Lancer de dé:

Résumé:

(c) Adonis Evans

Mar 8 Nov 2022 - 1:00

Le membre 'Adonis Evans' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Duel de magie' :
Les jambes [Gpe IV - Adonis, Teddy, Morgana, Hélios, Andrew, Marx] Vsce

Mar 8 Nov 2022 - 10:54

Ce que je dois protéger

Un appel vibrait en moi, pas un hurlement tellement connu, non, un bien pire, un qui serrait le cœur de cette pointe de douleur changeante. L’appel du père tabassant la moindre des pensées, il hurlait de rage et de colère, à moins que ce ne fut moi, je ne savais plus trop, une seule certitude rageait : faire partir les intrus. Leurs balades déconstruites menaçaient notre père, il ne pouvait revenir pleinement à cause d’eux, sa voix le confirmait. Je ne pouvais laisser ça passer, ses craintes devenaient nos craintes, sa colère devenait notre. La rage grandissait, aveugle et intrépide, initiant une course sous mon frère, me dirigeant à grande foulées. Nul besoin de se parler, nous savions où aller, où nous arrêter, sur quoi se concentrer. Père nous guidait… Nous devions l’aider, le protéger, quoi de plus naturel pour ces griffes soulevant la terre, elles étaient nées pour ça : protéger.

Les pattes lourdement plantées dans le sol, le dos arqué et la fourrure gonflées, les lapis se plantaient sur chacun d’entre eux, grognant lourdement après ces pauvres êtres. Mise en garde précaire, tout comme leur tentative de protection, la foudre frappant violement, les brisant sans difficulté me faisant reculer de quelques pas. Mais ce n’était pas suffisant, les vermines ne comprenaient jamais, s’accrochant toujours, refusant de quitter ces terres qui n’étaient pas leurs, comportement gonflant l’irritation. Mâchoires vibrantes, grognant et aboyant plusieurs fois, sous les effluves rapportés par l’air glacé du brouillard, je n’allais pas rester là attendre que mon ainé fasse tout. Point besoin de baguette, point besoin de magie, juste de Lui

Pourtant je n’étais pas spectateur. Bien présent, les odeurs de l’inconsistance du quotidienne chatouillant les narines, leur futilité souillant ce sol agaçant l’instinct primaire, lui ordonnant en même temps que Père d’agir. Immédiatement. Les oreilles basses, plaquées contre la tête, la brise gelée du brouillard fouettait mes bajoues dans ma course, vivifiant les pensées fixes. Ils devaient partir. Ils devaient quitter cet endroit, ils ne devaient pas plus avancer, ils devaient... Le parfum repéré un peu plus tôt irriguait le sang dans les temps, les autres pouvaient attendre. Louvoyant rapidement entre fourrés et jambes, la mâchoire se projetait sur un avant-bras tenant un bois pour le faire lâcher, la médaille en argent tapant sur la prise. Plantant les crocs dans le tissu, déchirant les fibres pour atteindre la chaire molle, la piquant du rasoir de mes dents pointues jusqu’à en sentir l’écoulement de l’essence de vie, je tirais en arrière augmentant la pression pour lui faire lâcher le bois, indifférent à la présence de ses compagnons tant qu’ils restaient immobiles.

Le moindre mouvement de leur part me faisait lâcher et fondre dans le fourré le plus proche une fraction de seconde. Manœuvre d’esquive succincte pour humer l’air, même pas encore empli des fragrances de fer. Pas assez, ses os n’avaient pas craqué sous la pression de mon emprise, même s’il était blessé. Je devais y retourner, continuer le travail, sur lui, sur les autres…. Ils ne toucheraient aps à ma famille ! Des feuilles dans le pelage, grognant de plus belle, je me déplaçais de buissons en buissons, cherchant la brebis boiteuse de leur groupe, ou celui qu’ils cherchaient à protéger de leur côté. Un autre (Andrew) avait des fragrances pénibles, mais moins que le premier. Quant aux autres… Sans les murmures de Père je n’aurais surement pas porté plus d’attention à ceux s’occupant du sol. Ils ne devaient pas toucher à ca ! Père ne voulait pas. Je filais vers leur direction.

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

Mer 9 Nov 2022 - 16:42

Event|| Ft du monde!

Le soleil était un allié peu présent, ou trop faible pour l'être de trop depuis que le Mal avait commencé à s'immiscer dans les vies sorcières. Mais il avait toujours continué de transpercer les nuages et le brouillard, à sa manière, autant qu'il le pouvait. Ce fut toujours mince, mais il persistait. Il restait un espoir avec ses rayons comme là. Il accompagnait la mince neige réchauffante et cette unique bûche enflammée pour un bien trop grand groupe. Et il ne fallut qu'une énième noirceur pour assombrir le ciel au dessus des têtes du groupe. Quelques secondes. Ce fut rapide. Trop rapide pour que Teddy ne comprenne ce qu'il se passait alors que la luminosité venait de s'amenuire. Le nez s'élevant vers cette perte, plissant ses yeux pour essayer de voir ce que le brouillard cachait depuis si longtemps, son esprit n'eut pas le temps de déchiffrer cette nouvelle énigme qu'elle s'abattit sur lui et bien d'autres.

Foudroyé.

Quelle stupidité. Un Protego. Un simple Protego. La panique avait inhibé sa raison. Teddy se menait tout seul à sa propre perte. Et entrainait les autres. A quel moment utilise-t-on un simple Protego alors que l'on fait face à une menace si grande et que l'on était l'un des protecteurs de tout un groupe ?

A terre, l'esprit embué, chaque parcelle de son corps endoloris étaient pris de sursauts bien plus que nerveux suite à la terrible décharge. Teddy entendait cette petite voix le punir de sa stupidité. L'alourdir de reproches. Occuper tout son esprit. Peut-être pour ne pas paniquer à l'idée que ses muscles ne semblaient plus vouloir réagir, terrassée par le trop fort flux. Ses neurones semblaient vouloir se fixer sur autre chose jusqu'à ce que les secondes et le choc ne passent et que ses membres n'arrivent à se délier. Lentement, rapidement ? Qu'importe, Teddy n'arrivait pas à comprendre le temps qui défilait. Les yeux s'entrouvant, son alliée à quelques centimètres de ses doigts, ces derniers rampèrent pour la retrouver et la serra. Mince. Ça allait trop lentement. Revigor.

C'était toujours désagréable mais nécessaire. Ils étaient attaqués. Il fallait réagir au plus vite. Aidé par son propre sortilège, Teddy roula sur le dos et lança un Finite Incantatem au dessus d'eux afin de détruire cette menace avant de se lever avec difficulté. Les bruits étaient diffus. De partout et nul part. Le choc avait lancé des accouphènes. Désorienté, n'arrivant pas à identifier d'ou venait la menace, le jeune directeur crut entendre un gémissement de douleur derrière lui. Baguette tournée vers l'extérieur du groupe, Teddy eut à peine le temps de tourner la tête, alerté par la souffrance que sa baguette vibra. Pas le temps d'alerter, pas le temps de lancer un nouveau sortilège qu'une seconde attaque fulgurante l'entraina à nouveau au sol dans un choc bien différent mais tout aussi douloureux que le premier... Voire plus ?

Ça ne lachait pas. Dans un état second, dans une scène qui semblait le faire s'entendre lui-même crier de douleur et de panique de l'extérieur, comme s'il n'était plus dans le corps victime, Teddy luttait comme il le pouvait. Contre cette fourrure blanche, contre ces grognements qui ne lâchaient pas sa cible. La lutte physique essayait d'arracher sa chaire de l'emprise animale, quitte à se déchiqueter un peu plus. La lutte mentale essayait de le faire tenir bon. De ne pas divaguer. Mais... Un chien ? Un loup ?... Garou ? La tignasse arc-en-ciel prit dès cet instant une teinte bien plus pâle dans ses couleurs. Son état d'esprit perdait le contrôle et prenait le dessus sur l'effet qu'avait le brouillard sur son don. Un loup-garou. Il s'entendait de loin, retenir ses cris, essayant de transformer la douleur en hargne pour s'en débarrasser, gesticulant, usant de ses genoux et de son autre main pour s'en débarrasser. Le froid du brouillard aidait au moins, ayant assez endormi ses membres pour diminuer la douleur, tout comme l'adrénaline mais son membre entier était engourdi au final et le mental... Ne sembla pas perdu quand, sur le dos, encore en prise aux crocs désormais proches de son visage, un tissu de couleur et une médaille se détachant de son pelage l'aidèrent à tenir bon.

Ça n'était pas un loup-garou. Ses yeux, se plissant sous la douleur et l'attaque qui faisait couler du sang sur son membre, son torse et son visage, s'attardèrent sur cette vision bénie. Sur ce rappel à la vie. A rester conscient. A ne pas perdre la tête face à sa propre phobie.

Bien qu'inconscient que l'attaque était destinée à lui faire lâcher son arme, Teddy resta agrippée à celle-ci, la serrant plus que jamais comme si, bien qu'impossible à user de si près, elle lui permettait de garder conscience sur la situation. Tant qu'elle était là, il n'était pas perdu.

L'attaque prit soudainement fin et bientôt un poids s'en alla. De son bras. De son corps. De sa poitrine. Terrassé par l'attaque choquante, le professeur roula sur le côté, sentant la chaleur de son propre flux lui brûler la peau, sentant des gémissements de douleur et de peur couler d'entre ses lèvres qu'il se mordait à sang pour atténuer ses propres bruits. Deuxième attaque. Deuxième désorientation. Des sortilèges des membres du ministère fusaient autour de lui et cela offrit le temps au professeur de ramper à l'intérieur, dans de nombreuses grimaces pour s'enlever de la première ligne. Il avait juste l'esprit de faire ça, se mettre à l'abris, le reste... Ce fut un des agents du ministère qui s'en occupa, le rejoignant pour soigner sa blessure. L'intérieur plus en proie au mal que l'extérieur, Teddy sût à peine remercier l'agent, terriblement sonné. Mais il devait se reprendre. Il avait besoin de se raccrocher à quelque chose. Au risque de se perdre. Il fallait faire vite...

Profitant de la protection que leur offrait les autres gardiens de l'endroit, l'homme à terre s'octroya quelques secondes pour aller perdre son bras tremblant et anciennement meurtri, les traces pourpres encore présents dans sa sacoche sans fond. Se raccrocher à quelque chose. A n'importe quoi. N'importe quoi d'utile. Qui pourrait l'aider... Si sa main voulait bien cesser de tressauter encore, vestige de la 1ère offensive.

Recap : Teddy a tout juste le temps de lever le nez au ciel nuageux soudainement qu'il est foudroyé. Envoyé au tapis, il use d'un revigor sur lui et lance un Finite afin de mettre fin au sortilège. Il a à peine le temps de se relever qu'il se fait attaquer par un loup. Tombant sur le dos, il essaye de lutter et se laisse sombrer par sa phobie, pensant avoir affaire à un loup-garou mais la médaille qu'il voit le sort de cette croyance. Libéré grâce aux mouvements autour de lui, Teddy sort de la première ligne en reculant au sol, reçoit une sortilège de soin mais sent malgré tout qu'il perd les pédales. Il fouille dans sa sacoche à la recherche d'un artefact pour s'aider dans cette attaque.

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