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Ven 1 Avr 2022 - 10:44
Choixpeau Magique
- PNJ -
Choixpeau Magique
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(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)

Le patient zéro

Groupe Sainte-Mangouste
Nous sommes le 04 avril 2022




La nuit tombait sur l'hôpital Sainte-Mangouste telle une chappe de plomb. Les médicomages se relayaient régulièrement dans les ailes les plus saturées de l'édifice mais le personnel soignant restait fatigué, exténué pour la plupart. Les potionnistes et autres labomages ne comptaient plus leurs heures dans la course à l'antidote.

Mais à quoi cela servait-il si c'était pour ne rien trouver ?

Personne ne se posait la question, car personne n'avait le temps. Bien que le flot de victimes du Brouillard se stabilisa avec les mois -les Sorciers ayant enfin compris qu'il ne fallait pas s'y aventurer-, beaucoup d'entre eux ne pouvaient être complètement soignés. En effet, la partie psychiatrique était bondée de cas insolvables. Une majorité étaient d'ailleurs sous potions sédatives. Il ne fallait pas trop espérer lorsqu'on se faisait admettre dans ce service là et les doubles portes avaient trop de fois vu des familles éplorées ou des conjoints détruits. Et ça, personne n'y pouvait rien. Il y avait cette fatalité qui planait dans l'air et plus on s'enfonçait dans le labyrinthique dispensaire, plus on désespérait de revoir un jour la lumière du soleil. L'établissement n'avait jamais connu pareille crise, au point de manquer de personnel.

Il y avait une section un peu reculée, cachée, où peu de monde séjournait. Dans le jargon interne elle était appelée la salle des derniers jours mais de manière plus officielle, on pouvait voir inscrit Unité de soins magiques particuliers. La phrase était belle, très enrobée mais il ne fallait pas se méprendre : c'était là où on traitait les cas les plus désespérés, ceux ayant autant besoins de soins que de recherches sur leur cas. Ils faisaient évoluer la connaissance médicomagique et avec un peu de chance on arrivait à sauver un cas sur dix. Quoi qu'il en soit, le patient zéro était endormi dans une chambre, sur un lit. Après une psychose désastreuse il avait été endormi et lorsqu'il se réveillait, son mal être ne faisait qu'empirer, si bien qu'il avait été mis sous surveillance permanente. Il fut le premier malade du Brouillard. Celui qui avait été rendu fou le premier et qui n'était jamais sortit de cette folie furieuse. Au contraire, tout était allé de mal en pis depuis huit mois maintenant. Il était le secret de l'hôpital, ce qu'il ne fallait pas dire, ni dévoilé.

Mais aujourd'hui, vous avez eu vent de cela. Vous vous rendez dans cet endroit interdit, de gré ou de force, pour trouver quelque chose qui vous appartient : des réponses, des preuves ou simplement des solutions. Qui est ce mystérieux patient dont personne n'a plus jamais entendu parlé ?

Explications

› Participants attendus
Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster.
Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

@Sherilyne C. MacMillan
@Elisabeth McGraham
@Declan Wildford
@Samaël Bones

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Je ferai une intervention MJ le 10, 17 et 24 avril.

› Résumé
Vous voila dans Sainte-Mangouste pour les raisons qui vous sont propres. Vous avez entendu parlé du patient zéro et il est temps de mener votre "enquête". Pour cette première semaine c'est les post d'introduction donc découverte du groupe ainsi que pénétrer dans l'aile touchy.

Prochain post le 10/04/22



[Sainte-Mangouste] Le patient zéro Empty Re: [Sainte-Mangouste] Le patient zéro

Ven 1 Avr 2022 - 18:53
Invité
Invité
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Declan
Habillé en médicomage


Si tu allais régulièrement à Saint Mangouste pour aller « rendre visite » à certains de tes anciens collègues, tu prenais soin de venir quasi que le soir, quand la fourmilière se calmait un peu. Entre une fiole échangée contre un petit sachet transparent les potins avaient tendance à vite se diffuser quand les urgences étaient calmes. Tu aimais bien. Ton ancienne blouse de soigneur sur le dos, ou encore les pyjamas fesses-dehors des patients sur les épaules, tes oreilles trainaient régulièrement. Et puis, tu avais peut-être un certain talent pour converser facilement avec les gens. L’entrain des nouveaux petits internes semblait s’étioler un peu plus à chaque semaine qui passait par contre, leurs bouches débitaient des inconsistances soporifiques.  Cette nouvelle génération ne nourrissait pas beaucoup ton intérêt. Trop de complaintes, pas assez de mordant, ou de volonté, ton regard se détournait toujours à moins qu’un d’entre eux ne finisse par s’effondrer en crise de larmes dans la salle de repos.

Rares étaient les fois où tu jouais le malade imaginaire devenu attentif et que tu proposais ton épaule pour pleurer. Si tu le faisais, ce n’était que pour remplir tes poches de produits ou ton portefeuille de quelques galions « durement » gagnés. Mais au milieu des élucubrations des potionnistes débutants, psychomages expérimentés, ou urgentistes aguerris que tu croisais, se cachait une étrange effervescence malsaine. Il suffisait d’écouter. Correctement. Ou de fouiner, beaucoup. Et si tu mettais bout à bout ce qu’on t’avait dit, avec ce que t’avais pu remarquer, avec les rumeurs et bruits de couloirs coincés derrière des fioles transparentes, Sainte Mangouste semblait cacher quelque chose d’intéressant. Plus que d'habitude. Pour toi bien entendu, pas nécessairement pour le reste du monde dont tu te moquais.

Alors ce soir, c’était équipé avec ta blouse verte bien repassée et de ton ancien badge –la copie de l’orignal- que tu te promenais impunément, les mains dans les poches, au milieu des murs aseptisés. L’ouïe à l’affut du moindre bruit bizarre, tu regrettais presque que les patients qui couinaient quasiment tous de la même façon ne sachent pas faire silence immédiatement. Pour prendre ton mal en patience, tu pointais ton cure-dent interrogateur sur les yeux curieux qui te scrutaient sans te poser trop de questions. Apparemment un soigneur de plus semblait le bienvenu dans cette aile de l’hôpital que tu n’avais jamais vu, on te laissait avancer. Fait étrange vu le nombre d’années que tu avais passé ici, et où t'avais toujours vu des récalcitrants aux nouvelles têtes. Etrange mais pas suffisamment pour te faire rebrousser chemin  et abandonner l’idée de trouver le type dont les medicomages parlaient en chuchotant. Pour peu, avec leurs murmures,  tu pouvais croire que c’était la même propagande que pour l’ancien seigneur des ténèbres. Il ne fallait pas dire son nom. Et là, il ne fallait pas parler d’un patient « zéro »

Résumé:

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Dim 3 Avr 2022 - 17:48
Elisabeth McGraham
En manque d'inspiration
Elisabeth McGraham
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Girlz
DC : Charlotte Laurent

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Bouchons sur un énième lot de fioles… étiquettes collées et numéros, même plus des noms, inscrits rapidement au stylo plume… Elisabeth en avait marre. La fatigue, l’usure d’un travail en série laborieux mais nécessaire la prenait…
Cela faisait des dizaines d’heures déjà qu’elle avait été réquisitionnée en urgence pour ce job. ‘Réquisitionnée’ était cependant un terme excessif. Certes l’impératif des récents événements avait précipité les choses mais elle s’était dans un premier temps portée volontaire. Pas dans le but d’aider son prochain non, mais dans un cadre de recherche, enrichir ses carnets personnel et gonfler son orgueil de devoir prendre un main un service dépassé et incapable de tenir le rythme.
Et surtout, après le désastre de son dernier rapport de psychologie, elle devait montrer qu’elle était toujours apte à remplir sa tache efficacement et, juste au cas où, obéir aux moindres exigences de Blackmore même ci ce dernier pas trop donnée suite à ce sujet, heureusement pour la rousse.

Le brouillard avait drastiquement empiré. Ce phénomène inconnu était une énigme magique que les baguettes et sortilèges ne parvenaient pas à résoudre, et comme le disait le diction, lorsque la magie faiblit, la science jaillit… Ou un truc du genre étant donné que la potioniste avait elle même crée cette boutade, mais elle n’était pas fausse pour autant.

Assistante de laboratoire, telle était son attribution. Une juste leçon pour son ego. Elle qui était maîtresse dans son domaine, elle dont l’expérience seule était bien plus importante que plus de la moitié du service réunie….
Mais son talent était d’une utilité réduite contre un mal inconnu. Il n’y pas de solution alternative, de raccourci ou système D à mettre en place. Tout ce qu’elle pouvait faire était donner un coup de main car en réalité, personne n’avait de réponse. De plus contrairement aux vrais médecins, elle n’était pas apte à diagnostiquer les patients et interdit d’expérimenter sur eux...

La prestigieuse tenue sombre de mentor avait été remplacée par une blouse verte menthe ouverte sur des habits bien moins professionnels qu’à l’accoutumée et un badge portant la notion stagiaire/invité le tout rehaussé d’une paire de lunette aidant les yeux à surmonter les heures d’épuisement. Pas VIP ni quoi que ce soit, juste ce qu’il fallait pour pénétrer les zones réservées aux soignants mais pas non plus les secteurs restreints, tout ce qu’on attendait d’un renfort en fin de compte : service de bras juste pour brasser le plus de potion possibles, retour à l’école au niveau débutant. A peu de chose près, elle faisait son internat…
Cependant, une chose que l’on ne pouvait pas retirer à Elisabeth était son efficacité, si elle ne pouvait pas donner d’ordre et devait se plier au consignes, elle compensant pour ces pauvres autres intérimaires incapable d’assurer en temps de crise, croulant sous l’effort. La maître potioniste brassant un nombre de potions impressionnant et surtout prenant soin à chaque fois d’ajuster la dose, de consulter chaque dossier de chaque patient pour faire du sur mesure, changeant même de remède pour des cas plus particuliers. Malheureusement, la psychatrie nécessitant une attention toute particulière si l’on voulait accélérer le rétablissement du patient, et les potions dans ce domaine restaient néanmoins impuissantes face à l’intensité des traumatismes. Et le stock limité de l’hôpital que se vidait à vue d’œil empêchait de créer certains remèdes entre deux ravitaillement.

L’horloge boucla son tour, sonnant l’heure de sa pause. Enfin… Mais il s’agissait là que d’un bref répit. Depuis deux jours, la rousse ne rentrait plus chez elle. Purge & Pionce Ltd - Lambeth ne prenait pas plus d’une grosse demi-heure en métro. Mais elle avait finit par passer ses heures de sommeils dans les lits de camps rajoutés dans les salles de sommeils du personnel. Il y avait tellement à faire et certains devaient consentir à des sacrifices pour compenser le travail d’autres…
Elisabeth ne s’était pas trouvée une vocation au contraire. Elle faisait preuve d’un détachement macabre, chose obligatoire pour ne pas se rendre malade dans ce genre de situation extrêmes. Plus de noms, plus de visages, juste des cas et des corps…
Mais au moins, cela occupait son esprit et ses mains à des activité prolifiques plus que succomber au démons de sa conscience. La rousse commençait à comprendre un peu plus comme Elhiya fonctionnait… enfin, il ne s’agissait là qu’un d’un bref aperçu d’infirmière d’astreinte, elle n’avait pas autant de responsabilités. D’ailleurs, elle n’avait pas encore croisée cette dernière qui devait avoir un planning monstrueux étant donné le nombre d’esprit ravagé par des horreurs invisibles...

D’un pas mou, la potioniste quitta ses établis de potions pour se traîner jusqu’à la salle de pause, se massant les lombaires en chemin. Sainte Mangouste n’offrait malheureusement pas grande distraction pour ses employés. Ou ceux-ci était d’un ennui…  Les vétérans étaient surbookés et la jeunesses nulle aux cartes ou autre activité de bar ou café. De plus le personnel hétéroclite de ses dernières semaines avaient rassembler bon nombres de râleurs mobilisés par contrainte. Les attroupement de renforts en repos tournaient rapidement en plainte de la surcharge de travail ou les dernier ragots de qui couchait avec qui…
Et surtout, l’établissement manquait cruellement d’une machine à café, bien qu’un substitut mécanique et enchanté tournait à plein régime dans la dite salle. Au moins ce dernier servait aussi du thé. Infâme mais toujours mieux que du café. Le thé de Wellington aurait été plus qu’apprécier cette semaine...
Monde différent mais même fonctionnement, les deux univers se confondaient de plus en plus tant les mages adoptaient la technologie, l’altérant pour remplacer les ressources fossiles par magique et se sentir moins coupable. Ça arrachaient un rictus mauvais à la née-moldue.

Elisabeth était frustrée d’être réduite à l’impuissance de cette façon. L’arrogante était persuadée que si elle pouvait jeter un œil de plus près au problème, elle pourrait trouver un moyen de faire des potions plus efficaces. La connaissance étaient nécessaire, pour ne serait-ce qu’un début de piste de réflexion, même si elle se doutait que trouver un remède allait prendre du temps… beaucoup de temps… et de nombreuses cervelles...
Les portes de l’Unité des Soins Magiques Particuliers lui étaient fermées. Son badge portait la notion 'potion' pas 'médicomagie', elle n’avait rien à y faire…
Une idée moins légale germa dans son esprit alors qu’elle se promenait dans la salle de repos à la recherche d’une chaise son thé dans les mains. Son attention fut attirer par un groupe d’interne à bout de nerf, hurlant au désespoir de cette fameuse salle des derniers jours. Parfait.
La lady s’habilla de son plus radieux sourire, un bouton de chemise en moins, et se penchant exagérément en avant devant la jeunesse épuisée. Bien entendue, les yeux eurent vite fait de se perdre dans un décolleté pas si affriolant que ça mais quand même collé sous le nez. Le thé posé devant la victime, assaisonné de douce paroles de motivation et de réconfort alors que la main libre subtilisa discrètement le badge dans une caresse amicale.
Sitôt son stratagème accompli, elle se mis en chemin échangeant son insigne avec un tout aussi peu reluisant mais qui permettait au moins l’accès à la zone intéressante. Le secret était de faire comme si tout était normal, qu'elle était dans son bon droit. Juste à temps pour remarquer une tignasse étrangement familière argentée franchir le seuil. Ici ? Non, impossible…. Ça devait être un hasard.
Elisabeth accéléra rapidement le pas par curiosité, agitant fièrement sa nouvelle étiquette lui octroyant le passe pour cette zone. Qu’est-ce qu’il y avait d’intéressant là dedans...

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Dim 3 Avr 2022 - 20:34
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Declan
Habillé en médicomage


Des bruits de pas précipités attiraient ton cure-dent en leur direction dans un mouvement interrogateur. Tous les souliers frôlaient le sol,  s’excusant presque des talonnettes trop vivantes, le mot d’ordre semblait d’être le plus discret possible. Les bruissements de tissus pouvaient peut-être déranger un patient spécial, le rendre fou, le plonger dans les plus grandes ténèbres, ou au contraire dans des espoirs indécent ?  Aussi, l’amusement donnait la main à la curiosité alors qu’elles détaillaient avec avidité les chaussures qui chantaient la hâte de l’empressement d’une urgence. « Ho ? » La surprise s’exprimait inconsciemment. Se heurtant à un minois vu plusieurs fois, la feinte de l’ignorance était impossible. Tu te fendais d’un rictus goguenard en arrêtant tes déambulations. « Et bien bonsoir Miss » Ton léger, naturel, à la limite du pétillant. Lueur bien trop décalée avec ce couloir. Mais tu t’en moquais, glissant un regard insistant à ce soigneur qui quémandait muettement que le mutisme reprenne place ici.

Lui aussi semblait empressé. Son conseil glissé sans un mot, il avait fui, vers le hall d’entrée, où il était possible de bavasser dans un air de déterré. A croire que cette aile de l’hôpital était maudite. Si ça avait été le cas, tu aurais trouvé ça marrant. Mais la présence de la rouquine faisait faner cette supposition. Trop terre à terre, trop rugueuse pour s’intéresser à  une affliction paranormale. Dommage, il te faudra te contenter d’un simple mystère médical. D’un haussement d’épaule, ton attention revenait vers la femme équipée d’une petite étiquette. Ce détail faisait écho à ta propre espièglerie.   « Ce badge est faux Miss » Quoi que.. Bonne couleur, bonne écriture, bonne taille, et bon logo. « Ah non, il est juste pas à vous » Lignes de dents bien blanches découvertes avec fierté. « Mettez au moins votre nom dessus, ca passera surement mieux, regardez ». Coup de menton vers ta propre étiquette.

Aider quelqu’un à s’infiltrer dans Sainte-Mangouste n’était certainement pas la meilleure de choses à faire, mais aller hurler au loup ne faisait pas partie de tes habitudes. D’autant que la propre présence serait remise en question, même si du vert et du blanc épousait ton corps. « Mettez ça aussi. Vous n’avez pas les bonnes couleurs » Sorti de ta poche, la petite coiffe des medicomage. Tu ne l’avais jamais aimé et ne l’avais jamais porté, l’apparat restait néanmoins avec la blouse, par pur nostalgie. « Ou le mettez pas. Moi je force pas les gens à enlacer des costumes qui ne leur correspond pas » Lèvres pincées en coin, référence à ce qu’elle t’avais fait ingéré dans le cabinet du Docteur Ellis, et regard partant vers le reste du couloir. L’animosité que beaucoup aurait ressentie à son égard ne t’appartenait pas. Tu pouvais aisément comprendre qu’elle ait voulu ne pas griller son image et se faire passer pour une camé capable de se contrôler. « Je connais pas cette aile et vous ? Je vous ai jamais vu avant dans le coin d’ailleurs…. » Soit elle était très discrète soit elle n’avait rien à faire ici.

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Lun 4 Avr 2022 - 22:56
Elisabeth McGraham
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Elisabeth McGraham
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Les pas pressés de la potioniste infiltrée tranchait avec l’ambiance mortuaire qui régnait de cette aile ‘maudite’. Et bien entendu cela ne manqua pas d’attirer l’attention de Silver… oui c’était bien lui malgré les lunettes, toujours aussi enjoué, cet air mutin sur le visage… A cet instant, la rousse regretta son empressement, elle aurait apprécier se promener tranquillement dans cet endroit interdit sans avoir un visage familier dans les pattes pendant sa fouille… Enfin, en tant que dealer, ce dernier devait savoir faire preuve de discrétion… si tant est qu’il n’ai pas la rancune tenace, surtout après qu’Elisabeth l’ai drogué à son ainsi mais sous avis médicale.
Un bref coup d’œil à la tenue rappela que ce dernier était médecin, donc lui au moins avait tous les droits d’être ici, au moins il était facile de deviner d’où le dealer tirait son stock… pour les opiacées magiques en tout cas...

Il fallait dire que le badge indiquait un certain Liam Cromwell… mais tout comme n’importe qu’elle sécurité non magique, du moment que le badge était le bon, peut importe ce qui était noté dessus. Elisabeth sortit quand même rapidement le peuplier pour remettre les lettres dans le bon ordre et afficher McGraham à la place. Une information malencontreusement lâchée pour Déclan… Wildford, comme il était inscrit sur son torse qu’il indiquait comme modèle, égalité de l’information.

« Merci... » la rousse n’était pas ingrate, elle acceptait le couvre chef tendu pour parfaire la tenue. Les années passées lui avaient appris à ravaler sa fierté, même si la Furie n’était pas si loin en ce moment. La confiance cependant était plus dure à gagner, surtout que leur relation était… singulière et mauvaise... Elle en profita d’ailleurs pour rhabiller ce bouton lâche qui avait servit un peu plus tôt à réaliser son larcin. Oui, avec l’age, l’aigre Lady se montrait un peu plus… folâtre.

Elle ne put cependant pas retenir sa réplique à l’allusion d’abus « Dixit celui qui m’a fortement suggérée à me jeter dans une fosse... » chacun son tour, chacun ses raisons. Oui le choix lui avait été entièrement laissé mais il était évident qu’elle était toujours sous emprise et que ses décisions ne lui appartenaient pas… D’ailleurs, les deux allaient s’expliquer au sujet d’une rousse commune dès que tout ceci serait terminé...

« Non, jamais venu ici… mais je ne suis ici qu’à titre éphémère... » parole à peine chuchotées dans cette pseudo-sépulture... les aigues-marines scrutaient le couloir, les vitres opaques et le bazar médical qui le jonchait cherchant quoi que ce soit digne d’intérêt…
Autre le grand hall à l’occasion de gala et quelques cabinets pour des consultations particulières, Elisabeth ne connaissait pas grand-chose à l’établissement. Tant mieux dans un sens, il valait mieux s’en tenir aux réjouissances plus qu’aux urgences...
Malgré les fenêtres enchantées, cet hôpital ressemblait à un bunker, comme nombre de bâtiments sorciers qui étaient enterrés. Par ailleurs, cette aile semblait particulièrement lugubre. Évoquant clairement une ambiance austère nécessaire à l’isolation et à l’exclusion de tout stimuli pour des patients psychotiques « Je fouine… » semi-vérité balancée pour aucune raison, peut-être pour satisfaire la curiosité de son partenaire de crime ou alors peut-être qu’elle même ne savait pas ce qu’elle cherchait, enfin si, un terme attirait son attention depuis son admission au renfort des potion : patient zéro.

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Mar 5 Avr 2022 - 20:24
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Declan
Habillé en médicomage



Piquant de la réplique qui arrachait un rire franc et bien trop léger dans le silence de ce couloir. Les murs aseptisés se seraient presque offusqués tant seuls les murmures semblaient autorisés. Alors au lieu de rajouter que tu ne lui en tenais pas rigueur, tu te contentais de te fendre d’un large sourire goguenard et continuais à avancer tendant juste l’oreille aux réponses de la rouquine. Elle se qualifiait comme éphémère, étrange distinction, surtout dans un hôpital qui semblait courir après de nouveaux bras. « Ephémère car vous êtes nulle ? Vous êtes pas une soigneuse, je vous aurai vu avant… » Couleur de cheveux très repérable, impossible de passer inaperçue avec  du vert posé dessus. « Si vous êtes une patiente, vous aurait mieux fait de rester les fesses à l’air et de vous faire passer pour folle, ça marche bien pour se balader un peu partout. Croyez-moi » Manœuvre déjà effectuée quand les complices avaient eu des calendriers modifiés.

Certes il fallait accepter le courant d’air et les regards posés sur le postérieur, mais à jauger rapidement les courbes de la femme ce ne devait pas être le genre à qui on disait de se rhabiller avec vélocité.  « Si vous préférez, je peux vous trouver la tenue rapidement, et puis comme ça je pourrai prétexter vous avoir trouver en pleine démence entrain de déambuler en léchant la peinture sur le revêtement mural. Ça serait parfait pour continuer à fouiner tranquille, non ? » Coup d’œil taquin adressé à la femme avant de jouer avec ton cure-dent et le faire danser de droite et de gauche pour reprendre tranquillement l’exploration, mains dans les poches. « Vous fatiguez pas à rétorquer, je sais bien que vous préférez faire la pimbèche que montrer vos fesses à tout le monde… D’ailleurs… ! » Volteface soudaine et marche se poursuivant à l’envers. « C’était quoi vot’e délire à m’filer vote numéro de téléphone en prétextant que c’était pour une rousse. C’est vous la rousse. »

Sourcils dansant succinctement suivant un inclinement de tête sur le coté en scrutant la femme de la tête aux pieds. « Votre technique de drague est vraiment bizarre. Vous êtes pas un peu trop agée pour jouer le coup du « j ai une amie, mais pas moi qui est intéressée » c’était bon pour Poudlard ça. Et encore… j’suis sûr que les momes sont cash de nos jours et.. Aieuh ! » A marcher à reculons, tu venais de buter allègrement contre un mur te faisant relever le nez vers la direction à prendre. « Cette aile n’a pas de fin ? On dirait qu’on s’enfonce de plus en plus » Et surtout aucune trace d’une salle avec un logo spécial, ou un corps de sécurité protégeant un accès sécurisé. Les bruits de couloirs étaient peut-être du fait du stress des étudiants en médicomagie. La paranoïa pouvait vite gagner les jeunes esprits quand l’ambiance sociale était si poisseuse

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Ven 8 Avr 2022 - 10:52
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C’était un échange des plus honnêtes. Du moins, c’est ce que s’évertuaient à penser Bones en transplanant directement des marches de la Gazette à l’entrée de Sainte Mangouste. Le fin limier qu’il était, pouvait être certain de trouver une affaire à raconter en lien avec le brouillard. Après tout Sainte Mangouste accueillait bien des cas désespérés. Liés ou non à l’affaire, Bones pouvait compter sur ses talents de conteur pour broder une histoire qui serait au goût de cette chère Dothy.

Plutôt confiant, la gueule légèrement enfarinée, le journaliste avait traversé le hall d’entrée sans trop se faire remarquer. Il ne comptait pas vraiment s’attarder dans des lieux un peu trop achalandés, ce qu’il visait était bien plus intimiste. Un étage en particulier… Ou plutôt un docteur précisément.

Oh, elle ne devait pas être loin. Il l’imaginait déjà occupée, baguette à la main, potion ou baume de soin à portée de doigts, vêtue d’une jolie blouse blanche… De quoi affrioler tout un imaginaire déjà bien fécond. Bones était certain de la surprendre, mais contre toute et déjouant tous ses pronostics, ce fut bien autre chose qui le laissa totalement coi. Statufié derrière la porte vitrée du service des soins particuliers, Bones observait une scène qu’il peinait à comprendre. L’agitation était palpable, lui faisant comprendre que quelque chose était en train de se passer… La belle affaire, s’il pensait surprendre la jolie medicomage cela s’avérait sûrement compliqué de traverser un service dans une telle effervescence.

C’était suffisamment étrange, pour inciter l’homme à se cacher derrière une porte battante et tendre l’oreille pour écouter les infirmières. Il était question de brouillard, quoi d'autre ?
En un quart de tour sur lui-même, Bones s’était retourné de l’agitation pour suivre un infirmier. Un confundo plus tard et après quelques précautions d’usage, il se représenta devant le seuil du service en prenant soin de ne pas être repéré. La fourmilière était bien affairée à œuvrer autour des patients pour prêter attention à sa présence. Il lui suffisait de coller au moule, de se montrer tout aussi pressé et débordé pour esquiver tout appel à l’aide ou tentative d’interception. Parfait dans son rôle, profitant d’être au cœur du service, il prit une minute pour emmagasiner le plus d’informations visuelles avant de se figer dans une apparition divine. À l’autre bout d’un couloir, le « Docteur MacMillan » venait d’illuminer son regard. Fichtre, elle ne l’avait pas entendu dans tout ce raffut.

Il ne perdit pas plus de temps, fendant vaillamment brancards et équipe médicale, jusqu’à saisir Sherilyne par le bras. Sans même freiner sa course, il la poussa jusqu’à un recoin tranquille, entre charriots à potions et un mur recouvert de données. « Bonjour docteur ! » Insista Bones en fronçant ses sourcils. Il vérifia par-dessus l’épaule de Sherilyne que personne ne pouvait les entendre et précisa tout en retrouvant l’esquisse vision retranchée au creux de son bras érigé en rempart. « Je pensais pouvoir te voler quelques minutes, mais tu as l’air débordée ? Il se passe quoi au juste ici ? »

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Sam 9 Avr 2022 - 23:48
Elisabeth McGraham
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Elisabeth McGraham
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Elisabeth leva les aigues-marines au ciel, plus qu’ennuyée par le flot ininterrompue de paroles de son escorte qui semblait aussi infini que ces couloirs. Pendant un instant, la rousse se demanda si ils n’étaient par prisonnier d’une pseudo boucle temporelle, un Labyrinthe du Cendrier. Rien de bien sophistiqué en réalité quand on voyait la facilité de faire tenir un atelier entier dans une simple valise. Ce genre de puzzle ou il fallait tourner à gauche ou à droite au bon embranchement sous peine d’être renvoyer sans cesse au début. La magie n’avait que faire des règles de la logique.
Mais il fallait bien avouer qu’avoir de la compagnie dans cet endroit glauque était la bienvenue… quelle ironie de créer un tel endroit où l’esprit pouvait si facilement se perdre et s’imaginer nombre d’anxiétés alors que l’on y cherchait justement une solution.
Déclan était assez similaire à Wellington dans ce sens : Difficile à faire taire mais paradoxalement captivant, une personnalité vraiment intéressante si l’on se donnait la peine de tendre l’oreille… suffisamment pour ne pas éveiller l’instinct de la Furie ce qui relevait déjà du tour de force.
Malheureusement, silver était moins dans les goûts de la rouquine pour ce qui était de l’emballage.

Le dealer était clairement insensible à la prose de l’enseignante, c’était facile de se donner un air hautain et de creuser les distance avec les mages de cette façon, le dialecte protecteur de la Lady. Mais avec ce dernier, il fallait laisser le décorum au vestiaire, parler sans détours et se contenter d’exposer le décolleté en jouant la succube. Une grimace de mépris fut la seule réponse qu’elle accorda au vrai soigneur quand à son talent.
Oui, elle n’était pas urgentiste, savait uniquement effectuer les premier soins ou si il le fallait le triage. Son talent de guérison se limitait au pouvoir des potions.
L’épouvantable souvenir d’une nuit sur une toit… une fausse blonde agonisante entre les mains… tout ce sang… la panique... l’angoisse…. À tel point qu’elle dévia et percuta un brancard mal rangé sur le côté, la rappelant immédiatement à la réalité.

Au moins, les délires sur les déments léchant le papier peints aida Elisabeth à se vider l’esprit. Oui, Déclan semblait parler en connaissance de cause, il n’était pas bien difficile de l’imaginer dans ce scénario. Il voulait jouer la provocation mais la potioniste se contenta d’un soufflement de nez lorsqu’il évoqua le côté pimbêche : dans le mille. Mais pas que, avec les années, la confiance en soi s’était manifestée en un côté plus provocateur et séducteur de la Lady… et silver semblait avoir les opales inquisitrices lui aussi...

« Si nous nous faisons prendre, je n’aurais qu’à dire que… je suis l’assistance du Dr Suchong » un bref sourire amusé traversa le visage alors qu’elle remua sa main, indiquant qu’elle n’avait pas non plus la moindre idée de ce qu’elle racontait mais fort à parier que n’importe qu’elle infirmier de passage réagirait de même et continuerai son chemin sans prêter plus attention. Qu’est qui pourrait mal se passer avec ce genre d’excuse après tout ?

« Et si je vous disais que j’étais folle ? Pas besoin de camisole pour avoir l’esprit en miette... » index tapotant la tempe, la phrase avait été dite de façon calme et plate mais difficile de ne pas ressentir la colère derrière, surtout avec les sourcils froncés sous les carreaux. C’était à la fois accusateur et révélateur. Elle était consciente d’être ravagée mais Déclan devait lui aussi avoir un passager noir ou du moins quelque chose à fuir pour consommer autant d’euphorique... A moins que la démente refusant d’accepter sa condition et préférait accuser les autres qui eux n’aspirait qu’à un peu de bonheur et pas la fuite… Mais l'épisode avec Elhiya confirma que le pauvre bougre devait lui aussi être hanté...

Un sourcil interrogateur se releva imitant l’interlocuteur, début de qui pro quo. Ce pauvre type avait il été déchiré au point de ne pas pouvoir se rappeler de cette soirée ? Pas vraiment étonnant en fin de compte. Soit, elle allait jouer les jeux «  Vous n’êtes pas du tout mon style... » il y avait clairement un avant et un après l’Albâtre, une rencontre si intense qu’elle avait complètement affirmée les préférences de la rousse à ce sujet « Je vous ai filé ce papier pour votre copine qui m’a déboîtée l’épaule… Dawn c’est ça ? C’est elle qui m’intéresse. Et vu que vous avez arrangé le combat, ne me dite pas que vous la connaissez pas… » Les aigues-marines vinrent se poser de façon glaciale sur le dealer, motivé par la frustration. Elles ne voulaient pas de réponse négative.

Un rictus sadique éclaira le visage d’Elisabeth qui elle marchait dans le bon sens, se décalant à peine, guidant subtilement le dealer dans le mur, c’était puéril mais en ce moment la seule distraction et qui plus est, il ne savait pas de quoi il parlait, il n’était pas prof à Poudlard lui.
Et à l’impact, il ne reçu qu’un haussement d’épaules en réponse « C’est pas moi qui travaille ici, mais je vous accorde que ça commence à faire long... » Oui, la théorie du Cendrier commençait à faire sens...

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Dim 10 Avr 2022 - 19:38
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Declan
Habillé en médicomage



Suchong ? pourquoi donc ? Tu haussais un sourcil en la regardant. « Dewitt, usez donc Dewitt je vous prie » Clin d’œil malicieux abandonné avant de marquer une pause, en écoutant la rouquine. La folie n’avait que peu d’importance, surtout à tes yeux. La fierté n’était pas plus pincée à l’annonce de ne pas être son style, tu ne lançais même pas une boutade facile à coup de « vous ne savez pas ce que vous manquez » et pinçais surtout les lèvres en réfléchissant au sens des mots qui virevoltaient dans ces couloirs sombres. Une copine qui lui aurait déboité l’épaule. Mais de quoi parlait-elle ? Si elle n’était pas folle, elle avait été sacrément amochée par le combat qu’elle avait menée seule.

La bouche s’entrouvrait pour rétorquer quelque chose avant de se refermer et se sceller littéralement au prénom de Dawn. Dawn... Ça n’avait pas de sens, aucun, pas plus que cet angle dans lequel tu venais de buter et dont Elisabeth s’offrait le mérite en estimant qu’elle t’avait distraite. Tu regardais machinalement vers le chemin qui s’ouvrait à vous, encore un couloir avec quelques portes à peine éclairées. Vous pouviez toujours les ouvrir une à une pour tâcher de trouver ce qui semblait être la première personne à avoir couru dans le brouillard, à poil, les bras en l’air. Vous pouviez… Mais avant l’aubépine épousait les courbes de la main gauche s’élevant sur l’enseignante pour l’éblouir d’un #lumos. « J’taff pas là... » Pas plus qu’elle. Si tu ne le lui rappelais pas, le noir de tes yeux la fixait durement. « Et j’connais pas de Dawn... » ou du moins plus maintenant.

Ce prénom n’était qu’un souvenir, une cicatrice béante du passé que tu tachais d’oublier. « Du moins plus depuis des années... » Petite, à peine âgée de 5 ans, ou 6ans, tu ne savais plus trop, rousse, les cheveux ondulée, haute comme 3 pommes et couchée sur le carrelage de la cuisine. Sans vie. Pale comme un linge. Froide comme l’hiver. Le bout de ses doigts encore taché de chocolat. Sa barrette arc-en-ciel coincée sur son visage. Et le cri de ta mère zébrant le silence de ce hall trop grand, vrillant tes tympans. Non, non, c’était y’a longtemps Ta main droite était venue couvrir l’oreille jouxtante. Tu ne voulais pas l’entendre, elle n’était pas là, ce n’était pas possible. Ce n’était qu’une hallucination.

Fichu sobriété, tu savais bien que t’aurais dû croquer une petite pastille en venant ici. Au pire t’aurais peut-être fait un rabais à ton collègue, mais au moins ce genre de délire ne serait pas arrivé. Et pourtant… le cri strident t’assourdissait, faisant presque flageoler tes jambes, te forçant à t’appuyer contre le mur pour repérer d’où venait le bruit. Tu inspirais profondément. Une fois, deux fois, trois fois, forçant le palpitant à prendre un rythme normal et la main une prise correcte pour éclairer le couloir juste pour vérifier. Sous le faisceau de lumière une interne partait d’une pièce aussi livide qu’un fantôme, les mains devant la bouche. Ce devait être elle. Myocarde calmé quasi instantanément, ta mère n’était pas là, ta sœur non plus, comment l’auraient-elles pu ?

Tu suivais des yeux la fille en blouse qui partait sans prêter attention à votre présence et relevais le nez sur Elisabeth. « Vous feriez mieux d’apprendre à vous taire, ce n’est pas car celle-ci nous à rien dit que les autres feront pareil » Sérieux habitant l’uniforme de médicomage et coup de menton en direction de la salle que la gamine venait de quitter pour intimer à son interlocutrice d’avancer.

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Dim 10 Avr 2022 - 20:03
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Dans son laboratoire où les instruments lévitaient, Sherilyne ne cessait d'inspecter une substance plutôt étrange. Elle prenait minutieusement des notes, marquant un vif intérêt pour tout ce qui était inconnu. Elle avait beau vérifier et revérifier la structure magique de ces échantillons de mucus, elle ne pouvait arriver à une conclusion différente que celle de l'inconnu le plus total. Actuellement se tenait dans l'hopital un homme, qui était abritait en lui quelque chose de méconnu. Elle ne comprenait pas comment, après tout ce temps, ils avaient pu passer à côté de ça. Un simple prélèvement de salive était souvent la base quand on démarrait une recherche de manière empirique.
En consultant le dossier, elle remarqua que des analyses avaient été faites les trois premiers mois avant l'isolement du patient. Le patient zéro.
Refermant avec conviction la petite chemisette cartonnée, elle rangea la lamelle puis sortit de son bocal de verre. Quelque chose ne fonctionnait pas bien dans tout ce processus... Une donnée capitale lui échappait.

Sherilyne traversa le couloir dans l'optique de se rendre dans l'aile où les médicomages l'avaient caché. A ce stade là, il n'y avait pas d'autre qualificatif que celui-ci, car il fallait se perdre dans un coin presque inconnu de l'hôpital pour atteindre sa cellule capitonnée médicalisée. Trop absorbée par son objectif ainsi que le brouhaha du hall et des premières salles de consultation, Sherilyne étouffa un cri lorsque Samaël attrapa son bras pour l'emporter un peu plus loin. Par réflexe elle serra son dossier contre elle, le dévisageant de ses yeux verts en amande. A sa question, elle observa derrière lui la fourmilière de patients et de spécialistes.

- Je... Je crois que nous avons une recrudescence de cas concernant le Brouillard.

Elle se redressa, un peu moins circonspecte et commença à s'engouffrer dans une autre allée, pour aller vers les couloirs qui l'intéressaient.

- Je suis un peu pressée, tu as besoin de moi ?

Le pas vif, elle poussa plusieurs portes, franchissant d'autres qui s'ouvrit d'elles-mêmes, puis fini par tomber nez-à-nez avec deux personnes.

- Bonjour Declan, quelle bonne surprise.

Elle fit un signe de tête à la dame qui l'accompagnait et dont elle ne reconnaissait pas le visage.

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Dim 10 Avr 2022 - 20:23
Choixpeau Magique
- PNJ -
Choixpeau Magique
Orientation : None
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)

Le patient zéro



Un lumos par ci, trois pas de plus par là... Il était labyrinthique cet hôpital et sacrément mal éclairé. Pour autant, les deux inconnus continuaient d'avancer, rejoint -au bout d'un long moment- d'une sorcière connu de l'un d'eux et d'un homme en parfaite santé. L'échange ne dura que quelques secondes, à peine le temps d'articuler, que le couloir s'éteignit complètement. Ces points de lumières magiques qui ne flanchaient jamais, avaient fait faux-bond à tout le monde. Seule la baguette du quinquagénaire pointait la réalité de la scène.

D'une porte à un angle de mur se fit entendre un bruit sourd, comme si les meubles de l'étage étaient tombés dans cette pièce. Si dans un mouvement de recul Sherilyne se ratatina contre Samaël, il était clair que les groupe était aux aguets. Dans l'ombre de la loupiotte, on pouvait voir la poignée de la porte tenter de s'ouvrir, en vain. Le pan ne bougea pas, alors que tout le monde attendait de voir le finish. Un cri, comme un grincement de métal, inhumain, se fit alors entendre, surprenant tous ceux dans le couloir.

La médicomage s'avança, suivit de près par le journaliste. Elle avait la bouche pâteuse et des sueurs froides dans le dos. Sa baguette dans une main, aucune fenêtre sur la chambre ne pouvait identifier l'état des lieux, elle finit par prononcer Alohomora. Le déclenchement du verrou donna le signe que la porte était bel et bien verrouillée. Ce n'était pas normal, ils ne bloquaient l'accès à aucune chambre, pas comme ça tout du moins.

Le calme était revenu, sauf dans la tête des protagonistes. Autant de questions à la minutes que de battements de coeur. Entre curiosité et peur. Ce n'était pas normal.
Sherilyne finit par ouvrir le battant d'un coup et la pièce, éclairée, ne présentait aucun défaut, aucune trace. Le plafond était intact, le sol aussi. A l'intérieur, sur une petite affiche, on pouvait lire Attitude à adopter avec le patient zéro.

Quelque chose dérangeait Sherilyne dans ce qu'il s'était passé, mais elle ne dit rien. Au moment où elle posa le dossier qu'elle n'avait pas lâché, sur un coin du lit, les lumières se rallumèrent dans le couloir et cette fois-ci, il n'y en avait aucune qui faisait défaut. On se serait cru en plein jour.

Par réflexe, les trois visiteurs se rapprochèrent de l'entrée.  

Explications

› Participants attendus
Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster.
Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

@Sherilyne C. MacMillan
@Elisabeth McGraham
@Declan Wildford
@Samaël Bones

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Je ferai une intervention MJ le 17 et 24 avril.

› Résumé
Ca s'agite enfin !

La pièce où se trouve le patient zéro est donc blanche, capitonée du sol au plafond, sans fenêtre, sans meuble si ce n'est le lit et du matériel médical magique. Il a les bras et les pieds sanglés au lit et est dans le coma. Peu importe votre actions, vous avez tous été déstabilisés par ce qu'il s'est passé et par les "conséquences" (sans pour autant pleurer, je sais que vous avez tous des adultes blasés XD haha). Vous pouvez entrer dans la pièce, rester sur le seuil, parler ensemble, vous adresser à Sherilyne sans problème.

Si j'ai oublié quelque chose je le rajoute en fin de post !

Prochain post le 17/04/22



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Dim 10 Avr 2022 - 20:33
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Dire que Sherilyne était blafarde était un doux euphémisme. La médicomage avait les jambes qui mollissait à mesure qu'elle bougeait. Cette pièce recelait le bruit d'un carnage il y a de cela dix secondes et, en l'ouvrant, c'était comme s'il n'y avait jamais rien eu. Personne n'était venu, comme si ils avaient été les seuls à avoir entendu ce raffut.
La présence de Samaël à ses côtés avait un petit quelque chose de rassurant, mais elle faisait confiance à Declan pour ses qualités de praticien. D'ailleurs, tous les quatre avaient l'air d'être très alertes et ça n'en sera que mieux s'il arrive quelque chose.

Posant le dossier sur le coin du lit, elle en fit le tour pour ausculter le patient. Son état s'aggravait. Il maigrissait à vu d'oeil malgré les soins et nutriments, sa peau était grisâtre et durcie et pendant plusieurs secondes, la laborantine le pensait mort. Pour autant il avait un pouls correct, les yeux éclatants et les membres chauds. Elle prit le temps d'observer ses ongles de main, constatant qu'ils étaient propre. Bouger les doigts n'était pas laborieux, il gardait une souplesse dans les articulations.

- Quelque chose ne va pas... Declan, regarde.

Quiconque avait fouiné dans le dossier, elle l'attrapa pour se rendre à ses dernières notes et ses schémas. Ainsi elle les pointa vers l'homme.

- Est-ce que ça te dit quelque chose ? Je comptais en référer à mon chef de service après un second prélèvement. Je soupçonne le première d'être faussé.

Dans les notes étaient donc marqué toute la manipulation faite, ainsi que les résultats de ses analyses. Elle avait également fait un dessin fidèle de ce qu'elle voyait à la loupe medicomagique. Aucune molécule, aucune structure connue n'avait cette forme. C'était comme si ça venait d'ailleurs, d'une autre planète. Sherilyne se disait qu'avec l'expérience et le bagou que Declan avait, il pouvait peut-être l'aiguiller dans ses maigres recherches.

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Lun 11 Avr 2022 - 9:56
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Declan
Habillé en médicomage


Lumières capricieuses, lampions joueurs, les flammèches dansaient à s’en rendre timides. Bizarre Digne d’un film d’horreur, le couloir oscillait entre réalité et images imposées par l’imagination. « T’as vu ça ? » Non, ce devait être son esprit qui continuait à lui jouer des tours, pourquoi la source magique d’éclairage perdrait soudainement du courant. Il n’y en avait pas. Clignotement de pensées ricochant dans la tête. Y’avait la Blonde qui avait apparu, à qui il avait oublié de dire bonjour. Elle était suivit d’un jeune-premier, la gueule ébouriffée. Retour à ce qui se passait pour de vrai « Salut Princesse, tu fais du baby-sitting toi aussi ? » L’intégralité de ton sachet de bonbons neuroleptiques et codéinés à parier que le type derrière n'était pas plus légitime ici que la rouquine ou toi. Coup de menton accusateur vers le jeune homme et sourire en coin adressé à la Belle.

Bavardage interrompu violemment.  Un bruit sourd explosait les tympans, flanquant un saut au palpitant pas encore totalement remis de ses propres démons.  Le plafond s’écrasait, tremblant de toute sa longueur, ou du moins, les sens plongées dans cette pénombre l’analysaient aussi tragiquement que possible.  Le fracas de meubles balancés par terre aurait été bien plus réaliste, mais la raison se brouillait dans l’imaginaire d’un qui-vive forcé. Mirettes en alerte, phalanges serrées sur le bois prêtes à le lever dans un réflexe stupide mais vital d’écho à la survie. N’importe quoi, personne attaquerait Sainte Mangouste Qu’importaient les tentatives de se ressaisir, la mâchoire se serrait en scrutant cette porte qui tentait de s’ouvrir. Quelqu’un veut sortir Seule idée rationnelle qui arrivait à émerger de cette réplique de série Z.

Un cliquetis de verrou fermé tintait désagréablement, comme si la personne derrière savait elle-même qu’il était anormal d’être enfermé dans une chambre d’hôpital. Tu adressais à Sherilyne –la seule dont la légitimité à être ici était incontestable- un coup d’œil circonspect. Milles questions muettes lui étaient adressées sans qu’elle ne puisse y répondre autrement qu’en ouvrant la porte. Tu aurais aimé le faire toi-même, mais c’était un coup à rappeler que tu n’avais plus aucune autorité ici, tant sur les patients que sur les portes. Ton business le plus récent prévalait sur tes relents d’impulsivité. D’un mouvement de mèches argentées le remerciement silencieux s’adressait à la demoiselle alors que tu suivais avec le petit groupe pour découvrir une salle d’un blanc immaculé à l’ordre psychorigide et à la lueur aveuglante.

Adaptation de la rétine un peu lente, la silhouette habitant le seul et unique lit mit un peu de temps à se dessiner correctement. Sanglé et visiblement totalement absent, le malade n’avait pu réussir à balancer le matériel au sol et s’énerver sur la poignée de porte même s’il l’avait voulu. A moins qu’en forme de rôti il ne soit capable de développer une projection astrale. » Capacité magique que les non-mages aimaient beaucoup attribuer au monde sorcier qui leur était inconnu. Tu déglutis avec une pointe de difficulté, quelque chose ne tournait pas rond ici, et ce n’était pas juste car la Rousse avait utilisé le prénom de ta petite sœur. L’ambiance était vraiment dérangeante, si on attribuait tout le boucan des minutes passées à cette chambre.

Machinalement tu tournais au tour du lit du malade, laissant le bout de tes doigts glisser sur le tissu de coton blanc. Comme si cela pouvait te remettre dans le bain. Coup d’œil au visage éteint de l’homme, pas de cathéter magique, pas de drogue médical imposée à son sang sur une diffusion lente, amaigri, cerné, il semblait être là depuis un moment. Instinctivement la baguette retournait à son fourreau pour que l’index et le majeur gauche aille se poser sur la carotide. Un pouls, somme toute normal, à moins que tu ais oublié comment le cœur devait battre. « Hum ? » Ton prénom te sortait de tes prémices d’observation. Tes yeux se posaient sur le dossier que la Blonde prenait avec elle. Pas beaucoup de pages, et la dernière comportait le nom de la miss dans l’encadré du haut. Elle avait fait un échantillonnage et l’avait isolé pour l’étudier. La cellule avait muté, librement, et sans produit spécifiques, de simples réactifs classique. Comme si l’échantillon voulait avoir sa propre vie et sa propre autonomie. Tu grimaçais et récupérais le dossier à sa suite pour parcourrir les autres feuilles en parlant pour toi-même à voix haute. « Premier patient traité pour une longue exposition au brouillard…. Analyses sanguines normales au départ… Service Psychiatrique incompétent… comme toujours… Pouaaaahhh ils le tiennent dans le coma… » Mais étrangement les rapports sur l’unité psy n’avaient pas été joints. « Oui, t’as raison les premiers prélèvements sont étranges » Peut etre car le brouillard faisait effet sur le long terme

Tu remettais le dossier au pied du lit et levais le nez vers les filles les regardants alternativement. « T’étais là pour quoi Elisabeth ? » Elle avait dit avoir été appelée en renfort, ce devait bien être pour quelque chose. « Vu comme son état est maintenu je suppose qu’il est dangereux, mais il n’y a aucune donnée des psys. En plus… Sangler un type gardé dans le coma c’est spécial… » Tu te penchais dessus et ouvrais une de ses paupières pour voir la réaction de l’iris t’étonnant de la clarté. « On dirait qu’il est encore là dedans… » Remarque plus pour toi qu’autre chose. « L’un d’entre vous l’a déjà vu éveillé ? » Tu soulevais les manches de son pyjamas, puis les jambes de pantalon, pas d’ecchymoses ou œdème. Tu grimaçais de plus belle, ca n’avait pas beaucoup de sens, et tu étais persuadé que ta propre psy jubilerait devant un tel patient, tu savais parfaitement ce qu’elle aurait proposé : des fouilles archéologiques dans la caboche de ce type ligoté. « On peut essayer de le réveiller ? » Œillade rapide à la rouquine, elle connaissait Miss Ellis, elle connaissait sa façon de bosser, et sans nul doute elle comprendrait ce qui te trottait en tête. Si ce type ne pouvait pas vous parler, c’était à vous –potentiellement- d’aller chercher ce qu’il voulait dire.


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Mar 12 Avr 2022 - 23:53
Elisabeth McGraham
En manque d'inspiration
Elisabeth McGraham
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Girlz
DC : Charlotte Laurent

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:


Elisabeth venait de toucher une corde sensible… Declan avait toujours été calme, souriant et nonchalant en sa présence, comme évoluant sur un autre plan, accordant à peine de considération ou de sérieux à la situation… Mais à cet instant, quelque chose s’était déclenché. La rousse pouvait sentir que le cas de Dawn était dérangeant. Était-ce sa copine, son ex ou une cliente ? Il la couvrait… Par contre, pourquoi parlait-il d’années ?
Impossible de pousser la réflexion plus loin qu’un #lumos en pleine figure vint mettre fin à la conversation. Un avertissement, il aurait très bien plus s’agir d’un sort moins agréable-
« Hey, ça va ? » les doigts délicat attrapèrent le médecin chancelant par l’épaule. Migraineux ? Elisabeth avait beau se foutre de l’état de son escorte, quelque chose dans le comportement de Declan attira une bribe de compassion. Ça lui évoquait, les hantises, les tourments qui appelaient les opiacés pour les faire disparaître… elle espérait seulement se tromper, mais étant donné que lui aussi fréquentais Elhiya, il y avait à parier que sa tête aussi était en vrac…
Le changement sec de ton et l’intervention brève d’une infirmière fit aussitôt retirer la marque d’attention que la rousse avait laissé transparaître, rhabillant les traits de la Lady hautaine en réponse. Fini la rigolade, raison de plus pour rester concentrés et reprendre les rôles professionnels…
La potioniste déguisée recula et laissa le vrai médecin traiter avec sa collègue tout en adressant un hochement de tête poli au beau gosse qui l’accompagnait, pas trop le genre de la maison d’ailleurs. Autant la jeune demoiselle avait la tête parfaite de la petite laborantine avec son dossier dans les mains autant l’autre…

Les lumières aux dessus du groupes se mirent à flancher, attirant les aigues-marines. Comment était-ce possible ? Il n’y avait aucune alimentation au sein du monde magique, l’enchantement d’une ampoule pouvait bien s’estomper mais pas de tout le couloir, pas de cette façon… Et puis ce fut les ténèbres… faisant s’accélérer le palpitant l’espace d’un instant alors que les lèves marmonnait silencieusement des suppliques et jurons, trahissant un souvenir hostile bien spécifique...
Ne craignez pas l’obscurité, mais craignez ce qui s’y cache… le peuplier avait déjà glissée au creux de la main d’Elisabeth, mais pas de lumos pour l’accompagner… Un reflex futile de vouloir elle aussi se fondre dans la pénombre, une seule lueur salvatrice, même si trop faible à cet instant suffisant…

Cependant ce n’était qu’un avant goût… un vacarme assourdissant, un mobilier entier retourné, un effondrement impossible, tambourinant à la porte proche. La poignée tournait, s’acharnant comme si un ouragan se déchaînait derrière la porte. Ça voulait sortir…
Instinctivement, Elisabeth avait pointée le bois en direction de la porte, la paranoïa induite par l’ambiance faisait se former des sortilèges violents ou bout de la langue prêts à être lâchés…
Puis plus rien et un hurlement digne d’une banshee. La main libre avait plongé dans la poche de la veste, cherchant en vain le couteau qu’elle utilisait pour ses potions. Comme si cela pouvait servir dans ce monde…
Coup d’œil à Silver pour remarquer que lui aussi avait adopter une posture similaire, comme si le fait d’évoluer au sein des non-mage ancrait un peu plus dans la réalité… Chose que la petite blonde ne semblait pas percuter car sitôt un calme surnaturel imposé, seulement troublé par l’adrénaline, elle décida d’ouvrir la porte d’un sortilège. L’inconsciente !

Alors que tout le beau monde pénétrait dans la cellule, la rousse regarda autour d’elle, fouillant les extrémité du couloir des aigues-marines, rongée par l’inquiétude, suffisamment pour chuchoter un #Revelio dans le vide par acquis de conscience, et avec soulagement ne rien révélé. Le peuplier rejoignit sa manche et l’index effaça une trace de sueur sur la tempe alors que la fluctuation cessa et la lumière revint. Il fallait qu’elle ferme cette parenthèse, ne pas laisser un Noosinos se promener dans sa tête... Elle voulait tellement une de ses granules d'opiacé à cet instant...
La pièce ne correspondait en rien à la guerre audio qui avait éclaté il y avait une minute, impossible, le type était sanglé et quand bien même, il n’y avait pas dans cette pièce parfaitement en ordre de quoi faire autant de boucan. Depuis tout ce temps, ils étaient juste devant, une cellule anonyme, au milieu de nul part, juste pour ne pas être trouvé… L’ambiance asile et médecine interdite était pesante, étrange…

Se concentrant de nouveau, Elisabeth regarda avec attention le dealer examiner le sujet sanglé à son lit. Alors il était vraiment médecin ? Elle avait toujours assumé que ce n’était un pauvre interne recalé pour trafique de médocs mais non, il était vraiment qualifié… Il accompagnait l’autre infirmière dans une synergie parfaite.
« Pas de trace de lutte non plus aux articulations, il ne s’est pas débattu... » Évidence murmurée pour appuyer l’examen du vrai docteur lorsqu’il dévoila les bras et les jambes, mais surtout pour se rassurer par rapport au phénomène intervenue juste avant.
Un discret sourire se dessina sur son visage lorsque le service psychiatrie fut qualifié d’incompétent. Elhiya savait de quoi elle parlait, les autres n’avait par réussit ou pas essayer plus que ça à remettre de l’ordre dans la tête de la rouquine...

Juste après l’inspection du matériel de soin sur le chariot, la potioniste, en professionnelle et voleuse avait mise la main sur le dossier laissé là et le feuilletait allègrement, se fichant de son accréditation. Les rapports étaient maigres mais perturbants… Surtout en ce qui concernant les potions utilisées et les doses. Tenter de soigner une personne brisée par un Endoloris semblait être du niveau de donner une aspirine comparé à ce cas... A son interpellation par Declan, comme pour lui faire remarquer que fouiller la dedans n’était pas ces affaires, Elisabeth répondit sans même relever la tête « Recherches, me faire une idée du problème... » son arrogance avait été remise à sa place, ce problème était colossale, bien plus complexe qu’elle ne l’aurait imaginé, rien que son expérience de poison ou toxine, magies ou créature, ne l’aidait à cet instant. Une inconnue impossible. Tout comme ces résultats…

Ce que Declan évoquait appela immédiatement la psy commune cependant « Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Il est dans ce coma pour conserver sa santé mental. Peut importe ce qu’il a subit ou été témoin, mais le simple fait d’être conscient suffit à ronger sa sanité. Littéralement... » Elisabeth s’approcha au milieu, indiquant la page contenant la liste de potions pour l'esprit de l’index « Je parle là de psychée en miette, avec un tel dosage, il ne doit pas être capable de rêver ou quoi que ce soit, interdit même de penser pour éviter qu’il ne s’autodétruise... » Ça ne valait pas grand-chose comme examen, mais c’est tout ce qu’elle pouvait tirer de la liste des substances qu’on lui avait injecté… l’inspection physique ne lui apprenait absolument rien.

Une sensation désagréable remontait la colonne d’Elisabeth, sans doute créée par trop de lecture de roman ou de film d’horreur… « Et si… ça va paraître stupide mais, et si il avait ramené quelque chose avec lui ? Quelque chose qui vient de sortir lorsque l’on a ouvert cette porte ? » C’était une idée très certainement erronée mais elle c’était montée sa petite théorie dans sa tête en regardant de nouveau les prélèvement improbables «  Ça m’évoque des Détraqueurs mais c’est impossible, plus de nos jours. Enfin si ils viennent bien de quelque part, qui sait quelles autres horreurs peuvent exister là-bas également » l’idée que ce soit cette dimension qui se déversait dans leur monde au travers du brouillard avait fait son chemin dans le raisonnement de la potioniste, une façon de rationaliser les choses par la peur...

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Jeu 14 Avr 2022 - 10:45
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L'idée que des gens qui n'avaient rien a faire là était vraiment quelque chose de superficiel pour Sherilyne. Elle n'était pas médicomage attitrée, elle n'était pas de la sécurité, elle n'était pas celle qui fallait appeler quand un inconnu se tenait dans les couloirs de Sainte-Mangouste. Encore moins, dirait-on, lorsqu'un événement aussi mystique venait de se passer.

Lorsque Declan apporta son verdict et Elisabeth un complément d'observation, Sherilyne s'attarda sur l'état du visage du patient. Elle observa longuement sa peau jusqu'à distinguer, à la commissure de ses lèvres, de petits points noirs. Cela ressemblait à des impuretés, mais il était étrange d'en avoir dans cette zone. Même si les sorciers étaient plein de ressources, leur système corporel était rarement aussi ingrat. Tendant le bras par dessus lui, elle attrapa le dossier pour y griffonner ses observations.

- De ce que j'ai compris il a longtemps été éveillé mais l'unité psychiatrique a décidé de l'endormir pour pouvoir étudier son cas. Bien sûr, ils n'ont rien trouvé de probant mis à part des hallucinations continues, au point où le patient présentait des signes de violence. D'où les sangles. Mais je trouve étrange qu'ils lui aient laissé...

D'autant plus que sa peau autour du lien de cuir n'était pas rouge donc il ne s'est jamais réveillé et n'a jamais tenté de se débattre.

- On peut essayer. Apparemment, ils le maintiennent magiquement dans le coma pour pouvoir le secourir. Si nous le réveillons, il va certainement falloir réagir rapidement. Quelqu'un peut fermer la porte ?

La laborantine n'était pas vraiment rassurée à cette idée mais comme disait Declan, il faudrait au moins lui poser quelques questions. Elle regrette de ne pas avoir quelques potions tranquillisantes sur elle, de manière à pouvoir contenir le patient s'il se mettait à hurler, à s'agiter ou à être à nouveau pris par ses dangereuses divagations.

[Sainte-Mangouste] Le patient zéro Empty Re: [Sainte-Mangouste] Le patient zéro

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