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Re: I found a home in the palm of your hand [B.B.]
Jeu 6 Aoû 2020 - 9:58
- Sianyde Llansawel- Fondatrice -
Bande organisée
II - Shatei du clan Fukuhara - Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation :
Statut civil : Célibataire
DC : Waclaw H. Tuszynski // Elizabeth B. Abberline
© : Avatar/Crackship/Signature : moi
I found a home in the palm of your hand
Elle avait gagné.
Sianyde avait gagné le duel contre Bastien et cela n'avait rien à voir avec le sentiment de victoire habituel qu'elle ressentait dans un duel. Ses camarades n'étaient que des cibles d'entraînement sur lesquelles elle s'acharnait pour parfaire ses techniques, rien de plus. Ici, c'était un vrai duel. Un moment où il fallait qu'elle prouve qu'elle était digne.
Digne d'être un sorcière.
Digne d'être elle.
Digne d'être à lui.
Le menton relever, sans jamais blesser outrageusement l'ego du perdant, elle savourait la nouvelle légitimité qu'elle avait enfin acquise. Car au travers de cette bataille amicale gagnée, beaucoup d'autres choses se jouaient.
Légitime.
Légitime d'être à ses côtés, légitime de le surprendre, légitime qu'il tombe amoureux d'elle, légitime qu'elle se montre à ses côtés, légitime que son ambition ne soit pas remise en cause.
Légitime d'être à lui.
Bastien lui avait fait l'honneur d'un très beau duel et si elle n'avait pas mis toute sa ruse à profit, il l'aurait battu à plate couture. C'était un adversaire redoutable et elle était fière de l'avoir eu en partenaire. Elle ne doutait pas de lui, jamais et elle savait que quoi qu'il arriverait, il la protégerait.
Transie par tout ce que cela signifiait pour elle, Sianyde ne pouvait stopper son sourire d'amoureuse.
Elle fut agréablement surprise quand il s'estima déçu de lui mais pas d'elle, confirmant ainsi tout ce qu'elle pensait. Enfin !
Alors comme la veille au soir, elle pencha légèrement sa tête en arrière pour laisser s'évader un rire conquis, rire qui signifiait combien elle était folle de lui. Son cou de lait s'exposa aux yeux et aux crocs avides du français, avant qu'elle ne redresse son visage, ses jades espiègles dans les siennes, noisettes.
- « Moi, tu ne m'as pas déçu... »
Celui du toucher était le plus aphrodisiaque pour la saison.
Dès que leur peau entrait en contact, l'électricité de son corps l'inondait pour la surprendre et lui faire comprendre que ce n'était pas n'importe qui. Il avait un passe-droit. Il en avait des milliers. Avait-il voulu explorer ses épaules, son buste et ses flancs, qu'elle se serait laissée emporter volontiers.
Ses jades explorèrent le visage de Bastien. Il était beau. Et elle se trouvait belle dans ses yeux. La façon dont il la regardait ou plutôt, dont il la dévorait du regard, la forme de ses pommettes, le pointu de son nez, ses grains de beauté éparses et discrets, ses yeux en amande d'une magnifique couleur, le tout réunit en un visage qui tenait sur un corps qu'elle n'avait pas osé toucher à chaque fois qu'elle en avait l'occasion, de peur de tomber dans l'abîme d'une découverte dont elle ne pourrait jamais s'extirper. Elle se connaissait, elle était curieuse, parfois avide et si elle commençait, elle ne s'arrêterait pas, elle allait en vouloir toujours plus. Et jamais elle ne voudrait l'oppresser de son tempérament de feu.
Dans ses grands iris verts à elle, passèrent toutes les émotions les plus puissantes dont une, caractéristique : conquise. Il avait gagné le champ de bataille ennemis et devant lui s'étendait dorénavant une lande sauvage, immaculée, où aucun homme n'avait encore marché. Mais la plaine à l'herbe grasse tout comme les neiges éternelles de la plus hautes des montagnes, n'avaient pas dit leur dernier mot face à ce soldat. Vénus était vierge et cela ne voulait pas dire qu'elle ne s'efforcerait pas à accueillir Mars, en l'enveloppant d'un amour passionné et profond, s'extasiant à chacun des pas qu'il exécuterait, dans ce nouveau pays qui n'avait jamais connu la couleur d'un homme.
- « Je... » elle dut déglutir, le souffle court, brûlante « Je ne peux pas te les dispenser toutes en même temps, tu ne le supporterais pas... » Les mains de la rouquine vint se poser sur son torse, comme un peu plus tôt dans la journée, mais avec envie et désir « Mais tu n'as pas peur... ? D'être à moi. Pour toute ta vie ? »
- « Embrasse-moi,
- « Je ne fais jamais d'erreur, te concernant. »
Son sang circulait si vite dans ses veine qu'il lui faisait mal. Son cœur battait si fort dans sa poitrine qu'elle pensait qu'il allait sortir. Ses poumons se contractaient tant sous le manque d'oxygène qu'elle se sentit presque défaillir.
Et c'était horrible, hideux, affreux ce souvenir qu'elle avait de Bastien complètement perdu dans le cou de Parvati, même l'espace d'un instant, même si ce n'était pas réellement lui. Son bassin hurlait tant il n'arrivait pas à contenir ce magma passionnel qu'elle retranscrivit à travers les mouvements de son corps et la dévotion du baiser. Baiser auquel elle mit un terme pour à nouveau soupirer contre ses lippes avides.
- « Je suis jalouse. Comme si le cou de Parvati était plus appétissant que le mien... Je me sentirai presque insultée... »
Elle lui avait toujours appartenu, dès le premier jour.
- « Ca va ? On ne vous dérange pas ? »
La rouquine se détacha à contrecœur de son Amour, pour faire face à la monitrice. Comme un réflexe inconscient elle s'était mise devant lui. Peut-être souhaitait-elle le protéger ? De quoi ? Aucune idée, cela-dit c'était idiot vu qu'il était plus grand qu'elle.
- « Hum, il a y eu un problème ? » Sa voix était encore empreinte d'une touche d'érotisme qu'elle peinait à dégager « Le problème c'est qu'on vous avait perdu. En plein sous-bois ! Vous ne vous rendez pas compte des risques de rencontres avec des créatures dans la région. »
- « Nous devons changer d'endroit. On a saboté l'activité ici et ce n'est pas vraiment praticable. Récupérez vos affaires, je vous veux sur le sentier dans deux minutes. »
Quelle poisse... Mais ça les faisait patienter, encore une fois, attisant leur désir. Avant d'attraper son sac et sa casquette, elle heurta le corps de Bastien, pleine d'une affection indescriptible. Ses bras passèrent plus franchement dans son dos, sans peur du contact, alors qu'elle se lova contre lui dans un petit rire amoureux.
- « Quelle chance j'ai de t'avoir... »
REVENGE
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