[Poudlard - Groupe C] L'âme du Brouillard

L'âme du Brouillard

Acte 2
Nous sommes le 17 mai 2022

Il est de ces phénomènes étranges qui ne cessent de nous fasciner.

Poudlard avait retrouvé sa quiétude à n'en pas douter. Le quotidien était calme, la brume loin et les problèmes également. Des cours étaient dispensés dans toute l'école, comme un après-midi normal. Certains élèves étaient à la bibliothèque alors que d'autres n'avaient à cœur que de profiter du beau temps dans la cour. La situation était étrange, c'était sur mais chacun vivait au jour le jour.

Un cri ébranla le château et tout son domaine. Le bruit se situait entre un rugissement de loup mêlé à un écho de baleine en pleurs. Ca venait de partout et nulle part à la fois, mais comme un appel, certains résidents de l'école y répondirent. Pas un bruit, rien, juste ils se levèrent et se dirigèrent vers la source du bruit la plus proche, comme s'ils savaient où elle était. Ce mouvement de foule n'était pas anodin et tous convergeaient vers de grandes directions.

Vous avez suivi ces élèves que personne n'a pu arrêter. Par choix, par curiosité ou simplement par conviction, vous vous retrouvez tous, après une course effrénée, dans la clairière de la forêt interdite. Parmi ces gamins se trouvent @Charlotte Laurent. Là ne résonne que le souffle court que vous tentez de reprendre. Il fait beau, la frondaison des arbres ombrage délicatement le sol à l'herbe verte et grasse. Les étudiants s'interrogent entre eux : pourquoi sont-ils partit de la sorte ? Pourquoi cette course sans s'arrêter et pourquoi s'arrêter ici ? Les élèves qui ont initié le mouvement ne savent pas répondre. Ils sont quatre, dont Charlotte, à être captivés par la lumière du soleil, comme s'ils regardent quelqu'un ou quelque chose. Ou qu'ils écoutent le bruit du vent.

Sauf que vent il n'y a pas. Pas plus que des bruits d'animaux ou de créatures. Vous avez repris votre respiration et vous êtes alerte à votre environnement. Il n'y a rien, comme si cette clairière est coupée du monde. Il n'y a même pas une légère brise. Si personne ne parle, vous n'entendez que le bruit du silence.

Il est là.

La voix du jeune homme vous a surprit. Qui ça il ? Et pourquoi ont-ils couru comme ça ?

Nous devons partir, dit le second.

Ils ne décrochaient pas leurs yeux du soleil, même lorsque celui-ci se cacha derrière un nuage blanchâtre. Que faut-il faire ?

Les gamins revinrent à eux. Il n'y avait plus de soleil, plus de lumière et un vent frais se leva. En premier lieux, tous se regardèrent, estomaqués, mais très vite ils comprirent.

Le Brouillard... il essaye de rentrer. Il n'y arrive pas. Il... Il... Il a trouvé une brèche !

Tous les quatre commencèrent à paniquer. Ils avaient tous compris la même chose. Mais l'un d'eux se tenait droit et sûr de lui.

Il faut le laisser entrer ! Seul lui pourra nous sauver ! Il est la solution !

Et quelques camarades eurent beau le retenir, l'élève fit volte face et s'enfonça dans les bois. La course reprenait.

Explications

› Participants attendus

Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster.
Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

Groupe C
- @David J. Moody
- @Hildegarde Thorvald
- @Fanny Gwin
- @Hélios D. Ellis
- @Rose Weasley
- @Lilwenn Elton
- @Charlotte Laurent

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Je ferai une intervention MJ le 05, 12 et 19 juin.

› Résumé

Nous sommes passés volontairement sur les politesses et la période où vos personnages ont fait légèrement connaissance, pour vous immerger dans le vif du sujet.

Comme vous l'avez lu, c'est pas mal le bordel. Il se passe des choses assez inquiétantes mais vous avez suivis trois élèves que ce soit par conviction, curiosité ou amitié. A la fin, le temps se gâte, rien ne va plus et l'un des élèves s'enfuit. Vous avez le choix de le poursuivre ou non sachant que les deux qui étaient avec lui et qui regardaient le soleil sont partit avec lui. Plus vous restez sur place dans la clairière, plus le vent et fort et les nuages gris / noirs assez lourds.

Charlotte fait partit des étudiants qui ont entendu l'appel et qui ont eu ce besoin au fond d'eux d'y répondre. Elle a le même comportement de fascination que les autres.

Comme c'est un acte très dynamique, en fonction de vos post il se peut que je reposte avant dimanche avec le choixpeau pour vous aiguiller.

Prochain post le 05/06/22

L’âme du brouillard

hors jeu:

Réveil compliqué vu la nuit passée, j’avais passablement été demandé un bon d’absence à l’infirmerie pour me reposer et récupérer correctement de la veille. Je ne m’y étais pas attardé et avait filé une fois mon papier d’excuse en main pour le corps enseignant. La matinée dans la couette, le midi vaseux à la grande table des Poufsouffle à piquer mes brocolis sans les manger et a faire des bulles dans mon verre de jus de citrouille. L’estomac vide berçait ma sieste, la ponctuant de grignotage de cookie avant de me refaire sombrer dans les bras de Morphée. Je pouvais remercier ma mère pour sa fiole magique qui se remplissait toujours d’élixir de dictame qui avait su soigner les morsures et les plaies, mais le corps demandait un peu de repos. C’était étrange, je me sentais mou, mais pas exténué, comme si tout n’était pas remis correctement à sa place. Pourtant, plus de trace sur la chaire, la mienne en tout cas.

Etant seul dans mon dortoir, j’appelais Percey, lui accrochait son petit sac en cuir lui permettant de transporter la balle, ma baguette et le collier de Nott puis sortait discrètement du terrier pour rejoindre le club de Soin aux créatures magique. Ma présence en loup ici ne gênait personne et je pouvais vérifier que les soins avaient bien pris sur la forme animale. En toute logique si j’étais soigné, le compagnon aussi, mais je trouvais bizarre de mettre autant de temps à me remettre d’une nuit de transformation. Généralement les douleurs et la fatigue ne duraient que quelques heures. Par précaution j’avais rajouté une fiole de dictame dans le sac de mon renard. Une fois sur place, vérifiant qu’il n’y avait personne encore arrivé, je sortais la potion, ma baguette visais mon cœur et reprenait très désagréablement ma fourrure lupin.

Grimace aux babines, le craquement des os me semblait interminable et étourdissante. La langue du renard polaire m’aidait à reprendre mes esprits même si ce fut plus long que d’habitude. Et ce ne fut que plusieurs minutes après qu’une douleur lancinante sur la cuisse me lançaient. Oreilles basses, le museau cherchait ce qu’il pouvait en être, il n’y avait plus aucune trace de crocs, aucune cicatrice, rien qui ne puisse me laisser douter de l’efficacité des soins. Ca n’avait pas de sens, et ce gout de fer sur la langue non plus… Si j’avais réussi à reprendre ma forme humaine hier soir, il semblait que tout n’était pas réglé.. Un peu désemparé, je me levais sur les pattes arrières pour récupérer ma fiole, arracher le bouchon de liège et laper le liquide qui en sortait. Juste au cas où… Je récupérais par la suite le collier bleu avec la médaille d’argent pour l’enfiler et m’apprêtait à faire un tour au château quand la boule de poils neigeuse qui m’accompagnait décida de détaler comme s’il avait senti quelque qui lui faisait peur.

Le temps de réagir, il avait déjà filé je ne savais où, je supposais vers la foret, mais sans aucun certitude. Vu les évènements de la veille impensable de le laisser aller seul. Il fallait que j’y aille. Puis soudain un hurlement inhumain tonna dans l’air, déchirant la tranquillité de l’école, déversant dans le parc plusieurs formes humanoïdes –des élèves- qui se ruaient tous vers la même direction. J’ignorais ce qui parlait le plus, la curiosité, le sentiment que rien ne tournait rond, le depart illogique de Percey, cette odeur familière, mais je suivais rapidement à mon tour les premières personnes qui entraient dans la foret. Devant j’y apercevais Charlotte dans une course étrangement molle, et relativement pale. Que faisait-elle là ? Le coin n’était pas vraiment dans ses habitudes, pourtant, son marathon continuait jusqu’à une clairière pour finalement se figer. Un garcon pris la parole, me faisant hérisser instinctivement le poil sur l’échine de mon dos. Il fixait le soleil, les autres avec lui aussi. Impression étrange, empreignée du manque de normalité. Aucun oiseau ne chantait, le bruissement du vent dans les feuilles était mort, comme si tout ce qui habitait habituellement la foret avait disparu….

Puis, l’astre du jour se cacha, comme s’il n’avait plus sa place ici, ouvrant des portes à une brise fraiche qui caressait ma fourrure, me frigorifiant. Les autres se mirent à paniquer, baragouinant que le brouillard avait trouvé une bèche, de toute évidence c’étaient de fins observateurs, ce fichu brouillard était la depuis plusieurs semaines… Mais bizarrement, un seul ne s’agitait pas, il voyait un sauveur là dedans et s’enfuyait de plus belle dans les bois. Machinalement j’aboyais. Il était stupide ou suicidaire ? ce qui était là-dedans ne pouvait le sauver de rien, pas même de sa bêtise. Dans la foule, je cherchais à capter le regard de Charlotte, désormais au sol sur ses genoux, tentant de comprendre, mais l’autre idiot avait fuit, j’aboyais une seconde fois à l’attention de la blonde, assit sur l’herbe, frappant de la patte le sol, attendant qu’elle dise quelque chose. Les secondes s’égrenant trop rapidement, je me redressais, tirant sur sa manche en grognant, elle avait quoi ? Une gueule de bois d’après midi ? Ca non plus ca n’avait pas de sen

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

Tic… tac…
Ce son familier… celui de l’horloge… de l’infirmerie… un rêve vide s’évanouissant... J’ouvrais les yeux sur ce plafond familier, dans ce lit… toujours le même… je commençais à avoir mes petites habitudes, une fois par mois… c’était où chez le garde chasse, où ici, Miss McGraham avait la décence de me monter la haut à l’aube…
Je m’extirpa avec difficulté du confort du lit, manquant de me vautrer misérablement sur le carrelage. Les réveils étaient toujours aussi douloureux : j’avais l’impression que mon corps tout entier avait été broyé… et c’était le cas…
Pas envie de taper dans les potions aujourd'hui, juste le tonique requiquant... Je me traîna jusqu’à l’évier pour me passer de l’eau sur le visage et regarder ma tronche dans le miroir : celle d’une déterrée, des cernes jusqu’aux chaussettes, la tignasse en crinière sauvage et des ongles mal tailliés qui grattaient contre la vasque en céramique. L’infirmerie était bien mieux que la cabane en bord de foret, confort et eau chaude, mais je refusais quand même de me faire débarbouiller dans mon coma…
Et en parlant de ça… j’avais déjà passé trop de temps coincée ici, un regard vide vers la fenêtre, c’était un relativement bel après midi, j’allais bien réussir à me trouver un coin tranquille au soleil pour retourner siester, à peine sortit du lit que je voulais y retourner. C’était bien la peine d’être increvable si c’était pour être morte un jour sur trente…

Je m’habilla avec lenteur, les habits de la veille, soigneusement pliés comme je les avaient laissés et ramener avec moi au pied de mon lit. Délicate attention… Je tenais à peu près sur mes deux jambes et les yeux restaient mi-clos… que demander de plus. Serrant les dents, essayant d’ignorer l’engourdissement et les courbatures. J’avais la dalle… je ne me souvenais pas encore de ce que j’avais pu manger hier soir mais rien que j’avais envie de régurgité en tout cas. Je sortit de l’infir-

Un cri puissant me fit frémir… infâme… atroce… monstrueux... un sentiment familier, trop familier qui remontait et brûlait ma colonne… ça m’appelait… m’attirait… l’appel de la meute, non autre chose… tel Mère Lune en plein jour… Où ? Pourquoi ? Comment ?
Mon esprit était confus je n’arrivais pas à réfléchir, faute à ça ou à mon état… mais mon corps lui s’en fichait… il me transportait et je n’étais qu’une passagère une fois encore… c’était horrible ! Mauvais ! Faux ! Une vigueur impie l’animait, jouant les marionnettiste avec des tisonniers tant j’étais épuisée… un entrain malsain...

Le chemin emprunté était familier mais jamais parcouru droite et par des pieds, non… foulé par des pattes et des griffes… par de la fourrure et de la folie... les mimiques revenaient malgré la peau que j’habitais… le sens étaient encore là au lendemains… toujours à vif… je ne m’étais jamais laissé prendre à ce jeu mais j’étais trop faible pour lutter… alors je reniflais : sentant les odeurs, la nature sauvage…
Mon corps me kacha dans une clairière… tout était si calme… je voulais juste dormir… Mes opales se levèrent vers le ciel, le soleil... happées par cet instant de sérénité alors que j’étais à genoux, les bras ballant, affalée sous ma propre usure… C’était là… oui… je pouvais le sentir… juste… du bout des doigts…
Un nuage passa… un craquement puis le bruissement de l’herbe me firent décrocher le regard… il y en avait d’autres… comme moi ils avaient suivis cet appel… pourquoi ? Eux aussi y avaient été sensible ? Ils étaient comme… moi ? Non impossible… Alors qu’est-ce…

Puis ce fut le point de rupture, tous sortir de leur contemplation. Ils racontèrent des propos incohérent ? La panique les gagnaient, ils avaient peur… je pouvait le sentir… c’était étrangement satisfaisant… encore une émotion que je redécouvrais au travers d’un prisme différent...
Le brouillard revenait mais il ne pouvait pas s’approcher si près… nous étions en sécurité non ? Non ? Comment ça renter ?
Le premier partit… il continuait… plus loin… plus profondément… le temps empirait, plus violent… puis les autres… moi aussi…
Ma manche me tira, attirant les mirettes à elle… à la gueule et aux poils blanc qui voulait la kidnapper « Oh ? Coucou toi… qu’est-ce que tu fais là ? Tu veux venir te promener avec moi ? » j’étais heureuse de retrouver Nott ici… mais il fallait que je parte.. je devais répondre. Mon corps se remit en marche voulant s’en aller. Mon esprit lui ne comprenait pas… J’étais perdue… épuisée...

Résumé:

David était en train de donner cours et plus précisément était parti dans son armoire pour chercher quelque chose lorsqu'il entendit ce cri. Ce hurlement qui le fit frissonner d'effroi et d'excitation. Il se demandait lequel de ses élèves avait réussit à produire un tel cri et comment l'élève avait fait.

Il ressortit de son armoire, le sourire au lèvres pour découvrir que sa classe se vidait. Mais les comportements étaient variés. Alors que certains semblaient surpris et appelaient leurs camarades à rester, ces derniers se levaient et partaient comme s'ils étaient téléguidés.

David ne savait pas exactement ce qu'il se passait mais comprenait que les élèves téléguidés ne pouvaient pas être arrêter. Il s'adressa donc aux élèves "conscients".

- Bon, il y a visiblement un problème et vos camarades semblent avancer vers une destination précise. Connaissant les dangers de cette école, pouvez-vous chacune et chacun choisir un élève Marcheur et vous déplacer avec elle ou lui ? Comme ça, s'il y a un trou, un escalier qui bouge, une fausse porte ou tout autre folie des fondateurs, vous l'en protégerez. Est ce que je peux vous faire confiance pour ça ?

David vit les élèves acquiescer et se mit en route avec eux. Il s'était placé légèrement en retrait ce qui lui permettait de surveiller un maximum de groupe en cas de problème.

La procession Moody se dirigea ainsi calmement vers la Forêt Interdite, David demanda aux élèves de lancer un Lumos pour que l'ensemble des personne y voit plus clair. C'est au bout de quelques instants de marche qu'ils arrivèrent tous à une clairière. David observa les environs et vit qu'ils étaient bien plus nombreux. Il paraîtrait que le cri avait appelé des marionnettes sur toute l'enceinte du château. Il reconnut les élèves, salua de loin ceux qui le saluaient puis tourna son attention vers le groupe de marionnette. Quatre d'entre eux regardent vers le ciel.

Puis se mettent à parler, ils semblent parler du Brouillard. Moody écoute avec attention jusqu'à ce que l'un d'eux annonce que le Brouillard avait trouvé une brèche.

- QUOI ? Mais Bordel, on s'est fait chier à remettre les barrières autour de l'école pour qu'il trouve une brèche ? Su-per...

David était énervé de voir que toutes leurs épreuves n'avaient pas suffit à bloquer le Brouillard. Mais il n'eut pas l'occasion de se morfondre car il repéra que quelques élèves courir plus profondément dans la forêt. Il sentait qu'il y allait avoir une dispersion des élèves et sa morale l'obligeait à agit. Il pointa sa baguette vers sa gorge pour amplifier le son de sa voix.

- S'il vous plait, s'il vous plait. Avant que vous ne décidiez de partir de votre côté. J'aimerais vous rappeler quelques sortilèges importants. Si jamais vous vous retrouvez face à un quelconque danger, pointez vos baguette vers le ciel et lancez un Periculum. L'adulte le plus proche vous rejoindra au plus vite pour vous aider. Ensuite, je vous invite à vous souvenir des sortilèges Expelliarmus et Bloclang en cas de rencontre humanoïdes menaçante. Elle mettront rapidement fin à un possible combat. Enfin, Aragna Exumaï et Petrificuls Totalus peuvent vous servir contre les créatures des bois. Faites bien attention à vous et surtout ENTRAIDEZ VOUS !

David pointa sa baguette vers le ciel et lança lui même un #Periculum. Ainsi, si quelqu'un cherchait un endroit pour se poser, reprendre ses esprits, la personne arriverait dans une clairière, calme avec des gens du château.

Le Professeur se retourna ainsi pour vérifier que personne n'avait besoin de lui, pour lancer un sortilège du Patronus, espérant que le renard argenté, le guide dans la direction des élèves qui s'étaient enfoncés dans les bois.

au bout de quelques temps de course, il remarqua les-dit élèves et ralentit sa course et les suivit en marchant rapidement pour réduire l'écart entre lui et les explorateurs forestiers.

Résumé:

L’âme du brouillard

hors jeu:

Un peu en arrière, une voix semblait rager à l’idée qu’une brèche puisse exister. Je n’avais pas fait attention à qui il était, ni pourquoi il s’emportait autant. Cependant, il imposait à ceux qui étaient sortis du château ses idées et son avis, forcément très éclairé. Ayant récupéré Charlotte, du moins des brides de sa conscience, mon attention n’écoutait qu’à moitié ce qu’il disait. La blonde elle, semblait semi-présente, exténuée par une nuit surement chargée, et de toute évidence pas très assurée dans ses gestes. Elle se remit en marche, mollement, sans conviction, bras ballant et sa manche toujours coincée entre les crocs.

Une petite lumière traversa le ciel nuageux, une boussole laissée en point lumineux coloré. L’idée était étrange à mon gout, mêlé à des appels de détresse cela pouvait faire un sacré fouillis pour ceux qui essayait de s’y retrouver. Mais l’organisation de Poudlard ne me regardait pas et un élan donné sur le tissu que je bloquais me faisais suivre le mouvement empressé. Si je ralentissais le pas pour essayer d’avoir une visibilité plus correcte, la brise s’agaçait rapidement de nous voir encore tous ici et semblait nous inviter à prendre une décision. La truffe en l’air, pendant que j’avançais à pas lourd sur la route que l’autre gourou de secte avait pris, les odeurs me semblaient bien différentes de d’habitude. Machinalement, les oreilles s’aplatissaient à l’arrière de la tête, je n’aimais pas ca, et après la nuit d’hier, je frissonnais de plus belle.

Le vent se levait, s’engouffrant dans ma fourrure et fouettant mes bajoues désagréablement à mesure qu’on s’enfonçait dans la foret. Charlotte semblait sereine, ou éteinte, tout dépendait la façon de voir les choses. Si on estimait qu’elle ne paniquait pas et qu’elle continuait sa course comme si elle faisait un footing, la blonde paraissait parfaitement tranquille. Si on prenait en compte qu’elle avait avancé de façon robotisé avec les 3 autres élèves qui entendaient des voix, il y’avait de quoi craindre pour sa santé mentale. J’avais grandi dans une famille suffisamment peu éloignée de bisounours land pour savoir qu’entendre une entité nous parler n’avait rien de bon. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle la plus part des patients de maman étaient envoyé à elle.

J’aurai bien voulu remuer Charlotte dans tous les sens et lui hurler de reprendre ses esprits, avec une gifle si nécessaire, mais mon renard, et donc ma baguette, n’avait pas encore jugé bon de venir me rejoindre. Je ferais avec ce que j’avais dans les pattes, peu de chance pour que je puisse focus correctement si on mettait trop de temps à rentrer. L’épisode d’hier encore tout frais, je remerciais les effluves transportés par le vent d’être inhabituelles. Au moins pas bond sur des flash-back intempestif, et la capacité de grogner sur la Serpentarde alors qu’elle accélérait le pas pendant que je tachais de la freiner.

Les griffes plantées dans la terre pour prendre appuis, une source de lumière m’aveugla rapidement. Une forme canine connue. Petite et fine, mais dénuée de chair, de couleur et d’odeur. La représentation argentée continua sa route en nous dépassant, nul besoin de lui demander de m’aider à arrêter la blonde, mais sa présence laissait largement présager qu’un adulte –logiquement- craignait de tomber sur des créatures d’Ombre. Il fallait que charlotte se stoppe. Aboyant contre elle, je lâchais ma prise pour la reprendre d’un bond, l’enserrant certainement trop fort à l’avant-bras pour la faire tomber au sol. Essoufflé et le poil de la queue ébouriffé, je tournais ma prise à l’arrière de son dos, réalisant que quelques gouttes de sang tombaient sur sa cape de sorcière, glissant entre les babines…. Non… pas de suite… Des pas alertes me faisaient redresser les oreilles, quelqu’un nous rejoignait, mais je ne me retournais pas, le gout du fer, me faisant tourner très rapidement la tete

Spoiler:

Codage par Libella sur Graphiorum

Je ne savais pas… je ne comprenais… j’étais un simple pion dans un jeu qui me dépassais… pourquoi moi ? Pourquoi… J’étais différente certes mais eux ? Pourquoi eux ? Des gens normaux que voyaient t'ils ?… Je ne les suivaient pas… je marchais juste la même route… Le temps tournait à l’orage et il y avait autre chose… je le sentais, l’instinct animal toujours latent était plus sensible, il savait que quelque chose n’allait pas, mais mon corps refusait d’écouter… la raison envolée faisait de moi une simple poupée de chiffon… baladée dans ces bourrasques...

Les crocs de Nott s’acharnaient sur ma pauvre manche, et je l'emportais… mais je n’écoutais pas, je voulais vraiment… mais ne pouvait pas… c’était étrange, j’étais en conflit mais je ne le ressentais pas… « Viens avec moi… tu va voir, c’est magnifique… il a raison, il faut y aller » ma voix ne portait aucune intonation, j’étais vidée, faute à la fatigue ou au maléfice que m’envoûtais et je ne savais lequel des deux voulait me voir traîner au fond de ces bois…

La tempête grondait, ce vent insidieux fouettais et j’accélérai en dépit de toute volonté, toujours tout droit malgré le fardeau polaire qui voulait me freinait. Quelque chose n’allait pas… c’était inexplicable… peut-être que ma nature bestiale essayait de m’avertir ? Les frissons me parcouraient sans pour autant réussir à me ralentir. Est-ce que la nuit dernière, vêtue de fourrure j’aurais réagit différemment ?
Pourquoi tu m’appelais Neige ? Qu’est-ce que tu voulais ? Je ne te comprenais pas… je ne te comprenais pas…

Cette déambulation en forêt n’était pas si… désagréable. Peut-être que si il n’y avait pas ça… si je n’était pas si usée et si j’étais maîtresse de mon corps… mais non… je ne pouvais qu’effleurer l’écorces des arbres du bout des doigts alors qu’ils défilaient autour de moi, sentir l’humidité dans l’air et flairer cette traînée de peur-
Cette lueur pâle, ce trait de poussière de lune… l’espace d’un instant, le temps était suspendu… je le vis traverser, un renard… une lueur pure qui réchauffait le cœur… éclaircissant le brouillard un instant, rendant ses couleur au mondes, ses sensations aux nerfs…

AIE !!!!

Un choc, un déclic, une épine de douleur qui déchira le voile me permettant d’entrevoir la vérité.
Un aboiement sauvage de ma part en réponse! Une réaction certainement pas humaine, la mâchoire qui claqua avec violence, voulant mordre prendre à la gorge l’insolent !
Je pouvais sentir le croc dans ma chair… je savais ce que ça faisait, je connaissais cette sensation, mais de l’autre côté…
Le louloup m’avait aisément envoyée à terre après un dernier râle d’une prétendue alpha mal dans sa peau. Je n’avais plus la force de me débattre, gisante… une proie… quelle ironie... je n’avais pas mal… juste froid… je guérirais… je guérissais toujours très vite… Mais pour l’heure, j’arrivais au bout de mon miracle d’effort...
La prise disparu, comme si Nott avait eu peur. Il était dressé au point de renier cet instinct de chasseur ? Il était plus fort que moi... La douce odeur de l'essence de vie venait me flatter les narines... la mienne...
Il m’avais sauvée, ou plutôt m’avait rendu un semblant d’esprits, brave petit... Il y avait quelque chose qui m’attirais et c’était anormal je pouvais clairement le définir « Merci... » bafouillé la joue enfoncée dans la terre, les opales toujours fichée sur ce point invisible la bas dans les fourrés...

Quelque chose cependant attira mon attention dans le ciel, Mère Lune ? Non, des paillettes rouges qui retombaient, à peine perçu traversant mon champ de vision perpendiculaire… Un appel à l’aide ? Mon esprit était lui aussi éprouvé, noyé sous les informations du surplus d’effort que j’avais produit… Je cru entendre du bruit et grogna comme simple réponse… qu’est-ce qui se passait ?

Résumé:

Les français ont un dicton. Ils disent : En mai, fais ce qu'il te plait

Ils parlent normalement de la météo mais je crois que ca devrait s'appliquer à tous les aspects de la vie. Mai, c'est le début de la belle saison. Le printemps est définitivement niché, plus aucun blizzard ne vient contester sa suprématie. La nature bourgeonne, les arbres fleurissent et parallèlement les esprits se peuplent d'envies colorées.

Ce temps là ne me donne qu'une envie : Mettre des fleurs dans mes cheveux, jouer de ma guitare de poche sous les branches d'un arbre et renverser dans l'herbe par surprise ma petite copine. (Elle est bien trop sérieuse pour son bien, vous savez ... Heureusement que je suis là pour la dérider un peu.)

Nous sommes cette après-midi toutes les deux dans le parc avec Rose. Posées à l'ombre d'un noisetier à la lisière de la fameuse forêt interdite. Tête sur ses genoux, je m'amuse à la faire tourner bourrique pendant qu'elle tente (avec assez peu de réussite) de me faire concentrer sur mes leçons. D'humeur joueuse plus que studieuse, je mêle des pâquerettes au milieu de ses mèches flamboyantes et lève vers elle des yeux rieurs.
Combien de temps durera ce petit jeu ? Est-ce que je vais finir par me laisser convaincre de réciter mes formules de sortilèges ? Rose finira t'elle de guerre lasse par refermer ce livre et s'allonger dans l'herbe à mes côtés ?

On ne le saura malheureusement pas car en cette après-midi paisible, un cri déchirant retentit soudain. Assourdissant, incompréhensible, il nous pousse à nous relever en panique et à regarder avec effarement ce qui nous entoure. Il finit par s'arrêter. Mais l'évènement provoque une confusion indescriptible parmi les élèves présents dans le parc. Certains s'affolent. Certains restent là bouche bée sans bouger, incertains de l'attitude à tenir. Certains bravaches ricanent, utilisent la dérision pour dissiper la tension. Et enfin les derniers ... avancent vers la forêt interdite. Tout droit, sans sembler s'émouvoir.

Et parmi eux, la silhouette d'une française que je reconnais de loin. Charlotte. Pas franchement une amie proche proche mais ... si une camarade quand même. On a déjà participé à des activités communes. Je la connais et l'apprécie suffisamment pour ne pas avoir envie qu'il lui arrive des bricoles en tout cas.

J'attire l'attention de Rose en la pointant du doigt.

- Regardes là-bas. Ca est Charlotte ! Qu'est-ce que elle fait ??

Evidemment le parc c'est grand. On est loin. Le temps qu'on ramasse nos affaires et qu'on les rattrape à petite foulée, elle a eu le temps de rentrer dans la forêt interdite. En compagnie d'autres personnes. Et visiblement il s'y était passé des choses ! Des élèves sont attroupés. Monsieur Moody aussi est là et pire que tout : Nótt est présent ! Et il avait mis Charlotte au sol ! Quelle catastrophe. Je me souviens de leur rencontre près du lac, quand elle avait réussi à l'effrayer en lui lançant plein de balles dessus.

Je ne sais pas exactement ce qui se passe ici. Tout est étrange. Je n'ai clairement pas le temps de tout analyser et comprendre, la seule chose qui me frappe est qu'une élève semblait avoir été "attaquée" par un animal sous les yeux d'un professeur. Le risque de voir l'enseignant vouloir protéger Charlotte et s'en prendre au loup est grand. J'agis donc à l'instinct en me précipitant.

- Charlotte ! Nótt ! Attention !

Je cours vers eux. Je me place dans la "ligne de tir" du professeur pour le dissuader de lancer un sortilège vengeur contre l'animal. Et sur les derniers mètres je ralentis. J'avance même à pas prudents, genoux légèrement fléchis comme je l'ai déjà fait face à l'animal sauvage. Il a mordu. Je ne sais rien de ce qui s'est déroulé avant que j'arrive. Dans quel état est le loup ? Qu'est-ce qui a pu provoquer son agression ? Il est normalement paisible, je ne comprend pas ce qui s'est passé. Charlotte est au sol, elle bredouille quelque chose que je n'entends pas. J'essaye de parler à l'animal, l'apaiser de ma voix tout en l'approchant.

- Ca est moi Nótt. Tu me reconnais ? Tout va bien. D'accord ? Tu dois lâcher. Doucement. Je approche, regarde. Tout va bien.

J'essaye de joindre le geste à la parole, me montrant la moins menaçante possible mais voulant rejoindre Charlotte pour l'aider.

Résumé:

Fanny Gwin rp numéro 88 :

Le ciel est bleu le temps et beau, il y a un cri monstrueux qui viens de retentir. Attendez quoi ? La fille arc-en-ciel releva brusquement le nez des ses livres. pour contempler la procession d'élève attiré par le

Premier reflexe se lever direction le dortoir, elle avait déjà donné niveau aventure a poudlard et elle ne voulait pas se retrouver une nouvelle fois prise malgré elle dans les ennuie. Et puis il y avait Hélios dans un sale état seul au dortoir, ce serait bien de voir s'il n'avait pas été affecter par ce son étrange. Elle ne savait pas trop ce qui lui était arrivé d'ailleurs.

Mais un événement fit hésiter la jaune et noir : un paquet d'étincelle rouge dans le ciel souvent synonyme d'un appel à l'aide. Si un de ses amis était en danger et qu'elle ne fait rien elle risquait de s'en vouloir très longtemps. Et puis merde si quelqu'un était en danger il fallait l'aider. Hélios était dans l'enceinte du château et il y avait des enseignants pour protéger les mur ancestraux.

La licorne couru baguette en main vers la source du Periculum et comme le hasard était bien fait elle arriva au niveau du groupe d'élève ainsi que de l'enseignant surnommer Docteur par certains. Evidemment elle n'avait pas entendue les psalmodie et autre avertissement paniquer des ses camardes car elle avait eu comme premier reflexe de s'éloigner, ce qui n'allait pas aider à comprendre la situation

"Qu'est-ce qui se passe ? tout vas bien ?"

Mots échapper devant la scène plus que inhabituel qui se déroulait

Résumé:

Y en a beaucoup, des choses à réviser avant les examens de fin d’année ! Il faut tout bien connaître pour avoir des bonnes notes. Mais comme il y a aussi beaucoup de soleil, c’est pas facile de se concentrer : qui n’a pas envie de sortir par ce temps-là ? Heureusement, j’ai su mélanger les deux ! Travailler dans le parc, c’était une sacrément bonne idée. Quelques livres posés par-ci par-là autour de moi pour attendre leur tour, c’est celui de potion que j’ai entre les mains en ce moment.

Mais ça, c’est jusqu’à ce qu’un cri horrible se fasse entendre. Un cri n’a rien d’humain, ça c’est sûr et certain ! Je relève la tête de mon livre pour en chercher la source avec une moue inquiète : ça vient de la forêt, ou de quelque part dans le parc ? On aurait plutôt dit… Que ça venait de partout. Est-ce que j’ai finalement rêvé ? Ce serait étrange, car autour de nous tout s’est mis à bouger, les élèves comme les professeurs ont l’air affolés, tandis que d’autres élèves s’enfoncent directement dans la Forêt Interdite.

Quoi, mais comment ça ? Il ne faut pourtant pas… Mince alors, mais même Monsieur Moddy y va ! C’est à n’y rien comprendre. Mais il faut toujours suivre un professeur, non ? Surtout que ce cri… Ne promet rien de bon… Alors il n’y a plus à hésiter : je range rapidement mes livres dans mon sac, récupérant ma baguette en main, et fonce suivre l’adulte à traverse la Forêt Interdite. J’ai l’impression qu’on suit tous ces élèves devant, qui viennent parler du brouillard, ce truc dangereux qui s’est bien installé jusqu’autour de l’école ! Et il y en a un… Qui veut le laisser entrer ?

Ça ne me plaît pas du tout du tout, mais au moins, j’ai des consignes ! Enfin, le professeur de métamorphose semble surtout penser à faire des minis révisions là comme ça, dans une clairière pas très agréable. Donc on… Est là mais même lui ne sait pas quoi faire ? Moi tout ce que je vois, c’est une élève qui se fait attaquer par un… Un loup ? Un gros énorme chien blanc ? Bref, vous voyez le genre ! Et devant tout ça, mon amie Hildegarde qui se pose, et mon autre amie Fanny qui arrive et s’interroge.

J’ai pas trop de réponse, mais je me penche quand même vers elle pour lui murmurer que «On a suivit des élèves, ils veulent faire entrer le brouillard… J’ai pas trop trop compris, mais ils sont partis. Et le loup là, il y a attaqué Charlotte !» La fille du club d’Astronomie, la Divinatrice. C’est pas très rassurant tout ça… Mais alors il faut utiliser la Magie comme l’a demandé Monsieur Moddy ? Non, on ne va quand même pas attaquer un Loup…

A force de n'avancer sans s'arrêter, David rejoint les élèves les plus proches de lui. Il vit alors qu'il s'agissait d'une élève blonde à côté d'un loup blanc. Décidément, deux loups en deux jours, ça devait être la saison. Il les observait avancer quand il perçu le loup se tourner vers la jeune fille qui tomba au sol. Légèrement inquiet, il accéléra le pas pour les rejoindre au plus vite, baguette en main. Il était à quelques mètre lorsqu'une élèves le doubla et se plaça devant lui, comme pour l'empêcher de viser le duo.

L'élève bouclier se rapprocha du loup et de l'élève à terre comme pour les aider. David s'approcha et mis fin à son sortilège de Patronus. Immédiatement, le renard argenté disparu et David lança un #Lumos pour mieux observer la situation.

Il s'approcha doucement, et reconnu les trois protagonistes. Il y avait l'élève bouclier qui n'était autre que Hildegarde, l'élève à terre, Charlotte et le loup blanc. Ce n'était pas n'importe quel loup blanc, David pointa sa baguette vers l'animal, la lumière projetée par le sort lui permit de mieux voir. Il s'agissait très certainement du loup qu'il avait vu la veille.

David se plaça aux côtés d'Hildegarde, le sourire aux lèvres.

- Salut vous trois.

Il se tourna vers Hildegarde.

- Tu pensais vraiment que j'allais attaquer cet animal ? Saches qu'à part en situation de danger extrême, je n'attaque pas sans avoir d'informations. Toutefois, c'était très courageux de ta part de te mettre comme ça en bouclier. Tu dois vraiment tenir à eux.

Moody regarda ensuite l'animal, il ne voulait pas approcher sa main car le loup ne le connaissait sûrement pas assez pour se laisser approcher mais le regarda en souriant.

- Décidément, deux fois qu'on se croise en deux jours. En tout cas merci d'avoir arrêter Charlotte. Je cherchais un moyen de le faire. Attends !

David mis la main dans sa poche de manteau et en sorti un petit sachet. Il l'ouvrit et en retira quelques friandises qu'il avait pour habitude de donner à Dubh. Il n'était pas un expert en animaux mais il se disait que si les renards en mangeaient, les loups devaient bien aimer cela également. Il aplatit le sol devant l'animal et y déposa les friandises.

- En remerciement pour ton aide.

Puis David se releva pour se déplacer plus près de Charlotte. Il visa son poignet et lança successivement un #Episkey et un #Ferula pour soigner la morsure et ne pas forcer le poignet de l'élève au cas où la chute avait été plus violente qu'il le pensait. Il s'avança devant l'élève à terre et s'accroupit et lui proposa sa main pour l'aider à se relever.

- Comment vas tu ? La chute et la morsure te font pas trop mal ? Besoin d'aide pour te relever ?

David joint le geste à la parole en proposant sa main à Charlotte.

L'âme du Brouillard

Acte 2
Nous sommes le 17 mai 2022

La faille, elle était là, juste sous ses yeux. En réalité, Marvin était devant une parois rocheuse, tout ce qu’il y avait de plus normal. Cependant, quand on regardait dans le prolongement, on voyait la forêt s’étendre et puis plus rien. Le Brouillard était là, derrière une fissure dans le sol large de plusieurs mètres. Mais cet énorme bloc en pierre intéressait l’étudiant. Tendant la main devant lui, il chercha à se rapprocher de tout cela mais son ami se jeta sur lui, furieux. Lui ne faisait pas partit des obnubilés. Il le mit au sol et l’empêcha de se relever, criant après lui non sans colère et défiance dans la voix.

C’est à ce moment là que les suiveurs et le reste du groupe arrivèrent. Ils voyaient une masse noirâtre au milieu de l’amas rocheux : quelque chose essayait d’entrer. Et cette chose murmurait sans cesse, à ceux qu’elle avait appeler, de la laisser passer, qu’elle était là pour vous, pour vous sauver, pour faire en sorte de rétablir l’équilibre en vous protégeant vous, ses enfants. Sa chère et tendre progéniture.

Il… il va nous sauver… c’est ce qu’il dit… arrête…

On sépara le bourreau de Marvin. Ce dernier ne se débattait même pas alors qu’il se faisait frapper. Il répétait juste à voix haute, inlassablement ce que sa petite voix lui disait. Il n’y était pour rien, il devait le faire. Ce n’était pas sa faute, c’était son destin. Pourquoi essayait-on de l’empêcher ?

La masse noire bullait, comme si elle bouillonnait sous la barrière magique. Parfois, des protubérances aqueuses en sortaient pour donner des coups mais elles revenaient bien vite se réfugier dans cette espèce de viscosité. Toucher la barrière était un risque pour les élèves car cette dernière était comme… électrifiée, disons le comme ça. Tout ce que voulait ce truc, qu’importait ce que ça représentait, était de rentrer dans le domaine.

Là ! Regardez !

Une jeune fille pointa un peu plus haut une autre tâche informe, noire, beaucoup plus calme. En fait il y en avait une dizaine à cet endroit, toutes donnant des petits coups. Seule celle devant laquelle tout le monde était se faisait plus pugnace, plus violente.

Ceux qui n’avait pas ressentit l’appel au fond de leurs entrailles, savaient pertinemment que c’était du danger pur et dur. Que ce soit la masse ou la barrière, il fallait juste faire demi-tour, partir. Les protections faisaient leur boulot, point barre. Mais ce n’était pas le cas des quatre étudiants. Celui par terre agitait son bras pour toucher la barrière invisible mais il était trop loin. Son geste incita un autre à se diriger vers l’amas qui redoubla d’effort pour se frayer un chemin. Emily ne bougeait pas, aussi fascinée que terrorisée et Charlotte avait encore son choix à faire.

Explications

› Participants attendus

Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster.
Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

Groupe C
- @David J. Moody
- @Hildegarde Thorvald
- @Fanny Gwin
- @Hélios D. Ellis
~~- @Rose Weasley~~ éliminée
- @Lilwenn Elton
- @Charlotte Laurent

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Je ferai une intervention MJ le 12 et 19 juin.

› Résumé

Eeeeeeh bien, vous voila dans de beau draps !

Le rejeton du Brouillard et ses petits frères essayent d’entrer dans Poudlard via quelques étudiants présentant des… particularités, disons. Ainsi, ces derniers ont le choix de résister à l’appel qui est omniprésent dans leur tête ou non. Vous, vous pouvez les inciter ou au contraire les en empêcher. Les deux garçons veulent toucher : y en a un a terre (Marvin) et l’autre (qu’on appèlera Rob) est debout et se dirige vers le monticule de pierres. Emily elle n’ose rien faire, elle est assez éloignée et ne bouge pas. Une certaine crainte est visible sur son visage. Charlotte toi tu décides o/

Alors disclaimer : Marvin restera à terre. Pour Rob et Emily vous pouvez les faire interagir dans vos posts (pour parler, pour les empêcher, pour les claquer ou au contraire pour les inciter). Dans le cas où Charlotte, Rob ou Emily touche la masse noire dans votre post merci de me tagguer sur Discord. Je vous expliquerais la suite, les indications et je posterai également avec Choixpeau. C’est hyper important car qui poste après devra supprimer son post tant que j’ai pas posté avec Choixpeau.

J’espère que ça vous plaît ! Je sais que c’est un peu flou mais là, c’est littéralement la mêlée.

Prochain post le 12/06/22

L’âme du brouillard

hors jeu:

Le murmure quasi imperceptible qui s’élevait sous la terre meuble faisait baiser et lever mes oreilles alternativement à la recherche d’un son véritable à quoi me raccrocher. Pas grand-chose de cohérent, Charlotte semblait avoir dit merci, bien que cela n’ait aucun sens. En temps normal, j’aurai réfléchi, regardé autour pour essayer de trouver quelque chose de logique à ces remerciements. Mais là, les narines s’emplissaient d’une odeur ferreuse désagréable, étourdissant les sens primaires, laissant d’autres prendre le dessus. Seul le prénom du nom prononcé avec précipitation me fit lever le tête, lâcher ma prise pour la remplacer par un piétinement de pattes avant. Elle ne devait pas bouger, c’était tout ce à quoi j’arrivais à focus pour le moment, d’autant que l’arrivée d’Hildegarde murmurait aux tympans du joueur de balle.

Une chose était certaine, malgré le ton calme de la fille, on était loin d’être dans le tout va bien qu’elle promettait, et très loin de la possibilité de lâcher la fille qui voulait courir vers son gourou de secte magique. Refusant de bouger, je levais une patte avant pour l’apposer avec plus de force sur Charlotte. Elle ne bougerait pas, pas tant que j’étais là. Etrangement, Moody semblait comprendre ce qu’il se passait, ou du moins dégageait des mélodies de celui qui était plein d’assurance. Possible déformation de compréhension, mais il glissait à côté de moi des friandises à la viande. Leur parfum emplissait doucement l’air frais, chassant illusoirement celle qui régnait sur mes babines. Couinant et baissant les oreilles, les bonbons de charcuterie venaient exploser sous mes crocs, gratifiant les papilles d’un nouveau gout.

Si les saveurs étaient loin des délices des milles saveurs, je ne pouvais que remercier l’enseignant pour ces quelques secondes de retour à la réalité. Faisant en croquer une autre gourmandise sous les dents, je le regardais soigner Charlotte et lui proposer son aide. Mauvaise idée, les autres avaient continué leur course, poursuivant un maitre ou une proie invisible. Lui tendre la main ne lui permettait que de fuir rejoindre les autres qui… réalisant soudainement que le groupe d’élèves, qui psalmodiaient qu’IL était le sauveur, avaient mis fin à leur course, je me redressais pour voir en contre bas ce qui se passait, pattes avant désormais sur les jambes de la prisonnière.

Un bruit s’était fait entendre, comme si quelqu’un s’était cogné, mais d’ici, dur de distinguer précisément ce qui se passait. J’appercevais juste une fille qui pointait du doigt quelque chose possiblement vivant. Abandonnant finalement ma prise complète sur Charlotte, je gratifiais Hildegarde d’une léchouille sur la main, jetais un coup d’œil aux deux filles de Poufsouffle derrière que je n’avais ni vu, ni senti et avançais pour voir ce qui se passait. De toute évidence le parcours dans la foret avait pris fin pour… admirer des amas noir agglutiné sur une espèce de barrière magique qui lâchait de petit éclair. L’effet hypnotisant était plus que compréhensible, et un des garçons se laissa happer par la beauté de la chose gluante et vivante à la fois. Il s’approchait, main tendues, grimpant sur un monticule de pierres, réduisant l’écart entre lui et l’amas d’ombre mouvant.

Instinctivement le poil se hérissait sur mon corps, la queue se baissait et je laissais une mise en garde gronder, tant pour le garçon que pour le reste du groupe derrière.

Spoiler:

Codage par Libella sur Graphiorum

Face contre terre… minable… faible... mon Nott salvateur qui m’avais troquer un bout d’avant bras pour ce bref moment de lucidité, pesait de tout son poids sur moi… Il avait de la chance que j'étais dans cette état... j'aurais pût être violente, même envers lui. Mes frontières étaient brouillées, floues, futile face à la main qui m'appelait...
Puis… les autres… Un à un, d’autres venaient me rejoindre, une famille pour cette fille perdue… j’en pleurais, des larmes sincères, des larmes de joies et des larmes de douleurs. Pas à cause des crocs dans ma chair mais à cause de ce qui m’arrivait. J’avais trouvé des gens qui m’acceptaient, m’appréciaient… pour qui j’étais quelqu’un. J’existais… Peut-être un mensonge pour moi, pour l’humaine esseulée mais je m’en fichais...
Ils ne savaient pas la vérité mais le fait de me sentir normale et entourée de camarades, même dans l’ignorance, était déchirant. J’étais devenue quelqu’un…

Un professeur pointa le bout de son nez. D’où j’étais, je ne voyais que des chaussures, reconnaissait des voix, des odeurs… c’était si vif lorsque les sens du loup subsistaient… Hildegarde, Fanny, même Liliwenn… Il ne manquait que Hélios au tableau et… Sisi… mais je préférais qu’elle ne me voit pas comme ça.
Et puis… ces magnifiques ténèbres au loin… si… envahissante…
Le même théâtre se reproduisait… un élève plaqué au sol, ses amis plaidant une vérité dérisoire, une illusion de stabilité… mais il était comme moi… sensible à cette beauté singulière, à cette horreur, cette anomalie obscure si séduisante… c’était comme plonger son regard dans l’abîme et y être happé, ne plus pourvoir en ressortir… L’immensité vertigineuse du cosmos… des secrets antédiluvien…

Je ne comprenais plus ce qui se passait… les ténèbres m’envahissaient de nouveau… je distinguais Hildegarde, elle me protégeais ?Mais de quoi ? L’enseignant aussi voulait m’arrêter ? Mais pourquoi ? Étaient-ils tous aveugles ? Il fallait laisser rentrer cette beauté sombre.
Le professeur Moody lui aussi essaya de devenir ce phare dans la nuit. Bienveillant, salvateur, voulant me ramener au monde de couleurs tops vibrantes…
Il attrapa mon avant bras endolori, me faisant grogner plus de désagrément que de douleur. Bien évidement que mon seuil de tolérance crevait le plafond… L’os craqua, la chair crépita et les doigts se fléchir pour reprendre conscience du corps qu’ils habitaient…
Je percevais à peine les questions… je voulais juste partir… me laisser aller… les sortilèges n’avaient rien fait quand à l’épuisement qui me caressaient tendrement… C’était difficile d’articuler, je me contenta juste de hocher à répétition la tête en signe négatif. Non ça n’allait pas ! Rien n’allait !

Nott déplaça sa masse, me libérant et me rendant à un fardeau tout autre… Il grognait, je pouvais le comprendre, mois non plus je ne pouvais faire taire ce sentiment de survie et de crainte au fond de mon être...
Mais la marionnette que j’étais aujourd’hui n’écoutait toujours pas la raison, elle voulait danser, être libre… les limbes l’appelait… J’attrapais la main de l’enseignant et me remis en marche, volonté si faible, pas mal assurés, vers cet ectoplasme impie. Ça me promettait la libération, ça avait raison, ça savait. Je ne pouvais plus me supporter… je voulais que ça s’arrête… je voulais juste être humaine. Ça pouvait me soigner ! Ça me le promettait !
Trop faible pour courir, je tendais les doigts en avant voulant toucher, voulant ouvrir cette petite brèche, juste cette fois… juste un tout petit peu… donner un souffle à ce spectacle...

Résumé:

David aida Charlotte à se relever et sourit à la jeune fille. Son sourire disparu lorsqu'il se rendit compte que sa théorie était fausse. Il pensait que la chute aurait fait revenir l'élève à la raison mais elle semblait toujours hypnotisée par ce qui habitait les autres élèves. David voulut demander à Charlotte ce qu'il se passait mais un grondement attira son attention.

Le Professeur se tourna vers le loup qui semblait se concentrer sur un élève en particulier. Moody suivit le regard de l'animal pour observer un élève qui allait toucher la barrière.

C'est à ce moment que David vit ce que les autres voyaient. La barrière était là, elle avait tenue. Elle était peut-être faible, mais elle avait tenue ! David s'approcha donc de la protection et remarqua ces masses noires qui était posées contre la paroi. C'était ça qui appelait les élèves, qui demandait à ce qu'on s'approche autant des protections. A en croire l'élève le plus proche de la barrière, ils devaient toucher la barrière pour que quelque chose les aides.

Un flot de questions tournait dans l'esprit de David. Pourquoi ces élèves là? Qui était la voix ? Devraient-il obéir ? Etait-ce les même voix que celle des Archives ? Comment arrêter ces élèves ?

Il voulut lancer un Petrificus sur les 4 élèves pour avoir plus de temps pour réfléchir mais les élèves allaient sûrement le raconter et ce serait la fin de sa carrière de visiteur de la Bibliothèque. Il avait trouvé une stabilité à Poudlard, la Bibliothèque, ses correspondances avec les autres professeurs des autres écoles, un accès à des formations un peu partout.

Il était hors de question de laisser tomber tout ça parce que des élèves ne comprenaient pas que pour le bien de tous, il fallait parfois bloquer un membre de l'équipe. David ne savait pas quoi faire pour stopper les élèves et poser des questions pour comprendre. Il vit alors la quatrième "marionnette", elle semblait avoir peur et s'était écartée de l'action.

David regarda les élèves qu'il considérait conscients. Personne ne savait trop ce qu'il se passait, il allait devoir faire un choix. Laisser l'élève toucher la protection, bloquer tout le monde ou toucher la protection lui-même. Mais pour le moment, il allait avoir besoin de l'aide des élèves.

- Dites, si vous pouvez, est-ce que vous pouvez essayer de retenir celles et ceux qui veulent toucher la barrière. Je le ferais bien avec un sort, mais je suppose que vous apprécierez pas, n'est-ce pas ?

La situation est confuse mais petit à petit les morceaux s'imbriquent. L'attitude des autres élèves attirés par la barrière, la réaction de Nott qui avait voulu arrêter Charlotte. (Je savais bien qu'il n'était pas dangereux !) Et finalement, les dernières instructions du professeur Moody qui nous demande de carrément arrêter les élèves nous même.

- Was ?? Mais ca est à vous de faire ça ! Bien sûr que on apprécierait plus que de voir des monstres entrer !

Eostre trouve le chemin de ma main. Je n'ai pas le choix que d'utiliser mon bois rétif aujourd'hui ...

- Petrificus Totalus !

La panique de l'instant ne me fait prendre aucune précautions. C'est sans surprise qu'une détonation se fait entendre au moment où le maléfice est catapulté en direction de l'élève sur le point de toucher la barrière. Mes sortilèges n'ont aucune délicatesse c'est bien connu. Le bras tendu de Rob est instantanément plaqué sur son corps et il se retrouve statufié. La déflagration envoie le garçon rigidifié rouler au sol. Il s'en faut de très peu pour qu'il ne touche la barrière, je ne dois mon salut qu'à la présence salutaire d'une grosse racine qui l'empêche de rouler jusqu'au contact du bouclier.

Le retour de force est violent. Ma baguette est partie en arrière au moment du tir ce qui a manqué de me déséquilibrer. J'aurais voulu immédiatement courir derrière Charlotte pour la rattraper mais je met plusieurs secondes avant de réussir à partir à sa poursuite.

- Charlotte ! Il faut la arrêter !

Résumé:

[Poudlard - Groupe C] L'âme du Brouillard

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