[Ministère] L'échantillon

L'échantillon

Groupe Ministère
Nous sommes le 02 avril 2022

Le Ministère est grand, le Ministère est puissant, le Ministère vaincra.

Depuis l’arrivée inexplicable du brouillard en Écosse, la fourmilière ministérielle étouffe. Réunion sur réunion, dès l’annonce de sa dangerosité, les hauts gradés du monde sorcier britannique ont dû prendre immédiatement de grandes décisions avec un unique objectif en tête au départ : protéger la population. Peu après l’annonce officielle des effets du Brouillard, Pré-au-lard, première victime de cet intrus toxique, fut rapidement et majoritairement évacuée pour limiter l’arrivée de nouveaux cas à Ste Mangouste, déjà surchargée. Dans un même temps, le Ministère prit officiellement la parole pour conseiller à la population de quitter le territoire Écossais, désormais plongé dans une purée de pois des plus totales. La fermeture des commerces se fit progressivement jusqu’à ce qu’il ne reste bientôt plus dans le village que quelques habitants refusant de quitter leur habitation, avec pour seul moyen de déplacement et seul échappatoire le réseau de cheminette.

La communauté sorcière désormais protégée, le Ministre et les Directeurs des différents Départements ont pu prendre en main le réel problème : le Brouillard lui-même. Bien que ses effets étaient alors connus, il n’en restait pas moins que sa présence et son fonctionnement restaient un mystère. Des missions visant à le faire disparaître de manière agressives furent alors lancées. Aurors, Tireurs d’élite, Briseurs de sort et autres experts se rendirent sur le terrain et usèrent de toutes sortes de charmes dans le but pur et simple de le faire disparaître. Malheureusement sans succès. Aucune nouvelle connaissance ni aucun effet sur le Brouillard ne ressortit de ces missions, plongeant peu à peu le Ministère dans une frustrante impuissance.

Pourtant, après des mois sans avancement, à l’issue d’une énième réunion et dans un dernier espoir, les Directeurs du Département des Mystères et celui de la Justice Magique décidèrent de lancer un nouveau projet, une nouvelle et ultime mission pour comprendre l’origine et le fonctionnement du Brouillard dans le but de le détruire une bonne fois pour toute. Puisque aucune magie jusqu’alors ne semblait avoir d’effet sur cette menace, il était nécessaire de repousser les limites de l’impossible pour en apprendre davantage sur le Brouillard en étudiant directement sa composition. Une nouvelle équipe regroupant des sorciers qualifiés fut alors crée avec pour objectif fou de se rendre directement dans le cœur du Brouillard afin d’en récupérer un échantillon pour l’étudier, avec l’espoir qu’il permette de percer le mystère qui l’entoure.

Cette équipe d’élite, vous en faites partie. Que vous soyez agent du maintien de la paix ou employés au sein du Département des Mystères, vous avez été choisi pour mener à bien cette tâche grâce à vos connaissances personnelles. Quelques jours avant le début de l’opération, vous aurez reçu une lettre de votre hiérarchie contenant les noms de vos coéquipiers, l’ordre de mission et son déroulement. Le 2 avril au matin, vous utiliserez le réseau de cheminette pour vous pour rendre ensemble dans une maison à Pré-au-lard et avez l’ordre de pénétrer dans le Brouillard pour noter si de nouveaux effets sont apparus mais surtout pour en récolter un échantillon et le ramener au Ministère. Restez sur vos gardes, plusieurs victimes ayant pénétré dans le Brouillard malgré les recommandations se sont retrouvées hospitalisées à Ste Mangouste avec des symptômes psychologiques mais également physiques. L’intérieur du Brouillard est loin d’avoir encore révélé tous ses secrets…

Explications

› Participants attendus

Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster.
Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

@Adonis Evans
@Willow Dawkins
@Léto P. Carrow
@Anthony Valentyne
@Robin Hunt

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaitez – sans pour autant faire de double-post – d'ici ma prochaine intervention.

Je ferai une intervention MJ le 10, 17 et 24 avril.

› Résumé

Ça commence !

Le Ministère vous fait confiance ! Suite à des prises de décision au sommet, vous avez été choisis pour mener une mission à l’intérieur du Brouillard dans le but fou d’en récupérer un échantillon. Sur les ordres de vos supérieurs, vous vous rendez dans une maison vidée de ses habitants à Pré-au-lard par le réseau de cheminette. Votre premier objectif est d’y retrouver vos coéquipiers et de vous organiser ensemble avant de pénétrer dans le Brouillard qui vous attend sagement à l’extérieur. Vous ne pouvez pas vous permettre d’échouer, l’avenir de la communauté sorcière dépend de vous !

Au moindre doute, à la moindre interrogation, n'hésitez pas à poser des questions sur le salon Discord de l'event !

Prochain post le 10/04/22

L'échantillon

Groupe Ministère
Samedi 02 avril 2022

C’était pour cela que j’étais arrivée en Angleterre, pour prêter main forte au ministère, pour renforcer leur rang et aider face à ces problématiques qui prenaient de plus en plus d’ampleur. Je m’étais engagée pour cela, depuis le début. Protéger la population, essayer de leur apporter une sécurité qui devenait de plus en plus fragile ces derniers temps. Je me donnais corps et âme dans ces missions. Et pourtant, même si j’y étais préparée, je ne m’étais jamais vraiment attendue à cela. Un brouillard. Un brouillard que j’avais pu constater dès mon arrivée.

Un brouillard que j’avais sous-estimé.

Les murmures n’ont pourtant jamais cessé de parcourir le labyrinthe du ministère. En effervescence depuis des mois, le sujet revenait sans cesse autour des pauses café. Et pourtant… Prise dans mon quotidien, dans ces missions plus “banales”, j’avais presque laissé ces informations profondément enfouies dans mon esprit. Peut-être pensais-je au fond que d’autres équipes ou départements plus spécialisés maîtrisaient la situation.

Mais il n’en était rien.

Finalement, ce brouillard connu n’en restait pas moins un épais mystère. Toutes les tentatives pour le stopper avaient échoué à ta connaissance. Ce n’était pas bon signe. Et les murmures s’étaient intensifiés. L’heure était à l’action. L’heure était à une dernière tentative, décisive. Il était interdit d’échouer. Il fallait se rendre dans le brouillard. Sa composition était sûrement la clé pour comprendre son fonctionnement intrinsèque.

Le remède est dans le poison à ce qu’on dit.

J’avais reçu un ordre de mission. J’étais dépêchée pour intégrer cette équipe du dernier espoir. Cette dernière regroupait de nombreux profils de ce que j’avais compris, l’objectif étant de couvrir le maximum de compétences, pour un maximum de chance de réussite. J’y avais réfléchi, longtemps. Comment aborder le problème ? Comment faire face à cet ennemi volatil ? J’allais devoir changer mes méthodes habituelles. Des idées bien en tête, du matériel peut-être utile dans un sac sans fond, j’avais pris le réseau de cheminettes pour me rendre sur le lieu de rassemblement.

Prête à en découdre, quoique sur mes gardes.

Mes coéquipiers ? J’en connaissais certains de noms, pas mal d’aurors apparemment. En tout cas, j’étais la seule de la brigade. Bon, première arrivée, je posais mon sac sur une table. Dans ma main, ma baguette, de l’autre un calepin avec des notes. J’avais pensé à des sortilèges qui pouvaient être utiles, on pouvait y lire : Têtenbulle, Evanesco, Impervius, Protego, Repoussium, Salveo Maleficia, Ventus… Même Meteorribilis Recanto, mais je n’y croyais pas trop pour celui-ci. À combiner avec Maxima ou Horribilis ? Pourquoi pas. Et dans mon sac, Miroir à double sens, si on venait à se séparer, des fioles pour peut-être essayer d’avoir un échantillon, un Scrutoscope, au cas où, et autres trucs pris par sécurité.

Mieux valait être préparé.

Je pris le temps de me poser. Des grandes inspirations pour garder l'esprit clair et un pouls décent. Ce n’était clairement pas le moment de perdre ses moyens. Une chance, j’étais habituée à travailler sur des missions délicates. Garder son sang-froid, je savais faire. J’observais le brouillard qui nous attendait à l’extérieur. Il semblait prêt à étendre ses longs doigts vaporeux pour nous engloutir.

Ça n’allait pas être du gâteau, c’était certain.

(c) Willow Dawkins

Résumé:

Un hibou avait apporté une convocation pour une mission. Les sourcils s’étaient froncés en se demandant si elle était bien la bonne destinataire de la missive. Son nom était bien inscrit, alors que les autres –après vérification- appartenaient surtout au département de la justice, même pour ce Anthony, malgré sa présence dans des couloirs communs. Circonspection la plus totale en retournant le papier dans tous les sens. Le département des Mystères essayait d’avancer sur la grosse interrogation qui entourait le brouillard, mais rien de bien concluant n’avait pu être démêlé dans un tas de suppositions. Et surtout, peu de personnes de ce département ne se risquait à se frotter directement au problème. Du moins pour ceux n'endossant pas double casquette. Or, si Léto lisait correctement son courrier, elle devait se rendre dans une maison à pré-au-lard, en plein milieu d’un brouillard épais pour extirper des réponses. D’un haussement d’épaules plus désabusé qu’autre chose, la brune acceptait la convocation sans poser de question. Celui qui en aurait c’était Alexander. Mais comme il lui faisait l’honneur de ne pas la déposséder de suite de son propre appartement, et qu'il ne poussait pas le vice à l’asphyxier en venant vivre chez elle, la brune ne l’informa pas de cet ordre de mission.

Au petit matin du jour énoncé, la secrétaire s’interrogeait sur quel était l’équipement nécessaire à apporter. Sa baguette bien entendu, mais après ? Aucun stock de potions n’occupait ses placards, pas plus que des pansements ou le moindre moyen moldu pour soigner une égratignure. Et surtout, qu’est ce qui pouvait bien combattre une purée de pois catégorisée comme ultra dangereuse ? Ils avaient cherché des solutions pour s’en protéger dans le nouveau département qui l’avait accueilli. Les langues de plombs avaient refait le tour de toutes les prophéties existantes à la recherche du moindre indice exploitable, perdu leur temps dans la salle du même nom, et d’autres s’étaient noyés sous des piles de vieux parchemins traitant d’ancien artefacts protecteurs. Autant dire que si les vétérans pour qui elle servait du café s’arrachaient les cheveux, ce n’était pas devant sa cheminée que la solution miracle lui sauterait au nez.

Optant juste pour une bouteille d’eau, des chips de pommes, une grosse écharpe et un gros manteau, la brunette attachait ses cheveux en estimant que le Brouillard ne pouvait de toute façon rien lui faire de plus que son dit-fiancé ne comptait lui faire. Alors pour les précautions supplémentaires, tant pis, pas besoin de tergiverser, autant se rendre au point de rendez-vous sans trainer, il n’était certainement pas conseillé de se faire remarquer. Comme partout d’ailleurs, sauf si cela permettait d’obtenir un avantage certain. Ce qui n’était pas le cas ici…. Ici, maintenant, dans cette maisonnette, il y ‘avait… des gens à peine croisés dans les murs du Ministère. Possiblement. Ou aperçu dans le grand hall sans avoir qui ils étaient. Le métier d’Auror n’intéressait pas, ou du moins avait bien été précisé comme à éviter. Faute à une tache au tableau pour la famille Carrow : Mister Potter aux commandes. Interdiction parentale dont elle se moquait suffisamment pour se plier à quelques politesses avec la femme qui regardait l’extérieur. « Il n'est pas parti dans la nuit visiblement…. » Sourire poli offert à la blonde. « Bonjour, Léto Carrow, département des Mystères. Vous êtes inquiète pour aujourd’hui ? » Nan, les agents du département de la justice ne pouvaient pas être inquiets, sinon la population paniquait, ce n'était donc que facon de parler.

Résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

Vous savez, je n’ai jamais cherché à être sur le terrain… Je veux dire que poser mes petons en éventail sous un bureau et regarder le beau monde s’activer, c’est déjà plus dans mes cordes. Puis, moi sur le terrain, on sait déjà tous ce que ça donne. Non pas que je n’ai pas déjà fait mes preuves (par inadvertance) par le passé, mais cette affaire-là, elle pue. Je les renifle à cent mètres les trucs louches et là clairement, ça shmout. Je sais que je ne dois ma présence qu’à la délicate attention de mon supérieur direct. « Mais qui pouvons-nous donc envoyer ? Valentyne bien sûr ! Vous êtes libre comme l’air ? Puis l’air, vous en brassez tellement, un peu plus, un peu moins… » C’est fou comme l’imiter m’enjaille. J’ai presque envie de me lancer dans un stand-up où tous les soirs, je lui taillerai une robe sur-mesure. C’est beau de rêver… J’ai beau soupirer comme une cocotte-minute prête à servir la soupe, trainer mes vieilles converses dans les couloirs, je sais déjà que quoique je dise ou pense, il faudra que je me plie aux ordres. Gnagnagna... Ras le bol des ordres de ce clown.

Mes yeux se perdent dans le vague, à la recherche d’un point d’attache, d'une inopinée solution qui pourrait bien me soustraire à la corvée. Mais il n'y a rien ici, à part… Oh, mais là qui voilà. Pas le temps de refréner un sourire charmeur que je m’entends déjà balancer la sauce. « Mademoiselle Carrow » C’est mignon comme patronyme. Ça me fait penser à un plat en sauce, un truc avec des champignons, de la viande… Tiens, j’aurai peut-être dû avaler un truc avant de venir.

Mon estomac me trahit, dans un grognement que j’étouffe en flattant ma bedaine de rentier. Légère bedaine… Je précise. J’ai encore un peu de marge avant de passer pour un des grattes parchemins du département de la justice. Vous avez vu comment ces mecs prennent du poids une fois en poste. L’horreur. Bah, voilà, ce sont eux qu’on devrait amener droit au turbin là. Dans la brume suceuse de gras et de cerveau. Parfaitement. On ne sait pas ce que c'est de toute manière ce truc, alors je peux bien en penser ce que je veux de cette purée de pois.

« Désolé, je n’ai pas eu le temps de manger… Les dossiers tout ça… » Mon ton est neutre, un brin sérieux. Je sais que je dois rester vague et éviter de parler de la virée nocturne de la veille. J’ai beau me répéter le mantra, je ne sais pas si ça suffira à convaincre les demoiselles. Oui, parce qu’elles sont deux. L’autre, je ne sais pas qui c’est. Jamais vu. Faut dire que moi les visages… « Evans !!! Tu es de la partie... Merveilleux… » Et c’est qui, qui n'a pas fait ses devoirs ? (Je m'en f*ut, Evans les fera à ma place) Non, parce que si j’avais su que l’éphèbe platine venait, j’aurais quand même fait un minimum d'efforts sur ma tenue. Remarque… Pas forcément. Evans, il m’a déjà vu dans de bien pires états. Je soulève discrètement un bras et vérifie que la douche optionnelle ne va pas entacher mon cv. Non ça à l’air bon. Enfin…Bon. De toute, le parfum d’Evans embaume déjà l’air ambiant. Pratique le beau gosse. « Du coup, on est complet ? On peut y aller, parce qu’en fait, j’ai un rendez-vous au club des tricoteuses anonymes et je voudrais terminer mon bonnet à pompon. » Comprenez, j'ai un autre dossier sur le feu, que j'ai laissé ouvert sur mon bureau et ça m'arrangerait de le boucler avant que quelqu'un ne tombe dessus. (Faudrait que je pense à jeter un sort moi... Du genre à l'Abernathy.) Pourquoi, je pense à lui ? Ah oui, je m'ennuyai. «On y va ?» Ah bah, non en fait, on n'est pas complet. Je me souviens d’un coup de l'autre nom sur le courrier ; Hunt. J'espère qu'il a pensé à amener de la bouffe. Si je me fie à son nom... Ça devrait.

I belieeeeve I can fly et touch the résumé /spaf:

Depuis tout ça, le sommeil est rare et vaporeux. Depuis le feu dans tes yeux, les enfers du monde ont un goût plus amer encore. Mais pour autant, jamais la fourmilière londonienne ne freinerait sa course endiablée, furieusement assoiffée de justice et d’ordre. Alors, comme depuis bientôt trois longues années, le poing sur la poitrine, je la suis, l’âme brûlante de loyauté et de courage. Ce matin encore, à quelques jours d’une missive de la grande hiérarchie, le monstre Ministère m’a dégueulé jusqu’à jeter les courbes de mon corps dans milles flammes de cheminette. Encore un instant immolé de langues émeraudes indolores, je pense à toi mon amour et à ces ténèbres nuageuses qui pourraient m’avaler définitivement aujourd’hui, signant brutalement la fin de nous.

À vous, bientôt tous autour de moi, j’ai apporté mes roses qui embaument déjà la pièce et font craquer jusqu’aux poutres de bois usé. Mèches polaires à l’extérieur des pierres froides de la cheminée, j’offrirai l’ébène enflammé entre mes doigts et le chant de mes incantations au prix de ma vie s’il le faut. Dans mon manteau crème, j’amène l’attirail du parfait petit Auror avec l’espoir que seulement ma baguette sera utile. Quelques fioles et babioles jusqu’au cas où les dangers soient plus originaux que de simples mages sectaires, bons qu’à bouffer les rats d’Azkaban. Certes, les aller-retours dans la Mer du Nord et le sel et l’iode vivifient les poumons mais, flux et reflux, le fouet des vagues sur l’acier de la forteresse est à vous rendre fous. Ceux que nous croiserons dans le Brouillard ont au moins l’avantage de déjà l’être.

L’éclat du soleil entre les lèvres, la lumière de la lune au cœur des iris, je masque comme je peux l’appréhension de t’avoir laissé seul et inquiet ce soir, Arthur. Mes doigts machinalement dans quelques mèches rebelles, je fais disparaître mes idées parasites alors que je reconnais ta voix avant même de t’apercevoir. Certains diront que cela fait partie de ton charme Valentyne, le plaisir est réciproque, heureux de te voir. Je ne sais pas si je me joindrais à eux. Je connais tes façons de faire et ton imprévisibilité mais tu es Auror et je ne le suis pas totalement. Tu es suffisamment grand pour te gérer toi et tout l’air que tu brasses en pitreries acrobatiques. Au risque de te décevoir, le tricot attendra, nous ne sommes pas au complet.

La Justice est en majorité écrasante, je ne suis pas dépaysé. Le feu ne devrait pas tarder à se rallumer sous le pas du dernier du Bureau. Le bois au creux de mes doigts, l’océan dans mes yeux analyse le périmètre avant quelques articulations de politesse aux deux femmes dans la pièce. Adonis Evans, Auror en formation. C’est un plaisir de vous rencontrer. J’offre les exhalaisons fleuries et le timbre de sirène en supplément. Le Brouillard, à l’extérieur, n’attend que de nous dévorer et là-bas, l’or dans mon sang n’y fera sans doute rien. Avez-vous une idée de comment nous pourrions procéder ? Mes doigts diaphanes tapotant sur un bureau sous les fenêtres, mes lapis pailletées papillonnent entre les regards de ceux qui ont davantage l’expérience. Chacun de nous excelle sans doute dans sa spécialité et on se complète. S’il faut, pour ma part, l’ange ouvrira ses ailes pour se la jouer Icare puisque seule la réussite de la mission compte, quitte à s'asphyxier de Brouillard jusqu’à en perdre la tête.

Résumé:

L'échantillon

Feat le groupe ministère

C'est le coucou sonore de l'horloge du salon qui sortit Robin Hunt de sa lecture. Assis devant une tasse, il était en train de lire la gazette du jour quand il vit qu'il était l'heure de partir au travail. Repliant soigneusement le journal, il finit son café et attrapa sa baguette magique posée sur le côté. D'un coup de cette dernière, la tasse s'envola vers l'évier tandis que le journal allait gentiment se ranger avec ses congénères dans une commode à cet effet.
L'auror se leva et s'avança vers l'entrée. Un nouveau coup de baguette provoqua l'arrivée de son grand manteau noir et de son chapeau qui se placèrent sur lui. La porte s'ouvrit toute seule et Robin sortit dans le couloir du troisième étage prenant le chemin des escaliers. Il les descendit quatre à quatre et arriva dans le hall de son immeuble de Londres sorcier.

"Bonjour Mr. Hunt. Je vous souhaite une bonne journée !"

La petite voix fluette de l'elfe intendant raisonna depuis son comptoir et Robin le salua également tandis qu'il se dirigeait vers la cheminée du building.

"A vous aussi Pimky"

Chaque appartement disposait en fait d'une cheminé mais Robin considérait qu'il payait assez le syndic des copropriétaires pour que ceux-ci fournissent la poudre de cheminette. Aussi, il préférait utiliser la cheminée commune, et la poudre fournis avec... Après tout, il avait déjà payé pour ça, non ?

Quand il arriva, il prit une bonne poigné et entra dans l'âtre. Il lâcha alors la poudre de cheminette en énonçant bien distinctement :

"Smith, Upper Road"

Des flammes vertes l'entourèrent alors et il fut rapidement emporté dans le tourbillon du réseau de cheminette qui lui offrait des flashs de lieux qu'il ne visiterait jamais.

C'est alors que Robin sentit de nouveau le sol sous ses pieds et que les flammes vertes se dissipèrent, laissant place à un petit attroupement d'employés du ministères. L'auror fit un pas et sortit, souriant tranquillement :

"Bonjour à tous, je suis Robin Hunt. Auror. Ravi de travailler avec vous aujourd'hui."

Il en reconnaissait certains, mais devait reconnaître que les autres n'étaient que des prénoms inscrit sur son ordre de mission à ses yeux. C'est alors que le jeune Adonis demanda ce qu'ils pourraient faire.

"L'un de nous pourrait rester avec Miss Carrow tandis que les trois autres s'assureraient que l'extérieur ne représente aucun danger. Puis, nous chercherons la zone qui serait la plus intéressante pour un échantillonnage. Qu'en pensez vous ?"

KoalaVolant

Résumé:

Il n’était pas parti dans la nuit, ça aurait été trop beau, digne d’un miracle, comme la disparition de cette bague à son doigt. Mais les fléaux collaient à la peau, grignotant chaque centimètre carré de l’espace qu’ils polluaient jusqu’à l’extinction de leur ôte. Alors oui, le brouillard était toujours là, et la tentative de légèreté se perdait relativement vite dans une piqure de la réalité diffusée aux creux des lèvres de tous ces Aurors. Une poignée d’élite pour un nuage sans fin. La personne ayant décidée de cette mission devait avoir un gout certain pour les parties de poker. Comme si une manifestation météorologique pouvait trembler devant des humains….

Le soupir s’agaçait un peu trop rapidement, situation trop bancale, sourire trop charmeur, empressement enfantin…. Combo irritant assez facilement. « Valentyne ? Attrapez! » Paquet de chips de pommes pour faire taire au moins son ventre et ses manières de gosses en d’autres circonstances pas détestables. Le sourire pincé en lui sacrifiant les fruits séchés se muait doucement en une esquisse des plus gracieuse à la présentation du blond en formation. Politesse à la bouche et parfum de miel sur la langue, le savoureux mélange effaçait l’inconvenant Anthony pour faire briller le courageux apprenti. « Léto Carrow, assistante au département des Mystères.. Enchantée... » Le dire n’était rien. Etre enchantée se montrait.

Mais l’idée était autant déplacée que le lieu saugrenu. Prise de conscience soudaine quand les iris quittaient le garçon polaire. La brunette secouait vivement la tête à la prise de parole du dernier membre du département de la justice. « Ravie aussi, je suppose.. » A supposé que c’était un honneur que d’être entouré d’un tas d’Aurors. Certaines personnes les idolâtraient un peu, leurs capacités magiques se devaient d’être au-dessus de la moyenne, un détail qui n’intéressait que peu la demoiselle. Ses préférences allant pour la compagnie des moldus, voir nés-moldus. Appétence qui ne valait très certainement pas sa présence ici, d’ailleurs, le prénommé Robin devait se poser la même question qu’elle : pourquoi était-elle là.

Au mieux elle avait la tête d’un appât. Sauf que la brume se contrefichait des lacunes magiques de chacun. Au pire il la voyait comme un boulet enchainé à leur pied à qui il fallait un baby sitter. « Nous sommes 5, cela va être compliqué de faire des binômes…. » Sourcils inquisiteur dressé vers l’asiatique avant de regarder chacun des membres du groupe avant de fixer ce qui les attendait derrière le brouillard. « Et je doute que cette chose se batte à coup de baguette…. » Clignement de cils avant de reposer les iris sur son interlocuteur « Nous couvrirons plus de terrain si nous nous séparions non ? Ne vous embêtez pas à m’assigner un chaperon » J’ai déjà un abruti de sang-pour qui s’est autoproclamé pour ce role Moue en coin et petit haussement d’épaule « Mais si vous y tenez, je veux bien accompagner l’amant d’Aphrodite. » Coup de menton vers le dit Adonis.

Il avait quelque chose d’étrange, quelque chose de différent. Un peu comme le brouillard. Quelque chose de mystérieux.

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

L'échantillon

Feat le groupe ministère

Si les premières secondes d'une rencontre étaient primordiales dans l'idée que l'on se faisait de quelqu'un, Robin dû admettre qu'il fut rapidement assez catégorique sur la personne de Miss Carrow.
C'était une jeune femme visiblement avide de faire ses preuves. Elle devait certainement être très compétente (ou elle ne serait pas présente parmi eux) mais elle avait un côté tête brulé qui, de l'avis de Robin, devait être refreiné pour le bien de la mission. L'auror ne su pas si c'était dû à la fougue de sa jeunesse ou juste au fait qu'elle était la seule membre de l'équipe qui ne faisait parti d'aucune force spéciale. Dans tous les cas, elle en oubliait les fondements et les inconnus mêmes de la mission. Aussi, le très procédurier Mr. Hunt songea qu'il valait mieux les lui rappeler.

"Je pense, Miss Carrow, qu'il y a une incompréhension entre nous. Je me suis surement mal exprimé et je vous prie de m'en excuser. Vous êtes la seule membre de ce groupe d'intervention qui fasse partie du département des mystères. Il est donc parfaitement concevable de penser que vous êtes la plus à même de réaliser l'échantillonnage qui nous est demandé et par conséquent, vous êtes un membre clé de notre équipe."

Robin pensait ce qu'il disait. Il espérait que Miss Carrow le comprendrait et qu'elle ne prendrait pas tout cela pour des flatteries.

"Il serait donc judicieux de toujours placer au moins l'un d'entre nous avec vous. Ce ne serait pas pour vous servir de chaperon, ni parce que vous semblez incapable de faire quoi que ce soit, mais pour s'assurer de votre sécurité. Car, malgré ce que vous semblez penser, ce brouillard n'est pas inoffensif. Si c'était le cas, vous n'auriez pas des sorciers de la brigade magiques ni des aurors à vos côtés. Il n'utilise peut être pas de baguettes, mais vous n'avez aucune idée de ce qui se trouve à l'intérieur."

Sans compter qu'ils étaient en son centre. Ils n'avaient qu'une faible perspective des alentours et s'ils étaient déserts. De nombreux groupes avaient déjà profité du chaos ambiant. Ils avaient fait parler d'eux l'été dernier et avaient attaqués des cibles isolés. Rien n'assurait qu'ils ne soient plus là.

"Pour l'idée de nous séparer c'est vrai que nous couvririons plus de surface. Cependant, et c'est mon avis, nous devrions procéder avec prudence. Nous n'avons pas encore d'idée claire de ce qui nous attends à l'extérieur. Nous devons déjà faire du repérage et rester ensemble afin de palier à toute mauvaise surprise."

Détournant volontairement le regard de Miss Carrow, il se tourna vers les autres agents de terrains. Si aux yeux de Robin, la jeune femme était un membre clé dans l'échantillonnage lui-même, il préférait avoir l'avis de collègues qui s'étaient déjà retrouvés à faire des missions dans le brouillard. Pas qu'il jugea la jeune femme incapable, il considérait juste que chacun avait son propre métier et qu'il se garderait bien de lui expliquer comment faire pour échantillonner le brouillard.

KoalaVolant

Résumé:

Alalaaaa. C’est mieux que le cinéma. D’ailleurs, j’aurais préféré des pop-corn pour assister à ce drama, mais les chips de pomme, ça le fait bien aussi. Je vois Hunt s’enfoncer et ça me fend presque le cœur. « Laisse tomber bro » Tentais-je de consoler l’ego, parce qu’il n'y a pas vraiment de bobo. Je tapote l’épaule de l’incompris et engloutis la fin du paquet en déversant les miettes directement dans ma bouche. Je manque presque de m’étouffer lorsque je sens planer au-dessus de moi le poids de l’attente ; mon opinion.

N’en déplaise à certains, je ne suis pas du genre à me mettre en avant, prétextant que j’ai la science infuse ou que je détiens la solution à tous les problèmes. Ça, je le laisse aux gens en manque d’inspiration. Faut bien compenser avec ce qu’on apprend dans un bouquin quand on n'a rien… Sourire aux lèvres, je ne juge personne et pourtant, je n'en pense pas moins de chaque visage que j’analyse silencieusement. Le dicton dit bien qu’on ne doit jamais se fier à un livre d’après sa couverture. C’est sûrement vrai pour ceux qui la regardent, pour ma part, je choisis toujours mes livres en lisant les trois dernières phrases du bouquin. Parfaitement. Comment apprécier pleinement une œuvre, lorsque l’auteur ne sait pas conclure ? Et là ce que je vois, me laisse sur ma faim.

« Parfait » oui ça l’est. Dans le genre joyeux bazar, on frôle la perfection. Je me demande encore qui à eu l’idée de réunir autant de beau monde, certainement quelqu’un qui préférerait qu’on se perde tous dans le brouillard. Remarque ça ne serait pas inintéressant. Mon index caresse brièvement l’idée qui n’a pas franchi le seuil de mes lèvres. Je préfère garder ça scellé pour le moment et me contente d’un vague sourire en guise d’introduction. « Travaillons dans ce cas en collégialité. Miss Carrow, puisque Mr Hunt estime que vous êtes apte à faire un échantillonnage, restez près d’Evans. Ça ne devrait pas être trop difficile… » Quoi je suis moqueur. On ne va pas se mentir, l’amant d’Aphrodite à l’air tout à fait au goût de la demoiselle. « Et puisque nous aimons les références mythologiques, je propose d’utiliser une bonne vieille méthode éprouvée par les Grecs… » Suspens. Roulement de tambour Mesdames, messieurs… Je tire de ma poche un joli ruban rouge. « Le fil d’Arianne. » Je les sens légèrement hésitants, ce qui ne manque pas de bien me faire bien intérieurement. Comme si j’avais pour habitude de proposer des choses inutiles et grivoises ? Peut-être… Enfin, ça serait résumer l’œuvre à sa couverture et ça, ça démontrerait un manque cruel d’imagination et de confiance. « Evans, viens par là ! » Faut bien commencer par quelqu’un et puis c’est un peu réaliser un fantasme. Quoi, je m’égare ? « C’est pas l’annulaire, mais on va se contenter de cela pour le moment. » Et hop, un Diffindo et le voilà enrubanné du poignet. « Très joli ! Nan, je déconne, le rouge te va pas du tout. » Je me retourne tel un Monsieur Loyal prêt au prochain numéro. Les bras ouverts, je vois Carrow, mais préfère me tourner vers la demoiselle qui semble plus coriace. « À votre tour ? » Je m’avance avec prudence et tente une approche différente. Je ne sais pas pourquoi je me sens l’envie de lui préciser les choses, peut-être pour la rassurer ou bien par souci de rétablir une vérité qui échappe souvent à beaucoup. « L’idée, c’est de rester libre de ses mouvements tout en restant lié. J’ai appris ce truc à Venise… » Des souvenirs remontent à la surface et je me retiens de ne pas en dire davantage. Une boucle et un nouveau Diffindo plus tard, je me permets d’éclaircir ce mystérieux plan. « Suffit d’inverser le sortilège à l’aide d’un Reverte et le ruban nous entraînera tous les uns vers les autres pour se reconstruire de lui-même. Tous unis dans l’adversité ! » Scandais-je un slogan un peu tapageur et n’oubliant pas mon charmant petit pot-au-feu, je lance par-dessus mon épaule ? « Pas besoin de chaperon, rien que de la prévention. » Au tour d'Hunt d’avoir son joli bracelet ou sa laisse, dépend du point de vue. « Ça ne règle pas la question des éventuels dangers, mais au moins, ça permettra de couvrir plus de terrain sans se tenir la main. Miss Carrow ne risque pas grand-chose avec Evans. Ils peuvent fermer la marche. Une formation en losange serait peut-être le mieux adaptée vu les circonstances. Nous pourrions progresser assez rapidement tout en nous assurant de pouvoir nous replier sur nous-mêmes en cas de danger. Nous avons tous été informés des effets… Les sortilèges de protections étant inefficaces, il faudra peut-être si prendre en plusieurs fois… » Je reste vague. J’ai pu lire de nombreux rapports du département des mystères. Ça ne sera pas évident. Nœud et Diffindo encore et puis… Carrow. Le meilleur pour la fin. Je plisse mes yeux, je souris en la dévisageant « À votre tour Miss. »

Previosly...:

Léchage de botte ou juste rôle du patriarche désireux de calmer une gamine, l’Auror Hunt passait une couche de pommade des plus polies de manière très réfléchie et intelligente. Si la brune roulait des yeux à l’idée qu’il faisait passer quant à sa capacité à faire un échantillonnage, elle voulait bien lui concéder que la dextérité verbale qu’il possédait l’empêcher de rétorquer. Plus par flemme qu’autre chose. Tout ce qui était haut gradé avait toujours une haute estime de soi, essayer de proposer une autre méthode ne servait strictement à rien, l’éducation le lui avait bien démontré. Venir lui expliquer qu’elle se contrefichait de sa sécurité face à un brouillard, vu que la société des sang-purs n’avait que faire de sa vie et la vendait comme un vulgaire bout de viande à celui qui pouvait étaler le plus d’argent sur la table, n’était que pure perte de temps. «Fort bien » Clôture l’idée qu’une non-agent du Ministère de la justice puisse avoir l’affront de penser par elle-même et glisser les yeux vers Valentyne qui prenait la parole.

Au moins, lui il avait l’air ravi, à moins que ce ne fut la seule et unique expression qu’il était capable d’afficher quand elle le croisait. Ce n’était pas déplaisant, bien au contraire, et outre le fait qu’il avait ingurgité l’intégralité de son sachet de chips de pommes sans lui en laisser le moindre flacon, Léto notait ses capacités de médiateur sarcastique. Un bon point pour le mignon, et pas juste car il acceptait de la laisser avec Evans. Après tout, c’était certainement avec le blond qu’elle serait le plus docile autant l’avouer. Avec l’asiatique, elle aurait l’impression qu’elle avait un chaperon scrutant le moindre de ses faits et gestes, son faible pour ce genre de minois ne pouvant faire passer la sensation première qu’il avait jeté à son arrivée. Avec Valentyne, elle aurait plus apte aux taquineries et certainement pas à l’attention demandée. Avec la femme plus âgée, Willow si ses souvenirs de la missive étaient bons, elle ne savait pas trop. Mais avec le porteur de prénom grecque, c’était différent… un truc en plus… surement le lien des origines mythologique.

Acquiescement à la première décision, rester avec Evans. Coup d’œil en sa direction avant de regarder le ruban rouge qui se déroulait. « Bien vu » La lumière de la petite maison pouvait bien s’étouffer dans le Brouillard et ne plus être visible. Sécurité bien faible si la purée de pois était capable de faire trembler la vaillance des Aurors. Seuls les mots du brun aux mèches capricieuses tachaient de saupoudrer d’un peu de légèreté la situation. Pas dit que le reste du petit groupe applaudisse cette tentative pourtant louable. Le ruban allait pourtant sur le poignet de chacun, docilité assez étonnante, n’était-ce pas Hunt le vétéran du groupe ? Et ne voyait il pas sa proposition voler en éclat pour finalement couvrir plus de terrain en se dispersant tous dehors ? Un sourire discret rehaussait les lèvres pendant qu’elle regardait l’avant dernier nœud se faire avant d’arriver à elle.

Du bout des doigts la manche du sweat a capuche révéler le poignet gauche. Acceptation du ruban de noël même si elle devait suivre le blond-polaire. Aucune étoile ne briller dans les brumes épaisses, rien à rétorquer à ce fil d’Ariane, aussi peu utile fut-il. « Vous apprenez des types de préventions étranges à Venise non ? » Bout de nez relevé avec espièglerie, coquinerie forcément à l’esprit. « Mais je reste avec Evans, ne vous en faites pas » Frimousse mutine en scrutant Valentyne. « Je peux même me loger dans ses bras, si vous avez vraiment peur que je me perde. Mais je ne suis pas certaine d’avoir lu le rapport complet des effets du brouillard sur la forme d’animagus. » Pétillement de mirette avant de baisser la voix, pour que seul le brun n’entende « Imaginez que cela m’oblige à ronronner bêtement en me frottant à ses jambes tout au long de la mission.. tout ça car j’aurai du suivre quelqu’un pour ne pas me perdre » Lèvre du bas relevée sur la supérieure dans une moue dramatique. « Mais promis, je le suivrais sagement vu suivant vos instructions » Sourire goguenard abandonné au brun avant d’aller se placer du coté de l’amant d’Aphrodite.

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

Tu la connais aussi cette malédiction. Celle qui éclate aux yeux des passants, celle qui sème la tachycardie, celle qui perd les esprits et fait tout oublier. Tu la connais depuis plus longtemps que moi. Est-ce pour cela que tu l’accueilles autant jusqu’à presque l’embrasser, Eros ? Moi, je n’ai jamais pu. Dans la toundra du Grand Nord, les paillettes n’avaient aucune valeur, pourquoi tout a dû subitement changer sous les tuiles usées de la vieille Poudlard ? Je sais que toi aussi tu les sentis pendant sept ans tous ces regards, tout ce désir, toute cette envie, toute cette jalousie ? Ce tapis rouge empoisonné, ce pacte avec le diable. N’est-ce pas lui qui m’aurait amené ici aujourd’hui ? Tu as su faire de cet héritage de famille ton allié. Pour ma part, je le subis trop encore.

Eh bien, merci ? Le clown a déjà dressé son chapiteau et étiré son typique sourire narquois sur toutes ses dents. Ce serait mentir que de dire que je n’en ai pas l’habitude maintenant. Si tout le monde est d’accord, faisons comme ça. Je resterai avec vous, Miss Carrow – quoi que je pense intérieurement de cette idée, si loin des habituels plans d’action ministériels. Le tissu rubis à mon poignet, je m’enfonce un instant dans le mutisme alors que les échanges continuent derrière mes épaules. Par-delà les fenêtres poussiéreuses, l’ennemi nous attend et il sait occuper mon esprit bien plus qu’un stupide paquet de chips, bien plus que quelques messes-basses murmurées.

Prêts ? Quelques pas et l’unique sortie de bois me fait face. L’unique porte menant à la gueule vaporeuse du monstre d’aujourd’hui. Je l’entendrais presque se marrer, heureux t’avoir un peu de compagnie. Allons-y ? Pourquoi attendons-nous tous encore ? Mécanique intuitive, l’ébène rejoint mes doigts et suit lentement tous les courbes de mon corps pour les couvrir de vêtements ensorcelés, bien plus chauds que ceux nés du feu d’émeraude. Hypothermies mortelles, avait-on écrit sur l’ordre de mission parcheminé. Et même si l’air polaire avait toujours été un ami, je sentais que l’hypocrisie de celui-ci ne me ferait aucun cadeau. Alors qu’une bulle gonfle pour protéger mes voies aériennes de la folie brumeuse de l'extérieur, je réalise en tournant la poignée que dès que la porte sera ouverte, le Brouillard entrera et la safe place qu’est cette maison ne le sera déjà plus.

Résumé:

L'échantillon

Groupe Ministère
Nous sommes le 02 avril 2022

Aussitôt la porte ouverte, le Brouillard pénètre à l’intérieur de la maison abandonnée, accompagné d’une soudaine vague de froid tétanisante. Prêts à accomplir la tâche qui vous incombe, vous vous risquez à sortir et plongez dans ce territoire que le monde sorcier tente de fuir depuis des mois. Liens aux poignets, vous avancez prudemment dans les rues désertes de Pré-au-lard, tous vos sens aux aguets. Le froid brûle la peau et la visibilité est fortement réduite autour de vous. Il est difficile de voir au-delà d’une dizaine de mètres et l’épaisseur du Brouillard fait barrière à la lumière du soleil, empêchant ses rayons matinaux trop faibles d’éclaircir le périmètre.

Pré-au-lard évacué, vous pensez être seuls à arpentez les rues mais de temps à autre, alors que vous explorez les environs, il vous arrive d’entendre des bruits suspects autour de vous. Des glissements sur le sol, des craquements et des chutes d’objets lourds caractéristiques de la présence d’autre chose. Vous pourriez choisir de comprendre ce qu’il se passe comme de maintenir le rythme de la marche. Quoi que vous décidiez, vous remarquez qu’autour de vous le Brouillard se fait plus dense et l’air encore plus froid. Vous le sentez, vous vous enfoncez de plus en plus dans son cœur, là où il sera sans doute plus judicieux de récupérer un échantillon. Mais plus vous avancez, plus les bruits suspects s’intensifient sans que vous n’arriviez à voir de quoi il s’agit. À cela s’ajoute alors ponctuellement d’étranges zones noires, brûlées, sur les places et les murs des habitations…

Explications

› Informations à prendre en compte

Dans les rues de Pré-au-lard, le Brouillard est omniprésent. L'air est glacial, la luminosité et la visibilité faible. Vous avancez prudemment. Autour de vous, vous entendez de temps en temps du mouvement qui semble s'intensifier et accompagner votre route jusqu'au cœur du Brouillard et ce, sans jamais se dévoiler. Deux possibilités s'offrent dès lors à vous : mener l'enquête pour découvrir l'origine de cette présence ou continuer coûte que coûte votre route. Par ailleurs, certains d'entre vous auront sûrement remarqué ponctuellement des zones brûlées et noircies, sur les murs et sous vos pieds. Des zones peut-être suffisamment importantes pour attiser votre esprit et votre curiosité. Professionnels du Ministère, comment allez-vous réagir ? Quel choix allez-vous faire ?

Quel qu'il soit, vous aurez accès a des indices ou des évènements particuliers pour vous guider cette semaine. Avant de poster votre réponse au RP, pendant son écriture, il vous sera possible de les obtenir. Pour cela, je vous invite à en faire la demande sur le Discord Ministère de l'event à ce moment-là. Je lancerai alors un dé de 6 pour pimenter un peu les choses. Entre 1 et 4, vous aurez accès à un indice ou à un évènement mineur qu'il faudra prendre en compte dans votre post. Si le résultat du dé est 5 ou 6, ce sera un indice ou un évènement majeur qui pourra perturber la trame. De la même manière, il faudra évidemment en tenir compte dans votre post.

Au moindre doute, à la moindre interrogation, n'hésitez pas à poser des questions sur le salon Discord de l'event ! La suite de l'event ne dépendra que des réactions de vos personnages... et un peu du hasard ! Bonne semaine à tous !

› Résumé

Vous avancez prudemment dans le Brouillard mais vous ne semblez plus si seuls à Pré-au-lard. Une présence se fait sentir autour de vous. Vous remarquez également des étranges zones brûlées de temps à autre. Qu'allez-vous faire ? Mener l'enquête ou continuer à avancer ? La suite du déroulement de la mission est entre vos mains.

Prochain post le 17/04/22

Acquiescement de tête et écharpe resserrée pour simple réponse aux deux questions. Prête ? De toute façon elle n’avait pas vraiment le choix, elle n’allait pas rester là à attendre que le temps passe, il n’y avait même pas de fléchettes avec leur cible pour s’entrainer. Y aller ? Ils n’allaient pas se regarder dans le blanc des yeux, et le blond s’était déjà préparé, la tête enfoncée dans son bocal à poisson. Peur des effets du brouillard, démence et déraison pouvait faire peur effectivement. Mais après tout, ne fallait-il pas savoir être fou délibérément pour ne pas mourir sous le choc de la vie ? La brune osait les épaules, face à ce qui l’attendait dans sa nouvelle demeure, elle préférait aller embrasser le brouillard à pleine bouche.

Aucune pulsion suicidaire, juste du bon sens. A deux chemins épineux elle préférait encore celui qui lui laissait le choix de l’emprunter. D’un haussement d’épaule en voyant son binôme ouvrir la porte, la baguette rejoignait son cœur pour y murmurer quelques mots. Les craquements d’os réveiller les sens mieux qu’un café serré, et s’ébrouant du museau à la queue pour vérifier que tout était là. Le ruban était devenu bien trop grand, et ferait office de collier qu’elle tiendrait à la patte une fois le bois de charme confiée à son partenaire. Elle ne savait jamais quoi faire de l’attribut magique sous cette forme si bien qu’elle l’oubliait préférant faire confiance à ses vibrisses.

Le froid s’engouffrait rapidement dans la pièce, fini le petit point de chaleur encore réconfortant, ne restait plus qu’à s’en foncer dans la brume épaisse, et merci la fourrure bien épaisse, pas de frisson à l’horizon. Une bulle protectrice venait recouvrir sa frimousse. Elle n en voulait pas mais ne faisait pas l'affront d essayer de la faire sauter d'un coup de griffe. Les yeux plissés la brune devenue noireaude suivait le bruissement de pas d’Adonis, se retournant au moindre craquement, au moins souffle de trop parvenant aux petits pavillons agités au-dessus de sa tête. Machinalement la queue foutait l’air, impression désagréable qu’il collait à la fourrure. Dur de croire qu’ils étaient juste eux 5 dans les rues de Pré-au-Lard. Impossible. Curieuse, la minette marquait un arrêt, se concentrait et laissait l’ouïe la titiller.

Un bruit léger semblait ricocher un peu loin dans le Brouillard, comme un murmure en morse –auquel elle ne comprenait rien- Etrange. Sans rien adresser un miaulement au blond dont les cheveux se confondait avec l’air polaire Léto s’enfonçait un peu plus mirettes semblant à des fentes pour tâcher d’identifier d’où provenait le son. De quelques bonds agiles la jeune femme grimpait délicatement –autant que ses griffes le permettaient- sur son partenaire pour récupérer sa baguette entre les crocs. Secrétaire peut-être mais pas princesse en détresse dans sa tour. Trop de fierté pour s’écraser dans les bras d’un male en quête de protection.

Petit museau aux aguets, les patounes trainaient le jeune homme à sa suive l’amenant devant une petite bâtisse de sport où le matériel devait être rangé. L’enseigne qui prenait tout le toit indiquait un club de sport, l’illustration montrait aussi bien des joueurs de quidditch que des bavaboules. Rien de bien mystérieux pour le coup, les bruits de ricochet non plus d’ailleurs, quelques personnes devaient s’entrainer, au tennis ou au badminton, ou encore au palet. Rien de bien méchant si on oubliait la paranoïa qui entourait la brume qui enveloppait la ville. Incapable de demander à l’auror s’il trouvait ça normal qu’un bruit de fracas résonnait trop fort dans ses oreilles trop sensibles de minette. Bond automatique en arrière, sur l’épaule du sorcier, poils hérissé, dos vouté, opales plantées vers un amas de fumée épais.

L’air devenait presque plus épais. Il lui fallait plusieurs seconde pour avant réaliser qu’une pile de gravas leur faisait désormais face. Volontaire ou non le club de sport s’était effondré –ou avait explosé- envoyant multitude de débris dans tous les sens. Le chambranle en bois de la fenêtre était au pied d’Adonis et un volant en plume avait trouvé le moyen de s’emmêler à son ruban rouge, tirant certainement dessus. Elle l’avait lâché par réflexe et bondissait au sol, à l’aveuglette pour le récupérer. Atterrissage dans des bris de verre arrachant à la Miss un miaulement de détresse. Coussinet de la patte avant droite entaillé, baguette lâchée dans la brume, chaleur du sang s’écoulant contre sa patte dans une douleur lancinante l’étourdissant un peu. C’est malin tiens..

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

La gueule enfumée du monstre Brouillard glace le sang. La porte à peine ouverte sur ce monde vaporeux, l’air s’infiltre entre mes mèches heureusement habituées aux températures polaires et glisse autour de mes joues, faisant vibrer la bulle qui recouvre ma bouche. La folie ne m’atteindra pas encore mais ce nuage de coton toxique perturbe l’océan de mes yeux au-delà de quelques mètres. À cet instant pourtant, voir l’horizon n’est pas une priorité. Seuls les miaulements et la forme féline de ma camarade attirent mes pupilles. Sa baguette a rejoint la mienne alors que Miss Carrow s’éloigne dans les vapeurs hallucinogènes. Serait-il plus aisé que je déploie mes ailes aussi pour observer le monde sous un autre angle ? Pour le moment, je ne le crois pas. Elle seule sera animal et le cygne restera silencieux.

L’or dans va voix, un bref instant, seulement pour prévenir. Miss Carrow semble avoir repéré quelque chose. Je la suis, s’il y a quoi que ce soit, j’utilise les rubans. Continuez, on vous rejoindra. À travers l’obscurité et la ville fantôme, l’avancée n’est pas aisée. La chaleureuse Pré-au-lard a perdu toute vie… ou presque ? Entre les habitations abandonnées, même sans l’ouïe d’un chat, le silence se brise parfois étrangement. Le bleu de mes yeux virevolte pour s’écraser de temps à autre sur des marques sombres et étranges au sol avant de me retrouver face à l’établissement sportif qui tranche désormais la brume devant moi. Ma baguette lumineuse en main, j’observe mais j’écoute surtout les craquement ponctuels jusqu’à sentir un affreux parfum de décomposition qui frappe mon esprit comme un sortilège de stupéfixion. Un parfum caractéristique. Et des craquements qui le sont tout autant. Soyez prudente Miss, s’il vous plaît.

Plus qu’une prévention, une prémonition. Les griffes de la chatte à peine sur mon épaule c’est tout le bâtiment qui s’écrase sur lui-même et souffle ce qu’il y a autour. Protego ! Le voile fluide se déploie pour dévorer les dégâts du souffle avant de disparaître dans la danse de la brume. Miss, vous allez bien ? Appel lancé alors qu’entre mes mes pieds quelques formes aux pattes grêles s’enfuient des lieux de leur méfait. Des Bandimons… Ils ne sont pas dangereux, ils se nourrissent juste de… Miss Carrow ? Un miaulement plaintif qui percute mes tympans. Entre les débris du bâtiment mes pupilles fusent vers un autre Bandimon verdâtre plus curieux que les autres qui se rapproche de la chatte visiblement blessée. Rictusempra ! La baguette pointée sur la créature des moisissures. Disparais, tu as fait suffisamment de dégâts comme cela. Miss, alors que je m’accroupis, la baguette en prolongement du doigt. Revigor, Vulnera Sanentur, sur les coussinets vilainement entaillés. Ça devrait suffire à soigner cette plaie. Vous permettez ?

La chatte dans mes bras, le temps que le sortilèges de soin fassent effet, je me relève sans pour autant lâche ma baguette. Malgré la chute du bâtiment, nos bulles sont intactes et c’est encore là l’essentiel. L’évacuation de Pré-au-lard… Les créatures des alentours ont réinvesti les lieux. Ce n’est pas bon. La Forêt Interdite n’est pas loin. Nous devons retrouver les autres et terminer cette mission au plus vite. Mes pas souples accélèrent sans un bruit, comme marchant sur les nuages de Brouillard. Les Bandimons ne sont pas dangereux mais je ne vous apprends rien… Ce n’est pas le cas de tout ce qui vit d’ordinaire là-bas. Conclusion brève, mes iris posées sur une étendue de substance collante tendue entre deux bâtiments miraculeusement toujours debout.

Résumé:

Oui, oui avait minaudé les petites vibrisses quand il lui avait demandé d’être prudente. L’agilité et le flair d’un chat étaient nécessairement un atout dans un terrain à visiter avec si peu de visibilité. L’agilité oui, le flair, dans une bulle, c’était toute autre chose. Les narines avaient frétillé désagréablement, mais pas suffisamment pour éviter correctement la volée de projectiles vivants venus agresser le petit binôme. Une chance que l’Auror fut alerte et réactif, le bouclier de lumière protégeait les deux corps de l’étreinte du souffle de la destruction. Il aurait fallu le remercier, mais les pattounes tremblotaient et la supplique lancinante habitait l’intégralité de la petite carcasse féline.

Tout ça pour un simple morceau de verre planté dans le coussinet… La brune aurait bien rétorqué quelque chose comme quoi elle pouvait se soigner seule, mais elle n’avait plus sa baguette et un truc aussi ignoble que puant s’était rapproché d’elle agrémentant de nausée la demoiselle sur le sol. D’effluve de moisissure ou de celle du sang, Léto ne savait pas ce qui était vraiment le pire. Mélange de parfums vraiment dérangeant…. Le pauvre machin verdâtre qui n’était que le cauchemars des femme de ménage... il ne méritait pas un tel sort d’autant que la petite ville de Pré au lard était quasi vide. Quasi…. Elle avait bien cru entendre des gens jouer au badminton…. Ses sens se troublaient-ils dans ce Brouillard et malgré son aquarium sur la tête?

Le fil du raisonnement s’envolait rapidement sous les sortilèges prenant soin des blessures. La petite tête toute noire se redressait, plongeant les iris sur le jeune homme qui la prenait dans les bras. Une chaleur se diffusait tout doucement. Au bout des pattes pour commencer puis dans l’intégralité du petit corps de chat. Le ronronnement se fit naturel alors qu’elle se pelotonnait contre l’agent du ministère. Comportement inapproprié pour une humaine, parfaitement normal pour un petit félin. La brune n’empêchait pas son animal de se complaire en quelque seconde de lasciveté. Après tout ce blond avait le même parfum qu’un autre sorcier disparu.

Sa voix faisait exploser la petite bulle de confort, attirant à lui les deux petits pavillons tout en haut de la tête de la jeune femme. Quelque peu circonspecte sur la logique à suivre, un miaulement réprobateur lui échappa. Les autres étaient plus âgés que lui et pouvaient mieux se défendre. Et si les créatures de la foret interdite étaient le seul danger réel, il n’y avait pas de raison de s’inquiéter. Les ambres se levaient en deux petites fentes sur le blondinet, le fixant avant de se redresser délicatement et se pencher pour tirer sur le ruban qui le décorait avec les griffes. S’il voulait rejoindre les autres, les autres n’avaient qu’a venir à lui. D’autant que son attention semblait parfaitement capturée par les toiles immenses blanchâtres Il avait une affection particulière pour les lieux bien rangés ?

Attendant un peu de voir si les autres arrivaient, Léto fini par quitter les bras confortables du blond pour retrouver le froid du sol. Un miaulement court et distinct s’adressait à son comparse avant qu’elle n’ avance vers les deux bâtiments reliés par un amas blanchatre. S’il fallait des échantillons, la matière en elle-même pouvait parler. Elle été exposé depuis un moment au brouillard et pouvait parler bien plus qu’un bandimon. Second miaulement, plus sec, plus déterminé avant de sauter sur le manteau d’Evans et chercher une fiole dans sa poche, tête plantée dedans, queue fouettant l’air, pattes arrière dans le vide

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum