Re: [Ministère] L'échantillon

L'échantillon

Groupe Ministère

Je vis les deux araignées ciblées s’écraser au sol. J’attendis quelques secondes afin de m’assurer qu’elles n’allaient pas se relever, on n’était jamais trop prudent. Surtout vu la taille et la résistance de ces bestioles. Pas commodes. Deux de moins. Mais sur combien ? Si nous voyions le brouillard se mouvoir, que pouvait-il bien se trouver au-delà ?

Mieux valait ne pas y penser pour le moment.

La concentration était la clé, surtout dans des conditions aussi difficiles. Carrow, malgré son peu de connaissance du terrain que je soupçonnais, était un soutien moral non négligeable. Son travail auprès des civils était vital. Littéralement. Je croisai le regard de Hunt qui s’occupait d’ajouter une acromentule de plus au compteur. Toujours aussi efficace. Mais j’espérais que notre groupe serait suffisant pour en venir à bout. Ou du moins, pour protéger les civils et mener à bien la mission.

Le cœur de notre présence ici.

La remarque de mon collègue (Hunt) était pertinente. Valentyne ne devait pas être loin, mais le brouillard l’avait englouti. J’espérais seulement qu’il n’était pas blessé, ou devenu totalement fou à cause des vapeurs étranges. J’acquiesçai face au plan d’action de Hunt.

« Faites attention et prévenez nous s’il y a un souci. » Des mots qu’il connaissait sûrement déjà. Mais est-ce qu’un periculum se verrait dans le brouillard ?

Espérons que tout aille bien alors.

Je me retrouvais alors avec Evans. Si son jeune âge pouvait laisser des doutes, ses talents de sorciers démontraient clairement pourquoi il avait rejoint les Aurors. Je pris le temps de répondre à ses inquiétudes plus que justifiés :

« Hunt est parti à la recherche de Valentyne, on l’a perdu dans le brouillard, mais il ne doit pas être bien loin. » De ce que le bruit d'explosion avait laissé supposer. En soi, j’étais d’accord avec l’idée qu’il fallait rester groupés au mieux possible. Mais nous ne pouvions pas abandonner un collègue. Et seul dans ce brouillard mortel…

Même les meilleurs pouvaient facilement se retrouver en difficulté.

Mais actuellement, nous devions nous occuper de ces mochetés. Mon regard se perdit sur Evans. C’est vrai qu’il était talentueux et aussi très… Je secouai la tête, non ce n’était clairement pas le moment. Oui, il fallait que j’arrête de le regarder pour garder un esprit clair. Quand bien même l’environnement était accaparant, il ne fallait aucune distraction.

« Il faut continuer de protéger les civils pour le moment et essayer de se débarrasser au mieux des acromentules. » Était-ce seulement possible ? Y en avait-il des centaines cachées dans l’ombre ? « Bien joué, excellent travail ! » Dis-je alors qu’Evans ajoutait deux bestioles de plus au compteur.

Il fallait continuer sur cette lancée.

« Est-ce que vous avez pu prélever un échantillon de votre côté ? » Après tout, nous étions là pour ça. « Une fois qu’on aura ce qu’il faut, il faudra penser à une solution pour évacuer la zone avec les civils. » Enfin, il fallait d’abord retrouver les collègues. Mais avoir toujours une solution de repli, c’était important. Il y avait bien des bâtiments autour pour se mettre à l’abri, mais vu la dernière maison que nous avions faite, je restais suspicieuse.

Bien trop habitées.

Mais là, d’autres acromentules semblaient avoir envie de se rapprocher. J’en vis deux non loin, il fallait les ralentir au plus vite. Je lançai un :

« Incarcerem ! » Suivi d’un, « Incendio Maxima ! » En ciblant l’une des créatures dans l’espoir de la voir se transformer en cendres.

Incarcerem - sort de soutien:

Incendio maxima - sort de faible portée:

(c) Willow Dawkins

Résumé:

Avec tout ce brouillard, il était complexe de savoir ce que les autres faisaient. Les voix de la blonde et de l'Adonis restaient claires et précises, informant de leur toute proximité sans en avoir à lever le nez. Pour les deux autres, c'était de suite bien plus compliqué, la brune entendait tellement de sortilèges partir en même temps qu'elle n'était bien plus sur de savoir s'ils étaient encore là. Mais que pouvait craindre un grignoteur de pommes et un asiatique à la classe débordante? Si l'adage "il ne faut pas se fier aux apparences" existait, ce n'était pas maintenant qu'il venait caresser l'esprit de la demoiselle. Trop occupée à essayer de faire un sortilège qu'elle n'avait pas vu depuis Pouldard, l'attention était tout autrement accaparée : une mère limite hystérique en train de la secouer alors que la bulle permettait à son enfant de respirer tranquillement. Pour le revigor, une chance que ce soit un sort tellement utilisé qu'il était possible à la pauvre femme de prendre à partie Léto pendant qu'elle s'affairait.

D'un soupire agacé, la brune se demandait si mettre une claque magistrale à la femme aurait aidé dans une prise de Conscience de sa part. Sans aucun doute non, mais au moins cela pouvait il la soulager un minima. Désabusée, levant la frimousse en plissant les yeux pour retrouver les deux autres agents du ministère, c'était sans trop de conviction qu'un nouveau sortilège de protection allait s'apposer sur la jeune maman. Pour peu, Léto aurait préféré ne rien faire et voir les effets du Brouillard sur cette personne avant d'effectuer un prélèvement salivaire d une personne partiellement touchée. Un peu de jugeotte lui rappelait que Sainte Mangouste travaillait déjà dessus, et que les animaux étaient bien plus intéressants.

Décidant de laisser la chance faire son office, le même sortilège de protection se dirigeait vers la mère serrant toujours son rejeton dans les bras en pleurant. Ses jérémiades attisaient la gourmandise des bestioles qui cliquetais bien trop prés des oreilles. Vu que ces dernières ne se montraient pas coopératives, Léto plissait les yeux pour essayait de trouver celle qui chantait si fort et levait la baguette en sa direction

[spoiler=Tetenbulle]
Résultat avant correction : 3

Nombre aléatoire (1,6) : 4

3 et plus : réussite
1 et 2 : échec, la mère hurle de plus belle (folie ou stress) et pars au hasard dans la brume en jettant des stupefix

bombarda:

L'échantillon

Feat le groupe ministère

L'araignée sembla murmurer quelque chose mais Robin ne comprit pas un mot. Il sentait le double effet du venin et du brouillard agir sur lui.
Cherchant à garder ses esprits le plus longtemps possible il cligna des yeux à plusieurs reprises, tout en veillant à maintenir sa concentration sur l'arachnide qui se tenait à distance de lui mais qui déjà, écartait ses pédipalpes, signe immanquable qu'elle allait le réattaquer.
Sa respiration se faisait haletante et son bras gauche était tendu, maintenant sa baguette sur sa cible tandis que son flanc droit semblait petit à petit se raidir donnant une courbure anormale à son corps... Et soudain, Robin comprit. Elle ne l'attaquerait pas tout de suite. A quoi bon ? Le venin faisait effet, elle gagnait juste du temps. L'auror devait attaquer en premier, s'en débarrasser ou il finirait comme le repas d'une acromentule.

Ce destin était risible pour un auror de son niveau. Se débarrasser d'une araignée, aussi géante soit-elle, n'était rien face aux mages et sorciers délinquants qu'il affrontait d'ordinaire. Il était clair que s'il mourrait ici, il deviendrait une blague pour la brigade. Des expressions du genre "Faire une Hunt" viendraient fleurir le langage de l'équipe et voudraient surement dire : être mauvais

"Conf...Confre..." (Dé 1)

C'est quand Robin tenta de prononcer le premier sort qu'il comprit que son visage commençait aussi à être immobilisé. Il cru percevoir ce qui devait être un rire venant de l'araignée et se ressaisit, la visant et lui lançant un confringo informulé (Dé 2) qui la fit exploser dans une nuée de flammes qui dû effrayer les araignées qui auraient été tenté de venir à la rescousse... Ce qui était pour le mieux vu que Robin ne parvenait plus à se mouvoir normalement. Il tentait d'avancer mais sa jambe droite trainait et il tomba finalement par terre. C'est quand il heurta finalement le sol qu'il perdit sa concentration et qu'il eut du mal à retenir les bouffées délirantes du brouillard. Se retournant sur le dos il regarda le ciel qui lui semblait soudain rosâtre et se mit à fredonner la mélodie du refrain de "The man with a dimple".

Instru

KoalaVolant

[Ministère] L'échantillon - Page 3 Unknown

Résumé:

L'échantillon

Groupe Ministère

Les cordes jaillirent du bout de ma baguette et vinrent violemment enchaîner les pattes des deux acromentules au loin. Si elles étaient toujours vivantes, elles étaient cependant immobilisées et se débattaient avec ferveur pour s’en dépêtrer. « Attends qu’on se détâcheeee, tu vas vooooir. On ne fera qu’une bouchéééée de vos corps frêleeees. » Sifflèrent les prisonnières dans un claquement de mandibules.

Effrayant.

Mais je préférais penser qu’il s’agissait du brouillard me provoquant des hallucinations auditives. Mais dans le doute, je m’apprêtai à en réduire l’une d’entre elles au silence. Mais un mouvement. Furtif. Là, juste à mes côtés. Je détournai mon attention vers ce risque potentiel lorsqu'une douleur aigüe traversa ma jambe. Je retins un hurlement, mon souffle était coupé par cette souffrance. Une acromentule, peut-être un peu plus petite que les autres, mais tout aussi effrayante et agressive, avait ses mandibules plantées dans ma cuisse.

Oh sa mère l’acromentule !

Bordel que ça faisait mal. Sous le coup de l’adrénaline, je parvins à lancer un Aragna Exumaï afin de lui faire lâcher prise et de l’envoyer au loin. Je restai en alerte, de peur qu’elle ne revienne achever ce qu’elle avait commencé. Je m’effondrai au sol, les forces dans ma jambe m’abandonnèrent à cause de la blessure, me déséquilibrant. Ce n'était pas joli à voir et l’entaille semblait plutôt profonde.

Ce n'était clairement pas le bon moment.

Je repris mes esprits et mettant toutes mes forces dans ma jambe droite, j’arrivai à me relever et à me traîner jusqu’au niveau d’Evans. Je voyais des étoiles défiler devant mes yeux. Mais clairement, je n’étais pas dans l’espace, mais bien sur la terre ferme.

« Evans, j’aurais besoin d’un coup de main ! » Ma voix était beaucoup trop calme comparé à la situation.

Quoique tremblante à cause de la douleur.

Il ne mit que peu de temps à arriver à ma hauteur et à comprendre la situation. Je n’arrivais pas à savoir ce que je pouvais lire dans son regard. Était-ce si grave que ça ? Avais-je surestimé le souci ? Vu les couteaux qui semblaient s’amuser dans ma cuisse, je penchais quand même pour le premier cas. Je ne bougeais pas et je le laissais faire à grands coups de Vulnera Sanentur. Il dut le répéter plus de fois que je ne l’aurais pensé. Ma jambe tremblante me brûlait alors que je sentais le sort faire doucement effet.

Ce n’était peut-être que primaire, mais cela ferait l’affaire pour l’instant.

« Merci beaucoup. C’est que ça mord fort ces bestioles, la vache ! » Evans avait encore une fois démontré sa valeur. Je lui devais beaucoup.

Je testais avec précaution la capacité de ma jambe à supporter à nouveau mon corps. C’était un peu précaire, mais il fallait faire avec ça. Des grandes inspirations et expirations. J’essayais de retrouver mes esprits encore sur le choc de la violence de cette altercation.

Mais l’heure était à l’action.

« J’ai réussi à en immobiliser deux par là-bas si jamais. » Dis-je à Evans en pointant la direction en question, le souffle encore un peu coupé.

En attendant, je vis mon agresseur, que ce soit elle ou non, revenir beaucoup trop rapidement vers nous. Je rassemblai mes forces pour lancer un lanceflèche en direction de cette saleté. Meurs et dans d'atroce souffrance si possible !

Lanceflèche - sort de faible portée:

(c) Willow Dawkins

Résumé:

Etonnamment la tendance poissons rouges dans un bocal semblait être au gout de sa baguette qui étouffait désormais les sanglots d'une mère qui reprenait peu à peu son calme. D'un léger sourire, et une caresse sur l'épaule, Léto gratifiait la petite famille d'un regard qui se voulait compatissant, même si elle aurait préféré leur demander pourquoi ils n'étaient pas resté à l'intérieur. Mais ce genre d'inquisition n'étaient pas de son ressort et la brune préféra leur demander de ne pas bouger et se faire discret pendant qu'elle cherchait ce qu'elle avait pu faire exploser en visant à l'aveugle. Par chance, Evans n'avait pas recu de projectiles de l'explosion et la blonde... Ah... la blonde s'était faite mal. "Ca va aller?" Pas que soudainement des envies de se prendre pour une soigneuse avaient germées dans la tête de Léto. Loin d'elle cette prétention, juste que c'était ce qu'il y avait à dire dans ces moments là, un peu comme quand un hote aisé versait un verre de vin et vous forçait à donner votre avis dessus. La seule bonne réponse était bien sur "hum c'est un peu délice", même chose ici : une blessée induisait de la compassion. Même si elle s'en contre fichait royalement. Pas sa copine, pas sa collègue, pas son équipe pour de vraie...

Voyant qu'Evans s'occupait de la blessure en bon super-Male attitré, Leto resta en pamoisons quelques secondes avant de comprendre ce que la blonde avait raconté. Elle avait immobilisé une araignée et s'attendait surement à ce que quelqu'un mette fin à ce combat déséquilibré. Et si le blond polaire était bien là, les deux autres avaient de toute évidence trouvé mieux à faire que rester groupé, pourtant c etait l'idée de base qui avait été lancé, et soudainement voilà qu'ils avaient décidé de se séparer... pas bien de logique pour la brunette qui prenait cette fois soin de chercher quelle araignée était déjà mise hors service pour découper une mandibule et la faire rétrécir de sorte à ce qu'elle rentre dans un tube d'échantillon. Plus facile à dire qu'a faire vu le nombre de bestioles encore en vie avec des tendances cannibale. Léto tachait d'effectuer son prélèvement à distance, pour ne pas trop se faire remarquer.

Cause un peu perdu, le bruit de pattes des araignées trop proches la fit frissonner pendant qu'elle mettait son échantillon dans sa poche. Maintenant, il fallait bien qu'elle aide le duo qui était avec elle avant de finir par se prendre un empoisonnement létal en tournant le dos à ces créatures plus que sadique. Pour sur, Alexander les adorait! Chassant cette idée rapidement, ne s'éloignant pas du petit couple à la tignasse claire, Leto levait le bois vers ce qui semblait une acromantule figée pour tacher de s'en occuper une première fois d'un #defodio. Peut etre un peu trop présomtueux, mais pas plus que le #Glacius ciblant un trop grand nombre de pattes.

Défodio:

Glacius:

Résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

L'échantillon

Groupe Ministère
Nous sommes le 02 avril 2022

Les cliquetis parasites se sont peu à peu arrêtés. Dans le Brouillard étouffant, le champ de bataille retrouve la paix. Certaines Acromantules ont pris la fuite alors que le corps des plus agressives et des plus affamées gisent au sol, leurs immenses pattes recroquevillées au-dessus d'elles. Non loin de là, les civils ont retrouvé leur calme et un peu de force. Le petit garçon s'est réveillé. La sorcière a même la force d'expliquer qu'elle et son fils ont été attaqués par les Acromantules alors qu'ils étaient chez eux. Leur fuite in extremis ne leur a pas laissé le temps de se protéger convenablement du Brouillard mais au moins, même s'ils doivent tout de même être transportés à Ste Mangouste, ils sont en vie.

Dans la bataille, l'équipe du Ministère a également subi des dégâts. Les Acromantules, en grand nombre, ne craignent ni le Brouillard ni les sorciers et ont appris à se mouvoir rapidement dans les endroits sombres et froids. Le groupe ministériel divisé par la force des choses, doit se reconstruire avant de quitter les lieux. Les blessures des Acromantules ne sont pas à prendre à la légère, le temps est compté pour les plus gravement blessés. Le groupe doit rentrer au complet.

Explications

› Informations à prendre en compte

Concernant la semaine qui vient de s'écouler, vous avez réussi à mettre hors d'état de nuire les 10 Acromantules tout en stabilisant l'état de santé des deux civils. Le défi de la semaine est donc validé.

Pour celui de cette semaine, vous avez carte blanche. Réunissez-vous, soignez les blessés, rassurez les civils, récoltez d'autres indices si le cœur vous en dit et quittez Pré-au-lard pour le Ministère ou Ste Mangouste. La mission est réussie.

› Résumé

Le combat est terminé, l'état de santé des civils semble stabilisé. Lorsque l'équipe d'intervention du Ministère sera de nouveau réunie, il sera temps de quitter Pré-au-lard. La mission est réussie.

Prochain post le 01/05/22

La partie est serrée. Le Poney, plutôt fringant, aime me cracher sa fumée au visage. Il pense sûrement me déconcentrer, mais j’ai une main plutôt chanceuse. « Ramiiiiiiiiii » Mon insistance à lui ravir cette victoire me fait pouffer de rire, tandis qu’il croise les sabots et bougonne comme un enfant. « Tu triches Valentyne. »« Pas du tout… » « Qu’est-ce qu’il y a dans ta poche ? N’est-ce pas une paire d’as?» « Mais rien du tout, je t’assure ! » Mes mains aplatissent le tissu, tandis que mes lèvres s’étendent à l’infini dans un sourire innocent. Je pourrai presque insister sur l’injustice même de cette accusation ridicule, lorsque je sens mon outrageante confiance en moi s’écraser au bout de mes phalanges. « Qu’est-ce que …? » C’est un pochon bien pleine, dont émane un cliquetis familier. C’est suffisamment étonnant pour m’obliger à basculer ma tête sur le côté à la recherche d’une explication. Je vide le contenu dans ma main et fixe les contours ronds. Ah oui la pièce. « Pièce à conviction… Confisquée, usurpée… » La clarification à peine formulée, je m'empresse de la ranger dans ma poche en envoyant voler derrière moi le pochon. Inutile de s'encombrer avec de l'inutile. Je suis prêt à reprendre la partie alors qu'une douleur à la tête me fait vaciller. Je suis touché ! Un homme à la mer !! C'est tout le décor qui tangue. Ce mal de mer. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais je pique du nez.. Je sens mon corps se raidir comme aspirer de l’intérieur avant de reprendre mon souffle dans un élan de panique. Je ne comprends pas. J’ai une put*in de gueule de bois sans avoir bu quoi que ce soit. Le sol bascule ou c’est moi qui m’écrase, au choix. Le tapis brumeux s’élève de part et d’autre de mes flancs pour m’ensevelir vivant. Est-ce qu’on m’aurait lancé un sort ? Celui-là, j’aurai bien du mal à le définir, ça m'a littéralement fait tomber raide comme un piquet.

L'oeil morne, je fixe du vide. Le linceul m'a quitté et j’ai même l’impression qu'il s’éloigne maintenant. J’ai les rouages tellement grippés que j’arrive plus à discerner le rêve de la réalité. Je vois les ombres bouger derrière les écrans fantomatiques. Elles ondulent. Elle ont quelques choses de captivantes. C'est comme un film moldu, dans leur petite boite... Les sorts fusent et déchirent le voile lactescent en me laissant totalement impuissant. Le sol est froid, mes muscles sont endoloris, pour sûr qu’on ne m'a pas loupé. J’ai ce truc visqueux sur les bras et les cheveux aussi. Parfaitement dégueulasse. Et leurs voix. J’entends leurs voix, comme s'ils étaient loin et près à la fois. Déroutant.

Sans baguette, ça sera dur d’aider. Je passe mon tour, j’attends les secours et je tire ma révérence en me couchant. Brouillard un, Valentyne, zéro. Je serai parfaitement invisible ci-je ne fait aucun bruit. Ou pas… Je vois bien mon bras allongé là. Je compte même mes doigts. Il se passe quoi ?

Un petit effort Titi. Mes abdos brûlent sous le coup de l’effort tandis que j'extirpe ma carcasse du sol vaguement cotonneux. J’ai l’impression d’y voir plus clair, sans pour autant rien comprendre. C’est formidable. Et voilà Hunt. Qu’est-ce qu’il me dit ? Il n'a pas l’air bien… Est-ce que je rêve ? Il est où mon poney ?

J’ai deux doigts qui joue avec la chaine entassée dans ma poche. Je ne peux pas m’empêcher de le tripoter et d’essayer de me rappeler… Le département des Mystères… Silas… « Accio Baguette ! » Votre serviteur sort de son trou, en trébuchant -évidemment-. Trop de réflexion tue la réflexion et moi j'ai besoin de comprendre certaines choses, avant de me laisser bouffer par toute cette mi*rda blanchâtre. Barrons-nous d’ici. J’ai autre chose à faire que jouer à Colin Maillard dans le brouillard. « Reverte. » Une bonne chose de faite. De toute manière j’aurai pas pu lancer autre chose comme sort, je me sens aussi vidé qu'un éruptif face à un cours d’Arithmancie.

Alors que le fil rouge tente de rassembler le troupeau, je jette un regard vers mon cher Hunt. Il a l’air au plus mal. Okay okay. Je frotte mes mains pour les réchauffer. Je les porte à mon nez et essaye de réfléchir. À genoux près de l’Auror j’ai presque envie de fredonner avec lui le refrain, mais ce n’est pas le moment. Je fouille mon fourre-tout à potion. Cadeau du Ministère pour mes 5 ans d’ancienneté. Je ne sais pas s'il y a une date de péremption avec ces machins. On verra bien. Je prends la petite bouteille remplie de bézoard et lui fourre un morceau dans la bouche. « Droit au but ! » Je bloque les voies respiratoires dans un sourire presque sadique, mon côté psycho -je-sais-pas- et je le laisse finalement reprendre ses esprits. J’ai lu la panique passer à de l’interrogation dans son regard. Ça va aller Clin d’œil et… Mon bras tire. Ça, c’est le signe qu’il est temps de reformer les rangs.

Ils sont tous là, Boucle d’or, l’Aphrodite et son amant. «Je ne sais pas vous, mais j'en ai assez pour aujourd'hui ! » J’attrape Hunt par le bras et le hisse sur sa patte-folle. « C’est une question de secondes avant qu’on ne fasse un Bridge avec des Poneys. I kiss a aaDemantoooor, I Like iiiit » Moi, je n'ai pas besoin de faire semblant, ça coule de source que j’ai un brin. Ça coule aussi de source que Silas trempait dans un truc vraiment louche… Et que quelqu’un a voulu m’évincer du grand échiquier. Qui ? Je crois bien savoir où taper pour trouver des réponses. Ça commence par un L et se termine par Iderick. Je vais te saigner salement… Attends que je me débarrasse des bagages. Oups, est-ce que Hunt peut entendre ce que je pense. Une vérification s'impose; « T’es pas Legi ? Si ? » Bouche en cœur, je me raisonne. Ce n'est pas grave, je crois qu’on va se revoir lui et moi. Je ne sais pas pourquoi... C'est une certitude.

Résumé:

Découper une araignée avait quelque chose d’étrange, quelque chose qui faisait envoyer les petits enfants chez des spécialistes de peur qu’ils ne deviennent des psychopathes. Mais là, c’était pour la bonne cause. Découper pour avoir un échantillon et découper pour que le duo de blonds ne se fasse pas mordre, ou déchiqueter, découper pour que la petite famille cesse de trembler comme des feuilles. Du coup, c’était parfaitement autorisé, et la brune agitait la baguette pour éliminer une des bestioles figés avant de se retourner vers une trop intéressée et la bloquer dans un glacon qui ne pouvait pas se mettre dans un verre de whiskey.. Pendant une fraction de seconde la brune se demanda si l’oxygène que contenait le piège de givre mettrait du temps à s’appauvrir et si cela n’était pas considéré comme une torture sur être vivant.

Fraction de seconde vite chassée en voyant la mère avancer avec l’enfant éveillé dans les bras. Ses explications faisaient froid dans le dos et dessinait machinalement une grimace sur la frimousse de la sorcière. Les maisons n’étaient désormais plus sure non plus. Ca allait vite devenir vraiment compliqué, mais la qualité de service à la populace ne semblait pas être dans les pré-requis du jour, le ruba, magique rappelant tout le monde en un point commun. A peine le temps de dire à la maman de tacher de demander au ministère de la reloger en lieu sur, de faire passer le message et de sourire à l’enfant que l’appel du regroupement se faisait plus insistant. Léto soupira, roula des yeux, compta les échantillons de prélèvement s’élevant à 2 et rejoignait l’Adonis qui s’afférait à son tour à remplir une petite fiole d’éprouvette. Et de 3. Coup d’œil à la blondinette et surtout sa blessure qui avait coulé le long de sa chaire. « Vous permettez ? »

Petit mouchoir en papier allant d’un coup de baguette récolté le liquide de vie étant rentré en contact avec le brouillard. Si elle n y connaissait rien en pollution du sang, peut être que d’autres pouvaient en faire quelque chose. A peine le bouchon fermé que le sortilège de regroupement s’excitait forçant à rejoindre les deux autres. En les regardant, la brune grimaçait légèrement, le Mister Hunt aurait été bien plus utile pour un prélèvement sanguin, mais quelque chose lui disait que ce dernier avait bien d’autres priorité que devenir un 5eme échantillon à envoyer à Sainte Mangouste. « Ca va aller ? Vous êtes un peu pale » Question de politesse encore rien de plus, l’urgence semblait de battre retraite alors que peu de terrain avait été visité. « Bon bah, back home » Haussement d’épaule dépité, cette mission semblait incomplète sans qu’elle ne sache l’expliquer.

Même la raillerie facile sur la suprématie des Aurors ne trouvait aucune motivation, à la place un soupir accompagnait une moue en coin qui attendait l’accord d’Evans. Lui qui semblait savoir mettre l’ordre dans des priorités qu’elle n’avait pas avait qu’à décider à sa place. Dodelinant de la tête en patentant un mot de sa part, la brune changea ses mains callées dans ses poches de manteau contre des pattounes ébène qui allaient de nouveau se caler sur l’épaule du blond. Plus facile pour savoir où aller, et puis son parfum naturel qui enclenchait les ronronnements était vraiment relaxant, il était facile de se laisser aller à se frotter la joue dans un sens et dans l’autre.

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

Baguette levée, je déchaîne l’orage et le tonnerre et puis, une fois la lumière cruelle de la foudre évanouit, tout finit par se calmer. Les nuages noirs se dissipent et laissent les corps fumants et brûlés des araignées sans vie. L’océan furieux dans mes yeux s’apaise lorsque le silence du Brouillar reprend finalement le dessus. Les plaies de Miss Dawkins sont rapidement refermées même si un détour par Ste Mangouste sera incontournable. Ça vous permettra de tenir jusqu’à ce que nous partions mais ne forcez pas trop.

Le calme retrouvé, j’en profite pour imiter Miss Carrow et récolte précautionneusement quelques échantillons du champ de bataille avant de les glisser dans ma poche de mon manteau gelé. D’un regard, d’un mot, nous décidons à l’unisson de s’en arrêter là. Nous en avons assez vu, assez vécu pour aujourd’hui. Accroupi quelques instants auprès des civils, j’écoute attentivement leur histoire. Les Acromantules ne s’arrêtent pas aux portes fermées et même si cette famille a pu s’en sortir, j’ai peur que d’autres habitants de Pré-au-lard n’en ait pas eu cette chance. Mon rapport en tiendra compte, des vies sont en jeu ou l’ont malheureusement été.

Mon poignet en avant, le tissu rouge remonte le temps et l’équipe se reconstruit avec les deux civils en supplément. Le chat sur mon épaule, mon autre collègue à mes côtés et nos bulles gonflées autour de nos bouches, je me laisse conduire par le bracelet sans opposer de résistance. Sur le chemin qui mène au reste de l’équipe, j’ai quand même le temps de remarquer une forme déplaçant les masses de Brouillard au-dessus de nous. Le temps n’est pas à s’occuper de cela mais d’autres devront le faire tôt ou tard si mes craintes s’avèrent fondées.

Au centre de l’équipe reconstituées, Hunt est blessé. Aucun de nous n’est invincible et même le plus entraîné peut s’effondrer en mission. Malgré ma courte expérience, à mes côtés, certains sont déjà tombés, ici ou de l’autre côté de l’océan, là ou une partie de ma mémoire m’a été dérobée. Cette fois-ci, j’ose seulement considérer que je suis encore entier car les Dieux ont décidé d’être cléments. Mais pour encore combien de temps. Avez-vous eu le temps de récolter des échantillons, je lance à mes collègues. Nous devrions trouver une cheminée rapidement et dès lors, la mission sera terminée.

Résumé:

L'échantillon

Groupe Ministère

Carrow n’était peut-être pas une habituée du terrain, elle savait tout de même y faire. En plus des civils stabilisés et rassurés, je vis le corps d’une nouvelles acromentules s’écraser inerte sur le sol. Si je n’avais rien contre les araignées en général, des bestioles de cette taille-là me mettaient toujours un peu mal à l’aise. Petite face à l’immensité de la nature.

Une nature un peu disproportionnée dans ce cas.

Un rire incontrôlé s’échappa de mes lèvres. Sûrement nerveux. En effet, un semblant de calme avait été retrouvé et l’adrénaline retombait brutalement en moi. Ma jambe, quoique provisoirement soignée, enfin si on pouvait réellement dire soignée, continuait de me lancer douloureusement. J’assistais donc un peu passive à la suite. Je laissais Carrow et Evans réaliser leurs prélèvements, tentant vainement de retrouver mes esprits.

Pourquoi est-ce que je sentais la terre tourner ?

Le brouillard semblait vibrer devant mes yeux. Houla, c’était quoi ce bordel. J’essayais de faire bonne figure, mais ce n’était pas évident. Je sentis mon poignet tirer et je me laissais guider par le sortilège de Valentyne, il était temps de se rassembler. Mon cœur résonnait tel un tambour dans mon corps et pourtant, il donnait l’impression de battre plus lentement qu’habituellement. En fait, c’était le monde qui tournait au ralenti. Une nausée violente me prit l’estomac.

« Oh merlin, c’est quoi ce bordel… »

Une voix un peu faiblarde.

Bon ça allait passer, il fallait tenir jusqu’à la fin de cette mission. Pour le reste, on verrait plus tard. J’essayais de reprendre mes esprits. C’était encore précaire et mon visage quelque peu livide ne trompait sûrement pas. Mais ce n’était clairement pas le moment. Quelques respirations profondes, quand le corps ne suivait plus, le mental prenait le relai. Et puis, tant que je ne perdais pas ma jambe, ça irait.

Enfin, j’espérais.

Le petit groupe à nouveau réuni, je vis que Hunt ne semblait pas en meilleure forme. Enfin, s’il s’agissait bien de Hunt, mon regard était un peu... brumeux, ironiquement. Malgré ces désagréments, il fallait rester optimiste, je trouvais que cette équipe hétéroclite avait tout de même su montrer ses atouts. Un résultat plutôt satisfaisant, même si nous n'étions techniquement pas encore sortis d'affaires. La peur que les acromentules surgissent à nouveau de la brume pour m’achever n’était pas très loin.

« La maison était située à l’ouest de Pré-au-lard. » Des mots murmuraient plus pour moi alors que je me remémorrais le briefing. Avec cette purée de pois, j’avais du mal à me repérer. Je réussis tant bien que mal à lancer un Septentrionalis. « Donc… Par là. » Dis-je en pointant l’ouest du doigt. « Et on devrait retomber sur la maison. »

Normalement.

Ma vision se limitait à quelques mètres en face de moi. Ma vision périphérique… pas dingue. Mécaniquement, j’avançais dans le seul espoir de retomber sur notre maison de départ. Mes réflexes étant proches de nul, je restais au plus proche de mes collègues, dictée par mon instinct de survie, encore et toujours. Je m’accrochais désespérément à ma baguette, comme si elle était une solution à tous ces problèmes. Hélas, vu mon état, elle ne me serait pas d’une si grande utilité. Là, parmi les nuages brumeux.

« Je crois que je la vois ! » La maison, au loin. Coup d'œil vers les civils pour s'assurer de leur état de santé.

Le calvaire était bientôt terminé.

(c) Willow Dawkins

Résumé:

L'échantillon

Feat le groupe ministère

This is the man with a dimple
When he smiles the sun rises

Robin était toujours ailleurs, chantonnant l'air du dernier tube de P!nk Dementor quand il se sentit soudain étouffer. Il se redressa d'un coup et expulsa le bezoard qui se trouvait dans sa bouche dans un grand toussotement. Il eut besoin quelques secondes à reprendre son souffle avant de regarder autour de lui et de voir Anthony.
Toujours un peu ailleurs, Robin eut un rire en le voyant et murmura "Je vous ai retrouvé Valentyne !". Son collègue l'aida à se relever et l'auror comprit alors qu'il avait retrouvé l'usage de son flanc droit. Il était toujours blessé mais le venin semblait avoir été réprimé. Il pouvait donc avancer, appuyé contre le jeune homme qui se mettait lui aussi à chanter du P!nk Dementor, faisant rire Robin au passage qui chanta avec lui tandis qu'ils avançaient. Le mouvement réveilla cependant la douleur et il se rappela qu'il était blessé et entre deux paroles il du s'y reprendre à trois fois pour lancer des sorts de premiers soins. Lâchant un soupire d'aise, il entrait dans la maison du point de départ quand Anthony lui demandait soudain s'il était légilimens, ce qui fit une nouvelle fois éclater Robin de rire : "Vous êtes hilarant Valentyne, mais je n'ai aucune envie de savoir ce qu'il se passe dans la tête des autres".

C'est là que les autres arrivèrent avec les victimes que Robin était trop à l'ouest pour interroger (même si leur présence dans cette ville évacuée depuis des mois était étrange). Willow semblait avoir connu des blessures elle aussi tandis que les deux autres, étaient entiers. C'était risible de voir que la secrétaire et l'apprenti s'en était mieux sorties que les trois confirmés contre de petites araignées.

Respirant l'air à l'intérieur, dénué de tout brouillard, Robin sentit petit à petit une part de ses esprits lui revenir et il s'arrêta de chantonner pour lâcher un soupire d'aise. C'était bon de se retrouver. Puis, il fouilla dans sa poche et sortit dehors, ouvrant la petite fiole qu'il avait entre les mains. Il captura alors un échantillon du brouillard lui-même et la referma, avant de rejoindre les autres.

"C'est bon pour moi."

KoalaVolant

Résumé:

L’avantage d’être une minette logée sur une épaule c’était de pouvoir observer, regarder, déduire, sans rien dire, lever et baisser juste les oreilles et laisser la queue fouetter l’air d’agacement. Le blond, certainement plus jeune que ses coéquipiers à bien regarder, rappelait que les petites fioles dans les poches n’étaient pas que de ces simples accessoires. Etrange que des dit agents confirmés en aient oublié l’essence même de la mission, était-ce là la raison pour laquelle la plupart avait une pauvre secrétaire dans leur unité pour leur servir leur thé ou leur café ? car l’attention n’arrivait pas à rester fixe quand elle était polluée par de multiples petites taches annexes ? Léto s’en amusait doucement, frottant le haut de sa petite tête velue contre son perchoir humain. Il était bien ce perchoir, visiblement plus apte à s’occuper de plusieurs choses à la fois.

Pour les autres… les opales passaient de l’un à l’autre, se demandant si le venin d’acromentule n’était pas létale, les souvenirs des cours de soins aux créatures magiques étant bien trop loin. Néanmoins savoir qu’une piqure d’arachnide de moins d e10 cm pouvait être très dangereuse, il y’avait peu de chance pour que la brunette estime qu’une cousine plus grande qu’un humain ne laisse que la douce caresse d’un poison hypnotique. Mais la réflexion restait coincée entre les vibrisses se frottant contre le Evans, bien trop satisfaite de se laisser porter. Ses échantillonnages, au nombre de 3 étant effectuées, elle n’avait pas grand-chose de plus à faire, ex-gryffondor ou non, elle ne comptait pas faire des aspirations de venin à quiconque. Il y’avait sainte-Mangouste pour cela.

Voyant que la maison du début était rejointe, la Féline s’interrogeait sur la présence des deux civils qui leur emboitaient le pas. Peut-être qu’un calvaire administratif les attendait une fois au ministère. Et coincés devant une table avec la même compassion et attention de la part des agents du département de la justice, elle les retrouverait peut-être tous les deux, la face aplatie sur la table, regrettant presque l’attaque d’une colonie de bestioles cannibales. Un peu comme quand elle avait croisé Daisy la première fois avec sa montagne de paperasse de fond de litière à remplir. Pas quelque chose qui la concernait. Pas grand-chose la concernait en fait dans cette mission-suicide, elle n’avait juste appris que le destin préférait la ramener entière à son psychopathe fiancé que de lui offrir des jours de tranquillité sur un lit d’hopital. Tant pis, au moins pouvait-elle continuer à se frotter contre les jambes de super-male maintenant qu’elle avait accepté de touché le planché de cette bicoque qui marquait le point de départ en attendant le retour au Ministère. Etre un chat c'était bien aussi sinon

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

L’équipe d’intervention est finalement reconstituée, du moins ses membres sont tous présents. L’image que j’ai de mes collègues n’a pas changé. Heureusement qu’après deux ans de formation, je sais user efficacement de ma baguette. Je ne cherche plus ni leur soutien ni leur attention. La chatte glissant entre mes épaules et mes bras, j’avance prudemment jusqu’à apercevoir le bois sombre de notre point de départ.

Malgré le nid d’araignée, ma peau polaire reste immaculée. Seule la légère accélération de mon souffle trahit les combats qui ont eu lieu. Nos cœurs battent encore au chaud sous nos vêtements et ceux des civils reprennent de la force. Envahis par tous ces nouveaux habitants nuisibles, le Ministère ne doit plus autoriser les plus réfractaires à rester à Pré-au-lard, l’évacuation doit être totale tant que la sécurité du village ne sera pas assurée. Brouillard ou non.

Mon rapport se rédigeant déjà dans mon esprit, je pousse machinalement la porte de la maison de laquelle tout a commencé. Rien n’a bougé depuis notre départ, sauf le Brouillard qui reprend son avancée dans le hall lorsque j’y pénètre lentement. Une dernière fois, je vérifie que les bulles adhèrent toujours correctement au visage des deux civils qui ont échappé de peu à la mort ce matin. Main dans la main avec la femme et son enfant, mes deux pieds dans l’antre de la cheminée, j’invoque l’hôpital sorcier. Les yeux fermés, les flammes vertes m’emportent finalement loin de cette réalité avec la satisfaction d’avoir sauvé des vies et du travail accompli.

Résumé:

L'échantillon

Groupe Ministère
Nous sommes le 02 avril 2022

De retour à votre point de départ, les flammes émeraude de la cheminée vous emportent vers votre prochaine destination, Ste Mangouste ou le Ministère. Vous laissez derrière vous Pré-au-lard, le Brouillard et les créatures qui ont décidé d'y élire domicile depuis le départ quasi-total des villageois. Dès votre retour et l'envoie de votre rapport, le Ministère devra statuer sur les prochaines missions à effectuer et prendre une décision sans équivoque quand à la situation des dernières vies humaines présentes à Pré-au-lard. Leur vie est en jeu.

De votre côté, considérez votre mission comme accomplie. La vie des civils a été sauvée, les échantillons récoltés et la situation obscure qui se déroulait au milieu du Brouillard, élucidée. Soignez vos blessures et reposez-vous. De retour au Ministère, les échantillons prélevés dans le village seront confiés aux agents du Département des Mystères. Votre rôle en tant qu'équipe d'intervention s'arrête donc ici pour le moment. Le reste n'est malheureusement plus de votre ressort.

› Résumé

Félicitations ! La mission qui vous a été confiée est une réussite. Tous les objectifs ont été atteints. Le Ministère a eu raison de faire appel à vous et n'hésitera pas à vous confier de nouvelles missions, ensemble ou séparément, selon la qualité de votre rapport. La société sorcière vous est déjà reconnaissante.

L'event est désormais terminé, vous ne pouvez plus poster à la suite de ce post.
Merci de votre implication à tous, merci d'avoir participé.