Re: Event - Le marché enneigé [fin 20/03]

Du coin de l’œil Toshiro aperçu sa chère maitresse sortir des Trois Balais et se figer fasse à la foule qui avancé d’un seul tenant. Il serait bien resté là à se moquer de son incapacité flagrante à ce mélangé au peuple, mais décida de lui offrir sa pitié et lui venir en aide. Vidant la fin de sa bière, le shinobi la paya avant de saluer l’aubergiste. « Attend l’ami ! » Rohdrick semblait très peu presser de voir son client le quitter si vite, et lui montra son employé qui derrière lui semblait faire chauffer quelque chose. « Ça t'dit pas d'gouté la même mais chaude ? Josh à fait l’essaye et c’est franchement pas mauvais. » Avec un petit sourire espiègle le Coréen fit un clin d’œil à l’ancien joueur de Quidditch en s’éloignant. « Ah, mais vous la vendez si bien, que ça serait un crime de ne pas y gouté ! Malheureusement le devoir m’appel. Je reviendrais. » Rhod grommela quelque chose avec un accent si fort qu’il était impossible de déchiffrer.

Toshi traversa alors la mer de sorcier pour rejoindre sa souveraine, qui n’avait pas bougé. Sa canne à tête de dragon planté devant elle, couverte de sa lourde cape, elle regarda l’écoulement des gens comme un requin fixe un banc de poisson. « Vous n’êtes pas un peu jeune pour attendre que l’on vous aide a traversé ? » Un coup de canne plus tard, et un regard noir en plus n’empêchas pas Toshiro de rire plus fort. « Ah, un coup de canne en plus et c’est l’hospice qui vous attend ! » « Ne m’énerve pas l’animal. » « Ô, loin de moi cette idée, altesse. » Voilas que Maze était plus agacé que d’ordinaire, ce qui en soit était un exploit. Que c’était-il passé à l’intérieur de l’auberge pour qu’elle en sorte le poil rebroussé, Toshiro manqua presque de demandé, puis il se ravisa. Il n’était nullement utile de perdre son temps pour des futilités. Puis il avait déjà un bleu sur la jambe il désirait bien que ça reste le seul. De toute façon quelqu’un appela son prénom. De la même manière assez comique le chat et sa maitresse tournèrent la tête au même moment pour voir Sianyde Llansawel ce dirigé vers eux.

« Sianyde, quel plaisir. » dit-il sans une once de malice dans la voix, lui souriant pour l’accueillir. Il fallait bien que quelqu’un soit plus chaleureux que le bloque en granite qui était a ses coté. Comme lors d’un miracle, Maze pris vie pour saluer d’un signe de tête des plus dignes la rousse. « Miss Llansawel. » Toshiro était toujours fasciné par ce charisme subtil qu’imposé sa maitresse, aussi naturelle pour elle que respiré, c’était le symbole de la noblesse. Une aura ni écrasante, ni étouffante, un simple souffle de pouvoir. Une neutralité absolue qui ne donnait aucun signe de sentiment sur son visage, et si certain y voyait de la méprise, il n’en était rien. Maze était simplement de ces gens nullement fais pour la mondanité et qui durant la majorité de leur vie on était éduqué à ne jamais faire paraître un sentiment plus qu’un autre. Toshiro voyait ça comme un terrible pouvoir qui était en réalité une vraie souffrance, il était plus malheureux pour Maze qu’aucun autre, lui qui connaissait la vraie valeur de son cœur. « Il serait présomptueux de ma part et peut être insultant pour mes camarades si je disais que je ne crains pas assez les examens pour partager leur pensés. » « Je crois votre altesse, que c’est exactement ce que vous venez de faire. » répondit Toshiro en riant doucement, arrachant un sourire entendu à la septième année.

Le shinobi regarda à nouveau la belle galloise, souriant toujours, ravis que l’on partage avec lui les subtils plaisanteries de sa maitresse. Voilas que la sixième année était curieuse et il en ria presque. Quel fierté d’être le centre d’intérêt d’une demoiselle aussi prisé. « Ô, ma chère Sianyde, tu sais ce que l’ont dit : Tous les chaudrons son bon pour toute les potions. » Sa victoire fut d’entendre Maze ricaner derrière lui à sa plaisanterie sur sa frivolité, le laissant continué. « Je vis à Près-au-lard, au plus près de son altesse que je sers. » Cela n’avait jamais était un secret, mais peu de personne ne s’était vraiment demandé pourquoi Toshiro passé autant de temps avec les sœurs Park pour réaliser cette vérité simple. « Je suis, pour faire simple, ce que vous appelleriez en anglais un "valet de la couronne". » Toshiro s’amusa car il savait que Sianyde n’avait en réalité toujours eu très peu d’intérêt de savoir la nature exacte de ses origines ou celle de Maze. Elle était déjà elle-même bien occupé. Ce n’était pas un mal, et très clairement la princesse en question, qui continué d’observé distraitement la foule, ne se sentait nullement insulté par l’ignorance de son rang.

« Puis-je vous invitez à boire quelque chose de chaud, assis. Le froid me fais affreusement souffrir. » ce n’était nullement une question, car Maze se lança a l'assaut du premier ban libre qu’elle avait fini par trouvé. Toshiro fis humblement signe à Sianyde de les suivre. « Je vous propose d’aller commander une nouvelle spécialité de la tête du Sanglier. Leur dernière bière au beurre chaude. » dit-il, gagnant la gratitude de Maze qui acquiesça boitant plus fort que d’ordinaire vers la place assise. « Fait donc, mais si Miss Llansawel veux autre chose, fait à son souhait. » Imposa Maze, trouvant son "valet" peut polie, en prenant place sur le banc, laissant largement la place aux deux autres pour être confortable. « Bien entendu. » répondit Toshi en souriant, toujours avec charme à leur "invitée". Comme ils n’étaient pas loin du stand de la tête du sanglier, Toshiro alla pour héler l’employé, quant à ce même moment une explosion retentis et tout se bouscula. 

Le premier réflexe de Toshiro fut de regarder son altesse, puis de ce tourné vers la foule en panique, cherchant la seconde princesse. Le fumé empêcha toute vision. Ils entendirent alors le hurlement qui traversa tout le village. « Toshiro, il faut trouver Miyoung ! » Maze avait hurlé par-dessus le brouhaha. « Je m’en occupe. » promit-il avant de s’enfoncer sans un regard en arrière et disparu dans la fumer et les sorciers. La septième année se tourna vers Sianyde. « Montons sur le banc, nous y serons plus en sécurité. » En effet les sorciers, dans la panique et l’incapacité d’y voir se bousculer jusqu’à leur banc, il valait mieux s’y hissé pour être visible et ne pas ce faire bousculer. Perché, Maze sorti sa baguette de sa canne et commença a jeté, comme nombreux autres, des petites rafales pour dissiper la brume.

Lors ce qu’enfin tout fus claire, il y eut un étrange calme. Maze voyait autour d’elle le malheur qui c’était abattu sur le village. Elle chercha de son regard inquiet la place en désordre, la peur grandissante, ne voyant ni l’animal, ni la petite tête de la sixième année. La baguette levée, le regard de la Coréenne s’assombris. La mort attendrais celui qui s’en était pris à sa soeur. « Miss Llansawel, permettez moi de vous raccompagnez aux professeurs. » On pouvait les voir chercher a rassemblé le plus d’étudiant possible, et par son statu d’ainée, il était dans la culture de Maze, qu’elle était de ce fait d’autorité responsable de Sianyde. Elle l’amènerait en sureté à quelqu’un dont elle avait confiance, espérant elle-même que quelqu’un ferait ça pour sa sœur. Si elle ne la trouvait pas avec les professeurs alors elle irait elle-même soulevé des pierres et trouvé ceux qui avait déclenché tout cela. Pour le moment chaque chose en son temps.

Résumé : C'est long 8D /o
On commence avec Toshiro qui quitte le stand de Rhod (la tête du sanglier) qui grommelle un truc du genre "Il reviendras jamais" à @Joshua Ash. Toshiro est avec Maze et @Sianyde Llansawel, font la conversation debout dans le froid quand Maze impose au deux autre de s'assoir sur un banc. Légèrement à l'écart mais sur la place, ils vivent l'attaque au coeur de l'action. Toshiro ce jète dans la fumer et profite qu'on vois rien pour si transformer en chat et chercher la soeur de Maze, Miyoung. Maze reste avec @Sianyde Llansawel jusqu'à ce que la fumée disparaisse et ce fait un devoir de l'escorté en lieux sur, bien décidé après ça de rasé Près-au-lard et toute l'Angleterre si on retrouve pas vite sa soeur :superangry:

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Si jamais dans vos post vous pouvez parlé d'un étrange chat noir qui vas a contre sens de la foule qui fuis /o

J'ai pas pris en compte les autres même si ils devaient pas être trop loin par ce que mon post était déjà très long xD à l'inverse ça vous empêches pas de le faire.

@Joshua Ash si tu te demande ce que ferait Rhod, il a du surement vouloir sauvé ses fûts d'alcool xD puis comme c'est peine perdu il doit vouloir aidé les gens mais sur tout ce rendant compte de ce qui ce passe il dois vouloir faire disparaitre Josh pour le protéger d'éventuel lynchage.

S’il y avait une chose qu’on pouvait affirmer c’est qu’Ellie savait faire bon usage de l’argent que lui confier chaque mois son beau-père. Mettez ça sur sa pleine croissance mais elle mangeait pour quatre personnes de sa taille. Il fallait dire qu’elle grillait assez de calories pour autant de personne. C’était dans l’idée de gouté à toutes les spécialités présentée à chaque stand, tout en évitant le plus de Weasley et Potter possible, que la jeune Finlandaise ce promené joyeusement avec son camarade Gryffondor. Lorsqu’on peut le dire, tout bascula.

Ash et Ellie étaient tout deux au centre de la place, en pleine transition entre le stand de bonbon et celui de gâteau à la citrouille, que l’explosion eu lieux. La Gryffondor ce senti propulsé par un souffle puissant, son corps s’écrasant contre d’autre corps. Sonné, les oreilles sifflant, il lui fallut de longue seconde pour se rendre compte qu’on la secouait en l’appelant. Elle ouvrit les yeux sur Achille, qu’elle distinguait à peine dans la fumée. Alors qu’elle essaya de ce lever, une terrible douleur lui traversa l’avant-bras gauche. Son bras droit était traversé par un morceau de verre de la vitrine voisine. Ravalent ses larmes car ce n’était pas le moment, pas le temps de s’apitoyer sur son sort. Dans la folie de tout ce qui se déroula autour d’eux, il fallait déjà ne pas ce faire piétiner et ce fut la priorité des deux étudiants. Ellie essaya d’entrainer Ash avec elle à l’écart des sorciers et sorcières qui se bousculer autour d’eux, rampent dans la neige, aveuglé par l’épaisse fumé, son bras blesser coller contre elle pour ne pas l’aggraver. Pris dans la panique du moment Ellie ne fit pas attention à autre chose que trouvé la sécurité pour elle et son camarade.

La fumée finie par ce dissipé, mais la folie des hommes, elle, resta intact. Allongé contre un tas de neige, Ellie pu voir tous les dégâts. La confusion et la peur. Ils étaient très proches de la zone d’explosion, les débris étaient partout, des gens étaient ensevelis et alors que certains sorciers avaient déjà fui en transplannant, d’autre c’était jeté sur les blesser et autres écrasez. Son bras la faisant affreusement souffrir elle ne put plus longtemps l’ignoré. L’adolescente ne chercha pas à comprendre et tira sur l’objet tranchant, qui avait traversé sont avant-bras, d’un coup sec. Criant sous l’affreuse douleur, les larmes glissant librement sur ses joues, Ellie tendis son bras à Achille. La plaie n’était pas belle à voir à travers ses vêtements déchiré. « Ash, vite, jette un episkey. » Ce n’était qu’un sort de soin mineur c’est vrais, mais ça serait suffisant pour stopper l’hémorragie. Le reste ce n’était rien de grave qui ne pourrait être soigné en une nuit par l’infirmière de Poudlard, elle en était certaine. 

Retirant son écharpe, Ellie s’en servis ensuite pour s’en faire un tour de coup et y placé son bras blesser pour le stabilisé et limité les dégâts supplémentaires, mais sur tout, la douleur. Alors qu’elle finissait sa besogne avec l’aide chevaleresque, et fort bienvenue de son blond préféré, Ellie crue entendre une voix étouffée proche d’elle. Aux milieux des bruits ambiant c’était difficile, mais elle était sûre d’elle, elle le sentait au fond d’elle. « Tu entend ça ? » Ellie n’attendis pas la réponse d’Achille, la Gryffondor se leva aussi vite qu’elle put avec son unique main disponible. « Viens, vite ! » Et elle se mit à courir dans la neige avec l’agilité unique de ceux qui ont toujours vécu dans les pays nordiques. À contre courant des sorciers et étudiants qui s’éloigner des zones accidenté, Eldrid suivis cette voix qui se faisait de plus en plus forte. Un peu à l’écart des Trois balais, un vieil immeuble c’était effondré sur plusieurs stands. Presque au coin de la place, dans un endroit juste assez reculé pour que ce soit caché et de là on pouvait entendre une faible voix appeler. La langue était inconnue à Ellie, mais cette fois elle entendait quelqu’un elle en était certaine. « Ash, il y a quelqu’un ici ! » Elle sortit elle-même sa baguette avant de ce tourné vers le plus de personne autour qu’elle pouvait trouver pour les aidé.

« A l’aide ! Par ici ! Aidez-nous ! Il y a quelqu’un ici ! Vite ! Par ici ! » Elle hurlait en pointant l’amas de débris. Peu de personne était vraiment intéressée par ce qu’elle essayait de leur dire. « Vous êtes sourd ?! S’il vous plait ! Aidez-nous ! » Elle aurait bien elle-même aidé Achille, mais elle n'était pas certaine de pouvoir faire quoi que ce soit avec sa baguette de la main gauche. Alors elle continua a s'époumonné et agressé tout les sorciers les plus proches pour qu'on vienne les aidés.

Résumé : Ellie et Ash son soufflé par l'explosion. Ellie est blessé au bras droit. Puis ils trouve quelqu'un ensevelit et si Achille essaye de sortir la personne, Ellie incapable d'utilisé sa baguette dans son état agresse les gens autour pour qu'il viennent les aidé.

Si jamais la fille sous les gravas c'est Miyoung, la soeur de Maze /o et elle a était mordu.

Plus Chessinra parle, plus Bella se décompose. Je vois bien que cette petite polissonne ne nous dit pas tout et cache bien son jeu. Si ce n'est que de moi je lui ferai cracher le morceau mais la présence de Diane, que je ne connais encore que trop peu, m'interdit de m'adonner à un tel acte de torture amicale. Son manteau ne perd rien pour attendre et il s'avère qu'elle non plus. On ne me floue pas comme ça.

« J'ai peu d'espoir, Bella. Il vit avec elle depuis trop longtemps pour ne serait-ce qu'essayer de réfuter l'idée qu'il aille voir ailleurs avant de revenir. Chessy est magnifique, je ne vois pas pourquoi il se priverait de ses charmes. Les hommes bouffent à tous les râteliers, surtout ceux qui portent son nom. »

Et ce n'est rien de le dire.
Mon amie n'ose pas parler. Je la connais, elle ne souhaite pas rajouter des charges à son cas déjà coupable. Mais je sais que ce n'est pas entièrement sa faute... Cet intrus délétère s'est imposé à elle, chez elle, et elle ne peut pas s'en départir. Et je serai une bien mauvaise amie que de lui en vouloir. Elle est gentille, alors bien sûr qu'elle en fait les frais et le fait qu'elle ne dise rien de plus confirme ça. Qu'importe qu'elle subvienne à ce genre de besoin ou qu'elle soit totalement volontaire, je suis convaincue que si ce type ne s'était jamais présenté, elle ne s'en porterait pas plus mal.

« Tu es sûre et certaine que tu ne te rappelles pas ? Ou tu essayes de noyer le poisson ? » - « Rien de tout ça ! Nous sommes très silencieux, nous n'échangeons que peu voilà tout ! Je ne suis pas certaine qu'il connaisse le mien tu sais... » - « C'est censé nous rassurer ? » fais-je, piquante. « Je t'en prie, ne m'en veux pas... » Je lève les yeux au ciel « Je ne peux pas t'en vouloir... Mais un jour, un homme te tuera et je redoute ce jour-là, c'est tout. »

Ca a l'air si anecdotique pour elle, tellement éphémère, peu grave... C'est impressionnant. Dans la maison, j'aide Bella à réchauffer l'habitat. En effet, il ne fait pas bon de marcher sur ce plancher glissant. Chessinra s'y déplace avec une certaine habitude mais je préfère faire attention où je mets les pieds. Mon visage pointu et sec regarde les alentours. Je sens sa présence absolument partout. C'était son Eden à elle, et il lui a saccagé. Si je le vois...

Tournant la tête vers la Sang-Pur lorsqu'elle parle de verre et de vin, je m'étonne de cette prise d'initiative. En même temps, impossible de faire comme si de rien n'était : la situation était trop incroyable pour la mesurer sobre. Si je préfère me tenir à l'écart de cette tentation, de peur de me faire remonter les bretelles par Ezekiel -enfin, ça se saurait si je craignais ses punitions...- je n'en rate pas moins le moindre mot.

« Tu sais, il n'est pas... désagréable. Je veux dire il loge ici, il lit beaucoup, on aime tous les deux le Quidditch... Alors il paraît un peu suspect de prime abord mais je n'ai jamais eu l'habitude de juger un livre à sa couverture. Il a beaucoup vécu, ça a l'air d'être quelqu'un avec un lourd passif... Je ne peux pas simplement le mettre dehors. » - « Et bien en fait... si. Car tu es chez toi et lui aussi est chez toi. Et il ne fait pas sa loi. Je suis certaine que si j'ouvre un tiroir de ton armoire, je vais tomber sur ses calcifs. » - « Il faut bien qu'il les mette quelque part ! » - « Raah... Chess ! Mais c'est pas ça le problème là ! Bref... Ca a l'air... Hors de ta portée, laisse tomber. »

Je le sais, je suis en train de m'énerver.
Pour me vider l'esprit, je décide de faire face à la fenêtre donnant sur la rue. La neige qui tombe me réconforte un peu et le froid de la pièce , laissant peu à peu place à une chaleur bienheureuse, me fait garder la tête froide. Ca ne sert à rien de lui en vouloir à elle bon sang...
Je vois des personnes parcourir la rue en courant dans un sens, puis dans l'autre et puis une détonation. La maison tremble à peine mais je me paralyse.

« Vous avez entendu ? » - « Qu'est-ce que c'est ?! »

Mais je n'ai pas le temps de me diriger vers la porte que Chess' est déjà dehors. Je me jette sur elle et la pousse nerveusement à l'intérieur.

« Non, tu ne sors pas Chess' ! Restez ici avec Diane, moi je vais rejoindre l'école. Il a l'air d'y avoir du grabuge à la place du marché et tu donnes assez de ta personne comme ça dans la vie de tous les jours. Bella... » dis-je en me tournant vers elle « Je compte sur toi pour qu'elle ne se mette pas toute seule dans de beaux draps, comme elle a si bien l'habitude ! » - « Mais... Et si c'est grave ce qu'il s'est passé ? Les gens ont l'air de crier. » - « Arrête de jouer les bons samaritains, tu vas y passer un jour ! Il y a assez de monde sur place pour gérer la situation. Je t'envoi une lettre rapidement. Passe un bon séjour Bella, à plus les filles ! »

Je passe la porte et m'enfonce dans la grande rue, remontant ainsi vers le marché.

« J'ai l'impression que j'ai mis Sofia si en colère... Je m'en veux... » Chessinra referme doucement la porte en s'y adossant « Elle avait l'air de m'en vouloir tellement alors que je... C'est vraiment la dernière chose que je veux : que vous m'en vouliez. »

La belle plante se frotte le front, vraiment décontenancée par la situation mais heureuse de trouver une demeure chauffée.

« Merci pour le sort... et pour les cadeaux. Ca me fait tant plaisir. Veux-tu toujours goûter ce vin ? Installe toi... »

Résumé : Sofia est chez Chessinra avec Bella et quand l'explosion retentit, elle décide de foncer au marché pour rejoindre les autres élèves. Chessinra, elle, est complètement bousculé par l'agressivité de son amie et se confie donc à Bella.

Transplaner à l’arrache, c’est comme descendre un train en marche… T’as une chance sur deux de perdre un membre, ou pire d’atterrir là où il ne faut pas et oh, surprise, c’est exactement comme ça que j’ai atterri dans ce m*rdier.
C’est le b*rdel. Le gros, le chaos, ça court tout autour de moi, ça tousse, ça saigne… Y a quelques dégâts, mais c’est pas aussi pire que ce que j’avais en tête. Ça paraît peut-être un chouille optimiste, mais j’ai clairement déjà vu pire… Clairement… Au point ou parfois ça hante mes nuits.
Le temps de rassembler mes esprits et je me redresse en ramassant la vieille que j’ai malencontreusement percutée à l’atterrissage. Un peu plus et je lui aurais gerbé dessus la vieille. Faut jamais transplanter après le déjeuner, conseil d’ami. Elle a l’air confuse, je m’en débarrasse en la refilant au premier passant qui passe. Un petit « Auror en service, amenez cette femme à l’abri » suffi à dissiper la moindre hésitation. C’est pas vraiment le moment de me refuser des petits services, y a urgence. Faut que j’agisse avant que les agents du département de la justice ne débarquent et n'bouclent le périmètre. Ça va vous paraître étrange, mais les collègues de la brigade de police magique, ne sont pas franchement mes amis. J’avance vers l’épicentre baguette à la main. Avec ma casquette sur la tête et mon trench noir, on ne peut pas me louper. Je suis le seul à pas être recouvert de poussière et de neige. Mes converses s’enfoncent dans la neige et je songe une seconde à les imperméabiliser avant que mes pieds congèlent sur place. J’avais pas franchement prévu une sortie à Neu-neu-land ! Je déteste ce bled… Souvenirs maussades d’une adolescence ennuyeuse, ouais y a peut-être de ça. Remarque… Maintenant, qu’ils ont défoncé la déco, ça va peut-être devenir un peu plus moderne. Je verrai bien un restau italien !

Un toit s’effondre non loin de moi. Faut que je reste concentré, que mes yeux se posent partout… C’est pour ça que je suis là… Je regarde, oh ça oui. La vision est aussi glaçante que le vent qui enveloppe mes membres. Ça caille sec.

Le bruit d’un nouvel éboulement a créé la panique, je vois les premiers secours arriver en transplanant… Puis soudain, à cent mètres de moi, la reine des enfers. Mes yeux se plissent et je vois qu’elle n’est pas seule. Y a ses petits protégés. Une que je connais pas du tout, puis sinon son caniche, Abernathy et pour finir, Miss Rosier la main leste. Elle part en courant, elle est toujours aussi agitée, cette meuf me fatigue. Mon regard se porte sur lui. On se juge, on se sonde, on a compris tous les deux qu’on n'était pas franchement là pour les mêmes raisons. Faut que je bouge, j’avance et sans m’en rendre compte, je rentre dans quelqu’un… Décidément… « Désolé. Je ne vous avais pas vu… Ça va ? »

Résumé:

Le groupe d’étude avait était interrompu dans un bruit sourd et confus. Les élèves présents s’étaient figés un instant, pour mieux se dévisager avant que Miss Perigrine ne lève sa baguette. Il avait suffi qu’elle bouge pour que June aille vérifier par la fenêtre d’où provenait le boucan. Une colonne noire marquait l’emplacement qui semblait avoir été touché. « Il faut y aller… » Avait-elle soufflé avant que Miss Perigrine n’impose un « Absolument » relatif. Personnellement, Arwin n’avait pas plus l’envie que ça d’y aller. Chacun avait un rôle à jouer, mais pour lui ça n’impliquait pas d’intervenir au moindre incident. « Arwin ? » Salem semblait tout comme lui hésiter à s’impliquer. Un simple coup d’œil de côté avait suffit à ce que ces deux-là se concertent en silence et l’aparté n’avait pas échappé à Miss Perigrine. « Il y a sûrement des blessés… Et puis, nous en apprendrons davantage sur place qu’en écoutant les comptes rendus. » Autant dire qu’ils n’avaient pas le choix.

Arwin se résigna en se relevant nonchalamment de sa chaise. D’un simple coup de baguette, il avait refermé le grimoire devant lui, avant d’observer Salem faire de même. June était la première à disparaître, suivie de près par la professeur de défenses contre les forces du mal. Arwin suivit le mouvement se retrouvant propulsé dans une zone de guerre. Ça ressemblait à cela, il n’y avait pas d’autre mot. C’était loin de l’image qu’il s’était faite d’un simple incident. Là, il était clairement question d’un attentat. « Les hybrides libres ? » Songea t-il en voyant les lettres flotter. C’était tout aussi curieux.
Dans toute cette agitation, June avait filé au-devant du cher et tendre petit ami, comme toujours. Depuis quelques jours, elle semblait de nouveau être avec Ash. Ce n’étaient pas franchement les affaires d’Arwin, mais il ne pouvait s’empêcher de trouver cela… Compliqué. Le tempérament de June était déjà un enjeu en soi à gérer, alors un hybride… Un loup-garou, autant dire que c'était comme jouer avec le feu.
L’œil critiques du Serdaigle avait par mégarde accroché le regard d’un autre… Problème. Valentyne était là aussi. La présence d’un Auror n’était sans doute pas une surprise vu les circonstances, par contre que cela soit un membre du département des Mystères était plus que troublant. Visiblement, lui aussi trouvait sans doute suspecte sa présence en ses lieux. « Les grands esprits se rencontrent » pensa t-il brièvement avant que Miss Perigrine ne l’interpelle. « Arwin charge toi du groupe là-bas. Salem, viens avec moi. »
Sans plus d’envie, Arwin se dirigea vers le petit attroupement qu’il connaissait pour la plus part. Un chat noir se faufila entre ses jambes, manquant de justesse de le faire tomber, avant qu’il n’atteigne « Barnes. » Il aurait sûrement dû mettre plus d’empathie dans son intonation, mais s’était contenté de vomir son nom en se tournant vers les deux jeunes femmes. « Riley ? Tu es blessée ? Et toi ? » Aucune idée de qui était la deuxième jeune femme. Il n’eut pas vraiment le temps de s’en occuper que les cris de détresse l’interpellèrent. Son regard passa involontairement sur le visage blafard du Serpentard, avant qu’il ne suggère un « Un peu d’aide ne serait pas de refus… »

Combien étaient-ils sous les gravas ? Arwin n’en avait pas la moindre idée. Il observa les décombres et lança un sortilège de Repoussium pour éviter au toit au-dessus de leur tête de s’effondrer d’avantage. La jeune femme qui s’agitait avec son bras en écharpe était la capitaine des Gryffondor, peu de chose sur l’échelle des priorités d’Arwin, mais cela avait fait jaillir d’anciens souvenirs, ceux d’un amis, dont elle avait pris la place. « Recule s’il te plaît. » C’était non négociable. Elle était blessée, ébranlée par l’incident, cela la rendait à son sens inapte à portée de l’aide. Ce n’était pas vraiment méchant, juste cela ne rentrait pas dans le protocole qu’il s’était imposé. L’accent des plaintes le fit brusquement changer de ton. « Miyoung ? Dangsin-ieyo? » C’était sorti tout seul, comme un involontaire réflexe qui l’avait rendu hésitant. Pourtant, Arwin se ressaisit et insista dans un coréen approximatif « Gwaenchanayo ? ».
Le regard sombre du Serdaigle balayait les débris à la recherche d’une solution. Sans connaître l’état de la sœur de Maze, il serait imprudent de déplacer les décombres, cela pourrait aggraver ses blessures. Il se retourna alors vers le groupe d’élèves derrière lui. « Il faut être très prudents. Je vais avoir besoin de vous tous… Tu permets ? » lança t-il à la petite blonde en tendant sa main vers son bras blessé. Un haussement de sourcil, couplé d’un sourire affable, avait suffi à lui donner le timing nécessaire pour lancer un Vulnera Samento qui même, s’il ne le montra pas, avait passablement entamé une partie de son énergie. Arwin comptait sur la coopération de chacun, et du reste de force qu’il lui restait pour venir en aide à Miyoung. Quelque part, c’était un juste retour des choses ; les Abernathy et les Park, s’étaient toute une histoire. « On va essayer de la sortir de là en bougeant doucement les gravats. Au moindre cri, ils faut tout arrêter. Pas de Reparo… Trop brutal… Peut-être un Wingardium Leviosa ? » Arwin s’arrêta de parler en voyant le chat noir monter sur les gravas.

Résumé:

Le marché enneigé

Au sein des amitiés il y avait deux écoles. Ceux qui prenaient ou essaient de prendre des gants. Et ceux qui y allaient de manière frontale. Il n'y avait pas à douter quant à la catégorie à laquelle Sofia appartenait. Là où Bella essayait tant bien que mal de marcher sur des œufs en préservant de son mieux la vie privée de son amie, la dernière rousse lui rua dans les brancards avec la délicatesse d'un troll. Mais Diane n'eut guère le temps de s'embarrasser de la situation. Car les propos peut-être un peu crus de Sofia mirent en évidence une réalité proche de l'insoutenable pour la sang-pur. Chess, une fois encore, se faisait abuser physiquement par un homme…. Un sentiment d'abattement s'empara du cygne, qui ne put retenir un profond soupire. Elle ferma les yeux en secouant la tête, avant de souffler.

Que Merlin ait pitié, et nous vienne en aide….

A ce stade des opérations, elles avaient véritablement besoin d'un miracle ! Diane se sentit quelque peu dépassée. Elle ne savait plus quoi faire pour aider son amie qui avait une proportion surnaturelle à se plonger dans les pires ennuis. Rouvrant les yeux, et essayant d'adoucir l'ambiance suite aux propos secs et piquants de Sofia, elle ajouta.

Nous nous faisons juste du souci pour toi Chess…. Quelque soit la situation ou le vécu de cet homme, il n'a aucune raison, aucune justification pour te traiter de la sorte. Tu n'as pas à subir cela…. Réalises-tu que tu lui fais la grâce de t'adonner à lui, alors qu'il n'a même pas daigné te dire son nom ? Que tu ne sais même pas s'il connait ton propre prénom, tant il est distant avec toi ? Qu'il ne fait même pas l'élémentaire effort d'entretenir des liens cordiaux et intime avec toi ? Il faut vraiment avoir une piètre opinion d'autrui, et une absence accablante de respect pour son partenaire, pour se comporter de la sorte. Tu ne mérites en aucun cas cela, toi qui en plus lui viens généreusement en aide…. Si tu ne te défends pas quand nous ne sommes pas là pour t'aider, qui le fera ? Je n'ai pas envie de voir Sofia avoir raison un jour….

Mais voilà que Chess essayait de nouveau de dédramatiser sa situation de manière…. Particulièrement peu convaincante aux yeux de la sang-pur, qui retint un soupir. Elle trouvait ses arguments d'une tristesse infinie, dénués de toute consistances. Elle se demandait même si elle croyait à ce qu'elle disait, ou si en réalité elle essayait de se convaincre elle-même autant que ses amies. "Ils aimaient le Quidditch". Fa-bu-leux. Vraiment. Arabella prit sur elle pour ne pas lever les yeux au ciel, consterné. Mais un fois encore Sofia se fit plus directe. Mais visiblement ce n'était pas suffisant pour faire entendre raison à la douce rousse. Et Sofia commençait à perdre patience. Une fois encore, Bella tenta d'arrondir les angles tout en faisant passer le message. Du moins en essayant.

Tu n'as pas à te sentir obligée de quoique ce soit envers lui ma belle. Tu n'es pas responsable de son vécu, ni de ses soucis actuels. Ce n'est pas non plus ton rôle que de lui venir en aide. Tu peux tout à fait lui demander de partir, c'est ton droit, surtout qu'il prend bien trop ses aises, et se permet des largesses parfaitement immorales et scandaleuses. Un homme bien n'aurait pas abusé de ton hospitalité. Un homme bien se serait montré reconnaissant et agréable avec toi. Lui n'a même pas pris la peine de te donner son nom, ou de t'appeler par le tien…. Que ce soit conscient ou pas, il profite et abuse de toi. Et ce n'est pas tolérable. Qui sait jusqu'où il finira par aller, une fois qu'il se sentira parfaitement en confiance et le maître à bord ? Je ne voudrais pas que tu retombes sur un autre Kyle….

Mais le bruit d'une explosion coupa court la conversation.

Une explosion ?! Par Merlin que se passe-t-il ?!

Chess avait été la première dehors, mais Sofia la fit rapidement rentrer…. Et Diane la remercia d'un signe de la tête pour son initiative. Car il était très clair que laisser cette petite biche débordant d'innocence en temps troubles était un véritable appel au drame ! Et Chess en avait suffisamment dans sa vie…. La sang-pur acquiesça dignement à la demande de Sofia, se rapprochant de Chess comme pour montrer physiquement qu'elle veillerait sur elle tant qu'elle serait à ses côtés. Afin de faire accepter plus facilement cette interdiction, Bella posa ses mains sur les épaules de son amie, et se voulut rassurante.

Rassure-toi, il y a suffisamment de monde pour venir en aide à ceux qui en auront besoin. Sans compter que dans ce genre de manifestation, il y a toujours des gens qui sont là justement pour assurer la sécurité et les secours en cas de problème. Alors tu peux être tranquille. Le mieux à faire est de rester ici. Comme ça on évitera d'encombrer le passage, ou de nous faire éventuellement blesser.

Sofia quitta rapidement les lieux, Diane la saluant comme il se devait…. Avant de se retrouver avec un arbre en fleur particulièrement navrée et inquiète d'avoir fâché son amie. Replaçant une de ses mèches rebelles derrière son oreille, Bella entreprit de la consoler et de la réconforter.

Sofia ? T'en vouloir ? Quelle idée voyons ! Elle se fait un sang d'encre pour toi parce qu'elle t'aime. C'est contre ce sinistre individu qu'elle nourrie une vive animosité. Et à raison…. Alors, ne t'inquiète plus. Elle t'aime toujours autant, au point de se fâcher quand il est question de ton bien être.

Le cygne s'installa confortablement, adressant un sourire chaleureux et bienveillant à sa douce amie.

Volontiers. Rien de tel qu'un agréable vin dans un salon chaud pour nous requinquer après toutes nos émotions. Je suis vraiment ravie que les cadeaux te plaisent. Et encore plus que nous ayons pu faire un peu de shopping ensemble. Il faut absolument qu'un jour je puisse t'emmener avec moi en voyage, au moins une fois !

La sang-pur prit son verre et trinqua avec sa petite fleur de feu.

Aux amies et au foyer chauffé !

Elle prit quelques gorgées du vin qu'elle trouva particulièrement fruité, avant de reprendre.

As-tu des projets particuliers pour ces prochains temps ? J'espère que l'accident de ce soir ne nous brimera pas dans nos prochaines activités.

Bella tente d'arrondir les angles et de consoler/réconforter/rassurer Chess. Elle trinque avec elle bien au chaud dans la maison.

Le marché enneigé

Toshiro rayonnait, comme à son habitude. Et Mi-Gung était affable, comme à son habitude.
La rouquine se concentra sur son ami, sans manquer de respect à la future impératrice. Il était de bon ton de garder des liens cordiaux quoi qu'il arrivait. Cependant, Sianyde Llansawel, même si elle n'avait pas à faire à des grands pontes ou des personnalités politiques tous les jours, avait été éduquée pour garder sur elle cette prestance qui faisait honneur à son rang. Elle représentait une famille, une lignée, un sang pur et noble et il ne fallait pas qu'elle l'oubli au risque de faire des Llansawel, la risée des familles Sang-Pur du pays. Il ne passa pas inaperçu pour cette belle, la proximité qu'entretenait les deux là et Toshiro, maître des arts subtils des signaux du corps, floutait à merveille toute trace de compréhension pour Sianyde. Elle tournait en rond à essayer de le deviner, alors elle abandonna. L'élève n'avait pas encore dépassé le maître, c'était certain.

Ainsi toute en pudeur, elle s'adressa à l'asiatique dans des complicités qui n'avaient cessé de naître au fur et à mesure de leurs échanges. Le rire solaire de Toshiro dévoila les dents de la sixième année dans un sourire malicieux. Il avait très bien comprit de quoi elle parlait et c'était agréable de retrouver tout cela. Et maintenant que l'adolescente était passée femme, elle comprit à sa juste valeur toutes les intentions devant les maximes ubuesques de l'animagus. En effet, cet homme allait là où le guidait son plaisir et, reconnaissant sa soeur dans cette attitude, elle ne pouvait alors pas lui en vouloir au contraire. Il profitait de sa vie, voilà tout.

« Je suis contente que tu sois resté dans les environs, même si tu partiras quand Mi-Gung quittera le pays. »

« Les affaires impériales doivent demander beaucoup, beaucoup de temps et d'énergie. Je ne doute pas que tu fais un très bon valet de la couronne, Toshiro. »

Dans le même temps, Maze proposa faussement d'aller se chercher un coin pour boire et se poser. Depuis son accident, elle devait avoir de grosses douleurs dans la jambe que même quelques potions ne devaient pas calmer quand le froid était aussi mordant. Lorsqu'elle se détourna, Sianyde ne pu s'empêcher de jeter un coup d'œil au membre claudiquant. C'était du gachit. Et ça l'aurait été encore plus si cela avait été elle. Haussant les épaules comme pour balayer cette pensée, elle releva son regard et dit d'une voix enjouée :

« Avec plaisir, je meurs de soif ! Goutons donc cette spécialité. »

Ce n'était pas forcément vrai mais elle n'était pas contre se désaltérer.

Sianyde n'eut même pas le temps de poser ses fesses sur ce banc rupestre, qu'une détonation la déstabilisa. Elle ne tomba pas, mais elle fit un pas sur le côté, légèrement secouée. Son cœur rata d'ailleurs un battement alors que son sang mordit ses veines, lui insufflant l'adrénaline nécessaire pour une vive réaction. En se tournant vers le bruit, elle n'entendit plus de musique et, tout à coup, ne vit plus rien. Comme par réflexe, elle sortie sa baguette en se baissant pour échapper à la fumée et accompagna Maze pour repousser les quelques toxicités de ce gaz opaque.

La place était sens dessus-dessous, c'était effarant. Des gens criaient, pleuraient, couraient, sautaient, paniquaient et le tout manquait sévèrement d'un leader pour calmer la foule. La petite rouquine dû se concentrer plus que de raison sur les paroles de Maze pour garder son calme également. Oui, aller vers les professeurs, c'était le mieux à faire mais... Où était Summer, Bastien et Thomas ? Où étaient ses amis ? Toshiro avait disparut d'ailleurs et elle ne s'en soucia plus. En fait elle voulait trouver le préfet des Serpentard. Ses pas la menèrent alors vers la grande rue où elle se fit bousculer. Plus loin, elle vit Achille et sa collègue de Quidditch appeler à l'aide. De l'autre côté, elle cru distinguer Bastien avec Riley mais rien n'était moins sûr. Et comme mue par un sentiment indescriptible, Sianyde se précipita, passant devant la septième année.

« Bastien ! »

La capuche de la rouquine tomba, dévoilant sa chevelure de feu dans ce paysage souillé par la boue et la saleté. Elle tendit la main, poussant un couple de personne, pour héler à nouveau.

« BAST... ! »

Mais le cri fut interrompu par les pierres qui lui tombèrent dessus. Sianyde était passée à côté d'un bâtiment en proie à des flammes dont la toiture avait volé en éclat, et le mur chuta vers la rue au moment où elle passa devant, sans en avoir conscience. Son corps, inconscient, gisait alors sous les décombres et personne n'avait fait attention à elle et à la sorcière, enfouie sous les gravas. Seule une main non gantée dépassait.

Résumé : Sianyde discute avec Toshiro et @Park «Maze» Mi-Gung. Au moment de la débandade, son sang de fait qu'un tour et elle cherche ses amis du regard sans pour autant les trouver. Mais les paroles de son aînée la fait se concentrer sur une décision raisonnable.
Hélas, elle se soustrait à son attention sans pour autant le vouloir non plus, et au moment d'appeler @Bastien Barnes se retrouve prise sous un mur qui s'écroule, perdue dans les décombres. Elle est inconsciente.

Maze ne manqua pas de juré en coréen quand elle vi la sixième année s’élancer dans la foule ne panique et se perdre au milieu des ombres. Pourquoi personne n’écoutez jamais rien ? L’héritière était maintenant au milieu d’un douloureux dilemme. Trouvez sa sœur, la seule chose qui lui restait, ou poursuivre cette saute. La sorcière se détesta pour la décision qu’elle prit, et décida de suivre le chemin qu’avait pris Llansawel. Toshiro était à la recherche de Miyoung et elle avait une confiance aveugle en lui, Llansawel, elle était seule et clairement soumise à ses sentiments. Il était dans la nature de Maze suivre son esprit et non son cœur, c’était ainsi que la vie l’avait forgé. Sa responsabilité était toujours la serpentard. De plus à peine une ou deux minutes après son départ précipité un immeuble c’était effondré à peu près par là où elle c’était échapper. Alors Maze, de ce sang-froid qu’elle avait acquis en subissant le tournoi des trois sorciers, pris ce chemin. Il ne fallait plu trainé, chaque seconde comptée. Les gens se bousculant, elle les dévia de son chemin d’un sort de protection. Elle n’avait pas le temps de supporté qu’on la pousse. Elle entendit à peine les insultes, de toute façon, elle n’avait que faire de reproches de fuyard.

Du coin de l’œil elle vois ce qui ressemble à la capitaine des Gryffondor. Maze avait beau ne plu s’intéresser depuis longtemps a ce sport, elle ne vivait pas au fond d’une grotte et savait qui était capitaine de quoi. Blesser et clairement en détresse, Maze fut à deux doigts de ce détourné de son chemin, quand Abernathy apparut. Très bien, elle n’avait pas confiance en lui, mais c’était un garçon plus que capable et contrairement a beaucoup sur cette place, et de façon surprenante en majorité des adultes, pas un lâche. On pourrait souligner qu’elle aperçu le chat noir sauté sur les débris derrières eux, mais refusa d’accepter l’information. Si elle était là, il l’avait trouvé, c’était suffisant. Alors qu’elle allait pour reprendre son chemin et qu’elle ne ce protégé plu, on la bouscula brutalement. Presque assez pour la faire tomber, mais heureusement elle peut empêcher sa chute avec sa canne, même dévissé elle restait efficace.

C’était un grand homme, très fin, qui s’excusa, mais vraiment Maze avait déjà assez perdu de temps. Elle ne prit pas le temps de le regardé et de cherché à savoir s’il l’avait bousculé en fuyant lui aussi, ou si comme elle il était noyer d’information et de décision à prendre. « Non, venez avec moi. » Quitte à ce qu’il ce soit arrêté autant qu’il soit utile. Elle reprit son chemin, sans vérifier si oui ou non il l’avait suivis. Quand elle arriva proche de l’immeuble en feu qui s’effondrait petit à petit malgré les sorciers autours qui essayés tans bien que mal de géré les dégâts. C’était simplement une pure folie. Si Maze en avait contre les sorciers qui quitter les lieux pour sauvé leur vie, c’était pourtant clairement le geste le plus humain au devant d’une telle horreur.

« Des gens sont enseveli ici ! » Criait un homme pour essayer d’alerter plus de monde, et augmenté leurs effectifs d’aides. Selon Maze il fallait d’abord éteindre cet incendie ou le contrôlé avant que ça ne finisse par tousse les tué, mais comme beaucoup était déjà sur l’affaire, elle décida d’offrir sa baguette à ceux qui étaient en train de dégager les gravas pour essayer de sauver ceux qui étaient en dessous.

Résumé : Maze vois @Sianyde Llansawel partir en courant et décide de la poursuivre quand elle vois l'immeuble par où elle est parti commencé a s'effondrer. Elle aperçois Ellie et ce stop deux seconde pour voir @Arwin A. Abernathy la soigné et décidé que tout serait sous contrôle. Du coup elle ce fait bousculé par @Anthony Valentyne et lui demande de la suivre vers cette immeuble en feu qui s'effondre pour aidé.

Le marché enneigé

Lyria voyait que la situation devenait de plus en plus chaotique, de nombreuses personnes paniquées cherchant à fuir loin de tout danger. Un garçon s'approcha alors du groupe, un que la brune ne connaissait pas. Il se renseigna alors sur leur état avant de demander de l'aide pour aider les blessés. Un petit soupir s'échappa des lèvres rouges de l'adolescente avant qu'elle hoche la tête, confirmant sa contribution.

« Je vais aider. Je ne suis pas très douée en ce qui concerne les sortilèges, mais j'apporterais mon aide du mieux que je peux.»

Lyria planta ses prunelles grises dans les yeux marrons de son interlocuteur, avant de sortir sa baguette et la pointer sur les gravats qui s'étaient effondrés. Prudemment, la brune lança un premier Wingardium Leviosa soulevant les premiers morceaux les plus léger, tout en surveillant que d'autres ne tombent pas sur la blessée. Autour d'eux, les gens paniquaient, fuyaient le lieu de l'explosion, ne se préoccupant pas de bousculer ceux qui aidaient à sortir les victimes coincées sous les gravats. Une femme bouscula Lyria au moment où de sa magie elle souleva un pavé plus gros, ce qui faillit lui faire perdre prise sur le morceau de dalle, qu'elle parvint malgré tout à garder en l'air.

« Bon sang ! Faites attention !»

Un grognement peu féminin sortit de ses lèvres, ne se préoccupant pas plus de l'idiote qui avait faillit aggraver la situation de la victime, que Lyria ne connaissait même pas. Et dire qu'il y a encore une vingtaine de minutes l'adolescente sirotait tranquillement un chocolat chaud tout en lisant un bon bouquin. Elle aurait sû que sa journée tournerait au cauchemars elle serait rester bien au chaud, à profiter de son lit une bonne partie de la journée, avec son renard Ginger. Pas d'explosion à gérer, pas de victimes à prendre en charge. Lyria n'était pas une personne égoïste par nature, mais elle ne voulait pas se mettre en danger pour des gens qui ne lui rendraient pas forcément la même faveur. Et en plus, elle n'avait pas grand chose à y gagner.

«Quelle journée de m**** ! »

Mais malgré tout, la brune continuait à faire léviter les morceaux de gravats plus loin, tout en faisant attention aux moindres cris ou gémissements qui pouvaient se faire entendre. Sa conscience ne lui permettait pas de rester les bras croisés, alors que d'autres se démenaient pour aider, et ce peu importe qui étaient les victimes. Au bout de quelques minutes, la victime était entièrement libre des gravats. Lyria reprit son souffle et observa les alentours, pour trouver une nouvelle personne à aider. Ils y en avaient sûrement d'autres sous touts ces gravats qui s'étaient effondrés. Tout en reprenant son souffle, Lyria se retourna alors vers le garçon qui les avaient rejoins plutôt, et tout en essayant de cacher son stress elle lui dit:

«A toi de nous dire quoi faire... »

Résumé: Lyria finit par aider malgré tout @Arwin A. Abernathy à dégager tout les gravats pour aider la blessée et attends la suite, totalement perdue et ne sachant pas quoi faire.

Le marché enneigé

Je parle avec Ellie de tout de rien de notre enfance et de nos habitudes. Ca me fait plaisir d'en apprendre plus sur elle et de savoir d'où elle vient. Elle est plutôt secrète comme fille et même si je n'hésite pas à lui poser des questions, je tente un maximum de ne jamais la bousculer. Mais parfois la curiosité m'emporte. Alors moi, de mon côté, je lui parle des gaufres -bien que ce soit plus belge que français- puis des bretzels qui, par contre, sont bien de chez moi. On lit la carte et pendant qu'on essaye de choisir ce qui nous fait le plus envie, on sent le sol trembler sous nos pieds.

Je tourne ma tête pour comprendre d'où ça vient et, au même instant, un mur explose littéralement. Je fais un bond sur le côté, me baissant dans le même mouvement pour me protéger alors que je vois Ellie s'envoler un peu plus loin. Rapidement, sans même regarder derrière moi, je fonce la récupérer, essayant de la réveiller de son inconscience. Je fais attention à sa tête et lui demande immédiatement si ça va, lorsqu'elle ouvre les yeux. Elle a du sang sur elle mais je l'aide à se mettre debout. Cependant, je vois qu'elle souffre et le morceau de verre n'échappe pas à mes yeux bleus.

« Ellie, il faut qu'on soigne ça ! »

La fumée nous fait tousser et je me baisse pour tenter d'éviter le plus de toxicité possible. Autour de nous ça tente de dissiper ces nuages gris et bas. Nous nous déplaçons dans un revers de bâtiment où l'agitation est un peu plus ténue de manière à ne pas se faire renverser. Je sors ma baguette pour la diriger vers mon amie, et la soigne lorsqu'elle me donne le feu vert. Le sort fit rapidement l'affaire le temps qu'on se remette en route et elle peut déjà bouger un peu plus son bras. Cependant, comme la fille prudente qu'elle est, elle préfère le mettre en écharpe. Je l'aide alors à faire son bandage pour qu'elle le passe autour de son cou, restant très proche d'elle dans le cas où il lui arriverait autre chose.

« Il faudrait essayer de retrouver les professeurs. »

On ne voit pas Maria, la victime mais on comprends par les cris et les pleurs que la situation est grave. Et en parlant de grave, Ellie capte des bruits ailleurs. Elle m'entraîne alors vers la source et nous voyons des décombres ensevelir une jeune fille.

« Trouve de l'aide, j'essaye de dégager le plus gros ! »

Je m'attèle à soulever les pierres et les débris de bois grâce à ma baguette. Je fais voltiger au loin les plus léger et déplace doucement les plus lourds. La pauvre, c'est un miracle que ma blonde de co-équipière l'ait entendu ! Cependant, le préfet des Serdaigle arrive et commence à donner de sages indications. J'arrête ce que je fais et je me recule pour ne pas gêner. La petite a un toit sur la tête, littéralement et j'entends l'élève essayer de lui parler. Ca ne sent pas bon...
Cependant, je me recule et prends Ellie à part.

« Ils sont bien assez pour aider la victime, j'ai vu un autre bâtiment tomber en passant et regarde comment ça court dans tous les sens. On devrait essayer de voir si aucun des nôtres n'est perdu, tu ne penses pas ? »

Je la regarde quelques instants avant de lever la tête sous l'alerte d'un cri bref de douleur. D'autres suivent, plus alarmés. Un incendie se déclare quelques immeubles plus loin et mon instinct me dicte d'y aller.

« Reste avec eux, je vais voir là-bas ! A toute ! »

Et je fonce vers le mur qui s'est effondré et toute la structure en bois qui prend feu.

Résumé : H aide viteuf avant que @Arwin A. Abernathy n'arrive avec @Lyria Bloodshell . Quand Sianyde se fait ensevelir, il tourne la tête mais ne voit pas exactement ce qu'il se passe cependant, en voyant les flammes grandir, il dicte à @Ellie Torstein de rester là pour aider un maximum et fonce vers @Park «Maze» Mi-Gung et peut-être @Anthony Valentyne s'il a suivit Maze

Elle me dit bien quelque chose cette meuf. Je crois que sa tête était dans les journaux, mais j’ai pas le temps de me poser la question qu’elle me file déjà un ordre en tournant les talons. C’est que l’impératrice de Chine se laisse pas impressionner par l’âge visiblement ? Remarque, je me croiserai en personne, je ne pas sûr que je me prendrai au sérieux. Je secoue la tête, tache de pas trop montrer ô combien ça me fait marrer et je la regarde partir clopin-clopant. Je fige, puis ça me revient. Mais oui, c’est la meuf qui a fait le tournoi des trois sorciers. Ouais, bah, je suis pas pompier, j’aime bien mettre le feu aux demoiselles en détresse, mais là tout de suite, j’ai un peu autre chose à … « What the hell ? » Y a sacré paquet de monde autour du joli feu vers lequel elle se dirige. Ça donnerait presque envie de s’asseoir et chanter koubaya en cœur, en se tenant la main, mais visiblement y a plus urgent. Je soupire, oui, je sais, mais je suis pas non plus du genre à laisser des gosses jouer avec le feu. Je dépasse Mulan et je tends mon bras dans un sortilège d’Extinction. Ma baguette crépite. Le feu est fort, je concentre mes efforts sur le foyer le plus important. Ça fonctionne un temps, avant que les flammes redoublent en intensité. Bigre, ça chauffe dur ici. Je lève mon bras pour éviter les effluves brûlantes et regarde les portes des enfers s’ouvrirent. « Aguamenti maxima » Pas le choix, faut canaliser le brasier avant que ça devienne Pandémonium. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé ici, mais celui qui a fait ça à foutu un joli b*rdel.
Derrière moi ça s’active aussi. Je vois les mêmes soulever les décombres. Je les aide du mieux que je peux, quand je vois Cruela passer au loin avec une de ses ouailles. Oupelaï. Ça ne sent pas bon. Faut que j’aille voir, je n'oublie pas que je suis là pour la mission. Je me tourne en arrière, je vois pas un seul agent du Ministère et ça c’est très curieux. Y a des vieux, des adultes qui sont venus en renfort. Je donne mes directives, montre du doigt les zones à traiter en priorité, puis je frappe dans le dos d’un inconnu dans un « Bien ! » Encourageant. Faut que je retrouve Perigrine. Si elle est là, c’est pas pour enfiler des perles. Je vais pas la louper, oh non.

résumé:

Joshua était plutôt content de lui. Sa tentative de bière chaude n'était pas trop mal pour une première et quelques curieux se laissaient tenter par cette nouvelle aventure, ce qui était bon signe. Ca faisait une bonne pub pour la taverne de la Tête de Sanglier. Parfois, il fallait oser l'innovation et la nouveauté. Déjà, la réhabilitation de quelques chambres avait permis de faire venir de nouveaux clients, quelques gens de passage. Même si ce n'était grand chose, c'était toujours ça et il fallait se dire que ce n'était que le début. Il fallait bien commencer par quelque chose et puis, c'était toujours bon pour le moral de se dire que ce qu'on avait fait était un bon travail. Ce n'était que les premières heures de la journée et du marché ; les choses avaient encore tout le temps d'évoluer et d'apporter son lot de bonnes nouvelles. Et puis, il fallait le reconnaître, ça faisait du bien de voir du monde et de l'animation et pas seulement les quelques personnes qui osaient franchir les portes de la taverne, en dehors des habitués.

Même si l'air était frais et qu'il ne fallait pas oublier que l'on était en hiver, Josh n'avait pas froid. Il fallait dire que cela tenait chaud de faire tourner le mélange dans la marmite, de remuer le tout et d'avoir à soulever parfois des gros tonneaux. Au moins, il n'était pas gêné dans ses mouvements par de gros vêtements. Il s'était même mis à fredonner gentimment tout en faisant sa tambouille quand le cauchemars se déclencha. L'orchestre jouait tranquillement et la seconde d'après, le bruit des instruments était remplacé par celui du hurlement des gens, du crépitement des flammes, de l'éboulement des murs. Lorsque l'explosion eu lieu, le jeune homme était prêt de la marmite, en train de remplir une pinte pour un client. La déflagration envoya le Loup-Garou percuter le faitout qui se renversa sous l'impact, rép andant son contenu sur le sol et aussi en partie sur le jeune homme. Au même moment, le pan de mur de la maison contre laquelle ils avaient installé leur stand, se mit à trembler, près à s'écrouler.

Etendu sur le sol, la tête bourdonnante, les oreilles sifflantes, Joshua n'arrivait pas à faire le point, encore dans le brouillard et la perdition du choc. Il avait eu le réflexe d'éviter la bière brûlante et son contenant mais malheureusement, pas assez rapidement pour ne pas écoper d'une brûlure à la main droite. Lorsqu'il voulut se redresser, il poussa un cri et s'écroula une nouvelle fois par terre. Il était incapable de prendre appuie sur sa jambe, qui semblait être cassée en de nombreux endroits. Ses côtes aussi semblaient en avoir pris un coup, au vu de la douleur qui l'avait irradié au moment de sa respiration un peu trop profonde. Avec précaution, il tenta une nouvelle fois de prendre une position verticale et y parvint non sans quelques grognements et grimaces. Tout autour de lui, les gens criaient et courraient dans tous les sens. La panique était totale. Puis des mots commencèrent à voler plus hauts que les autres, à se répandre parmi les victimes « hybrides », « morsures ». Une angoisse commença à serrer le cœur de l'ex-Gryffondor. Il ne savait pas ce qui se passait mais c'était de mauvaise augure pour lui.

Rhod devait avoir eu les mêmes idées que lui mais en un temps de réflexion plus rapide car il commençait déjà à l'entrainer à l'écart, pour le mettre à l'abri pour le dissimuler à la foudre des gens qui ne tarderait pas à tomber car après tout, sa situation de Loup-Garou n'était plus un secret pour personne et il y aurait toujours des personnes pour faire l'amalgame et le pointer du doigt comme coupable, même s'il était lui-même victime de la situation.

June …. Est-ce que tu as vu June?

C'était la seule idée cohérente qu'il avait encore en tête.

résumé:

Le marché enneigé

L'instant qui précéda l'explosion aurait quelque chose d'extrêmement banal une fois l'événement arrivé. Mais pour l'instant, Riley se contentait d'un sourire aimable, assurant à son interlocutrice qu'il n'y avait pas eu de mal. Un petit coup dans les côtes de Bastien quand l'inconnue refusa sympathiquement de se faire offrir quoi que ce soit.

- T'as de la chance, elle est sympa !

Le Serpentard leva les yeux au ciel avec un demi sourire affligé avant d'adresser un hochement de tête dans une pointe de gratitude à l'intention de Lyria. Oh, Monsieur Barnes et son côté pince qu'il dissimulait derrière ses jolies manières, c'était régalant, quand on le connaissait. Et si la conversation se poursuivit un bref instant - Riley ne cachant pas sa curiosité tant intellectuelle qu'humaine à l'égard de leur nouvelle compagne, il ne fallut pas tellement plus longtemps avant qu'un bruit ne vint déchirer le brouahaha du marché.

Un sursaut incontrôlé de la Serdaigle qui saisit dans un geste réflexe le bras du garçon, dont le visage accusa surprise et désagrément - ce genre de bruit auquel le tympan ne semblait pas vraiment vouloir s'habituer, et dont Riley était sûr qu'il leur offrait, à lui comme à elle,une acouphène passagère particulièrement désagréable. Un réflexe de protection l'avait néanmoins conduit à tirer sa baguette - tout comme le garçon à ses côtés qui avait passé son bras autour des épaules de la brune - de ces instincts de protection qu'elle oubliait parfois qu'il avait à son égard.

La fumée qui se diffusait progressivement depuis le lieu de l'explosion - qu'ils cherchaient du regard, le coeur s'accélérant d'adrénaline et d'incompréhension - acheva sans doute de dissimuler les auteurs du sortilège, mais le cri qui retentit, néanmoins, leur parvint clairement. Hissant un coude à hauteur de sa bouche, Riley échangea d'abord un regard totalement interloqué avec Bastien, avant que la jeune femme à côté d'eux ne prononce des paroles somme toute sensées. La Serdaigle acquiesça doucement juste avant qu'Abernathy ne se présenta à eux. Difficile d'ignorer la tension dans ses salutations - et étrangement, Bastien ne sembla même pas y prêter attention, se détournant pour regarder autour de lui. Riley, de bonne nature, hocha la tête par l'affirmative, avant de se tourner vers son meilleur ami, qui semblait, pour sa part, très loin de cette ébauche de conversation.

- Allez y, on vous rejoint, elle lança à l'intention d'Arwin, les laissant filer lui et Lyria vers l'un des épicentres de la crise. Quand ils furent un peu plus éloignés, Riley se planta devant le grand brun dont le regard papillonnait inlassablement autour de lui, plissant les yeux pour observer entre la fumée qui se dissipait à renfort de ventus à droite et à gauche. Bast, c'est pas le moment, sérieux, bouge toi !

Face à l'invective de la jeune femme, il baissa les yeux vers elle l'espace d'une seconde. Regard défait, la mort dans l'âme, et un constat tout simple qui lui fila entre les lèvre.

- Je sais pas où elle est.

Elle était sur le point d'avoir un petit mot rassurant - qui ne ferait certainement pas mouche de toute façon, mais ça valait le coup d'essayer - quand les pupilles du garçon se relevèrent pour reprendre leur observation, et que tout son visage s'affaissa soudainement. Riley se tourna pour suivre son regard, distinguant de justesse la petite silhouette rousse qui se faisait ensevelir à l'autre bout. Et juste comme ça, elle se retrouva à courir derrière lui.

Le sang lui battait les tempes, et il ne se souciait plus vraiment de ce qui avait pu se passer, ou de ce qui se passait à cet instant. La seule chose qu'il savait, c'était qu'elle était là, en dessous, et au plus près, il put distinguer les jolis doigts de porcelaine qui dépassaient à peine. Il lança peut être quelque chose à son intention, comme pour lui faire savoir qu'il était là, mais il n'était pas certain.

Merlin merci pour toutes ces années passées à affiner son sang froid, parce qu'entre ce feu qui gagnait du terrain et les décombres...

Il n'avait pas été le seul à se diriger par là, et pour une fois, il en était soulagé. Alors que Riley joignait sa baguette à ceux qui maîtrisaient les flammes - dont Park et un inconnu, Bastien repéra immédiatement Achille, plus loin en face de lui.

- WAGNER ! Il fallait bien au moins crier pour s'entendre dans toute cette cohue, et c'était le français qui était sorti, comme une évidence. Aide moi à dégager ce bordel ! C'est Sia là dessous putain !

Deux baguettes valaient déjà mieux qu'une, et le feu était déjà bien géré, inutile de perdre plus de temps là dessus. Et vu la taille de certain bloc, mieux valait être plusieurs pour stabiliser les décombres en lévitation. Certainement au prix des efforts de tout le monde, le corps finit par se dévoiler en dessous des gravats, et il se précipita pour venir achever de sortir la belle de cet enfer de poussière et de pierre, récupérant son corps quasiment inerte entre ses bras, s'éloignant des décombres.

Il y avait un peu de soulagement : celui de la tenir enfin contre lui, pourtant, ses yeux ne semblaient pas vraiment vouloir s'ouvrir complètement. Elle était si... loin. Il fallait l'éloigner de là. Mais il fallait d'abord qu'elle revint à elle - qu'elle lui revint.

- Amour ? il l'appella, doucement, avant de se laisser glisser doucement vers le sol sur lequel il s'assit, étendant avec tendresse le petit corps roux contre le sol, avant de faire reposer sa tête sur lui. C'était affreusement sale, comme situation, mais vu le délire autour... Ses doigts vinrent dégager quelques mèches de cheveux, balayant au passage la poussière qui recouvrait la demoiselle.

Quand Achille s'approcha, Bastien leva ses iris vers cet autre français, qui avait d'ordinnaire le don de l'agacer, et qui avait pourtant cette fois-ci des allures de d'allié - une fois n'est pas coutume.

- Tu peux regarder sa cheville ? La droite. Juste vérifier qu'elle soit pas.. bref.

Il reporta son attention sur le petit minois roux, ignorant encore l'agitation autour, tirant sa baguette pour venir chasser d'un sortilège toute la poussière qui barrait le visage de la belle - et qui ne faisait sûrement pas de cadeau à ses voies respiratoires, espérant que la légère brise lui ferait reprendre un peu ses esprits.

Il n'aurait pas su dire combien de temps il fallut - deux secondes de cela, c'était déjà une éternité - mais quand elle le reconnut, qu'elle sembla enfin revenir à elle, il poussa un profond soupire de soulagement, ne pouvant s'empêcher de fondre sur ses lèvres.

- Désolé, tu m'as fait peur, il sourit en s'éloignant. T'as mal ?

Il oubliait, peut être, tous les autres scénarios qui se déroulaient autour. Mais il était clair que sa priorité était là, en la personne de Sianyde. Et une fois n'était pas coutume, il trouva en lui la véritable gratitude, qu'il déposa d'un regard sur Park si cette dernière était encore là, puis Wagner et Riley avant de reporter son attention sur la jolie rousse.

- Faut qu'on bouge... C'est n'importe quoi.

Il tourna un regard de droite à gauche, avisant les différentes situations qui semblaient à la fois se résoudre, ou s'empirer. En toute honnêteté, il avait du mal à supporter les cris éparses et tous ces bruits.

Résumé : Riley dit à Lyria et Arwin de partir devant et qu'ils les rejoindront, mais elle et Bastien voient Sia se faire ensevelir donc ils foncent dans cette direction et avec l'aide d'Anthony, Maze et Achille ils éloignent le feu et BB récupère sa jolie rousse. ~~Il est déso pas déso de no care du reste~~ :dramaqueen:

Le marché enneigé

J'arrive sur le parvis de cette ex-demeure en même temps que Mi-Gung, un type et le préfet casse-pied de la maison d'en face. Immédiatement, les rôles se répartissent : les deux premiers gèrent l'incendie pendant que je me fais nonchalamment alpagué comme un malotru par la petite voix nasillarde du blanc-bec de l'autre côté des décombres. Ma tête se lève vers lui alors que l'adrénaline me fait comprendre qu'il n'est pas là par hasard. Et quand je baisse mes yeux, les doigts que je vois dépasser me semblent particulièrement familier. Ne me dites pas que...
Le parfait français qu'il utilise pour me héler faillit me mettre dans un émoi de satisfaction intense. Mon nom, dénaturé depuis six mois que je me trouve sur ce continent de sauvages avec leur w prononcé comme un son ou. Et voilà qu'il faut que ce soit ce chat de gouttière, ce minet de piètre facture, qui soit l'origine de ce sentiment de fierté. Surtout que personne ne comprend ce qu'il me dit, sauf moi. Je me sens flatté et inutilement agacé que le seul français que je connaisse soit lui. Mais je garde tout ça bien enfoui au fond de moi, me contentant juste de réagir à ses dires.

« Sissi ? »

Cependant, ma baguette s'agite vite fait bien fait pour dégager les blocs les plus imposants et ainsi dévoiler le corps meurtri. Elle est inconsciente et je vois Barnes se précipiter sur elle comme un affamé. Quelle chance. Chance que je n'ai pas. Evidemment. Elle est où l'autre énervée là ? Jamais là quand j'ai besoin d'elle.
Pourquoi je m'agace ?
Parce que je suis un idiot.
Sia est sous les décombres et c'est pas moi qui ai la part belle. Même quand j'aurai du l'avoir, je ne l'ai pas eu. Je ne me remettrai jamais de la noyade dans le lac noir. En fait c'est pas sa gloire que je veux, c'est sa santé. Elle se bat si fort contre toutes ces merdes et moi je pense à moi dans un moment pareil. Ma chevalerie n'a rien a faire dans cette histoire et c'est naturellement que je me jette à son chevet alors que Bastien fait poser sa tête sur ses cuisses.

Elle est jolie toute endormie comme ça. Je regarde son visage plein de poussière et je vois un certain apaisement. Je ne l'ai jamais vu sans sa garde et sans ses airs de meuf intouchable. Enfin si, une fois, mais ça compte pas vraiment, Tharnes venait de l'agresser et elle était bouleversée. Moi aussi je l'aurai été si on m'avait dit que j'allais être marié à mon vieil oncle ! Enfin, là n'est pas la question.

« Hé mec, tranquille. Elle va s'en sortir, je vais soigner tout ça. »

Mes yeux bleus sont rassurants et ma voix également, bien que forte à cause de la cohue environnante. Je m'accroupie aux pieds de la jeune femme et baisse ses longues chaussettes d'hiver, oubliant la présence de Barnes. Y a que Sissi qui compte.
Sa cheville a bleui et son genoux également. Il n'y a pas de plaie béante mais je ne doute pas une seule seconde que les articulations et les os sont dans un sale état. Je concentre mon énergie et tout mon potentiel sur le fabuleux Vulnera Samento. Ma main qui soutient sa jambe à la peau de lait, sent les osselets se reconstituer sous les chairs. Je fais pareil au niveau du genou et, avant de chercher à le plier, je tiens sa jupe avec ma main baguettée. Un peu de décence, je préfère qu'elle soit consentante à me montrer tout ses trésors.
Je met sa jambe à plat et m'attelle à son autre jambe. Il n'y a rien de cassé et c'est un véritable soulagement. Bastien lui dégage toute la poussière du visage et du corps.

« Elle est en plein forme, il faut simplement attendre qu'elle se réveille. »

Je remet ses chaussettes à leur place pour qu'au moins elle n'est pas froid et ferme un peu sa cape. Pour autant, je ne peux pas m'empêcher de tendre mon bras pour attraper sa main. Elle est gelée et de toute façon, allongée dans la neige, il ne faut pas attendre de miracle. Mais heureusement pour nous et surtout pour elle, la rouquine se réveille rapidement. Je sens qu'elle respire un peux mieux et ses jambes s'agitent doucement. Je lâche ses doigts et tourne ma tête lorsque Bastien vint l'embrasser. Tss... Pourquoi faut-il que ce soit moi qui sois venu ici ? J'aurai du envoyer Ellie.
Ressortant ma baguette, je me relève totalement et enjambe Sianyde pour me mettre dos à eux.

« Il faut se tirer de là et vite. La barraque continue de s'écrouler là-bas et le marché a l'air de prendre bizarrement feu. »

Si au moins je ne peux pas avoir la part belle en sauvant la princesse irrascible, alors je peux au moins l'aider à s'en sortir avec son (faux) prince charmant.

« Occupes-toi d'elle, je vais dégager le passage. On n'est pas encore arrivés à Poudlard... »

Résumé : H. regrette beaucoup que Sianyde soit amoureusement prise mais bon, il aide quand même @Bastien Barnes le coquin pis va déblayer le passage pour rallier Poudlard. Mais c'est pas simple. Il parle en français à Bastien alors à moins que vous compreniez le français... XD

Plus j'avançais et plus la situation empirait. J'entendais les cris de plus en plus forts, ainsi que des pleurs. Je ne savais pas si j'arriverais à rejoindre la place du marché. L'explosion avait du faire tomber bon nombre de bâtiments mais je m'étonnais de voir un monticule d'objets et de ferrailles en plein milieu du chemin. Ca, c'était plus que volontaire et ce n'était pas l'œuvre de gravats. Comment allais-je passer dans cette montagne que ma magie ne me permettait pas de déplacer ? Un regard circulaire autour de moi alors que la neige continuait de tomber. Je vis une porte ouverte sur une maison qui faisait angle et lorsque je regardai à travers, je m'aperçu que le mur était complètement éclaté. Parfait !
Sauf que cette maison donnait sur une autre, qui donnait sur une autre et les habitants étaient complètement déboussolés. Certains étaient absents et d'autres simplement partis. Je du me frayer un passage et en ouvrant et fermant des portes ou passant des fissures béantes, je me pris quelques gravats sur le visage. Ma cape ne me protégea de rien et je touchais ma tempe et ma joue. Elles saignaient un peu, rien de grave et pas d'hémorragie mais la poussière commençait à me faire tousser. Je finis par enfin trouver une sortie. La place du marché était sens dessus-dessous. La fumée que j'avais vu depuis la grande allée finissait de se dissiper et en passant à côté d'un immeuble effondré, je vis plusieurs élèves essayer de dégager une pauvre fille ensevelie.

Je me joignis alors au groupe, aidant le préfet des Serdaigle à vite soulever la charpente écroulée et les deux murs qui étaient tombés. Plusieurs étudiants étaient là et il fallait au moins ça pour soulager la pauvre victime. Nous vîmes alors le corps enfoui et inerte. Elle était de chez nous.

« Je vais essayer de trouver les professeurs, je crois qu'il y a beaucoup de blessés. »

Me relevant, je sorti de l'endroit pour filer vers les anciens stands, tous soufflés par l'explosion. Je vis l'épicentre de tout, à côté de la scène musicale, trou par lesquels des gens avaient l'air d'être passés. Je ne m'arrêta pas là-dessus très longtemps, des flammes venant lécher ma cape et une partie de mon bras. Je jetai alors le vêtement au sol et arrêtai le feu qui avait carbonisé mon pull en laine. Je l'enlevais pour le réparer lorsqu'un mouvement de foule me projeta en avant. Je ne retins dans mes mains que ma baguette, avant de me retrouver une dizaine de mètres plus loin en chemise blanche. Le manteau tout chaud de Chess me faisait tout à coup très envi. Mes lèvres bleuirent rapidement alors que je mis mon corps en route pour ne pas trop tarder à trouver le professeur de potions. Mon souffle s'évaporait dès qu'il passait la barrière de mes lèvres et je dû maintenir les mains contre mes bras pour essayer de garder un peu de ma chaleur.

Il me fallut encore plusieurs minutes pour trouver l'objet de mes désirs. Et c'était d'une manière tout à fait étonnante qu'on me jeta à ses pieds. En effet, dans une bousculade, je tombai à genoux, en face de lui. Levant la tête, une expression de soulagement s'inscrivit sur mes traits de plus en plus blanchâtres.

« Aïe ! Oh... Pardonnez mon intrusion quelque peu cavalière... » fis-je pour plaisanter, le sourire malin aux lèvres.

Mais le professeur, lui, ne riait que peu. Alors je me redressais, essayant de garder un peu de contenance en décroisant les bras. Autour de nous l'espace était assez dégagé de gens, mais pas d'encombrants. Nous étions entourés de décombres et je profitais de cette dissimulation pour me rapprocher un peu de lui et lui dire à voix basse.

« All Mine je suis si heureuse de te voir en un seul morceau. Je... j'ai tellement froid... ma cape et mon pull ont brûlé quand j'ai traversé l'incendie pour te rejoindre et... et ils m'ont échappé quand on m'a poussé je... »

Je me baissai légèrement en entendant des gens passer de l'autre côté, pour ne pas qu'on nous voit. Une fois que le bruit s'éloigna, je me laissai tomber contre lui, légèrement tremblante. Mon corps était dur, tétanisé et mes courbes n'avaient rien d'enchanteur à cet instant. Lorsque ma tête rencontra son torse, j'expirai de froid, de soulagement, d'agacement, de contentement... bref, tout un mélange de sentiments qui me firent me poser quelques secondes contre l'homme de ma vie. L'homme dont je devais profiter encore quelques mois avant que la vie ne nous sépare.

Je fini par me redresser pour le regarder. J'avais envie de l'embrasser.

« Il y a... des étudiants qui ont besoin d'aide là-bas... je... je vais t'aider et essayer de voir s'il n'y a pas d'autres personnes à... à secourir. Je t'appelle dans ce cas là. Je crois que tout le monde est en train de se réunir vers la barricade sud, le chemin de Poudlard. »

A peine eu-je dis ça que je commençai à me détourner pour enquêter plus sérieusement et rentrer au plus vite dans le château sécurisé.

Résumé : Sofia trace pour se retrouver à la place du marché. Elle a réussit à éviter les barricades en passant par des maisons effondrées et, bien sûr, elle s'est prise quelques pierres sur la tronche mais rien de grave. Elle aide @Arwin A. Abernathy, @Lyria Bloodshell et @Ellie Torstein avant de faire le tour de la place et de tomber sur @Ezekiel B. Blackmore (qu'elle est très contente de voir, soit dit en passant.)