Re: [Poudlard - Groupe C] L'âme du Brouillard

L’âme du brouillard

hors jeu:

Charlotte libérée n'avait que faire de l'enseignant ou estimait qu'il l'invitait à reprendre sa route. Sans attendre plus que le temps nécessaire aux friandises d'être croquées la blonde se laissait porter sagement par l'Invisible pendant que le psalmodieur avançait de son coté. Lentement, mais sûrement. J'avais l'impression de voir la scène au ralenti. Ses lèvres bougeaient sans que sa voix ne me parvienne, son visage était caché, donnant l'impression qu'il n'en avait pas. Il m'intriguait. Ce qu'il marmonnant piquait ma curiosité, alors que Moody transpirait l'indécision . Odeur déplaisante. J'avançais doucement, ne le quittant pas des yeux, entendant vaguement Hildegarde parler de monstres. Une oreille tournait dans sa direction. Des monstres? Il n'y en avait pas. Pas réellement. Juste ces amas d'ombres, vivants, qui me donnaient l'impression de vouloir mâchouiller la barrière qui nous séparait d'eux. Gourmandes petites choses capable de faire frémir adultes comme enfant.

Aucun désir de demander à la Serdaigle ce qu'elle avait en tête ne me parcourrait, ses effluves de crainte me piquaient désagréablement la truffe, me faisant tourner vers l'option de l'indifférence. Pourtant, je regrettais quand même d'avoir travaillé l'odorat de ma forme animal, je regrettais qu'il soit en train de prendre le dessus, brouillant la capacité de rester concentré correctement. Penser en humain et ne pas se laisser envahir par la facilité de renifler toutes ces volutes de transpiration et de parfum qui nous entouraient. Complexe mécanisme que de devoir rester focus, je secouais la tête pour reprendre contenance et levait les yeux sur ce qu'il se passait. Le garçon avançait, Charlotte avançait, je les suivais, essayant de comprendre ce qui les appelait. J'étais sourds aux murmures qui les envahissait ne savant si les arrêter était vraiment la bonne solution... Mes yeux se plantaient sur les masses sombres dotées de ce qui pouvait être de l'intelligence. De l'obscurité habité d'envie et de volonté. J'observais, inclinant la tête sur le coté, pavillon du haut de la tête faisant de même. En quoi était-ce forcément mauvais? Ne disait-on pas que pour apercevoir la douceur de lumière il fallait caresser les profondeur de la pénombre? L'un ne pouvait pas vivre sans l'autre, devenant obsolète s'il n'était qu'un.. pourquoi vouloir à tout prix s'en débarrasser?

La réflexion n'alla pas plus loin. Les événements s'accéléraient soudainement. Un sort fusa, le type qui marchait (Rob) s'écroulait, quelqu'un (Hildegarde) criait qu'il fallait arrêter la Serpentard (Charlotte) mais en même temps, le gourou de secte (Marvin) profita de la confusion pour se défaire de la prise qu'il le maintenait au sol. Une vraie anguille glissant sur ses propres pieds pour reprendre sa course.... dans le mauvais sens. Ou dans le bon si on estimait qu'il avait peut être repris ses esprits. Pas le temps de se poser la question. Son enthousiasme entrecoupé de nouveau "il va nous sauver" s'entrechoquait au seul adulte présent (David) avec nous, lui faisant perdre l'équilibre et l'envoyant vers la barrière.

Dépassé par la suite de probabilités à venir, je m'arrêtais net, griffes labourant le sol pour freiner et plantais les Lapis sur Moody devenu une espèce de marionnette dont les fils s'étaient emmêles. A le voir, j ai eu l'impression qu il rebondissait mollement contre la paroi magique alors que le garçon (Marvin) se faisait de nouveau écraser par terre par son assaillant (pnj sans Nom. Ce sera Trevor) trop vexé de l'avoir perdu. Si les filles voulaient le ligoter, il y avait de forte chance pour que le catcheur (Trevor) les aide aussi..en soit, pourquoi pas... ça ne m'intéressait pas, je n'étais pas persuadé du danger réel maintenant. Moody n'était pas brûlé ou mordu, ou aimanté par les formes noires. Il était.. lui. Alors où était le danger et pour qui?

Je tournais la tête, voyant Charlotte arriver au niveau de l'enseignant, j'ignorais qui de l'homme ou des blobs elle observait. Les oreilles baissées, j'allais la rejoindre, allant sentir par la même occasion la main du prof, le gratifiant d'une léchouille sur les doigts pour vérifier qu'il n'était pas blessé.

Spoiler:

Codage par Libella sur Graphiorum

Fanny Gwin rp numéro 90 :

Est-ce que Fanny regrettait d'avoir fait demi tour et de s'être jeter dans la gueule du loup ? Non, des gens avaient besoin d'aide. Et techniquement elle était pas dans la gueule du loup car ce dernier était avec le professeur et avait l'air de plutôt bien s'entendre avec malgré la première impression qu'aurait pu se faire la licorne.

Evènement notable l'enseignant avait demander aux élèves d'arrêter les possédé et de les éloigné de la barrière mais chose étrange il était plus intéressé pour toucher la barrière. Était-il lui aussi en train de devenir fou ... enfin plus que d'habitude.

Quoiqu'il en soit la Serdaigle avait l'air de coopérer avec l'injonction du professeur et pétrifia Rob qui était le plus proche de la barrière, elle attira ensuite l'attention sur charlotte qui semblait de nouveau attiré par des voix maléfiques.

"Je m'en occupe !"

Elle se lança dans le sprint de sa vie direction son ami de chez les verts pour éviter qu'elle ne touche cette satané barrière. Elle tenta ensuite de l'agripper pour empêcher sa progression.

"Ne fais pas ça c'est trop dangereux !"

Résumé:

Chacun de mes pas devenaient plus légers, plus détendues… je pouvais me sentir plus légère… toujours aussi épuisée mais je ne ressentais plus le poids de mon corps… j’étais de nouveau emportée par cette sérénité impie...
Tout semblait différent, plus loin… comme si l’agitation autour de moi ne me concernait plus… comme si mon esprit avait tout simplement abandonné, comme mon corps, se laissant bercer par cette sombre berceuse qui dictait mes mouvements, qui murmurait à mes pensées…

Hildy puis le Professeur, ils essayaient d’immobiliser l’autre idiot, ils avait raison, il étaient indigne, il ne méritait pas cette merveille… Moi je n’en étais pas plus digne, mais j’en avais besoin… j’avais besoin de cette rédemption, de me purger de ma malédiction… Ça me le promettait… soulager mes peines... mon être usé... ça avait forcement raison… Moody s’agitait mais je ne comprenais pas...

Juste quelque centimètres, mon souffle refroidissait contre la barrière, devant cette aquarium géant derrière lequel s’agitait les abysses, calmes, paisibles… tranquilles… mais impatientes… avides… mes opales suivaient la valse fantasque de ces chimères, hypnotisée…
Je sentis des doigts frôler ma main, et je me retournai voyant Fanny essayer de me raisonner. Sa crinière rose me captivait… tout semblait si terne tout autour, sans couleur… gris… délavé… juste elle au milieu de tout ça… un rayon de bonheur...
Ça prise était faible tout comme les paroles sourdes qui me parvenait aux oreilles… pourquoi dangereux ? Elle non plus ne voulait pas me faire de mal… c’était si doux et attentionné… et je lui souris avec la même tendresse, glissant ma main hors de la sienne, la tendant à mon tour… « Viens, viens avec moi… tu verra… c’est si pur, si beau… Toi aussi Nott… viens... » je ne mentais pas, j’étais sincère… la langue parlait sans filtres...
Mais mon cœur lui n’était pas d’accord, il n’était pas en paix, terrifié, horrifié, il savait que c’était faux, un mensonge, je sentis les poils de mon corps se hérisser alors qu’un ultime frisson d’avertissement me parcourait l’échine… Mais je n’écoutais pas, je n’y arrivais pas, je l’ignorais, refoulant cette clairvoyance animale malgré moi .J'étais dévorrée par ces deux sensations hostile et opposées au fond des mes entrailles...
Nott m'avais rejoins, il avait peur, lui aussi il savait que c’était mal… Il m’avait mordu mais avait peut-être eu raison d’essayer de m’arrêter. Mais maintenant… quelque chose avait changé… Avait-il aperçu la vérité tout comme moi ?

La main tremblotante effleura la surface de la barrière, jouant avec ce côté si du miroir, regardant l’onde se propager alors que la pression de mes doigts se voulait plus insistante sur cette mare d’encre… hérauts de l'obscurité... poussant encore un peu plus fort, essayant de percer ce voile tout en délicatesse... appeler la nuit...
Mes lèvres tremblaient, remuant d’elles même psalmodiant des excuses et des prières, cherchant le pardon… les larmes coulaient sans retenues…
Qu’est-ce que… je venais… de faire ?!

Résumé:

L'âme du Brouillard

Acte 2
Nous sommes le 17 mai 2022

Mon enfant...

La sensation était indescriptible. Charlotte reçut un flot d'énergie si intense, qu'elle en resta sur place, incapable de bouger. Les autres ne s'agitaient point plus, tous stupéfaits, attendant que quelque chose se passe. Il fallut quelques secondes avant que la réelle réaction ne se déclenche. Ce fut le temps pour la française de comprendre que son corps avait simplement servi de canaliseur pour que cette tâche, cet amas excité contre cette barrière, ne se serve d'elle pour passer la protection.

Elle, Rob, Emily et même l'élève au sol, arrêtèrent leurs mouvements ressentant un soulagement : ils avaient répondu à l'appel. La bête ne criait plus, elle ne quémandait plus, c'était terminé, elle était entré. Le seul lieu saint qu'il restait en Ecosse, elle allait enfin pouvoir se l'accaparer.

La visquosité parcouru le corps de la loup-garou, en lui glissant dessus, l'ensevelissant dans un premier temps avant de glisser sur le sol et de se retrouver face aux élèves. Les autres tâches qui souhaitaient donc rentrer à leur tour, cherchèrent à relier le point que touchait la française pour s'en servir comme passerelle et rejoindre le premier convoi gluant. Plus gros il serait, plus fort il deviendrait.

Devant vous se tenait une tâche, pas plus grande qu'il flaque, mais elle bullait. Des aspérités se détachaient d'elle, un peu comme si elle souhaitait créer des lianes mais qu'elle n'avait pas assez de matière pour. Pour les personnes ayant assez d'instinct de survie, il était temps de sortir Charlotte de ce bourbier avant que d'autres intrus n'entrent. Pour les autres, c'était une expérience phénoménale. Emily hurla et sortit sa baguette, prête à en découdre avec le rejeton. Rob et Marvin -qui finit par se relever- trouvèrent ça normal qu'il soit là : il était inoffensif. Cependant, l'élève qui servait de passerelle était maintenant collé à la barrière par sa main. Personne ne pouvait l'enlever à la poussant, à la tirant, pas même elle. Il allait falloir employer d'autres moyens.

Mais le temps pressait, car les masses continuaient d'affluer vers le centre pour toutes rentrer et former une entité plus grosse encore...

Explications

› Participants attendus

Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster.
Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

Groupe C
- @David J. Moody
- @Hildegarde Thorvald
- @Fanny Gwin
- @Hélios D. Ellis
- @Lilwenn Elton
- @Charlotte Laurent

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Je ferai une intervention MJ le 12 et 19 juin.

› Résumé

J'ai cru que jamais personne n'allait toucher cette barrière hahaha

Alors c'est la merde (une fois de plus) en fait le Brouillard a appelé des élèves pour se servir d'eux comme passerelle pour rentrer dans la barrière. Là, Charlotte est tombée dans le panneau (ça aurait pu arriver à tout le monde/sbaff). Du coup l'amas noir qui s'agitait fortement derrière la barrière a finit par se servir d'elle pour rentrer. Les autres arrivent à grande vitesse et si vous voulez dégager Charlotte de là, va falloir lui faire un peu mal en faisant plus que la bousculer

Pour l'instant, rien ne vous attaque au contraire, le rejeton reste en place, continue de bouillir et de changer de forme mais ne s'approche pas (il reste quand même près de la barrière).

Prochain post le 12/06/22 (si pas d'autres bêtises entre temps hihihi)

L’âme du brouillard

hors jeu:

♫

Les papilles de ma langue allaient rapidement sur la truffe. Reflexe pour garder pied, forcer les odeurs autres que celle du sang à emplir mes narines. Les gouttes carmine sur la tenue de Charlotte étaient encore là, brulant ses lens, troublant la réalité malgré les bouts de doigts de l’enseignant sous le nez. La tête tournée vers la Blonde, je ne comprenais pas ce que Fanny faisait accrochée à elle. Mes oreilles se baissaient, la queue rentrait entre les pattes instinctivement. Confusion la plus totale dans ce capharnaüm complexe et soudain. Un grognement s’élevait de ma gorge et l’échine de mon dos se courbait.. Je ne contrôlais strictement rien, ne savais pas ce Nott redoutait, je ne comprenais pas ce que je sentais. C’était légèrement acide, désagréable, glissant dans l’œsophage comme un plat périmé... Ca n’avait pas de sens... Juste avant Charlotte assurait que ca irait, que c’était pur et beau, je voulais bien la croire, mais le loup refusait, me bousculant de plus en plus.

Perte succincte du contrôle, j’entendais l’aboiement préventif se répéter avant de se faire agressif alors que mes Lapis scrutait la blonde devenue passage pour la masse d’ombre. C’était étrange... le contact permettait à l’entité d’entrer, invitant ses congénères à faire de même. Charlotte ne semblait pas souffrir, je ne sentais pas la peur en elle, elle semblait absente… inconsciente ?! Je ne savais pas... je ne savais plus... Nott grondait sur l’Intelligence poisseuse mouvante. Je reculais de quelques pas, m’éloignant à contre cœur de la serpentarde, apercevant les deux garçons de la secte parfaitement calmes alors que la demoiselle hurlait me vrillant les tympans. C’était à elle qu’un nouvel aboiement et un grognement s’adressait maintenant... Céder à la panique était inutile. Charlotte avait dit que ça allait, et ca ne nous attaquait pas, alors pourquoi hurler ? Le chant guttural n’avait pas de fin, le vent qui s’engouffrait dans ma fourrure m’indiquait que mon pelage était toujours hérissé, posture d'un loup méfiant, alors que je voulais savoir… je DEVAIS savoir, sinon comment aider Charlotte la main coincée sur le portail magique ? Ce n’était pas le moment de perdre pied. Ce n’était pas maintenant que l’instinct animal devait se libérer, pas ici, pas avec eux... B*rdel !

Secouant la tête énergiquement, j’envoyais valdinguer la conscience de mon animal totem au loin. Quelques seconde de répit... Point de rupture initié entre ma conscience et moi... Hors de question de le laisser décider et agir tête baissée. Il râlait. Je l'entendais. Mes oreilles ne reprenaient pas leur place sur le haut de ma tête alors que j’allais à pas lents vers la flaque d’Ombre grandissante pour la renifler. Les vibrisses frissonnaient, le museau se plissait, l’odeur de puanteur c’était lui. Pourquoi Charlotte estimait qu’il n’y avait aucun problème ? Ses relents fétides m’étaient inconnus, indescriptibles, mais me glaçaient le sang. Cette chose n’était pas naturelle, inhumaine.. Machinalement, hors de tout contrôle, j’allais la laper. Pas de gout. Juste l’impression envahissante que ce n’était pas « bon », que ce n’était pas quelque chose qui pouvait sauver quoi que ce soit à part elle-même. Charlotte se trompe ! J’avais beau savoir que la lumière avait besoin de térèbre pour briller, ces pénombres-là étaient incompréhensibles. Rien de ce que j’avais pu étudier avec maman n’en avait jamais fait mention.. Rien à part peut être ce qui avait crée Nausinoos…

Ca n’a aucun sens, mes poumons se frigorifiaient de plus en plus vite, faute à cette respiration rapide incontrôlable. Nott avait peur, bien plus que j’avais envie de comprendre ce qu’il se passait. C’était comme si le blizzard des steppes gelées de la Russie me rappelaient à elles, caressant le moindre de mes muscles, frigorifiant mon propre souffle… ca n’a pas de sens…. J’avais l’impression de revenir deux ans en arrière quand j’apprenais à apprivoiser Nott, quand dans la neige en short je devais apprendre à lui tendre la main… Incohérence la plus totale de l'sintant présent, il ne faisait jamais aussi froid en Angleterre… Des petits nuages de fumée ne pouvaient sortir de ma gueule, c’était dans ma tête… C’était impossible… ca recommençait juste comme hier soir, il était trop tôt pour voir me réconcilier avec Nott… beaucoup trop tôt…

Pourtant, je ne luttais pas plus quand il revenait pour me faire reculer de la masse sombre. Je ne sais pas… je ne sais plus… ce qu’il fallait faire… ce qu’il ne fallait pas faire… de quelques bonds rapides il rejoignait Charlotte, toujours immobile, aboya à elle, de façon roque, comme s’il essayait de la réveiller. Une fois, deux fois trois fois. L’agacement était Notre. Les crocs se plantaient dans sa main libre faisant couleur ce liquide de vie qui faisait tourner la tête de plus belle. Aucune réaction, juste le liquide gluant souillant de nouveau mes babines. Et c’était là, que je sentis cette explosion dans chaque synapse de mon esprit. Non.. pas encore La panique, la sienne, la mienne, se croisaient, s’entrechoquaient violement, durement, envoyant valdinguer la fine barrière qui nous séparait. Faible rempart tombé à terre. Comme hier… c’était précisément ça hier… Ca que j’avais occulté… Et les lapis se redressaient. Fixes, zébrés d’une lueur pale et affolée, la scrutant, elle n’est plus là

Cette pensée résonnait contre les parois de la caboche, sourde à moindre logique, aveugle à ce qui se passait autour, hermétique à tout le reste…. Elle n’est plus là Il fallait la ramener. Sans baguette, sans magie, en oubliant les principes humains. Alors, après avoir fait deux tours sous elle à la sentir dans l'espoir de percevoir quelque chose de plus, les pattes arrêtaient leur valse. La frimousse aux lippes tachées de son sang se redressaient vers le ciel, les lapis se plissaient cherchant où elle était était. Hier, elle trônait, ronde et pleine dans le manteau de nuit, maintenant, elle jouait avec les nuages, se moquant des suppliques que les êtres vivants pouvaient lui adresser. Elle était comme ca, la lune, égoïste et hautaine, volant bien plus qu'elle n'offrait à ceux dont elle s'était éprise... Et pourtant, c'était à elle, et à tous ceux qui le comprenait que notre chant profond s'adressait. Un appel à la meute jeter dans le vide. Un appel suppliant de l'aide. Un appel électrisant tout mon corps comme s'il faisait enfin ce qu'il voulait faire depuis si longtemps.

Le hurlement était laconique, lourd, blessé, le premier du genre que Nott arrivait à extirper ainsi

Spoiler:

Codage par Libella sur Graphiorum

Fanny Gwin rp numéro 91 :

Oh non, Oh Non, Oh NONONONON ! Charlotte s'était dégagé et avait touché la barrière et ça ne sentait vraiment pas bon, le blob avait l'air de traversé et d'imprégné directement l'enveloppe charnel de la fille aux yeux d'émeraudes.

Malgré l'invitation de la blonde, Fanny sentait au plus profond de ses entrailles le danger venir. Tandis que le canidé, lui, s'approchait pour laper la main de la possédée, puis il fut prit d'une sorte de hurlement bestiale. La bretonne n'avait aucune idée de si c'était lié ou non mais en tout cas il fallait aider Charlotte

La licorne attrapa la main de la serpentard et essaya de tirer de toute ses force et vue devant l'inefficacité de son action qui ne dégageait pas la verte et argent elle appela ses camarade a l'aide.

"Venez m'aidez faut la dégagez de là, elle est collé !"

Regard jeté à Hildegarde Lilwenn aux autres élèves mais surtout à l'enseignant juste a coté pour qui donne la main à la pate

Résumé:

Il y a des fois où l'horreur et la confusion sont si grands que le cerveau cesse de fonctionner. Et c'est exactement ce qui se passe à cet instant précis. Je serai restée là sur place, bras ballants, incapable de comprendre ou savoir quoi faire ou quoi penser si une fille colorée ne s'était pas retournée vers moi pour m'appeler à l'aide.

Alors je réagis de manière mécanique sans qu'à aucun moment la lumière s'allume dans mon cerveau. Mon esprit n'est plus vraiment là. Je me précipite vers Fanny et Charlotte . J'essaye de ceinturer et saisir à bras le corps la française pour la tirer violemment en arrière, mes efforts sans doutes intensifiés par la peur et l'adrénaline.

Résumé:

Tout s'était passé si vite. Un élève avait bousculé David, qui avait trébuché jusqu'à la barrière qui, au contact, le projeta en arrière, le faisant atterrir au sol avec une douleur soudaine aux côtes. Le professeur était dans l'incapacité de bouger et vit, impuissant, les élèves tenter d'arrêter Charlotte, malheureusement, elle parvint à toucher la barrière.

David observa la scène avec curiosité. Charlotte fut comme, possédée, et une masse noire l'utilisa comme passerelle avant de tomber au sol devant le groupe. David observait la masse noire immobile, attendant. Qu'attendait-elle ? Leur confiance, le meilleur moment pour attaquer, ses comparses ou peut-être qu'elle était juste dépourvu de conscience. David se leva doucement, et observa la scène, les autres membres du groupe était en train d'essayer de détacher Charlotte de la barrière.

Le loup hurla à la lune, peut-être que cela aurait pu rappeler la jeune fille à la raison, ses camarades tentaient de la retirer physiquement, mais elle ne semblait pas bouger plus que ça.

David ramassa sa baguette et s'approcha du blob, il ne bougeait pas, il était juste là à ne rien faire. Mais par précaution, David, s'éloigna et trouva quelques tronc d'arbre morts. D'un coup de baguette, il lança un #Reducto et les changea en amas de planches de bois qu'il fit léviter autour du blob. Il pointa les planchettes du bout de la baguette et lança un #Erigo pour construire une cage de bois au blob. Ce n'était pas grand chose mais il trouvait cela nécessaire.

Puisqu'ils allaient tous lui tourner le dos et s'occuper de Charlotte, il fallait au moins lui donner un obstacle pour le bloquer ou pour annoncer son mouvement s'il le brisait.

David s'approcha ensuite de Charlotte, il remarqua qu'elle n'était pas attachée à proprement parler, elle choisissait d'être liée à cette barrière.

Toujours sans un mot, David regarde le loup et lui sourit. Il prend ensuite sa baguette, vise Charlotte et #Everte Statum Maxima !

HRPG:

Résumé:

Toucher la barrière ? Mais ils ont des idées folles ces élèves ! C’est interdit… Ou dangereux… Je sais plus si c’est vraiment interdit ou non, mais c’est dangereux c’est sûr ! Et puis il suffit de voir le tas noir bizarre qui bouge derrière… Qui pourrait vouloir s’en approcher encore plus ? Même moi, qui pourtant ai l’habitude de voir des trucs curieux, je le ferais pas. Pourtant certains le font, malgré le gros chien, ou loup, blanc qui s’agite. Il fait un peu peur mais je crois qu’en fait, il veut juste dissuader les autres de s’approcher de la barrière… C’est comme un gros doudou protecteur ?

Ah non ! C’est pas le moment de penser à aller voir s’il est tout doux ou non. Parce que d’un côté il y a Charlotte la (fausse) voyante qui tente vraiment de s’approcher de ce truc gluant, d’autre côté il y a Monsieur Moddy qui nous demande de l’aider, et d’un autre encore il y a Hildegarde qui semble bien décidé à user de la Magie pour… Ben mince alors… Pour pétrifier quelqu’un. Hey mais c’est pas gentil ça ! Qu’est-ce qu’il lui prend ? Bon d’accord, c’est sacrément efficace puisque ça empêche le garçon d’atteindre son but manifestement dangereux. Mais le convaincre de ne pas le faire pourrait être suffisant, non ?

C’est très vite la pagaille, avec des bousculades et des touchers de barrières. J’ose pas bouger, inquiète, il faut faire quoi là ? Je ne veux pas utiliser la Magie pour faire du mal ! Et c’est sûrement pas bien de pétrifier quelqu’un ! Mais c’est pas bien de toucher la barrière non plus, sauf que Charlotte l’a quand même fait. Un des tas noir et gluant en profite pour entrer tandis que le loup, oui c’est forcément un loup, se met à hurler. Et moi dans tout ça ? Je bouge toujours pas. J’ai l’impression d’être pétrifiée, collée au sol ! Et c’est bien pire quand je vois Fanny et Hildegarde agripper Charlotte.

Faudrait que j’aille les aider, non ? Le professeur de Métamorphose semble se dire qu’il le faut, et lance à son tour un sortilège. Et quel sortilège ! Pioouuf, en un coup de baguette magique, mes amies se retrouvent poussées en arrière. «Hé !» C’est doublement pas gentil… Elles auraient pu se faire mal… Au moins j’en récupère mes jambes, trottant vers Hildegarde avec un «Hé ça va ? Tu t’es pas fait trop mal ??», la question aussi tournée vers Fanny qui a été touchée. Monsieur Moody est peut-être très fort, mais «Vous avez mal visé ou quoi ??»

Oui parce que comme vous le voyez, Charlotte n’a pas bougé. Enfin si, elle a bougé mais pas lâché la barrière ! Et si le truc noir est enfermé dans une cage en bois, d’autres s’approchent… «Charlotte… S’il te plaît… Lâche la barrière… C’est mieux si tu la lâches.» Je fais la moue, inquiète, «En plus sinon, monsieur Moddy va encore lancer un méchant sortilège…» C’est une bonne excuse, non ? Elle veut sûrement pas que l’adulte recommence !

L’âme du brouillard

hors jeu:

♫

Les tripes vibraient encore du hurlement guttural alors que l’ombre de deux des filles se profilaient sur la chair immobile de Charlotte. Tentative veine accompagnée d’un redoublement d’appel à la lune désespéré. Une pointe d’espoir glissée au regard de l’astre de jour caché derrière son manteau de nuages, comme si cela pouvait invoquer un dieu quelconque...Celui qui possédait mon nom.. Comme s'il pouvait chasser les ombres.. Risible innocence… mais pas aussi risible que celles des compagnons d’études que le museau reniflait rapidement en les regardant essayer de faire quelque chose… Quelque chose semblable à du Rien… Ne voyaient-elles pas que la française n'était plus là? Elles ne sentaient pas?... Tant de dépense d’énergie inutile…

Les oreilles flanquées en arrières se détournaient de la scène inutile allant fureter dans l’herbe à la recherche d’une piste quelconque. L’air restait frigorifiant, me faisant éternuer, mais rien de spécial ne se détachait à part l’acidité de la masse noire qui bullait doucement profitant du contact de la Serpentard. En temps normal j’aurai tenté de mordre ou isoler la créature, mais Nott semblait préférer rester loin d’elle, hérissant le poil en la voyant grandir très lentement. J’aurai surement aidé l’enseignant à faire une cage digne de ce nom au lieu d’aller m’appuyer sur la chemise de ma compagne du club d’astronomie pour aller sentir sa main-passerelle. J’aurai surement proposé un semblant de protection supplémentaire, mais l’électricité de la barrière hérissait désagréablement mon poil forçant une nouvelle fois au retrait du loup.

Discorde visible entre sa conscience et moi... Nott ne voulait pas se mêler aux autres élèves, n’écoutant ni ce que je pouvais avoir à dire, ni ce que je pouvais craindre, focalisant sur son propre instinct, étouffant mes remarques et mes interrogations.... Communication impossible... Murs érigés entre lui et moi... Désagréable sensation d’être spectateur ligoté dans son fauteuil trop confortable, pop-corn en moins. Invitation de sa part à juste observer pour transmettre ce qui était vraiment nécessaire et vital... Me voila prisonnier de ce qui était supposé être mon autre moi... Comme papa... En moins pire... Alors, je regardais, me laissant balader, croisant une culotte aux motifs cœur d’une Hildegarde volante. Les oreilles s’étaient redressées, une patte avant s’était relevée, hésitation du chien domestique dont la médaille au cou tintait quand un aboiement court et inquiet s’échappait. Ce n'était pas juste UNE fille cette Hildegarde.

Nul crainte à avoir, il le comprenait. Lilween se déshabillait de la peur qui la recouvrait pour aller voir les deux jupes qui s’étaient envolées. Du coin de l’œil j’avais aperçu des arc-en-ciel, me faisant presque jalouser, mes sous-vêtements étaient souvent unis.;. Un détail inutile pour le canidé qui me donnait le tournis à tourner la caboche aussi rapidement entre les filles, le prof et charlotte toujours immobile. Peut-être qu’attendre que la Vipère se retrouve couverte de noir complet était la solution, ça cacherait au moins son parfum qui donnait à Nott cet étrange besoin de loyauté, alors que je n’avais jamais passé beaucoup de temps sous cette forme avec elle. L’esprit était confus, impossible de tendre la main à mon animal totem pour marcher ensemble, il me flanquait dans un coin pour que je ne bouge pas alors qu’il décidait de grogner sur Lilween, dos rond, queue en bas.

J’aurais bien expliqué à la Poufsouffle que communiquer ne fonctionnait absolument pas, sans quoi l’autre abruti de Rob n’aurait pas profité du bazar généralisé pour aller plus prés de la barrière et observer ce que faisait charlotte. Maintenant ils étaient deux à vouloir toucher la bulle de protection magique pendant que le blob enfermé dans sa cage de bois semblait vouloir en sortir, donnant des coup violents contre la paroi. Et pour couronner le tout, ma forme animale ne me laissait aucun contrôle ! Aucun!Au moins ne m’avait-il pas mis sur off aujourd’hui contrairement à hier soir. Mais les babines retroussées, je me retrouvais à grogner de plus belle, menaçant la jaune et noir à grand coup d’aboiements supplémentaires. Elle ne devait partir de là, se pousser, se décaler sans quoi, elle serait une gêne. Une de plus…

Je sentais d’irritation caresser chaque poil de ma fourrure, le désir profond de faire se déplacer les filles, qu’elles le veuillent ou non, quitte à avancer à pas feutrés jusqu’à elles, jouant de claquements mâchoires pour les faire fuir. Lilwenn s’exécuta, de peur ou grâce à la compréhension, je m’en fichais royalement, elle ne faisait pas partie de la meute et m’indifférait totalement. L’attention se tournait entièrement vers Charlotte, découvrant les crocs en dernier avertissement. Elle ne bougeait pas, elle était éteinte… Tant pis…. D’un bond agile, agacement débordant sur l’inutilité des humains, je sentais l’épiderme craquer sous la puissance de mes crocs alors que je retomber au sol, les pattes fermement encrée dans la terre pour reculer.

La masse noire frappait de plus en plus fort contre sa boite, en réponse, je forçais de plus en plus sur ma prise sentant les muscles de ma proie se déchiqueter sous la pression de l’étau qu’exerçait mon museau. Le carmin de sa Vie dégoulinait entre mes babines, souillant le sol, mes pattes, ses vêtements, mon pelage, mais ça n’avait aucune importance. Plus aucune nausée sous le gout et l’odeur du sang, plus aucune terreur, au contraire... la volonté se figeait sur le mouvement de recul, totalement sourde au craquement d’épaule qui venait de résonner violemment sur nos crocs. Son bras devenait mou, inerte, gorgé de pur douleur physique, lui rappelant qu’elle était encore en vie, la faisant hurler comme un veaudelune, un gibier, un diner…. Charlotte baissait enfin les yeux, croisant mes lapis, ne donnant qu’une envie : serrer plus. Shadows fall over my heart, I blackout the moon, I wait for you to come around, Children of the night, This black hole's pulling me inside of this black heart, the black soulUnderneath this black sky

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

♫

Qui était-je… les ténèbres… l’absence de lumière… le vide le plus total… pas un son… aucune sensation excepté ce frisson glacial presque humide, subtile et insidieux qui glissait le long de mon être… juste pour rappeler que j’étais en vie… les nefs étaient anesthésiés, le corps paralysé… un sommeil éveil et sans rêve… prisonnière de ma propre personne… mais tranquille… heureuse… comblée...
De temps à autres, le vent portait ces murmures familiers, pour me bercer... ceux qui me disaient de regarder, de plonger mon regard dans cette abîme et plus encore… puis ils repartaient, me laissant seule dans l’oubli… le temps était suspendu, malléable, une éternité dans une simple seconde… l’esprit lui ne comprenait plus, ce contant de se laisser ballotter, préférant se mettre en veille plutôt que de subir cette expérience, s’inclinant face à cette puissance supérieure… choisissant la simplicité… une sanité en valait bien une autre…

Puis il eu ce flash, cette intrusion dans cette stase… cette sensation puissante, insatiable, sauvage. Elle alluma une allumette dans cette obscurité, remua les tripes, rendant à peine le contrôle au bout des doigts : pour toucher, sentir le monde extérieur, s’y reconnecter. Puis les opales aveugles, ramenèrent brièvement des nuances, créant des formes… mais sans les couleurs, sans le son avec ces simples images, des dessins, des tableaux muet le temps de bref battement de paupière…
Les doigts captaient le brouillard, sentant l’encre qui les caressaient cruellement, coulant dessus sans y pénétrer parfaitement imperméable, des gouttes, des perles d’obsidiennes ruisselantes sur ma peau, avides…
Cette chose qui résonnait à en faire vibrer mon être… le cerveau commençait à s’agiter, sortir de son coma, reconnaître des choses… non le cerveau humain dormait toujours… c’était mon affliction qui était réveillée, c’était ces sens bestiaux qui me maintenant consciente… vivante… cet esprit indomptable, farouche qui écumait, refusant cet asservissement… mais trop faible désormais… Mère Lune ne m’accordait pas la libération... la meute m’appelait, elle me réclama et je devais y répondre… une autre allumettes s’alluma, ordonnant aux doigts… aux griffes de fléchir… à la gueule de s’ouvrir… de hurler… mais en vain...
Quelque chose n’allait pas…

Les murmures revinrent… incompressible… insistant… griffant plus fort, l’encre faisait mal… elle était plus chaude… coulant sur l’autre bras… puis l’allumette fut soufflée… la fenêtre sur l’extérieur s’obscurcit de nouveau… les nerfs s’éteignirent de plus belle… Satisfaction était de nouveau rendu à l’abysse… mais le sentiment de paix lui, était perdu...
Et ? Une bourrasque ? Non à peine une brise… ma prison trembla, en dessina les contour, définissant cette solitude dans ce reliquaire. L’allumette s’embrasa de nouveau puis une autres et encore une… mais plus faibles. Ce n’était pas cette éclair qui m’était parvenu jusqu’au plus noir de la nuit. C’était plus timoré, soufflant sur les braises de Mère Lune, éclairant cette nappe obscure, cette mare sans couleur qui avalait mon reflet, les étoiles de ma conscience, dans laquelle mes pieds baignaient… les échos résonnaient à sa surface, troublant la sérénité…
Quelque chose n’allait pas… une tempêter rageait…

Un point rouge… une goutte, un repère qui commença à teindre le bassin… puis un autre qui refusait de se laisser dévorer par les ténèbres…
De nouveau les braises furent soufflée, les étoiles dessinèrent dans l’encre une constellation écarlate… l’une après l’autre puissante, brûlante, rendant la vie au nerf, libérant l’esprit par la violence.
L’abîme changea, évolua… les murmurent devinrent voix, colère et rage. L’inertie devint souffrance, peur et douleur ! Ma gueule se réveilla et hurla, s’arrachant les cordes vocales, hurlant à l’agonie !
L’aube pointa et le monde s’embrasa ! La vue me revint : les couleurs absentes à l’exception du rouge ! Je les voyais maintenant ! Ces serres de gélatines obscure, ces caresses du mal devenue lacérations! Le son du palpitant envahit mes oreilles en un vacarme assourdissant, un rythme fou ! Le chaos et la confusion rageait, la conscience humaine peinant à emmarger, à assimiler !

Mes mirettes paniquées fouillaient, cherchant à comprendre, l’esprit arriva enfin à articuler, à avancer : la douleur ne venait pas de devant, pas des ténèbres….
Le regard dévia, entraîna la tête avec lui pour se poser dans les lapis de Neige… pour y voir la folie, la violence, l’instinct de la chasse, ce à quoi il avait appelé ! Plus je criais et me débattais et plus il forçait. Je ne connaissais que trop bien cette faim insatiable !

Les jambes fléchir, foudroyées sous les poids de fatigue et de tourment. Elles revenaient crier vengeance. L’abîme ne pût me rattraper, les perles d’obsidienne s’écoulèrent sans pouvoir se raccrocher à mon corps, de nouveau derrière cette vitre d’aquarium, alors que bientôt, ma propre encre carmine venait souiller ce tableau, s’écoulant de mon bras qui n’était plus que gibier…

L’agonie s’effaça… ma voix s’étrangla dans mes sanglots alors que mon corps était incapable de s’agiter… même les plaintes et les gémissement étaient usant… bientôt une chape de plomb tomba… le chaud devint froid sous les crocs de mon ‘ami’ loup… les muscles disaient : non… étalée je regardais le ciel : il était gris… terne… le sommeil m’appelait… oui je voulais juste dormir… ce n’était pas mauvais comme tout à l’heure… juste simple et honnête… plus de mensonges... et moi je voulais juste fermer les yeux… rêver...

Résumé:

L'âme du Brouillard

Acte 2
Nous sommes le 17 mai 2022

C’était pire que tout.

Le rejeton était entré, Charlotte était vidée de son énergie et les « enfants » du Brouillard restaient coi, sans rien faire. Ils n’arrêtaient pas cette gélatine noire, ils ne cherchaient même pas à toucher la barrière. C’était comme si ils étaient statufiés, sans possibilité de bouger. Emily pleurait silencieusement et les jambes de Marvin cédèrent, le mettant à terre à nouveau. Rob se tenait la tête, comme si une puissante douleur l’avait saisi.

Il… Il essaye de… NON ! Non je… je ne les attaquerai… PAS !

Rob attrapa sa baguette et la jeta de toutes ses forces à travers la forêt. Les voix dans sa tête étaient de plus en plus fortes et de plus en plus dures à supporter. Elles essayaient de le manipuler mais il résistait comme il pouvait. Emily finit par crier en suppliant d’arrêter de lui parler et Marvin était inconscient. Charlotte ne répondait pas plus, complètement amochée par la pleine lune ainsi que cette expérience éreintante.

Pour le moment, les rejetons n’avaient plus aucun allié. Contrairement à vous.

Le sol trembla. Les petits cailloux sautillèrent et lorsque vous vous retournez, une horde de sabots s’avançaient vers vous. Des Centaures. S’ils continuaient comme cela, ils allaient vous tuer et tout un chacun connaissait ces bêtes là : elles détestaient les sorciers. L’adrénaline vous saisi, il vous faut partir mais les pertes sont lourdes et hors de question d’abandonner les camarades, aussi énervants soient-ils.

Au moment où, avec la force du désespoir, vous vous jetiez les uns sur les autres pour faire front commun, des jets de lumière transpercèrent l’air, en direction des limons noirs et visqueux qui étaient entré. Ils bullèrent dans un glapissement inhumain et dérangeant, et l’appel, similaire au cri de baleine retentissant dans la soirée, recommença. Ce n’était plus simplement pour marquer sa présence non, le Brouillard souffrait et il le faisait savoir. On était en train de tuer ses enfants. Ajoutés à ça les sanglots d’Emily, l’absentéisme de Charlotte et Marvin et les hurlements de Rob; le tout donnait à la situation une urgence palpable. Certains pouvaient même sentir leurs derniers instants arriver.

PARTEZ ! PRENEZ LES VÔTRES ET ALLEZ VOUS EN !

Les Centaures se ruèrent vers vous, proche de la barrière et ce fut ce moment là où les quelques rejetons essayèrent de se défendre et de se rallier. Mais il n’était plus temps de discuter, simplement de courir et de rejoindre un endroit un peu plus sûr. Assez pour soigner les blesser et demander un peu plus d’aide alors que la nuit est installée et que le chemin est incertain.

Explications

› Participants attendus

Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster.
Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

Groupe C
- @David J. Moody
- @Hildegarde Thorvald
- @Fanny Gwin
- @Hélios D. Ellis
- @Lilwenn Elton
- @Charlotte Laurent

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Je ferai une intervention MJ le 19 juin. Le post MJ de conclusion se tiendra le 26 juin.

› Résumé

Vous avez hyper bien bossé et surtout : vous avez passé le plus gros.

Vous avez survécu (bon Hélios faut pas tout lécher comme ça… xD) et les renforts sont arrivés bien malgré vous. Cependant, vous savez qu’il ne faut pas faire répéter les Centaures une seconde fois et que là c’est tayyyoooooo !!!

Charlotte, Marvin et Emily sont inconscients
Rob est sonné mais n’a plus de baguette
Pas de transplanage, pas de portoloin mais tous les sorts ‘classiques ‘ enseignés à poudlard sont permis.

Là ca va être la semaine on rapatrie tout le monde jusqu’à la clairière, on se soigne. Pour ceux qui aime la DOULEUR (je vous connais xD) quand les Centaures arrivent et que c’est la panique parmi vous, vous pouvez très bien vous être blessés ou quelque chose comme ça. Un Centaure aurait même pu piétiner une jambe ou un bras sans soucis.

Si vous avez des questions : discord comme d’hab !!!!

Prochain post le 19/06/22

- Godverdomme ! *

Je ne sais pas ce qui s'est passé. J'ai été soudainement catapultée en arrière, j'ai roulé dans l'humus en me heurtant à Fanny et à des racines vicelardes avant de finir littéralement les quatre fers en l'air, avec l'impression d'avoir été ballotée dans une lessiveuse avant d'avoir été recrachée. Je ne reprend conscience des choses qu'en voyant la silhouette inquiète de Lilwenn se pencher au dessus de nous.

- Hungh ... ouais ... non ... je sais pas ! Merci ...

J'adresse à la Poufsouffle un regard plein de gratitude. Mais malheureusement la suite des remerciements devra attendre. Ainsi que le bilan de santé attendra. Parce que tout se passe trop vite autour de nous. Le temps que je me ramasse aidée par le bras secourable de Lilwenn et qu'on aide Fanny de la même façon, Nott avait eu le temps d'arracher Charlotte à la barrière de la pire des façons imaginables (Ou presque).

Quasiment simultanément, une cavalcade avait commencé. Comme il est de tradition dans les récits les plus fameux, la cavalerie arrive à temps. Et elle n'a pas l'intention de faire dans la dentelle. Mieux vaut ne pas trainer dans les parages !

Nott les babines pleines de sang a littéralement déboité l'épaule de Charlotte. (A moins que ca ne soit pire. J'ai pas le temps de le savoir !). La vision d'un loup à la gueule écarlate debout à côté de sa précédente victime devrait m'emplir d'effroi . Mais je sais que le loup n'est pas mauvais. Qu'il n'a pas attaqué avec l'intention de nuire, au contraire. Le professeur et les centaures auront ils la même retenue ? Une fois encore je me retrouve à me précipiter vers les deux, devant brutalement esquiver le poitrail d'un centaure au galop qui passe sans même s'apercevoir de mon existence.

- Nott ! Nott ...

Le loup tourne imperceptiblement la tête vers moi, sans "lâcher le morceau". Son expression est effrayante. J'essaye d'approcher, montrant les mains levées. Aussi doucement que possible, même si l'émotion (presque la panique) doit faire trembler ma voix et lui donner des accents qui ne sont pas aussi rassurants qu'ils le devraient.

- T ...tout va bien. Tu as réussi. Tu as aidé Charlotte ! Mais il faut lâcher maintenant, d'accord ? S'il te plait. On va la emmener loin ... On doit tous partir.

Il y a comme une impression de déjà vu dans cette scène. Combien de fois l'avons nous déjà jouée tous les deux ? Je ne sais pas. Jamais jusqu'à aujourd'hui les enjeux avaient été aussi élevés.

Je commence à croire qu'elle avait tout faux au sujet de ses prédictions la Trelawney. Sianyde n'a rien à voir dans l'apocalypse qui nous touche, moi je ne mène aucun troupeau et c'est Charlotte qui se retrouve victime d'un enchantement qui l'a poussée à ouvrir la porte aux entités du mal qui nous assiègent. On pourrait essayer de justifier ca avec une théorie fumeuse disant que "si Sianyde avait pas fichu un râteau à Charlotte, elle aurait pas été victime de cet enchantement aujourd'hui et blabla ca aurait tout changé" mais ca me parait capillotracté.

Résumé:

Vous avez mon LA pour décrire que Hildegarde va aider de son mieux à sortir Charlotte de là si Nott finit par lâcher. Avec un mobilicorpus probablement.

* Godverdomme : Juron Néerlandais vulgaire

L’âme du brouillard

♫

Une voix s’élevait derrière, offusquée ou terrorisée, je ne savais plus... Le timbre n’était pas suffisamment clair pour comprendre ou même pour entendre correctement…. Je n’étais plus vraiment sur… Mélanges de cris et de bruits sourds ricochant contre les parois du silence... Les sens m’échappaient… Cette cacophonie brouillonne paraissant si loin de tout, si loin de moi... Ce qu’il se passait glissait sur les murs de ma prison, la baguette qui volait, l’autre fanatique qui hurlait, le regard à l’agonie de la Serpentarde, sa chute sur le sol, le tremblement de la terre sous mes pattes, le hurlement décharné qui recommancait…. Rien n’était réel, rien n’était palpable, les images s’entrechoquaient dans un flou cotonneux, le son s’étouffait dans les relents de fer, le garde-fou de la nausée se pliait à cette volonté qui n’était pas mienne, serrant les crocs inlassablement. Je ne pouvais rien faire, pas même regarder…

Les yeux se fermaient, mains devant serrant fermement les phalanges sur le haut de la tête. Le crissement des os de la blonde contre l’émail de la mâchoire fermait la porte derrière moi, claquant les volets et tirant les rideaux… comme hier…. Si j’avais oublié, le corps s’en souvenait, les papilles s’en rappelait, Conscience bâillonnée pleurait… Oui, c’était exactement comme l’autre soir, maintenant je le réalisais... Ce n’était ni la Colère, ni la Peur qui guidait les gestes, c’était juste ce pourquoi Nott avait été appelé la toute première fois. Ce pourquoi il avait accepté de me donner la main. Ce pourquoi il avait appris à grogner à ma place. Ce pourquoi il prenait le dessus à mesure que je lui avais offert du temps…. Il ne le faisait pas exprès, il ne répondait qu’à un appel primaire, un instant que je ne pouvais pas maitriser s’il estimait que c’était à lui de me protéger.

Sans baguette, sans possibilité de reprendre forme humaine, il avait tout simplement jugé plus sur de s’occuper de ce qu’il y avait à faire, m’évitant d’en subir les répercussions. Quel élève pouvait lever impunément le bois sur un de ses camarades sans regretter par la suite son geste quand bien même il était salutaire ? « Tu ne dois jamais te sacrifier pour autrui, tu entends Hélios ? Qu’importe comment la situation peut virer, tu dois te protéger en premier » Les propos de mes parents m’avaient toujours semblé risible, mais leur voix chuchotaient doucement, cherchant à m’apaisant, m’invitant à laisser celui que j’avais créé pour gérer les situations qui me dépassaient… Ca prenait sens…. Tout comme ce liquide de vie s’écoulant le long de mes babines… il était infecté, pollué par l’Invisible, Charlotte devait s’en débarrasser, le plus rapidement possible… qu’importait la manière, seul le résultat comptait.

Il fallait déchiqueter le poison, le réduire en miette, le faire disparaitre sous le craquement de du radius explosant en milles petits morceaux se déminant dans la chair. Il fallait avant qu’il ne soit trop tard, avant que… « - Nott ! Nott .. » Mon autre prénom m’interpellait une fraction de seconde, faisant se redresser une oreille sur la tête, la tournant vers la propriétaire de l’appel. Elle avait peur elle aussi, faisant trembloter sa gorge alors qu’elle tachait de se faire rassurante. Mais elle ne voyait pas que ce n’était pas fini, que les pulsations du palpitant de ma proie ne ralentissaient pas assez vite… Elle ne voyait pas… ne comprenait pas… Elle voulait juste fuir… et abandonner…. Tout comme l’ordonnait la créature mi-homme, mi-cheval… Les lapis ternis scrutaient la fille, le bras de la verte toujours bloqué entre les babines. Au milieu des arômes du sang, le parfum de celle qui me parlait me fit tourner la tête sur le côté, cherchant à interpréter ce que les codes olfactifs ordonnaient.

♫

Il y avait ce parfum de feu de cheminée, cette saveur de balle mâchouillée, des fragrances plus douces de foret paisible, des rappels au doux bruit de l’eau clapotant doucement contre l’herbe humide. Des petites bulles de joie pétillant derrière la cloison de l’esprit cloisonné. Un chant bien trop doux pour tout le carmin qui teintait le sol, un souffle d’air chaud qui n’avait rien à faire là. Les informations se mélangeaient désagréablement, picotant l’instinct innée coulant dans les veines, me faisant hésiter. Les yeux glissaient lentement sur les centaures, êtres de la foret ayant entendu les suppliques muettes que trimbalait l’air trop froid. Ils s’occupaient des taches sombres, les éblouissant, se moquant de l’existence des humains sur leur route. Mais ne voyaient-ils pas les humains contaminés ? Ne voyaient-ils pas… Non… certainement que non… Pas plus que la fille à coté de ne pouvait effleurer l’idée même de ce que je voulais faire….

Alors ne restait qu’une solution… fuir… trainer Charlotte par le bras, la laisser marquer la terre d’une trainée rubiconde, indiquant stupidement la route qu’on prenait. En marche arrière, je croisais la cage de bois exploser sous les assauts de la créature aux arômes fétides, fragments de bois volant dans tous les sens, me forçant à baisser la tête de côté, ne pouvant rien faire pour le poids mort que je trainais comme un trophée mort. Pourtant je sentais encore les petites veines sursauter à chaque pression supplémentaire pour la ternir en arrière, elle n’était pas éteinte... contrairement au veaudelune… contrairement à ma capacité à reprendre mes esprits,

Spoiler:

Codage par Libella sur Graphiorum

LA de Nott accordé

Le sortilège envoya voler les deux élèves accrochées à Charlotte, le loup mordit la blonde et tout se passa si vite. David ne savait pas trop comment réagir. Au final, il n'eut pas besoin d'y réfléchir car les renforts arrivaient.

Un groupe de centaure chargeait dans leur direction, leur ordonnant de fuir. David chercha ses élèves des yeux, il chercha d'abord Charlotte et vit qu'elle était en train d'être trainée au sol par le loup blanc. Il prit sa baguette mais trop tard, le loup avait laché Charlotte qui s'envolait, conséquence d'un #Mobilicorpus parfaitement réalisé par Hildegarde. Décidément, cette jeune ne cesserait de le surprendre.

Il continua à chercher des yeux et vit que le blob qu'il avait enfermé c'était libéré, il ne restait plus longtemps. C'est à ce moment, sous les rayons lumineux que David réagit. Il courut vers la barrière, pointa l'élève pétrifié du bout de sa baguette et imitant Miss Thorvald, il fit léviter le corps et commença à s'écarter. Il remercia chaleureusement les centaures et fuit. Il ne savait pas quand allait-être la prochaine fois qu'il les reverrait mais il leur était reconnaissant.

David rattrapa assez rapidement le reste de son groupe et leur indiqua qu'il fallait mieux se diriger vers la clairière, c'était sûrement l'endroit le plus sûr pour l'instant.

Résumé: