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Re: [Poudlard - Groupe C] L'âme du Brouillard
Lun 13 Juin 2022 - 17:26
- InvitéInvité
Fanny Gwin rp numéro 92 :
La situation était vraiment désespérer, malgré l'aide d'Hildegarde Charlotte ne bougeait pas d'un millimètre. Une crainte commençait à ce dessiner dans l'esprit de la licorne et si il n'était possible de décoller Charlotte ? Et si on tirant comme des équidés ils ne faisaient que déboiter l'épaule de la fille aux émeraudes ?
La situation se compliquait d'autant plus qu'un blob sortait du sol mais heureusement l'enseignant s'en était plus ou moins occupé et il s'approchait des deux demoiselle et ...
Mince qu'est-ce qu'il s'était passé ? Reprise d'une conscience temporairement estompé sous les yeux de Lilwenn qui l'aide, avec Hildegarde, à se relever.
"Je crois que ça vas"
Avant de vraiment reprendre possession de ses moyens ou de s'étendre en discussion un centaure fend le trio, la bleue arrive a esquiver en direction de l'orvet et du loup tandis que Fanny saute a plat ventre dans la direction opposé.
Pendant cette débâcle tout le monde fait ce qu'il peut, l'enseignant embarque l'élève pétrifier tandis que l'enfant des cirques, en bonne Serdaigle, utilise sa magie pour dégager Charlotte, le tout avec l'aide de Nott.
La Française quand à elle se releva difficilement et remarqua rapidement Emily, inconsciente. l'instinct de la fille arc-en-ciel lui criait de fuir mais une autre pulsion faisait plus de bruit : il fallait l'aider. Aussitôt la bretonne attrapa les bras de la demoiselle et essaya de la trainer comme elle pouvait loin de cette maudite barrière.
La situation était vraiment désespérer, malgré l'aide d'Hildegarde Charlotte ne bougeait pas d'un millimètre. Une crainte commençait à ce dessiner dans l'esprit de la licorne et si il n'était possible de décoller Charlotte ? Et si on tirant comme des équidés ils ne faisaient que déboiter l'épaule de la fille aux émeraudes ?
La situation se compliquait d'autant plus qu'un blob sortait du sol mais heureusement l'enseignant s'en était plus ou moins occupé et il s'approchait des deux demoiselle et ...
Mince qu'est-ce qu'il s'était passé ? Reprise d'une conscience temporairement estompé sous les yeux de Lilwenn qui l'aide, avec Hildegarde, à se relever.
"Je crois que ça vas"
Avant de vraiment reprendre possession de ses moyens ou de s'étendre en discussion un centaure fend le trio, la bleue arrive a esquiver en direction de l'orvet et du loup tandis que Fanny saute a plat ventre dans la direction opposé.
Pendant cette débâcle tout le monde fait ce qu'il peut, l'enseignant embarque l'élève pétrifier tandis que l'enfant des cirques, en bonne Serdaigle, utilise sa magie pour dégager Charlotte, le tout avec l'aide de Nott.
La Française quand à elle se releva difficilement et remarqua rapidement Emily, inconsciente. l'instinct de la fille arc-en-ciel lui criait de fuir mais une autre pulsion faisait plus de bruit : il fallait l'aider. Aussitôt la bretonne attrapa les bras de la demoiselle et essaya de la trainer comme elle pouvait loin de cette maudite barrière.
Re: [Poudlard - Groupe C] L'âme du Brouillard
Sam 18 Juin 2022 - 9:29
- InvitéInvité
Bon ! Hildegarde et Fanny n’ont pas l’air d’aller mal, je suis rassurée. Par contre, Charlotte ne lâche pas la barrière et le Grand Loup Blanc s’agite. Wow ! Il montre les dents et tout… Il a l’air sacrément dangereux tout d’un coup ! Est-ce qu’il s’est dit que je ferais un bon repas ? Il a faim là maintenant tout de suite ? Ou c’est pour me dire de reculer ? Pourquoi je devrais reculer ? Charlotte est… Oh bon d’accord, il fait trop peur finalement. Ce n’est plus du tout un grand doudou tout doux !
Les yeux ronds, je recule à petits pas sans quitter l’animal des yeux. «On devrait peut-être…» Mais pas le temps de finir ma phrase à peine commencée que le loup se jette sur la pauvre Charlotte puis lui croquer le bras. Il… L’a… Mordu… POUR DE VRAI ?! Je serre un peu plus fort ma baguette dans ma main, inquiète. Charlotte doit avoir super mal !! Il est vraiment méchant le loup… Mon amie Serdaigle semble étrangement le connaître, au point de s’approcher pour tenter de le calmer.
J’aimerais bien lui dire de faire attention, de ne pas s’approcher car il pourrait commencer à la manger elle aussi, mais j’ai peur que le loup se mette encore plus en colère s’il m’entend ! Alors je me tais, soulagée de voir que la grosse bête toute blanche ne se jette pas sur mon amie. Il aurait fallu faire quoi sinon ? Non, vaut mieux ne pas y penser. Par contre ces étranges mouvements sur le sol et ce grand bruit bizarre, on peut y faire attention… On dirait… Que des géants approchent ?
Non, pas des géants ! Mais des centaures, ça oui ! Ils sont supers grands – à mes yeux – et vont supers vite… C’est rapidement la pagaille, avec des curieux traits lumineux et de nouveau ce cri étrange. C’est… Vraiment très bizarre ! J’aime pas ça ! Je cherche du regard mes amies et le professeur, pour finalement les voir se diriger vers la clairière où on était au début. On doit aller là-bas ? Et pourquoi des élèves volent en ayant l’air de dormir ? Encore de la Magie bizarre ?
Bon ben… Je vais les suivre hein, c’est plus sécuritaire. Il faut absolument rester groupé ! Mais au moment de tenter de faire demi-tour en évitant de se faire écraser les centaures, je remarque encore un élève à terre. Hé ! Ils en ont oublié un ! La baguette magique s’agite toute seule, sans que je n’ai à vraiment réfléchir, le sortilège de lévitation retrouvé : je lance un Mobilicorpus vers la silhouette à terre et on file tous les deux vers la clairière pour retrouver les autres !
Les yeux ronds, je recule à petits pas sans quitter l’animal des yeux. «On devrait peut-être…» Mais pas le temps de finir ma phrase à peine commencée que le loup se jette sur la pauvre Charlotte puis lui croquer le bras. Il… L’a… Mordu… POUR DE VRAI ?! Je serre un peu plus fort ma baguette dans ma main, inquiète. Charlotte doit avoir super mal !! Il est vraiment méchant le loup… Mon amie Serdaigle semble étrangement le connaître, au point de s’approcher pour tenter de le calmer.
J’aimerais bien lui dire de faire attention, de ne pas s’approcher car il pourrait commencer à la manger elle aussi, mais j’ai peur que le loup se mette encore plus en colère s’il m’entend ! Alors je me tais, soulagée de voir que la grosse bête toute blanche ne se jette pas sur mon amie. Il aurait fallu faire quoi sinon ? Non, vaut mieux ne pas y penser. Par contre ces étranges mouvements sur le sol et ce grand bruit bizarre, on peut y faire attention… On dirait… Que des géants approchent ?
Non, pas des géants ! Mais des centaures, ça oui ! Ils sont supers grands – à mes yeux – et vont supers vite… C’est rapidement la pagaille, avec des curieux traits lumineux et de nouveau ce cri étrange. C’est… Vraiment très bizarre ! J’aime pas ça ! Je cherche du regard mes amies et le professeur, pour finalement les voir se diriger vers la clairière où on était au début. On doit aller là-bas ? Et pourquoi des élèves volent en ayant l’air de dormir ? Encore de la Magie bizarre ?
Bon ben… Je vais les suivre hein, c’est plus sécuritaire. Il faut absolument rester groupé ! Mais au moment de tenter de faire demi-tour en évitant de se faire écraser les centaures, je remarque encore un élève à terre. Hé ! Ils en ont oublié un ! La baguette magique s’agite toute seule, sans que je n’ai à vraiment réfléchir, le sortilège de lévitation retrouvé : je lance un Mobilicorpus vers la silhouette à terre et on file tous les deux vers la clairière pour retrouver les autres !
Re: [Poudlard - Groupe C] L'âme du Brouillard
Sam 18 Juin 2022 - 11:56
- Hélios D. EllisSpécialiste
I - Élève - Année d'étude : Deuxième année
Singularité : Animagus non déclaré
Orientation :
Statut civil : Helios : se complait des plumes d'un aiglon / Elhiya : en couple avec le prof d'EDM
Activités : Membre de la meute bancale de la forêt interdite, assassin de sucreries, anciennement batteur aux Quidditch à Durm, ancien poufsouffle
DC : Léto P. Carrow, Declan Wildford
L’âme du brouillard
♫ choix de la mome x)
Tout semblait aller au ralenti, comme si le Temps lui-même ne voulait pas voir ce qu’il se passait, comme s’il fermait les yeux et regrettait la rapidité avec laquelle la bulle sombre avait pu pénétrer dans l’enceinte de l’école. Au ralenti, ma prise se décollait du sol, lentement, me faisant redresser doucement la tête, relever le nez, écarter les crocs. Réaction non naturelle. Pression magique rendant le corps inerte aussi léger qu’une plume lui évitant de racler le sol. Facilité du bois à laquelle les autres s’adonnaient après avoir tergiversé de longues, très longues secondes... Tsss J’abandonnais ma prise, contre mon gré, la laissant voltiger contre la brise légère alors que d’autres corps dépossédés de leur volonté venaient l’accompagner. Magie victorieuse, humains-marionettes, pantins-bien dressés baguette en main... Je n'aimais pas ca.. Ils occultaient trop de choses, trop concentrés sur ce qui se voulait soudainement une mission de sauvetage.. Empressement ridicule occultant l'essentiel... Ce parfum acre de la peur, personne ne le sentait... Pauvres d'eux...
Oreilles basses, queue coincée entre les pattes, les lapis observaient, la truffe humait et les vibrisses frissonnaient. tout du loup n'aimait pas ce qui se passait, tout mon corps frissonnait, se glacait... Ce mélange étrange d’effluves de fascination et de crainte palpables tournoyant entre les élèves encore conscients de la fuite initiée collait à la peau de plus en plus... Contrairement aux membres de la secte qui n’étaient plus là, sauf une, la fille qui geignait et pleurait une fois son idée lui semblant trop dangereuse. Meute disloquée composée d’infidèles... Leurs âmes s'étaient détournées pour s'accrocher aux mobilicorpus qui les arrachaient à ce brouillard sombre matérialisé. Etaient-ils d’accord ? Leur meute se trouvait soumise et démantelée par des adeptes de la fausse sécurité... Pathétique loyauté tuée.. Machinalement les mirettes se retournaient en direction du château caché par l’épaisseur de la foret. « Une prison dorée, une illusion, n’oublie pas.. » Troquer l'inconnue pour une cage connue.... Il me semblait comprendre... Un peu... si peu.. Tellement peu.. La compréhension ne s’ouvrait qu’à grand renfort d’expérience, mais la mienne avait le gout de fer collé aux papilles, m’empêchant d’accéder à ce raisonnement…
Nott, lui, suivait les odeurs qui lui semblaient plus douces et plus apaisantes, le désir de comprendre par le combat lui hérissant le poil neigeux, un individu qui lui importait devait être éloigné... Pourquoi Charlotte lui importait? Son parfum avait quelque chose d'autre... indéfinissable.. Le bout de la langue souillée allait lécher les petits doigts ensanglantés de la blonde dans l'indifférence la plus totale du Gout pour cette saveur gluante... Étrange, ou progrès... Impossible de savoir... Déglutition difficile. Je n’aimais pas ça, mais je suivais, me laissant porter par cette marche funèbre emplie de lâcheté. Sensation désagréable collant à l’être, imposant un couinement inquiet vibrant dans la gorge, patounes ne sachant pas sur quel pied danser, entre ma conscience et moi encore deux poids deux mesures... Les griffes rebondissaient sur le sol sans conviction, les pavillons dansaient au-dessus de ma tête coincés entre étrange soulagement et incomplétude.
Perdu dans les nébuleuses de l’incertitude, marionnette de mon propre corps dont l’appendice du gout continuait sa valse, un gémissement soudain s’entrechoquant à mon esprit embrumé éclairait mes prunelles ternies. Le museau fit volteface, scrutant l’individu qui nous avait rejoint –ou qui nous avait attendu- dans la clairière. Inquiet, l’animal me gratifiait d’un coup de tête sur mon museau, se salissant par la même occasion. La nervosité transpirant dans les ronds qu’il faisait autour de la blonde et moi m’arrachait un aboiement agacé, le faisant se coucher au sol, dévoilant le petit sac de cuir qu’il trimballait. J’avais oublié ce détail, j’avais oublié jusqu’à l’existence de Percey parti dans les bois, j’avais oublié ma baguette, la fiole… je m’étais oublié…
A pas lents, le souffle retenu pour ne pas que la présence d’esprit que j’avais réussi à recouvrir ne s’envole, la patte se posait sur le dos de mon compagnon canin, le forçant à l’immobilité pour récupérer le petit tube de verre au bouchon de liège. Le regard se tournait sur Hildegarde qui stoppait sa course et maintenant la Serpentarde en l’air. Tous se stoppaient, leur cadavre ambulant coincé dans les airs, attendant illumination divine, ou scrutant les faisceaux de lumières zébrant le ciel plus loin. Qu’importait… je préférais ne pas regarder, me levant sur les pattes arrières, celles avant posées sur le ventre de la blonde blessée. D’un claquement de mâchoire, la fiole explosa entre les babines, le liquide de dictame coulant le long de mes poils sur l’épaule disloquée, glissant jusqu’à son poignet déchiqueté. Souffle de vie insufflé doucement à la chaire brisée de la fille sous le chant inquiet de l’observation de Percey.
- Spoiler:
- > Hélios suit le groupe sans grande conviction. Prise de conscience à l’arrivée de Percey dans la clairière que le groupe avait enfin rejointe. Il utilise la fiole de dictame du sac (seule et unique) sur charlotte
Codage par Libella sur Graphiorum
I wouldn't change a thing about it This is the best feeling Innocence is brilliant
Re: [Poudlard - Groupe C] L'âme du Brouillard
Sam 18 Juin 2022 - 21:12
- Charlotte LaurentEn manque d'inspiration
- Année d'étude : Septième année
Singularité : Loup-Garou
Orientation :
Statut civil : Toute seule...
Activités : Membre du Club de Duel, de Divination et du Club d'Astronomie
Mon esprit divaguait… j’errais dans les limbes… dans l’éther… prisonnière de ce delirium, ces rêves créés par un esprit qui ne savait plus quoi voir et en quoi croire, faisant du mieux qu’il pouvait pour donner de l’ordre.
Les mirettes s’ouvraient sporadiquement avant de rouler de nouveau sous les paupières… juste de quoi nourrir mon imaginaire somnolant... de quoi chambouler le frêle cohérence dans mon esprit. Peindre en rouge cette histoire, un diaporama ponctué de scènes de carnages, de souvenir de mes nuits bestiales qui corrompaient la réalité… Un marécage sanglant, j’étais embourbé, une offrande à Bathory...
Mon corps était mort… si léger… qu’importe la chape lourde d’usure je planais… c’était agréable, ça relaxait la pression sur mes muscles abusée au-delà du raisonnable… soulageait ses nerfs et ses os violentés par cette épreuve…
Je voyais la scène se construire et se déconstruire… les personnages évoluaient selon le bon vouloir de mon imaginaire avait d’être replacé par un extrait de réalité et de nouveau partir en vrille. Les chapitres ne se suivaient pas… l’intrigue était incohérente... Le monde était inclinée à 90°… je voyais des gouttes carmines s’envoler vers les ciel… des mèches tantôt cendrées, tantôt blondes passaient de temps à autres… un rideaux pour ce spectacle...
De temps en temps la couverture du livre changeait… une toute autre histoire prenait le dessus… mes mains redevenait pattes, mes ongles griffes…
Mes oreilles étaient assourdies, percevant quelque nuances de basses… insensible à l’environnement... contrairement à l’odorat qui était resté actif, malgré la léthargie, il dictait à mes rêves, les remodelaient dans cette réalité canine… le fer me polluait… mon essence écarlate... ça reformatait ma réalité pour laisser place à celle de la fille de Mère Lune… créer une triste cohérence, comprendre leur peur, l’attribuer à ce que j’étais pas ce que je faisais…
Pendant un instant, la gelée d’ébène n’existait plus, ma folie passagère n’avait plus lieu… ma réalité était perçu par les ambres démentes, la meute appelait au carnage… qui était la victime ? Qui était l’ennemi ? J’avais fait quelque chose de mal… c’était ma faute ! Ils m’avaient reconnu, moi, louve ! Je... Je-
Vivante ! Respirer !
Une douleur froide se propageait le long de mon bras ! Elle éveillait mes sens, redonnait des couleurs à la vie ! La lucidité renaissait difficilement, elle perçait au travers du brouillard, elle recréait les expressions à ces silhouettes fades, elle habillait le monde de texture, de sons de sabots, une cavalerie puissante lourde… un troupeau entier… et d’odeur de musc de peur.. celles des humains... Mon corps était frigorifié, je convulsait dans la douleur alors que l’emprise ma torpeur faiblissait ! J’en avais la nausée… Les opales s’ouvriraient en grand ! Avide du monde ! Le palpitant pompait, il faisait battre le sang dans mes tempes à m’en donner la migraine…
« ... » la langue était inerte, la bouche désertée de toute envie de communiquer, juste ce qu’il fallait pour laisser s’échapper un filet de douleur moite et gluant… Un râle était la seule chose dont j’étais capable pour communiquer et appeler alors que j’étais transportée dans cette civière enchantée… La danoise me trimbalait… Que c’était t-il passé ?
Mon bras... Mon bras !!! Il ne bougeait plus ! Il me faisait si mal ! Il craquait, se reformait un peu, chantait la mélodie familière des pleines lunes ! Non, j’étais humaine… j’étais humaine...
Les opales azur tremblaient en reconnaissant Nott contre moi, cette vison de cauchemar… sa gueule… cette neige souillé de carmine… C’était lui ! Mon bras ! Ma main !
Je voulais me débattre ! Fuir ! Mais c’était futile… j’étais si faible… à sa merci et déjà les murmures revenaient, plus fort, incompréhensible, agressif! Ils avait mal ! Ils cariaient ! Agonisait !
Je remuais ma tête, gémissante, implorant leur silence ! Déjà mes paupières se recousaient, fragmentaient encore et encore ce film si compliqué à suivre… la panique et la douleur étaient anesthésiées, je voulais de nouveau danser avec mes rêves fiévreux...
Les doigts ankylosés de la main valide fouillaient les plis de la robe… ils cherchaient une poche, le noisetier… une solution… mais c’était futile… j’étais misérable… inutile… et finalement… je sentais mes phalanges se refermer sur le manche délicatement sculpté. La volonté dictait, implorait au poignet de se relever au lèvres de remuer, d’articuler !
Suivre le protocol... Une fois… deux fois… encore et encore… Je n’y arrivais pas… les étincelles rouges n’apparaissaient pas… j’étais bien trop usée pour incanter… je ne pouvais que murmurer sans paroles… muette… le bras effondré sur mon ventre, sur les pattes de mon sauveur neigeux...
Je ne comprenais pas… pourquoi il m’avais rappelé ? Il m’avait fait du mal… mais il m’avais aussi sauvée… du dictame... Je distinguais ce qui s’agitait au fond de ses pupilles, cette lueur de folie… le goût du sang… mais aussi de l'intelligence...
En le regardant, j’avais à peine un bref aperçu de ce que je redoutais, ce qu’il se passerait si j’en venais à goûter du sang humain… ce prédateur ce monstre… mais lui… il était différent… bon…
Mon pouce caressait la pattoune blanche… incompréhensible affection... alors que luttais contre le sommeil... rien n'avait d'importance... je n'arrivais pas à suivre... à comprendre ce qu'il se passait autour... une épave dans cette mare de confusion...
Les mirettes s’ouvraient sporadiquement avant de rouler de nouveau sous les paupières… juste de quoi nourrir mon imaginaire somnolant... de quoi chambouler le frêle cohérence dans mon esprit. Peindre en rouge cette histoire, un diaporama ponctué de scènes de carnages, de souvenir de mes nuits bestiales qui corrompaient la réalité… Un marécage sanglant, j’étais embourbé, une offrande à Bathory...
Mon corps était mort… si léger… qu’importe la chape lourde d’usure je planais… c’était agréable, ça relaxait la pression sur mes muscles abusée au-delà du raisonnable… soulageait ses nerfs et ses os violentés par cette épreuve…
Je voyais la scène se construire et se déconstruire… les personnages évoluaient selon le bon vouloir de mon imaginaire avait d’être replacé par un extrait de réalité et de nouveau partir en vrille. Les chapitres ne se suivaient pas… l’intrigue était incohérente... Le monde était inclinée à 90°… je voyais des gouttes carmines s’envoler vers les ciel… des mèches tantôt cendrées, tantôt blondes passaient de temps à autres… un rideaux pour ce spectacle...
De temps en temps la couverture du livre changeait… une toute autre histoire prenait le dessus… mes mains redevenait pattes, mes ongles griffes…
Mes oreilles étaient assourdies, percevant quelque nuances de basses… insensible à l’environnement... contrairement à l’odorat qui était resté actif, malgré la léthargie, il dictait à mes rêves, les remodelaient dans cette réalité canine… le fer me polluait… mon essence écarlate... ça reformatait ma réalité pour laisser place à celle de la fille de Mère Lune… créer une triste cohérence, comprendre leur peur, l’attribuer à ce que j’étais pas ce que je faisais…
Pendant un instant, la gelée d’ébène n’existait plus, ma folie passagère n’avait plus lieu… ma réalité était perçu par les ambres démentes, la meute appelait au carnage… qui était la victime ? Qui était l’ennemi ? J’avais fait quelque chose de mal… c’était ma faute ! Ils m’avaient reconnu, moi, louve ! Je... Je-
Vivante ! Respirer !
Une douleur froide se propageait le long de mon bras ! Elle éveillait mes sens, redonnait des couleurs à la vie ! La lucidité renaissait difficilement, elle perçait au travers du brouillard, elle recréait les expressions à ces silhouettes fades, elle habillait le monde de texture, de sons de sabots, une cavalerie puissante lourde… un troupeau entier… et d’odeur de musc de peur.. celles des humains... Mon corps était frigorifié, je convulsait dans la douleur alors que l’emprise ma torpeur faiblissait ! J’en avais la nausée… Les opales s’ouvriraient en grand ! Avide du monde ! Le palpitant pompait, il faisait battre le sang dans mes tempes à m’en donner la migraine…
« ... » la langue était inerte, la bouche désertée de toute envie de communiquer, juste ce qu’il fallait pour laisser s’échapper un filet de douleur moite et gluant… Un râle était la seule chose dont j’étais capable pour communiquer et appeler alors que j’étais transportée dans cette civière enchantée… La danoise me trimbalait… Que c’était t-il passé ?
Mon bras... Mon bras !!! Il ne bougeait plus ! Il me faisait si mal ! Il craquait, se reformait un peu, chantait la mélodie familière des pleines lunes ! Non, j’étais humaine… j’étais humaine...
Les opales azur tremblaient en reconnaissant Nott contre moi, cette vison de cauchemar… sa gueule… cette neige souillé de carmine… C’était lui ! Mon bras ! Ma main !
Je voulais me débattre ! Fuir ! Mais c’était futile… j’étais si faible… à sa merci et déjà les murmures revenaient, plus fort, incompréhensible, agressif! Ils avait mal ! Ils cariaient ! Agonisait !
Je remuais ma tête, gémissante, implorant leur silence ! Déjà mes paupières se recousaient, fragmentaient encore et encore ce film si compliqué à suivre… la panique et la douleur étaient anesthésiées, je voulais de nouveau danser avec mes rêves fiévreux...
Les doigts ankylosés de la main valide fouillaient les plis de la robe… ils cherchaient une poche, le noisetier… une solution… mais c’était futile… j’étais misérable… inutile… et finalement… je sentais mes phalanges se refermer sur le manche délicatement sculpté. La volonté dictait, implorait au poignet de se relever au lèvres de remuer, d’articuler !
Suivre le protocol... Une fois… deux fois… encore et encore… Je n’y arrivais pas… les étincelles rouges n’apparaissaient pas… j’étais bien trop usée pour incanter… je ne pouvais que murmurer sans paroles… muette… le bras effondré sur mon ventre, sur les pattes de mon sauveur neigeux...
Je ne comprenais pas… pourquoi il m’avais rappelé ? Il m’avait fait du mal… mais il m’avais aussi sauvée… du dictame... Je distinguais ce qui s’agitait au fond de ses pupilles, cette lueur de folie… le goût du sang… mais aussi de l'intelligence...
En le regardant, j’avais à peine un bref aperçu de ce que je redoutais, ce qu’il se passerait si j’en venais à goûter du sang humain… ce prédateur ce monstre… mais lui… il était différent… bon…
Mon pouce caressait la pattoune blanche… incompréhensible affection... alors que luttais contre le sommeil... rien n'avait d'importance... je n'arrivais pas à suivre... à comprendre ce qu'il se passait autour... une épave dans cette mare de confusion...
- Résumé:
- Charlotte reprend conscience mais est encore complètement sonnée. Pas vraiment non plus lucide... Il va lui faire de l'aide
Re: [Poudlard - Groupe C] L'âme du Brouillard
Dim 19 Juin 2022 - 11:45
- InvitéInvité
Sauve qui peut !
Voilà qui résume diablement bien notre situation. Nous filons ventre à terre pendant que la cavalcade et la tempête d'éclairs blancs se déchainent derrière nous.
Ma baguette parvient à soulever Charlotte que le loup a heureusement lâché. Je peine comme d'habitude à maîtriser la puissance de ma baguette et il s'en faut d'un cheveux que je ne la soulève trop haut et la fasse heurter les branches basses d'un arbre. Heureusement personne ne semble avoir remarqué ma bévue. Les autres prennent vite en charge les autres blessés et/ou pétrifiés. Ma main s'attarde un instant sur la crinière du loup avant qu'on se mette tous à courir en direction de la clairière.
Je suis inquiète. Inquiète de savoir exactement ce qui se passe dans notre dos. Inquiète de l'état de santé de Charlotte dont les chairs ont été déchirées par la gueule de Nott. Inquiète de savoir où Rose a pu aller Mais de ces deux inquiétudes, il n'y en a qu'une sur laquelle je peux avoir la moindre prise. Sitôt Charlotte posée sur le sol, je me précipite vers elle et constate avec effroi l'état de son épaule. Que dois-je faire ? Un sortilège ? Un garot ? Je dois vite couper la manche de ma chemise pour arrêter le flot de sang ? Je n'ai jamais pris de cours de médicomagie ! Je suis sur le point de paniquer et d'appeler à l'aide quand Nott intervient.
L'animal ... apporte une fiole ... et la brise dans sa gueule ? Sans rire ? Difficile de ne pas reconnaître l'odeur du dictame. Je regarde le chien, éberluée par ce que je viens de voir.
- Tu es sérieux ? Tu es quel genre de chien toi ... ? Enfin ... Loup.
J'ai jamais vu un chien entrainé à briser du verre dans ses mâchoires. Même les Saint Bernard porteurs de petites barriques d'alcool pour les ensevelis sous la neige ne font pas ça. C'est chelou. Mais on règlera la question plus tard. Le dictame a un effet immédiat. Je n'ai qu'à balayer les fragments de verre répandus partout autour pour constater que la blessure est presque refermée. Charlotte reprend vaguement conscience mais ce n'est vraiment pas l'idéal.
Une idée me frappe soudain.
- La potion !
Je l'ai avec moi ! Toujours. Il s'agit de la préparation qu'on avait faite en cours de préparation de potion avec Miss Graham il y a quelques temps. On avait tous pu repartir avec une espèce de potion de soin, pimpée avec un stimulant intellectuel ... enfin quelque chose dans ce goût là ? J'avoue que je ne suis pas l'élève la plus rigoureuse ni la plus attentive, les détails m'échappent. En tout cas j'estime qu'il ne se présentera jamais une meilleure occasion de l'utiliser que maintenant.
Il me faut fouiller le fond de mon sac pour atteindre le petit contenant de verre voulu. Je sors la fiole, la débouche en toute hâte et me penche vers la Française pour essayer de lui faire boire.
- Tiens Charlotte. Tu dois boire.
Le dictame a soigné les traumas externes. Espérons maintenant que la potion fasse le reste du boulot. Autant pour les blessures que pour le "stimulant" qu'elle est supposée contenir aussi.
- Résumé:
- Hildegarde file ventre à terre en direction de la clairière, comme tous les autres. Elle est très surprise par l'attitude de Nott et par son curieux exploit avec le dictame. Elle ne prend pas le temps d'investiguer ce curieux comportement car voyant Charlotte encore en piteux état, elle tente de lui faire avaler la potion de soins couplée à un stimulant intellectuel qu'elle gardait sur elle depuis le cours commun de préparation de potions.
Comme d'hab vous avez mon LA. Hésitez pas à m'en parler avant si vous avez un doute.
Re: [Poudlard - Groupe C] L'âme du Brouillard
Lun 20 Juin 2022 - 17:46
- Choixpeau Magique- PNJ -
- Orientation :
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)
L'âme du Brouillard
Acte 2
Nous sommes le 17 mai 2022
Nous sommes le 17 mai 2022
Les pas s'enchaînaient à vive allure pour fuir le combat. Ceux qui avaient réussi à s'extraire de la rixe prêtait main forte aux autres, en piteux état. L'adrénaline, l'émotion, la panique, furent autant de sentiments qui remuèrent les sorciers à se sortir rapidement de là. La clairière semblait si loin et les forces obscures si près. Pourtant, il n'y avait aucun sentiment de désespoir qui emplissait les cœurs car l'arrivée des Centaures avaient soulagé tout le monde.
Le sol mou et terreux absorbait les bruits de courses, alors que dans les bois résonnaient les cris des Centaures. Certains dirent quelques phrases en un dialecte inconnu, se donnant des ordres stratégiques pour pouvoir correctement annihiler les masses noires gluantes et difformes.
Dans le lointain, le même cri de douleur, l'appel du Brouillard, encore...
Mais plus personne n'était en mesure de répondre que ce soit par l'état physique pitoyable ou simplement parce les enfants étaient mentalement à bout.
Dans la clairière, plusieurs adultes attendaient, dont le garde-chasse, venu en renfort. Il s'occupa immédiatement des blessés les plus graves laissant les élèves les plus secoués mais valides aux autres.
« Tout le monde est là ? » demanda-t-il, laconique, à l'attention du professeur de Métamorphose.
Il s'attendait à devoir s'enfoncer dans la forêt pour aller chercher les derniers.
« Que s'est-il passé ? »
La voix de la concierge était fluette, mais présente et ses yeux passèrent d'un professeur, à un élève, à Charlotte, pour revenir sur ceux qui étaient essoufflés. Neville Londubat arriva sur ces entre-faits, donnant des ordres à quelques Elfes de maison pour permettre aux plus nécessiteux de se retrouver dans l'infirmerie en un claquement de doigt.
« Nous avons sécurisé le chemin jusqu'au château. » assura-t-il
Il dégageait une aura de confiance et de solidité, réconfortant tout un chacun en se disant que c'était un Sorcier sur lequel on pouvait compter.
Des dizaines de mètres plus loin, les bruits de lutte furent remplacés par des sabots qui s'enfonçaient dans les bois, sans même passer à proximité des habitants de Poudlard.
Explications
› Participants attendus
Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster.
Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.
Groupe C
- @David J. Moody
- @Hildegarde Thorvald
- @Fanny Gwin
- @Hélios D. Ellis
- @Lilwenn Elton
- @Charlotte Laurent
De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.
Le post MJ de conclusion se tiendra le 26 juin.
› Résumé
Merci à tous pour cet event. Il vous reste a poster une dernière fois pour conclure ce chapitre. Vous avez été géniaux !
Je vous dis à l'Acte III !
Prochain post le 26/06/22
Re: [Poudlard - Groupe C] L'âme du Brouillard
Ven 24 Juin 2022 - 10:45
- InvitéInvité
David arriva dans la clairière, l'élève pétrifié fut posé au sol puis dé-pétrifié. David s'assura qu'il allait bien avant de se retourner vers le garde-chasse qui lui demandait si tout le monde était bien de retour.
- Euh.. ouais, il me semble que tout le monde est là ! Merci de demander .
David vit Londubat s'approcher et leur annoncer que le chemin jusqu'au Château était sécurisé. David le remercia et s'éloigna du centre de la clairière, se rapprochant du chemin du Château, jetant en coup d'œil autour de lui pour voir si quelqu'un avait besoin de lui, ou voulait lui parler.
- Euh.. ouais, il me semble que tout le monde est là ! Merci de demander .
David vit Londubat s'approcher et leur annoncer que le chemin jusqu'au Château était sécurisé. David le remercia et s'éloigna du centre de la clairière, se rapprochant du chemin du Château, jetant en coup d'œil autour de lui pour voir si quelqu'un avait besoin de lui, ou voulait lui parler.
Re: [Poudlard - Groupe C] L'âme du Brouillard
Ven 24 Juin 2022 - 15:44
- InvitéInvité
Difficile de savoir si ma potion a eu le moindre effet. Et évidemment je ne m'attendais pas à ce que crocs-blancs me réponde. Même si lui et moi il faudra qu'on finisse par avoir une sérieuse discussion. De fille cintrée à chien chelou, ca risque de promettre.
Le garde-chasse et monsieur Londubat arrivent. Ils sont inquiets pour nous, prennent en charge les blessés ... et bien sûr s'intéressent immédiatement à ce qui s'est passé. Je jette un coup d'oeil à gauche. Puis un coup d'oeil à droite. Je pensais que monsieur Moody allait tout expliquer mais ... non il file ailleurs.
C'est à nous de répondre ? A moi ? Aucun autre élève ne prend cette initiative ? Scheisse, je déteste être la tête qui dépasse ...
- Les ... heuh ... centaures ! au moins un mot identique entre l'Allemand et l'Anglais ils sont intervenus. Ils ont détruit avec de la lumière une genre de flaque noire avait rentré dans le bouclier de l'école. Parce que ...
J'hésite et regarde du côté des élèves qui étaient devenus fous. Je ne suis pas une balance. Je déteste ça. Mais dans ce cas précis, ils ont été victimes de quelque chose, non ? Les professeurs seront forcément cléments.
- ... parce que des élèves ont eu un sort sur eux. Qui les a hypnotisés ... Un autre ami commun entre les deux langues ... et les a forcés à avancer vers la barrière, la toucher et laisser passer le truc noir. Mais ca était pas leur faute ! On a essayé de les empêcher.
Ca explique les élèves stupéfixiés ... mais sans doutes pas l'épaule démise et couverte de sang de Charlotte. Je prie pour que personne n'aura l'idée d'incriminer le mordeur blanc parmi les adultes, ils pourraient se dire qu'un animal mordeur d'élève (même pour une excellente raison) n'a pas sa place au milieu d'un établissement scolaire ...
Le garde-chasse et monsieur Londubat arrivent. Ils sont inquiets pour nous, prennent en charge les blessés ... et bien sûr s'intéressent immédiatement à ce qui s'est passé. Je jette un coup d'oeil à gauche. Puis un coup d'oeil à droite. Je pensais que monsieur Moody allait tout expliquer mais ... non il file ailleurs.
C'est à nous de répondre ? A moi ? Aucun autre élève ne prend cette initiative ? Scheisse, je déteste être la tête qui dépasse ...
- Les ... heuh ... centaures ! au moins un mot identique entre l'Allemand et l'Anglais ils sont intervenus. Ils ont détruit avec de la lumière une genre de flaque noire avait rentré dans le bouclier de l'école. Parce que ...
J'hésite et regarde du côté des élèves qui étaient devenus fous. Je ne suis pas une balance. Je déteste ça. Mais dans ce cas précis, ils ont été victimes de quelque chose, non ? Les professeurs seront forcément cléments.
- ... parce que des élèves ont eu un sort sur eux. Qui les a hypnotisés ... Un autre ami commun entre les deux langues ... et les a forcés à avancer vers la barrière, la toucher et laisser passer le truc noir. Mais ca était pas leur faute ! On a essayé de les empêcher.
Ca explique les élèves stupéfixiés ... mais sans doutes pas l'épaule démise et couverte de sang de Charlotte. Je prie pour que personne n'aura l'idée d'incriminer le mordeur blanc parmi les adultes, ils pourraient se dire qu'un animal mordeur d'élève (même pour une excellente raison) n'a pas sa place au milieu d'un établissement scolaire ...
- Résumé:
- Puisque David s'éloigne et qu'aucun autre élève ne semble en prendre l'initiative, Hildegarde explique de son mieux à Neville Londubat ce qui s'est passé, essayant de minimiser la responsabilité des élèves hypnotisés et ne mentionne pas l'attaque du loup blanc.
Re: [Poudlard - Groupe C] L'âme du Brouillard
Ven 24 Juin 2022 - 22:13
- Hélios D. EllisSpécialiste
I - Élève - Année d'étude : Deuxième année
Singularité : Animagus non déclaré
Orientation :
Statut civil : Helios : se complait des plumes d'un aiglon / Elhiya : en couple avec le prof d'EDM
Activités : Membre de la meute bancale de la forêt interdite, assassin de sucreries, anciennement batteur aux Quidditch à Durm, ancien poufsouffle
DC : Léto P. Carrow, Declan Wildford
L’âme du brouillard
Son regard… coloré d’effroi, baigné d’horreur, elle savait, elle comprenait… son bras, c’était moi… Ses plaies, c’était moi… Son sang, c’était moi…. Pourtant, les lapis ne se détournaient pas, la carcasse sur ton ventre ne bougeait pas, l’exclamation du « Maitre » identifié comme chez la blonde de Serdaigle, ne provoquait aucune fuite… Aucun remord. Bien au contraire, les oreilles se redressaient, la queue fouettait l’air dans mon dos, satisfaction de faible de la meute mis à l’abris. C’était ça, la blessée était comptée comme un membre de la foret, étrange pensée qui jappait au mouvement de sa main. Le bois attrapé n’avait aucune utilité, rapidement elle le comprenait elle aussi, usant de ses forces pour déposer à ma patte une caresse. Elle savait…. C’était pour ce bien tout ce rouge, sur moi, sur elle, partout…
Les autres, ils ne savaient pas, venant prendre le fanion de soutient, fiole à la main, comme si cela pouvait suffire… Ce n’était qu’un mensonge de plus sur ces dernières minutes, une illusion du parfait retour à la normale. Pourtant l’air empestait toujours autant, la Brume hurlait toujours, résonnant dans l’être même quand elle se faisait muette, remuant les tripes et la raison. Ils pouvaient bien soigner à coup de potion la chair, rien ne cautérisait à vif l’esprit aussi facilement… D’alcool, à manipulation de souvenirs, rien jamais ne disparaissait… Tatouage indélébile que chacun prendra soin d’occulter avec précaution... leurs efforts étaient vains, leurs parents ne leur avaient-ils rien enseigné ?
Non, rien… Pas plus que les adultes dont les voix s’élevaient, multiples. Abandonnant les léchouilles au doigt qui me flattait, le museau se redressait pour les observer. Eux, responsables des enfants, jonglant entre semblant de considération et obligation scolaire. Trois d’entre eux avaient trouvé le chemin de la clairière, s’enquérant des blessés et du chemin retour. Aucune explication n’était donnée, juste le chant des sabots disparaissant dans les bois pour annoncer la fin de ce qui venait de se passer. Rien d’autre. Plus de hurlement venu des tréfonds de ténèbres, plus d’éclat de lumière, plus d’effluves acres. La truffe avait beau renifler, elle ne sentait que le liquide de vie étalé sur ma fourrure et les vêtements de la serpentarde.
Perchoir libéré, pour la renifler à nouveau, la voyant osciller entre conscience et inconscience alors qu’un elfe de maison la prenait en charge. Il était temps de partir, de ne pas s’attarder, de ne pas laisser plus que le vague souvenir de ma présence, et de celle de Percey…. Faire comme l’enseignant… Laisser les 3 autres filles occuper l’attention et la parole... Et se faufiler… comme si la fuite était là solution encore une fois…. Tsss Pourtant, les coussinets foulait l’herbe humide à grandes enjambées dépassant le professeur, croisant d’autres elfes de maison, pour m’échapper de leur champ de vision à tous. Un dernier hurlement à la lune abandonné à la blonde estropiée s’éleva au milieu de la brise trop fraiche, promesse que l’instinct voulait souffler à qui de droit… Le sens me parvenait I will hold your hand through the dirt, le dentinaire était étrange… Il y’avait parfois des mystères qui devaient rester enfermer…. Celui-ci en était un… la couleur de mes doigts pollué aussi… je disparaissais…
- Spoiler:
- Hélios n’est plus là, Percey non plus
Codage par Libella sur Graphiorum
I wouldn't change a thing about it This is the best feeling Innocence is brilliant
Re: [Poudlard - Groupe C] L'âme du Brouillard
Ven 24 Juin 2022 - 22:45
- Charlotte LaurentEn manque d'inspiration
- Année d'étude : Septième année
Singularité : Loup-Garou
Orientation :
Statut civil : Toute seule...
Activités : Membre du Club de Duel, de Divination et du Club d'Astronomie
Mes mirettes azures étaient vides, les formes passaient devant moi mais je ne comprenais pas… j’étais réveillée et endormie à la fois, trop fatiguée… j’avais mal… je voulais juste me reposer… et on me le refusait… encore et encore...
Hildy me parlait, mes lèvres se décollaient pour marmonner, bafouiller des propos inaudibles pour moi comme pour elle…
Elle me portait une fiole au lèvres… encore un flacon… j’en buvais déjà bien assez tous les mois… mais je ne pouvais pas protester, je tenais à peine assise sans aide, effondrée sur ma danoise, le corps entier en feu et amorphe… un sourire idiot traversait mon visage en m’imaginant le corps tel bonbon drake en gelée alors que j’étais noyée avec la potion.
J’étais tellement usée que j’en crachais la moitié, je manquais de m’étouffer et bavait comme une enfant… c’était dégradant… et comme une sale gosse, ma main valide repoussait le flacon, refusait le médicament alors que je déglutissais péniblement.
Le liquide froid coulais le long de ma trachée, la saveur de valériane était puissante, ça me rebellait les tisanes de Hélios… mais en beaucoup plus amer, désagréable et salé… et... de la bile ? Je maudissais mes sens sur développés, ce fardeau qui me collait encore à la peau ce lendemain… toutes les potions avaient les pires saveurs possibles sans compter que je buvais régulièrement une des pires de toutes…
Le tonique… Cette lueur radieuse était aveuglante, brûlante, elle repoussait les ténèbres avec ferveur. Mais très vite tout s’estompait, je connaissais cette sensation cotonneuse, ce simulacre de vie... à trop abuser des élixirs pour calmer la souffrance au début, lors des premières transformation… ça n’allait pas durer… un simulacre... et j’en paierais le prix. Les potions avaient beau être très puissantes et revitalisantes, mon corps avait ces limites et je les avaient déjà épuisées, je ne tiendrais pas.
Je pouvais sentir la vie m’envahir, mes sens explosés et stimulés ! Les couleurs vibraient, les visages redevenaient nets, je distinguais la clairière les formes était si aiguisée… le monde se stabilisait... Ma main abîmée convulsait du bout des doigts et je retrouvais les sensations dans un craquement désagréable de l’épaule. Une chaleur artificielle m’envahissait, à m’en donner la chair de poule en contraste avec le temps orageux et glacial qui régnait... Je pouvais de nouveau renifler la tempête, l’odeur du fer dans l’air et autre choses… Mon odorat ne m’avais pas trompée… des centaures ? Qu’est ce qui c’était passé ? Le groupe avait l’air dévasté d’autres personnes nous avaient rejoins... Je percevais les cris au loin, me bouchais les oreilles, ne voulais plus jamais entendre ces horribles cris !
Je me redressais difficilement, abusant une fois de plus, un pied puis l’autre, titubante, avant de tomber à genoux, en sanglot « Pardon, pardon, pardon... » la culpabilité ressurgissait, mon esprit était stimulé, me forçant à revivre la scène avec une précision déconcertante, il me faisais ressentir les émotions que j’avais occultées, la peur, l’angoisse. « Je ne voulais pas, je suis désolée... » j’avais été manipulée si facilement ! On avais abusée de ma faiblesse, de mon mental ruiné, on m’avais promise des chimères, et je n’arrivais même pas à me mettre en colère. Je voulais oublier… mais je savais que ce ne serait qu’un mensonge, comme les pleines lunes… j’avais apprise à vivre avec ces horreurs qui revenaient me hanter la nuit… je ne pourrais jamais effacer cette soirée là. Humaine, j’avais fais plus de mal qu’en louve… et avec ce qui c’était passé la veille… je ne savais plus qui j’étais… mon esprit s’agitait, refusant le repos… me tourmentant plus que mon corps brisé...
J’écoutais le résumé de Hildegarde, la remerciement du fond du cœur de m’avoir sauvée la vie… surtout après ce que j’avais fait. Remercier aussi Nott… mais à distance, je n’étais pas certaine de son comportement à l’avenir… il avait consentit à un sacrifice peut-être trop grand… Mais ? Où était t-il ? Un frisson me parcourais l’échine en l’entendant au loin… il m’appelait... mes lèvres se descellaient mais aucun son n’en sortait… pas aujourd’hui...
Un elfe infirmier pointais le bout de son nez, je le regardais en me mouchant dans ma manche afin de me ressaisir puis je lui tendais la main… il fallait que je rentre me faire soigner avant de tomber définitivement ce soir...
Hildy me parlait, mes lèvres se décollaient pour marmonner, bafouiller des propos inaudibles pour moi comme pour elle…
Elle me portait une fiole au lèvres… encore un flacon… j’en buvais déjà bien assez tous les mois… mais je ne pouvais pas protester, je tenais à peine assise sans aide, effondrée sur ma danoise, le corps entier en feu et amorphe… un sourire idiot traversait mon visage en m’imaginant le corps tel bonbon drake en gelée alors que j’étais noyée avec la potion.
J’étais tellement usée que j’en crachais la moitié, je manquais de m’étouffer et bavait comme une enfant… c’était dégradant… et comme une sale gosse, ma main valide repoussait le flacon, refusait le médicament alors que je déglutissais péniblement.
Le liquide froid coulais le long de ma trachée, la saveur de valériane était puissante, ça me rebellait les tisanes de Hélios… mais en beaucoup plus amer, désagréable et salé… et... de la bile ? Je maudissais mes sens sur développés, ce fardeau qui me collait encore à la peau ce lendemain… toutes les potions avaient les pires saveurs possibles sans compter que je buvais régulièrement une des pires de toutes…
Le tonique… Cette lueur radieuse était aveuglante, brûlante, elle repoussait les ténèbres avec ferveur. Mais très vite tout s’estompait, je connaissais cette sensation cotonneuse, ce simulacre de vie... à trop abuser des élixirs pour calmer la souffrance au début, lors des premières transformation… ça n’allait pas durer… un simulacre... et j’en paierais le prix. Les potions avaient beau être très puissantes et revitalisantes, mon corps avait ces limites et je les avaient déjà épuisées, je ne tiendrais pas.
Je pouvais sentir la vie m’envahir, mes sens explosés et stimulés ! Les couleurs vibraient, les visages redevenaient nets, je distinguais la clairière les formes était si aiguisée… le monde se stabilisait... Ma main abîmée convulsait du bout des doigts et je retrouvais les sensations dans un craquement désagréable de l’épaule. Une chaleur artificielle m’envahissait, à m’en donner la chair de poule en contraste avec le temps orageux et glacial qui régnait... Je pouvais de nouveau renifler la tempête, l’odeur du fer dans l’air et autre choses… Mon odorat ne m’avais pas trompée… des centaures ? Qu’est ce qui c’était passé ? Le groupe avait l’air dévasté d’autres personnes nous avaient rejoins... Je percevais les cris au loin, me bouchais les oreilles, ne voulais plus jamais entendre ces horribles cris !
Je me redressais difficilement, abusant une fois de plus, un pied puis l’autre, titubante, avant de tomber à genoux, en sanglot « Pardon, pardon, pardon... » la culpabilité ressurgissait, mon esprit était stimulé, me forçant à revivre la scène avec une précision déconcertante, il me faisais ressentir les émotions que j’avais occultées, la peur, l’angoisse. « Je ne voulais pas, je suis désolée... » j’avais été manipulée si facilement ! On avais abusée de ma faiblesse, de mon mental ruiné, on m’avais promise des chimères, et je n’arrivais même pas à me mettre en colère. Je voulais oublier… mais je savais que ce ne serait qu’un mensonge, comme les pleines lunes… j’avais apprise à vivre avec ces horreurs qui revenaient me hanter la nuit… je ne pourrais jamais effacer cette soirée là. Humaine, j’avais fais plus de mal qu’en louve… et avec ce qui c’était passé la veille… je ne savais plus qui j’étais… mon esprit s’agitait, refusant le repos… me tourmentant plus que mon corps brisé...
J’écoutais le résumé de Hildegarde, la remerciement du fond du cœur de m’avoir sauvée la vie… surtout après ce que j’avais fait. Remercier aussi Nott… mais à distance, je n’étais pas certaine de son comportement à l’avenir… il avait consentit à un sacrifice peut-être trop grand… Mais ? Où était t-il ? Un frisson me parcourais l’échine en l’entendant au loin… il m’appelait... mes lèvres se descellaient mais aucun son n’en sortait… pas aujourd’hui...
Un elfe infirmier pointais le bout de son nez, je le regardais en me mouchant dans ma manche afin de me ressaisir puis je lui tendais la main… il fallait que je rentre me faire soigner avant de tomber définitivement ce soir...
- Résumé:
- La potion revitalise Charlotte pour le moment, elle s'éxcuse, honteuse, de son comportement et laisse un elfe la conduire à l'infirmerie
Re: [Poudlard - Groupe C] L'âme du Brouillard
Sam 25 Juin 2022 - 10:59
- InvitéInvité
Tout le monde est là, réuni dans la clairière. Hildegarde a sur elle une potion pour aider à soigner Charlotte, elle pense à tout ! On y retrouve aussi Monsieur le garde-chasse, la clairière et Monsieur Londubat qui annonce que le retour au château peut se faire en sécurité. Ah oui, c’est vrai… On est dans la Forêt Interdite… Mince, j’avais presque oublié ! Qu’on était dans un endroit interdit ! Pourtant on ne se fait pas gronder. C’est étrange, non ? Bah tant mieux. Moi j’aime pas être grondée ! Ils veulent tout de même savoir ce qu’il s’est passé, évidemment.
Mais comment expliquer qu’on a suivi un groupe d’élèves qui semblaient hypnotisés, comme attirés vers la barrière pour la toucher ? Comment expliquer que le truc noir gluant est passé grâce à Charlotte ? Mais que bien sûr, elle ne l’a pas fait exprès ! Elle était peut-être obligée par le truc, allez comprendre. Et comment dire que le loup-chien blanc a été mi-méchant mi-gentil en voulant nous aider ? Mais qu’au final il n’était pas dangereux ?Et comment expliquer que les Centaures ont ainsi débarqués pour tous nous aider ?
C’est un peu compliqué d’être précis et de ne rien oublier… Et si les adultes comprenaient mal ? Et s’ils punissaient les élèves qui ont été obligés de venir ici ? J’ai beau réfléchir, je trouve pas. Heureusement, Hildegarde semble trouver les bons mots pour tout expliquer ! Alors je hoche la tête au rythme de ses paroles pour approuver tout ce qu’elle dit, insistant à la fin que «Non c’était vraiment pas leur faute ! C’est la Magie, elle fait des trucs bizarres parfois…» Oh ça ils le savent sûrement. «Mais les Centaures sont super forts, ils nous ont tous sauvés !»
C’est des héros en fait ! Même si ça faisait super trop peur… Leurs sabots et les lumières… On s’y attendait pas. Ma conclusion terminée, je cherche du regard les autres, soulagée de voir les élèves blessés ou anciennement hypnotisés pris en charge par des gentils Elfes de Maison. Monsieur Moddy quant à lui est déjà repartis vers l’école… Il est pressé, le professeur de Métamorphose. Mais j’avoue que moi aussi, j’ai bien envie de retrouver le château. «Est-ce que… On peut y aller monsieur ?» Tête levée vers Monsieur Londubat, j’attends son approbation avec bon espoir que ce soit un oui !
Mais comment expliquer qu’on a suivi un groupe d’élèves qui semblaient hypnotisés, comme attirés vers la barrière pour la toucher ? Comment expliquer que le truc noir gluant est passé grâce à Charlotte ? Mais que bien sûr, elle ne l’a pas fait exprès ! Elle était peut-être obligée par le truc, allez comprendre. Et comment dire que le loup-chien blanc a été mi-méchant mi-gentil en voulant nous aider ? Mais qu’au final il n’était pas dangereux ?Et comment expliquer que les Centaures ont ainsi débarqués pour tous nous aider ?
C’est un peu compliqué d’être précis et de ne rien oublier… Et si les adultes comprenaient mal ? Et s’ils punissaient les élèves qui ont été obligés de venir ici ? J’ai beau réfléchir, je trouve pas. Heureusement, Hildegarde semble trouver les bons mots pour tout expliquer ! Alors je hoche la tête au rythme de ses paroles pour approuver tout ce qu’elle dit, insistant à la fin que «Non c’était vraiment pas leur faute ! C’est la Magie, elle fait des trucs bizarres parfois…» Oh ça ils le savent sûrement. «Mais les Centaures sont super forts, ils nous ont tous sauvés !»
C’est des héros en fait ! Même si ça faisait super trop peur… Leurs sabots et les lumières… On s’y attendait pas. Ma conclusion terminée, je cherche du regard les autres, soulagée de voir les élèves blessés ou anciennement hypnotisés pris en charge par des gentils Elfes de Maison. Monsieur Moddy quant à lui est déjà repartis vers l’école… Il est pressé, le professeur de Métamorphose. Mais j’avoue que moi aussi, j’ai bien envie de retrouver le château. «Est-ce que… On peut y aller monsieur ?» Tête levée vers Monsieur Londubat, j’attends son approbation avec bon espoir que ce soit un oui !
Re: [Poudlard - Groupe C] L'âme du Brouillard
Dim 26 Juin 2022 - 9:25
- Choixpeau Magique- PNJ -
- Orientation :
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)
L'âme du Brouillard
Acte 2
Nous sommes le 17 mai 2022
Nous sommes le 17 mai 2022
La nuit est douce et les rayons de la lune percent la clairière pour venir vous éclairer. Neville, sur le qui-vive, donne des ordres et apporte son aide à tous ceux qui en ont besoin. Il s'entretient avec quelques professeurs, comprend un peu mieux la situation et s'affaire ainsi à faire rapatrier les blessés à l'infirmerie. Heureusement, tout le monde était là, aucune perte n'était à déplorer.
De plus, les explications des élèves, combinés avec ce qu'avait vécu le garde chasse quelques heures plus tôt dans la salle sur demande, l'aida à bien comprendre les tenants et aboutissants. C'était encourageant, ils avançaient.
Certes, des rejetons avaient réussi à corrompre des étudiants pour entrer dans Poudlard, mais les Centaures avaient assurés une sécurité optimale, non sans peut-être piétiner deux ou trois bras -ce qui était un véritable problème- Neville était donc partagé entre la bonne nouvelle d'une situation qui ne reste pas sans réponse où tous ne font que subir, et par la culpabilité de ne pas avoir été là pour emporter ces élèves et protéger les hybrides de ce triste sort.
Vous, quelque soit votre état, vous ne faites pas les malins. Ce que vous avez vu vous a choqué, bousculé même. Certains en feraient même des cauchemars la nuit d'après. Le Brouillard est de plus en plus dense, palpable, il a des rejetons qu'il essaye de faire entrer partout. Il veut contaminer les gens, manipuler ceux qui ne lui répondent pas, et asseoir sa puissance pour grandir et devenir de plus en plus gros, horrible, ignoble. Vous avez l'impression que dans ce monde qui ne vous appartient plus, il reste un espoir en quelques adultes mais celui-ci est tellement minime qu'un élan de désespoir vous envahit. Ca aurait pu être vous à la place de Charlotte. Celle-ci aurait même pu mourir là-bas, car le Brouillard est cruel et s'il doit sacrifier les siens pour avancer, il le fera. Et quelque part, ce qui a fait le plus froid dans le dos était de voir que sous ses ordres, Rob, Emily, Charlotte... étaient prêts à mourir s'il le fallait.
Mais alors, qu'allons nous faire ? Qu'allez vous faire ? Il n'y a pas de réponse immédiate, il faut attendre. Rester uni, grouper et avertir de toute intrusion. Voilà la solution.
Conclusion
Merci à tous pour votre participation, vous avez été formidables !
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