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C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu] Empty C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu]

Lun 5 Fév 2024 - 14:36
Keith Madden
Criminalité
Voyou
Keith Madden
C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu] Ezgif-2-946d7d2187

Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : None
Statut civil : Célibataire
Activités : Voler, servir (son corps des fois) aux autres & emmerder Conrad!

DC : Jordanaya & Geronimo
© : Kazual

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
C'pas à prendre comme des bonbons, putain !

On ne se rend compte de l'importance des personnes dans sa vie qu'après les avoir perdues. Pff. Cette phrase était conne. Keith n'avait pas eu besoin de perdre Conrad pour connaitre sa valeur, aussi bien sur Terre qu'à son coeur. C'était bien pour elle, pour ce qu'il représentait, pour ce qu'il était, qu'il avait mis fin à leur amitié. Le journaliste était une trop bonne personne pour compter un putain d'ex camé comme Madd' dans son entourage. Pour qu'il puisse laisser avancer son ex meilleur ami dans sa vie, Keith s'était senti obliger de mettre un terme à ce qui les lier. Que ça soit voulu ou pas par l'autre. D'toute manière, l'ex mage noir ne le laisserait jamais faire. Pas question d'le laisser plonger dans l'abyme sans fond qu'avait été leur lien. Alors, qu'il se montre insistant ou pas, le né moldu, il trouverait un adversaire à la hauteur de son obstination. Ou plutôt, il ne le retrouverait pas. Le sang-pur avait préparé ses arrières, cramant son appartement et de nombreuses affaires superflues dans l'allée des embrumes, arrêtant les affaires trop intimes, n'offrant plus aucun moyen d'être contacté si ça n'était aux affaires actuellement en cours et en qui, il le savait, il pouvait avoir confiance. ... Ou qui ramenait une certaine somme d'argent comme avec Ulla Vaux. Peut-être lui fera-t-il confiance un jour, mais en attendant elle se trouvait dans la 2ème catégorie. Hormis tout ça... Compliqué de remettre le grappin sur le bouclé qui voulait juste qu'on lui fiche la paix.

La seule chose dont il se rendait compte au final, le Keith, avec sa séparation avec le journaliste, était son attachement aux deux dernières personnes lui restant. Elles lui manquaient d'avantage. Il s'inquiétait d'avantage. Mais l'un donnait des nouvelles toutes les Saint Voldemort et l'autre barbotait dans une vie de famille hypocrite. S'il était du genre à ne rien dire, à laisser faire, là, la cervelle de pioche ne pouvait que se concentrer sur eux. Sur à quel point ils faisaient d'la merde, il le savait. Comme inquiet d'une premiere amputation vitale à son coeur, ce dernier semblait vouloir se raccrocher à ceux qu'il lui restait. Par peur de la solitude, par peur du vide, probablement. Sûrement parce que le coeur était déséquilibré, fragilisé, et tentait de retrouver une nouvelle harmonie. 'Fin, autant que le pouvait un organe chez Keith, avec sa vie et ses choix d'merde. Au moins, avec tout ça, Keith avait la chance que ses deux poulains ne soient pas des diamants d'innocences. Ils avaient cette partie d'eux rattachées aux ténèbres, empêchant Keith de les dégager de sa vie comme il avait pu le faire avec l'ange immaculé. Il avait trouvé des personnes comme lui, pouvant le comprendre sur certains plans, contrairement au journaliste qui n'avait jamais cessé de vouloir tirer vers le haut la cause perdue qu'était l'irlandais. Il n'aurait jamais c'problème avec Perséphone et Gaspard. Ça le rassurait, quelque part, autant que ça l'inquiétait sur un autre plan. Surtout pour le p'tit.

L'épaule collée à sa cheminée en flamme de jour comme nuit, assis au sol alors qu'un canapé géant -beaucoup trop en étant seul- l'attendait, seul meuble de la pièce, Keith lisait un énième livre trouvé dans le reste du manoir, aka des décombres. Seule cette chambre à l'étage, aussi grande que l'appartement des embrumes, était désormais reconstruite. Il y avait passé plusieurs semaines, se perdant dans le travail manuel plutôt que dans la simplicité magique, mais il y était arrivé. L'endroit était propre, sain. Accueillant avec son sofa et sa gamelle d'eau destinée aux museaux poilus. Sans oublier le dessus de la cheminée qui comportait quelques conneries lui tenant à coeur comme la statuette d'une main au majeur fièrement relevé. La seule chose qui persistait et qui était à dégager encore était l'immense arbre généalogique de la famille Kerr-Madden, entourant la cheminée. Il allait le faire disparaitre, prenant un malin plaisir même à s'en débarrasser. Peut-être dans la journée. Ou demain. Quand il n'aurait pas cette envie de se noyer dans une multitude de lecture, quand il n'aurait pas envie d'assouvir cette pulsion de boire. L'option 1 était en cours, sûrement que l'option 2 suivrait après avoir fini de lire son livre sur les Maledictus. Sauf si quelque chose brisait le silence du lieu, mettant en alerte le nouveau propriétaire. Abandonnant son livre au sol, se levant et s'extirpant de sa chambre avec furtivité, nouvelle baguette amie en main, le bouclé inspecta avec sévérité la montée d'escalier et le hall du premier étage d'un coup d'oeil rapide, mais rien. Prudemment, il poursuivit, ses pas s'approchèrent de la rambarde avant de se figer sous la présence au milieu de débris de l'ancienne pièce d'entrée. Dans un nuage de poussière s'applatissant bientôt, assez rapidement pour identifier la silhouette, une tête de pioche apparue. Surnom affectueux passant à la trappe sous l'inquiétude de sa présence ici. Les bonbons portoloins marchaient. Merde, qu'est-ce qu'il foutait là ?!

Dès lors que l'identification de Gaspard fut faite, le corps de Keith disparut dans un crac, secondé d'un autre au rez-de-chaussé, aux côtés du corps presque adolescentesque à ses yeux, dont il attrapa directement les épaules, lueur d'inquiétude se partageant entre voix et regard.

"T'es blessé ?!"

S'il était là, c'était qu'il avait utilisé l'un des portoloins de secours, à n'utiliser qu'en cas de problème! Enfin, telles étaient les directives du bouclé dont la vision était encore brouillée par la poussière en suspension. La seule bonne chose dans c'nuage, c'était qu'elle cachait un peu la sale gueule encore plus marquée de Madd'. Les mois le séparant de la fin de l'hospitalisation lui avaient fait reprendre des couleurs et d'la masse. Mais la rupture amicale s'était amusée à l'y replonger, reprenant certains droits sur lui, sur sa gueule surtout. Quoi que, sûrement rien de trop étonnant pour un habitué à l'ex paumé des embrumes. Si ça n'était la peur inédite dans son regard, et l'inquiétude béante qu'on y lisait. Il n'voulait plus perdre qui que ce soit.

Codage par Libella sur Graphiorum


KoalaVolant

C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu] Empty Re: C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu]

Lun 12 Fév 2024 - 23:10
Gaspard B. Pretovius
- Modérateur -
Bande organisée
I - Gaijin du clan Fukuhara
Gaspard B. Pretovius
C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu] 335c0afb58805ab8e6fe1e263bd2a2a8

Singularité : Animagus déclaré
Orientation : Boiz
Statut civil : Fire on Fire
Activités : - Roi Autoproclamé de la Castagne underground
- Lire la Bonne Aventure~
- Jouer avec le Feu

C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu] Fire-burn

DC : Marx Sohei ; Caesar af Glücksborg ; Eliott D. Owens
© : Max Imus

Carte du sorcier
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Putain ça retournait l'bide cette daube. Surtout que Gaspy avaient encore rien bouffé de la journée. Il s'était pas attendu à ce que ce truc fonctionna. Non pas qu'il faisait pas confiance à Madd, même si en l'occurrence la question était de mise... Il avait simplement était surpris. La tête à l'envers, penaud au milieu de cette pièce qui avait des allures de ruines -comment avait-il réussi à atterrir sur ses pieds ?, Gaspard essayait de se remettre les idées en place. Qu'est-ce qu'il foutait là déjà ? C'était comme s'il était passé par la vidange d'une machine à lavée après essorage, difficile de s'y retrouver du haut du bas et du pourquoi du comment. Il y eut un crac puis son echo et Madd qui surgit devant lui en lui brayant dessus. Enfin il brayait pas mais sa voix était insupportable.

Les sourcils de Gaspard se froncèrent et l'hébétude sur sa face s'effaça devant la rogne. Il grimaça. Nan. Ca lui était revenu. Gaspard eut un mouvement d'épaule pour se dégager de l'emprise de l'adulte, et dans le même mouvement il lui envoya son poing directement dans la figure. Ah sans gant c'était autre chose ! L'éclair de douleur lui remonta tout le bras -c'était signe qu'il sentait encore quelque chose ! T'l'as pas volé celle-là ! Le garçon se jeta sur Madd pour l'attraper par le col en lui hurlant dessus. T'es rien qu'un con, tu l'sais ça ?! Le roi des cons, avec sa couronne et tout le tintouin ! Une ribambelle de cons à ses pieds pour l'aduler -vive not'roi ! c'est l'plus con ! Gaspy avait les boules.

C'était il y a quelques minutes quelques secondes, comment savoir avec ces haricots magiques qui vous téléportaient on-ne-sait-où ?! Gaspard s'était pointé à la coloc. Il n'y avait pas foutu les pieds depuis un bail. En fait, il logeait dans une chambre pourrie sans lumière et six pieds sous terre avec Ezra, à l'arrière du club. Là, il était couvert, invisible. Il ne sortait qu'en de rares occasions et cette vie de rat souterrain marquait sa peau d'un teint pâle. Alors il avait été content d'y retourné, discrétos, pour saluer l'autre bouclé avec qui il n'y avait eu qu'un échange succinct de lettres. Gaspy s'était dit que, depuis des mois qu'il se terrait et que rien ne semblait indiquer que le Ministère l'ait dans le pif, il pouvait bien se payer le luxe d'une sortie pour voir un vieux pote. Depuis le temps qu'il en crevait d'envie...

C'était sans compter sur le tas de cendres que le sorcier avait découvert à son arrivée. Keith avait tout cramé. Il ne restait rien. Rien du tout. Des cendres putain ! Rien que des cendres... L'endroit avait disparu et avec lui tout ce qui laissait à Gaspy la légèreté de s'imaginer qu'il avait un chez lui. Après le goût de poussière et de rien que lui avait laissé la maison de passe lors de son escapade estivale en Afrique du Sud, la coloc des Embrumes était le dernier lieu sur cette putain de planète où il se figurait avoir une place en quelques situations que ce fusse, à quelques instants que ce fusse. Mais ça n'existait plus. C'était exactement comme il l'avait pressentit ce jour-là : il n'y avait plus que ses bras à lui, son cou, la protection de ses ailes coupées. Alors au milieu de ce qui avait été un salon, ébranlé de colère et en perte de repaire, incapable de comprendre ce geste, le garçon, brûlé dans son âme, avait avalé un de ces bonbons ; que tu saches où aller en cas de problème, qu'il avait écrit. Pourquoi t'as tout cramé Madd ?!

d'après KoalaVolant



- Gaspard : 3/2 - Sullivan : 1/1 -

C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu] Empty Re: C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu]

Mer 14 Fév 2024 - 1:03
Keith Madden
Criminalité
Voyou
Keith Madden
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DC : Jordanaya & Geronimo
© : Kazual

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C'pas à prendre comme des bonbons, putain !

Ah l'sombre fils de pute -Keith avait bien l'droit de l'utiliser celle-là. Le bouclé n'avait même pas eu le temps d'identifier les bleus sur la sale petite gueule de Gaspard, il n'avait pas non plus eu le temps de comprendre la réponse à son inquiétude (alors que c'était la plus simple et brève réponse possible à offrir) qu'il s'en était pris une en pleine face! Pire, après avoir été rejeté dans son emprise aussi inquiète que fraternelle ! Plus surpris que sonné, la réception du coup lui fit fermer les yeux sous l'attitude étrange, sur cette action tout bonnement incompréhensible puis reculer d'un pas. Ou deux. C'était pas douloureux, l'analgésie empêchait Keith de connaitre le sens du mot douleur. Non, il était plus... Déboussolé. Merde, s'était passé quoi ? C'était vraiment arrivé ? Les phalanges ornées d'un AAAB passant sur sa propre gueule et en ressortant écarlates confirmaient bien. L'était habitué à s'manger des coups, le bouclé, et il reculait pour bien puissant qu'ça...! Fallait bien l'effet de surprise pour que ce putain d'coup de poing le désarçonne. Par Gaspard. Le cerveau n'eut pas le temps de digérer l'information que le col était déjà rattrapé, histoire qu'il n'puisse plus reculer sûrement. D'accord, c'était comme ça alors ?

La main témoignant de l'agression se porta sur le poignet du sale lionceau puant, montrant désormais que le répondant serait présent. Pas forcément qu'il allait lui rendre la pareille, mais qu'il n'allait plus s'laisser avoir. Dommage, ça ne semblait plus dans le plan du p'tit con qui s'mettait soudainement à brailler alors que Madd' le défiait du regard. P'tin, il avait quoi l'gamin ? L'inquiétude qui avait fait une pause le temps d'encaisser les dernières secondes reprit encore plus -si c'était possible. Dans le feu de l'action, dans le défi qui s'jouait du regard, les maux étaient en lecture libre. Ça irradiait tout autour du blond. L'appart'.. Le gamin lui offrait tous ses cris mentaux sur un plateau d'argent que Keith voulait pas. C'était pas son genre de se mêler de ce qui se tramait dans les boites craniennes de ses protégés, mais le mécanisme de défense s'était activé seul, n'ayant qu'à être récepteur de trop de pensées qui fusaient. Jusqu'à ce que tout ça ne se transforme en mots crachés. Bah enfin, ça sortait. Un bon début.

Le liquide poisseux dégoulinait le long du philtrum, épousant les courbes de ses lèvres, s'immisçant un peu entre elles tout en continuant de couler jusqu'au menton. Keith sentit le poids du fer liquoreux sur sa lippe. Qu'il ne se fit pas prier pour éjecter en goutelettes d'un simple et gros souffle sur la tête de con qui lui faisant face. Tiens, une moufette mouchetée. Il s'emmerdait pas l'Madd'. Être dégueu, il s'en battait la race.  

"Tu postillonnes, p'tit."

Surtout si c'était pour emmerder un poussin qui s'la jouait coq de combat alors qu'il chialait pour son nid disparu.

"Tu m'lâches et on cause entre adultes ou y a besoin d'une fessée pour t'remettre les idées en place ?"

Codage par Libella sur Graphiorum


KoalaVolant

C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu] Empty Re: C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu]

Mer 21 Fév 2024 - 23:20
Gaspard B. Pretovius
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Gaspard B. Pretovius
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Merde. Ca avait été trop facile avec l'effet de surprise et tout. Gaspy se sentit con sur le coup, il aurait aimé du répondant mais non, le bouclé s'était pris la mandale, avait un peu reculé, et voilà. Le poing serré et levé, prêt à tomber une seconde fois, resta suspendu en l'air. Gaspard avait grave les nerfs, mais tellement les nerfs, mais alors qu'il pensait que ça lui ferait un bien fou de lui en mettre une dans le pif, et bien non, ça ne comblait pas la brûlure sur son âme -peut-être ne l'avait-il pas fait assez voler ? Continuer à le frapper n'y changerait rien, il pouvait le sentir dans ses tripes. C'était vain, c'était désespéré comme geste. Il y avait un truc qui clochait et ça le contrariait terriblement.

Madd l'avait comprit. Ca se sentait dans sa poigne autour de son poigner, ça se lisait dans ses yeux gris et cernés. Et puis il le sentit dans sa tête aussi. Gaspard serra des dents, sur la retenue, désireux d'explications, d'excuses qu'il ne pouvait entendre. Il attendait que Madd lui répondit, qu'il fit un truc, il savait pas quoi mais qu'il... Putain t'es dégueu ! Gaspard lâcha le bouclé et eut un geste de recul. Un réflexe voulut qu'il passa une main sur son visage. Il étala le liquide poisseux déposé en fines gouttelettes. Ta gueule ! Se faire botter les fesses, sérieux ?! Gaspy prit une grande inspiration et bomba le torse. Il n'était pas d'humeur à plaisanter. P't-être tu pourrais répondre au lieu d'dire d'la merde ?! Ca partait en sucette dans la p'tite tête de Gaspard. Il ne comprenait pas le jeu du bouclé qui semblait en avoir rien à secoueur de tout ce qu'il disait ou pensait -puisque de toute façon il se baladait dans sa tête. C'était si déroutant et si vexant, même s'il le connaissait bien. Gaspard n'arrivait pas à saisir ce qui se passait, complètement aveugle dans son emportement.

Profondément agacé, mais sachant qu'il n'y gagnerait rien à s'acharner contre Madd, le jeune sorcier donna un coup de pied dans les vieux débris qui jonchaient le sol. Fait chier ! Il était intenable et si Madd lui répondait, il était bien incapable de l'entendre. Gaspard s'agitait dans cette pièce en ruine, emporté par son élan colérique. En plus d'où tu lis dans ma tête ?! Putain ! Les coups de pieds volaient dans tous les sens. J't'interdis, t'entends ?! Bouts de bois, gravats, morceaux de meuble, tout y passait pour aller se fracasser un peu plus loin. Ses paumes commençaient à chauffer et à dégager de la fumée blanche. C'quoi c'bled pourris ? On est où là ?! Gaspard jurait jurait et jurait encore. Ses paumes s'enflammèrent. Il lui faisait face. Gaspard eut presque l'air implorant s'il ne se montrait pas si menaçant. Putain répond Madd !

d'après KoalaVolant



- Gaspard : 3/2 - Sullivan : 1/1 -

C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu] Empty Re: C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu]

Jeu 22 Fév 2024 - 13:35
Keith Madden
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DC : Jordanaya & Geronimo
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C'pas à prendre comme des bonbons, putain !

Laissez un con s'énerver tout seul, c'était drôle. En l'absence de répondant, le con se sentait finalement con. Et pouvait continuer à s'énerver. Ou il pouvait se mettre à réfléchir et se calmer. C'était à double tranchant. Pendant ce temps, l'autre n'avait qu'à juger. Dans le registre auquel appartenaient Gaspard et Madd', le jugement n'était pas là. Juste de l'inquiétude. Beaucoup d'inquiétude. Mêlée à quelques noms d'animaux que le bouclé aurait bien mélangé avec un bon vieux Ta gueule. Mais l'émotion fraternelle prenait le dessus, accusant le coup, continuant de faire face à l'enfant en crise, l'accompagnant dans ce besoin d'expulser sans rien dire pour l'instant. Au cas ou, Madd' se tenait prêt à répliquer et possiblement immobiliser le gamin, quitte à peut-être ne pas y arriver : la folie destructrice d'un ado' pouvait totalement avoir le dessus sur lui, surtout si en plus l'ainé craignait de lui faire mal à tenter de trop le sangler dans son explosion. Mais il se préparait. Car c'était le rôle qu'il s'était donné, le camé. Si Gaspard avait toujours pu voir l'ainé un peu trop abruti aux paroles acerbes, balançant punchline sur punchline pour prouver son attachement, là, c'était un tout autre rôle qui se présentait. Celui de vieux con d'sage.

Celui qui ne répondait pas aux quémandes du garçon en colère. Putain t'es dégueu. C'était lui qui avait fait couler son sang et c'était lui le "dégueu" ? Ta gueule. Ah. P't-être tu pourrais répondre au lieu d'dire d'la merde ?! Fallait savoir c'qu'il voulait. Heureusement, le bouclé le comprenait, sans pour autant lui obéir. Il gardait le silence, le laissant tout déverser et péter son plomb. L'en avait besoin le p'tit. Il ne savait pas en vertu de quoi, il ne savait pas ce qu'il avait besoin d'expulser, mais au moins il pouvait le laisser exploser. C'était le bon moment. Le bon endroit. Avec le meilleur accompagnateur possible, vérifiant que le petit ne s'fasse pas mal. Après tout, il y a quelques années, c'était bien Madd' qui était à sa place, détruisant le manoir, en faisant ce qu'il en restait aujourd'hui. Offrant les ruines dont Gaspard poursuivait la destruction. Tant que c'était matériel. Tant qu'c'était pas lui qu'il détruisait lui-même. Quitte à sortir de son mutisme finalement quand la sensation de trahison se faisait vomir.

"J'fais pas exprès, c'est toi qui m'lâche ça. T'as toutes tes vannes d'ouvertes." essaya l'ainé. Il ne voulait pas que Gaspard pense être trahi de la sorte. Pas par lui. S'il pétait son plomb devant lui, s'il dégageait toutes ses émotions, c'était bien parce que Keith représentait l'âme référante adulte auprès de qui on lâchait tout. Alors il voulait tenir son rôle et garder pattes blanches. Car ce p'tit con lui importait. Même s'il se faisait menaçant. Encore. L'était peut-être temps pour l'ainé de rompre la boucle qui se lançait, avant qu'elle ne devienne infernale. Car ça commençait à trop se répéter. Avec un nouveau face-à-face se produisant, invitant un élément dans l'équation qu'ils ne partageaient que trop bien, au fin fond de leurs âmes abimées.

"Viens par-là." Un ordre que Gaspard n'eut même pas à suivre car les mains du bouclé tira le gamin contre lui, enlaçant son cou, verrouillant ses bras autour. "Tu peux m'faire fondre la peau, j'te lacherai pas." Au cas ou il ait le bon gout de le menacer d'le cramer. Il s'en fichait le con d'camé. "Respire et calme-toi. S'il te plait. On est juste chez nous. Tu peux t'lâcher." Chaque phrase se ponctuait d'un silence d'une seconde ou deux. Le temps que la cervelle de moufette comprenne les informations. "T'es chez toi." Répéta-t-il, se virant de l'équation. Car après tout, Gaspard n'aurait pas besoin de Keith pour vivre et faire sa vie ici si ça lui chantait. Ne lâchant toujours pas sa poigne, faisant même plaquer une ribambelle de doigts à l'arrière de sa nuque, tentant de se faire soulageant dans son langage corporelle, dans les caresses qu'il offrait à la tignasse blonde, Keith soupira, délivrant sûrement ce que voulait le plus au monde le p'tit. "Et j'suis désolé pour les embrumes p'tit. J'te reconstruirai tout identique ici si ça t'permet d'te sentir mieux. Mais ça va aller. Et on va en discuter. Ok?" Comme autour d'une bonne tasse de chocolat fumante. Comme avec Conrad. Le mimétisme du passé le fit grimacer et resserrer légèrement plus le calin, érigeant des protections toujours plus grandes autour du sale gosse. Tiens, ça lui manquait... C'était bien la première fois... Alors autant en profiter pour s'ressourcer à son tour. Tant qu'il s'retrouvait pas au sol... Au pire, hein.

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KoalaVolant

C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu] Empty Re: C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu]

Lun 4 Mar 2024 - 22:51
Gaspard B. Pretovius
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P'tain mais arrête ça ! D'entre dans sa tête comme dans un bain public et d'mater tout c'qui s'y passait. Alors Gaspard, faute de mieux, faute d'audace ou fort encore de respect pour Madd, il cassait c'qui lui tombait sous la semelle plutôt que d'savater le bouclé. Il l'avait senti dans les os d'sa main qu'c'était pas une belle idée de lui balancer ses phalanges dans la tronche mais Gaspard il savait pas vraiment faire mieux. A près tout, c'était d'l'amour aussi quelque part pour lui, une passion physique qui s'exprimait par là. Fallait comment qu'ils s'aimaient avec Ezra, ça n'pouvait être que d'l'amour, aussi violent qu'ce soit ; ça n'pouvait qu'être beau. Alors toute cette rage amoureuse dont il ne savait pas quoi faire, Gaspard la canalisait pour qu'elle jaillisse hors de lui comme un feu d'artifice. Ou un canon. Ca f'sait bam et crac et pan dans la pièce en ruine et puis aussi Putain d'merde ! et Répond ! et Maaadd !

Mais voilà, quand les paumes commencèrent à bruler et que s'déchainer sur des débris ne suffisait plus, qu'le feu prenait dans ses méninges et aveuglait la mince réflexion encore sensible, fort d'audace ou faute de respect Gaspy n'avait plus qu'une cible unique pouvant lui donner un peu d'répondant. Il allait l'faire rôtir comme il avait lui-même tout cramé aux Embrumes. L'sentir dans sa tête, v'là comment qu'c'était irritant. ARRÊTE ! DEGAGE ! ARRÊTE ! BARS-TOI ! DEGAGE ! Gaspard eut un dernier sursaut d'hésitation et... Les bras de Madd lui tombèrent dessus. Le garçon serra les dents. Il lui saisit avec force ses avant-bras dénudés. Lâche-moi ! La fumée devint plus épaisse. J'te jure j'te crame ! Des étincelles sautèrent d'ses doigts. Gaspard se débattait. La respiration s'fit haletante. J-j'te jure ! Lache... C'était comme s'il ne voulait plus -chez nous, chez toi...

Gaspard lâcha Madd. Il avait mal à la gorge à force d'gueuler comme un veau. Putain... Il avait une mine crispée et fermée. C'tait chaud contre le corps, un câlin d'Madd, c'tait doux pour les nerfs, son odeur d'transpi. Putain ! Gaspy grinça des dents et poussa un long hurlement. Ses paumes dégageaient derrières le sorcier déversèrent un torrent de flammes qui roussit l'mur de pierres et embrasa les chutes de bois et toutes les autres merdes qui trainaient là. La respiration profonde et lente de Gaspard soulevait doucement les bras de l'adulte autour de ses épaules. Le garçon se sentit vidé, il n'y avait plus aucune résistance à l'encontre de Madd. Ok... Putain d'merde. Il y avait pas d'place dans l'cœur de Gaspard pour des remords si bien qu'il n'y avait jamais d'excuse. Mais il avait les boules. J'ai pété un câble... C'était nul. J't'ai brûlé... Putain, fait chier ! Gaspard restait là, dans cette étreinte fraternelle dont les derniers mois avaient effacés toute trace de sensation. Pardon... Pourquoi tu m'as rien dit ?

d'après KoalaVolant



- Gaspard : 3/2 - Sullivan : 1/1 -

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Lun 11 Mar 2024 - 20:43
Keith Madden
Criminalité
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C'pas à prendre comme des bonbons, putain !

Ça s'débattait, ça devenait parano. L'aperçu des pensées adolescentesques eut beau été bref, le Gaspard semblait se sentir encore accompagné, parasité, persécuté. Y avait un souci. Ça n'allait pas. C'était pire que d'habitude. Et plus besoin de lire par mégarde les pensées que gerbaient tout seuls ses yeux pour que Madd' capte que le p'tit partait en couilles et n'allait pas s'arrêter là. La raison semblait perdue, avec les repères supprimés . A croire que Keith n'en était même pas un pour le lionceau en feu vu la chaleur qu'il ressentait sur sa peau, mais tant pis. Lui, c'putain d'Gaspard, ç'en était un pour l'adulte alors ce dernier s'efforçait de ne pas lâcher prise, de pas l'laisser tomber. Fermant les yeux lorsque ça s'débattait trop fort, se pinçant les lèvres quand ça criait trop haut, resserrant toujours plus quand ça s'mettait à fumer et puer le tissu puis le cochon brûlé. Le nez se fronçait sous cette odeur qu'il détestait depuis peu. Un an, peut-être deux, c'était pas si loin quand ça signait la date d'une tuerie d'zombies de masse, surtout de ses propres paluches. Ça semblait encore si proche, c'putain d'jour ou il avait dû cramer il ne savait combien d'innocents perdus pour se sauver la peau à deux êtres chers et à un p'tit batard d'auror. Assez proche pour remonter à la surface, pour que les souvenirs des cris, des odeurs, de la vision, ne reviennent hanter le bouclé qui s'maintenait à sa moufette préférée alors qu'il le confondait avec un steack à rotir. Les avants-bras fondaient, cloquaient, brûlaient, mais le Serpentard se montrait plus têtu que le Gryffondor dans ce duel. Se faisant silencieux, la cervelle se mettant soudainement à carburer sous le danger que devenait le p'tit. Fallait p't-être faire autrement ? Claquer dans les mains de son protégé, par les mains de son protégé, n'aiderait personne, certainement pas le coupable d'la potentielle mort du Madden. Le doute commençait à s'immisser, sur la perte du combat. Sur celui qui s'rait le plus con. Parce qu'il en tenait une couche, le pyroman, en plus d'tenir encore le bouclé, offrant l'impression de vouloir marquer de ses empreintes les bras tatoués.

Mais gagné. Le p'tit lachait l'affaire, lachait Madd', lachait son démon de flammes derrière Lui. Après quoi, Keith eu l'impression que le petit ne restait debout que par l'étreinte qui se maintenait malgré les sangles de chaires en charpie, fumantes. Elles étaient solides. Elles avaient failli rompre mais avaient tenus bons, elles avaient mené à bien leur mission. En s'en rendant compte, Keith laissa son front tomber sur l'épaule fragile de Gaspard dans un soupir long mais rassuré. Les mots lui revenaient enfin, petit à petit, se mélangeant à ceux revenus à la réalité du jeune frère.

"Putain! C'est fini... Ok... J'ai pété un câble. En effet. J't'ai brûlé... C'est pas grave. Pourquoi tu m'as rien dit ?"

Madd' se terra à nouveau dans le silence, un instant. Pas pour laisser le p'tit s'égosiller tranquille. Normalement, c'était derrière eux. Même si l'avait peur, le bouclé, que, dès lors qu'il le lacherait, Gaspy s'effondrerait, ou se casserait, ou retournerait dans sa rage destructrice. Cette fois, c'était pour chercher ses mots. Pour essayer d'comprendre ce qu'il lui était arrivé à lui, dans sa caboche mal lunée.

"Parce que j'avais besoin aussi d'péter un câble..?"

Douloureux aveu qu'il n'avait formulé à personne. C'était resté pour lui, jusqu'à cet instant. Après tout, qui s'demandait ce qu'il se tramait chez l'adulte-ami ? Qui s'demandait s'il allait bien ? Qui prenait soin d'quémander de ses nouvelles ? De s'inquiétier ? Jusqu'à maintenant ? Jusqu'en voir les résultats ? Quand l'humain n'était pas là, les animagus dansaient juste, vivaient simplement leur propre vie, sans s'demander où il était passé, sans s'demander c'qu'il branlait, tant qu'y avait l'appart au final. Jusqu'à ce qu'il disparaisse. P't-être car c'était comme ça qu'il les avait habitué, les p'tits. En leur laissant croire qu'il n'était qu'un roc, se fichant d'lui-même, se moquant de tout, si ça n'était d'eux, alors pourquoi s'inquiéter pour lui ? Y avait pas à inverser les rôles. C'était lui l'adulte, l'ainé, c'étaient eux les sales gosses, ceux qu'avaient le droit d'être égoïstes.

"Et qu'il valait mieux qu'je sois seul le temps que j'me reprenne. 'Fin, sauf en cas d'urgence... Et m'semble bien qu'ç'en était une."

Les paupières closes tout le long des ses quasi-murmures, Keith retrouva la vue en même temps qu'il décolla enfin les deux torses, son front d'sa petite épaule d'ado fragile. Les sens en alerte au cas ou le corps chétif à ses yeux n'ait plus d'force pour tenir sur ses pattes. Ça ne l'empêcha pas d'être secoué d'un rictus une fois les regards connectés à nouveau. Faisant fi de la fumée qui s'échappait encore de la peau cramée, ne prenant même pas le temps d'regarder ses tatouages abimés et perdus, le sang y coulant, la chaire marquée, bouillante, à vif. Si la vie l'avait privé des sensations normales, pourquoi s'formalisait des dégats sur son corps ? Après tout, ses bras se mouvaient encore, ses doigts étaient encore mobiles, certains ayant glissés à moitié dans son cou, le pouce sur la machoire du petit con de blond. Là était tout le principal, même s'il le savait, il devait faire gaffe aux retombées, aux infections possibles avec la chaire désormais à vif. Mais pas pour l'instant, y avait plus important.

"J'note une certaine inspiration d'ta part, d'ailleurs..."

Aussi bien pour la destruction du manoir, chose qu'avait déjà entamé l'Madd' y a plusieurs temps déjà, que pour l'usage de l'élément qui flamboyait encore derrière lui, cramant simplement les derniers décombres de bois. Toujours était-il, blague à part, aussi triste était le regard du brun, l'inquiétude reprit le pas, celle fraternelle, celle qui avait osé douter il y a peu d'arriver à aider le Pretovius. Celle qui en profitait pour scruter les traits qui lui manquaient, qui semblaient avoir pris cher. Pour les réimprimer dans sa mémoire, pour essayer de retrouver un brin d'joie à pouvoir les retrouver, après tous ces mois.

"Ça va mieux?"

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C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu] Empty Re: C'pas à prendre comme des bonbons, putain! [Gaspu]

Jeu 28 Mar 2024 - 6:41
Gaspard B. Pretovius
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Gaspard B. Pretovius
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Il était si calme, comment il faisait pour être si calme, c'était n'importe quoi d'être si calme dans une situation pareille alors qu'il venait d'essayer de foutre le feu à sa barraque, de lui foutre le feu à lui, d'le rôtir comme un morceau de lard. Pourquoi c'était toujours lui qui était calme et lui qui pétait un cable ? Même quand il l'avait vu vrillé ça avait été dans le calme alors qu'il savait pourtant qu'ce mec était une putain de bombe pire que lui parce que plus vieux, plus puissant, plus désillusionné encore. Non qu'il aurait aimé être à sa place et jouer les grands frères rassurants, pas du tout même, mais comment ça se faisait que c'était lui son filet d'sécurité alors qu'il était tellement percé ? Parce que oui, étrange constat, surprenante prise de conscience : la constance de Madd, cette figure pilier pour Gaspy, quelques fois vacillantes mais aux fondations si inébranlables, indéboulonnables, était en fait aussi friable que lui ; lui ne donnait le change sans doute que parce qu’il était le plus expérimenté des deux, celui qui portait le passé le plus lourd.

La gorge de Gaspard se noua au point que c'en fusse douloureux. Il y avait un cri de rage qu'il aurait voulu pousser pour eux deux mais qui resta bloqué. Pourquoi étaient-ils comme ça ? Pourquoi la vie, les gens, cette société leur chiaient-ils dessus comme ça ? Madd se détacha de lui et Gaspy se sentit tellement fragile que ça le dégouta. Il était qu'un sale gosse qui venait faire son caprice, incapable de se gérer tout seul comme le faisait Madd. C'était ridicule. Il avait honte. Il était si faible. T'parle d'une urgence. Les pupilles jetaient un regard glacial sur les brûlures qui cuisaient les avant-bras de Madd sans que cela ne suffisse à les résorber. Il l'avait brûlé comme lui avait brulé l'appart, sauf que c'était plus con encore. C'était pas l'appart qui était important, c'était pas quatre murs et un plancher crasseux son chez lui, c'était pas un lieu unique et immuable, inorganique. On s'en foutait tout bonne de ça finalement. Les yeux céruléens soutirent le regard de l'adulte. 'Scuse-moi, Madd. Gaspard était un commensal de Keith. C'était pour ça qu'il avait pété un cable. Il avait eut une trouille sourde qu'il eut disparu de la vie, parti en fumée, hop. C'était si facile et si simple de disparaitre.

Bof. Dégueu tes bonbecs. Gaspard avait envie de vomir sans savoir si ça venait de ce vide soudain au creux du ventre ou de l'odeur de chair cuite qu'exhalait Madd. Il eut pourtant un sourire en coin, tressaillant mais là. C'donc là qu't'étais ? C'ton nouveau taudis? Des ruines. Ca lui allait bin, à Madd, fallait avouer que ça collait bien au personnage même si elles avaient un aspect légèrement trop magistral qui dénotait fortement avec l'appart des Embrumes. On d'vrait t'soigner ça. Ca, les brûlures. Les soins, c'était pas son fort à Gaspy, même les brûlures. Surtout les brûlures.

d'après KoalaVolant



- Gaspard : 3/2 - Sullivan : 1/1 -

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