Re: La fête de la renaissance

Mar 1 Mar 2022 - 13:54

Voilà qui était fort déconvenu. La Serpentard ignorait donc qui était Salem. Cette simple omission bien qu’involontaire, fit malencontreusement pouffer de rire Billie, tandis que la métisse (sûrement offusquée) tournait une page sans prêter le moindre intérêt à ce qu'il venait de se passer. « C’est Salem Braxton… » répondit Billie tout en appuyant ses propos d'un hochement de tête. En tant que Serdaigle, c'était normal que Billie relève ce qu'elle qualifiait d'anomalie du système pédagogique. Un Serpentard ne devait prêter que peu d'attention au favoritisme de leur professeur préférée... Enfin, en toute logique, ils devaient être habitué aux manières étrange du professeur en charge de leur maison, non ? La petite curieuse se pencha discrètement vers Love et sans quitter du regard sa congéne, repris la parole en chuchotant. « C’est un des jouets de Miss Perigrine… Seul Merlin sait quels genres d’expériences elle pratique sur le cerveau de ses cobayes… Peeves dit que certains seraient même devenus cinglés et auraient quitté l'école avant la fin de leur scolarité… » « Pure spéculation… » rétorqua Salem en soupirant.
Drappée dans une hauteur princière, elle donnait clairement l'impression d'être au delà de tout les racontards puerils qui s'échangeaient dans son dos. « Et pour répondre à ta question, avant que Miss je-sais-tout ne s’en charge, je n’écris pas ce genre de lettre débile. Si j'ai quelque chose à dire à quelqu'un je n'attends pas un pretexte commercial...» « Comme ta vie doit être triste Salemsans une once de joie et d'amusement avec qui la partager... » « Détrompe toi Poubelle.... » Trancha froidement Salem tout en fermant son livre. Elle s’apprêtait à poursuivre lorsque tous leurs regards convergèrent vers une distraction bien innatendue : Monsieur Potter.

Il paradait en bon coq de bassecourt, sondant les émules qu'un tel passage pourrait occasionner. Mais rien ne se fit entendre, pas même le bruissement d'un souffle. Surement que toutes se posaient la même question ; était-il vraiment en train de déposer une lettre dans le casier de Billie Powell ? Les deux Serdaigle eurent la même grimace d’étonnement, voire de dégoût, avant de soupirer dans un parfait mimétisme. «Mazel tov Powell, tu as trouvé ton prince charmant. » La pique avait atteint sa cible en plein coeur et Billie s'était redressée comme un diablotin hors de sa boite. La Serdaigle n'était pas duppe ; Potter venait de lui adresser une déclaration de guerre. Sous le regard perplexe de Salem, la demoiselle offensée se dirrigea à grandes enjambés vers sa boite au lettre, pour en soustraire l'abominie. Ses yeux parcoururent rapidement le parchemin avant qu'une vapeur de haine ne l'oblige à fixer le corbeau. Il n'avait que cela à faire ?

Non loin de la furie silencieuse, Salem ne lisait plus. Assise au milieu de coussins, la spéctatrice avait étendu sa nuque pour mieux admirer la scène d’un oeil critique. Powell n'avait eu rien besoin de dire pour que l'on devine à ses traits que l'ofense manquée de panache. « Il est tellement puéril… » « Je le déteste… » Marmonna Billie en retournant s’assoirt à côté de Love. « N’a-t-il rien d’autre à faire ? » « … Tant d’énergie à dépenser pour une simple blague… » Qu'entendait par là Braxton ? Billie jugea sévèrement sa camarade de maison avant de s’accouder nonchalamment à la table et de s'adresser à Love. « Je ne sais pas pourquoi il est comme ça… ». Mais alors qu'elle allait confesser à sa nouvelle amie tout son désaroi, Salem fit un long bruitage gutturale qui attira l’attention de Billie. «Quoi ? » « Marrant comme vous ne faites aucun effort… » « Un effort à propos de quoi Braxton ? Tu parles en enigmes, c'est saoulant. » « Et toi Love ? Tu vas lui dire à ce cher O’brien que tu le trouves à ton gout ou tu vas tourner autour du pot comme Powell ? » Médusée, voir choquée par de tels propos la concernant, Billie hesita à reprendre la parole avant de suivre le regard de cette traitresse de Salem. Visiblement le discour s'adressait princippallement à la Serpentard.« O’br… O’brien ? Ooooohhh ! » Finit-elle par comprendre. «Très bon choix… Tant que ce n’est pas… » «Potter ? » railla Salem en ricanant dans son épaule « Non… Non... Bien sûr que non. Je me fiche de Potter... C'est... Achille… J’aime bien… Achille… Voilà... » Finit par rougir Powell en tordant ses mains sous la table.

Salem laissa sa tête tomber en arrière en observant les bougies qui se voulaient romantiques au plafond. L'amour débordait de partout, c'était passablement indigeste. « Pathétique… Achille aime Élie » « Quoi ? » Manqua de s’étouffer Powell. « Il a un petit côté… Frenchi pas déplaisant, mais…. » « QUOI ? » s’énerva brusquement Billie tout en frappant du poing sur la table. Salem se contenta de sourire et toutes dents dehors, reprit de plus belle « Tu ne devrais pas t’énerver pour Wagner… Tu n'es clairement pas son genre. Et tu te mens à toi même. » « Wagner n’est pas amoureux de Torstein ! » scanda Powell en menaçant la métisse de son poing. « Très bien... Verifions une chose dans ce cas ; Potter et Wagner sont sur un bateau… » Dubitative Billie dévisagea Salem sans comprendre la logique d’une telle théorie. Qu'est-ce qu'elle allait encore inventer ? « Le bateau coule… » « Qui flotte à la surface ?» souffla une voix masculine à l’oreille de Salem.

O’brien allongea ses lippes espiègles en un franc sourire. Immobile, accroupi dans le dos de l'instigatrice de la leçon, il prit le temps de saluer Love avant de reprendre sur un ton joueur. « Wagner gonflé d’égo flotte comme un ballon. C'est bien cela non ? Pas mal. » Felicita t-il le trait d'humour, avant d'observer l'attrapeuse des Serdaigle. « Salut Poubelle, tu as reçu une lettre d’amour ? Très intéressant. J'espère que ton prétendant à le coeur bien accroché. » Pouffa-t-il en se levant pour aller s’installer à côté de Love. Il ignora royalement les gesticulations ridicules de Billie, pour se concentrer uniquement sur l'aparté qu'il avait créé en se plaçant à portée de lèvres de la Serpentard. « Elle est pour moi cette lettre j’espère ? » Il jeta un coup d’oeil vers Salem et arqua un sourcil en la découvrant statufier. « Quoi ? Ce n'était pas ça la réponse Braxton ? » Elle semblait figer dans une sorte de mutisme peu habituel qui le fit rire bêtement. « Mooooh, tu voulais une lettre Salem ? Wagner t'en a pas écrit une ? Ou tu attendais la mienne ? Ne pleur pas...Tout le monde sait que je ne sais pas écrire. » Ricana-t-il tout aussi bêtement avant de se tourner vers Love. « Je te laisse. J’espère qu’elle sera enflammée. Avec des coeurs et tout… J’attends un truc mémorable, si tu veux une réponse… Il faut m'impressioner !» poursuivit-il en jouant de ses sourcils pour lui arracher un sourire. Il marcha un moment à reculons, puis se retourna pour interpeller un élève qui passait par là.

« Oh… Mon dieu… » Bégaya Billie. « Qu’est-ce qu'il vient de se passer là… ? O’brien est amoureux de toi… Et Salem… » lança-t-elle en plaquant ses mains sur sa bouche pour ne pas s'attirer les foudres de la métisse. Comme tout ceci était drôle, mais visiblement celle qui jusqu'ici se sentait hors d'atteinte des gamineries, venait tout bonnement de se faire rattraper. « Bonne chance avec lui. C'est sans doute le plus stupide des trois… » trancha froidement Salem en quittant ses coussins. Elle ne fit aucun autre commentaire, ce qui laissa tout le loisir à Billie de se rasseoir et de s'accouder à la table pour commenter ce depart. « Franchement, elle n’a aucune chance… O’brien choisi rarement de s'interesser à une fille en particulier… Et puis t'as l'air de lui plaire. C’est trop bizarre… Je n’aurai jamais cru que Braxton pourrait s’intéresser à quelqu’un comme O’brien. En plus, je n’ai pas compris son délire avec Potter… Parce que s'il faut choisir quelqu’un à repêcher c’est évident que c’est Achille. Non ? »

Résumé:

Mar 1 Mar 2022 - 16:05

J'ai vraiment l'attention d'une crevette épileptique des fois. Je croque dans la pomme d'amour et m'aperçois soudain de la présence d'élèves derrière moi. Ah non, d'un seul élève derrière moi pardon. L'autre prend la poudre d'escampette. Mon attention tournée vers le chaudron puis vers ma collègue, je n'avais juste pas fait attention à leur présence. M'ont t'il salué ? C'est la honte pour moi si c'est pas le cas. Mais c'est un peu tard pour rattraper le coups et saluer avec autant de retard. Alors je me contente de poser un regard curieux sur le garçon et ajouter d'un ton d'humour.

- Bonjour ! Je ne vous avais pas vu.

Et je rajoute sur un ton d'humour.

-Oui pas on ne touche au grisbi. On garde la potion pour notre usage personnel.

Bref sourire pour le jeune avant de le laisser à ses travaux. Je me retourne vers la collègue et lui lance un regard oblique.

- Je plaisante, rassurez vous. Je n'en prendrai que pour moi ...

Là non plus je ne suis pas sérieuse. Jamais je n'utiliserai ce genre de choses. Ca doit être difficile à suivre quelque fois, quelqu'un qui n'arrive pas à rester sérieux. J'ai un regard un instant compassé pour ma pauvre collègue . On va dire que c'est une compensation pour ses petites cachoteries sur l'amortentia ? Je reprend sur un ton de bavardage.

- J'oublie souvent que vous supervisez le club de préparation de potion. 10 ans de moins et vous me trouviez dans les rangs de vos étudiants.

10 ans ? Attendez un peu ...Je lève le nez, réfléchis et puis je grimace.

- Onze ou douze en fait ... misère.

Résumé:

Dim 6 Mar 2022 - 19:09

L’engouement avec lequel Wellington attaquait sa pomme fit hausser une sourcil à la potioniste « Oui… à ce propos... y’a pas seulement que de la pomme » Y’avait autre chose… et c’était pas de la betterave. L’index pointa la pomme d’amour croquée à pleine dents. Pomme empoisonnée n’était pas une métaphore « Si vous commencez à avoir chaud et vous sentir toute euphorique/drôle c’est normal... » un simple zeste de philtre d’amour, altéré avec une touche de confusion et d’hilarité pour n’en obtenir que les effets secondaire. La personne qui en consommait serait juste mielleuse et profiterais mieux de la soirée, totalement inoffensif, c’était une professionnelle… Elisabeth avait hésité à en prendre une bonne dose pour s’anesthésier pour ces festivités… mais elle nous voulait pas finir à draguer la première blonde qui passait… En somme toute, la pomme ne servait qu’à lever les inhibitions, et les effets se dissiperaient naturellement et seuls.
De plus, les antidotes en réserves fonctionnaient sur ce patchwork de potion. Même si la potioniste aurait préférée faire des philtres de haine pour contrebalancer les effets de l’amour. Mais non, il fallait faire propre et gentils…

Savoir ou commencer le sérieux de Daisy était une énigme… ce qui pouvait parfois se révéler agaçant était le bienvenu en ce moment...
« Supervise... » les doigts mimèrent des guillemets et une moue ennuyée se dessina. Pour l’instant, rien n’avait été présenté digne de son intérêt ou nécessitant son irrémédiable intervention...
Le commentaire sur l’âge étira les lèves mesquines de la rousses en un sourire amusé « Il m’en faudrait 20 et même avec ça... » Elisabeth était tout simplement trop vielle pour avoir rencontrée Wellington durant sa scolarité. Elle était d’ailleurs l’une des plus vielle du corps enseignant. Enfin si tant est que cela signifie quelque chose. L’âge et l’expérience n’était pas si intrinsèquement liés. Même si le premier aidait le second. Et plus encore lorsque l’on vivant presque deux fois plus longtemps que le commun des mortels « Au moins, à notre âge, si je vous séduis, ce ne sera pas mal perçu » un battement de cils taquin accompagna les paroles. Daisy avait un faible pour les rousses à ce qu’il paraissait et après la pomme, Elisabeth abusait un peu de l’état de vulnérabilité de sa consœur. Elle aussi pouvait être mutine… Mais cette Daisy n’était pas ivre non plus, donc elle était encore maîtresse de ses réponses...

Barnes avait l’air complètement absent ces derniers temps. Surtout avec Arundell dans les parages…
D’ailleurs la professeure retourna à son élève de ce soir. Première astuce et amélioration de procédé. Sortant une sorte de Moulin à café miniature et bien plus costaud niveau engrenage « Une chose qui n’est pas notée dans la recette. L’utilisation de perles en poudres. Utilisez ceci pour en moudre 5 pour l’instant » Le recueil fournit était un exemplaire scolaire, pour les études professionnelles. Les carnets d’Elisabeth étaient raturés et corrigés de tout part, optimisant les recette. Ici l’ajout de perles aidait en fin de préparation pour ‘assaisonnement’. Un débat à suivre tant l’utilisation de cette ressource était coûteuse...

Résumé:

Lun 7 Mar 2022 - 0:48

Sans me douter une seule seconde que quelqu'un me cherche à l'autre bout du château en ce moment même, moi je continue de papoter, accoudée sur une paillasse. Bouche pleine, j'arrête soudainement de mâcher lorsque la professeure de préparation de potions m'annonce que la pomme est empoisonnée. Je la regarde pendant quelques secondes, interdite avant de parler, bouche pleine, n'osant pas mâcher un morceau de plus.

- Vous me faites marcher encore un coup ?

Je la scrute attentivement, yeux plissés. Euphorique ? Oui je me sens d'excellente humeur. Mais c'est mon état naturel d'après certains. Et chaud ... oui il fait un peu chaud. Normal on a des vêtements d'hivers, on est dans une salle où des rechauds à potions fonctionnent. Alors le doute est permis ... Je me remet à mâcher avec lenteur avant d'avaler ma bouchée mais je décide de sagement en rester là avec la pomme de la tentation. Si je n'aime pas boire d'alcool c'est exactement pour la même raison : j'aime rester en contrôle de la situation ! Avec une Lotis dans les parages pour veiller sur mes arrières et sans élève dans les environs devant qui me ridiculiser, peut-être que j'aurais pu essayer "pour la science". Mais là, ce n'est pas le moment de me mettre à danser sur les tables en chantant !

Le sujet du club de préparation de potions est vite balayé par ma collègue. Visiblement superviser le club ne l'occupe pas tant que ça.

- Han. C'est peut-être moi qui me fais avoir à autant suer pour le club de botanique.

J'avoue, je suis peut être une victime mais une victime consentante dans ce cas. Voire volontaire. J'aime travailler avec le club dans le fond. Prendre la bêche, superviser un petit peu leur organisation sur le terrain. J'ai même aidé à organiser un petit quelque chose pour Halloween. Et puis je me sens frustrée de ne pas pouvoir m'occuper de mon jardin à pré-au-lard avec le brouillard. Je prend ma revanche en jardinant sur la seule terre d'Ecosse qui n'est pas touchée par ce fichu fléau.

Le commentaire sur nos âges respectifs prend une tournure inattendue . Et étrangement j'en ris plutôt qu'en rougir. Effet de la supposée pomme du chaos ou réaction naturelle ? Je ne saurai pas le dire. Je crois que même sans ce machin qui m'embrouille l'esprit et me fait tout voir avec un voile rose, je suis du genre à ne pas me rendre compte de ce que j'ai sous le nez. Elisabeth est plus taquine qu'il n'y parait. Sous des airs austères et sérieux sa cache un humour pince-sans-rire qui peut prêter largement à confusion. Ou faire rire dans le cas présent, une fois qu'on croit le comprendre.

- Vous essayez encore de m'emberlificoter.

C'est la conclusion à laquelle je parviens. Mais au lieu de m'arrêter là comme une Daisy en pleine possession de ses moyens aurait fait, je continue, sans même me rendre que la pente sur laquelle je m'aventure est savonneuse.

- L'Amour connait peu de limites il parait.

C'est ce qu'en disent ceux qui pratiquent couramment le sujet en tout cas. Je me contente de l'approche théorique depuis un bon petit moment. Caboche, mon horrible trublion provocateur s'amuse parfois à dire "Quand il y a du poil, c'est légal !". Mais c'est de la vilaine provocation on le sait tous. Pourtant cette simple pensée (qui n'a rien de très drôle en vérité !) me pousse à rire seule une fois encore. J'imagine la situation un moment et une idée me frappe.

- Han, ce genre d'histoire ferait le régal de toutes les commères de couloirs. Imaginez un peu ...

J'en aurais fait mes choux gras à l'époque, moi qui me faisait un devoir de rester branchée en permanence à la radio-moquette de Poudlard. Deux professeurs qui fricotent ensemble ? Du pain béni ! Rien que le fait d'envisager la possibilité sans rougir ni bafouiller prouve que l'effet de la potion est bien réel. Subtil peut-être mais indiscutable aux yeux de quelqu'un qui me connaitrait assez.

Résumé:

Lun 7 Mar 2022 - 22:33

LA de Max

Max glissa à l'oreille de Gaspy que le bonhomme n'était ni plus ni moins que le très célèbre chanteur sorcier des Pink!Dementor. Le garçon prit quelques secondes pour fouiller dans sa mémoire... Ca lui disait un truc ce Pink!machin-là... Ah oui ! Les gars de l'équipe écoutaient ce groupe ! De vrais groupies. Ouais bon c'était pas trop mal, fallait bien l'admettre... Bon okay, il ne pouvait qu'avouer bien aimer ce qu'ils faisaient comme musique. Ce n'était pas encore du niveau de la musique moldue que sa maman aimait écouter et avec laquelle il avait grandi -que pouvez-vous contre des souvenirs d'enfant ? Absolument rien ! Et puis, à bien y regarder, il était plutôt beau goss. Un sourcil impressionné se souleva, et un Oh, trop cool... s'échappa dans un murmure. De là a demander un autographe, fallait pas déconner non plus.

Autre chose en revanche avait tapper dans l'oreille du Gryffondor. Des chocolats pour Miss Wellington ? Genre le chanteur de Pink!Dementor voulait lui offrir une boîte de chocolats ?! Ca c'était du super gossip ! Un sourire mièvre étira les lèvres de Gaspy. Le musicien avait maintenant tout son intérêt. Oui, ce serait vraiment trop bête. Un petit trait d'ironie, rien que pour lui. Si Wellington fleurtait avec un mec si connu... Et aussi canon... Rolala ! Sacha allait en entendre parler pendant des lustres ! Il allait le mandater pour connaitre tous les dessous de cette histoire ! Reconnaissant ? Genre j'aurais le droit à un chocolat ? Était-il dans l'abus ? Très probablement. Avait-il laissé s'échapper un petit rire qui pourrait paraitre pour déplacé ? Absolument. Je plaisante hein... Humm... Si peu... Gaspard tira Max avec lui. Suivez l'guide !

Le petit groupe fila donc en direction du dernier endroit où Gaspy avait vu la professeure de vol. Près du stand de potions que la terrible MacGraham tenait -d'une main de fer, très certainement, ce qui devait être joyeux pour une soirée festive comme celle-ci... Gaspard s'assura de ne perdre personne dans la masse d'élèves qui occupait les lieux. Pas sous sa supervision ! Il est pas mal quand même ce Darragh. Gaspard n'avait pas pu se retenir et avait murmuré à Max son avis officiel sur le chanteur des Pink!Dementor. Ca se faufilait comme ça pouvait. Normalement, c'est juste là. Hop, à droite et... Ta-dam ! Une Wellington servit tout pareil que sur un plateau ! C'est la prof là-bas, la grande avec les cheveux multicolores. Gaspard arriva à hauteur de sa professeure en quelques enjambées pour attirer son attention. Miss Wellington ! Y a... Le Gryffondor jeta un coup d'œil coquin au chanteur. Un admirateur pour vous. Et un sourire irradia sur le visage taquin du garçon alors qu'il s'accaparait une pomme d'amour. Il pourrait l'offrir à Ethan quand celui arait décidé de montrer le bout de son nez.

Max avait déjà mis les voiles, retourné auprès de James et Ophelya. Gaspard les rejoindrait sans doute plus tard, mais pour l'heure... Pour l'heure, il était trop curieux d'en savoir plus ! Ca sentait le scoop à plein museau ! Le garçon fit donc mine de s'intéresser à ce qui se passer sur le stand, attentif
à ce qui se disait à côté. Bonsoir M'dame... Gaspy salua à la hâte la maitresse des potions qui se trouvait là. Un chaudron fit perdre un instant le fil de ce qu'ils se disaient au jeune sorcier. Ca sentait... bon, et c'était... entêtant... Une odeur musquée... celle du cuir, qui laissait place à la lourde fragrance d'un... encens bien trop familier avant qu'une odeur aquatique... lacustre... Mazette ! Gaspard cligna des yeux pour retrouver sa contenance. Il avait raté quelque chose ?!

Mar 8 Mar 2022 - 0:02

Fête de la Renaissance

Lieu : seconde salle

C’est finalement Billie qui se charge de me présenter la dénommée Salem qui n’avait même pas daigné à me répondre.

- C’est un des jouets de Miss Perigrine... Seul Merlin sait quels genres d’expériences elle pratique sur le cerveau de ses cobayes... Peeves dit que certains seraient même devenus cinglés et auraient quitté l'école avant la fin de leur scolarité...
- Vraiment ? Dis-je sans cacher ma surprise.
- Pure spéculation...

Miss Perigrine avait certes l’air particulière, mais au point d’avoir des cobayes et de pratiquer des expériences sur eux ??!

- T’es sûre de vouloir croire Peeves à ce propos ? Murmure-je en direction de Billie. Il est quand même sacrément tordu ce fantôme.
- Et pour répondre à ta question, avant que Miss je-sais-tout ne s’en charge, je n’écris pas ce genre de lettre débile. Si j'ai quelque chose à dire à quelqu'un je n'attends pas un pretexte commercial...
- Mh ?

Au moins j’ai le droit à une réponse cette fois...

- Comme ta vie doit être triste Salem sans une once de joie et d'amusement avec qui la partager...
- Détrompe toi Poubelle...

Pardon ?

- Comment tu viens de l’appeler ?

Je suis quasi scandalisée, mais j’ai l’impression que ça ne choque que moi. Mais dans quel univers je viens de mettre les pieds ?

Pas de réponse, juste des regards tournés vers Potter qui avait fait son entrée. Je jette un coup d’œil en sa direction avant de revenir sur les deux filles qui semblaient pour une fois accordées dans leurs expressions. La surprise, suivie du dégoût. Je sens que ça va être drôle.

- Mazel tov Powell, tu as trouvé ton prince charmant.

Mais non ?! Crédule j’enchaine d’un air étonné :

- T’aimes bien Potter, Billie ?

Chacun ses goûts, mais les enfants de star très peu pour moi.
Bien sûr, l’amour ça n’est pas une question de qui est l’enfant de qui, mais parfois ils peuvent se montrer très arrogants, ces enfants de stars ! Ou parfois c’est totalement l’inverse, ils le portent comme un poids. Alors la question est : de quelle team est le Potter ?

En tout cas si elle l’aimait bien, le contenu de la lettre semble avoir eu effet de la refroidir. Si bien qu’elle en murmure qu’elle le déteste. Etonnée et curieuse, je me penche pour lire un extrait de la lettre.

J’écarquille les yeux. Non mais pour qui il se prend tronche de cake ?!. La pauvre Serdaigle se fait traiter de Poubelle et maintenant d’ogresse ?
Pourquoi tant de haine?

Ca me révolte, je ne la connais pas et pourtant, cette fille me parait déjà adorable. Alors pourquoi s’acharner sur elle de la sorte ?

- Je ne sais pas pourquoi il est comme ça...
- C’est ptêtre juste un c*n ?

Les mots sont un brin insultant mais c’est ce qui arrive quand je trouve une situation injuste, ça me fout en rogne.
Tellement en rogne que j’ai envie de me lever et de le rattraper pour lui dire deux mots.
Mais je ne peux pas,
Car Salem décide de me foudroyer en pleine poitrine d’une réflexion qui répondait à mes questionnements. Ce n’était pas du bluff. Elle sait.

- Que... Quoi ?? Euh non, enfin... Oui sans doute, je ne sais pas ?

Je jette un regard désespéré à Billie qui choisi d’en rajouter une couche plutôt que de réagir à la propre pique qui lui a été lancée. J’aurais fait pareil... Bien joué.

Devant mes joues rougissantes, les remarques fusent, Salem en rajoute et un nouveau nom est lancé sur la table à la vitesse d’un vif d’or.
Maintenant c’est Billie qui est toute rouge.
Je rigole de bon cœur avant de dire :

- Achille heeiin ? Pourquoi donc ?

A son tour de se retrouver sous le feu des projecteurs, et avec elle, Salem n'y va pas de main morte. Je rigole mais me calme assez vite quand le poing de la sorcière à lunette s’écrase sur la table. L’amour rend fou, menaçant voir violent. Salem se délecte de nous avoir ainsi à sa merci. La sorcière mystérieuse jouait avec sa collègue sans aucun remord. Là voilà qui se lance même dans une énigme quand apparait un visage que je ne connais que trop bien. Un visage qui hante chacune de mes pensées.

Je me sens envoutée rien que par sa présente, et pourtant, une pointe de jalousie réussi à se frayer un chemin dans mon ventre quand je le vois s’approcher ainsi de la sorcière métissée.
Il me salue, mais au lieu de directement lui rendre son signe, je me questionne. C’est pour ça qu’elle est au courant pour mon attirance pour le Gryffondor ? Il le lui aurait dit ??

Je fronce les sourcils, décontenancée.

Il apparait maintenant à mes côtés, affublant Billie de ce surnom affreux. Je le fusille du regard. Mais lui, peu impressionné, profite de l’espace pour créer une bulle avec moi. Je ne vois et n’entend plus que lui un court instant. Il est si proche de mes lèvres que mon cœur s’emballe, il joue une symphonie qu’il a imaginé pour la première fois en présence de ce charmant Lion.

- Elle est pour moi cette lettre j’espère ?

J’arque un sourcil, et lui lâche d’un air malicieux.

- Ça dépend, tu mérites qu’elle soit pour toi ?

Aparté brisée. Salem attire l’attention de William. Il est vrai qu’elle est soudainement très silencieuse, elle qui a l’air d’avoir la langue si bien pendue depuis mon arrivée, je me demande bien ce qui lui arrive.

- Mooooh, tu voulais une lettre Salem ? Wagner t'en a pas écrit une ? Ou tu attendais la mienne ? Ne pleure pas... Tout le monde sait que je ne sais pas écrire.

J’arque un sourcil quand il se tourne vers moi. Comment ça elle attendait la sienne ??

- Je te laisse. J’espère qu’elle sera enflammée. Avec des cœurs et tout... J’attends un truc mémorable, si tu veux une réponse... Il faut m'impressionner !
- Encore faut-il que tu saches la lire !

Je souris fièrement alors qu’il fait ses airs de séducteurs de bac à sable et lui lance un bisou dans l’air. Je jette un regard prudent vers la Braxton avant que mon attention ne soit captée par Billie, toute bégayante.

- Qu’est-ce qu'il vient de se passer là... ? O’brien est amoureux de toi... Et Salem...
- Quoi ? Tu crois qu’il est amoureux ?

J’ignore délibérément la réflexion sur Salem, mais je ne l’oublie pas. Elle reste dans un coin de ma tête, si bien que mon inquiétude prends le pas sur les mots qui auraient dus me mettre dans tous mes états. Je vais peut-être me méfier de Salem.

- Bonne chance avec lui. C'est sans doute le plus stupide des trois...
- Vu la brillante démonstration que nous a offerte Potter j’en doute. Dis-je calmement pour réfuter son propos insultant.

L’oiseau de malheur quitte son nid douillet sans un mot. Elle n’a peut-être même pas entendu ce que je lui ai répondu mais qu’importe, c’est le moment de m’entretenir à son sujet avec la jolie brune qui semble sur la même longueur d’onde.

Sans même avoir eu besoin de l’interroger, elle me révèle les informations que je veux connaitre, et on peut dire elle n’a pas peur de parler !

- Il est clair que même avec la possibilité de le repêcher, tu pourrais... Que dis-je, DEVRAIS totalement laisser Potter couler.

J’affirme tout haut des propos qui pourraient m’attirer des ennuis, mais tant pis. Il n’avait qu’à apprendre à respecter ceux qui l’entourent !

- Par contre, je reviens là-dessus mais, Braxton s’intéresse à William ? Tu le crois vraiment ?

Je m’inquiète, et le pire c’est que ça se voit à me tête.

- Elle lui a peut-être écrit une lettre ?!

Je réfléchis et je réalise.

- Si il n’y avait qu’elle... Pfff c’est désespérant.

Moi qui n’ai déjà pas une grande estime de moi, il a fallu que je m’éprenne d’un des garçons les plus populaire de Poudlard.

Je secoue la tête. Ce n’était pas le moment de me perdre dans des réflexions pareilles.

- Dis, pourquoi Potter t’a écrit un torchon pareil, tu sais ?

Ça, et pourquoi les gens l’affublent de ce surnom : Poubelle. Elle qui a l’air si gentille.
Ce genre de situation, le genre de situation qui me semble totalement injuste me fout en rogne, même si ce n'est pas mes affaires.

@Lyssia

Résumé :

Mar 15 Mar 2022 - 16:43

La Fête de la Renaissance

Après quelques mois à éviter les fêtes et les attroupements, Teddy sort enfin de sa caverne et revient sur le milieu de la scène pour participer à la célébration de l'amour et de l'amitié ! Il a même fait un stand et différentes petites animations dans sa classe, c'est pour dire à quel point il adore cette fête! Viendez!

Les anciennes paroles de cette peste de Stump tournaient en boucle dans la tête du Lupin. Même si son regard était porté sur les élèves, devant lesquels il souriait et échangeait quelques gestes de salutations, faisant dégager sa main de ses bras croisés contre lui, son attention était restée sur Conrad. Ca le travaillait. Et ça ne s’était pas beaucoup vu pourtant, à part lorsque Conrad jura sur sa pauvre mère. Teddy ne put s’empêcher de rouler des yeux, agacé, avant de passer à autre chose et de retrouver son masque calme et souriant. Un masque. Juste un masque. Tout comme ses bras l’étaient, au final, cachant une poitrine donc le cœur s’emballait sous le stress.

Se déplaçant dans sa salle, mais tournant autour de Conrad, essayant de ne pas se montrer inaccessible aux élèves qui commençaient à toucher au stand et à commenter leurs découvertes au fur et à mesure, Teddy finit par ajouter dans un soupir, faisant en sorte que seul l’intéressé ne l’entende :

« On a chacun sa vision du grand méchant. Et au cas ou, Stump… harceler quelqu’un jusqu’à ce qu’il accepte tes excuses… Pour harcèlement, justement, ça peut être très… Contradictoire. » Teddy grimaça pour lui. « Arrête de me bouffer l’oxygène. C’est ce qui alimente le cerveau. Et si tu m’étouffes, à part me donner raison de ne pas accepter tes excuses… tu n’auras jamais ce que tu veux. ... Si tu ne me laisses pas l’occasion d’y réfléchir… » Dans les grandes lignes, arrête de me faire chier et laisse moi respirer. A chacune de leurs dernières rencontres, Teddy avait ce sentiment d’asphyxie. Et ça continuait. Encore. Dans son propre travail. Dans sa propre salle de classe. Ca serait quoi la prochaine fois ? Chez lui ?

Ayant l’impression d’avoir clos la discussion, Teddy releva son regard sur un gryffondor lui demandant de l’aide pour le sortilège. Durant un long instant, le professeur retrouva donc son rôle et quitta le périmètre de Conrad. Et ça lui fit du bien. D’être là, dans cette salle, d’aider ses élèves -ou pas, certains n’étaient pas dans sa matière, par choix, ou parce que trop jeune-, de penser à autre chose qu’aux yeux verts enfumés dont les paroles continuaient d’embrumer son esprit. Pas que les paroles, d’ailleurs. Plusieurs fois, Teddy sentit le regard du journaliste. Et plusieurs fois, ce fut le regard de Teddy qui se posta sur lui sans même avoir besoin de son appel. Au final, ce fut peut-être à cause de ces regards de surveillance qu’un trio de cupidon sembla mal comprendre ce qui se tramait… Et se mit à virevolter autour du duo dès lors qu’ils se retrouvaient proches, suite à une demande d’aide d’un élève envers son professeur, par exemple.

« Par l’amour de Merlin, arrêtez ça tout de suite… » grogna à voix basse Teddy… qui finit par être assez agacé par les virvoltages au point ou il en repoussa un avec la main… Non sans se faire piquer par la flèche du cupidon qui ne semblait pas avoir apprécié le geste. Retenant une plainte et préférant au final ne plus trop s’approcher du stand -autant que possible- Teddy préféra s’éloigner, lui et ses joues pivoines, ignorant le rire de l’autre idiot de journaliste...
Être dans l’évitement. C’est ce qu’il fit le temps que le brun ne disparaisse avec son étrange veste et ses troublantes iris. Mais même malgré ça, durant tout le reste de la journée, Teddy se surpris à sentir ce regard… Ou à le chercher. Bon sang, après toute cette journée, le métamorphomage se promit d’aller piocher dans la réserve d’alcool de son ami Tadhg, histoire d’oublier tout ça. Mais en attendant, il allait profiter de son retour mental à Poudlard et de sa présence entourée d'élèves voulant célébrer l'amour. Car il était là pour ça après tout et ne comptait pas se faire gacher la vie par un journaliste sans aucune éthique.

HRP: LA de Conrad accordé pour clore notre côté de ce RP.

@everybody Aller, on vient voir tonton Teddy au 5ème étage !

Awful