Re: [Ministère] L'échantillon

L'échantillon

Feat le groupe ministère

Robin garda un sourire de façade pendant l'ensemble de l'échange entre Valentyne et la tout sauf professionnelle Miss Carrow. Il s'était définitivement fait une idée sur elle. Il ne comprenait même pas pourquoi on lui avait mis un tel élément dans les pattes pour une mission aussi sérieuse. Il espérait qu'elle soit au moins douée en quelque chose sinon il irait lui même se plaindre au département des mystères. Cependant, le sourire resta bien en place tandis que Valentyne mettait ses petits nœuds aux poignets de chacun.

Ils allaient donc se séparer.

Allant contre toute logique.

Juste pour ne pas brusquer l'ego démesuré d'une novice persuadée qu'elle avait plus d'expérience de terrain qu'un groupe d'aurors et qu'une membre des forces magiques ? C'était ridicule. Mais ça ne servait à rien de le verbaliser. Robin avait déjà tenté de proposer un plan et n'avait pas le pouvoir de l'imposer. Il n'était pas le chef d'équipe. Il n'y avait d'ailleurs aucun chef (surement une nouvelle technique managériale dont entendrait parler Potter dans le prochain rapport de Hunt) et le groupe devait donc fonctionner à la démocratie. Ou à celui qui réagissait le plus vite vu qu'il n'y avait aucun vote et que chacun faisait comme bon lui semblait.

Aucune cohérence de terrain.

En plus de dix ans de carrière, Robin n'avait que rarement vu de missions aussi désorganisées et c'était rarement celles qui se terminaient bien. Il y aurait un accident, c'était sûr et certain.

Contrairement à ce qui avait été proposé par Valentyne, Evans et Carrow partirent devant. Et quand ils furent enfin hors de portée, Robin lâcha un très long soupir conscient qu'il pouvait enfin se libérer avec les deux collègues qui restaient et qui avaient quasiment autant de bouteille que lui.

"Elle va nous poser des problèmes." Ce n'était même pas une hypothèse. Il était catégorique. "On aurait du moins l'écouter et lui imposer les choses. C'est pas une question de fierté ou de chaperons. On parle d'une mission ministérielle. On est des professionnels, et là il y a eu manquement."

Robin détestait la désorganisation. Surtout dans le cadre professionnel. Pour un workhaolic maniaque comme lui, ce genre de mission était une plaie sans nom.. Mais il décida de se reprendre et d'arrêter de grommeler. Il pénétra dans la brume avec ses deux derniers camarades.

Une fois dans le brouillard il laissa de côté l'agacement et il chercha à ne pas trop perdre la trace du duo avant de finalement remarquer quelque chose de plus intéressant. Il se tourna vers Dawkins et Valentyne et leur montra une maison en particulier.

"Vous avez remarqué ? La matière blanche ?"

Il s'approcha d'une boîte aux lettres qui en était recouverte. Il toucha la fameuse matière qui resta accrochée à ses gants. C'était particulièrement collant. Du menton il montra de nouveau la maison :

"Il y en a beaucoup là. On devrait jeter un coup d'oeil."

KoalaVolant

Résumé:

L'échantillon

Groupe Ministère

Une jeune femme m’avait rejointe. Léto Carrow. Un prénom peu commun, quoi qu’un poil mythologique. Carrow, cela résonnait déjà plus.

« Enchanté, Willow Dawkins, brigade d’élite des tireurs de baguette magique. »

J’eus à peine le temps de dire ces mots en réponse que déjà un homme s’ajouta à cette joyeuse assemblée.

Oui, la joie était palpable.

En tout cas, on pouvait repasser sur les bonnes manières. Non pas que j’en avais quoi que ce soit à faire, mais le strict minimum me suffisait amplement. En option dans son cas apparemment. J’espérais que ces compétences étaient plus intéressantes et utiles que ses remarques plus que futiles. La peur qu’il s’agissait finalement d’une mission suicide n’était jamais bien loin. Peut-être avions nous été choisi car potentiel sacrifiables.

Non, ce n’était sûrement pas le cas.

L’atmosphère changea d’un seul coup. Une légèreté parfumée. Je fus comme envahie d’un sentiment de bien-être. Mon regard s’était machinalement accroché à l’être divin qui venait d’illuminer la pièce. Je ne pensai même pas à répondre aux salutations sur le coup. Pendue dans une contemplation incontrôlable. Je secouai la tête pour reprendre mes esprits.

Que venait-il de se passer ?

Je me sentais un peu bête sur le coup. Evans, oui ce nom m’évoquait quelque chose. Envoyer un vélane pour cette mission… Nos supérieurs n’avaient pas peur que cela nous déconcentre. Ils devaient avoir confiance en nos capacités. Enfin, une dernière arrivée annonça la complétion de l’équipe.

Prêts à affronter l’extérieur.

Enfin, prêt, c’était un bien grand mot. Tant de mystères entouraient encore ce brouillard. Je ne parlais que peu pour le moment, une préparation tant physique que mentale. Mais l’esprit de Valentyne semblait déjà fulminer. Finalement, peut-être que l’image extérieure n’était pas représentative. Et me voilà indiscernablement liée aux autres membres de l’équipe.

Pas si mal.

Même si d’autres problèmes de taille allaient sans aucun doute se poser. Mais il était l’heure de pénétrer au sein de ce brouillard malintentionné. Evans et Carrow partirent en un premier groupe. Enfin, je le constatais, car alors que je trifouillais dans mon sac à la recherche du miroir à double sens que j’avais, je me retournai et deux d'entre eux manquaient à l’appel.

Un soupir s’échappa de mes lèvres.

Décidément, cette mission allait vraiment s’avérer compliquée. J’en étais certaine. Les deux plus jeunes semblaient avoir leurs idées en tête, mais ils n’avaient pas jugé nécessaire d’établir un réel plan d’action. Car se séparer et voir ce que l’on trouverait n’en était pas un.

« Le seul truc qui me rassure, c’est qu’elle est avec un Auror. »Ajoutai-je en haussant les épaules avec une moue agacée.

En formation, il me semblait bien, certes, mais un Auror quand même.

Je comprenais l’agacement de Hunt et finalement, je m’en voulais de ne pas m’être plus imposée. J’étais arrivée il y a peu de temps, c’est sûr, mais les interventions risquées ça me connaissait. Et dans ces moments-là, tout était clairement défini, voire millimétré. Chacun connaissait son rôle et ce qu’il avait à faire. Point.

Aujourd’hui, c’était un peu… différent.

Je suivis donc la marche avec Hunt qui prit les devant. J’avais l’impression que nous avions des visions similaires du boulot, cela allait peut-être simplifier notre travail. Quant à Valentyne, j’attendais de voir. Un sort de Têtenbulle pour essayer de protéger mes poumons au mieux et hop, me voilà lancée dans la gueule du loup. Peut-être un espoir vain. L’avenir nous le dirait.

Qu’est-ce que c’était que ça ?

Je regardais avec attention la direction pointée par Hunt. Étrange cette matière.

« Méfie-toi, on ne sait pas trop ce que c’est… » Dis-je en le voyant toucher la matière.

On n’était jamais trop prudent. En tout cas, ça semblait plutôt inerte quoique bien gluant. Pour l'instant cela ne m'évoquait rien de particulièrement connu.

Il fallait faire attention de ne pas s’enliser en tout cas.

J’avançai doucement vers la maison. Le calme semblait régner de l’extérieur. Cependant, ce qui pouvait se trouver derrière, c’était une autre question. Restons discrets. Ma baguette fermement serrée dans ma main, j’informulai un Alohomora pour déverrouiller éventuellement la porte et l’ouvrir calmement. Un regard vers mes collègues et je passais ma tête dans l'entrebâillement de la porte. La pièce était plongée dans le noir.

Lumos.

Suivi d’un « Hominum Revelio » murmuré. Aucune réponse. Était-ce la réalité ? Pour l’instant, rien ne me prouvait le contredire. Quoique la présence d'un nombre incalculable de toiles d'araignée pouvait laisser envisager que la maison avait été laissée à l’abandon depuis bien longtemps. Ou alors, le propriétaire n'était pas très à cheval sur le ménage. Je frissonnai un peu, j’espérais que le brouillard n'avait pas comme effet de transformer les habitants en bêtes à huit pattes ! Toujours dans un silence précautionneux, je fis un signe aux Aurors afin de préciser que la voie était libre. Pour l’instant, en tout cas. La maison s’ouvrait à nous. Tous les scénarios étaient possibles. Des plus décevants au plus exotiques en passant par un côté dangereux.

Restons sur nos gardes.

(c) Willow Dawkins

Résumé:

Ce genre d’interventions ? Je n’ai pas pu m’empêcher de glousser. Non, je ne dirai rien. On appelle ça comme on veut, puis je ne suis pas là pour rendre des comptes à qui ce soit. Je m’apprête à me reculer tandis qu’elle continue à me parler d’Evans. Je sens ma patience rouler en même temps que mes yeux sur le côté. Elle en fait sûrement un peu trop, mais on sait tous que l’amant d’Aphrodite à un atout qui pourrait bien nous faire tous perdre la tête… quoi que… « Oui, suivez le lapin, Alice. »

Je me retourne vers Hunt et croise son regard. Je crois que lui, il a capté mes pensées. J’ai senti sa petite étincelle de lucidité poindre en son œil et ça, c’est franchement bonard pour un clown errant comme moi. Je lui renvoie son regard expert et lui claque un clin d’œil avant de lancer un magistral, « Et bien en cas de problème, on dira qu'on les a perdu dans le brouillard. » Franchement, j'ai jamais eu de problème avec l'improvisation. Hunt, il se fait trop de souci. Il va pas tenir sur la longueur, surtout avec Toto et Lolo sur un bateau. D'ailleurs si Ado tombe à l'eau, il reste qui ? Les rigolos ! Je console l'Auror d'une tape dans le dos et un sourire de circonstance. Composer avec l'élite c'est un métier. «C’est parti mon kiki. »

Devant nous l’inconnu, ou plutôt une masse opaque et grisonnante qui ondule légèrement au fil des courants d’air. Pas franchement rassurant, mais puisqu’on est là. « Protego Maxima.» Je ne suis pas du genre à être pessimiste, mais franchement sur ce coup, je pense avoir joué de la baguette pour pas-grand-chose… Dans le doute… Je retiens mon souffle et rentre dans le mur en protégeant le bas de mon visage de mon écharpe modifiée pour l’occasion. Ça caille sec. Non pas que le climat écossais à quelque chose a envier à la purée de pois, mais là, le fond d’air à quelque chose de dérangeant. C’est un froid qui engourdit les muscles, j’irai presque jusqu’à dire que ça gèle aussi les rouages de votre serviteur. Je n’ai plus vraiment envie de faire de l’humour, mais c'est le moment que choisi Hunt pour mettre le doigts sur quelque chose qui me fait outrageusement sourire. « Adonis, par pitié prends tes précautions ! » Où va le monde. Je laisse en arrière l'expert en matière collante et m'avance pour sécuriser la zone. Deux pèlerins dans les limbes c'est déjà suffisant pour un quotas de perte et j'ai pas vraiment envie de me taper le rapport de cette farce. Nop, ça ne sera pas moi qui me taperait la paperasse. Équité des genres, on refilera le bébé à la groupie de l'amant d-Afreux-dite-pas-que-je-lui-ai-donné-ce-nom.

Ma gorge est sèche et étant dans l’impossibilité de voir la finalité de mes enjambées, je me sens totalement perdu. Je tourne et vire, mais tous mes pas mènent nulle part. Il y a quelque chose de l’ordre du régressif à se retrouver là. Je me sens comme un môme perdu dans le noir. Mes pas se font plus lents au fil du chapelet de sorts que je lance à voix basse. Je prie intérieurement que l’un d’eux fonctionne. Dans le doute, j’ai opté pour un "revelio" totalement sans effet.

Derrière moi, je décerne à peine Hunt, mais c’est la voix d’Evans qui retient mon attention. Le couple part en lune de miel à l’abri des regards. Juste le temps de lever les yeux au ciel, que je vois la silhouette de la demoiselle de la brigade passer à ma droite. Elle ne m’a pas vu, ou son attention est focalisée sur autre chose, je ne saurai dire. De toute manière, on ne voit rien.

La frustration monte. Je me sens pas très bien, comme si j’avais abusé de substances pas franchement légales. Le sol se dérobe sous mes pieds et je dois écarter mes bras pour ne pas perdre l’équilibre. Quelle mierda. Aie… Quelque chose vient de frôler mes cheveux. « Arania exumai » Rien. Je tourne et vire, comme un bateau ivre… Un homme à la mer, j’ai le mal de mer… Des petits bruits me font penser à des rats, mais après un Confringo tonitruant, je vois les sales petites créatures se répandre tout autour de moi. C’est une nuée de lutins de Cornouailles qui s'abat sur moi. Je me baisse pour tenter d’éviter leurs attaques, avant de vraiment m’énerver. « Sale fils de…. Troll ! Immobilus ! » Ils sont trop nombreux et moi trop frigorifié pour vraiment leur mettre une bonne fessée. Un genou à terre, je me protège avec mon bras quand je vois arriver Hunt. Pas le temps de le prévenir que ces pourritures lui sautent dessus. « Petrificus Totalus ! Ils sont trop nombreux. » Et là… Je vois une acromentules remonter mon bras.

Résumé :

Ne sont-ils pas incroyables ? Cette phrase encore et encore qui résonne depuis tout petit. De la jungle brésilienne, aux étendues africaines, perdus entre les canyons américains et jusqu’à l’extrême orient. Ne sont-ils pas fascinants ? Et ce sourire sur tes lèvres tant la passion t’animait Papa, tant le partage à ton dernier né t’importait avec peut-être l’espoir que je reprenne le flambeau. Je me souviens de tout, rassure-toi. De toutes ces créatures extraordinaires croisées entre Poudlard et le monde entier, de leur puissance, de leur douceur, de leur peur aussi et de leur blessures comme évaporées avant chacun de nos départs. De tout. Même si c’est la justice qui a su m’accaparer au final, face à ces toiles tendues devant mes yeux, la magizoologie transparaît comme une part de mon héritage.

Vous voulez en récupérer un échantillon ? Miss, je ne suis pas certain que ce soit le moment opportun. Nous ne devrions pas rester ici. Si jamais nous tombons sur ce qui… Déclaration qui s’évanouit dans le Brouillard océan. Finalement, ne sommes-nous pas là pour ça ? La mission prime malgré le danger. Bien faisons vite. Attendez. Le temps que je sorte une fiole de ma poche sans fond et que je pousse plus loin la réflexion. Tout ici ne serait-il pas finalement un échantillon à part entière ? Noyé et imprégné depuis des mois de vapeurs suffocantes. Et la pierre et le bois et les pavés gelés devant nous. Peut-être est-ce là le secret ? Diffindo, baguette pointée, par deux fois pour sectionner chirurgicalement les fixation de la toile aux deux bâtiments. Wingardium Leviosa, les fibres collantes pénètrent par le goulot de la fiole qui rejoint ma poche aussitôt. Peut-être pouvons-nous trouver rapidement d’autres choses à relever ? Je ne compte pas remettre les pieds ici si cet échantillon-là n’est pas suffisa…

Percussions soudain plus fortes dans ma poitrine.

Souffle coupé. Une seconde fois, la fin de ma phrase se perd dans le Brouillard. Dilatation des pupilles, entre mes côtes, la fréquence accélère. Boom… Boom… Boom… Ne bougez plus, à peine murmuré, sans un seul mouvement. La fenêtre d’un des bâtiments renvoie l’image d’une forme imposante dans notre dos. Ne… bougez… pas. Une forme sombre qui se rapproche pas à pas. L’air s’échappe de mes lèvres dans un filet silencieux alors que mes doigts se resserrent sur l’ébène. Maintenant. Petrificus Totalus ! Volte-face souple, le sortilège fuse vers la silhouette qui l’évite d’un bond pendant sa course jusqu’à nous. Stupéfix ! Touché ! Les nombreuses pattes de la créature décollent du sol pour disparaître dans le Brouillard.

Prenez votre baguette, je vous prie, la voix calme, le regard attentif. Elle n’est pas seule. Des cliquetis, les glissements sur les pavés, à droite, à gauche devant. Combien sont-elles ? Mes pupilles décomposent le monde à la volée et puis le silence un instant installé se rompt soudainement. Vous ne repartirez pas d’ici vivants, humains. Une voix d’outre-tombe qui résonne dans l’allée alors que déjà, sur les pavés, sur les murs, sur les toits, plusieurs des semblables de la créature stupéfixée grouillent autour de nous. Des formes gigantesques, perchées sur huit pattes velues et des claquements de mandibules à ne plus savoir quoi en faire. Aucun doute. Des Acromantules.

Résumé:

Deux doigts venaient attraper la peau du cou du félin pour le sortir de la poche et le remettre au sol. Plancher des vaches bien vite abandonné, préférence pour le perchoir-épaule du blond, et obtenir une meilleure visibilité. Un hochement de tête suivant un miaulement court validé la requête d’échantillonnage. Les oreilles se baissaient en arrière alors qu’il voulait rétorquer que le moment n’était pas opportun. Si l’heure n’était pas au prélèvement de substance ayant dormie dans le brouillard, alors la minette ne voyait pas trop pourquoi elle était-là. Pour horripiler les trop sérieux Aurors restés en arrière très certainement, mais ça, elle pouvait le faire directement dans les couloirs du Ministère. Au moins avait-il Valentyne avec eux pour rendre leur mission un tantinet moins conventionnelle.

Les vibrisses frétillaient soudainement en entendant qu’Evans venait de se rappeler pourquoi ils étaient en tête à tête ici. Non ce n’était pas juste pour qu’elle ronronne en se frottant la joue contre la sienne. Quoi que… Il faisait nettement moins froid sous cette forme, et la chaleur du bond lui était offerte, chose qu’elle ne pouvait avoir dans ses baskets et son écharpe. La voltige gracieuse du bout de toile venant s’enfermer dans son tube de verre faisait s’évanouir les pensées inappropriées pour redresser une oreille velue et incliner la tête sur le côté. Retrouver les autres ? Déjà ? Juste avec un seul bout de toile alors qu’autre chose pouvait très certainement être plus utile à analyser ? N’était-il pas Auror, et de ce fait exempt de toute peur ? Genre super Héro. Super blondinet ?

Les battements de son cœur résonnant bien trop fort assuraient bien de l’inverse. La crainte et l’inquiétude était bien le lot de la dit élite du Ministère. A croire que seuls les idiots ne s’encombraient pas de ce genre de bagages. Un mal pour un bien. Ou juste un pansement illusoire cachant des cicatrices bien plus profondes empêchant de s’inquiéter. Il y’avait toujours pire ailleurs… Pourtant, étrangement, la mise en garde d’Evans faisait se hérisser le poil sur le dos. Comme si l’instinct félin n’était pas d’accord avec elle. Fichu matou de salon, n’importe quoi pouvait le faire feuler et ébouriffer sa queue si elle ne faisait pas attention.

Peut-être avait-il raison pour ce coup-ci. Deux sortilèges valsaient vers une forme indistincte et relativement informe sous le brouillard. Les yeux en simple fente, Léto comptait ce qui semblait être des pattes avant de grimacer de dégout et d’avoir sa baguette fourrée sous le nez. Supplique de reprendre sa forme, comme si elle pouvait servir à quelque chose sans avoir été formé au combat, elle était bien plus douée dans le morceau de jambon sacrifiable. C’était après tout le rôle que sa mère lui avait imposé. Elle s’y était faite. Rester sous cette forme était peut-être plus judicieux, mais vu que Monsieur l’Auror voulait de sa présence toute entière, du haut de ses 1m70, elle concédait à reprendre forme humaine.

Quoi de plus intelligent que le doux craquement des os et l’odeur de la douleur balancée délicatement dans le flair aiguisé d’un prédateur. « …Cannibales, aiment le gout de la chair humaine, dotées d’une incroyable intelligence et de parole… Elles étendent leur territoire… logique… » Oui, elle aussi avait pris soin aux créatures magiques à l’école… Propos plus personnel qu’adressé au binôme à qui elle n’offrait pas le moindre regard cherchant à identifier le nombre qu’ils étaient. Trop, de toute évidence, le concert des mandibules devenait de plus en plus bruyant, bénéficiant d’une acoustique étrange. Les ombres semblaient danser derrière la purée de pois, les yeux ne luisaient pas, mais nul besoin de les voir pour les sentir sur eux. Un soupir désabusé échappa à la brune emmitouflée dans sa laine épaisse. « Dis-moi que t’es animagus Basilik, sinon ça sert pas à grand-chose de vouloir tenir tête à une tribu d’accromentules.. » Elle aurait dû rester en chat, au moins pouvait-elle mieux se dissimuler.. « Après j’aurai tendance à dire que la fuite nous serait plus profitable Mister… » Coup d’œil en l’air pour voir ce qui était accessible tout en sachant que les araignées ne mettraient que peu de temps à les rejoindre.

Ne voyant que des branches d’arbres et possiblement des toitures, la demoiselle soupira de nouveau et fixait les ombres mouvantes sans baisser la garde de sa baguette prenant une longue inspiration. Un sort* qui se voulait protecteur, au moins pour quelque seconde (voir résultat des dés) et une moue dépitée, ne croyant pas l’option qu’elle décidait de prendre. « Euh… Excusez-moi enfants d’Aragog… » Espérant que ce que les rumeurs là-dessus fussent vraies, Léto continuait à s’adresser aux créatures sur un ton doux, tachant de limiter ses hésitations dans le choix de ses mots, essayant de ne faire transparaitre aucune pointe de fébrilité dans la voix. Si elle avait réussi à faire bonne figure avec Alexander malgré la peur et le dégout qu’il lui inspirait, peut-être pouvait elle arriver à ne pas trop se laisser déborder ici non plus. « Nous sommes vraiment désolés d’avoir empiété sur votre territoire, ce n’ était pas notre intention et nous partirons très rapidement. Néanmoins…. » Etait-il possible de négocier avec des animaux dotés de paroles ou était-ce vain ?

La brune se pinçait les lèvres, les humidifiait en les mordant machinalement recherchant la tournure qui paraitrait la plus humble et surtout la plus courte, faisait fit du chant de son propre palpitant. Musique dérangeant qu’elle devait calmer pour ne pas énerver l’appétit des bestioles. «.. Néanmoins, pourriez-vous nous dire si vous savez quelque chose sur l’arrivée de ce brouillard qui envahit votre forêt et détraque la nature humaine ? » Autant tenter, même si elle restait prête à s’essayer à un transplanage en hauteur. « S’il ne semble pas vous avoir affecté, peut-être que ce n’est plus qu’une question de jours ou de minutes avant que vos propres enfants ne soient affectés de cette malédiction » Tous les animaux avait ce besoin de protéger leur lignée, une extinction, même juste potentielle n’était pas tolérée…

Nombre aléatoire (1,10) : 2

choix du sortilège:

résumé:

Codage par Libella sur Graphiorum

L'échantillon

Feat le groupe ministère

La maison semblait vide de toute présence humaine mais c'est en la découvrant que la substance blanche et collante obtint un tout nouvel éclairage : c'était de la toile d'araignée. Surement des acromentules vu la taille des toiles. Cette espèce originaire de Bornéo était invasive et représentait un véritable désastre écologique pour la faune et la flore magique de l'Ecosse. L'importation avait été initié par le vieux garde chasse de l'école Poudlard et depuis la population n'avait fait que croître cherchant à coloniser davantage d'espaces. Le département de régulation des créatures magiques devait régulièrement s'assurer de limiter leur population car en l'absence de prédateurs naturelles, elles représentaient une réelle menace tant pour les sorciers que pour les moldus. Si le choix lui avait été dévolu, Robin aurait tout simplement éradiqué l'espèce du continent Européen. Aucune pitié pour une espèce invasive, surtout si leur présence menaçait l'existence même d'espèces endémiques.

Dans tous les cas, les créatures semblaient avoir profité de la brume et de la dispersion du ministère pour étendre leur territoire initial. Et si l'auror avait espéré qu'ils puissent rapidement faire demi-tour sans éveiller le soupçon prédateur d'une horde d'arachnides affamées, il s'était mis le coude dans l'œil.

Rapidement, il entendit des cliquetis typiques des créatures et il poussa un cri pour avertir Willow qui était entrée avec lui tandis que Anthony montait la garde.

"Des acromentules. On devrait les écarter et verrouiller l'accès à cette maison !"

Restant concentré, Robin pointa sa baguette sur les araignées qui s'approchaient et leur lança des arania exumai de manière régulière. Il écarta ainsi plusieurs des acromentules et recula vers l'entrée où il entendait Anthony crier des pétrificus totalus... Visait-il les araignées ? Cela lui semblait un peu léger pour la taille des créatures.. C'est là que Robin sentit un lutin de Cornouaille (figé et flottant) se cogner contre sa tête... Bon. Valentyne gérait cela. Autant laisser les accromentules à Willow et Robin qui parvenaient à les tenir à distance. Surtout Willow... C'était ça la puissance d'une tireuse d'élite, c'était tout bonnement impressionant. L'homme était bien content d'avoir quelqu'un comme elle à ses côtés.
Pointant sa baguette sur l'araignée qui s'approchait du jeune auror, Robin la fit voler avant de s'assurer que tout le monde était sorti pour refermer la porte et lancer un : collaporta qui colla les gonds de la porte dans une bruit de succion.

"Je propose qu'on s'éloigne, cela ne va pas les retenir très longtemps. Ca va Valentyne ? Tu as bien géré les lutins, bravo... " Il le trouvait un peu pâle et presque agar.

KoalaVolant

Résumé:

L'échantillon

Groupe Ministère
Nous sommes le 02 avril 2022

Les Acromantules ont envahi au moins une partie de Pré-au-lard. Depuis l'évacuation presque totale des habitants du village et le confinement de ceux qui ont fait le choix de rester, la nature a repris ses droits. Le Brouillard a chassé la cacophonie humaine laissant quartier libre aux créatures de la Forêt Interdite qui ne se sont pas faites prier pour investir les rues. En quelques jours à peine, les Acromantules ont tendu leurs toiles gigantesques entre les bâtiments, sur les toits et les sculptures à la recherche de proies humaines. Protégées de la lumière par l'épais Brouillard et plongées dans le silence de Pré-au-lard, elles s'attaquent à quiconque ose s'aventurer en dehors des habitations et osent même parfois forcer les portes trop fragiles...

Alors que le groupe d'intervention du Ministère fait connaissance avec ces adorables créatures, des hurlement d'effroi s'élèvent autour de la place principale du village. Baguette à la main, une silhouette se déplace aussi rapidement que ses jambes le lui permettent. Ses sortilèges lumineux sont comme des flashs dans le Brouillard mais seule leur lumière est aveuglante. La magie de la fuyante est faible peu précise et trop peu efficace face à la horde d'Acromantules qui la pourchasse. Malgré ses efforts, sa course ralentit. Elle suffoque. Sa baguette dans une main, c'est un enfant visiblement inerte qu'elle tient dans l'autre, contre son cœur. Tout autour d'elle, les créatures se rapprochent. Elle n'a plus suffisamment de force pour fuir. Sans aide, l'issue est sans espoir.

Explications

› Informations à prendre en compte

Les rues de Pré-au-lard sont infestées de créatures fantastiques échappées de la Forêt Interdite et des terres écossaises environnantes. Parmi elles, les Acromantules semblent avoir fait du village leur nouveau territoire en quelques jours à peine. Alors que vous tentez vous-même de rester en vie, au milieu du silence du Brouillard, une femme tente de s'enfuir avec un enfant dans les bras, semblant inanimé. Attirés par ses cris et la lumière de ses derniers sortilèges, vous décidez d'intervenir pour lui éviter de finir en rouleau de printemps pour araignées.

Pour cette semaine, vous aurez donc deux missions. D'une part, vous devrez vous débarrasser des Acromantules au nombre incroyable de 10. Vous devrez également vous assurez de l'état de santé de la sorcière et de l'enfant dans ces bras. Puisque vous avez été de remarquables agents jusque là, compliquons les choses avec des lancers de dés.

Pour affronter les Acromantules vous aurez accès à trois types de sorts. Le premier type correspond aux sorts offensifs à faible portée et permet d'éliminer 1 Acromantule. Pour le réussir, il faudra obtenir un score supérieur à 40 sur un dé de 100. Le deuxième type correspond également à des sorts offensifs qui agissent à plus longue portée. Il permet d'éliminer jusqu'à 2 Acromantules en une seule fois. Pour le réussir, il faudra obtenir un score supérieur à 60 sur un dé de 100. Le troisième type correspond aux sorts de soutien et permet de toucher jusqu'à 2 Acromantules en une seule fois sans les éliminer pour autant. Pour le réussir, il faudra obtenir un score supérieur à 50 sur un dé de 100. Si un sort de soutien est réussi, il ne faudra plus qu'un score supérieur à 20 pour réussir les deux prochains sorts offensifs à faible portée et un score supérieur à 40 pour le prochain sort offensif à longue portée.

Par exemple, Willow lance un dé de 100 pour un Immobulus qui est un sort de soutien. Elle obtient 60, son sort est réussi. Deux Acromantules sont immobilisées. Pour que Robin réussisse le sort offensif à faible portée Stupéfix, il ne lui faudra plus que un score supérieur à 20 à son lancer de dés de 100.

Pour les sortilèges de soin portés sur la victime, considérez qu'ils seront réussi si vous obtenez plus de 2 sur un dé de 6. Si le sort échoue, vous avez probablement été perturbé par l'affrontement tout autour...

Si vous obtenez un score inférieur à 15 sur un dé de 100 quel que soit le sortilège lancé, considérez votre personnage comme blessé par une Acromantule. Si vous obtenez un score inférieur à 10, en plus de la blessure d'Acromantule, votre personnage ne sera ponctuellement plus protégé du Brouillard (sa têtenbulle éclatera par exemple).

Vous pouvez lancer un ou deux dés par post, un seul si vous utilisez un sort offensif à longue portée. Il est cependant possible de combiner un sort offensif à faible portée ou un sort de soutien avec un sort de soin.

L'objectif de cette semaine sera validé lorsque toutes les Acromantules auront été éliminées et lorsque l'état de la sorcière aura été stabilisé.

Concernant les sortilèges que vous souhaitez lancer, n'hésitez pas à me demander en mp à quelle catégorie ils correspondent si les choses ne sont pas claires. Je communiquerai à la (ou les personnes) qui souhaitent s'occuper de la victime, ses symptômes. Il est par ailleurs possible de ne pas lancer de dés si vous voulez que votre personnage rate ses sorts ou soit blessé. Soyez efficaces, organisez-vous. Je me laisse le droit d'intervenir avec le Choixpeau pour orienter les choses selon l'humeur générale des dés.

Comme précédemment, au moindre doute, à la moindre interrogation, n'hésitez pas à poser des questions sur le salon Discord de l'event ! Bonne semaine à tous encore désolé du retard !

› Résumé

Pré-au-lard semble être le nouveau territoire des Acromantules. Une sorcière et un enfant son en danger. Il est de votre devoir de l'aider. Organisez-vous et repoussez l'offensive des Acromantules.

Prochain post le 24/04/22

Fight or flight, ce dilemme éternel depuis trois ans que l’industrie Ministère m’a laissé arpenter ses services. A-t-on le droit de tourner le dos ? A-t-on le droit de fuir, nous, l’élite autoproclamée de la société sorcière ? A-t-on le droit de choisir notre vie plutôt qu’offrir notre baguette en sacrifice pour satisfaire quelques Dieux de la paix ? Jusqu’à lors, dans aucune des missions confiées depuis que je porte l’insigne, je n’ai su accepter la fuite. Malgré les destructions, le sang et les éclairs vert émeraude, j’ai toujours résisté. Ma baguette s’est toujours enflammée au combat quelles qu’en soient les conséquences et le prix à payer. Pour cette mission qui sera sûrement une des dernières de ma formation, oserais-je opter pour la fuite ?

Navré de vous décevoir, aucun Basilic ne nous aidera sur ce coup-là, Miss. Le poignet souple, je me concentre sur ma respiration. Immobile à vos côtés, seules mes pupilles virevoltent, ricochant sur tous les corps sombres que je peux apercevoir. Une poignée de sortilèges me vient en tête lorsque c’est finalement le vôtre qui enflamme subitement le sol. Tout autour, les cliquetis arachnéens s’accentuent et les multiples pattes s’agitent. Êtes-vous bien sûre de… Comment osez-vous humains ! Une barrière de flammes pour inviter au dialogue, je ne suis pas particulièrement partisan de l’idée. Vous n’êtes pas chez vous, cette terre est la nôtre désormais et vous ne repartirez pas ! Nous sommes des créatures des ténèbres, nous ne craignions ni l’obscurité, ni le froid ! Alors que vous…

Impedimenta ! Mes pupilles fusent vers une Acromantule qui vient de se jeter sur nous du haut d’un toit sombre. Un mouvement circulaire du poignet et la créature, immobilisée un instant dans l’air comme dans de la glu, est expulsée de la où elle vient comme si le temps avait subitement décidé de faire marche arrière. Miss, pouvez-vous revenir sur mon épaule, je vous prie. Le choix est fait, ce sera finalement la fuite. Je n’ai toujours pas de Basilic à vous proposer mais je peux essayer cela. Serpensortia ! Amplificatum Maxima ! Sifflement anormalement grave d’un reptile glissant lourdement sur le sol glacé. Je n’ai pas pour habitude de leur faire prendre des proportions comme ça, le sortilège ne tiendra pas longtemps. Montez !

La chatte sur mon épaule, je lance un Ascendio alors que le reptile de plusieurs mètres occupe un instant les Acromantules aux mandibules subitement terrifiées. Ce Brouillard vous rendra tous fous comme ceux qui ont été là avant vous ! Et à ce moment-là, nous serons là pour mettre un terme à vos jours ! Seuls les Dieux savent combien de temps elles mettront pour se rendre compte de la supercherie mais une fois dans les airs, j’ai la certitude que le pari est gagné. Sous les coussinets de la secrétaire, le tissu de mon manteau peut alors se muer en plumes blanches immaculées lorsque s’ouvrent les ailes souples de mon autre nature. Cygne gracieux dans le Brouillard, je retiens ma respiration le temps d’échapper à la zone de combat. Les sifflements du serpent géant disparaissent avec la distance, rapidement remplacés par des hurlements plus humains lorsque je me pose sur le sol pour reprendre ma respiration et ma forme d’origine. Vous avez entendu ?

Résumé:

Le basilic ne servait à rien. Haussement d’épaule, elle n’avait fait qu’énumérer ce qu’elle savait sur les araignées géantes de la forêt interdite, exprimant un vague espoir avant de devoir se rabattre sur la fuite si une discussion était impossible. Bien sur un cercle de feu ne pouvait pas retenir grand-chose, surtout pas une bestiole capable de l’enjamber ou de cracher une toile plus grande qu’un humain, mais au moins essayait-elle d’obtenir un semblant d’information avant de ressembler à une croquette. Les yeux roulaient machinalement à l’offuscation des bestioles, si elles étaient dotées de l’intelligence et de la parole, leur instinct animal était bien trop arrogant pour en tirer quoi que ce soit.

La brune soupira doucement et pinçait les lèvres de réprobation à l’appellation « créature des ténèbres », marmonnant dans sa barbe instinctivement « Vous n’êtes que de simples araignées dopées à la stéroïde magique… » Propos à peine audible possiblement blessant pour ses êtres se croyant supérieurs. Elles n’avaient pas à prendre en grippe les humains, elles leur ressemblaient beaucoup au final, surtout à ceux du ministère : hautain, s’estimant au-dessus de tout le monde, persuadés de pouvoir tout régler avec leur puissance magique, car bien entendu il n’y avait personne capable de les surpasser. Ramassis chronophage de testostérones sorcières…

Le sortilège passant à côté d’elle interrompait ses fulminations sur la stupidité conquise des sorciers en la faisant sursauter. « Ah tiens » A la suffisance pouvait être rajouté la case mesquinerie, très humaine aussi comme réaction. Attaquer par le ciel pendant qu’un échange pourtant non agressif était en cours. Nouveau soupir et coup d’œil au blond pour le gratifier d’un faible sourire et mouvement de tête. « Merci. Je suppose qu’essayer de communiquer et inutile. » Dommage, les acromentules pouvaient avoir vu ou entendu beaucoup de choses utiles. Mais il fallait que le stupide pouvoir de territoire prône car des Ombres ne concèdent possiblement qu’aux autres ombres…. TssS La langue claquait sur le palais, réprobation brulante contre ses propres choix les yeux glissant sur les flammes de couleur rouge et non bleues, elle n’aurait pas dû hésiter….

A coté, Evans n’hésitait pas sur la porte de sortie, le plafond de Brouillard était tout indiqué, le tout en laissant un serpent captiver leur auditoire . D’un hochement de tête la secrétaire redevenait minette allant se pelotonner dans les bras du male au parfum d’Exquis. Le ronronnement inapproprié floutait les sifflements et les paroles de la créature qui avait peut-être désormais envie de communiquer, même si c’était à coup de menaces. Trop tard, sa voix étaient remplacées par des cris d’humains terrifiés. La boule de poils cessa de se frotter contre le torse du jeune Auror, outré par ce que ses tympans félins devaient supporter. L’instinct de chat de salon faisait se hérisser la fourrure et coucher les oreilles duveteuses contre la frimousse d’ébène. Changement de lieu, suite de scène, toiles blanches et argentées couvrant les murs, peu de chance pour avoir atterrir qu’ailleurs que dans le garde-manger des animaux non domestiques qu’ils venaient d’abandonner.

Un nouveau soupir s’extirpait du petit museau avant de sauter à contre cœur du bras de super-male et lui adresser un regard désabuser. Il allait vouloir aider le peu de population qui était resté ici, puis rejoindre le bouffeur de chips de pommes et ses comparses, autant le faire maintenant au lieu de rester là à s’imaginer une course poursuite biaisée entre un sorcier et des mandibules immenses et affamées. « Mia ?! » Demande de direction à prendre même si le raffut était simple à suivre et que les pattounes glissaient sur le bitume frigorifié. La marche en rase-motte conduisait jusqu’aux formes humanoïdes le bras orné d’un bout de ruban pendant presque au sol. La brume empêchait de voir s’ils avaient fini entortillé comme des paquets cadeaux dans le satin rouge, mais au moins étaient-ils au bon endroit pour rassurer Evans. Il avait retrouvé sa meute, et elle, l’épaule-perchoir de ce dernier pour scruter ce qu’il se passait.

résumé:

plafond de dés de Léto:

Codage par Libella sur Graphiorum

Mon sauveur. Hunt le Chasseur. Je glousse, comme une dinde alors que je chute en arrière. Il se passe quoi ? Ah, oui le brouillard. Comment l’oublier, alors qu’il est partout, qu’il m’entoure et me gobe comme un puceron dans une marre-océan. Je ne serai pas aussi perché, que j’apprécierais sûrement les effets - pas encore assez - puissants qui me font divaguer. Les acromentules ne sont pas un problème. Je me vois déjà en chevaucher une, cheveux au vent, Adonis et moi convolant vers le firmament.

« Oui, barricadons, barricadons. » J’évente la fausse-question d’une main-éventail. Ma tête est lourde, la faute au froid ou… Je ne sais pas. Je fixe mes mains et compte mentalement. Dix ou quinze… Pourquoi ? Est-ce que le bon souvenir du Professeur Humphrey s’est invitée dans les brumes du rêve éveillé ? Je ne saurai le dire, mais à cet instant, j’aimerais bien qu’elle soit là.

Je frotte mes yeux, pour m’extraire du voile lactescent. Il recouvre le monde de son linceul funeste. « Hunt ! » Chassez la folie et la voilà qu’elle resurgit. Ça grouille, il y en a partout. Du tapis brumeux, elles se sont répandues dans des chuchotements sinistres. « Charmant. » Pendant que le binôme Hunt-blondie s’active, je réfléchis. Oui, un peu comme la lumière, ou bien l’étincelle de la raison. Une femme apparaît derrière les brumes en hurlant, puis disparaît. Étrange. J’oscille à peine un sourcil en me redressant avec toute la flemme du monde. Ici, les gens vont et viennent, un vrai hall de gare « En avant quai 9 trois quart. » On a dû glisser dans le terrier du lapin blanc. « D’ailleurs, il est où ? » Enfin Robin ? Reparti avec Batman ? Peut-être… Ah, j’oubliais… Les sorciers n'ont pas la ref… Savent pas ce qu’ils perdent y a quand même une sacré filmographie impressionnante chez les non-mages. C’est fou ce qu’ils arrivent à faire sans magie. Des effets… Ouais des effets spéciaux. « Boum. » Je vois presque l’explosion entre mes doigts qui ondulent. Moi, j’appelle ça de la poudre aux yeux hein… Deux… Trois.

Ah, les voilà. Je vois Hunt se débattre avec la reine araignée, ou son bébé, enfin je ne sais pas. Elle a l’air grosse là. Oh et voilà Blondie. « Hey ! » Ho. Comme sur un bateau. Je la Royale Salut comme the Queen Marry… Elisabeth. Voyons… Comment elle s’appelle Déjà. Ah, ça c’est moi. On m’appelle ? Oui, je suis là ! Ah ? C’est pas Hunt. « Elle est vraiment grosse. » Je parle pas non plus d’Adonis. Celle-là m'a presque fait plier ma carcasse de rire. Où que je suis ? Ah oui… Ici et nulle part. « Tu es à moi ! » « Bonjour Madame, je cherche un blond, environ cette taille là. Avec une chatte. Un chat. » Précisais-je aussi tôt pour éviter l’amalgame enfin… « L’animal, pas le… Enfin, vous me comprenez… » Rectifiais-je en pointant d’invisibles oreilles félines. « Humain, tu es fou… » « Nan, nan, nan le fou prend la reine et moi, je suis le cavalier. Voyez, ma monture. » A côté de moi, un poney fringant à la chevelure rouge et or me regarde en jouant aux cartes. « C’est à toi de jouer . » « Parfait. » Clarifiais-je en tapant dans mes mains. « Je vais te manger. » « La ferme ! » Je me suis assis dans la brume en lançant un Oscausi sur l’animal mal dégrossi. « Oh, magnifique, j’adore le jeu des sept familles. » « Va falloir faire mieux cow-boy ! » Réplique le poney en recrachant la fumée de son cigare. « Mais non, elle va rester tranquille. » « Tant en a partout ? » « De quoi ? » Oh, on dirait qu’elle veut m’empaqueter comme un cadeau comme c’est gentil. « Adooooo joyeux anniversaire ! » Lançais-je mon dé invisible. « Encore un carreau ! » dans un magistral Bombarda.

Résu-met:

Nombre aléatoire (1,100) : 37

Comme une projection dans le passé ou presque. Mes plumes blanches chatouillées par les doigts froids du Brouillard me disposent finalement là où les nuages ont quitté le ciel pour coller les pavés. La distance n’y a rien fait. J’ai quitté les mandibules des araignées pour d’autres encore plus féroces. Seulement maintenant, nous sommes aussi plus nombreux. Réunis entre bracelets rouges, la riposte s’organise rapidement. Les titulaires semblent aller au front, baguette en avant alors que les Arachnides lancent l’offensive. Sourire léger à ma camarade alors que je m’apprête à soutenir les soldats de la Justice. Miss, je me permets de vous laisser apporter de l’aide aux civils. Le temps simplement que nous soyons un peu plus tranquille. Je prendrai le relais par la suite.

La protection de la société sorcière prime sur tout le reste mais à cet instant, le plus grand danger n’est plus le Brouillard mais bien les Créatures y ayant élu domicile. Qu’elles osent s’approcher, ma baguette s’enflamme déjà. Je m’occupe du reste. Mes pupilles un instant derrière mon épaule, je vérifie l’état de santé des civils avant de répondre à l’assaut arachnéen. Le plus jeune semble être inconscient, la santé de la femme qui le porte brille à peine davantage. Les calculs sont déjà faits. Le Brouillard est dans leur poumons, c’est certain. Mais depuis quand ? En espérant que les effets ne soient pas déjà irréversibles, je détourne le regard pour le planter successivement sur les quatre Acromantules qui me font face. Créatures des ténèbres ? La stratégie s'impose naturellement alors que s'échappent déjà d'entre mes lèvres deux incantations.

Immobulus:

Lumos Solem:

Résumé:

L'échantillon

Groupe Ministère

Décidément, cette maison cachait bien son jeu. En effet, les toiles d’araignée étaient finalement très indicatives quant à la menace qui planait dans la brume. Bien sûr, pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? Des acromentules semblaient venir de toute part. Mais grâce à un très bon travail d’équipe, la maison de l’enfer était maintenant verrouillée avec le danger enfermé à l’intérieur.

Mais où était Valentyne ?

« Très bon travail ! Allons nous en. » Répondis-je à Hunt.

Apparemment, il avait réussi à apercevoir notre troisième collègue à travers cette purée de pois. Je le suivis donc, toujours en alerte. L’environnement était tout sauf convivial, il était d’ailleurs mouvant et donnait l’impression de grouiller de bêtes immondes. Et les cliquetis, j’eus un frisson. Ah le voilà ! Et l’expérience de Valentyne n’avait pas été de tout repos.

Un hurlement.

« Vous avez entendu ? »

J’espérais que ce n’était pas le brouillard qui me créait des hallucinations auditives. Mais apparemment non. En tout cas, Valentyne avait l’air de prendre la direction de l'origine du son. Mais déjà d’autres mouvements attirèrent mon attention.

« Hunt, par ici ! » Dis-je pour le guider tout en continuant vers la fameuse voix.

Je ne voulais pas que l’on se perde dans la brume. Là, une forme vaguement humanoïde, elle a un enfant dans ses bras. Et un peu plus loin

Evans avec une Carrow féline.

Enfin, nous étions au complet. Mais, il était où Valentyne encore ? J’étais certaine qu’il était à mes côtés, il avait encore cinq secondes… Bon, il ne devait pas être trop loin, caché de mes yeux par la brume. Pour preuve, j’entendis une explosion non loin. Tant que ce n’était pas lui la cible, ça devrait le faire

Premier point, protéger les civils.

« Protego maxima. »

Je vis Carrow à leur côté, au moins, ils n'étaient pas seuls et elle pourrait s’assurer des premiers soins et de leur sécurité. Maintenant, les acromentules. Leurs mandibules claquaient. Elle marmonnait des mots étouffés dans le brouillard. Evans à l’air de s’en sortir à merveille de son côté. Une intense lumière traversa la brume. Là, sur ma gauche, au loin, je repérai deux de ces bestioles qui semblaient perturbées par les actions de mon collègue.

C’était l’occasion.

J’observai autour de moi et remarquai les fenêtres du bâtiment à mes côtés. Je lançai alors un Diffindo avant d’ajouter en ciblant les acromentules : « Oppugno ! »

40 ou plus : En plein dans le mille. Les morceaux de verre vinrent se planter sur les deux mochetés qui s’écrasèrent sur le sol, inertes.

15-39 : Qu’est-ce que ? Une acromentule sortit de la brume et son immense patte m’écorcha le bras avant que je n'eus le temps de prononcer quoi que ce soit. La situation se corsait terriblement.

Moins de 15 : Pop. C’était quoi ? Sous le coup de la douleur ma bulle avait éclaté. Il fallait que j’agisse vite, les acromentules se rapprochaient dangereusement et je devais garder l’esprit clair.

Nombre aléatoire (1,100) : 80

(c) Willow Dawkins

Résumé:

Des araignées, encore… en même temps, les autres bestioles n’étaient pas friandes de chaires humaines et pas nécessairement amies avec ces folles du territoire. Les fesses vissées sur l’épaule du blond, l’envie de descendre pour participer à quoi que ce soit d’héroïque n’arrivait pas à prendre racine chez les convictions de la brunette. Gryffondor par le passé ne signifiait pas avoir des tendances compulsives à vouloir sauver le monde. Loin de là… mais le perchoir l’entendait autrement désireux d’en découdre avec les poilues géantes pour faire briller la marque Auror très certainement fièrement portée.

Le retour au sol n’avait rien de gratifiant, il y faisait toujours froid et humide, et les couinements entendus plutôt continuaient. Sanglots et gémissements de l’espoir s’étiolant à chaque seconde passée dans le brouillard. Les oreilles se penchaient en arrière, la queue fouettait désagréablement l’air presque trop épais face à tant de bruit tout en cherchant les propriétaires. Une mère et son enfant immobile dans ses bras. Scène désagréable et déchirante pour quiconque possédant un minimum de cœur. De quelques pas, le petit museau se plantait sur les deux victimes qui avaient dû fuir leur maison en désespoir de cause.

La femme respirait mais semblait sous le choc, ne pouvant que hurler en s’agrippant au petit corps de son enfant, pourtant encore vivant. Le petit devait avoir perdu connaissance mais la légère fumée de respiration qui s’extirpait de son naseau indiquait que le pire n’était pas encore arrivé. Glissant agilement contre les deux sorciers en ronronnant pour signifier sa présence, Léto concédait qu’elle préférait laisser les agents du ministère immobiliser des araignées immenses pour s’occuper des civils. Aucun talent de soigneur, formation se résumant à ce qui avait été vu à Poudlard et appris avec l’infirmière à cause de ses trop nombreuses visites là-bas.

Le pelage de peluche changé pour reprendre la baguette en main, la demoiselle regardait un instant ce qui se passait sur le champ de bataille improvisé comptant les bestioles qui tombaient à terre. La blonde se débrouillait bien, autant l’avouer, super-male aussi. Autant ne pas leur rajouter du boulot avec les deux villageois. L’attention se reportait sur la mère à qui le silence était demandé en même temps que l’écharpe de laine était tendue. « mettez ca devant votre nez et votre bouche en attendant. » Ca ne protégait pas grand-chose, mais multiplier les sorts n’étaient pas quelque chose d’usuel pour Léto qui préférait se penchait en premier lieu sur le jeune garçon avec attention

Intégrité de la bulle de Léto et dégâts subits:

Sortilège têtenbulle sur le garçon-sort curatif:

Sortilège de Revigor sur le garçon – sort curatif:

Codage par Libella sur Graphiorum

L'échantillon

Feat le groupe ministère

Robin n'eût aucune réponse de Valentyne, ou du moins rien de direct. L'homme semblait pouvoir encore avancer mais.. Il parraissait particulièrement affecté par le brouillard. Même sans protection ça n'était généralement pas aussi rapide, peut-être que le jeune homme était particulièrement sensible à ce genre de choses ? Ou peut-être les effets hallucinogènes du brouillard étaient-ils plus forts par ici ?

"Je crois qu'on est en train de le perdre" commenta-t-il alors à Dawkins avant qu'ils ne voient tous les trois passer une femme hurlant de désespoir.

Valentyne réagit en premier et partit devant, toute trace de lui rapidement ensevelie par le brouillard tandis que Robin lui criait d'attendre. Dawkins partit à sa suite et guida son acolyte auror dans la brume au simple son de sa voix. Quand elle s'arrêta, Robin pu enfin voir où ils se trouvaient.
Cela avait du être une place, elle était aujourd'hui recouverte de toiles d'araignées et l'auror eut du mal à la reconnaître. La femme criait toujours, entourée d'accromentules et les bras chargés d'une petite forme infantile. Que diable faisait-elle ici ?! Les lieux avaient tous été évacués depuis des lustres !

Evans était là, lançant des sorts qui réussirent tous à la perfection comme on pouvait s'y attendre de lui et semblèrent ralentir les accromentules. Miss Carrow était présente également, apportant son soutien que Robin imaginait plus moral qu'autre chose tant il n'avait qu'une faible estime de la jeune femme.

Heureusement, et fidèle à elle-même, Dawkins réagit promptement. Elle lança un protego sur les victimes et Miss Carrow pour ensuite achever les deux araignées qu'avait affaibli Evans en les transperçant avec de larges morceaux de verres. Robin quant à lui visait une araignée sur lequel il lança un confringo (Dé 1). Le sort réussit et l'animal fut emporté dans une explosion. La situation semblait sous contrôle, ce qui n'était pas étonnant étant donné que ce n'était qu'une petite dizaine d'accromentules pour une équipe du ministère. Dawkins était impressionnante comme d'habitude et Evans d'une efficacité foudroyante. Carrow était présente. Cependant, Valentyne manquait à ce tableau et le savoir seul dans le brouillard, complètement délirant, était inquiétant.

"On doit retrouver Valentyne" dit-il alors à Dawkins quand il entendit soudain le son d'une explosion non loin d'ici. Dawkins et lui se tournèrent vers l'origine du bruit et Robin prit les devants "Restez avec les victimes, vous êtes la plus à même de les couvrir efficacement. Je vais chercher Valentyne !"

Il n'était pas loin mais complètement à l'ouest, sans mauvais jeu de mot. Il fallait que Robin le ramène dans leurs girons afin d'éviter tout accident. En temps normal, quand le brouillard ne l'atteignait pas tant, Valentyne était un collègue extravagant mais efficace. Filant vers la zone de l'explosion, Robin, bien qu'il soit sur ses gardes, fit à peine un pas qu'il sentit quelque chose se jeter sur lui. Une acromentule, de bonne taille, venait de le saisir de ses pattes avant et son bras fut rapidement brisé par les chélicères de cette dernière qui en profita pour répandre son venin. Robin poussa un cri de douleur(Dé 2) mais réagit par pur instinct de survie. Il frappa alors l'acromentule de sa baguette et lui lança un Aragna Exumaï par la même occasion qui l'envoya plus loin. S'attendant à ce qu'elle revienne, il ignora son bras cassé et tint sa baguette en direction de l'arachnide... Mais au final, le bras n'était pas le pire. Le venin était petit à petit en train de paralyser son flanc droit et il n'avait plus aucune protection contre le brouillard. Il n'allait pas tarder à être complètement inutile et hors service... Décidément, rien n'allait dans cette mission.

KoalaVolant
[Ministère] L'échantillon - Page 2 Unknown

Résumé:

Un mouvement de baguette bien exécuté et le temps s’arrête suffisamment longtemps pour que les dizaines d’yeux plantés sur moi découvre l’intensité du soleil s’échapper d’entre mes doigts. Soudain soumise à l’éclat d’Apollon, la moitié des troupes ennemis s’immobilise. Mieux qu’une invocation, après vous avoir protégée, Miss Carrow, vous et les civils, la Tireuse d’élite prend le relais et fait honneur à sa profession. Avant même d’avoir que l’ébène n’ait pu lancé la véritable offensive, c’est un déluge de verre brisé qui s’abat sur deux des corps sombres arachnéens, les amenant irrémédiablement au tapis. Merci Miss Dawkins !

À l’intérieur de la bulle de protection, la secrétaire semble occuper à remettre d’aplomb les civils. Le petit est à sauver en priorité, elle n’a pas hésité. Sans Têtenbulle, il ne peut supporter la respiration en plein Brouillard. Retour au combat, d’autres Acromantules attendent gentiment leur tour en claquant férocement des mandibules, étrangement plus méfiante. Peut-être davantage depuis que le corps transpercé de verre de leurs sœurs gisent à leurs côtés. Héritier de magizoologiste, la souffrance animale n’est jamais un plaisir mais force est de constater qu’aujourd’hui, c’est soit la leur, soit la mienne.

Dawkins me seconde encore, seulement, je réalise entre deux offensives que mes collègues du Bureau n’apparaissent plus dans mon champ de vision. Le Brouillard dévore tout et même les Aurors visiblement. Miss Dawkins ?! En me rapprochant d’elle. Où sont les autres ? Je ne pense pas que cette situation mérite que l’on se sépare ! Stupéfix ! Le sort fuse pour irradier la masse sombre d’une nouvelle araignée, la ralentissant à peine tant sa taille est impressionnante. Baguette en avant, je sens pourtant mon corps reculer malgré ma volonté. Dites-moi ce que l’on doit faire ! J’ai peur de ne pas pouvoir toutes les arrêter et seuls les Dieux savent combien il y en a encore à venir !

Nouvel éclair de lumière, réitérer le Stupéfix n’est pas d’une plus grande utilité. À peine un spasme terrible qui traverse subitement toutes ces pattes. Bon. Un regard en arrière, la bulle a au moins l’avantage de protéger encore les civils mais il n’y a aucun secret, Miss Carrow n’est pas médicomage. La santé de la sorcière et de l’enfant ne tient sûrement qu’à la vitesse de notre réussite. Et à notre propre survie, accessoirement. Je ne sais pas ce que ça va donner ici mais il n’est plus temps à la réflexion, seulement à l’action, quitte à y perdre quelques plumes angéliques. Meteorribilis recanto ! À quelques mètres du sol grossit un nuage d’orage plus noir que le Brouillard et dans un fracas incroyable la colère de la foudre s’abat. Au bon endroit ?

Meteorribilis recanto:

Résumé: