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[Sainte-Mangouste] Le patient zéro - Page 2 Empty Re: [Sainte-Mangouste] Le patient zéro

Ven 15 Avr 2022 - 9:58
Invité
Invité
Anonymous
Declan
Habillé en médicomage


La rouquine tournait, comme si elle avait autorité sur un patient. Tu haussais un sourcil la laissant faire. Vous aviez approximativement le même âge, si elle avait fait ses études de médicomage tu l’aurais forcément croisée en salle de classe. Mais non, son minois ne te disait rien. Aussi, tu te contentais d’hocher la tête à sa conclusion première. Pas de trace donc pas de lutte. Logique, même la blondinette, aussi jeune fut-elle arrivait à la même finalité. Pour tout dire, l’évidence tapait tellement aux yeux qu’il y’avait fort à parier que le Beau-Gosse qui avait suivi n’allait pas tarder à dire la même chose.

Laissant le dossier passer de main en main, tu te penchais, vérifiais sous le lit si un mécanisme spécial avait été mis en place, un sortilège de lévitation pour s’adapter aux mouvement ou un sortilège de coussinage en cas de choc. Ta pichenette sur le fer t’indiquait que rien de spécial n’entourait ce patient, si ce n’était ses sangles de cuir. Les mots de la rousse te faisaient néanmoins relever le nez, les opales croisaient son regard, mais tu restais accroupi. Juste signifier que tu écoutais quand même ce qu’elle pouvait raconter.  Elle était la pour faire des recherches, et venait éclairer de son immense sagesse les banalités qui sautaient à l’heure nu. Ouah, on va atteindre de la surqualité de service là.. Étaler du savoir commun quand on avait rien à dire était commun à chaque personne qui refusait de perdre la face. Ça rassurait, ça plaisait, ça gonflait l'égo, ca éviter de passer pour inactif..

Tu te marrais intérieurement, pour peu, ce lit d’hôpital pouvait être ton comptoir de bar  et ce plateau de fioles ton fidèle support de verres d’alcool. Le niveau de réflexion autour qu’offrait Elisabeth était le même. Un souffle du nez moqueur t’échappa. « Alors quel est ton idée du problème ? » Rictus suffisant ourlant les lèvres en la toisant depuis le sol. « T’en sais pas plus que quiconque... » Bouille espiègle abandonnée à la conscience de l’enseignante avant de te redresser et te demander si elle n’était pas d’origine moldue pour parler des esprit ou des fantômes avec autant de retenue. T’haussais à nouveau un sourcil et roulais des yeux à l’évocation des détraqueurs. « Y’en a plus depuis qu’on a fini Poudlard... après, si tu veux partir sur des théories du complot comme quoi leur essence de magie noire avait été récupérée et distillée pour  en faire un poisson plus puissant que la goutte du mort vivant, adresse-toi au Ministère…. Ou à un cli.. pote à moi, il pourrait débattre là-dessus pendant des heures » et sur d’autres idées farfelues mais tout aussi valables. Esquisse goguenarde glissée une demi fraction de seconde.

Heureusement que Sherilyne gardait un regard très professionnel. Du coin de l’œil tu l’apercevais scruter la bouche du patient, cherchant peut-être à vérifier son souffle, sa fréquence ou son odeur. Son complément d’informations fut accueilli avec un sérieux refusé à la rouquine. Elle, elle savait de quoi elle parlait et ne débitait pas une analyse de comptoir. T’acquiessais d’un signe de tête, ingurgitant les nouvelles. Des hallucinations à l’état éveillé, mais aucun rapport dessus, l’unité Psy n’avait surement pas réussit à lui tirer assez de détails. Trop d’inconnues dans ce dossier…. Trop de manqués… Ce n’était pas normal…  Pour toi, il n’y avait qu’une solution à ce puzzle aux pièces manquantes : le réveiller et vous faire une idée par vous-même. Certes vous n’étiez pas là pour résoudre l’énigme en un coup, en fait, toi tu n’étais même pas sensé être là, mais ce genre d’inconnues t’avaient toujours plus. La médicomagie avait trop de lacunes, les sorciers étaient trop arrogants pour concéder à mélanger la technologie moldue, c’était ce qui péchait, t’avais essayé de leur faire comprendre à l’époque..

Pourtant, la Belle validait ton idée de mettre fin à ce sommeil artificiel, faisant fleurir sous ta barbe un large sourire rayonnant. Elle était intéressante la petite. T’en avais pas douté une seule seconde lors de votre première rencontre alors qu’un lourd essayait de lui faire la cours avec insistance. « T’as une potion de Wiggenweld sous le coude ? Je doute qu’un simple enervatum soit suffisant… » Tu allais verrouiller la porte manuellement tout en réfléchissant. « Faudrait nettoyer son sang si on veut lui rendre son esprit, à moins que quelqu’un ici ne maitrise le voyage dans les rêves éveillés » Bien qu’avec la tonne de m*rde qui courrait dans ses veines, peu de chance pour que vous puissiez le faire boire quoi que ce soit, et encore moins tomber dans un de ses rêves, ce devait être le vide là dedans. Tu te retournais, sortait ta baguette, levait du bout du bois la manche de sa chemise pour scruter la couleur de ses veines « Les sangsue mettraient trop de temps... » Ta bouche se tordait dans une moue frustrée. « Il suffirait de lui extraire son sang pour lui remettre du frais, avec des tuyaux, reliés à quelqu'un en bonne santé…. Un sortilège de filtration du sang…. Ou... » Tu soupirais et regardais la blondinette, tu n’avais plus vraiment le droit d’entailler les patients ici.


Ta baguette marquait néanmoins la trace facile à faire sur une veine pour retirer le sang pollué.  « Un videtrailles minima pour le faire vomir suffisamment et provoquer un choc suffisamment puissant et  forcer son corps à injecter de l’adrénaline naturelle en plus de plusieurs revigor, mais ça va être long… » Tu soupirais de plus belle et haussais les épaules. « Je peux prendre la responsabilité d’un Sectumsempra  si vous arrivez tous les 3 à incanter des Vulnera Sanentur rapidement…» Tes opales se posaient sur les 3 autres pseudo medicomages. L’utilisation de magie noire pour soigner tes patients était une des causes de ton renvoi, mais tu n’avais jamais approuvé et avais continué à défendre que ce pouvait être utile. La magie n’avait pas de couleur, seul ce qu’on en faisait la rendait mauvaise ou bonne. De plus ce sortilège était désormais connu des soigneurs, beaucoup savaient le contrer et ne pas perdre la personne touchée. Tout était dans le les secondes de réaction perdues. « Elisabeth, regarde dans le petit meuble si y’a une potion de régénération sanguine, du dictame concentré et en feuilles, tu sais ce que c’est de mémoire » Ordre naturellement données, comme avant quand tu officiais. Lueurs de malice dans le regard en croisant ses aigues marines, enivrement de se retrouver devant un malade à "sauver"

En fait tu n’attendais pas vraiment l’accord des autres. Tu avais eu celui de réveiller ce pauvre type réduit à l’état de légume. En soit, aucune des méthodes officielles n’avaient fonctionné. Cette passivité conventionnelle t’avait toujours agacé, c’était à cause de ça que le monde magique était à la traine depuis si longtemps. D’une œillade au trois, tu soufflais du nez, presque de façon méprisante, pourtant ce n’était que le dépit qui te traversait à l’instant. « J’ai toujours été persuadé que le travail de médicomage consistait à utiliser toutes les méthodes existantes pour aider un malade. Tous mes collègues n’étaient pas de mon avis…. Et de toute évidence, lui il est juste enfermé dans un cage en attendant que quelqu’un trouve quelque chose… dommage… #diffindo ». Tu étais réellement navré pour ce pauvre bougre. Il était littéralement laissé là en espérant qu’un miracle se fasse…. Triste pour lui t’avais ouvert délicatement la manche de son pyjamas libérant son bras. « Zone trop concentrée..» Réflexion à toi-même. Seconde coupure à la seconde manche. Plus de zone, moins de danger

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Ven 15 Avr 2022 - 22:01
Elisabeth McGraham
En manque d'inspiration
Elisabeth McGraham
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Girlz
DC : Charlotte Laurent

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:

Le dealer était médecin entre ces murs et il faisait parler son expérience, sa supériorité… un peu comme la rousse dans sa salle de classe « J’ai jamais eu la prétention de trouver un remède du premier coup… ni même avoir la réponse » Ou peut-être l’espace d’un bref instant. Le travail de potioniste était plus dans la préparation et dans certains cas la réaction. Pas dans l’analyse, la décortication d’une inconnue… Elisabeth était parfaitement capable de savoir quoi faire dans une situation donnée, quelle potion utiliser. Ici, il fallait déjà comprendre ce qui se passait avant de pouvoir soigner quoi que ce soit.
En temps que maîtresse de son art, elle tue les corrections scolaires quand à la goutte du mort-vivant, inutile de tenter de se faire valoir sur ce genre de détails infime. Généralement, cela provoquait l’effet inverse et rendait détestable. L’arrogance attirait le mépris et la réponse fut juste de lever les aigues-marines au ciel, mais elle abdiqua quand même.

Elisabeth n’avait fait que lire l’ordonnance en fin de compte, lire le nom des potions, connaître leurs effets combinés et dosés et par conséquent, retourner le tout et établir la cause de la léthargie de ce pauvre type.
Elle ne servait à rien ici. Son travail était dans les labos à l’étage. Elle se savait inutile, impuissante et cela attisait une frustration sourde… celle qui faisait que la Furie voulait prendre la parole... ça ne lui plaisait pas du tout...
Et pour en rajouter, dossier sitôt retiré des mains pour revenir vers sa propriétaire légitime, qui elle, en sa qualité de docteur, appuya la théorie de son confrère. Les vrais médecins avaient choisis le reveiller... soit...

Évidement que le dossier psychiatrique était incomplet, il n’y avait rien à en tirer par absence de lucidité « Rêves éveillés ? La dedans ? C’est à perdre la raison également. La folie est contagieuse » Elisabeth était instable, avec des tendances douteuse… mais elle était néanmoins saine d’esprit avec une volonté insolente lorsque ces faiblesses n’étaient pas exposées et abusées. Ici, selon les rapports on parlait de démence profonde, d’hallucination violente, pas de folie douce.

La rousse refusait de l’admette, mais elle était en pâmoison devant Declan. Sous sa dégaine je m’en foutiste rebelle, il était doué, très doué. La façon dont il évoluait avec ce patient improvisé avait certes quelque chose de légiste de dédaigneux mais c’était plus concret, plus palpable que n’importe qu’elle médecine magique à laquelle la potioniste avait déjà assistée.
Les techniques exposée… la née-modlue aussi fonctionnait sur ce principe, ne pas tourner le dos à la technologie, au contraire. Les non-mages avaient comblés ce manque, avait travaillés au point que toute technique suffisamment avancée puisse sembler de la magie.
La preuve, cet hôpital, sans enchantement n’était rien d’autre qu’une relique de l’époque victorienne, un sarcophage sur une époque révolue. Au moins les préceptes de Florence Nightingale étaient quand même en application…

La suite elle fut plus radicale et violente, pas étonnant que silver était mal vu comme soigneur… La fin justifiant la moyens... Pourtant Elisabeth approuvait intérieurement. Parfois il fallait faire le mal pour faire le bien. Elle le savait, on lui avait appris... Cependant, en tant que professeure elle n’était pas sure qu’un tel sort de magie noire puisse être employé sans dégâts irréversible « Peut-être qu’un simple sortilège d’incision, aux points sensibles, serait moins dramatique ? » proposition innocente mais arrogante et ignorante de la stagiaire dans cette pièce qui semblait peut-être moins létale. Si il fallait le vider de son sang, elle pouvait le faire sans magie avec une lame...

La passioniste était désormais officiellement assistante du docteur paria, retour à l’apprentissage, s’asseoir et écouter. Obéir à la consigne de récupérer du matériel physique, des potions, ce qu’elle savait faire de mieux de ses doigts. Elle se fendit quand même d’un sourire amer en hochant la tête.
Évidement, la petite armoire contenant tout le matériel nécessaire en cas d’intervention d’urgence, mais pas de quoi réveiller le patient. Surtout des sédatifs pas de potion Wiggenweld ou de d’Oeil vif. Et faire l’aller retour jusqu’à la pharmacie ou même le labo pour récupérer de quoi en improviser une était hors de question.
En temps normal, et surtout après de douloureuse leçon, Elisabeth se promenait avec un étui contenant des doses uniques de potions essentiels. Là, à part quelque fiole vide, la base de tout potioniste qui se respectait, son téléphone inutile et ses comprimés, il n’y avait pas grand-chose d’autres.
En tout cas, les fournitures énuméré par l’autoproclamé chef étaient bien présente et la rousse déballa les fioles de dictame, préparant les seringues et le matériel de perfusion « Il y avait également de l’aiguise-méninge, sans doute pour lui arracher des instants de lucidité » petit plus qui pouvait peut-être servir si le patient survivant à son opération. La suite ne dépendait pas d’elle. Bien évidement, elle obtempérerai mais non sans réserve. Cependant, elle ne faisait pas figure d’autorité ici et sous l’impulsion de Declan, elle dut obtempérer, prenant la tête de tourner la tête du pauvre bougre sur le côté et lui entrouvrir la bouche, juste au cas où… Au moins les notions de secourisme militaire serviraient dans cette situation...

Résumé:

[Sainte-Mangouste] Le patient zéro - Page 2 Empty Re: [Sainte-Mangouste] Le patient zéro

Ven 15 Avr 2022 - 22:47
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Samuel avait suivi dans son sillage sa jolie blonde sans se préoccuper des éventuels protagonistes qui s’étaient soudainement imposés à leurs côtés. Il les avait écoutés d’une oreille distraite, préférant analyser du regard l’ambiance du service. Du moins, jusqu’à ce que la scène ne bascule soudainement vers une tout autre ambiance. Il avait bien sûr eu un réflexe préventif à l’encontre de Sherilyne, en levant la main pour user de sa manumagie pour les protéger, mais s’était ravisé à la dernière minute en voyant la lumière revenir. Cette grossière erreur qui aurait pu lui attirer bien des ennuis l’avait laissé sans voix. La vengeance était son seul objectif, sa seule raison de vivre, pourtant l’espace d’un instant, il l’avait relégué ce mantra de vie à une vague option. Balivernes. Samuel essayait de se ressaisir en préférant penser qu’il aurait tué tout témoins gênants, même elle, si ses plans s’étaient vus contrariés.

Facile. Peut-être pas si évident en toute honnêteté et qui mériterait peut-être une sérieuse réflexion quand le moment serait plus opportun. Maussade, le sorcier reprit sa place dans la procession qui s’engouffrait par la porte fraîchement déverrouillée. Il n’était pas curieux de découvrir ce qu’elle renfermait. Encore hanté par l’idée de s’être montré imprudent quelques secondes en arrière, il cherchait dans le décor abandonné derrière son épaule, une justification au trouble qui agitait toujours son esprit. Ce qui s’échangeait sur le patient aurait pourtant dû l’intéresser un minimum, mais là, dans le vide du corridor aseptisé quelque chose d’autre venait de brusquement capter son attention. C’était discret, imperceptible par le commun des mortels ; Les Lwas chuchotaient.

Leurs voix étaient familières, mais leurs mots se superposaient dans une cacophonie incompréhensible qui rendait l’expérience désagréable. Ça n’avait jamais été une partie de plaisir, mais avec le temps, le sorcier originaire du Sahel, élu parmi les siens, avait appris à gérer les manifestations des entités qui le hantaient. Surpris par leur insistance, il détourna ses yeux de l’équipe médicale affairait à dénouer les secrets de la mystérieuse chambre capitonnée. Ils étaient agités.

Figé dans l’entrée, Samuel fixait des limbes invisibles. C’était plus fort que d’habitude lui faisant redouter le pire. Des suées froides coulaient maintenant le long de son front, tandis qu’il s’évertuait à donner le change.

Le brouhaha inaudible lui donnait l’impression que sa tête allait exploser. Les mots des protagonistes ne lui parvenaient plus comme si la scène qui défilait derrière lui n’avait plus aucune importance. L’urgence était ailleurs, dans un monde inaccessible aux yeux et aux oreilles des néophytes.

La mâchoire du sorcier se crispa, tandis que ses muscles dorsaux se tendaient en prévision d’un acte qu’il devinait grave. Perdu, dépassé par les événements, Samael s’était tendu. Il devait user de toute sa concentration pour rester présent et ne pas dériver vers l’entre-deux monde. Mais ils renfoncèrent leur présence subitement, l’obligeant à se maintenir au chambranle de la porte comme si un corps étranger venait de le transpercer.

Le dos de la main à ses lèvres, il détourna la tête pour mieux la substituer aux yeux d’éventuels témoins. Sa vision se distordait, sa faculté à entendre diminuait pour ne laisser place qu’à son ouïe qui par la force des choses se focalisait sur l’unique chose qui troublait son habituel sang froid. Artu… Artuuu… Artuuu... Aaaaartuuuuuu. Leur injonction s’élevait à l’unisson, dans un langage familier que seul lui pouvait comprendre.

Mal à l’aise, Samael tordit sa nuque pour défaire le nœud des tensions accumulées. Leur avertissement, il l’avait déjà fait l’erreur de ne pas les prendre au sérieux par le passé, ça ne serait plus le cas cette fois. Pas alors qu’elle était là. Alors que ses doigts se serraient en son poing et que ses sens revenaient doucement à la normale, il se redressa le visage totalement fermé. Ka s’était imposé. « Recule ! » L’ordre venait d’être donné à l’unique personne qui lui importait dans cette pièce. Peu importait qui était la personne allongée, ce qu’elle avait, s’il fallait lui porter secours. Il s'avança droit vers Sherilyne réitérant aussi froidement son ordre en lui saisissant le bras. «Recule ! » L’écho des voix se faisait encore sentir au plus profond de l'âme tourmentée de Ka. S'il fallait user de la force, il le ferait.  « On se casse. Maintenant ! »

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Sam 16 Avr 2022 - 15:17
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Declan
Habillé en médicomage


Le mutisme de la rousse prenait fin soudainement. Pendant un instant tu avais cru qu’elle avait disparu complètement, cherchant dans son manuel de potions une solution miracle inexistante. La magie existait certes, mais là il était question de miracle. Manque de bol, le Divin et toi n’étiez pas nécessairement du même avis, ou du moins vous n’arriviez pas à communiquer. Il ne fallait pas attendre une intervention supérieure lumineuse.  Dans son extrême bonté d’âme Elisabeth proposait de vider le type comme un poulet et attendre des heures d’agonies que cela soit fait. « Et tu comptes poser ta délicate bouche à chaque artère pour les aider à se vider aussi que les sorts curatifs puissent le re-remplir. Ou ta sensibilité attendra qu’on puisse le farcir pour le prochain thanksgiving ? Je crois que la sécurité aura déjà défoncé cette porte et fait de chacun de nous un plat de purée de patate douce. Enfin… pas douce pour nous. » Œillade amusée en la scrutant. Derrière la raillerie sa solution de facilité était toujours attendue. Mais rien… Pas de McPotionDrive à offrir juste un soudain désir de fouiller un petit placard de fer blanc.

De l’autre le Price charmant semblait s’être perdu dans une contemplation murale, comme l’aurait fait un chat face à ce l’œil humain ne voyait pas. T’avais haussé les épaules une seconde en estimant qu’il pouvait aussi bien être un de tes collègues de ton emploi non déclaré et ne comptais pas aller lui reprocher son attitude étrange. Pourtant, voila qu’il venait à s’accrocher au chambranle de la porte, comme terrorisé alors que vous n’aviez rien fait. Haussement de sourcil et coup d’œil à la blondinette. « Ton pote là… » il était étrangement comme en bad trip, muscles tendus, visage serré, comme pris d’hallucination. Tu te redressais, et inclinais la tête sur le côté pour voir si vous alliez le perdre et si vous pouviez vous en servir pour bloquer la porte de la chambre avec son corps, mais soudainement sa voix s’élevait pour intimer un ordre.

Pantois, la moue coincée, l’observation continuait. Pris de panique le Chevallier servant devenait Dragon et capturait sa proie lui intimant de partir. Pas de fuir pour se protéger, non, juste de partir. Ton index et ton pouce grattaient ta barbe en regardant la scène. Pas que jouer les protecteurs face à un pervers était gênant, mais fallait pas que ça devienne une habitude. Un soupir t’avait échappé et t’avais roulé des yeux avant d’intervenir « #Collaporta » . Baguette rangée à sa place. Le bois n’était pas un réflexe face aux humains en bonne santé, surement à cause de tes origines, ou juste car tu préférais coller des baignes que jouer de facilité à faire chanter un morceau de bois. « Hey » Ta paluche avait pris l’autre bras de la blonde, enserrant tout doucement sans exercer beaucoup de force. Une manière de simplement marquer une pause à la soudaine panique qui semblait bercer le brun. « J’sais pas si t’es son frère ou bien son mec, mais il me semble qu’elle a son avis à dire » Esquisse qui se voulait polie mais en rien amicale. « Et si le principe te semble trop complexe je veux bien te l’expliquer. En attendant…» Pas besoin de hausser la voix, ça ne marchait jamais et avait même tendance à empirer les choses. Pourtant pas une seule trace de douceur ne valsait dans les mots que tu prononçais. Ton presque plus polaire qu’à l’accoutumé. « Lache la… » Usuellement tu ne demandais qu'une seule fois avant d'en coller une à ce qui t'importunait. Mais là ca semblait un ami à la belle, il avait droit à deux mises en garde.

résumé:

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Lun 18 Avr 2022 - 0:16
Choixpeau Magique
- PNJ -
Choixpeau Magique
Orientation : None
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)

Le patient zéro



Les essais cliniques se succédaient dans cette chambre expérimentale. Leur but était de réveiller le patient zéro pour tenter de lui soutirer des informations. Il fallait absolument comprendre mais... pour quoi au final ? Samaël s'était fait pressant : les Voix lui avaient soufflé le danger. Parce que danger il y avait, c'était palpable. Ils auraient du continuer leur route, ne jamais rentrer là-dedans.
Declan et Elisabeth s'étaient occupés du malade. Sherilyne fut prise d'un mal de tête aiguë qui la contraignit à ne pas vraiment pouvoir contrecarrer les méthodes peu louables de l'ancien médicomage. Il allait sans dire que ces pratiques ne lui plaisaient pas mais elle n'avait pas le luxe de s'interposer. Ce fut presque une aubaine que Samaël la saisisse car elle pu rester droite, une main contre son front et une expression de douleur sur le visage.

Une fois la porte scellée et le groupe occupé dans une espèce de tension bien palpable, le patient zéro ouvrit les yeux. La méthode de Declan avait-elle réellement marché ? On aurait pu croire. Ca n'avait aucune forme d'importance.
L'homme blafard se redressa à la surprise générale, dans un bruit horrible d'os déboité. Forçant son corps à la position assise, ses bras toujours sanglés, ses épaules s'étaient démises. Personne n'eut le temps de réagir. La bouche livide s'ouvrit et si l'on pouvait s'attendre à un bruit, aucun son n'en sortit. A la place, une épaisse fumée noire commença à s'évacuer doucement, comme si l'intérieur du fou était en brasier. Le monde s'était arrêté de tourner pendant cinq secondes. Les cinq secondes qu'il fallut pour que personne ici ne réagisse, trop étonné de tout cela.

La fumée se scinda et une partie fila à vive allure contre la porte, marquant tout l'encadrement d'une épaisse couche noire visqueuse. Le reste grandit et fouetta le reste de la pièce. Cette... chose était blessante. On aurait dit de la simple vapeur mais en réalité elle était palpable. Noirâtre, quelque peu gluant, elle sentait la pestilence. Declan, Samaël et Sherilyne furent fauchés sur le coup, tous les deux envoyés contre les murs capitonnés, avec une violence qui ne les laissa pas intact. Au même instant, les viscosités avaient fini de sceller la porte et revenaient pour ramper sur le sol, comme des tâches de goudron pur. Certaines s'étaient réunies sur les jambes de Sherilyne, complètement inconsciente et commençaient à remonter, la clouant au sol totalement. Declan était, pour le moment, épargné.

Les torches et lumières magiques vacillaient, un bruit infâme, strident, sortit de la bouche du patient zéro avant que celui-ci ne retombe mollement sur la table, inanimé. Dans la pièce volait cette fumée épaisse telle une nuée de moucherons rassemblés. Des volutes sortaient de temps en temps de cette boule pour essayer d'effleurer les sorciers toujours debout.

Explications

› Participants attendus
Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster.
Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

@Sherilyne C. MacMillan
@Elisabeth McGraham
@Declan Wildford
@Samaël Bones

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Je ferai une intervention MJ le 24 avril.

› Résumé
C'est la giga sauce.

Donc comme vous avez pu lire, en fait quelque chose est sortit du patient zéro et ce dernier est mort. En fait cette entité le tenait "en vie" et maintenant qu'elle est sortie, il meurt. L'entité s'est séparée en deux : elle a scellé la porte de sa partie visqueuse et collante. Cette partie est tombée sur le sol et s'est déplacée jusqu'à Sherilyne. L'autre partie est sous forme de fumée épaisse mais étrangement palpable qui attaque incessamment ceux debout dans la pièce.
Trois personnes ont été cette dernière : Declan (11), Sherilyne (5) et Samaël (2).

Declan tu es plongé dans une torpeur inconsciente pendant un post, tu pourras t'éveiller à celui d'après.
Samël les Llwas n'ont pas pu te protéger de l'attaque par contre ils s'emploient à te sortir de cet état dizzy via une vive douleur qui te fait serrer les dents.
Sherilyne ne se réveillera pas avant un moment. Elle est allongée sur le sol et la partie visqueuse de l'entité est littéralement en train de la gober.

Je rappelle que la pièce n'a aucune fenêtre et là il faut vous défendre et vous battre.

Prochain post le 24/04/22



[Sainte-Mangouste] Le patient zéro - Page 2 Empty Re: [Sainte-Mangouste] Le patient zéro

Lun 18 Avr 2022 - 10:13
Invité
Invité
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L’injonction de l’inconnu n’avait motivé aucune envie de réponse. Que cela soit par politesse, devoir ou envie, Ka ne s’encombrait jamais avec l’inutile. Son idée était fixe, comme si avoir la certitude de détenir la vérité des Lwas, l’emportait sur toute autre chose.

Il espérait que son regard posait sur les iris tremblants de Sherilyne suffirait à lui faire comprendre l’urgence, mais elle résista. Agaçant.

Il n’avait suffi que d’une main profanatrice pour que Samaël n’échappe à l’emprise de cette déception et fasse sursauter un sourcil un brin épais dans un amusement confus. « Vraiment ? Tu ne sais rien, ni d’elle, ni de moi, ni même de la situation et tu apposes un jugement en érigeant en seul détenteur du savoir… Tout ceci manque cruellement de recul et d’humilité… » Le ton dont il avait usé, était calme et cynique, articulé sur des notes monocordes et ponctué d’un adorable sourire qui ne s’en voulait pas moins dissuasif. Pour Ka nul besoin de réfléchir au-delà des faits, l’inconnu avait présenté les choses lui-même - ni son frère - ni son mec - et sachant toute son ignorance, il persistait à se saisir d’une situation qui le dépassait ; déplacé. Ka n’avait qu’à dire un seul mot, un seul et l’ignorant aurait bien du mal à ouvrir à nouveau ce trou béant dont sortaient autant d’inepties, mais quelque chose attira son regard et sa main ; La charge de poids oscillé sous ses doigts, l’obligeant à faire un pas pour soutenir Sherilyne. Inquiétant.

Il n’eut le temps que de constater son mal, sans le comprendre avant de voir l’avertissement des Llwas s’incarner dans un amas de chair et d’os. Trop tard. En un claquement de doigts, tous furent balayés.

Allongé sur le sol, Samaël gisait inconscient. Les murs capitonnés avaient amorti l’impact violent qu’il avait encaissé, mais la chute sur le sol l’avait littéralement assommé. Tout, c’était passé si vite, qu’il n’avait pu agir. Une douleur intense l’extirpa de son profond sommeil dans une extraction d’air qui le recroquevilla sur lui-même. La bouche haletante, les yeux révulsés, ses mains déchirèrent le voile invisible pour s’extirper des griffes des Llwas. Samaël, ne savait plus où il était, ni pourquoi il était sur le sol avec l’impression d’être passé sous un troupeau d’éruptifs. Sans force, il essaya de s’appuyer sur son avant-bras et essaya de rassembler ses pensées en pressant de la paume de sa main sa tempe douloureuse. Du sang. Sa vue se brouilla à la vue des tâches écarlates dans le creux de sa main puis elle revint brusquement dans un moment de lucidité. Il la chercha elle et la découvrit étendue sous une masse étrange, puis son regard fouilla le reste du décor pour y trouver le reste des protagonistes ; L’autre étendu, la rouquine …. « Ne bouge pas… » Fallait-il qu’il utilise la force pour se faire comprendre. Son corps se pencha vers l’avant, s’extirpant avec douleur de sa posture assise. Il vérifia qu’il n’avait rien et sonda le silence à la recherche des esprits. Il les sentait tout près, mais leur silence lui faisait redouter ce qu’il pensait jusque-là impossible.

Son regard trouva les parties sombres. Une seule entité mais deux ramifications autonomes. Son visage se crispa. Leur silence… et cette présence. Samaël laissa ses paupières obscurcir la scène. Fallait-il en déduire que cette chose venait du non-être ?

Boosté par l’adrénaline et ce qu’il devinait être une situation plus qu’alarmante, il dégagea d’un mouvement de bras le lit du patient et s’avança vers Sherilyne. La tête penchée, il examina la chose qui la recouvrait partiellement et plissa son nez. « C’est… Quoi… Cette chose ? Toi ! » Interpella-t-il la rouquine. « Sais-tu lancer un bouclier ? » un genou à terre, il sortit sa baguette pour être certain d’être à son avantage. La manumagie ne serait pas aussi précise que le Roseau qu’il tenait entre ses doigts et pour agir, il lui faudrait être rapide et extrêmement concis « Je ne sais pas comment va réagir cette chose. L’idée, c’est de se préparer au pire… » Ils étaient prisonniers avec une entité qui ne venait pas vraiment de ce monde et l’heure n’était pas venue d’interroger les Llwas. Portés absents cela ne pouvait que révéler une seule chose ; ils se préservaient eux aussi. La chose leur faisait peur, raison de plus pour se montrer prudent. La mâchoire serrée, il jeta un dernier regard vers la rouquine avant de fixer sa cible. « Mobilicorpus » lança t-il avec terminaison en pointant sa baguette vers Sherilyne et tirant avec force pour l’extraire de l’entrave. Le corps vint à lui mais la masse sombre s’étendit un peu plus sur elle laissant une trainée gluante sur tout son corps. Pas le temps de vérifier si elle était encore vivante ou inconsciente, Samaël lança un « Repoussium  » qui la débarrassa des traces du non-être.

Maintenant à portée de main et de souffle, il se précipita sur elle en lui administrant un Revigor sans grand effet. Lovée dans ses bras, le corps inerte de Sherilyne se cala par force des choses contre lui, lui arrachant un soupir de frustration. Maudits Llwas, jamais là quand on avait besoin d'eux.Il était seul maintenant... enfin pas tout à fait.  «réveille le docteur... Il faut la soigner...»


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Lun 18 Avr 2022 - 15:38
Elisabeth McGraham
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Elisabeth McGraham
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Sourcils réprobateur arqués… même si Elisabeth savait en ce moment rester à sa place, elle n’en éprouvait pas moins de la frustration. Si Declan était très rationnel dans son processus et forçait le respect de la rousse, son comportement était désormais devenu plus que méprisant, trop fière d’étaler sa supériorité en médecine de façon hautaine qui renvoyait son propre caractère aux yeux de la Lady.
Et voilà qu'il quittait son patient sur le point d'être vidé pour s'occuper d'autre chose. L'intention était noble mais il y avait plus pressant. Pour quelqu’un d’aussi détaché, il était bien dans son habits de chevalier en armure… et maintenant les deux mâles se disputait la pauvre blonde en plein malaise. Elisabeth n’avait pas le temps de s’interposer entre les deux, elle l’aurait fait pourtant, tous prétextes étaient bon pour elle pour tenir tête à des sorciers et en tant qu’ex Gryffondor, sont pseudo sens de la justice la titillait d’intervenir…
Mais elle avait un type qu'elle s'apprêtait à perfuser dans les bras. Le médecin paria avait raillé son manque de pratique, son absence de pertinence dans le diagnostique mais il avait quand même fait preuve de retenu quand à sa découpe, juste la chemise avait pour l'instant été tailladée. Avec le recul, cette méthode était quand même barbare, heureusement que le pauvre patient était toujours dans le coma, autrement il aurait perdu le peu de raison qui devait lui rester.

Le combat de coq prenait une tournure… étrange, le beau gosse faisait preuve d’une certaine éloquence il fallait le reconnaître, le genre qui faisait sourire Elisabeth dans son coin tant c’est ce que la Lady aurait aimé balancer dans la tronche, très propre, très mesuré… Cependant une autre question montait au lèvres : c’était quoi son problème ? Jusqu’à présent il était resté en retrait sans doute lui aussi révulsé quand à la boucherie à laquelle la rousse et l’argenté allaient se livrer mais maintenant il voulait fuir ? Si la potioniste avait eu un moment de malaise quand au phénomène qui se produisaient, elle faisait front, lui avait bien choisit son moment pour péter les plombs…



« Hey... » Claquement de langue, Elisabeth ouvrit la bouche pour se joindre à la joute verbale, ou du moins pour appuyer le fait que la blondinette était en train de faire un malaise mais un bruit atroce lui fuit tourner la tête pour observer le patient désarticulé se redresser, une marionnette creuse, qui se mit à déverser un nuage de suie dans la pièce !
« Qu'est-ce que... » Mémoire musculaire prenant la contrôle et glissa sur le côté, se soustrayait au torrent d’obscurité qui emporta le reste du groupe, occupé à ses chamaillerie.
Un juron gaélique fut craché alors que le peuplier pointa en direction du possédé prêt à employé une solution plus radicale pour lui retire sa bouche… ce râle d'agonie d'un autre monde qui pénétrait l'âme en plus des tympans... mais inutile… le bougre avait quitté ce monde... quelle miséricorde...
La moisissure noire commença à se rependra dans la pièce, se propageant au mur, à la porte, les emprisonnant alors que la lumière commençait à mourrir... Une chance que la cellule avait été reverrouillée magiquement : la dernière chose dont ils avaient besoin était que cette… chose soit libre.
Élisabeth pesta, elle savait que quelque chose ne tournait pas rond, elle les avaient mis en garde ! Mais la chose ne s’était pas évaporée quand la porte avait été ouverte, elle était reste là… cachée… et maintenant elle s’attaquait au groupe.
Le beau gosse semblait avoir encaissé le choc et se releva déboussolée alors que la rouquine essayait de faire profil bas « Du calme... » paroles vide de sens venait d’une personne elle aussi paniquée mais qui au moins essayait d’analyser la situation. « Évite de l’énerver... » consigne de base face à un prédateur ou inconnu et cette horreur était les deux...

Le réflexe primaire d’Elisabeth aurait été de mettre le feu, mais la situation pourrait rapidement tourner au désastre, une cellule capitonnée, du dictame inflammable éparpillé partout et fort à parier que ce truc noir bloquait l’air dans la pièce, lancer un sortilège de flammes était l’asphyxie assurée. L’espace confiné limitait vraiment leur champs d’action.

« #Repossium ! » Sortilège répliqué mais cible différente. Trop de chose, pas assez de temps, les ténèbres gagnait du terrain Profitant du sortilège envoyé pour repousser l’obscurité, Elisabeth se précipita pour attraper Declan par le col et le traîner en arrière. Il fallait se regrouper et l’autre étaient encore inconscient. La pièce était petite, elle n’avait pas besoin d’utiliser de sortilège et ce n’était jamais son automatisme, la magie passait toujours en deuxième.
Au passage, la baguette entre les dents, la rousse attrapa le chariot comportant le matériel médical qui était sensé soigner le patient, mais les mains déjà occupé le renversa. Bien sûr il était lourd et en mauvaise état et s’écrasa au pied du groupe, mais le but était de rapprocher les potions de des deux autres « Fouille la dedans, si il reste des choses en état ! » des ordres, de nouveau de son domaine d’experte, la confiance revenait. Elle savait répondre à la magie par sa science. Elle réfléchissait vite et bien, ajoutant à ça l’ingéniosité qui lui permettait de se défaire de situation complexe, là ou les autres se reposent bien trop sur les arcanes.

Évidence soulignée ; En tant qu’enseignante, il était obligatoire de connaître un grand nombre de sortilège de protection. Il n’y avait plus de guerre mais une poignée de professeur était le seul rempart entre la menace et un groupe de jeune à peine capable. Même si elle était plutôt attaque, Elisabeth avait appris très tôt travailler sur la riposte écrasante « #Protego Totalum ! » mouvement habile du bras en cercle malgré l’adrénaline pour lever une barrière, un pauvre petit bout de protection dans un coin de la pièce.
Elisabeth n’aima pas se sortilège, bien qu’efficace, c’était se condamner, se mettre en boule et subir. Elle préférait nettement la version plus simple du Protego qui permettait de riposter, dévier et rester en mouvement... mais contre cette chose, dans un endroit clos ? « Declan ! Nom d’une banshee ! Je n’ai pas le temps de m’amuser ! Réveil toi !» la colère irlandaise était palpable dans la voix, pas de peur mais de frustration. L’obscurité gagnait du terrain et commençait à attaquer la pellicule de protection, désireuse de trouver certainement un nouvel hôte, forçant la potioniste à garder le sort en canalisation. Aigues-marines tremblantes, il fallait qu’elle gagne du temps au moins le temps qu’une autre baguette puisse commencer à travailler sur la contre attaque et vite, le sortilège ne tiendrait pas éternellement et allait vite l’épuiser.
D’une part Elisabeth était née-moldue, sont patrimoine magique n’était pas exceptionnel même si il avait été démontré que le sang ne faisait pas tout, mais le fait qu’elle rejette cet héritage abaissait un peu plus son niveau.

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Lun 18 Avr 2022 - 16:57
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Declan
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C’était qu’il savait faire autre chose qu’aboyer des ordres sans la moindre explication au final. Le jeune homme semblait même doté de capacité de réflexion et de revendications sociales se contentant de tacher de faire naitre un sentiment de culpabilité à son interlocuteur pour ne pas avoir à se justifier. Classique sans pour autant ne pas être irritant pour autant. Tu aurais pu déblatérer sur celui qui estimait être porteur de savoir ET de non jugeote, mais tu t’abstenais. Non pas car cela revenait à rabaisser le Playboy de lui dire qu il suffisait de connecter deux neurones pour comprendre que OUI, il était forcément dangereux d’être là et de vouloir réveiller un patient gardé volontairement dans le coma mais juste car c’était une perte de temps et d’énergie. Ou du moins, autre chose avait décidé de se manifester t’empêchant de redresser un sourcil dubitatif –pour rester poli-

Sans savoir comment, ni même pourquoi, le patient allongé végétativement sur son lit d’opération se redressait dans un chant désagréable de cervicales et clavicules. Une valse trop rapide pour la carcasse décharnée malmenée dans une danse distordue. Les mouvements précipités élargissaient deux lèvres pales en un trou béant dépossédé de la moindre corde vocale viable. Les sourcils n’eurent que le temps de se froncer avant d’apercevoir une volute épaisse et sombre ondulant sur la langue de l’homme pour s’échapper et se précipiter contre les parois de la pièce, violente et… assourdissantes. Tes tympans criaient à la fin du supplice, tes mains plaquées sur les oreilles dans l’espoir stupide de ne pas te laisser happer par l’étourdissante sonorité hurlante. Peine perdue… Une douleur fulgurante s’infiltra dans le moindre centimètre carré de ton corps alors que tu te sentais propulsé contre les murs de la pièce.

Le capiton n’avait rien de moelleux et le rembourrage ne connaissait pas le sortilège de coussinage. Sainte-Mangouste manquait de toute évidence de moyen financier, ou magique…  L’impact –ou juste la caresse de la langue d’ombre- t’assomma, jetant ta conscience à la bienveillance de ton inconscience relativement alerte à la situation.

« Hey réveille-toi! » Le grognement que tu pensais arriver à faire vibrer hors de ta gorge bougeait aussi peu que ton propre être charnel. « Hey réveille-toi je te dis ! Arrête de faire semblant » Les paupières closes semblaient soudées entre elles, la voix qui t’intimait de te remettre debout ne faisait que ricocher contre les parois de ta caboche, ce qui se passait autour de toi t’était parfaitement inconnu. « Allé réveille-toi, reste pas sur le carrelage, il est froid ! Réveille-toi, j’ai pas fait exprès ! Le gout des sanglots étaient salé, pourtant ta bouche était sèche et presque pâteuse. « Alléééééé Dawn, papa et maman vont arriver, lève-toi » Impossible de déglutir, la salive était absente et les pleurs morts. Ces mots ne t’étaient pas adressé, tu les reconnaissais, c’était les tiens. Toi, tu pouvais bien rester sur le sol, les doigts même pas plein de pâte à tartiner. Ca n’avait pas bien d’importance. Et puis, il était confortable ce plancher non ?

Non, allé, réveille-toi! Y’a l’autre rousse qui requière ta présence… Comme si cela pouvait te forcer à ouvrir les yeux… Mauvaise rousse, mauvais âge, mauvaise éducation. Qu’elle aille se faire voir avec ses principes de loyauté douteuse.

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Mar 19 Avr 2022 - 22:18
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C’était… difficile… éprouvant… non pas que la... chose mettait le sortilège de protéction à l’épreuve. Le vrai combat était dans la tête de la potioniste. L’effort la drainait… les gouttelettes de fatigue commençaient à naître au coin des tempes… Cela faisait si longtemps qu’elle ne s’était pas autant mise à l’épreuve dans ce domaine.
Elle ne pratiquait pas ou rarement, son niveau en DCFM était tout juste correct pour une professeure, ce qui fallait pour réussir les tests d’enseignements, choses devenues obligatoire depuis une certaine escroquerie... Elisabeth n’était pas Auror, c’était une simple apothicaire. Un sorcier plus expérimente aurait pût lever cette barrière, plus résistante, sans canalisation.   Pas elle, elle devait donner tout.

Le fourmillement au bout des doigts... le poignet qui fatiguait… la respiration plus lourde… sa gestion du flux magique était misérable à cet instant. C’était un cercle vicieux, à mesure qu’elle s’épuisait, elle perdait sa concentration et sa confiance avec. Ce n’était pas un duel, une guerre psychologique avec un autre sorcier où il fallait trouver la faille et l’exploiter… Ici c’était tout simplement un test de volonté, de puissance face à une créature d’un autre monde. Et qu’importe son acharnement, elle n’avait pas le niveau. Elisabeth pouvait encaisser physiquement mais ici ça n’avait aucune importance...

L’effrontée était mise face à face avec ses défauts, son arrogance, au point même qu’elle pouvait entendre Elhiya lui susurrer à l’oreille, railler son manque de discipline, ce rejet puéril de son don qui la rendait inutile. Comme à leur première rencontre, une leçon d’humilité qui avait mis tellement longtemps à être imprimée…
Le palpitant fut broyée lorsque les aigues-marines épuisée glissèrent sur Declan inconscient, pouvant également imaginer un état similaire pour les deux autres derrière elle… Ils allaient tous mourir par sa faute !
La contraction était étiolée et la porte de la démence entre-ouverte… ces jardins encore et toujours… cette épreuve misérablement ratée, la rousse reproduisait toujours ce paterne car elle ne savait pas comme agir, refusant d’apprendre alors qu’elle voulait désespérément faire mieux. Elle ne faisait pas exprès ! Ce n’était pas sa faute ! C’était sa nature, plus forte qu’elle ! Excuses et fuite...

La Furie impuissante ragea, elle ne tiendrait pas, ce sort lui coûtait trop, elle avait besoin d’aide, de Declan, maintenant ! Elle cessa de maintenir le sort, misant sur la puissance qu’elle avait insufflée dedans pour que cela tienne au moins une minute ou deux, le temps de trouver quelque chose d’autre... Le fardeau de la concertation fut lever avec un tel soulagement qu’elle faillit presque rire de sa faiblesse.
La rousse ne prit même pas la peine de regarder en arrière, peut importe ce que faisait l’autre avec ça blonde, elle ne pouvait pas les aider. A tâtons elle chercha dans le reste des potions éparpillées par le chariot sur le sol. Pas besoin de lire ou de les voir, les mains bien que tremblantes restaient expertes dans ce domaine au moins, elles pouvaient reconnaître la forme des flacons et d’un petit coup de pousse, les décapsuler pour que l’odorat confirme.
Enfin, après ce qui semblait une éternité, elle trouva ce qu’elle cherchait, de l’œil vif et une seringue. Elle n’était pas médicomage mais comme tout bon maître alchimiste, elle avait une connaissance approfondie des domaines adjacents tels que botanique et certaines créatures magiques. Par conséquent, elle savait comment ses potions réagissaient, dans quelles situations elles étaient prescrites et quoi faire. Si le Bézoard pouvait être fourré directement dans la gorge en cas de panique, les potions pouvaient êtres injectées en intraveineuse…

Profonde inspiration pour calmer les tremblement alors que la barrière s’effilait sans sa sorcière derrière pour la maintenir d’aplomb. De toute façon Elisabeth n’avait plus le choix. Seringue plantée avec chance dans le bras, attrapant la veine du premier coup, sans garrot. Elle aurait préféré planté directement dans une artère ou dans le cour façon Ephédrine mais l’aiguille n’était certainement pas assez résistante et il valait mieux éviter de tuer Declan, même si il était probable que le camé qu’il était avait une tolérance particulièrement développée pour ces choses là... La rousse perdit son sang froid et gifla silver tout en l’injuriant dan un vain espoir de le sortir de son coma de façon plus efficace.

Intégrité de la barrière d’Elisabeth


Nombre aléatoire (1,100) : 4

Dégâts subis par la barrière à la fin du tour


Nombre aléatoire (1,100) : 61

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Mar 19 Avr 2022 - 23:29
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Tu comptes pioncer longtemps encore ?
Ce genre de question ne pouvait mener à rien. Que ce fut car tu dormais profondément, que tu ais été mis KO sur le ring de la rue, ou que tu ais loupé ton dosage sur un nouveau petit bonbon. La seule chose que tu étais capable de faire à ce moment était de faire vibrer ta gorge dans un grognement à peine audible. Les paupières restaient closes, incapables de se redresser tant que tu ne leur intimais pas l’ordre de gigoter. La bouche restée scellée, cousue par le fil de l’Inconscience coincée avec toi dans le peu que ton esprit arrivait à recomposer. Il  fallait t’éveiller…

T’éveiller de ce songe aux images tordues qui rebondissaient comme seule ancre à la réalité. Mais il y’avait longtemps que tu avais abandonné, préférant l’illusion de l’instant encore vivant à la sinistre réalité. Tu ne voulais pas  te réveiller sans elle encore une fois de plus, tu ne voulais pas la voir encore sur ce carrelage glacé, tu aurais préféré prendre sa place et lui laisser la tienne. Aucun choix ne t’avait jamais été offert, on t’avais toujours ordonné de te relever... Mais cette fois encore, c’était trop compliqué, chaque tentative de remuer un doigt, un bout de moustache ou un globe oculaire s’envolait comme une bulle de champagne, explosant en touchant la liberté. Pourtant il fallait t’éveiller…

Pour t'aider, un liquide gelé parcourrait tes veines, le sang choqué s’offusquait, brulant sous ta peau. Tu pouvais sentir la course de ce qu’on t’injectait grandir trop rapidement. C’était fluide, sans le moindre caillot, de l’eau empoisonnée te sommant de reprendre conscience. Ton palpitant le comprenait, noyé dans une giclé d’excitants, son chant venait désagréablement caresser tes tympans. Ta bouche s’entrouvrait doucement pour inspirer profondément jusqu’à en asphyxier les poumons et redresser tes Ambres affolées sur la personne face à toi. Ta joue était brulante... Pourquoi n’entendais-tu pas ? Il fallait t’éveiller…


Dawn
– EVEILLEE– Déclan coincé dans son inconscient


Les cils battaient plusieurs fois sous la lumière aveuglante, la main droite se redressait dans une vaine tentative d’offrir aux pupilles quelques seconde de répit. Trop de lumière, puis trop de vert, puis une paluche bien trop grande, le cœur ratait un battement instantanément. Ce n’était pas le moment, tu n’avais rien demandé, tu n’avais pas cherché à venir ici, pas en ce moment. Tu étais sage et calme, ne laissant dans ton sillage que bout de soirée perdue, et peut être un mal de crâne carabiné.  Tu choisissais quand tu voulais te balader, c’était toujours pour t’amuser et profiter de tout ce que l’autre refusait. Il était trop enfermé dans les métiers qu’il avait choisis pour se permettre de vivre pleinement, alors tu te permettais de le faire à sa place. Mais ici, rien ne t’appartenait. Ce lieu était inconnu, ces odeurs étaient nouvelles et ta joue te relançait, tes doigts glissaient dessus pour la soulager. « Toi ?.... Tu m’as giflée ? » Les mirettes se heurtaient à la rouquine échevelée.

Elle, tu la reconnaissait. Elle vivait dans un passé qui essayait de la rattraper. Ca n’expliquait pas ce qu’elle faisait en compagnie de ton frère –encore une fois- dans un endroit si étrange… Mal assurés, tes gestes tachaient de te remettre sur tes pieds. Trop larges, et trop épais, l’équilibre était aussi instable que le discours du myocard paniqué. Le mur servait un appui de fortune pendant que tes opales parcouraient la chambre d’hôpital circulairement. Une matière visqueuse soudait la porte de sortie, il n’y avait aucune fenêtre, un corps inanimé sur un lit, une fille blonde et un gars qui la tenait contre lui, de la substance sur les jambes de la demoiselle, et sur les tiennes aussi d’ailleurs. Machinalement tu essayais décoller tes deux chevilles l’une de l’autre, une résistance et l’impression que le visqueux bougeait te fit grimacer. Dis ? Tu veux pas t’éveiller ?

Un soupir agacé t’échappait alors que les yeux croisaient un nuage de fumée noir coincé derrière une bulle qui fondait comme neige au soleil avant de disparaitre de plus de moitié. L’index droit tremblotant levé vers le reste de protection « C’est normal ca ? » Non ca ne devait pas l’être, si tu ne connaissais quasi rien de la magie tu savais la voir et la reconnaitre sans le moindre problème. Ta gorge se nouait, empêchant toute déglutition, tu n’avais rien à faire là. Tu le savais parfaitement, tu lui étais d’aucune utilité ici, tu ne savais pas faire. Et même si le bois était extirpé de son logement par simple réflexe musculaire, aucune magie ne coulait en toi. Tu le savais …. Nombre de tentatives avortées te l’avait prouvé, la baguette acceptait que tu la tiennes, mais jamais ne t’obéissait. C’était la sienne, à Déclan. « Je… »

Tu devais l’éveiller, comme lors des soirées de paris où les poches de jeans se remplissaient de billet. Tu devais… Mais comment ? Il ne voulait pas ou alors il ne pouvait pas, coincé dans les limbes de sa propre Inconscience brisée. Précipitamment, tu fouillais dans les poches de blouses et de pantalon, cherchant un petit sachet transparent inexistant. Trop bien caché ou oublié, aucune solution se trouvait à portée alors que ce nuage semblait bien trop proche…. « Babeth ! » Retrouver son prénom t’avait demandé un effort, ce n’était pas le moment de la revoir, tu n’avais rien à lui transmettre… « T’’as pas un remontant ? » Peut-être pouvait-elle inverser la mécanique d’une certaine façon. Le cœur battant, tes yeux passaient de la fumée sombre à la rousse priant pour… tu ne savais quoi. Bordel reveille toi

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Mer 20 Avr 2022 - 12:11
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Dans le sépulcre d’infortune, au seuil du carrefour des mondes, l’Éve aux yeux fermés, sommeillait encore. Le déchu s’était recroquevillé au-dessus de l’ange pour mieux invoquer à voix basse la clémence de vieilles déités. La rousse avait envoyé valser des potions dont les bénéfices étaient totalement inconnus pour le novice qu’il était. La mâchoire serrée, les traits tirés, ses obsidiennes observaient le monde basculer dans une dimension dystopique. Pas une seule fois, il avait interrompu ses psaumes archaïques, espérant voir jaillir du néant le moindre signe d’intelligence du non-être… Voulait-il se rendre invisible ou tout au contraire attirer son attention ? Ce n’était pas clair, même pour lui.

La poupée chiffonnée restait désarticulée entre ses bras, ne lui laissant pas vraiment le choix. Le reflet de la réalité s’était imprégné sur les agates noires hagardes, dans le triste constat que tout ceci les dépassait de loin tous. « Fais chier… » Oui, il ne s’en sortirait pas d’une simple pirouette mentale. L’adversaire ne se laisserait pas duper par son éloquence. Le diable n’exprimerait pas son art en étalant ses terribles travers, pas aujourd’hui ; il lui faudrait être bien plus que le simple serviteur. Le regard fuyant, il passa de la rouquine à l’autre, sans chercher à comprendre son attitude. Il fallait faire vite, se détacher de tout cela. Pour s’assurer d’avoir une chance de comprendre les enjeux, Ka devait rentrer en transe. Sans autre artifice que sa propre volonté… Ironique.

Dans la pièce capitonnée, devant la barrière prête à céder, le sorcier laissa lentement l’ange fané tomber à ses pieds. À genoux, les paupières étaient retombées pour laisser à l’invisible le temps et l’envie de s’exprimer. Lorsqu’il fut certain d’atteindre le point de non-retour, il expira toute défiance en se montrant plus que décidé ; « Maombi»**

Comme un bruissement sorti du sol, se rependant en un écho d’outre-tombe tout autour de lui… Les Llwas se manifestaient enfin dans un chuchotement lointain.

Kwenda…Haraaaaka**

L’emprise était faible. Comme s'ils restaient à bonne distance pour se préserver de la chose. C’était peu commun comme sensation, jamais encore Ka n’avait senti pareille résistance de leur part. Il recentra son attention sur leurs voix et resserra le lien en les apostrophant vigoureusement « Hiyo ni nini… Jinsi ya kupigana nayo?»**

Les voix se distordirent dans un bourdonnement perçant qui le fit perdre l’équilibre. Les tympans avaient bien failli y rester, dans la désagréable impression qu’on lui enfonçait des aiguilles dans toute sa tête. La trépanation mentale l’avait mis à mal dans un  Sssssaaasssssy**désapprobateur.

Le silence revint brusquement, en même temps que le souffle, tandis que l’emprise sur le s’était interrompue en le remettant au sol comme un vulgaire pantin. « Par.. Ori… » Les avants bras enfoncés dans le sol, il fallut un moment à Ka pour reprendre ses esprits et se redresser avec défiance. Il les entendait, il les sentait encore, là, sous lui, sur le sol, dans les murs, tout autour, comme s’ils se refusaient à quitter les lieux… Ça n’avait pas de sens. Pourquoi se tenaient-ils en retrait ? Pourquoi refusaient-ils de parler ? Était-ce un test ? Encore un ?

Les obsidiennes s’obscurcirent alors que le bouclier élevé de la rouquine cédait.

« Kwa kesi hii… Je le ferai seul ! »** Il le ferait à sa manière. Ce n’était pas la première fois qu’on éprouvait sa foi, qu’on le mettait à l’épreuve sans autre explication. Puisque le destin était écrit, puisqu’on ne pouvait lutter contre la volonté des Llwas, il se montrerait impitoyable.

La main armée de sa baguette, Ka fit tomber sa tête sur le côté pour examiner  la situation. Ce n’était ni vivant, ni mort, ni bien, ni mal… Les iris sombres dévièrent leurs reflets onyx de leur cible, le temps de vérifier l’état des deux femmes à ses pieds. Pas le tempsProtego Maxima ». Pas suffisant pour tenir indéfiniment. Puiser dans les réserves d’énergie passablement entamée relevait du suicide. Ka avait l’habitude de jouer avec les limites, il y était souvent contraint, mais cette fois, l’enjeu était différent. Derrière le bras tendu, à quelques centimètres de sa position, Sherilyne avait involontairement changé la donne. Sa seule présence, faussait les pronostics engagés. Et les autres…

« Tu peux transplanter ? Attrape-le. Il faut partir. » Ça, il l’avait déjà dit. Inutile de lutter contre cette chose, pas ici, piège comme des rats. Le reste de ses forces passerait dans un transplanage qu’elle le suive ou non. Lui s’occuperait de Sherilyne.

Résumé:


____________

**traductions :
Incantation
Dépêche-toi
Qu'est-ce que c'est… Comment le combattre ?
Impertinent
Dans ce cas...

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Jeu 21 Avr 2022 - 23:03
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L’artifice désespéré avait fonctionné, magnifique... la maîtresse rousse était fière d’avoir réussi à insuffler de nouveau la vie sa marionnette. L’ego était flatté, si simplement, satisfait d’imposer la supériorité des potions là ou sa magie lui avait fait défaut, et encore plus de pouvoir le faire sur un médecin et tout particulièrement Déclan.
Mais la marionnette ne répondait pas comme désiré. Silver était absent, quelque chose n’allait pas… Elisabeth le regarda sidérée, il était encore dans les choux ? Un choc, la créature, la mort imminente, la sobriété… les choix étaient nombreux, mais son état n’était pas normal, repères perdu, déboussolé, il était inutile, un brocoli camé… et Elisabeth n’allait pas tarder à le rejoindre...
Cependant… Un remontant ? Babeth ? Appel à la colère… Incrédule la rousse fourra ses poches, y trouvant ses délicieux pilules salvatrices, ces douces qui faisaient taire la douleur fantôme… Comprimé et fureur en main, elle jeta le tout dans la bouche d’un Declan distrait par les cendres du bouclier lumineux « Gobshite. Faigh bás... » Langue assassine, emplie de poison. Adieu le respect éprouvé, bonjour naturel. Il était extrêmement rare pour la Furie de pouvoir forcer la main de cette façon sur la Lady. En tant normal, il ne s’agissait que de paroles amer, d’aboiements, mais là Elisabeth était fêlée, épuisée et à bout. Son ultime recours venait d’échouer, alors elle essaya la méthode brutale de sa psy. Encore, gavant le toxico de médocs et le maintenant de force pour qu’il reprenne ses esprits. La potioniste n’avait pas la moindre idée de pourquoi cela avait fonctionné la dernière fois, elle avançait à l’aveugle mais l’abattement seul était sa ligne de conduite.

La barrière mourrait, Elisabeth avait besoin de reprendre son souffle pour y retourner. Elle était rouillée, sans sa canalisation derrière, le sort s’était révélé misérable et cédait comme si une première année avait lancée ce sortilège. Il y avait une marée face à elle et tout ce qu’elle avait put lever était une feuille de papier… Elle pouvait faire tellement mieux…
Et qu’est-ce qui arrivait à l’autre ? Lui aussi était pris de démence ? La peur affligeai chacun d’une façon différente, Elisabeth le savait que trop bien… Elle même pouvait réagir de façonq radicalement différentes selon la source de terreur face à elle. Ici elle perdait pieds, rongée par ses démons, les mises en abîmes, les fleurs de sa démences qui corrompaient sa réflexion, la renvoya à ses échec passé…
L’autre beau gosse lui, parlait en quoi ? En hindou ? Le désir de protéger sa belle, sa faiblesse, son moteur, ce moyen de pression, était-il en train de briser sa psyché, de le faire sombrer dans les abîmes de la logique ? Mais non, celui-ci fit face, difficile, semblant luter pour recoller les morceaux... comme tous ici. Son sortilège renforça nettement la protection, comme elle aura dût être dès le début, lancée par une experte affirmée… La lueur protectrice irradia les ténèbres, permettant de gagner quelque précieuse minutes supplémentaires… Une main sur le visage, la rousse expira pour tenter de calmer le flot du combat, se ressourcer alors qu’elle gardait fermement sa marionnette de Declan paumé contre elle. Un hochement de tête en guise de merci alors qu’elle chassait les mèches rebelles de son front.

Question stupide… Est-ce qu’elle pouvait transplanter ? La réponse était déplaisante. Elisabeth ne supporta pas les moyens de transports magiques, que ce soit Portauloin, balais ou transplanage. A croire qu’ils lui rendaient son aversion pour la magie. Si encore les balais étaient récalcitrants avec elle, les autres plus radicaux se soldaient systématiquement par le contenu de l’estomac de la rousse recraché à l’arrivée. Elle avait quand même suivi la formation pour maîtriser cet art, dans le vain espoir que comme pour la voiture chez les non mages, la perception conducteur était différente de celle du passager... mais non, rien y faisait et elle avait dût abandonner
« Je ne sais pas transplaner... » répartie dure et sèche et sans pour autant être honteuse dans la bouche d'une adulte « ...et quand bien même, nous sommes dans l’aile sécurisée d’un des bâtiments les plus enchanté de Grande Bretagne » la suite fut plus modéré que la petite voix qui lui soufflait un truc du genre : crétin trouve autre chose. C’était inexplicable comme phénomène, ça ne lui appartenait pas… mais la logique n’avait plus de sens alors que l’insanité rageait au dehors « Et sérieusement, vous voulez vous envolez avec cette chose dans les airs ? Prendre le risque de l’embarquer avec vous ? »les aigues-marines désapprouvaient, cette fois-ci la petit phrase titillait un peu plus les lèvres…

« Réveillez votre copine, Revigor ou potion je m’en fiche, quartes baguettes ne seront pas de trop pour se débarrasser de cette chose ou au moins fuir...» Adrénaline courroucée stimulant les sens, insufflant un faux courage, celui des désespérés. Un bref moment de clarté au sein de cette tempête… Donnez des consignes, s’organiser…
Mais ce n’était qu’une bougie, vouée à être consumée plus forte elle brillait. L’autre avait fournit l’étincelle d’espoir, il fallait faire en sorte de la maintenir allumée…
La peur de la fin était perceptible dans l’attitude de la potiniste, elle était à bout mais s’acharnait et ne voulais rien lâcher. C’était cette impasse qui la rendait dingue, acculée… oubliée… pas comme ça… pas comme ça… Elle voulait tant revoir les traits d’albâtre une dernière fois et refuserait d’abandonner avant.

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Ven 22 Avr 2022 - 13:24
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Dawn
– EVEILLEE– Déclan régit


L’autre au fond parlait dans une langue inconnue, l’incompréhension te fit douter sur ce que les Ambres voyait. Tout était flouté de cette brume sombre, c’était peut-être un de ces rêves éveillés où on avait été te dénicher sans rien te demander. C’était peut-être un monde miroir où rien n’existait. C’était juste un songe où on te demander de déambuler en simple observatrice, ton perchoir adoré abandonné. Ce devant de scène était nouveau, inconnu, curieux, terrifiant, mais pire que la rousse qui venait te prendre le visage dans sa main soudainement. Les yeux ronds il te fallut un moment pour comprendre que ta requête était écoutée, et même satisfaite avec violence, enfonçant au fond de trachée deux cachets.

Quoi encore ?

Il n’avait fallu qu’activer un mécanisme de remontée gastrique pour réveiller la désagréable sensation d’être utilisé –encore une fois- et drogué de force. C’était tes paroles, mais pas celle de Déclan qui s’offusquait et rageait progressivement alors que tu avalais les pilules sans trop protester. C’était ce qu’il fallait faire, reprendre ta place, lui laisser la sienne. Ce monde-là n’était pas le tien, il ne l’avait jamais été, tu n’étais qu’une illusion, une chimère conservée en vie par la culpabilité rongeante de ton frère ainé. Tu n’étais même pas la vraie Dawn, tu permettais juste de garder le cap dans la sanité qu’il avait sur préservé. Tu le savais, tu l’avais compris dans le cabinet de la psy, lui non, ta présence le détruisait plus qu’elle ne relevait. Il ne le voyait pas et ne pourra pas le voir à nouveau, pour lui tu n’étais pas là. Tu n’étais qu’un souvenir bien trop vibrant qu’il ne voulait pas perdre, t’offrant parfois des alternatives à cette non vie de prisonnière. Aussi, pour une fois, tu ne voulais rester dans son monde et lui laissais la place qui lui revenait, aussi sombre semblait-elle.

Declan
Habillé en médicomage


« Puta*n ! Lache-moi là ! »

Les yeux encore plissés, le mal de crâne lancinant t’avais lancé ta main gauche brutalement pour attraper le poignet de la rouquine. Ce n’était pas la première fois qu’elle te faisait avaler quelque chose sous la contrainte, mais cette fois tu n’étais pas ligoté et paralysé. T’avais juste la cervelle pas en face des trous et une migraine carabinée. Ta force non jaugée écrasait peut-être le frêle bras mais permettait de remettre les sens dans l’ordre pendant quelques secondes. Tu clignais des yeux et les ouvraient difficilement sur la salle d’hôpital toujours aussi blanche et désormais plongée dans une brume noire. Que ? Il manquait des évènements, des détails, des pièces de puzzles, comme à chaque fois où la Conscience se faisait la malle. Tout reconstituer gaspillait de précieuses secondes qui ne semblaient indisponibles.

Tu récapitulais rapidement ce que t’avais vu : le patient non entaillé qui recrachait une masse noire mouvante et dotée d’une agressivité certaine. Opales vers la porte scellée d’un gluant type goudron, le bruler pouvait permettre de libérer la sortie, mais tout en enflammant tout ce que la substance couvrait. Adieu tes jambes, adieu celles de Barbie et adieu l’oxygène disponible dans la pièce. Cette option était foireuse, comme les idées qui fusaient dans ton esprit dans une cacophonie la plus totale. Lachant enfin Elisabeth dans un geste abrupt tu inspirais profondément, réalisant que la fumée restait sagement derrière la barrière magique du play-boy. C’était bien sympa les protections mais ca ne laissait qu’un court champ d’action. Peu de toute pour que le capital magique ne s’épuise avant qu’on ne vienne vous sortir de là.

Ton nez se relevait vers le plafond à la recherche d’une bouche d’aération inexistante aussi. Et puis, évacuer cette brume ne pouvait que signifier la faire se propager ailleurs. Cette chose devait chercher un nouveau corps. Tu grimaçais. Qu’en était-il de l’autre sur son lit ? La mort l’avait déjà embrassé ou était-il juste évanoui ? Circonspect, l’index et le pouce passait dans la barbe pour réfléchir un instant. Tes yeux passaient sur les 3 autres du groupe sans leur adresser un mot. L’enseignante échevelée semblait agacée, le playboy irrité, et Blondie… toujours assoupie. Le bois dansait d’un mouvement léger en direction de la soigneuse pour lui apposer un têtenbulle. « Protection personnelle chacun je suppose ? » Adressé au jeune homme avant de relever ton écharpe sur ton nez et ta bouche, juste au cas où. Du gluant sur les chevilles te suffisait, tu n’en voulais dans les narines. Puis, sans trop savoir si cela pouvait fonctionner, derrière la protection qui s’étiolait avec le temps, l’Aubépine pointait le nuage noir, supposant que son cœur devait être au centre pour tenter un #Reverte qui te semblait trop simple.

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

[Sainte-Mangouste] Le patient zéro - Page 2 Empty Re: [Sainte-Mangouste] Le patient zéro

Sam 23 Avr 2022 - 9:58
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Contrairement à Declan, Sherilyne ne subissait pas les affres de sa psyché. Tantôt dans les bras de Samaël, tantôt sur le sol, elle n'éprouvait aucune douleur et aucun soupçon de cauchemar. Le temps s'égrenait sans qu'elle n'en eut conscience. Jusqu'à un certain moment, évidemment.

Elle s'éveilla quand la créature se libéra du bouclier constrictor pour elle. Toutes les parties visqueuses traînaient sur le sol pour venir s'agglutiner entre elles et ne former qu'une seule tâche de mélasse sous le lit du patient décédé. A ce sujet là, la masse impalpable, telle une nuée de mouches tournoyant dans les airs, ne subit aucun effet du Reverte de l'ancien médicomage.

La blonde finit par se remettre debout, se sentant protéger par les bons soins de son ami. Car oui, à ce stade là, c'était un ami. Elle secoua la tête et tira sa baguette.

- J'ai une idée !

Encore faible, chancelante, elle attrapa la main de Samaël discrètement, enroulant ses doigts aux siens pour se donner du courage.

- Aller...

Sa baguette verticale, devant son visage, elle lui insuffla toute sa volonté et se concentra en quelques secondes. Sherilyne fit le vide dans son esprit, n'entendant ni le bourdonnement de la bête, ni même les rugissements des deux adultes à côté d'elle. Elle se demanda si le bruit sourd qu'elle entendait n'était pas les battements de coeur de Samaël mais ses pensées revinrent immédiatement sur ce qu'elle s'apprêtait à faire.
Jaillissant de rien, une image, une étincelle de sentiment et puis une grande joie vint l'étreindre. Un moment d'amour, de satiété émotionnelle, d'apaisement, capta son cœur bon. Tous les espoirs se concentrèrent, elle ne douta pas, elle fit tout pour garder cette image et lorsqu'elle rouvrit les yeux et agita sa baguette, ses lèvres prononcèrent...

- Spero Patronum

Le calme se fit dans toute la pièce, comme un arrêt sur image, et une vive lumière bleue explosa du bout de sa baguette pour se diriger immédiatement vers la masse noirâtre. Un filin éthéré en coula et dans les airs, une petite belette se rua sur le sol avec une violence sans faille, protégeant ainsi les quatre adultes.
Sa main dans la sienne lui avait donné le courage nécessaire et ces cinq secondes de silence moururent pour laisser place à un bruit infâme qui heurta les tympans de tout un chacun. La bestiole, quelle qu'elle soit, se mit à émettre une sorte de cri suraiguë, signe peut être de douleur ou peut-être de désintégration. Elle devenait vulnérable !

- AVEC MOI ! Attaquez-là !

C'était maintenant qu'il fallait agir, pendant que Sherilyne tenait de toutes ses forces l'entité ténébreuse et maléfique, elle avait enfin réussit à comprendre une chose dans tout ça : elle n'aurait jamais rien pu faire seule. Mais à quatre, même blessés, rien n'était impossible. Ce sentiment renforça l'ardeur de son sort gourmand, le rendant un peu plus bleu un peu moins transparent. La visquosité s'agitait dans tous les sens, sans porte de sortie, alors que la fumée noire étrange se tordait comme si elle voulait s'emmêler elle-même, créer un nœud. Mais aucune des deux ne pouvait s'enfuir ou bouger outre mesure.


[Sainte-Mangouste] Le patient zéro - Page 2 Empty Re: [Sainte-Mangouste] Le patient zéro

Dim 24 Avr 2022 - 10:29
Choixpeau Magique
- PNJ -
Choixpeau Magique
Orientation : None
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)

Le patient zéro



Les quatre adultes essayaient de survivre tant bien que mal. S’éveillant de leur léthargie, chacun de manière différente, la médicomage finit par contenir l’entité noire. Cette fumée très dense, palpable, qui suintait un liquide ébène des plus visqueux, se tordait dans tous les sens sans pouvoir réellement s’extirper de ce fardeau qu’était le Patronus. Les autres, bien plus vaillant pour user de leur baguette dans le but de faire mal, en profitèrent pour la taillader, la repousser, puis la mettre à terre.

Affaiblie et vulnérable, Sherilyne arrêta son sort éthéré pour venir brûler le tas que cette chose formait sur le sol. Hautement inflammable, il ne fallut que quelques secondes pour que le feu prenne en ampleur dans cette petite chambre. De l’autre côté de la porte, on pouvait entendre des pas, des frappements et des voix étouffées : le personnel essayait d’entrer. Immédiatement, on calma le feu avec de l’eau et il ne resta, sur le sol, que quelques viscosités des plus étranges. D’ailleurs, les tâches noires de la porte coulèrent, s’enlevant seules de l’encadrement, donnant à nouveau la liberté à chacun.

- Les choses sont pires que ce que je pensais, annonça la blonde.

Accroupie près des reliquats de l’engeance, elle, se redressa pour aller ausculter le patient. En quelques secondes, peut-être minutes, sa peau avait commencé à tomber et à se disloquer. Comme si le cycle de décomposition le rattrapait à vitesse grand V.

Un équipe d’internes finit par déverrouiller la porte et entrer dans la chambre.

Explications

› Participants attendus
Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster.
Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

@Sherilyne C. MacMillan
@Elisabeth McGraham
@Declan Wildford
@Samaël Bones

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

› Résumé
Vous tenez le bon bout o/

Donc pour la fin du post c’est le moment d’enquête. Sherilyne prend en charge l’équipe d’internes pour qu’ils évacuent le macchabée et leur dit qu’elle fera un rapport. Elle leur explique rapidement ce qu’il s’est passé et les rassure, pour qu’ils ne paniquent pas. Cependant, la porte reste ouverte et elle vous propose de vous soigner. Si vous voulez rester pour essayer de deviner ce que c’est, pourquoi, quel lien avec le Brouillard, le patient zéro etc… c’est avec plaisir mais si c’est plus cohérent que votre personnage parte, alors vous expliquez sa sortie ^^

C’est donc la dernière semaine de posts !!

Le post de conclusion se fera le 1er mai



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