Re: Les jambes [Gpe IV - Adonis, Teddy, Morgana, Hélios, Andrew, Marx]

Ven 11 Nov 2022 - 21:20

L'exploration se passait sans encombres, ils trouvaient les runes assez facilement et commençaient à déchiffrer leur sens sans forcément bien comprendre le message global.

Marx partageait ses pensées avec eux, mais Andrew ne comprenait rien. Il essayait surtout de ne pas trop s'éloigner des autres.

Malgré tout les différents membres du groupe étaient quand même distants de quelques mêtres, pas assez pour se perdre de vue, mais assez pour ne pas pouvoir réagir assez rapidement en cas de problèmes.
Et les problèmes n'étaient pas loin.

Teddy s'effondra au sol, foudroyé et attaqué par une créature trop rapide pour qu'Andrew eut le temps de s'interposer ou de riposter.

L'obscurité était un problème, Andrew lança donc un Lumos pour pallier à cette difficulté.

Teddy était au sol, le bras ensanglanté. Andrew se précipita vers lui, enlevant son T-shirt pour s'en servir comme pansement ou comme garrot selon la gravité de la blessure.

-Utilisez ça pour stopper l'hémorragie ! Dit Andrew avant d'ajouter -Je m'occupe de vous couvrir !

Andrew avait sa baguette à la main et était prêt à défendre Teddy, même s'il ne savait pas trop à quoi s'attendre. Teddy était leur meilleur atout, le groupe ne pouvait pas se permettre de le perdre. Torse nu, baguette en main, prêt à défourailler la première menace qui oserait se montrer, Andrew était déterminé et concentré, ses sens étaient aux aguets et il ne se laisserait pas surprendre !

Résumé:

Ven 11 Nov 2022 - 22:50

Quel choc… Le calme qui régnait sur le cercle de rituel éclata quand les nuages chargés de foudre crevèrent. Une salve d'éclairs, comme autant d'étoiles scintillantes, s'abattit sur le groupe dans un grondement fracassant qui fit trembler la terre. Marx s'effondra sur le sol, les mains en protection sur sa tête, abasourdi par ce bruit de tempête, désorienté par ces flashs de lumière tombés du ciel. La chance fut de son côté, et il fut épargné par la foudre. Malgré l'ampleur de la surprise, Marx resta lucide. Autant que la situation l'exigeait. Venaient-ils de déclencher un mécanisme de défense du cercle ?! Ou bien… Se faisaient-ils attaquer ? Dans tous les cas, ce n'était pas une offensive dissuasive qu'ils venaient d'essuyer… Son auteur, qui qu'il soit et où qu'il soit, semblait bel et bien déterminé à les éliminer. C'était le signe qu'ils touchaient au but. Le magenmage se releva, chancelant, baguette en main. Vous allez bien ?! Andrew ! Morgana ! Une main à son oreille droite signifia à Marx que du sang en coulait. Et la douleur, et cet acouphène terrible… Un de ses tympans s'était déchiré.

Des sons d'une rixe sur les abords du cercle se firent pourtant clairement entendre et firent pencher la balance du côté de l'attaque. Le palpitant de Marx, déjà à la limite de l'explosion, fit un non dans sa poitrine. C'était un véritable cauchemar. Des cris, des cris de panique et de douleur, invisibles dans le brouillard. Marx serra les dents, un goût amer dans la bouche. Nous devons continuer nos recherches ! Reviens ici, Andrew !! Le jeune sorcier n'en fit qu'à sa tête. Il l'avait pourtant dit quelques minutes plus tôt. Ils devaient rester concentrés sur leur mission, sinon ce serait l'échec assuré… Et ils n'auraient plus jamais une telle occasion de détruire le brouillard. Peu importait la douleur, peu importait les états d'âme... Non ! Marx était incapable de persister dans cette voie. Il faut que vous trouviez ces satanées runes le plus vite possible ! Marx s'en remit à Morgana et à l'Arithmancien. Il emboita le pas à Andrew. Le gosse s'était barré aider sur la ligne de front et avait retiré son t-shirt dans ce froid dévorant… Quel inconscient… D'un coup de baguette, Marx l'habilla d'une veste en laine. Puis son regard tomba sur le jeune professeur, au sol, le bras emmailloté dans un t-shirt sanglant. C'est pas vrai… Andrew, regagne le centre du cercle avec lui! Il repoussa le jeune homme pour s'interposer entre lui et l'extérieur du cercle. Les prunelles noires balayèrent l'impénétrable purée de pois. Le magenmage s'avança pour se joindre aux agents du Ministère. Des barrières s'élevaient de nouveau autour de leur position. Le bois de châtaignier commença sa danse, à l'unisson des autres. #Repello Inimicum ! #Protego Totalum ! #Salveo Maleficia !

”Résumé”:

Sam 12 Nov 2022 - 1:50

Ma baguette au ciel, c’est toute la puissance céleste qui s’écrase sur terre. Les ondes de chocs à répétition font vibrer mon cœur brûlant, la lumière éclate et disparaît l’instant d’après, laissant quelques brasiers zinzolins là où la foudre n’a pas fait mouche. De là ou je me tiens, je vois l’apocalypse s’abattre et j’entends des cris de surprise s’élever en réponse. Mon sortilège de camouflage ne va pas durer, les cibles sont à portée de main. J’ai eu l’avantage de la surprise, la percée ne doit pas s’arrêter aussi tôt même si pour cela je dois me dévoiler. C’est eux ou moi. Papa compte sur la puissance propre à mon rang, je ne peux pas le décevoir. Ce sera eux.

Et profiter du chaos. Le Brouillard a absorbé rapidement la lumière de la foudre et les ennemis à abattre ont déjà dissipé mes nuages gonflés de colère. Cependant, la tête tourné vers les cieux, sont-ils conscients que les menaces ne viennent pas toutes de là-haut ? Invisible au yeux du monde, je pénètre les champs ennemis en ligne droite. La légèreté dans mes pas est une chorégraphie et sans un bruit, sans éclat, j’élimine les cibles une à une. Petrificus Totalus, une première femme s’effondre sans savoir d’où provient le maléfice qui la frappe en pleine poitrine. Le suivant est un homme qui peine à se relever encore choqué de la colère des dieux. Alors qu’il récupère sa baguette, de la mienne jaillit un Stupéfix suffisamment précis pour l’immobiliser définitivement au sol dans un bruit sourd. Mais rien ne semble encore gagné.

L’ennemi érige des barrières comme parapluie à notre colère. N’est-ce pas un peu tard, plusieurs de vos alliés sont déjà tombés. Pourtant, je suis obligé de faire rapidement marche arrière avant que le voile ne touche le sol. Je connais ces sortilèges et les sous-estimer serait de la folie, surtout au milieu de l’épaisseur impénétrable du Brouillard. Je rebrousse chemin oui mais je force le corps inerte de l’homme Stupéfixé à m’accompagner d’un coup de baguette. Les protections sont tombées avec mon frère qui perce à larges foulées leurs rangs de l’intérieur. Dois-je pourtant le laisser agir seul ? Ou l’abandonner ? Ma tâche n’a rien de terminée tant qu’un intrus est encore debout. Heureusement, je connais l’astuce. Le bras tendu et mon esprit obsédé, j’attaque déjà agressivement les barrières. Partis Temporus !

Résumé:

(c) Adonis Evans

Sam 12 Nov 2022 - 4:32

Event|| Ft du monde!

S'accrocher à quelque chose... Trouver de quoi l'aider... Il devait se raccrocher à quelque chose, n'importe quoi, qui pourrait l'aider, qui pourrait le guider... Mais rien. A taton, dans la panique, les muscles ayant du mal à obéir à leur propriétaire, il lui était impossible de réfléchir, même quand ses doigts parvenaient à se refermer sur des formes dans sa sacoche. Il fallait la vider pour mieux s'accrocher, pour mieux voir, réfléchir... Alors c'est ce qu'il fit, renversant la totalité de son sac sans fond devant lui. Sortant son bras dont seul le sang exprimait l'historique d'une attaque -si on en oubliait ses tremblements particulièrement sur ce membre-, Andrew intervint et...

Teddy n'eut pas les mots. Du courage ? De la stupidité ? De la folie ? Une envie de mourir plus rapidement dans le froid tout en faisant une dernière action ? Le tissu quittant le torse du plus jeune pour stopper l'ancienne hémorragie du professeur sembla faire halluciner ce dernier... Avant qu'il ne s'offusque de son nouveau plan d'attaque!

"Qu-...Non!"

Le couvrir ?! Pourquoi ? Ce fichu gryffondor avait tout mal compris de travers à la situation! Et voilà qu'il se jetait, sans plus aucune protection face aux températures terribles, en première ligne ?!

"Andrew, retourne en arrière!" clama le professeur avant d'avoir une aide ordonnant la même chose à l'élève : retourner en arrière (soudainement habillé) et... Avec lui ?! Teddy refusa d'être un poids. Il était hors de question d'être protégé. Ça n'était plus son rôle, aujourd'hui! Ses nombreuses propriétés au sol, sa main s'empara d'une petite sphère avant de se relever suite à un second Revigor. Le poignet d'Andrew attrapé, ce dernier fut à nouveau repoussé en arrière, d'avantage, par Teddy cette fois.

"Les runes! Maintenant!"

Puis ce bruit sourd, résonnant dans son oreille. Ce bruit sortant du reste. Significatif... Teddy se retourna et vit un corps au sol puis s'éloigner soudainement.

"Y en a un là-bas!" Pourquoi le menait-on hors de leur limite ? Et si c'était... Le loup...? "Mobilicorpus!"

Mais trop tard. Le brouillard empêcha le ciblage stricte du corps et Teddy ne put le voir disparaitre dans cette purée de pois, faisant figer alors sa tignasse sur un aspect fantomatique. Un pas en avant fut fait mais bien vite le Lupin se ravisa. Il ne devait pas le suivre! C'était certainement ce que voulait l'ennemi. La mort dans l'âme, s'obligeant à rester pour protéger les chercheurs et les plus jeunes, ne se rendant pas compte de la disparition de la seconde agente du ministère, Teddy rejoignit le brun sur le chemin de ronde. Celui qui avait voulu le dégager en arrière. Pas question. Il servait à quelque chose. On pouvait compter sur lui! Un Protego Horribilis alla renforcer les barrières de Marx.

"Ils ont kidnappé l'un d'entre nous... et ils sont impossibles à situer..." prévint le professeur de poufsouffle qui se rapprocha de Marx, se mêlant à ses invocations protectrices, sentant sa baguette vibrer. "Fiento Duri ! Et il y a un- Loup ? Focus, Teddy, Focus! -Chien..." Détacher son esprit. Se protéger de lui-même... "C'est lui qui m'a attaquer..." Le souffle court, l'ancien poufsouffle essayait d'offrir le plus bref des résumés de la situation à l'homme qui n'était pas en première ligne de base. Et il fallait le briefer... Tout en usant à son tour, comme l'ennemi, d'une aide animale... "Avis!" A la flopée d'ailes plumées, s'allièrent bientôt des ailes poilues et sombres dans la direction vers laquelle s'en était allée le corps. Oiseaux et chauves-souris plongèrent dans le brouillard, usant de magie et d'ultra-sons pour repérer leur ennemi et s'en prendre à lui. Il fallait les cibler, sans ça, les attaques ne serviraient à rien... Mais si les créatures pouvaient les trouver, elles ne délivreraient pas la position exacte... Contrairement à...

Sa boule de vérité. Il l'avait serré si fort depuis l'instant où il l'avait récupéré de par terre que Teddy aurait pu se demander comment elle avait pu ne pas exploser sous la pression de sa main stressée.

A midi. A 3 heures. Teddy questionna son artefact, boule de vérité serrée contre son torse d'une main et baguette pointée en avant de l'autre. Des réponses négatives. A 4 heures. Oui. Un ennemi à 4 heure! Filant un coup de coude rapide à Marx, Teddy cibla rapidement dans la direction validée par sa sphère (celle d'Adonis).

Il...

"Sonorus!"

Fallait...

"Cantis!"

Les...

"Eternulus!

... repérer!

Au moins l'un de ses ennemis! Augmenter le volume de sa voix et l'obliger à rendre publique sa position, à coup de chant, à coup d'éternuement. L'étrange pensée d'un Crache-Limace le fit sourire l'espace d'une seconde. Hari ne s'en serait pas privé, de ridiculer son adversaire... Lier l'utile à l'agréable son de dégueuli à ses oreilles... Mais non... leur adversaire avait cette chance-là.

Est-ce que cela avait marché ? Bloquant sa respiration pour mieux se concentrer sur les bruits ambiants extérieurs, Teddy crut entendre une voix et visa sa baguette dans la direction après une énième vérification auprès de sa boule de vérité. L'ennemi est-il droit devant moi ? Oui. Second coup de coude à Marx.

Recap : Teddy essaye de se reprendre et tente de trouver un objet dans son sac pour s'aider. "Soigné" par Andrew, Teddy s'empare d'une sphère, se relance un revigor et se relève, poussant à son tour Andrew vers le milieu comme Marx l'a fait, lui intimant de gérer les runes. Il voit le corps du PNJ disparaitre et n'arrive pas à le retenir à temps. Il rejoint Marx, lui fait un bref résumé de la situation, l'aide à renforcer les barrières et lance des oiseaux et des chauves-souris pour cibler Adonis. Ne sachant pas si ça marche ou non, Teddy s'aperçoit que la sphère récupérée de sa sacoche est sa boule de vérité. Il l'utilise en posant des questions à voix basse pour mieux cibler l'ennemi. Dans la direction validée par l'artefact, il lance un sonorus pour tenter d'augmenter le volume de voix d'Adonis et enchaine avec un sortilège de chant et d'éternuement pour le forcer à faire du bruit et offrir ses positions. Pensant l'avoir ciblé grâce à un bruit, il pointe sa baguette vers lui et après une autre vérification avec sa sphère de vérité, il donne un coup de coude à Marx.

Codage par Libella sur Graphiorum

Sam 12 Nov 2022 - 13:50

Ft. Plein de sorciers :coeur4:

Les jambes

La zone de recherche s’agrandit à mesure que nous avançons, mais la concentration est plus difficile à conserver. Je jette des regards dans la direction vers laquelle j’avais vu partir Andrew – qui m’avait assuré que tout allait bien se passer pour lui bien qu’il soit toujours à l’école de magie – partir sans pour autant le distinguer dans cette masse de brouillard. Je lui avais offert un sourire sans retenir la crainte au fond de mes prunelles. Je priais qu’il ne lui arrive rien.
Je ne saurais expliquer pourquoi ni comment, mais je sens que ma présence ici n’est pas désirée, ou plutôt notre présence. C’est comme si chaque pas que nous faisions se retrouvait scruté par une force au-dessus de nous, prête à lancer une offensive si nous découvrions ses secrets.

La recherche fut assez difficile au début, heureusement, je pouvais compter sur le prof d’EdM pour assurer notre défense pendant la recherche.

Je parcours mon mémo un instant, puis le sol, et soudain :

- J’en ai une ! soufflé à moi-même.

Je me rapproche pour y poser le doigt mais celle-ci disparait aussi tôt. Je secoue la tête, visiblement confuse. Mon cerveau m’aurait-il joué un tour ?

Un rire résonna dans ma tête, je crois qu’on se paie ma tête. Les sourcils froncés par la contrariété, je continue mes recherches, persuadée que je serai capable de trouver au moins une rune pour clouer le bec à ce rire qui me nargue.

- Là-bas ?

Même rengaine, je m’approche, elle disparait.

- Raah.

Le rire s’intensifie jusqu’à ce que la brise me libère et me montre le chemin. Une rune apparut, bien réelle cette fois. Mais le rire avait déjà disparu,

Puis une deuxième apparue, et une troisième ! Tout cela en un coup de vent, présent pour nous venir en aide. Je prends le temps de déchiffrer les symboles en les comparant à mon parchemin. Voyage, Propreté, Vie. Propreté ?

- Je retourne vers le centre !! J’ai quelque chose !

Lupin m’avait demandé de le prévenir, ce que je fais en étant sûre de ne plus avoir de runes dans mon périmètre.

Cette fois je peux rejoindre l’équipe pour espérer parler des premières runes que j’ai pu retrouver. Je rejoins le cercle central et annonce à l’équipe mes trouvailles. L’histoire leur semble claire, je les écoute mais quelque chose me dérange, un présentiment peu agréable. Alors je me retourne pour vérifier que mes compagnons sont bien là, quand un bruit sourd retentit.
Mon sang ne fait qu’un tour, délivrant quelque peu mes membres endoloris par le froid.

- Que se passe t’il ?

Je jette un regard inquiet aux agents autour de moi. La baguette entre les doigts est chargée de magie :

- Protego Totalum.

La sécurité avant tout, je dresse une bulle autour de nous (cercle central) en espérant que les autres agents me suivent dans la démarche pour renforcer ma barrière.

Marx essaie de temporiser, de rassurer ses troupes et par la même occasion leur assure que lui et moi, nous serions là pour les couvrir. Paroles que je valide d’un hochement de tête assuré. Evidemment. Je ne laisserai personne les atteindre. Il faudra d’abord me passer sur le corps !

La foudre s’abat sur le cercle, sortie de nulle part. Un éclair touche mon bouclier qui se trouve désormais bien plus qu’affaibli. Le sol tremble, des coéquipiers tombent. Je panique, je suis partagée entre l’envie de courir vers mes amis de Poudlard et rester honorer le serment silencieux de protéger le cercle central lui aussi, affaibli par les événements.

Les flashs de lumière viennent à cesser, je parviens à nouveau à distinguer les visages autour de moi. Mon bouclier a cédé sous la force des éclairs, Marx est touché.

- Nom d’un croup !! Vous saignez ! dis-je en venant auprès de mon ami blessé.

Le cœur battant à tout rompre, j’essaie de mettre de côté la peur envahissante pour soigner le sorcier mais à peine ai-je le temps de lancer le sortilège qu’il s’en va à la poursuite d’Andrew.

C’est là que je vois une scène qui me glace. Lupin, gisant sur le sol couvert de son sang. Mais que s’est-il passé ?! J’ai envie de courir avec eux mais la sagesse de Marx parvient à mes oreilles :

- Il faut que vous trouviez ces satanées runes le plus vite possible !

C’est désormais à l’Arithmancien et moi de continuer les recherches alors que tout ce que je veux moi, c’est aider le professeur en détresse.

Je stress, je ne sais même plus où donner de la tête. Je vois un bouclier se dresser sur le plus grand cercle de sorcier, alors ni une ni deux, je joins mes forces aux leurs.

- Protego Totalum !

Il faut qu’on se concentre, qu’on ne cède surtout pas à la panique. Pourtant je sens que ce n’est pas la fin, quelque chose, ou plutôt quelqu’un nous veut du mal, mais qui ?!

- Ouvrez l’œil, l’ennemi n’est pas loin !! Criais-je à mes coéquipiers paniqués.

Je vois Andrew revenir, un nouveau manteau sur le dos et fonce vers lui en l’attrapant par les épaules :

- Ne fais plus jamais ça !!!

Courir tête baissée vers le danger, c’est bien un truc caractéristique de notre maison, certes, mais il faut apprendre à calculer le danger dans ces cas-là. Les yeux dans les yeux, j'ajoute d'un ton plus calme et très sérieux :

- Cherchons les runes, nous n’avons pas d’autres choix si on veut réellement les aider et stopper cette folie. Ils comptent sur nous.

Je déteste devoir m’en remettre aux autres lorsqu’il s’agit de braver le danger, mais eux s’en remettent à nous pour trouver ces fichues runes. Je m'éloigne d'Andrew et attend au moins un hochement de tête de sa part pour voir si il a compris.

- Salveo Maleficia !

J'ajoute une couche supplémentaire de protection avant de poursuivre :

- Restons ensemble, l'un de nous surveille les alentours pendant que les autres cherchent !

@Lyssia

Résumé :

Sam 12 Nov 2022 - 22:45

Ce que je dois protéger

hors-jeu:

La carcasse avait chuté au sol, souillant mon pelage, mes babines, mes papilles, mais ce n’était pas assez. Ils étaient trop, beaucoup trop. A couvert dans les fourrés, course en rase-motte, louvoyant d’ombres en ombres afin de ne pas me faire trahir par la mère-lune, leurs mouvements me parvenaient désagréablement. Les oreilles se redressaient, dansant sous le chant de leurs pas, un d’entre eux à l’odeur fétide ( Andrew) rejoignait le premier petit rongeur blessé. L’attrait du sang, en tout temps fonctionnait. Il effrayait les faibles, vivifiait les prédateurs, leur indiquait le danger ou l’opportunité. Un simple regard à leur silhouette jaugeait leur statut de proie. Inutiles, inconsistants, insignifiantes….

Des veauxdelunes….

Ils n’avaient rien à faire ici, nul besoin de la caresse du père dans la neige de mon poil pour le savoir, la vibration de leurs pieds foulant cette terre suffisait amplement à signer leur finalité. Seul l’autre, au sol, se parait d’une aura plus posée, plus réfléchi. Il fallait s’en méfier, son bois parlait, faisant briller la magie pour nous englober dans une bulle scintillante. Il nous coupait de père, il me coupait de mon Ainé, il voulait gardait ce bout de terre pour Lui seul. Les oreilles se redressaient hautes sur la tête, offusquées de si peu d’impartialité. Mais la chasse se moquait bien d’équilibrer les forces ou de piétiner des terrains sacrés, ne comptait que leur réussite….

Nauséeuses créatures…

Ils continuaient à multiplier les lumières de protection, je pouvais les reconnaitre, faibles et lâches qu’ils étaient. Etre en sur nombre ne leur suffisaient pas, il leur fallait en plus multiplier de magie, une fois, deux fois, trois fois…. 12 fois ! Terrorisés qu’ils étaient, même le gobelin de sang avait été plus correcte, ils ne valaient pas mieux, Père le savait, mon frère le savait... Devant ce spectacle ridicule la riposte s’élevait en gerbes lumineuses sur les boucliers.... Juste les siennes, tout seul de son côté… et moi dedans… tout seul aussi… où était le reste de nos frères, de notre famille ? Alors qu’eux trichaient ehonteusement…

La meute pleure….

Pleurer ? Non… ce n’était pas possible. Ce n’était que le père qui intimait de protéger l’endroit ce n’était pas… Non, non, non… ce n’était pas… ce n’était pas ca… Je ne voulais pas.. pas encore… Même s’ils n’avaient rien à faire là… il suffisait de les chasser… rien de plus… juste les chasser…Pas… comme la dernière fois… Pas ce gout dans ma bouche… pas ce liquide à mes lèvres… pas ces gerbes de lumières de plus... Pas cette Haine étourdissante … Pas les tambours du sang frappant dans mes tympans… Pas… Les pavillons duveteux redescendaient instinctivement contre le haut du crâne, s’aplatissant en arrière, ébouriffant la queue de plus belle. Il fallait protéger mon Frère, l’aider, ne pas décevoir le Père, il fallait nettoyer la terre de cette

…Vermine…

L’air frais fouettait les joues, vivifiant les sens, gonflant les propensions animales à agir rapidement. Celui qui fouillait le sol était le centre des attentions, l’Alpha ou le maillon faible, la décision n’était pas encore prise, les baguettes gênaient, cibles principales à faire lâcher ou à supprimer…. Rapidement… Je pouvais sentir les petites mottes de terre se faire soulever sous la course soudaine propulsée à coup de grognements gutturaux. Plus de mise en garde, ils avaient usé de bien trop de largesse de domestication. Plus d’observation chronophage à leur composition, les pattes guidaient seules, sachant vers quoi se diriger dans le seul but de faire exploser ce petit troupeau.

Sans s’arrêter les mâchoires claquaient rapidement sur le col de l’homme cherchant quelques choses dans la terre. Son poids était bien plus gênant que prévu, mais une simple perte d’équilibre suffisait pour repérer le bois et tacher de le déloger de ses doigts… Premier essai… Pas le temps de tergiverser, Lapis gelées levées contre son comparse déjà que trop vite remis sur pied. Les crocs se propulsaient d’un bond à son poignet pour récupérer le même objet. Second essai et peu de temps pour profiter de l’effet de surprise… Attention des deux autres moutons capturée, et Chronos impatient ne permettant pas de se concentrer sur les manières les plus efficaces… . Se jeter pattes en avant sur le torse de ce qui semblait être le plus jeune pour lui voler son artifice magique avant de se retourner sur la fille et aboyer agressivement. L’intimidation ne pouvait plus s‘ajouter à la partie, le museau plissé rageait et bondissait sur le même objet pour l’en déposséder, loupant la cible, frottant sur le bras les crocs luisant liquide carmin, avant de fuir en direction des fourrées en extérieurs de leurs multiples protections.

Ne jamais mettre la meute en danger… La protéger… La course ne s’arrêtait que derrière le mur bienveillant de Père, à l’opposé de mon ainé que je ne pouvais voir. Essoufflé, le palpitant frappant à tout rompre dans la poitrine je crachais mes butins au sol. Ce n’était pas suffisant… La colère aveugle hurlait, l’astre de nuit pouvait jalouser ce sentiment, plus rien n’existait si c’était la nécessité de leur extinction.

pêche à la baguette:

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

Dim 13 Nov 2022 - 16:33

Les jambes

Groupe IV
Nous sommes le ier octobre 2022

L'attaque a été brutale et traumatisante. Certains se sont retrouvés au sol alors que d'autres ont essayé de répliquer. Cependant au centre de tout, Marx et Morgana touchent du doigt le message sur lequel ils se trouvent. Quelque chose est né d'ici, et ce quelque chose devait purifier la Terre d'Angleterre pour ne laisser que ses sujets. A cette évocation, l'Arithmancien s'approche participe au discours malgré la foudre et la rixe.

- La réponse est sous nos yeux. Ce qui est né d'ici, mourra ici. Si nous arrivons à comprendre ces runes et à les interpréter de la bonne manière, alors nous aurons la clé pour renvoyer cet être d'où il vient. Tout ce que j'espère, c'est qu'il sera assez affaibli pour qu'il puisse retourner de là où il vient et ce, pour toujours.

Les protections sautaient sur le cercle le plus petit au fur et à mesure que l'homme incantait des sortilèges. Il était minutieux, concentré et voulait agir de concert. Son memo à côté de lui également, il n'hésitait pas à le consulter pour comprendre par quoi il était entouré.

- Que l'un de vous me dessine exactement ce qu'il y a au sol, l'emplacement des runes et des limites. Nous sommes proche du but !

L'Auror de son côté fonça du côté de Teddy et des deux agents du chemin de ronde, là où la première salve de sorts à éclaté. Rien ne transparaissait au delà de son champ de vision pourtant, il entendit ses Hommes se faire tirer en plein dessus et s'effondrer, victime des sorts ennemis. Courant aussi vite qu'il pu, il fut parcouru par un sort qu'il reconnu immédiatement comme celui de la mise en place des barrières. Alors qu'il cherchait à repérer d'où l'attaque venait avec un Appare Vestigium chuchoté, il tenta de suivre les traces et le corps, qui commençaient à disparaître dans le Brouillard. Par acquis de conscience il lança un Spero Patronum à nouveau mais rien ne sortit de sa baguette et il su que ce n'était pas une défaillance de sa part.

L'heure n'était pas à la réflexion. L'agent était au sol avec Adonis dans les parages et il fallait agri vite pour pouvoir récupérer le sorcier. Dans un premier temps il se dissimula derrière un arbre, avec prudence, pour scruter les traces au sol et deviner la direction de l'Hybride. Il ne fallu pas attendre longtemps avant que le sort de désillusion d'Adonis ne s'évanouisse. Et ce fut ce moment qu'il choisit pour mettre en place son plan. Maintenant détectable car occupé à franchir les barrières magiques, l'Auror contourna des fourrés dans un premier temps en instaurant une zone de silence autour de lui avant de la faire disparaitre. De manière informulée, il coupa net l'effet du Stupefix pour permettre à son collègue de reprendre ses moyens et, profitant de l'effet de surprise double, il sortit de sa cachette à moins de trois mètres de sa cible,
hurlant un Bombarda Maxima. Le but n'étant pas de le faire voler l'Auror manipulé en éclats évidemment, mais de le stopper dans toutes ses actions, tout en l'envoyant plus loin en espérant le sonner. L'agent accusa également aussi l'attaque mais, se trouvant à un mètre d'Adonis, n'eut que quelques égratignures tout en restant au sol.

Le Loup blanc maintenant à la mâchoire ensanglanté, fit un carnage dans l'assemblée. Les agents près de l'Arithmancien bougèrent pour protéger tout le monde et un seul arriva à faire dévier la course de l'animal pour qu'il ne touche pas le cerveau de l'équipe. Heureusement pour eux, Hélios décida de partir à toute allure vers le nord mais, manque de chance, les deux barrières magiques étaient toujours active. L'animal fut alors sévèrement repoussé, revenant presque dans le centre. Lagartha et David se postèrent, baguettes pointées, en rempart entre lui et le centre des cercles, se préparant à une attaque.

Explications

› Résumé

Bravo à tous nous sommes à la moitié de l'acte 4 !

Comme évoqué sur Discord, les limites n'ayant pas imposées pour que vous puissiez aller au bout de votre créativité, beaucoup de choses sont incohérentes et même déséquilibrées. Ce post, en plus de faire avancer l'intrigue, sert également à remettre les choses dans leur contexte.

Je rappelle ce message que j'ai énoncé sur Discord :
Vous pouvez lancer plusieurs sorts par posts mais les sorts supérieurs et majeurs sont soumis au lancé de dés. Ainsi, trois sorts sont concernés :
Fianto Duri : il est majeur et aucun lancé de dés n'a été effectué
Protego Horribilis : protection de très grande ampleur, qui est majeur et à faire à plusieurs (dans la saga c'est la protection du château)
Repello Inimicum : il est majeur donc lancé de dés et il a faire à plusieurs.
Ainsi, ces sorts là ne sont pas prit en compte ici. J'ai bien précisé que les sorts majeurs lancés en situation de stress doivent avoir un lancé de dé associé. De plus, certains sont impossibles à faire seuls et faire une barrière si grande que tous les ennemis sont dedans ne sert strictement à rien (Protego Horribilis notamment).

Marx : Comme évoqué juste avant, tu as un seul sort qui n'a pas été pris en compte / pas fonctionné. Ta baguette est à une dizaine de mètres de toi.

Morgana : Toutes sorts ont fonctionné

Adonis : Adonis, comme tu t'y attends, ton sort de désillusion est arrivé à son terme. De plus ton Partis Temporus est en cours (d'où le non lancé de dé) et doit être réussi deux fois pour pouvoir passer les deux barrières magiques (donc deux lancés de dés, sauf si entre temps les barrières sont enlevées).

Hélios : Pas concerné et tu t'es super bien débrouillé en louloup

Andrew : Pas concerné

Teddy : Comme cité au dessus Fianto Duri et Protego Horribilis ne sont pas prit en compte / n'ont pas fonctionné.
Sonorus, Cantis et Eternulus n'ont pas atteint leur cible car littéralement sorts mineurs de courte portée et Adonis est vraiment loin car il a reculé avec la barrière et à emporter un agent avec lui un peu plus loin.
Avis n'est pas possible car c'est un enchantement qui créé uniquement des petits oiseaux qui s'envolent. Ils ne sont pas doués de magie, ils ne sont pas agressifs et il n'y a pas de chauve-souris. Donc ils partent et s'évanouissent contre la barrière magique. Ta baguette est à une dizaine de mètres de toi.

Je rappelle à TOUT LE MONDE que vous avez été prévenu que un Event est quelque chose qui bouscule et blesse éventuellement votre personnage. D'autant plus l'acte 4 où j'ai précisé que c'était LA GUERRE. Vous ne voulez pas être blessé : vous ne participez pas. Il n'y a pas de débat là-dessus et il n'y a pas d'obtention de libre arbitre à avoir, de ci de ça. Par essence, en participant vous donnez votre libre arbitre. Un combat c'est une action, puis un lancé de dé et si ça touche vous prenez l'attaque point barre. Vous avez évidemment le droit d'en faire autant contre l'adversaire.
De plus, il est EVIDENT que personne ne fera mourir votre personnage et les blessures engendrées sont soignables quasi-immédiatement sans séquelle.

Au niveau du résumé de ce post, c'est donc le bordel mais vous avez fait un bond de géant sur la compréhension des runes et du message pour ceux qui y travaillent. Avec votre aide, l'Arithmancien pourra alors comprendre le schéma runique et ainsi, se spécialiser dans le déverouillage de la zone du milieu. De ce fait, le Brouillard perd un peu de son emprise sur Adonis et Hélios. Même si tu es toujours contaminé, vous n'entendez pas tous les mots et ne ressentez pas toutes les émotions que le Brouillard vous transmets. Ca ne vous fait pas reprendre vos esprits mais c'est très confus dans votre tête. Ajouter à ça le choc de la barrière + le Bombarda, ça aide un peu plus à faire déguerpir le Brouillard. Ceci dit, ce n'est pas gagné gagné.

Pour le plan :
- Hélios est au nord, entre la barrière et le cercle du milieu. Il y a deux agents qui font remparts pour ne pas qu'il aille au sud mais ils sont en défense, sur leur garde, n'attaquant pas. Ils ne sont pas sûrs que ce soit un Animagus, ou un animal sauvage simplement juste contrôlé par le Brouillard.
- Adonis, Fenris et un agent homme sont au sud-ouest, à quelques mètres de la barrière.
- Teddy, Marx, Morgana, Andrew et l'Arithmancien n'ont pas bougé du plan sur Discord.
- Il y a un agent qui est avec vous et vous soigne Teddy et Marx.

Information : Trois sorts maximum par post. Un post va très très vite, vous ne pouvez pas en faire huit cent. Mon post MJ n'est pas compté là dedans car je dois reprendre toutes vos actions depuis 1 semaine.
Hélios, pour ta part, tu peux donc faire jusqu'à trois attaques par post et comme cité plus haut, tout le monde peut blesser tout le monde.

› Participants attendus

Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster. Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

@Adonis Evans (hybride)
@Teddy T. Lupin
@Morgana Wells
@Hélios D. Ellis (contaminé)
@Andrew Firth
@Marx Sohei

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Je ferai une intervention MJ le 6, 13 et 20 novembre.

Prochain post le 20/11/22

Dim 13 Nov 2022 - 22:20

Ce qui reste conscient

♫

Deux bouts de tissus, deux baguettes... la visée était bancale, trop imprécise par la précipitation, tout comme la fuite. Il y’avait eu des protections érigées, le frère coincé en arrière, et moi en dedans. Il y’avait eu cette course folle avec ces butins coincés dans la gueule ensanglantée du sang d’un autre. Il y’avait eu cette cage transparente, cette prison invisible prise de plein fouet envoyant le pelage d’albâtre souillé de carmin voler à contrecourant. Il y’avait eu, du coin de l’œil, un type au sol, celui qu’ils protégeaient, maintenant je comprenais. Mais surtout, alors que l’air frais me mordait de ses crocs insignifiants, il y avait eu une détonation puissante, bruyante, troublante. Je n’étais plus bien sûr de l’ordre de chacun des évènements mais la terre avait été arrachées, les effluves de l’herbe humide emplissaient mes narines autant que celui du liquide de vie. Mon frère où était-il ?

La pensée fugace demeurait jusqu’à ce que le sol m’étreigne de ses bras rigides m’étourdissant instantanément. La tête me faisait mal, la terre sous mon flan écrasé par l’atterrissage tanguait, je n’avais plus aucun contrôle, le peu qui me restait s’évanouissait sous les hurlements de la Colère, la Confusion me berçait tendrement me déposant sagement sur le sofa du Silence et l’Inconscience… Les odeurs étaient différentes, le gout glissant sur les papilles aussi, c’était du sang… mon propre sang, son propre sang… Comment le tolérer alors que chaque décision n’était prise que dans le but d’aider et protéger un Frère, un père… Cette notion restait ancrée du sommet des oreilles couchées dans l’herbe au bout de la queue inerte. Un père, un frère… C’était vague et pourtant tellement présent au plus profond du palpitant vibrant d’une conscience dépossédée d’humanité.

Un souffle profond brulait les poumons forçant les pattes à se remette debout et cracher du sang au sol avant de redresser les lapis vides sur les deux porteurs de baguette faisant face. Deux, contre un. Les humains étaient d’une lâcheté infinie, leur manque d’honneur n’était plus à prouver depuis longtemps. La couardise transpirait de chaque centimètre carré de leur épiderme, c’était tellement délectable… pourtant ils essayaient de se prouver apte à protéger quelque chose, ou quelqu’un... ils étaient tellement pitoyables… le dégout grandissait, ourlait les babines, plissait le museau dévoilant une rangée de dents qui claquaient bruyamment dans leur jolie petite bulle. La douleur ne suffisait pas à faire reculer un loup, ni à l’acculer de suite, battre en retraite n’avait jamais été au programme, les cicatrices dans la fourrure pouvaient faire office de témoin, Nott ne fuyait pas… le collier de domestication ne suffisait pas…. Il était pour moi, pas pour lui, animal sauvage réagissant à l’instinct, refusant d’être pris à un piège aussi stupide.

Les baguettes se levaient commençant à dessiner des formes dans l’air, prémices d’attaque, compréhension de la mémoire visuelle enclenchant la riposte rapide. Les cotes brulaient, une ou deux flottants de façon anormale appuyant sur la capacité de respiration, mais ce n’était pas suffisant pour ralentir la course zigzagante initiée. Ils pouvaient bien continuer, fuir n’était bon que pour les humains, il n’y avait plus rien d’humain dans la danse de cette mâchoire se jetant sur la femme visant la nuque sur un seul et unique coup. Pari sur la peur instaurée par le grand méchant loup ou juste frénésie du Devoir. Il avait été créé pour ça, pour protéger, il était aveugle à tout autre possibilité, se laissant transporté par la Rage et l’impossibilité d’échouer. Quitte à perdre ces dernières forces, il les userait entièrement à faire reculer ses ennemis ou à les déchiqueter.

attaque:

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

Mar 15 Nov 2022 - 9:40

Les barrières se dressèrent à toute vitesse en réplique des attaques essayées par le groupe du Ministère. Le bois de châtaignier continuait sa danse tandis que le professeur Lupin tentait de repérer l'ennemi dans le brouillard. Ils ne devaient pas être nombreux à en croire les points d'attaque. Ou alors ils gardaient de la réserve… Teddy sembla parvenir à en localiser approximativement un de sa baguette. Marx, qui se tenait prêt à réagir à la moindre information, n'attendait pas plus longtemps. Stupef… AH ! Le magenmage se fit violemment percuté par un animal, un gros. Le loup blanc Qui les avait attaqué quelques minutes plus tôt. Marx tomba à la renverse, totalement déséquilibré et incapable de se réceptionner correctement. Le choc avec le sol, dur et froid, fut rude, et la douleur qui résonna dans son crâne, plus encore. Il entendit un cri. Le sorcier resta un instant allongé sur le dos, sonné, avant de réaliser que sa baguette lui avait échappé des mains.

Un agent aida Marx à se relever tant bien que mal. Il grimaça sous ce corps maintenant perclus de douleur. Teddy s'était fait mordre à la main. Et ils n'avaient plus, ni l'un ni l'autre, leur baguette. Vu la situation, retrouver sa baguette était une question de vie ou de mort. Par Merlin… Un terrible sentiment d'impuissance traversa le magenmage, qui parvint malgré tout à garder la tête froide et à ne pas se décourager. Il n'avait pas le choix de toute façon -l'avait-il jamais eu ? Le troisième membre de leur groupe prodigua des soins au pauvre Teddy tandis que Marx se mit à chercher leurs baguettes frénétiquement. Mais rien. Ses yeux n'accrochèrent que le vide, ses mains ne trouvèrent pas le bois de châtaignier. Bon sang… Bon sang ! Une onde de colère, de colère contre lui-même et cette fougue contingence, secoua Marx. Sa baguette avait dû tomber hors du cercle… Se calmer, réfléchir, vite. Tant pis !

Le magenmage se rabattit sur son kit de potion/premier secours de poche qu'il tira de sa sacoche sans fond. Qu'avait-il déjà là-dedans ?! De l'alcool à désinfecter, des bandages, des fioles vides et pleines… Philtre de Paix, essence de Dictame, élixir contre le mal des transports magiques, Aiguise-Méninge, potion explosive… Explosive ?! Depuis quand il avait ce genre de truc sur lui ?! Peu importe… Il tira Teddy vers lui. Avec ça, vous devriez aller mieux… Les soins que leur avait prodigués leur collègue étaient sommaires, surtout pour le Pr Lupin qui avait des plaies plus sévères. Marx dispensa quelques gouttes de dictames, et lui donna une rasade de philtre de Paix. Une explosion retentit alors à l'extérieur des barrières magiques. Impossible de voir quoi que ce soit évidemment d’où ils étaient… Un des agents du Ministère était-il resté de l’autre côté ?! Si c’était le cas, la situation serait encore plus préoccupante… Surtout s’ils ne parvenaient pas identifié qui ! Il y a quelqu'un hors de la barrière...L’angoisse en boule dans sa gorge, Marx fit quelques pas vers le centre du cercle et leur hurla : ON A PERDU NOS BAGUETTE PAR ICI ! ET VOUS, VOUS EN ÊTES OU AVEC CES RUNES ?! Le sorcier faisait confiance en leur barrière magique, mais il ne pouvait pas savoir si elles tiendraient bon suffisamment longtemps pour leur laisser la fenêtre d'ouverture dont ils avaient besoin.

”Résumé”:

Mar 15 Nov 2022 - 11:57

Ft. Plein de sorciers :coeur4:

Les jambes

A peine ai-je le temps de me retourner qu’une masse blanche apparait dans mon champ de vision. L’esprit canin saute et percute Andrew de plein fouet. J’en suis estomaquée.

- ANDREW !

Puis vient la frayeur quand l’animal se retourne pour m’aboyer dessus. Je recule d’un pas, les doigts serrés autour du bois de Saule, mais jamais au grand jamais je ne l’utiliserai pour lui faire du mal. J’essaie de l’apaiser d’un mouvement de bras mais en vain. L’animal en colère se jette sur mon bras armé, m’arrachant un cri de surprise.

- AAH !

Ma main libre vient se poser sur mon bras, serrant la zone blessée par les crocs du loup. Je suis toujours de bout, mais en peine. Je serre les dents, sens la chaleur de mon sang contre ma main. Pourtant je ne peux pas je dois avancer.

Baguette entre les doigts je rejoins Andrew et lui demande :

- Tout va bien ? Tu n’es pas blessé ?

J’ai la voix saccadée, le souffle irrégulier. Le stress ne cesse d’augmenter mais je dois répondre à la demande de l’Arithmancien, à savoir : Dessiner l’emplacement des runes et ses limites, car nous sommes proches du but.

Alors une fois rassurée sur l’état de mon coéquipier, le tissu sur mon bras s’imbibant de sang, je viens m’accroupir au sol à un endroit choisi pour dessiner ma première rune.
Puis boum.
Une onde de choc s’en suit, je me couvre la tête pour me protéger un maximum des dégâts potentiels.

Je finis complètement sonnée, un acouphène résonne maintenant dans mon oreille droite.
Décidément, le côté droit de mon corps est en train de prendre cher. Je relève la tête, ma vue est floue, mais je distingue un nouveau combat entre un animal enragé et deux aurors. J’ai mal au cœur.

- Pitié ne lui faites pas de mal.

Je murmure ces mots, blessée physiquement et mentalement face à tant de violence, tant de rouge sur le blanc immaculé de la neige.

Je baisse les yeux de cette scène, et me reconcentre sur mon dessin. Je me dépêche, j’essaie d’être précise mais mes gestes se veulent rapides et efficaces.
Au suivant !

Je commence le deuxième dessin, le cœur jouant du tambour tandis que les batailles s’enchainent. Vite Morgana, vite !!

L’acouphène diminue, mais il ne part pas, la vue redevient claire mais je préfèrerais être aveugle que de regarder ce carnage autour de moi.

Je me demande ou en sont Marx et Lupin, je ne les vois pas. Je tourne un peu la tête, rien.
Si ce n’est un cri au loin.

- On a perdu deux baguettes par ici ! Et vous, vous en êtes où avec ces runes ?!

D’où est-ce que ça provient exactement ? Mes sens à demi éveillés déterminent une direction approximative.
Puis l’urgence de la situation me frappe. Ils sont désarmés face à l’ennemi !

Ni une ni deux, je lâche mon dessin et lance un Accio pour récupérer la baguette du sorcier. Quelques longues secondes plus tard, voilà la baguette de Marx qui arrive.

- J’AI !

Je m’adresse ensuite à Andrew !

- Continue les dessins, je reviens !

Ma seconde rune presque terminée, je cours dans la direction qu’avait emprunté la baguette pour me rejoindre. Je lance un second Accio pour récupérer cette fois la baguette du professeur Lupin.

- POSITION ?

Je crie ce mot pour repérer mes alliés, tout en zigzagant par rapport au point sur lequel j’étais lorsque je me suis fait entendre. Je suis en alerte, les canidés sont dans le bouclier, ils pourraient revenir vers moi.

Une fois suffisamment proche des sorciers, je leur lancerai leurs armes avant de retourner à mon travail.

@Lyssia

Résumé :

Mar 15 Nov 2022 - 20:10

Event|| Ft du monde!

Trop vite. Ça allait trop vite pour Teddy. Ses méninges en surchauffe, il avait cru avoir réussi à servir à quelque chose. Au moins une fois. Si le bruit qu'il lui semblait avoir entendu -l'instinct, au final ?- avait pu lui offrir une direction confirmée rapidement par son artefacte de vérité, cela ne servit plus à rien quand Marx et lui-même furent pris pour cible.

La boule blanche offensive revenait dans le champs de vision de Teddy qui, paralysé face à cette vision le temps d'un instant, eut à peine le temps de s'offrir un geste de recul, essayant de bousculer Marx au passage pour éviter la nouvelle attaque. Mais cela couplé à sa voix restée bloquée dans sa gorge n'offrit aucune esquive convenable et bientôt il sentit la masse animale sauter à ses côtés, emportant l'agent au sol.

Pas le temps d'armer son geste tremblant et de lancer un sortilège que l'animal vif se retourna aussitôt sur Teddy, semblant comprendre la menace du bois pointé sur lui. Nouvelle morsure, plus rapide, plus succinct mais tout aussi effrayante pour le phobique lupin. Il sentit les crocs se refermer sur sa main tout en la tirant en arrière. Pas d'envie de chaire ou de dégat comme pour la première attaque. Plus un désarmement qui eut lieux, lui faisant lâcher son bien précieux cette fois, lui arrachant un nouveau mélange de gémissement et de cri. Mélange de douleur et d'une peur autrefois irrationnelle. Autrefois. Elle ne l'était plus désormais, depuis la première attaque, offrant un rythme cardiaque effréné plus que de raison, totalement déséquilibré, à en joindre les menaces ennemies. Son propre ennemi.

Gémissement retenu tout comme sa main sanguinolente contre lui, l'attaque l'avait perturbé et désorienté. La crise de panique n'était pas loin, commençant déjà à déséquilibrer ses sens. Merde. Il ne fallait pas... Teddy essayait de rester focus mais son corps lui offrait une toute autre réponse. Sa première main se refermait sur sa seconde. Sa seconde se refermait sur rien. Sa baguette. Il avait perdu sa baguette. Son emprise était vide, mais ça ne suffisait pas au professeur pour relacher sa poigne serrée, accélérant le chemin du sang hors de son corps, jusqu'à l'aide d'un des agents du ministère. Les lancements disparaissaient en grande quantité mais si ça n'était que la douleur qui attaquait Teddy, alors il aurait été à la recherche de sa baguette depuis bien longtemps. Là, c'était plus profond, plus perfide, plus ancré à l'intérieur. Mental. Ca le bouffait de l'intérieur, coupant sa respiration, lui offrant cette sensation de mort proche.

On l'avait longtemps comparé à ses parents. Ces héros de guerre. Mais au final, eux, avaient été dévastés par la Mort elle-même. Pas par une quelconque peur. Ils avaient combattu jusqu'à la fin, jusqu'à recevoir un chatiment dénué de toute humanité. Lui. Leur fils. Leur enfant. Il n'avait rien d'eux. Il se terrassait lui-même. Il n'avait rien du courageux Rémus. Il n'avait rien des talents de Nymphadora. Rien d'eux.

Tant de pensées nauséeuses qui traversaient la conscience de Teddy qui s'échappait. De l'extérieur, le professeur observait tout autour de lui, le torse recroquevillé vers l'avant, la respiration compliquée. Avant d'être tiré par Marx, de lui faire perdre du temps et des potions précieuses pour quiconque d'autre servant à quelque chose autour d'eux. Pensée sournoise le rendant dispensable de tout ça lui empoisonnant l'esprit, celui-ci fut bientôt guéri -ou du moins, aidé dans son retour à la réalité. Une blessure disparue, une paix intérieure commençant à naître. Cela prit plusieurs secondes avant que le iltre ne fasse effet et que Tedd' ne puisse revenir dans cette réalité. Dans leur réalité. Réalité dans laquelle sa main s'était accrochée dure comme fer sur l'un des poignets de Marx. Pour ne pas tomber. Pour ne pas sombrer plus, essayant de se raccrocher à la première âme bénéfique.

L'air beaucoup trop froid put à nouveau venir fouetter l'intérieur de ses nasaux, ravivant fraichement ses poumons. Et l'attention de Teddy semblait revenir alors qu'il posait ses iris sur son sauveur, rempli d'une grattitude qui irait plus loin que cet instant... S'ils s'en sortaient. Pas le temps d'exprimer quoi que ce soit plus que ça qu'une explosion le ramena dans le champs de bataille, faisant ressauter le professeur alors que Marx gérait leur absence de baguette. Les mains de Teddy, dont une particulièrement lourde, alla tater stupidement ses poches. L'attaque.

"Le loup..."

Il fallait s'en débarasser. Coute que coute. Ca n'était pas la magie qui pouvait entrainer Teddy trop loin, mais clairement la bestiole autrefois blanche.

L'appel de Marx réveilla la voix de Morgana dans le brouillard, mettant un peu de baume au coeur au professeur dont les neurones semblaient mieux fonctionner. Si elle avait le temps de s'occuper de ça, alors elle et Andrew allaient bien... Cela devait continuer ainsi! Et cette mission, il en faisait parti...

"ICI!"

Devant la scène qu'offrit Morgana, une pensée la nommant Guerrière traversa l'esprit du professeur. La petite gryffondor avait bien grandi. Le lionceau était devenu une lionne n'ayant peur de rien, gérant son poste et plus que ça avec bravoure et agilité. Son passage souffla sur son coeur, le rendant soudainement incandescent. Sa baguette rattrapée maladroitement, à nouveau relancé et l'oeil plus vif, Teddy en pointa l’extrémité sur une blessure commençant déjà à s'échapper loin d'eux après leur avoir délivré les branches magiques.

Sort de soin mineur sur Morgana:

"Il faut gérer le loup, il n'y a quasiment aucune barrière qui peut nous en protéger!" Et si les simples protego pouvaient les empêcher de craindre des attaques magiques, les attaques physiques n'avaient aucune barrière. Combinées à la puissance d'un animal, son poids, ses crocs, sa vitesse et la peur que sa présence pouvait engendrer... Il était peut-être l'ennemi pouvant le plus faire de dégât sur lui-même.

A peine le temps d'offrir son point de vue que la présence de l'animal dans leur cocon de protection alerta le Lupin. Il était de l'autre côté, bien après Andrew et Morgana! La peur lui dictait de rester à l'endroit où il se trouvait... Mais la raison l'encourageait à se joindre au combat sur la pauvre bête. Tant qu'il n'était pas neutralisé, jamais le professeur ne pourrait retrouver totalement son self-controle, tremblant chaque seconde à l'idée de se prendre une nouvelle attaque du plus rapide des ennemis qu'ils avaient à combattre. Autant le neutraliser.

Entendant une voix geindre, comme rythmée par les grognements sauvages, Teddy prit une décision et laissa Marx avec l'agent. Se débarrasser des attaques lupines était désormais sa priorité et sa course lui fit traverser l'ensemble de la zone jusqu'aux plus jeunes en courant avant de ralentir et de se guider prudemment vers l'endroit où se situait le loup et deux agents. David semblait ne pas pouvoir attaquer alors que le loup ne lachait pas sa prise. De par sa position ? Se cachant derrière un arbre quand la scène lui parvint enfin, profitant de son angle d'attaque, Teddy se concentra dans ses tirs.

Ne pas blesser l'animal. Juste le mettre hors d'état de nuir, ou hors d'état d'attaquer par surprise. Le déranger... Lui faire d'abord lâcher sa prise sans toucher la pauvre agent. Sûr de son ciblage, Teddy lança une première tentative de sortilège pour faire lâcher sa poigne a la créature. De quoi enflammer faussement la gueule poilue et faire certainement lâcher sa cible.

Sort d'Haleine pimentée sur Hélios:

Ça, pour le dérangement et lui faire lâcher prise et ça... Pour pouvoir le repérer!

"Eternulus!"

Sort d'Eternulus sur Hélios:

Les sortilèges mineurs pouvaient sembler ridicules pour une telle situation mais le stress de Teddy lui faisait préférer de simples enchantements et y aller doucement, étape par étape. Tous les grandes tentatives précédentes avaient échoués, touchant le peu de témérité qui avait oser naitre chez lui. Alors il fallait y aller petit à petit. Sans attaque douloureuse. Bien que le coeur de Teddy était imprégné de sentiments violents, la colère et l'indifférence n'en faisaient pas partis. Il savait que le brouillard chamboulait des esprits. Des esprits qui auraient pu être ses amis. Ou pire, ses élèves. Et celui-ci n'était qu'une bestiole n'ayant jamais demandé à être dans cette histoire... De plus les agents du ministère semblaient bien mieux gérer les sortilèges plus indélicats... Dans tous les cas, pour l'instant, ses préoccupations premières étaient d'aider les autres en cas d'attaque puis d'évincer sa propre peur : celle que le loup puisse lui sauter dessus à nouveau par surprise. Juste pour s'offrir le temps de récupérer ses moyens. Après quoi, il pourrait alors passer à la suite : mettre hors combat leurs assaillants. Laissant à David et Lagartha tout mettre en oeuvre pour s'éloigner du loup, Teddy prit une grande inspiration pour passer à la suite.

Recap : Teddy pousse Marx en voyant le loup arriver sur eux à la dernière seconde mais son co-équipier se prend tout de même l'attaque et lui aussi, se faisant voler leurs baguettes. Sous la nouvelle attaque, une crise d'angoisse commence à perdre Teddy qui ne retrouve son calme que grâce à l'intervention de Marx et de sa potion de paix. Grâce à Marx et Morgana, Teddy retrouve sa baguette qu'il utilise aussitôt en soignant l'ancienne gryffondor qui retourne à son poste. Essayant de se remettre dans le courant de cette bataille, son instinct le pousse à aller aider à gérer le loup aka l'ennemi qui peut le plus le mener à sa perte mentalement. Il remonte, se cache derrière un arbre en voyant le loup attaquer Lagartha et lance un sortilège d'haleine pimentée pour espérer faire lacher prise à Hélios et le destabiliser puis utilise à nouveau un eternulus pour le rendre le plus longtemps localisable et éviter encore des attaques surprenantes. Il veut y aller petit à petit, ayant perdu le peu de confiance qu'il avait dans ses précédents sorts ratés et relève la baguette, prêt à lancer une future attaque sur l'animagus.

Codage par Libella sur Graphiorum

Mer 16 Nov 2022 - 20:55

Ce qui reste conscient

Des cris en arrière, des cris en amont, des cris ricochant de part et d’autres des tympans. Des cris ricochant dans la tête, des os vibrant sous les crocs, ce liquide ferreux collant aux babines, la prise sous la mâchoire s ’amollissant sous un nouvel hurlement reconnaissable. Celui de la peur, celui de la douleur. Humains et créatures avait cela en commun, un sens de la survie, une tolérance certaine à la douleur, et ce réflexe de gueuler quand les limites étaient atteintes. Les oreilles hautes il regardait la femme, insensible à la naissance des perles cristallines pouvant rouler sur les joues, se contenant de stopper sa course une fois que le bois-ami commençait à glisser des doigts. Le mouvement était léger, bien distinct aux opales animales, pas assez présent, le guidant d’une nouvelle pression interrompue par un nouveau gêneur.

dé lâché de baguette:

3 contre un, tellement lâche… tellement faible…. Usant de magique provoquant un éternuement puissant. Le museau fit volteface grognant au sorcier au parfum dérangeant la truffe. En plus des arômes du liquide de vie chatouillant les papilles un picotement agrémentait les tentatives d’identification. Relents d’école saisissant d’un frisson l’échine du dos, hérissant le poil de plus belle, gonflant la méfiance et l’arrogance. Il avait été rapide celui-là, profitant du vacarme environnant pour le prendre en traitre, sale vermine arrogante, sale petit voleur… C’était inscrit quelque part, au plus profond de l’être sans en connaitre la cause…. Un filou prélevant ce qui revenait de droit à notre quotidien.. Incompréhension succincte, bouille d’albâtre souillée s’inclinant sur le côté pour l’observer…. ça revenait succinctement, de manière floue, ces ressentiments, cette injustice et cette affliction qui n’avait eu de cesse de grandir depuis quelques semaines…

L’esprit du loup n’avait jamais eu la prétention de comprendre les sentiments, juste d’en ressentir un très faible éventail suivant la personne qui lui faisait face. Son interprétation était libre, tout ce qu’il savait c’était pourquoi il était né, pourquoi il était là. Et que la baguette tendue devant ses yeux n’avait rien d’amicale et que claquer des crocs pour le dissuader d’approcher plus était le maximum de bienveillance qu’il pouvait prodiguer même si un nouvel éternuement humide coupait son élan. La petite gêne occasionnait ne pouvait perturber, l’animal n’avait que faire d’être enrhumé, cela l’indisposait uniquement dans le chant guttural de son animosité, les cris et les sortilèges échangés s’étant déjà chargé de brouiller une partie de l’ouïe. Il ne s’inquiétait pas, avançant lentement, le dos arqué, la queue ébouriffée à l’horizontal, oreilles légèrement penchée mais pas couchées. La peur ne pouvait se permettre d’être l’ami d’un combat, la peur ne pouvait pas lui murmurer de se méfier de l’Aubébine, ma propre conscience non plus. Je n’étais plus, je n’étais pas, je ne voyais pas, ne savais pas…

Nouveau spasme du rhume irritant la patience du prédateur que déjà trop lassé par le gaspillage de temps et d’énergie de cette situation. Plus envie de tenter de tergiverse, de comprendre ou d’analyse, il le dérangeait, il l’empêchait de partir d’ici, le gardant prisonnier. C’était trop. Prenant appuis sur ses pattes arrières, le canidé se projettait à toute allure, ignorant la douleur fantôme de sa cuisse entre les pattes de l’homme pour le faucher sans la moindre délicatesse.

dé fauchage Teddy:

Vibration dans les coussinets, chute sourde contre le sol mouillé et volteface instantané griffes plantées dans la terre pour ne pas glisser. Les lapis plissés fixaient la cible allongée, possiblement désorientée, c’était le moment de l’acculer, de le faire trembler, de le faire fuir... La course reprenait, en sens inverse, un éternuement chatouillait de nouveau, mais en rien n’empêchait de sauter les deux pattes avant sur son torse et de bondir dessus pour l’empêcher de bouger. Son souffle avait surement été coupé une fraction de seconde. Un détail trop infime pour un loup le museau dégoulinant de sang collé contre le visage de l’homme en train de lui grogner au-dessus avant de lui éternuer à la tête.

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

Ven 18 Nov 2022 - 22:41

L'adrénaline générée par la panique et la folie de ce qu'il se passait avait fait oublier le froid à Andrew. Il s'en rendit compte quelques instants après avoir proposé de soigner Teddy.
Heureusement que ses compagnons n'avaient pas perdu leur sang-froid. Ni une ni deux, Andrew se retrouvait désormais affublé d'un vêtement chaud. Il avait encore un peu froid aux extrémités mais rien de problématique.

Et puis de toute façon ça ne dura pas car Teddy, puis Morgana lui passèrent un savon qui lui chauffa les oreilles.

Bon OK, il s'était un peu laissé emporter ! Mais il fallait bien aider Teddy ! Des fois (souvent selon Andrew), il ne faut pas réfléchir mais agir ! Cette fois Teddy s'en serait sorti sans son aide, mais on peut jamais savoir, il aurait pu y rester et Andrew s'en serait voulu toute sa vie de n'avoir rien tenté !

Recadré par ses coéquipiers, Andrew se reconcentre et se dirige vers les runes pour mettre sa pierre à l'édifice dans la résolution de la malédiction.

Grave erreur, il n'a pas le temps de faire trois pas qu'il se retrouve plaqué au sol, transi de douleur au bras gauche. Il n'a absolument rien compris à ce qu'il venait de se passer, il est sous le choc et n'a même pas la possibilité de hurler car il est tombé sur le dos et a le souffle coupé.
Il est paralysé par la douleur et la panique.

Quelques secondes après, qui lui parurent durer une éternité, il voit Morgana se pencher vers lui. Cette vision le ramène un peu à la réalité et il reprend peu à peu ses esprits.

-Je... crois...que ça va. Souffla Andrew en se tatant le bras pour évaluer les dégats. Il saignait, mais ce n'était qu'une éraflure superficielle. Il s'en était bien sorti...

Elle saignait également. Quelle que soit la chose qui avait attaqué Andrew, il n'était pas la seule cible.
Il se redressa et reprit son souffle, puis se releva avec peine. Il avait toujours sa baguette en main. Il fit un état des lieux pour évaluer la situation. Il y avait un combat en cours à quelques dizaines de metres de sa position. Mais il ne ferait pas deux fois la même erreur. Cette fois il allait suivre les instructions : Dessiner l’emplacement des runes et ses limites.

Il ne savait pas trop comment s'y prendre, alors il prit exemple sur Morgana et se dirigea vers une rune proche de celle de sa coéquipière. Il mima les gestes de la rousse. Ca avait l'air de fonctionner, il passa alors à la suivante lorsque qu'elle s'éloigna brusquement en lui intimant l'ordre de continuer à dessiner les runes.
Toujours penaud de ses précédentes actions, il s'exécute en restant sur ses gardes ! Pas question de se refaire surprendre !

Résumé:

Sam 19 Nov 2022 - 23:51

Les barrières cèdent sous la puissance de ma baguette. Petit à petit, elles disparaissent. L’ennemi est fort mais la colère dans mon cœur n’aura pas repos tant qu’un des leur sera encore là. Le corps à mes côtés ne bouge plus. Si veulent m’empêcher de les approcher, il finira lui par perdre la vie. Barricadés derrière leurs forteresse de magie, ils ne semblent étonnamment pas prêt à se battre pour récupérer leur ami otage des ennemis. Pitoyable. Ils finiront de toute façon tous par y passer.

Jamais il ne rencontreront aussi grande détermination que la mienne. S’ils s’entêtent à vouloir rester, Papa s’arrangera pour qu’ils ne puissent plus jamais partir. Au bout de mes doigts, je sens les barrières faiblir mais lorsque tout semble céder, une explosion de sons et de poussière me coupe les ailes pour m’envoyer violemment au tapis. Allongé sur le sol, mon corps hurle d’une douleur aiguë. Mes tympans vibrent à n’en plus finir. Les couleurs sont des sons, les sons me brûlent la peau et lorsqu’on s’approchent lentement de moi je comprends.

Ce regard, je le reconnais et tout dans mon esprit devient flou. La connexion avec Papa semble brouillée, les ennemis en sont-ils vraiment ? C’est un Auror devant moi, pourquoi devrais-je l’éliminer ? Sur le sol froid, je reste immobile, ma baguette pourtant serrée entre mes doigts. Je ne sais plus qui je dois suivre, qui je dois écouter, dans quel camp me ranger et pour quelle cause. Mon crâne est comme étouffé par un étaux indestructible et peut-être pour la première fois de ma vie, je suis incapable de réfléchir et de rassembler mes pensées. Les yeux fermés, je suis à la merci d’une baguette et de l’ennemi. C’est peut-être là que tout commence. Ou là que tout finit.

Résumé:

(c) Adonis Evans

Dim 20 Nov 2022 - 8:40

Les jambes

Groupe IV
Nous sommes le ier octobre 2022

« Tu es sûr que c'est là ? Ne me dis pas que je dois monter sur ce truc. »
Un balais dans une main, pendant au bout de son bras, Hayden regardait la carte qu'il tenait entre ses doigts. Le vélin était brûlé par endroit, craquelé de partout, mais les indices étaient encore lisibles. Il leva la tête, observant le cour d'eau non loin, essayant de distinguer autre chose qu'une épaisse fumée blanchâtre, en vain. La jeune fille qui l'accompagnait s'éloigna pour plonger ses mains dans le ruisseau.

« Le rituel ne va pas fonctionner. Il ne fait pas assez chaud, Ch'toht a refroidi toute l'Ecosse. » - « Ce n'est pas un problème. » - « J'espère que parmi tout ce qu'il se passe dans ta tête, il n'y a pas le Feudeymon.» - « Pas cette fois. »
Sianyde essuya nonchalamment ses mains trempées et frigorifiées sur la veste du garde-chasse. Celui-ci porta un regard mauvais à son égard avant de se concentrer à nouveau sur sa priorité numéro un. Moins de trois jours auparavant, ils réussirent -non sans mal- à interroger la grande prêtresse de Ch'toht lors d'un de ses rassemblements, avant de se débarrasser de la gêne qu'elle représentait. Le Veritaserum fonctionna à merveille et ils purent donc savoir quelle était la méthode à employer pour faire disparaître le Brouillard ainsi que le lieu. Maintenant qu'ils étaient sur place, le reste était flou et ils se dirent qu'ils auraient du continuer de la harceler. Cependant, les morts ne parlaient pas.

Le bruit d'une explosion attira leur attention en même temps. Ils n'étaient plus très loin mais leur manque de visibilité ne leur permettait pas de se précipiter vers la source sonore. Hayden emmena Sianyde plus loin, contournant alors la zone où il sentait que tout se passait. Il n'y avait pas d'endroit où se cacher mais la jeune femme fut plus maligne que le mage noir et elle les dissimula à l'aide d'un sort joliment exécuté.

« Il faut qu'on se rapproche. Si ils incantent la mauvaise formule, ça risque de renforcer Ch'toht. »
La sorcière attrapa hasardeusement les doigts froids de l'homme et couru vers le tumulte. Ses pas s'enchainèrent, faisant fit des cailloux et autres obstacles, trébuchant quelques fois avant de se relever. La vision était plus chaotique qu'elle ne l'aurait pensé. Ils étaient en plein milieu d'un combat avec des blessés et en proie à une certaine panique. Certains essayaient de garder leur sang-froid mais c'était une chose peu aisée. Avec son partenaire, elle passa la barrière magique et mit fin à son sort. Les deux apparurent donc dans le camps de vision de chacun.
« Hayden ! Les runes ! Là ! »
Son doigt pointa le sol d'où ressortait quelques symboles gravés. Le temps pressait. De l'autre côté, Lagartha et David étaient en proie avec un loup blanc vorace et particulièrement dangereux. La sorcière était d'ailleurs particulièrement mal en point mais elle tenait encore debout et tenait son poste.
Certaines personnes dessinaient les runes alors que l'Arithmancien continuait son travail. Sianyde se jeta à ses pieds, s'accroupissant avec lui pour lui expliquer tout ce qu'elle put. Le debrief ne prit vraiment pas longtemps et, pendant ce temps, le garde-chasse sortit sa baguette et son air malade, pour immobiliser le loup. Il se contenta de le Stupefix dans une première intention.

« Nous sommes les renforts. » dit-il aux sorciers autour de lui, toujours muni de son fort accent polonais.
A travers cette brume, il paraissait un peu plus fantomatique encore mais la hâte de la situation le faisait se détourner du combat pour suivre le chemin des runes. L'Arithmancien exécuta un Sonorus avant de hurler :

« Écoutez-moi tous ! Nous nous tenons sur un portail que nous allons ouvrir, que tout le monde sorte du périmètre des runes ! Il me faut trois personnes nord-est, nord-ouest et sud positionnées à l'extérieur du dernier cercle. Vous viserez le même point, en l'air, lancerez un incendio maîtrisé et vous le maintiendrez. A mon signal, vous l'étoufferez et arrêterez le sort. Il me faut une personne au nord, à l'est, à l'ouest, au sud-est et au nord-est. Lorsque le feu se sera arrêté, vous vous entaillerez pour verser du sang sur la rune qui se trouve juste à vos pieds, dans le premier cercle et je me charge du reste. MAINTENANT ! »
Ce fut une grande farandole qui se plaça comme le mage l'avait demandé et les Incendio partirent. Tout le monde sortit des cercles sauf Sianyde et Hayden qui se trouvèrent au centre de tous. L'Arithmancien avait fait la majeure partit du travail sur les verrouillages, non sans l'aide de ses collaborateurs. Ils avaient donc le champ libre pour renvoyer le Brouillard d'où il venait enfin, mais ça allait prendre du temps.

Prenant le rôle temporaire de la Grande Prêtresse et Hayden de son lieutenant -rôle qu'il remplissait décidément à merveille- Sianyde psalmodiait. L'incantation était longue et à chaque fois qu'elle se trompait elle devait recommencer. Mais le Père de tous perdait enfin l'emprise qu'il avait sur ses petits gens. Adonis et Hélios tombèrent dans l'inconscience quelques secondes. A leur réveil, la mémoire n'avait pas disparu mais l'esprit était embrumé : que faisaient-ils là ? Ils avaient froid, ils ne se sentaient pas bien et ils regardèrent leurs mains. Oui, oui, leurs mains. Plus de forme animale et plus de voix dans la tête, le lien avait été coupé. Cela créait un vide mais l'urgence de la situation était telle que ça n'avait que peu d'importance. Alors pendant que David se précipitait sur le jeune homme pour l'aider, l'Auror seconda son collègue.

Explications

› Résumé

Quelle bataille mes amis !!

Ici, c'est la presssssque résolution, on en est (enfin) au rituel inversé ou dit de révocation. Sianyde et Hayden sont dans la sauce mais ils sont ok, des ordres sont donnés un peu partout et Helios et Adonis reviennent à eux.

Vous vous placez comme vous souhaitez, vous pouvez prendre le temps de souffler, de reprendre vos esprits, de parler un peu mais il faudra rapidement que votre personnage se mettre à une position cardinale mineure ou majeure. Considérez que jeudi, ce sera le moment où il faudra s'entailler la main (ou whatever) pour verser le sang.

Cette semaine ça va être un peu plus calme car le rituel est compliqué et long mais ceux qui ne sont pas dedans (si vous ne voulez pas vous mettre à une position vous dites qu'il y a un agent) et qui souhaitent tenter à nouveau un Patronus peuvent, il fonctionnera.

Ce sont vos derniers posts. Le post de conclusion d'event sera le 27 novembre.

› Participants attendus

Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster. Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

@Adonis Evans (hybride)
@Teddy T. Lupin
@Morgana Wells
@Hélios D. Ellis (contaminé)
@Andrew Firth
@Marx Sohei

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Post de conclusion le 27/11/22