Re: La tête [Gpe III - Hari, Simeon, Declan, Eros, Charlotte]

Sam 12 Nov 2022 - 23:44

Beurk...

Est-ce qu'il venait vraiment de croquer dans ce bolet sans même l'avoir lavé ? Hari était à peu près sûr qu'une limace avait glissé dessus un peu plus tôt dans la journée et il ne pouvait s'empêcher d'être répugné par le contaminé.
Il fit une grimace, incapable de cacher son dégoût tandis que l'homme semblait le prendre pour... Un revendeur de champignons ? ... Mais, de champignons ou de champignons ?... "Il n'est pas fade ! Ce cèpe est parmi l'un des meilleurs champignons d'un point de vue gustatif !" argumenta le jeune journaliste avant que son regard, et celui du médecin revendeur de champignons, ne soient attirés par un mouvement derrière eux.

Une capuche noire filait vers l'endroit où se trouvaient ses camarades. Rien ne semblait l'arrêter, il avançait à vive allure, donnant l'impression de flotter sur des nappes de brume. La pression monta d'un coup chez Hari. Il en eu même le souffle coupé conscient que la chose représentait un danger mortel pour les personnes chargées de sa survie.
A dire vrai, il n'eût pas le temps de penser ni de réfléchir. Si cela avait été le cas, il aurait posé les pours et les contres d'une intervention. Il aurait d'ailleurs surement trouvé plus de contres comme le fait de griller sa couverture de moldu, de déclencher les hostilités ou d'être particulièrement à découvert... Mais son corps réagit avant lui dans un réflexe d'empathie. Il courut à la suite du médicomage ~~chapelier~~ fou et tendit sa baguette, désignant le buisson où se trouvaient les deux aurors. Il aurait voulu s'approcher davantage mais quelque chose le stoppait, au plus profond de lui... Un instinct qui immobilisait ses jambes à bonne distance tandis que d'un sort informulé, il lançait un herbivicus. Le sortilège toucha le végétal et Hari garda sa baguette tendues de longues secondes tandis que celui-ci grossissait, grossissait, grossissait !... Rendant ainsi l'accès à ses camarades assez difficile pour leur permettre de se protéger.

Mais Hari, lui... il était fini. Le jeune homme pouvait le sentir aussi bien que les battements de son propre coeur qui raisonnaient dans ses oreilles.

C'était donc ainsi que tout se terminait ?

Résumé :
Hari suit Declan. Est stoppé par son instinct à bonne distance et lance un herbivicus qui fait grandir le buisson où se trouve ses camarades. Le but c'est de rendre leur accès assez difficile pour qu'ils aient le temps de réagir. Après ça, Hari est persuadé qu'il va mourir car il est à découvert.

Sam 12 Nov 2022 - 23:55

Moi, j’suis bien dans mon arbre. Y a des gens en bas mais moi j'suis en haut alors vous comprenez qu'c’est compliqué d’établir un lien quelconque ! Et puis, il faut dire que c’est vraiment pas tous les jours que je pointe le bout de mon nez aussi loin du Mermaid. Alors, je profite ! C’est qu’on y est bien au Mermaid, vous savez ! Je le répéterai jamais assez ! Mais voilà qu'en bas ça parle encore plus, alors sans pour autant lâcher l’écorce d'mon arbre, je tends l’oreille. Une tête que j'connais pas et qui parle celle-là aussi. Décidément, c’est une vraie réunion ce soir. Ça préfère chanter plutôt, chez moi, ou danser ou crier au bar à la limite, lorsque toutes les coupes de champagnes sont vides. Mais pas lui. Que c’est ennuyant par tous les Dieux.

Moi, j’pensais avoir droit à un vrai spectacle ! J’avais réservé une place aux premières loges sur une jolie branche encore pleine de feuilles et sans aucune fleur – et heureusement parce que la plus belle des fleurs et la seule qu’on regarde, c’est moi ! C’est pas parce que j’adore faire le show que je ne sais pas en apprécier un lorsqu’il est bien fait ! Mais celui-là m’ennuie à mourir. Les dialogues sont fades et je n’ai même pas un peu d’alcool entre mes doigts pour faire accélérer le temps. Je demande un remboursement !

Qu’est-ce c’est chiant. Mes yeux roulent dans leurs orbites, ça manque cruellement de couleurs et de paillettes tout ça ! Même l’arbre a envie de se barrer. C’est sans doute ce qu’il dirait s’il pouvait parler ! Ou peut-être le peut-il mais excusez-moi, messieurs-dames, j’excelle dans plein de domaines mais pas dans la conversation sylvestre. On peut pas être parfait ! Sans me venter, j’en suis quand même pas loin ! Ah bah voilà que les acteurs se barrent maintenant, on aura tout vu ! Même eux en ont eu marre à moins que ! C’EST PEUT-ÊTRE UN SPECTACLE PARTICIPATIF ! Faut que j’y aille c’est ça ?? Faut que je descende et que je me révèle au monde ! Dites-moi ! S’il faut une tête d’affiche, prenez-moi ! Vous gagnerez bien plus d’argent qu’avec tous ces piètres acteurs que vous montrez là !

Résumé:

(c) Adonis Evans

Dim 13 Nov 2022 - 10:17

La tête

Groupe III
Nous sommes le 1er octobre 2022

Les choses peuvent toujours se passer autrement.

C'est ce que vous vous dites quand vous voyez la scène devant vous. Emma et l'Auror vont certainement mourir, les capuches noires s'en prendront à vous et personne n'aura mener la mission à bien. Les sacrifices auront été vains et alors le Brouillard se nourrira de chaque cadavre pour prendre un peu plus forme et ainsi, se matérialiser définitivement.

Les ennemis repèrent certains d'entres vous, Hari est prit pour cible immédiatement par certains qui font une rondes, les enfants du Père sont complètement amorphes et l'attention de tout le monde est focalisée sur ce qu'il se passe derrière ce buisson géant. Il y a des plans qui sont terriblement menés et d'autres qui méritent d'être sauvés. Deux agents sortent de leur cachette pour attirer l'attention des ennemis sur eux, plutôt que sur leur chef et les civils. Ils énonce aux autres de contourner le bosquet pour poursuivre la mission pendant que eux se mettent à courir. A leurs trousses, des ombres ténébreuses qui se déplacent très très vite. Les sorts fusent alors et il n'y a plus personne de réellement à couvert.

Mené par un agent compétent vous êtes trois à arriver de l'autre côté des arbres, là où l'Auror vous a demandé d'aller. Vous vous faufilez dans les fourrés pendant la cohue générale et les sorts lancés de toutes les baguettes, pour vous rapprocher du centre et là, ça vous saute aux yeux : une pierre d'ambre assez grosse, soulevable à deux mains, rayonne sur un petit piédestal. Elle est propre, luisante, et comme s'il y avait une lumière à l'intérieur, elle détient un halo de lumière dorée. C'est ça qu'ils protègent, c'est ça le cerveau du Brouillard. La partie vulnérable, fragile, celle qui est souvent délaissée. Si vous vous approchez un peu plus, que vous vous intéressez, alors vous l'entendre cet impulsion nerveuse, cet organe vivre juste là. Et qui serait assez cruel pour stopper la vie comme ça, aussi net ?

Par ailleurs la bataille fait rage. A travers les fourrés où les agents sont touchés mais peuvent encore se lever, ils tentent de se protéger et de défaire leurs opposants. C'est compliqué et dans l'imbroglio de sorts, l'un d'eux percute Hari qui, prit d'une vive douleur mais Merlin merci, non blessé, tombe au sol plus loin. Avec un peu de chance, cela lui permettra de reprendre ses esprits et de se relever, tout en le préservant du gros de la bataille. Ils essayent également de toucher Declan, en aveugle, tout en retournant au point de départ pour celle qui peut encore se déplacer.

Les cris attirèrent alors une autre présence et le bruit du martèlement du sol vous secoue. Vous ne savez pas si c'est un tremblement de terre ou pire, qui approche. Le Brouillard est-il en train d'envoyer plus de sbires ? Personne ne l'espère. Mais contre toute attente, à travers les arbres et les feuillus, vous voyez des rayons de lumière traverser la clairière. Dès que l'un d'eux touche un Oncle, vous le voyez disparaître à moitié, encore vivant mais dans l'incompréhension totale. Que se passe-t-il ? Qui est là, d'avantage ?
Les sabots des Centaures galopent sans vergogne sur ces êtres informes, traversant pour certains leur voile alors que d'autres sont au sol. Les rayons magiques sortant des mains des créatures quadripèdes viennent bousculer tout le monde si bien que Charlotte est envoyé contre un arbre et Eros tombe du sien, près de Hari. Et vous ne savez pas si c'est dû au choc, à la situation, ou simplement à votre propre volonté, mais quelque chose se passe dans votre tête : vous n'êtes pas censés être là. Il y a la guerre, vous n'êtes que des civils et vous vous rendez compte que, d'après vos souvenirs, vous n'avez pas pu résister à l'ultime appel. Mais maintenant, c'en est autrement. Maintenant, c'est la guerre, vous êtes vous-mêmes, et personne ne le sait. La situation est en votre faveur, le prochain coup est pour vous.

Explications

› Résumé

Hey !! Nous avons fait la moitié, bravo à tous d'être encore là

Simeon et deux agents : Vous arrivez jusqu'au cerveau. La pierre est une grosse ambre, que vous sentez vivre, car elle pulse de vie. Elle est posée sur un petit monticule rocheux à quelques centimètres du sol. Vous savez que si vous arrivez à la détruire, la situation se tournera en votre faveur. Cependant l'un de vous doute : c'est quand même la vie, et qui êtes vous pour l'ôter comme ça ? (c'est l'influence du Brouillard qui joue ici)

Hari, l'Auror et Emma : C'est la sauce. Ca tire de partout, le désespoir est total mais Declan lui peut l'ignorer. Il y a des blessés, Hari tu es au sol mais tu vas bien, juste un peu secoué et de là vous voyez les renforts. Un groupe de cinq Centaures arrive à toute allure, traverse le bosquet de toute part en tirant des rayons. Ils vous hurlent de vous battre en vous mettant à couvert.

Declan : Les rayons des Centaures te vrillent les yeux et le cerveau mais tu veux te battre contre eux et en même temps t'es pas bien du tout, tu crache pas mal de bile noire. T'es pas au top de ta forme (pis rien a voir avec l'omelette /sbaff)

Charlotte et Eros : Des tirs de Centaures vous touchent. Eros ça te fait tomber de ta branche et Charlotte ça t'envoi contre un arbre. Le choc est difficile, vous accusez le coup et vous êtes tous les deux en fait non loin de Hari, au sol également quand je fais ce post MJ. Il vous semble le connaître et en même temps pas vraiment. Ce n'est pas un ami à vous dans votre vie de tous les jours mais ce n'est clairement un ennemi. Vous comprenez petit à petit qu'un civil est là, parmi vous et que vous même vous êtes au milieu d'un bosquet. Vous reprenez vos esprits ! La communication avec le Brouillard se coupe et vous voyez le champ de bataille devant vous. Plus loin, une lumière jaune, au sol, luit de tout ce qu'elle peut. Les capuches noires, elles, sont aux prises avec tout le monde et les Centaures. A vous de choisir votre voie. Ainsi, votre prochain post à la suite ce lui-ci, vous bénéficierez de l'inattention des capuches noires. En effet, les Oncles n'ayant pas remarqué que vous avez changé de camp, cela vous laissez un post de battement pour tirer partie de la situation à votre avantage.

› Participants attendus

Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster. Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

@Hari L. Arun
@Simeon Roy
@Declan Wildford
@Eros Evans (hybride)
@Charlotte Laurent (hybride)

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Je ferai une intervention MJ le 6, 13 et 20 novembre.

Prochain post le 20/11/22

Dim 13 Nov 2022 - 11:26

Déclan
En plein délire à rendre ses tripes

Ca avait grandi. D’un coup comme ça, pouf ! Un buisson énorme, et la seule personne pas loin de vous c’était Warren « Mais bordel qu’est ce que tu fais ? » A peine le temps de le houspiller qu’il se tenait les oreilles comme si t’avais hurlé comme un sonnet, alors qu’il était pris pour cible par les oncles qui faisaient leur ronde. A oui, forcément, à faire pousser des plantes comme ça sans raison apparente ça pouvait que les fâcher. Quoi que pas sans raison de toute évidence... des sorts commençaient à siffler un peu partout dans le bosquet. Cibles mouvantes floues et sensation de devoir aider ta famille te chatouillant. Ta baguette rejoignait tes doigts se serrant dessus, les opales quittaient Warren pour glisser sur les hommes qui courraient et jetaient des sorts à l’aveuglette.

La magie n’était clairement pas ta meilleure réponse pour les combats, trop facile, trop lâche, tu n’aimais sentir l’aubépine au creux de ta main que pour lui permettre de compléter ce que les poings ne pouvaient faire d’eux-même. Aussi, tu ne pensais même pas à lancer à un protégo, sortilège pour les peureux, tu te contentais juste de suivre le mouvement, c’était la raison de ta présence ici après tout. Le bois imitait les autres balançant pluie de flèches sur tout ce qui gigotait derrière le buisson géant, agrémentant de diffindo pour élaguer un peu la broussaille. Tonton semblait accepter ta présence maintenant, moins sévère, moins prompte à te reprocher d’avoir été un mauvais fils, il se ruait d’un autre côté, alerté par le tremblement de terre, alors que tu te faisais entailler le bras droit profondément. « Bordel Warren apprends à viser où c’est moi qui le fais ! » Pas de Warren, juste Malefoy junior qui mâchouillait tu ne savais trop quoi avant de partir se réfugier dans ses branches.

Ça tremblait de plus belle, des hurlements s’élevaient dans le bosquet. Moment de panique des sens et des associations d’idées. Si t’avais été sobre ça aurait peut être été moins flippant. Mais là… C’était la fin du monde, l’apocalypse et les 75 milles cavaliers vengeurs qui arrivaient (vu le boucan des sabots qui ricochaient dans ta tête) ! Le sol allait s’ouvrir en deux et vous avaler ! Le père était en panique et il allait avaler tout le monde ! Ses ennemis comme ses enfants ! T’en étais persuadé ! Tout allait fondre et disparaitre. « Aaaaaaah » La lumière divine explosait les rétines, et une moitié de Tonton râleur. Petit détail totalement invisible, le rayon de soleil magique ayant grillé ta capacité à voir quoi que ce soit, et pensé quoi que ce soit. T’étais un moucheron devant une de ces lampes Uv, à te faire désintégrer littéralement. « Bzz Bzz » Tu entendais même le bruit de l’insecte qui fondait sur le néon, ne réalisant même pas que c’était toi qui le faisait.

L’équilibre t’abandonnait, te flanquant au sol violemment sur le coté de ta plaie. Un avantage certain pour te faire reprendre tes esprits si t’étais en aptitude de ressentir la douleur. Voilà un moment que tu n’avais plus ressenti son étreinte chaude et moite, seul le sang collant à ta chemise et ta blouse te faisaient réaliser que y’avait un truc qui allait pas. Enfin, ça et… ce haut le cœur soudain, cet estomac qui se pliait sur lui-même suppliant qu’on l’arrache pour mettre fin à son soudain supplice. Tes boyaux se tordaient et s’enroulaient sur eux même enclenchant un stupide réflexe du corps. Position à quatre pattes sans rien voir au tour et devant toi, la main tenant la baguette s’appuyait contre le sol alors que l’autre suivait les soubresauts de tes tripes. La salive remontait en bouche désagréablement et abondante, te faisant cracher avant de vomir cette masse gluante et visqueuse noire une première fois. Pas besoin de la voir pour savoir ce que c’était. Tu toussais, t’étranglais, gerbais de nouveau, cherchais à prendre ta respiration, maudissait ces contractions du diaphragme qui continuait à évacuer violemment le liquide gastrique.

Remontées d’air désagréables prenant fin dans un laps de temps qui te semblait interminable, tu soufflais fort et te laissais tomber sur le coté, mirettes levées vers le ciel tachant de reprendre un minimum de contenance. Dieu que c’était irritant et exténuant. Tu détestais ça et même sans le voir réellement tu maugréais contre Malefoy junior et la musique de ses mandibules qui te donnaient mal à la tête. « Ho tais toi toi »

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

Dim 13 Nov 2022 - 18:30

La tension est palpable. Le moindre faux pas peut nous coûter très cher. Je reste concentré, prêt à défendre mon allié au milieu de cette situation stressante. Mon cœur bat la chamade mais je refuse de croire que c’est de la peur. Non, c’est l’adrénaline. Je me suis beaucoup entraîné pour un moment comme celui-là. Entraînement physique, magique, cours de psychologie… La totale. Si ce médecin attaque Hari, je le neutralise. Ouais. Je suis Simeon le protecteur. Et mon auto-persuasion fonctionne du tonnerre !
Baguette dans ma main droite, celle qui est la plus adroite. Je sors de mon manteau avec ma main gauche la fiole de sérum anti-brouillard qui m’a été confiée. Je vais lentement pour être sûr de ne rien renverser. Je bois alors que le médecin bizarre goûte le champignon que mon allié a ramassé sur un coup de tête. Je peux constater les premiers effets du sérum en même temps que les effets du mensonge. L’homme en blouse se désintéresse d’Hari et fait demi-tour. Quel “trésor” peut-il flairer ? Clauvius et Emma ? Probablement. Mais je pense qu’ils sont suffisamment expérimentés pour se défendre eux-même, ou au pire opérer un mouvement de retraite avant d’être blessés. De toutes façons je ne les vois pas, je ne peux rien faire sans compromettre ma discrétion.

Une partie des limons s’est éloignée de notre position. Si les humains font de même alors c’est le moment ou jamais de s’enfoncer au cœur des événements. Ca ne plaira pas à ma mentor mais la situation a changé. Le groupe est repéré (du moins une partie de ses membres). L’espionnage n’est plus vraiment possible. De toutes façons je connais au moins un sort capable de blesser les créatures du brouillard. Le Spero Patronum. Willow, Robin et un certain Brendon se sont défendus avec lors d’une précédente mission. Pour que notre mission fasse avancer le ministère il nous faut apprendre plus de choses. Et ces choses, elles sont au delà de la lisière de la forêt.

D'ailleurs, en parlant de forêt. Il n'y a pas que le savant fou qui se dirige vers la forêt. Le jeune journaliste aussi. Merde, que se passe-t-il ? Est-ce qu'il est hypnotisé ? Il se rapproche beaucoup trop des limons, je ne sais pas s'il a consommé son sérum mais dans tous les cas je ne donne pas cher de sa peau seul contre tous. Et c'est lui le type "plus malin que moi" ???

Plus le temps d'observer, je dois me rapprocher si je veux avoir une chance de sauver le journaliste avant qu'il ne soit atteint par un ennemi, quel qu'il soit. Et je dois me préparer à lancer un Patronus. Trop de pseudo-détraqueurs sont à côté de lui, il s’apprêtent à l’encercler je dois donner tout ce que j’ai. Pas le droit à l’erreur. Vite, quel est mon meilleur souvenir ? Qu’est-ce qui me procure à chaque fois une joie pure ?
Je suis trop petit pour avoir un souvenir à l'hôpital. Je n'ai aucune appréhension. Papa nous emmène, mes frères et moi, voir ma mère. Ma mère et le bébé qui vient de naître.

Alors que je m’élance en direction du pauvre journaliste pour faire barrage contre les dangers, une main m’agrippe fermement et me traîne avec vigueur loin de mon objectif.

“C’est le moment ! La mission avant tout on contourne le bosquet !”

Gaëlle ! Putain Gaëlle ! Comment peut-elle être si pragmatique alors qu’un homme est sur le point de mourir seul contre tous ? Je la suis machinalement, de toutes façons elle ne me laisse pas le choix, et j’espère de tout mon coeur pouvoir faire quelque chose à distance.
Il est minuscule et ne fait que dormir, mais je l'aime de tout mon coeur. Ça y est, j'ai un petit frère ! À l'instant même où je le vois je me jure de l'aimer plus fort que tout, de lui apprendre des bêtises, de jouer avec lui. Il est un nouveau rayon de soleil dans ma vie.

On arrive de l'autre côté du bosquet. Personne ne nous a arrêtés. C'est tellement improbable. Au loin les sorts fusent, ce doit probablement être un carnage. Quelle horreur… Juste à côté de nous se trouve une sorte de pierre ambrée luisante. C'est magique ? C'est vivant ? Les deux ?
Gaëlle veut l'analyser mais si c'est lié au brouillard mieux vaut éviter. On peut être contaminés. Avant toute chose, il faut purifier ce truc. Et même si je me trompe, un patronus ne fait pas de mal à une créature bénéfique, non ?
Cette pierre est peut-être la clé de tout. Des gens meurent peut-être à côté pour qu'on ait quelques secondes pour agir. Je dois tenter les sauver eux aussi.

"S'il te plaît Gaëlle, fais moi confiance."

Pour la sérénité des gens que j'aime et de tous ceux qui sont capables d'aimer, je dois agir. Je tends ma baguette en avant, encore un peu tremblant, et je me donne du courage une dernière fois :

Il est si petit, si mignon, si pur. "Tu veux le porter ?" demande maman. Je n'ai que 4 ans, c'est un super grand moment dans ma vie. Mes parents m'assoient sur une chaise et déposent délicatement mon petit frère dans mes bras. Je n'ose plus bouger. Ohlala ! "Coucou Wesley"

Je suis rassuré. Sûr de ma décision. La magie jaillit de ma baguette alors que je crie "Spero Patronum !!!". Je suis Simeon le protecteur, des gens comptent sur moi. Un grand papillon machaon se matérialise et s'abat sur la pierre.

Résumé :
Simeon est entraîné par Gaëlle loin du champ de bataille. Il tombe sur la pierre ambrée, "le cerveau", et lui lance un patronus.

Dim 13 Nov 2022 - 23:55

J’étais… amorphe, y’avait pas d’autres mots… je ne comprenais pas ce qu’il se passait. La situation semblait si… décalée et moi je restais passive, spectatrice…

Par Morgane, qu’est ce qu’il était bourrin l’argenté, on aurait dit un ours, il me traitais vraiment comme une poupée ou une enfant me déplaçant à sa guise. Et je détestait ce stupide surnom de Blondie ! Je me bloquais sur mes appuis, bien décidée à l’empêcher de me bouger encore une fois… J’osais renifler un peu fort à côté… il sentait le bar… j’espérais que c’était pour supporter le deuil…
Un coup de tête hasardeux sur le côté et je distinguais un de nos tonton gélatineux… Tiens celui-ci avait des chaînes qui l’agrémentais… et il semblait particulièrement intéressé par le cousin. Y’a a un qui avait fait une bonne grosse bêtise...

Mon cousin infirmier semblait connaître le type dans le buisson : Warren, son interne médecin apparemment. C’était étrange la relation qu’ils semblaient avoir, l’un était beaucoup trop heureux voir carrément euphorique de retrouver son camarade de travail, l’autre de ce que je distinguais… beaucoup moins, le côté mauviette devait justifier ça… Peut-être qu’il n’avait pas reçu son carton d’invitation pour l’événement... Bah tant pis pour lui, il était pas de la famille non plus...
L’autre intrus racontait des propos incohérents, il n’était pas interne mais étudiant ?Et pourtant c’était bien Warren. Peut-être que mon cousin le confondait avec quelqu’un d’autre. Ou alors il avait changé de cursus. Sinon si il était toujours étudiant après dix années c’est que quelque part y’avait un gros problème… En même temps, vu ce qu’il racontait sur les champignons, son enthousiasme éloquent, il devait bien avoir tapé dans certaines herbes… Il s’était bien trouvé avec l’autre infirmer… Qu’est-ce que je faisais là…

Bah, au moins, les deux idiots semblaient s’accorder sur le sujet. Moi je restais en arrière, toujours fulminante, bras croisés… J’avais l’impression d’assister à ces éternels au revoir devant la porte d’entrée. J’avais qu’une seule envie c’est qu’il fiche le camp ! Mais non ça parlait champêtre et omelettes… Et de façon intense. Mon cousin argenté toujours aussi délicat semblait avoir une certaine expérience dans le métier… une grimace de dégoût se dessina malgré moi quand je le regardais croquer dans le champi cru, quelle horreur !

Un des gros tontons encapuchonné passait en trombe à côté de moi me flanquant la chair de poule et m’énervant de plus belle. Je l’avais même pas vu venir. L’infirmier me demandait de le suivre. Je faisais un grand ‘NON’ de la tête. J’avais pas envie, qu’il aille se perdre dans la brume vers ce buisson géant tout seul avec son Warren pas Warren qui lui courrait après, moi j’allais aider le reste de la famille pour préparer la cérémonie. Même si j’avais aucune idée de comme procéder…

Et d’un soul coup, tout partait en vrille, les sortilèges fusaient dans tous les sens me forçant à plonger pour éviter un tir perdu. Martellement au sol, et cri bestiaux mais qu’est-ce que se passait enfin ? Une attaque ? Quoi ? Pourquoi ? Infidèles !
La rage effaçait bientôt la crainte, ce voile rouge familier… le même que dans la cellule, celui disait de protéger… Mon noisetier vibrait dans ma main, j’attaquais à mon tour dans la direction hostile, je devais me battre pour ma famille. Éclair lumineux et colorés de part et d’autres, tourbillon de magie et de violence, le bruit et la fureur puis violent impact dans le ventre ! Je sentais brièvement le sol se dérober sous pieds avant un choc dans le dos et le trou noir… la fin ?

…

Bourdonnement dans les oreilles…grosse toux... sang battant dans les tempes… j’avais mal partout… j’essayais d’ouvrir les yeux, le monde avait pivoté à 90 degrés… tout était flou et confus, la migraine me prenait dès que j’essayais de fournir le moindre effort… Qu’est ce que je faisait là… Les odeurs… c’était différent maintenant…
Mon cerveau essayait d’ordonner à mon corps de bouger mais les deux étaient en désaccord... Je n’avais pas la moindre idée de ce que j’avais subis mais c’était puissant...
En serrant les dents je parvenait me mettra a quatre pattes, reprenant un semblant de lucidité. J’étais au milieu d’un chant de bataille, mes oreilles sifflaient toujours. Mes mains écarlates et souillées, le noisetier tâché de mon liquide de vie... Je sentais toujours la rage dans à l’intérieur mais ne pouvait pas la justifier. Pourquoi ?

Je rampais en avant arrivant proche de Warren par Warren… C’était étrange, je ne ressentais plus la même amertume en le regardant, presque comme si il étai amical… je tendait la main dans sa direction et-
Projectile magique explosant entre nous deux, soulevant de la terre et me faisant perde appuis une nouvelle fois. Je n’avais pas à réfléchir, tant pis pour lui, il fallait juste que je fuis, que je trouve un endroit ou me cacher ! Mon cerveau s’activait à toute vitesse, la brume se levait sur mon esprit… j’étais dans le mauvais camp ! Un type encapuchonné, un gosse de mon âge m’aidait à me relever, j’obéissais par crainte avant de le voir s’effondrer, touché par la magie sauvage des centaures. Impossible de savoir si il allait s’en sortir, si il était comme moi… Je voulais juste sauver ma peau.

Debout ! Ordre de survie ! Panique ! J’avançais titubante et recroquevillée… Chaque pas me semblait si lourd... j’entends de nouveau ce cri de baleine et plaquait ma main gauche contre mon crâne, c’était devenu un simple bourdonnement insistant, un marmonnement sénile qui me polluais les oreilles, couvrant les acouphènes et me faisant regarder loin dans la brume… cette lueur jaune… ce petit soleil… magnifique…
Mes jambes agissaient de leur propre volonté, et me traînant la-bas… oui après tout pourquoi pas, ça avait l'air d'être une bulle de paix… Une nouvelle lueur éclatait, une grosse phalène attirée par cette lumière. Je ne pouvais l’expliquer mais à cette vue j’avais peur, je me précipitais du mieux que je pouvais avant de remarquer le hipster médecin en proie avec une accromentule. Décision inexpliquée dans mon cerveau, instinct de meute peut-être... je ne connaissais pas ce type non plus, on avait jamais été de la même famille et pourtant je sentais qu’il fallait que je l’aide « #Arania Exumai » le bois fatigué était levé sans conviction, personne ne méritait de finir de cette façon mais j’étais difficilement capable de faire quoi que ce soit, j’étais dépassée par la situation et essayait juste de rester en vie, attirée par la lueur jaune.

Nombre aléatoire (1,4) : 3

effet du sort:

résumé:

Mar 15 Nov 2022 - 9:30

Déclan
Semi aveugle, en train de gerber a chaque virage

Que Malefoy était bruyant, il l’avait toujours été, avec sa bassecour de poules qui se dandinaient à côté de lui ou ses faux gardes du corps qui servaient à rien. Pas étonnant que l’arachnide puisse être son fils, les cliquetis agacés et méprisant qui lâchaient lui correspondaient que trop bien. Tout dans la gueule rien dans les poings. « Ta gueule tu… » Whoa une voix hurlait comme une démente dépeçant le peu de vision que t’avais réussi à recouvrir. Une gerbe de lumière s’était précipitée sur Junior, lui chatouillant la frimousse et le faisant bondir de son arbre pour aboyer des propos incohérents « Fille infidèle, tu oses le père et t’attaquer à un de ses enfants, tu vas.. » « Rahhhhhh, mais ca suffit ! #Oscausi ! » Poing gauche appuyant la tempe pour tenter de recouvrir un minimum de faculté de réflexion. Réflechir ou penser avec Malefoy qui faisait autant de bruit c’était pas possible. En plus t’y voyais flou, une chance que Blondie portait encore la petite robe que tu lui avais fait porter. « Qu’est ce tu fous la princesse ? » Elle était pas resté avec votre sœur Anne ? Ou du moins le type perché dans un arbre dont tu ne connaissais pas le nom. D’ailleurs tu ne connaissais pas son nom à cette petit Miss non plus. « T’as vu Warren ? » Juste pour savoir car à part du vert et pattes d’araignées rafistolées avec des bandelettes magiques t’étais pas bien certain de distinguer quoi que ce soit.

D’ailleurs, avec ses pattes velues et tordues, Malefoy-Junios essayait de te grimper dessus. « Wooooh tu te crois où toi ? » Genre car t’avais croisé le vrai blond platine dans les dortoir dans ta jeunesse ca voulait dire que vous étiez ami ? « #incarcerem minima ! T’as du bol que l’autre tarée soit pas là ! » A savoir Mac Graham la psychopathe qui lui avait déchiqueté gratuitement les pattes. Si la dissection te plaisait beaucoup, tu ne la pratiquais que quand cela était utile, or, Junior avait une utilité toute autre à l’instant présent. La guerre semblait rager, pour peu tu te serais cru à Pouldard, encore étudiant pendant que le sol tremblait et que les enseignants brandissaient leurs baguettes. La différence du jour était ton age t’étais plus un adolescent né moldu de Serpentard, mais bien un adulte, du coup tu pouvais bien faire ce que tu voulais.

dés incarcérem:

Déjà fallait te redresser, tu tendais la main à Blondie pour qu’elle t’aide même elle s’était prise un peu de corde dans la tronche elle aussi. Fallait pas être si fragile et s’offusquer de tout, il y’avait pas le temps, c’était la guerre, le père avait besoin d’aide.. non.. vous aviez besoin d’aide.. ou un truc du genre, fallait partir d’ici et récupérer Warren, ou quelque chose du genre. Les idées n’arrivaient pas trop à composer quelque chose de cohérent, mais ce n’était pas bien grave, t’en avais vu d’autres des blackouts ou des pertes totales de Réalité. Ca n’allait pas te tuer. Par contre, le relent de vomito bien noir sur la tête de Junior était bien capable de mettre fin à tes mouvements si ça ne prenait pas fin. « Bouar.. désolé mec. J’avais arranger ca.. #Amplificatum maxima » Nouveau haut le cœur joues gonflées devant l’araignée gonflant à vue d’œil.

dé amplificatum:

C’était pas aussi impressionnant que tu le voulais, mais tant pis, c’était largement suffisant pour grimper sur son énorme abdomen à califourchon et voir de bien trop près la couleur des poils au sommet de son crane. « Regarde ca Blondie ! il a une mèche blond polaire ! C’est vraiment un fan des premier jour ! » Tu te marrais allégrement en attrapant les deux cordes glissée en collet en un coup de baguette vérifiant si votre nouvelle monture réagissait correctement. Vu qu’il était incapable de dire quoi que ce soit, et que la mention la potionniste psychotique l’avait refroidi, Malefoy semblait vouloir se tenir à carreau. « Là, là, c’est un bon Malefoy ca ! Blondie tu montes ?» Tu flattais l’animal sur le flan avant d’attraper le poignet de la gosse et la faire monter derrière toi. « Cherche Warren ! Cherche ! » Coup de talons dans le bidon dans le bestiole pour le faire partir en avant, ce genre d’animal avait une capacité de détection assez impressionnante, ce ne devait pas être compliqué pour lui. « Il sent le champignon ! » Affirmation très certainement erronée.

Qu’importait ! Votre cheval improvisé se déplaçait rapidement, ondulant entre les blessés et les Tontons, esquivant les buissons et les arbres, secouant ton pauvre estomac qui hurlait à la clémence se retrouvant à se vider à chaque virage. Meilleur bad trip de ta vie, pour sur ca ferait une pub d’enfer à tes futurs clients ! L’aspect commercial serait étudié plus tard, malefoy-junior se précipitant sur une capuche à moitié désintégrée tu tirais abruptement sur tes rennes le forçant à se cambrer d’un coup vous éjectant au sol. « Malefoooooooooy reviiieeeeeents ! » Couché à plat ventre, le bras droit saignant d’autant plus, la main tendu vers le cheval araignée qui disparaissait dans le brouillard, ta supplique s’évanouissait dans le brouhaha environnant. "Ho Warren!" Pas en forme le Warren, et puis pas chaleureux l’accueil de votre retour au campement. Tonton vous ignorait, trop occupé à onduler entre des gerbes de sortilège pendant que d'autres se faisaient piétinés par des sabots.

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

Jeu 17 Nov 2022 - 22:11

C’était la guerre, l’enfer… purement et simplement. Qui était la victime ? Qui était l’ennemi ? Des gens en toges noires manipulés, des centaures méprisants les humains et réciproquement, d’autres silhouettes au travers la brume censées représenter quoi ? Le bien ? Y’avait pas de bien ou de mal, ce n’était que nuances de gris, un gris sombre et teinté de pourpre. La fin justifiait les moyens apparemment et si quelques hybrides ou autres pouvaient accidentellement disparaître, certains ne s’en porteraient que mieux, nous n’étions que des collatéraux pris au milieu…
Qu’est ce que j’aimerais pouvoir me changer et foncer hors de cette mêlée ou à contrario laisser libre cours à mes pulsions alors que je pouvais sentir l’oppressante odeur du fer et de la peur me monter à la tête, à tel point que je même à cette période du mois elle m’emplissait les narines.

J’étais détraquée mon bois pointé contre cette araignée surdimensionnée pour sauver la vie d’un pauvre inconnu qui se détachait des autres uniquement par sa tenue atypique alors que j’avançais vers lui, ignorant la douce lueur pour l’instant...
Si ce n’était pas pour ma résilience maudite, j’étais certaine que je serais déjà allongée comme tout ces types… Mais en même temps ; sans ça, j’aurais été au chaud et en sécurité chez moi ou dans mon dortoir, je n’aurais pas été torturée pas une clique de cinglée, je n’aurais pas fais souffrir ceux que j’aimais, ce qui me tenais en estime.
J’étais spéciale, même aux yeux de ces tarés, encore un fois, un sectaire en capuche noire venait prendre un coup à ma place, cherchant à me mettre en sécurité. Si je n’avais pas sentis cette influence néfaste, si je ne savais pas à quel point ils étaient manipulés, j’aurais été tentée de les suivre. Ils disaient vrais, c’était une meute, une grande famille, ils prenaient soin les uns des autres et les pauvres mortels parmi eux vénéraient presque les hybrides au lieu de les stigmatiser, les traiter comme des monstres… Ce foutu brouillard n’avait jamais été hostile envers moi non plus, cherchant à me guider vers lui… me protéger...

Si tous les fidèles ne voyaient pas ma rébellion comme hostile, ce n’était pas le cas de l’accromantule, vociférante, à peine embêtée par mon sortilège… ça avait été si mal exécuté mais en même temps, à cette distance, dans mon état…
Heureusement, j’avais fais gagner un peu de temps au hipster qui me rendait la pareil en muselant la monstruosité et essayant de la maîtriser, enfin c’est l’impression que j’en avais, tout était encore confus et c’était encore plus difficile avec cette excitation morbide qui commençait à percer…
Le hipster médecin était encore peut-être plus excentrique maintenant, la délicatesse toujours absente de son registre alors qu’il essayait de dompter l’araignée géante, vomissant dessus et l’agrandissant ! Il était complètement cinglé ! S’était-il trompé de sortilège ? Il n’avait vraiment pas l’air dans son assiette, voir carrément malade à la vue de l’infâme bouillie sombre qui coulait de sa bouche.
Il montait dessus ! Et il voulait que je le suive ? Ma tête avait beau faire non, je n’avais pas voix au chapitre et planter mes pieds dans le sol ne servait à rien alors qu’il m’embarquait de force sur cette horreur velue. Et puis c’était qui Malefoy ?
Chevauchée infernale, agrémentée d’odeur de vomi et de mort, vu d’ici le carnage était horrible. Quel était l’idiot qui avait dit que la magie était merveilleuse ? Ici, dans la brume, la magie était un instrument de désastre, par Morgane, même en tant que louve je ne causais pas autant de mal… J’étais obligée d’entrer dans cette danse, tirant à l’aveugle des sorts de contrôle... que faire d’autre ?

Retour au point de départ, violemment désarçonnés par la monture exotique. Bon débarras ! Je marchais à quatre pattes vers mon hipster argenté aux côtés de Warren. Lui aussi, pas de bures sombres. J’espérais qu’il était du côté des assaillants, qu’ils pouvait nous sortir de là ! Et l’autre Apollon de nacre qui comatais… au moins il était sur le plancher des vaches désormais...
Je m’en remettais complètement aux adultes, ils avaient de l’expérience, plus que moi qui n’était capable que de balancer des sortilèges mineurs aux hasard dans le brouillard.
Accroupis à coté de Warren je le giflais gratuitement, tentative d’évacuer mon stress, de garder le contrôle alors que la situation explosais littéralement autour de nous « Debout Warren ! Fais quelque chose ! Sors nous de là !» poigne virulent à son col pour le secouer, même si je me trompais, on avait besoin de n’importe quelle baguette. Déjà, je sentais l’aura nocive d’un des oncles gélatineux qui rodait… celui avec les chaînes. Et au loin, la lueur si belle… je voulais tant y aller, rejoindre sa sécurité...
Violent choc à l’odorat… la délicieuse odeur d’une plaie fraîche… cette fois-ci c’était si près que j’en salivais malgré moi. Naturellement je tournais la tête avec avidité. Le faux infirmier était amoché, méchamment… J’attrapais son bras ensanglanté, pas vraiment certaine de ce que je faisais, m’improvisant infirmière de guerre puisque j’étais incapable de me faire entendre et commander quoi que ce soit. Il était tant de jouer la Miss Nany avec mon magnifique accent « Je vais essayer de faire quelque chose, je te garantis rien, j’ai jamais fini le cours... #Episkey !» moue embêtée à ce détails véridique, le cours c’était tout simplement arrêté… dommage ça aurait pût servir. J’étais complètement incertaine de pouvoir soigner ce genre de blessure mais si il était médecin il pourrait me guide si il reprenait ses esprits. Et vite !

Soin ?:

résumé:

Ven 18 Nov 2022 - 20:20

Hari avait cru mourir à l'instant même où il avait lancé son sort de pousse sur le buisson. Au lieu de ça, il eut le droit de vivre un peu plus longtemps.

Son subterfuge fonctionna comme prévu, les deux aurors purent s'en sortir et se lancer dans une contre attaque tandis que des oncles fonçaient sur Hari. Un échange de sort se fit alors que le jeune homme s'accroupissait au sol pour les éviter. Il était au beau milieu du champs de bataille et son coeur battait à mille à l'heure. Bientôt il fut touché et il s'envola de plusieurs dizaines de mètres avant de percuter le sol et de rouler bouler sur quelques mètres encore. Endolori, il était face contre-terre, haletant et hésitant à faire le mort... Peut-être parviendrait-il à survivre en faisant cela ?

Pourtant, le jeune journaliste n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps car des ondes vinrent faire trembler le sol où il était avachi.
Un tremblement de terre ? Non, c'était trop faible et c'était... Comme des sabots...
Relevant doucement le visage, Hari fut aveuglé par des rayons de lumière qui le poussèrent à plisser les yeux tandis que quelque chose de lourd tombait non loin de lui. C'est là qu'il les vit : des centaures. Ils étaient cinq et semblaient faire jaillir des rayons qui venaient petit à petit à bout des oncles. Les aurors quand à eux continuaient de se battre et Hari entendit l'un des hommes chevaux lui crier de les aider..

Perplexe, le journaliste se mit à bouger avec lenteur. Ses membres étaient endoloris, il avait du mal à les replier et devait se contorsionner dans un soupir douloureux pour enfin parvenir à s'asseoir. Là, le vendeur de champignon et la gamine arrivèrent. Le premier était blessé et la seconde... Le gifla ?
Hari sursauta et se dit qu'il aurait décidément du continuer à faire le mort. Mais il se promit qu'il règlerait son compte à cette salle gamine plus tard et pointa sa baguette vers les ennemis en approche... Parce qu'il y en avait :

"CONFRINGO !"

Si réussite : Hari lance un confringo
Si échec : Tant pis, il aura essayé

Résumé : Hari est propulsé plus loin. Il a du mal à se mettre assis et se fait gifler par Charlotte. Il promet qu'il se vengera un peu plus tard et lance un confringo sur les ennemis.

Ven 18 Nov 2022 - 20:20

Le membre 'Hari L. Arun' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Duel de magie' :
La tête [Gpe III - Hari, Simeon, Declan, Eros, Charlotte] - Page 2 Sdah

Sam 19 Nov 2022 - 22:55

Un ange tombé du ciel, ça a jamais été aussi vrai ! La sensation est sympa en plus, j’ai l’impression d’voler l’espace d’un instant mais personne m’avait prévenu que la chute serait aussi rude ! OUCH ! J’étais bien en haut d’mon arbre. J’emmerdais personne et personne m’emmerdait. Si le spectacle avait été intéressant j’aurais même applaudi ! J’suis plutôt tolérant en plus, au Mermaid y a des show plus beaux qu’d’autres et pourtant, j’dis rarement non pour une représentation même moyenne. J’me voile pas la face, on peut pas être aussi beau et talentueux qu’votre hôte !

J’suis plutôt unique dans mon genre mais y a des manières de faire pour m’demander d’monter sur scène et encore plus pour me faire descendre ! La moitié des acteurs ont foutu l’camp et voilà qu’c’est une véritable cavalerie qui débarque. Ça c’est plutôt inattendu, de quoi s’plait-on vous m’direz ! Moi qui voulez des rebondissements ! Leurs sorts dans ma tête c’était vraiment pas prévu ! D’instinct, j’ai sorti ma baguette mais c’est véloce ces canassons-là et j’ai pas dégainer mon Protégo assez vite. J’vous l’donne dans l’mille, demain c’est à parier que j’aurai une belle bosse bien au milieu du front. Même les licornes seront jalouses. Heureusement, j’en connais aucune personnellement.

C’est un vrai spectacle de sons et lumières tout autour de ma gueule d’ange et des billywigs qui tournes autour d’mes yeux mais ça, j’crois qu’c’est qu’dans ma tête déjà trop souvent sens dessus dessous. Et pourtant, promis, j’ai pas bu c’soir ! Mais c’est pire qu’une descente après l’extase – et j’parle pas d’la poussière que j’suis encore en train d’bouffer. J’ai un vide dans ma poitrine comme si un amour passionnel s’était soudain envolé et pourtant, en passion, j’m’y connais. J’me relève péniblement et j’vois qu’je suis pas tout seul. Tous les acteurs sont revenus, c’est déjà l’salut final ? Ça valait bien l’coup d’me faire descendre !

Au moins, vous pouvez profiter d’moi et d’ma beauté, et d’mon parfum parce que c’est pas dans c’brouillard que vous sentirez autrement du jasmin ! En même temps, on y voit rien mais moi, messieurs-dames, j’ai pas besoin d’projecteurs, j’rayonne naturellement ! Mais pas ici. J’suis déjà plus là, j’m’enfonce dans les bois et un autre spectacle m’attends. J’suis pas tout seul là non plus, j’comprends pas pourquoi ça a commencé avant que j’arrive. La star ici, c’est moi. Ça fait contre-soirée par là ? Ooooooooh ! J’ouvre grand la bouche – et j’suis particulièrement doué pour ça – quand je vois le joli papillon argenté qui frappe gracieusement un espèce de rocher étrange. Moi aussi, j’veux jouer !

Et voilà que j’pose comme le roi du monde, la baguette tendue. Les éclairs de lumière au loin joueront le rôle des flash des photographes et les cris de douleur, les applaudissements des fans en délire. Que toute la forêt me regarde et m’admire lorsque mon spectacle commence. Spero Patronum. Et puis, il faut bien que je pense à toi et à tes yeux bleus qui s’ouvrent pour la première fois sous le ciel étoilé. Adonis, c’est nul comme prénom, j’me souviens – frérot, tu sers peut-être finalement pas à rien – alors qu’un raton laveur argenté vient déjà taper ses petites pattes sur le rocher.

Résumé:

(c) Adonis Evans

Dim 20 Nov 2022 - 9:40

La tête

Groupe III
Nous sommes le 1er octobre 2022

La bataille n'est que secondaire pour le Brouillard qui tente de survivre. Il fait tout pour vous empêcher de le blesser un peu plus, rapatriant ses enfants qui ne l'écoutent même plus. Certains ont même retrouvé un semblant de liberté et c'est dans un son de douleur et de peine qu'il s'éteint de vos têtes à jamais. Les Patronus qui se sont jeté sur la roche ambré l'ont craquelé, morcelé puis pulvérisé. Sa lueur jaune et chatoyante s'éteint et le caillou devient friable sous vos doigts. Autour de vous, l'effet est immédiat : il n'y a plus de Brouillard. Sur une centaine de mètres à la ronde, le soleil de presque-automne caresse votre peau. Vous n'êtes plus frigorifiez et au bord de la mort par une magie obscure que vous ne pouvez défier. Votre vue n'est plus entravée, votre tête n'est plus prête à exploser et la vie revient dans votre corps. Les capuches noires s'agitent, elles se dispersent, elles cherchent un couvert comme dépossédées de leurs moyens. C'est le moment de leur porter de coup final alors que les Centaure s'en vont pour la plupart. Seuls quelques têtes équines restent avec vous. Les alliés ont encore du travail... ailleurs !

Emma et son supérieur sont dans les buissons plus loin. Elle agonisante, presque morte et lui tombé dans le coma. La situation présentement semble à la fois catastrophique et à la fois résolument pleine d'espoir.

Chacun de vous se relève alors, se sentant un peu plus en sécurité. L'ennemi est toujours là mais tout a changé. Vous voyez un peu mieux le décors et le bosquet dans lequel vous êtes. Des corps sont au sol, des traces noires ont souillé l'herbe d'habitude verte et grasse et il reste la menace des oncles à annihiler. A l'abris des arbres, cachés dans les ombres, ils vous observent, attendant le moment de vous attaquer, vous prendre votre vie pour pouvoir faire revenir le Père suprême.

Explications

› Résumé

Waaaaw vous avez été hyper prolifiques merci à tous !!

Comme vous l'aurez compris, les Patronus ont permis de détruire "la tête" du Brouillard et de le faire dégager même complètement de la zone actuelle qu'il contrôlait.

Il reste donc des oncles cachés qu'il va falloir démonter. Il reste deux Centaures avec vous les autres sont allés aidé ailleurs (et ils ont mis du temps a arriver car eux même venaient d'ailleurs). Vous reprenez tous vos esprits, les contaminés ne le sont plus (mais il reste quelques effets encore et faudra prendre de l'essence de sorbier pendant plusieurs jours), les aliénés hybrides sont à nouveau complètement eux-mêmes. D'ailleurs, pour vous, la situation a quelque chose de terrible. Là, ce dont vous avez envi c'est de vous blottir dans une paire de bras aimants et réconfortants. Vous avez l'impression d'avoir perdu un parent que vous ne connaissiez pas bien mais la mélancolie abrite votre coeur. C'est un sentiment qui durera quelques jours (à vous de jouer là-dessus si vous souhaitez l'amplifier ou non bien sur)

Ce sont vos derniers posts cette semaine. Mon post de conclusion sera le 27 !

› Participants attendus

Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster. Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

@Hari L. Arun
@Simeon Roy
@Declan Wildford
@Eros Evans (hybride)
@Charlotte Laurent (hybride)

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Post de conclusion le 27/11/22

Dim 20 Nov 2022 - 11:25

L’énergie déborde de mon corps, de ma baguette. Je suis en train de lui péter la gueule à ce truc ! Quoi que ça puisse être. Le papillon tournoie autour de la chose, et face à ma décharge d’énergie magique la lueur de l’ambre faiblit de plus en plus. Je le savais ! C’est un truc néfaste ! Brûle, pierre, brûle ! Si toutes les créatures du brouillard te gardent sous bonne protection c’est bien que tu dois être importante à leurs yeux ? Il est temps que la mascarade cesse, que le brouillard s’en aille, que les habitants du Royaume-Uni retrouvent enfin un peu de calme. Je ne peux pas lâcher, je ne dois pas. Pour que maman soit fière de moi.

Mon stage aux États-Unis est terminé. Je rentre en Angleterre. Chez moi. Je me suis mis sur mon trente-et-un pour l’occasion. Robe de sorcier traditionnelle, chignon élégant. Je retrouve l’entrée de la maison en début d’après-midi. L’odeur n’a pas changé en neuf mois. Le tapis en revanche si. Des pas légers se rapprochent rapidement, annonciateurs de l'accueil que j’allais recevoir. “Oh c’est toi ? Pourquoi tu n’as pas frappé ?” Je réponds : “Bonjour maman. Je ne voulais pas te déranger.” Ma mère semble perplexe par ma réponse. Elle pose les mains sur les hanches et rétorque : “Espèce d’imbécile. Comme si tu pouvais déranger ta mère ! Viens là.” Je n’ai pas le temps d’approcher, elle a déjà fait le chemin jusqu’à moi et me serre dans ses bras. “C’est bon de te revoir.” dit-elle tout bas. Avant mon départ nos rapports étaient très tendus. À cause de la mauvaise blague qui a détraqué le cerveau de Wes. Mais à cet instant précis, c’est comme si rien ne s’était passé. Nous sommes juste une mère et son fils. Elle m’a manqué elle aussi.

Je maintiens le Patronus autant que possible, il danse encore autour de la pierre. Elle est toujours là. Elle ne disparaît pas !

“C’était censé brûler et partir en fumée. Merde !” je crie, autant pour moi-même que pour Gaëlle. Cette chose et ses sbires ne sont pas faits de la même chose. La faiblesse de l’un n’est pas un fléau pour l’autre. Ma théorie est mauvaise. J’espère que Gaëlle a une idée car je sèche un peu. J’entends juste à côté de moi

“Protego ! Protego !”

Trop concentré sur ce satané caillou je ne vois pas arriver les limons, les cultistes et autres joyeusetés. Ce qu’on fait les attire. Du moins une partie. Heureusement nos sorts combinés maintiennent les créatures et les attaques à distance pour l’instant. Ça canarde toujours dans le bosquet. Je perçois à travers la lumière de mon Patronus, d’autres éclairs au loin. C’est vague, je ne sais pas qui gagne ou pourquoi ça pète autant. Peut-être que nous sommes seuls. Je ne l’espère pas mais il faut s’y préparer. Et comme Gaëlle me couvre, il n’y a plus que moi en attaque. Je sens une présence qui m'oppresse, ça essaye de pénétrer dans ma chair. Mais le sérum que j’ai ingéré semble me protéger juste ce qu’il faut.

J’avance. Un pas après l’autre. Il n’y a que quelques mètres entre le promontoire, la pierre et nous. Et alors que je suis à un tout petit mètre de ma cible, alors que je balance ma jambe en avant façon coup de pied spartiate, un limon traverse mon patronus, se sacrifiant pour me sauter dessus. La manœuvre me surprend, je n’ai pas le temps de réagir. La bestiole a l’air complètement brûlée, consumée par mon sort, mais c’est bien assez pour qu’elle atterrisse en plein sur mon torse et me renverse. Je chute lourdement sur le dos. Mon patronus s'arrête. Un liquide noiratre et poisseux coule lentement du corps inerte du limon. Une sensation de froid se fait ressentir là où le sang s’écoule. Malgré les épaisseurs de vêtements. Je frissonne. Dégueu.

Mais heureusement le limon est mort (c'est un limort ?). Je pousse les restes de la chose sur le côté, relève la tête et… Je suis aveuglé. Une deuxième lueur de Patronus est pile en face de moi. On a des renforts ! On n'est pas seuls ! Qui sait ce qui serait arrivé si le patronus n'avait pas fait son apparition pile au moment où le mien s'arrête ?

”Reste pas béat Sim ! Je ne vais pas les retenir longtemps !” Gaëlle semble tenir le coup pour le moment. Et oui, elle a raison. Que ça soit Clauvius ou un autre en face je ne peux pas laisser le nouveau protagoniste se débrouiller seul.

Merlin, Morgane, tous les autres. Faites que le Patronus soit la solution. Faites que si ça n'a pas marché tout à l'heure ça soit juste un manque de puissance. Je ferme les yeux, à quoi bon je ne vois rien, je suis en plein dans le flux lumineux de mon sauveur, et puis je suis si proche, je pourrais toucher la pierre.

Je repense à ma mère. À son odeur, sa chaleur, la douceur de ses bras. À l'amour que j'ai reçu. Je tente d'oublier toute la jalousie envers mon petit frère. Après tout, c'est à lui que j'avais pensé avant tout quand il a fallu déclencher mon

"Spero Patronum !"

Oui ! Quelque chose change ! La pierre se détruit en quelques secondes à peine ! Et le brouillard, le froid : tout ça commence à disparaître.

Nos patronus s'arrêtent et je découvre enfin le visage de mon sauveur. Ce n'est pas Clauvius. Son visage me dit quelque chose. Des cheveux d'un blond presque blanc, des yeux bleus, des capacités sur le terrain hors normes. Je ne l'aurais pas déjà croisé ? L'ange du ministère ? Je m'approche de l'auror et je bafouille :

”Tu es… Incroyable. Les rumeurs, ta réputation, les… Enfin… Je veux dire… Wow !"

Je me m'en étais pas rendu compte mais je tremble. L'adrénaline m'a fait faire des choses folles mais avec la menace qui diminue, la pression redescend et forcément le contrecoup se fait sentir.

" C'est un honneur." dis-je en tendant la main. "Simeon Roy. Brigades magiques."

J'ose à peine le regarder dans ses beaux yeux bleus. Mais quand j'ose enfin… C'est pas Adonis ! Merde ! Mais il lui ressemble tellement ! La honte ! Je rougis. Et pas que de honte. Avec le brouillard qui disparaît la température est moins frigorifiante. J'ai une nouvelle montée d'adrénaline. Aaaaah.

"Reste pas béat Sim." Gaëlle, encore. Oui s'il te plaît Gaëlle entraîne moi loin d'ici j'ai trop peur de me ridiculiser.

Résumé : Sim se fait faucher par un limon qui se sacrifie. Heureusement Eros arrive au bon moment et déclenche un patronus qui lui permet de ne pas se faire déborder. À deux ils détruisent "le cerveau".
Puis Sim est cringe

Lun 21 Nov 2022 - 23:00

Ça serait mentir que dire que j’suis pas habitué à ce genre de lumière éclatante. J’suis un artiste, bébé, c’est sous l’feu des projecteurs que j’suis le plus à l’aise ! Mon Patronus rayonne en halos concentriques au rythme des vibrations d’ma baguette et des battements d’mon cœur. Boom, boom, le raton laveur avec toute la malice dans ses yeux se défoule sur la pierre qui finit par céder. Ooooooh ! J’lève les yeux comme un gamin émerveillé alors que mon animal totem disparaît dans une vapeur d'argent. À plus, p’tit gars, c’est cool, c'est pas tous les jours qu’on s’voit !

Puis y a un changement d’acte on dirait, un changement de décor, c’est le dénouement final ou y a un épilogue ? Ça, c’est parce que y avait enfin un acteur de qualité – me remerciez pas, je ne fais là que mon travail messieurs-dames ! Le papillon aussi s’est envolé et avec lui, tout le Brouillard autour de moi. Autour de nous parce que y a comme un gars pas loin. Il fait soudain plus clair au-dessus de moi, c’est fou, j’arrive à voir le ciel ! Et puis, il fait moins froid. J’devrais être heureux mais c’est bizarre, mon cœur est pas d’cet avis. Les nuages d’orage dans mes yeux ont envie d’pleuvoir un peu alors qu’un beau soleil rayonne au-dessus d’ma tête. Bizarre.

Au sol, c’est tout dégueu, j’suis pas fan des prises de position d’la direction artistique. À qui j’peux en toucher deux mots ? À lui ? Ce gars-là qui bégaye devant moi, mais ça, que voulez-vous, c’est l’choc d’me rencontrer. C’est l’lourd fardeau que j’dois porter ! Tu me flattes, tu me flattes, je lui réponds, arrête voyons mais j’suis presque sûr de l’encourager du regard. Faut avouer qu’c’est une chance d’me rencontrer, j’ai un emploi du temps d’ministre moi ! Et ça doit m’sublimer tous ces rayons du soleil qui caressent ma peau parfumée. Tu les sens, toi, toutes ses exhalaisons fleuries ? Viens t’y noyer, tu risques presque rien, promis.

Eh, beau gosse, pourquoi t’es si protocolaire ! Il me tend sa main comme si j’étais son boss ou j’sais pas quoi. Pas d’chichis entre nous mais quand j’vois que lui aussi a choisi le style noir dégueu, j’tends ma baguette et d’un mouvement d’poignet – j’suis expert là-dedans, croyez-moi – Monsieur le bègue s’retrouve torse nu. Ça va, il fait plus aussi froid, profite du soleil et laisse-moi profiter d’toi. Ah oui, y a d’quoi manger, que j’dis avec un clin d’oeil coquin. Mes yeux glissent sur lui de haut en bas, un instant, avant que j’me décide à le rhabiller d’un nouveau coup de baguette – des vêtements propres bien plus cintrés, juste histoire de pouvoir faire profiter encore un peu mes pupilles. C’est mieux ainsi. Viens-là ! J’l’attire dans mes bras et j’lui susurre à l’oreille. Eros Evans, tout l’honneur est pour moi.

Résumé:

(c) Adonis Evans

Mar 22 Nov 2022 - 10:58

Déclan
Pas bien clean en plus d'être sous influence Brouillard

Malefoy junior était ingrat ! Dans un virage il vous avait expédié presque sur Warren ! Certes c’était là où vous deviez vous rendre mais plus de douceur aurait été appréciable, ta blouse se remplissait de rouge à force d’être autant secoué dans tous les sens. Le point positif à cette virée était surtout que tu n’avais strictement plus rien dans l’estomac et que tel le petit poucet tu pouvais désormais rejoindre le buisson géant grace à ta trainée de gerbasse noire. « Warreeeeeen ! » Ah non, la mome décidait de s’occuper de ton bras que t’avais totalement oublié. « Ah ouai merci » En fait, elle s en fichait royalement des remerciement elle allait gifler ton ancien interne qui lui claquait une explosion au pif plus loin. « Ouaiiii Warren t’as réussi un sort ! ! »

L’enthousiasme néanmoins se fanait vite, une vague de tristesse s’emparant de toi jusqu’au plus profond de tes trippes te collant les larmes aux yeux sans la moindre raison valable. T’avais juste mal à ton petit cœur, affliction étrange qui te fit fondre sur Warren pour l’étreindre à bras ouverts, le serrant fort contre toi. « Warreeeeen je suis si content que tu sois encore vivant, je suis désolé de t’avoir fait avaler tant de porions d’un coup pour apprendre aux autres comment faire un lavage d’estomac magique, je pouvais pas deviner qu’un de tes copains allait te faire recracher tes trippes et boyaux. Vous étiez tous tellement nul dans cette promotioooon » Et voila les larmoiements qui se rajoutaient à ton laïus de camé, te faisant ignorer Bloby.

C’était qu’en entendant les chaines de Bloby le limons que tu levais le nez, reniflant fortement, séchant tes larmes de crocodile et ton nez mouillé sur ta manche pour t’exclamer. « Bloby ! T’as grossis mon grand, attend je vais t’aider ! #bombarda » Car faire des confettis ça réconfortait les chagrins sortis de nulle part. "Hey gamine viens jouer tu vas voir c'est marrant"

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Codage par Libella sur Graphiorum