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Enlèvement [Hélios E. / Charlotte L. / Sianyde L.] Empty Enlèvement [Hélios E. / Charlotte L. / Sianyde L.]

Ven 2 Sep 2022 - 9:12
Choixpeau Magique
- PNJ -
Choixpeau Magique
Orientation : None
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)



Enlèvement
Cette fois-ci s'en est trop ! Un membre très cher à votre coeur a disparu et vous savez que si vous tardez à aller le délivrer, il sera envoyé, comme bon nombre d'autres sorciers, dans un Enfer bien pire. Vous suivez donc la dernière piste que vous avez de lui, jusqu'à remonter à un lieu abandonné au Pays de Galles, sordide, qui ressemble plus à un dépotoir qu'à une vraie planque. Il y a des montagnes de déchets, de vieilles voitures moldues et des sortes de conteneurs. Certains sont fermés d'autres non. Quelque chose vous dit que l'un d'entre eux recèle surement votre ami et bien d'autres surprises seulement... lequel est le bon ? A vous de mener une enquête minutieuse ou d'y aller à la manière forte et de faire exploser toutes les portes. Seulement attention, certaines peuvent être piégées...

___________

But de la mission : Chercher votre ami ou membre de famille, le délivrer et délivrer ceux qui ont subit le même sort.  Qui que vous trouviez, ce sont tous des hybrides. Si vous ne les sauver pas, ils seront subjugués et enrôlés pour servir le Brouillard et le renforcer.

Explication : Vous avez jusqu'au 30 septembre 2022 à 23h59 (heure FR) pour réaliser la mission qui doit être constituée de 4 posts par participant. Dans le cas où les conditions de la mission ne mentionnent pas ne peut être échouée, vous pouvez donc faire échouer volontairement la mission pendant vos quatre posts. Si vous avez des questions relatives à votre mission, nous vous demandons d'ouvrir exceptionnellement un ticket pour ne pas risquer de spoiler les autres joueurs qui ne participent pas à votre intrigue.
La déclaration de mission se fera dans un sujet à part.

Bon jeu !



Enlèvement [Hélios E. / Charlotte L. / Sianyde L.] Empty Re: Enlèvement [Hélios E. / Charlotte L. / Sianyde L.]

Ven 2 Sep 2022 - 10:49
Hélios D. Ellis
Spécialiste
I - Élève
Hélios D. Ellis
Année d'étude : Première année
Singularité : Animagus non déclaré
Orientation : Boiz&Girlz
Statut civil : Helios : se complait des plumes d'un aiglon / Elhiya : en couple avec le prof d'EDM
Activités : Membre de la meute bancale de la forêt interdite, assassin de sucreries, anciennement batteur aux Quidditch à Durm, ancien poufsouffle

Pa Elhiya

DC : Léto P. Carrow, Declan Wildford

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Charlotte ne répond plus!


29/08/2022 milieu de matinée

Normalement j’avais rendez-vous avec Charlotte pour prendre les affaires dont nous avions besoin pour notre rentrée en 7eme année. On s’y était pris vraiment tard, car avec maman sur mon dos continuellement je ne pouvais pas vraiment sortir quand je voulais « Ce remède diffusé est digne d’un charlatan ! Je veux que tu prennes la potion que je t’ai préparé » Autant dire que je servais à moitié de cobaye depuis que j’avais ingéré un peu de limon en forme de loup. Ca avait été compliqué à expliquer, sans mentir, cette contamination stupide, mais aucun de mes deux parents ne m’avait passé de savon, j’avais donc accepté de prendre ce que maman prenait soin de me concocter pour éviter que le mal empire. Je ne savais pas trop si c’était efficace, mais je n’avais plus eu à rester couché au lit sans pouvoir bouger pendant plus d’une semaine. Hier j’avais donc eu le droit d’aller au chemin de traverse pour récupérer les ouvrages qui me manquait, comme la française devait venir avec moi, j’avais eu l’autorisation de n’avoir que Percey comme chaperon. Seule ombre au tableau : la blonde n’était jamais venue.

Elle avait beau être lunatique, et ne pas répondre à mes hiboux, elle venait quand même quand je prévoyais quelque chose. Mais là, pas de Charlotte et pas de réponse à mes autres missives alors que Meringue et Crumble 5eme du nom revenaient bien après avoir déposé leur message. Ce n’était pas dans ses habitudes et son silence devenait relativement inquiétant. Dans le doute j’avais laissé passer la nuit, mais au premier rayon de soleil, toujours rien. Inquiet, j’expliquais la situation à mes parents. Les deux échangèrent un regard que je ne connaissais pas. Leurs sourire se fanaient progressivement à mesure que mon père et que ma mère me préparait un sac à dos qu’elle finit par me tendre. « On va contacter sa famille, tu peux aller la chercher si tu veux »[/color] L’esquisse de ses lèvres était d’une douceur attribuée à ces fois ou l’inquiétude la gagnait sans qu’elle la réprime. Succinctement elle m’expliquait qu’elle et papa avaient pour habitude de ne pas impliquer leurs parents et partir en mission, alors elle comprenait et ils aideraient de leur côté.

La surprise passée, j’avais acquiescé et laissé ma mère me courir de baisers. Meringue partait prévenir Sianyde, la personne que j’estimais la plus proche de Charlotte, elle avait peut-être plus d’informations. Mon sac sur le dos, un dernier bisou à mes parents, Clarke et Persey sur mes pas, j’attendais dans les rues de mon quartier une réponse de la rousse. La patience était généralement un trait de caractère acquis, mais je me surprenais à la perdre et demandais à mon elfe de m’amener sur le perron de la rouquine. Les employés de maisons se connaissaient quasiment tous, surement à force de faire les courses dans les mêmes marchés du pays. Il ne fallut pas plus d’un claquement de doigt pour que les bâtiments au tour de moi disparaissent et qu’une sensation d’aspiration ne me compresse dans tous les sens avant de me cracher par terre, sur un tapis épais et rugueux.

Si en temps normal j’aurai pris le temps d’observer l’architecture, le jardin, le ciel, la raison de cet air un peu plus frais que chez moi, mais … pas là. Maman m’avait expliqué que certains de ses amis avaient disparu complétement lors de sa dernière année à Poudlard. Une autre époque, un autre mal, d’autres danger, la même finalité..  Une redondance dans le monde magique avait-elle fini par conclure en retirant de ma joue une trace de chocolat. Rien de bien rassurant tout ça, même si elle avait rajouté que je n’avais pas à m’inquiéter, que je saurai quoi faire, quelque pouvait être la situation.  N’y réfléchissant pas plus j’avais frappé à la porte d’entrée de cette demeure inconnue et attendais devant. Au même moment, ma chouette des neiges me rejoindrait porteuse d’une information de la part de ma mère. Apparemment la famille de charlotte avait fait une missive pour dire que la blonde n’était pas rentrée depuis ses quelques jours de vacances avec sa sœur au pays de Galles. Les filles avaient décidées de se rendre dans une zone non visitable de Caer Y Twr. C’était où ce truc ?...

résumé:


Codage par Libella sur Graphiorum


I wouldn't change a thing about it This is the best feeling Innocence is brilliant

Enlèvement [Hélios E. / Charlotte L. / Sianyde L.] Empty Re: Enlèvement [Hélios E. / Charlotte L. / Sianyde L.]

Sam 3 Sep 2022 - 8:48
Sianyde Llansawel
- Fondatrice -
Bande organisée
II - Shatei du clan Fukuhara
Sianyde Llansawel
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Célibataire
My baby shot me down

DC : Waclaw H. Tuszynski // Elizabeth B. Abberline
© : Avatar/Crackship/Signature : moi

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L'enlèvement

Acte III - 31 août


Sianyde était à nouveau seule. La bicoque dans laquelle elle habitait n'était pas très grande et menaçait de s'écrouler à tout moment. Elle était perdue, dans le Pays de Galles près de la frontière anglaise, seule avec ses pensées. Il n'y avait plus d'école, elle n'avait pas de travail, et la plupart des medicomages qu'elle a vu l'avaient sermonné d'avoir forcé sur son corps alors qu'il n'était pas encore près. L'idée d'aller vivre avec sa mère et sa soeur ne l'avait même pas effleuré, ne souhaitant pas se montrer dans cet état dépressif avec sa peau brûlée et cicatrisée. Arwin était partit, le propriétaire de la maison -le fameux mentor- également, et il ne restait plus qu'elle. Sa petite minette qui prenait de l'âge sur les genoux, son esprit se perdait au fur et à mesure des caresses qu'elle faisait à son pelage. La vie n'avait jamais été simple pour elle et plus le temps passait, plus il l'assassinait.

Un hibou vint se poser sur le perchoir du bord de fenêtre. Peluche sauta à terre alors que sa maitresse se leva pour récupérer la missive à sa fenêtre. Elle donna un petit ver de terre au rapace qui s'envola aussitôt. Alors qu'elle décachetait le parchemin, un frappement sec sur la porte la fit hausser les sourcils : tout ce monde en même temps, mais que se passait-il ? Elle eu à peine le temps de lire son prénom sur le courrier qu'elle abandonna pour parer au plus pressé. Lorsqu'elle ouvrit nerveusement, elle vit qu'un jeune homme blond à la carrure étoffée et au visage d'habitude lumineux se tenait devant elle.

    « Hélios ? » L'ancienne Serpentard avait oublié que la puberté était passée par là et que son ami commençait, doucement mais surement, à sortir de l'adolescence. C'était assez... impressionnant. « Entre je t'en prie. »
Ce n'était pas fastueux. La masure était toute en bois, étriquée, petite et quasiment vide. La rouquine avait honte de l'accueillir la dedans mais elle n'avait pas trop le choix. Elle avait abandonné la missive sur la table et l'avait totalement oubliée.

    « Tu veux que je te serve quelque chose à boire ? »
Elle avait hâte d'entendre comme il allait mais lorsqu'elle s'assit avec lui, chacun un verre de jus de citrouille à la main, elle se rendit compte que les nouvelles n'étaient pas bonnes. Son visage s'assombrit alors que sa tête commençait déjà à réfléchir à toutes les éventualités.

    « Caer y Twr ? » prononça-t-elle parfaitement « Ca veut dire tour fortifiée et je pense qu'aux Pays de Galles, il y en a partout des 'tours fortifiées'... Attends, Howl m'a laissé plein de bouquins... C'est l'ancien propriétaire de cette maison. »
Elle se leva prestement pour aller chercher dans les piles de livres qu'elle avait commencé à ranger comme elle pouvait, là où il y avait de la place. Il fallut un peu plus d'un quart d'heure pour rassembler les quelques livres sur la géographie de la région. D'ailleurs, toutes les oeuvres qu'elle tenait en main n'étaient pas que sorcières. Et au bout de vingt minutes supplémentaires, elle trouva enfin.

    « Alors, Caer y Twr est sur la côte ouest du Pays de Galles... visitée par les moldus... c'était un ancien fort et tour de guet... ruines... ah ! C'est à l'ouest sur l'île d'Anglesey, regarde ! C'est au sommet de la montage de la Tête Sainte. » Elle leva les yeux au ciel. Ces anglais colonisateurs ne savaient plus quoi inventer comme nom « Je te passe le cours de géographie mais l'île d'Anglesey est un endroit assez sacré pour nous, en gallois on l'appelle Ynys Gybi qui signifie l'île de Saint Gybi. On n'a pas beaucoup d'informations mais déjà, ce sera une super piste pour commencer. »
Sianyde ferma prestement le livre avant de l'abandonner sur la table.

    « Je sais à peine transplaner toute seule et encore je ne connais pas le lieu... alors à deux... »
Elle aurait bien proposé une balade en balais mais à mois qu'elle monte avec Hélios et passe son vol la tête dans son cou pour ne pas voir le vide, il allait être compliqué pour elle de faire le trajet rapidement. Evidemment, en bonne Sang-Pur, elle avait complètement occulté l'elfe de maison qui accompagnait l'homme. D'ailleurs, elle ne le comprit que maintenant mais elle était nerveuse. Si sa Charlotte venait à subir quoi que ce soit, elle ferait de la Terre entière un énorme champ d'ananas et chaque fruit serait un sorcier ou un moldu, pour être sûrs qu'après tout ça, plus personne ne fasse rien à ses amis.


 
REVENGE

Enlèvement [Hélios E. / Charlotte L. / Sianyde L.] Empty Re: Enlèvement [Hélios E. / Charlotte L. / Sianyde L.]

Dim 4 Sep 2022 - 11:13
Charlotte Laurent
En manque d'inspiration
Charlotte Laurent
Année d'étude : Septième année
Singularité : Loup-Garou
Orientation : Boiz&Girlz
Statut civil : Toute seule...
Activités : Membre du Club de Duel, de Divination et du Club d'Astronomie


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Raclement de métal… bruit de verrou sourd… tapotement de bois contre le fer… click et clack J’ouvrais les yeux en grognant… j’apercevais la gamelle qui luisant dans la pénombre, toujours remplie de cette bouille immonde. Je rampais jusqu’à mon ‘repas’, gémissante alors que je tirais sur mes chaînes.
Mes poignets étaient liés par une paire de menottes d’un autre age, le tout relié à une lourde chaîne au mur. A peine suffisamment de mou pour aller à un bout à l’autre de ce puits et m’étirer, savourer ce misérable sentiment de liberté. Je trempais les doigts dans l’espèce de purée et mangeais tel l’animal que j’étais… des carottes aujourd’hui… infecte et froide et le fameux ingrédient secret : un soupçon d’aconit en guise de sel, pas trop nocif, juste ce qu’il fallait pour me garder dans le cirage…
Illusion du choix, si je ne mangeais pas, j’étais gavée de force et battue pour l’exemple car après tout, j’étais coriace… Ils avaient besoins de moi en vie… qui ça ils ? Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il se passait à la fin ? J’avais déjà tant souffert, et cette saleté de brouillard la dernière fois ! J’étais si fatiguée...

Les opales usées cherchaient la solution au plafond… y’avait pas grand-chose à voir au fond de ce trou. Quelque pierres déchaussées me permettait d’entrevoir le ciel, de deviner si c’était le jour ou la nuit, la trappe verrouillée à un mètre ou deux mais rien de plus à part fredonner de désespoir…
Je ne savais pas quel jour on était, combien de temps j’avais passé à comater dans cette geôle… Mes rares moments de lucidité étaient occupée à m’arracher les articulations contre le metal rouillé de mes fers, à m’en faire saigner, à tirer encore et encore, essayant de faire céder la laisse antique. J’avais beau être très forte, je n’avais pas l’impression de faire le moindre progrès, les seuls dégâts que j’infligeais était à mon corps.
Puis je me laissais tomber, somnolais, guérissais et recommençais… Tant que je ne faisais pas de vagues, j’étais laissée dans mon oubliette, grelottante de froid dans ce bout de loque qu’on m’avait laissée en guise de vêtement… Dans le froid et la solitude.
L’odeur métallique de ma propre essence de vit me vrillait les narines… Et le vent qui soufflait loin au dessus...

Je maudissait mon engeance, tout était de ma faute ! On nous avaient embarquées ma sœur et moi à cause du sang maudit qui coulait dans mes veines, une bande d’illuminés au mobile obscur.
Une chose était certaine, ils en avaient après moi… ce que j’étais…
Cette espèce de shaman, en costume ridicule de ‘Mari Lwyd’ m’avait souillée, trouver la trace de morsure, empoisonnée pour vérifier ma faiblesse, coupée et disséquée pour repérer les moindres détails, rien que je ne pouvais leur cacher, pas même mes crocs...
Peut-être que je devais m’estimer heureuse de ne pas avoir été Vélane, encore plus profanée... cette pensée me faisait recroqueviller sur moi même, tentante de préserver le peu d’intimité qu’il me restait…

Le reste de mes pensée était pour ma sœur… J’avais si peur pour Hélène, elle n’était pas comme moi, elle était pure. J’étais horrifiée qu’ils l’ai balancée dans le caniveau pour ça, jugée inutile à leur yeux de tarés...

Finalement, c’était peut-être ce que je méritais, mon destin… j’étais un monstre, ma place était en cage, loin de ceux que je pouvais blesser… J’avais souvent imaginer cette fin, enfermée dans une cellule sombre d’un département magique dans un ultime acte de miséricorde plutôt que d’être abattue comme la chienne que j’étais…
Néanmoins je savais que dans quelques jours je serais libre. Ces idiots savaient ce que j’étais, et ces simples liens ne me retiendraient pas… Malgré le cycle lunaire, j’étais furieuse et pour la première fois de ma vie je me surprenais à vouloir me laisser emporter par ma rage bestiale, noyée dans ce tourbillon écarlate…

---

Je me repassais cette journée en boucle, encore et encore et encore… on disait que c’est ça la folie, répéter la même action en espérant un résultat différent… Je n’osais imaginer ce que Charlotte pouvait ressentir lors de ses nuits de solitude, rongée par ses pulsion bestiales…
Le silence me laissait du temps pour penser, occasionnellement coupé par des dialogues dans un dialecte gallois présumé que je ne parvenais pas à comprendre où les râles d’agonie de ma sœur qui résonnaient loin derrière le pierre, entre rage et douleur, réprimander par ses insoumissions…

Comment ça avait pût déraper ? Nous étions simplement partit faire du tourisme, visiter cette forteresse en ruines sur la côte galloise. Charlotte n’arrêtait pas de me bassiner avec ça, visiter le Pays de Galles, loin du brouillard, soi-disant que sa copine lui aurait recommander ou je ne savais quoi… A quelle moment deux sorcière pouvaient être embarquées de la sortes ? On se promenaient sur le chemin de ronde, on regardait la mer et pouf, le trou noir, un sentiment d’engourdissement, de froid et au final : inconscientes...

Réveillée par des osculations perverses, j’avais assistée à la torture de ma sœur, ils cherchaient quelqu’un avec sa… particularité ? Était-ce une secte ? J’avais entendu des rumeur, qu’ils se passaient des choses étrange en Angleterre... mais pas ça... pas comme ça...

Je me massais les temps, les poignets liée par de villes menottes, aucune runes, rien, de simple fer. Je regrettais amèrement en cet instant de ne pas mettre entraînée à la Manumagie. Au final, y’avait pas grand-chose qui me retenais dans cette pièce : juste de quoi me garder les mains entravées, bien en évidence et une lourde porte en bois. Je ne savais pas ce qu’endurait ma sœur mais si elle avait droit au même traitement que moi, tous seraient mort d’ici une semaine ou deux.
Mais m’étais d’avis que j’avais été négligée, juste un témoin gênant, un moyen de pression que Charlotte reste docile. Après tout, j’étais clairement moins dangereuse… et ça m’avait permit de fouiller la pièce, détacher un bout de briquer dans un coin, une petite pierre, pas de quoi enfoncer la porte...

La solution devait venir de moi… j’avais une chance, j’espérais avoir raison, et être moins surveillée. Mon plan prenait forme, une évasion risquée. Il y avait énormément d’inconnues, le nombre, l’endroit où nous étions… Charlotte…
Voler une baguette et fuir et rejoindre la route ou n’importe quoi puis notre chambre d’hôtel pour contacter Papa, il serait quoi faire, il devait déjà être à notre recherche et il viendrait réduire cet endroit en cendre s’il le fallait ! Ces types allaient passer un sale quart d’heure…
Mes phalanges blanchissante sur le bout de cailloux, j’essayais de regagner du courage, répétant la scène dans mon esprit, attendant que vienne leur de mon prochain repas pour passer à l’acte…
J’étais à la fois en colère et terrorisée… je n’étais pas une héroïne, je n’avais pas la volonté de ma sœur… elle pouvait se trouver faible et misérable mais endurer sa condition était déjà un tour de force...


NB:

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Dim 4 Sep 2022 - 12:35
Hélios D. Ellis
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Hélios D. Ellis
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Pa Elhiya

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Charlotte ne répond plus!


Entrer, il me semblait que j’avais entendu que ce pauvre mot sortir de la bouche de la rouquine qui avait ouvert la porte. « Euh non.. » Mes pas avaient suivi dans une mécanique automatique que Clarke avait surement initié en me poussant doucement à l’intérieur. Pour les politesses, c’était l’elfe qui me corrigeait, bien que Sia ne semblait pas l’entendre vraiment, trop occupée à me servir un jus de citrouille qui imposait au seant de se poser sur une chaise et aux mirettes de regarder la pièce. « Ah merci, c’est mignon chez toi » Petit sourire réellement palot contrairement à ceux qu’elle me connaissait. « Tiens lis ca »  Pour une personne d’un naturel bavard, un laius explicatif ne me venait pas, les lèvres serrées, le jus de citrouille tournant entre mes doigts, je trouvais plus simple qu’elle lise d’elle-même la missive de maman.

Plus dramatique aussi si on considérait que l’encre bleue n’avait d’arrondit que la forme des lettres. Le ton était incisif, direct, allant droit au but ne laissant que peu de place à une possible erreur. Les traits de ma collègues d’astronomie se muaient en un sérieux différent de notre scolarité. Plus profonds. Plus sensibles. Plus dans l’impulsion du moment que dans une lascivité d’une résignation de plusieurs lunes. « Howl ? » J’ignorais ce qui me frappait le plus à l’instant présent, que la jeune fille désigné comme femme légalement semblait seule ici, ou qu’elle se hâtait de récupérer un pile de bouquin dans un désordre organisé. Des manuels de géographies, relativement anciens et certains dépourvu de la moindre magie, Sia avait décidé de partir en expédition et de repérer où se trouvait le point d’excursion de notre amie.

Pour n’avoir partager que des nuits étoilées avec la serpentarde, son caractère m’était relativement inconnu. Les instants volés aux heures académiques ne me permettaient pas de jauger son niveau d’inquiétude, ni son niveau de sarcasme dans ses mimiques. C’était le genre de chose qui était dommage. Le temps à Poudlard passait tellement vite que de la plupart du temps nous n’étions que des collègues éphémères de pupitres. Là-dessus, Durmstrang se débrouillait un peu mieux à force de nous mettre en compétition les unes les autres. On se connaissait quasi tous, après c’était surement le fait que je ne sois pas un sang-pur qui m’avait permis une intégration bien plus musclé que ce n’aurait du l’être. Une carte glissée sous mon nez m’extirpait de ma réflexion, je regardais circonspect, me demandant ce que Charlotte voulait voir là bas.

Des ruines... Ca n’avait rien d’extraordinaire, Poudlard était elle-même une espèce de ruine géante, et en France elle avait plein de château aussi, pourquoi aller au sommet d’une montagne au nom ridicule ? J’avais beau avoir passé mon année avec elle, la blonde me semblait plus friande de viande cru et de sucette à la fraise que de lieux touristique. « Sacré ? Charlotte baignait dans quoi que ce soit de religieux ? » J’avais plissé le bout de nez, mirettes interrogatives. « Je l’ai jamais entendu jurer par Merlin ou Morgane… Ou même quoi que ce soit d’autre.  Même quand elle avait l’atelier divination elle s’est inspiré des manières Tsignaes… Donc égyptiennes... » En rassemblant quelques éléments de notre année passée, je cherchais une logique à une ballade dans le pays de Galles pour une francaise. C’était flou, très flou.

Les interrogations ne semblaient pas de bonne augure, Sia voulant transplaner directement. J’haussais un sourcil et une moue pantoise.  L’urgence était-elle au moins qu’il faille négliger la moindre des préparations ? « Bah .. » La main allait à l’arrière de ma nuque, grattant la tignasse par réflexe, un peu gêner. «  J’ai commencé à m’entrainer au transplanage avec maman, mais je suis clairement pas au point. Mais Clarke est avec nous. Elle ne pourra peut-être pas nous amener directement devant le fort mais peut-être pas très loin. Hein clarke ? » Avec une esquisse mal à l’aise je regardais mon elfe de maison pour avoir son avis. La dame avait été surtout engagée pour être ma nourrice dès que maman avait quitté Londres, et ne s’occupait pas vraiment de tout ce qui pouvait être repérage de lieux isolé des moldu ou de récupération d’information. Ca c’était surtout le travail de Jasper qui assistait maman dans ses « travaux »

« Miss Llansawel, permettez que je vérifie ? » Clarke récupérait le livre de géographie et parcourrait les pages. Le talent de ces êtres m’avait toujours bluffé, un peu comme les hiboux qui savaient toujours ou trouvez les gens, les elfes de maisons étaient une source de savoir qui me paraissaient sans fin.   « On peut essayer. Monsieur, prenez Percey, donnez-moi votre main. Miss, si vous n’avez rien de plus à prendre, veuillez prendre ma main  également» Un léger sursaut me parcourrait, j’avais totalement oublié mon compagnon à poils qui était sous la table. « Ah oui, mais avant… #Gemino » Copie du livre de géographie pour en arracher les doubles pages de la zone que nous devions rejoindre. Ça pouvait être utile. Le papier plié en quatre fourré dans ma poche de short long, je récupérais mon renard dans un bras, et acquiesçais en regardant la rouquine « Prête ? »

Un claquement résonna dans mes tympans désagréablement avant que la maisonnette revêtue de bois ne disparaisse de mon champ de vision. Rapidité étriquée du voyage magique nous vomissant sur un amas de roches agressées par la végération aux effluves iodées. Un grognement m’échappait alors que je tachais de reprendre l’équilibre, mes genoux et la paume de mes mains rageant du frottement abrupt sur l’épiderme. Percey avait couiné aussi, je l’avais lâché à l’atterrissage et il avait dû faire un vol de quelques mètres. A quatre pattes, le nez vers le sol je secouais la tête et m’asseyais sur les cailloux pour voir où nous étions. Une étendue de verdure parsemée de roches blanches un peu partout. Un ancien vestige de toute évidence. Au loin la mer s’écrasait contre un récif bien vert. Puis des voix qui s’élevaient, pas beaucoup, juste un groupe de personne en train de converser sur un bout de construction encore intacte. « C’est ça la tour de guet ? » Qu’est-ce que Charlotte voulait y faire ? S’y recueillir ?

En me redressant, je frottais mes fesses, jetait rapidement un coup d’œil au sang qui coulait de mes écorchures et tendais la main à Sia. « Ça va ? On commence par là-bas ? » D’un coup de tête je montrais ce qu’il restait des ruines. Fouiller des buissons ne me semblait vraiment pas le plus judicieux, autant se concentrer sur ce qui était déjà sur pied.

Spoiler:


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Lun 5 Sep 2022 - 22:23
Sianyde Llansawel
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L'enlèvement

Acte III - 31 août


Sianyde n'avait aucune idée de quoi faire. Pour elle, la ruine n'était pas vraiment dangereuse mais Hélios avait raison, il y avait des risques de l'inconnu et potentiellement d'une menace. La sorcière regarda Clarke un instant, se rappelant qu'il existait dans cet environnement. Les elfes de maison n'étaient que des sujets très souvent invisibles et malgré la loi Granger, elle avait du mal à les considérer pleinement. La rouquine se rassit, une pointe de panique dans le regard, son cerveau fonctionnant à mille à l'heure. Ce n'était pas normal pas... Charlotte. Pourquoi elle ? On pouvait prendre qui on voulait mais... pas elle.
    « Je... Elle ne m'a jamais parlé vraiment... d'elle. Je sais qu'elle est malade et qu'elle est assez préoccupée par sa maladie. Peut-être souhaitait-elle s'enivrer d'un grand voyage au bout du monde ? »
C'était vraiment tiré par les cheveux, de toute évidence. Hélios n'avait pas l'air de s'arrêter là-dessus et il ne valait mieux pas de toute façon. Sianyde laissa l'elfe prendre le livre et petit à petit ils se retrouvèrent sur la côté océanique. La Sorcière remercia Hélios pour son aide, sentant ses cicatrices lui faire un mal de chien.
    « Oui c'est vraiment... pittoresque. C'est du patrimoine. »
Il faisait beau bien qu'un peu de vent. Quelques touristes étaient présents mais rien d'alarmant pour le secret magique, vu l'endroit isolé où ils avaient atterrit. Cependant l'ambiance était oppressante. Le soleil n'effaçait en rien le silence angoissant malgré les récifs, qui résonnait sur chaque pierre. D'un réflexe assez Humain, Sianyde se rapprocha du blond sans s'en apercevoir, comme pour affronter ce qui les attendait à deux, être plus forts.
    « Je trouve ça vraiment brillant de la part de ta mère de t'avoir laissé partir à la recherche de Charlotte. »
La Sorcière emboîta le pas à son ami, prenant une grande inspiration pour mobiliser tout son courage. L'elfe était juste à côté d'eux également, suivant son maître docilement. A côté d'eux, le trio de Moldus venant visiter cette ancienne tour de guet regagna leur voiture pour atteindre un autre point, laissant enfin en paix les Sorciers. Sianyde regarda la pierre avant de sortir sa baguette. Elle chercha dans un premier temps un maléfice à peut-être désarmé mais rien ne protégeait l'endroit. En tout cas, pas quelque chose d'aussi costaud.
    « La stèle n'est pas protégée. »
Elle regarda autour d'elle, curieuse de comprendre un peu mieux le terrain sous ses pieds.
    « Tu es sûr que c'est le dernier endroit où elle est allée ? »
Cette blonde restait un mystère pour la jeune femme. Cependant, la priorité n'était pas sur pourquoi était-elle venue dans la zone mais plutôt où se trouvait-elle présentement ?
Le promontoire n'était pas très large et s'ils ratissaient la zone, ça pourrait aller très vite cependant, la Sorcière doutait toujours que ce soit dans le coin. Vraiment, ce vestige n'était connu des Moldus que pour relater une vie d'un temps ancien. Les Sorciers n'avaient pas grand chose de plus à y faire. Cependant, et elle l'avait apprit à ses dépends, la moindre maison pouvait cacher le pire des enfers. Ce qu'elle croyait être un hôtel particulier recelait en fait de plusieurs niveaux de sous-sols qui emmenaient toujours plus profondément dans ce qu'on pouvait appeler les abysses de la folie. Peut-être ici serait-ce pareil ?
    « J'ai une idée. Si tu inspectes cet ancien mur en commençant par cet angle, et moi celui-ci... on peut se répartir la zone à fouiller. Je vais essayer d'user de Revelio et quelques autres sorts de précaution, avec un peu de chance on trouvera quelque chose. »
Sianyde attendit que le blondinet finisse de parler avant de se mettre au travail.
Plusieurs minutes, voir même peut-être heures passèrent. Quand des Moldus s'approchaient de la zone, ils n'hésitaient pas à les renvoyer d'où ils venaient de la manière la plus douce, en les repoussant comme l'Art de la Magie le voulait. Il fallut qu'ils se retrouvent sur un des côtés, en plein milieux de gravats, pour que leurs sorts fonctionnent enfin !

Le visage de la rouquine s'illumina, comme si la victoire n'était plus très loin. Tous attendaient le moment avec attention et sous ses pieds, se révéla une sorte de trappe en bois moisi. Ses pieds touchant alors le véritable objet, elle entendit un craquement peu rassurance. Elle eut à peine le temps de regarder Hélios, qu'elle chuta dans un cri au fond du ravin. Enfin... ce n'était pas un ravin mais plus une crevasse exploitée, dans laquelle avait été creusées des galeries. Pleine de terre et de poussière, elle s'aperçut qu'elle était trois mètres plus bas, sans rien de cassé. Un Lumos plus tard, elle se leva et s'épousseta, très agacée par la situation. Elle se trouvait dans une cavité assez exiguë ressemblant à un débarras ou une chambre.
    « Mais qu'est ce que c'est que ça ? »
Prudemment, elle avança alors sous terre dont quelques racines dépassaient du plafond. L'atmosphère était au-delà d'oppressante à ce stade, et Sianyde avait ce sentiment d'être quelque part où elle n'aurait jamais du mettre les pieds. Les ruines pouvaient avoir leur charme mais il ne fallait pas non plus exagérer. Il serait certainement ingénieux de mettre un repousse moldu sur l'entièreté de la ruine à ce stade mais étrangement, ce n'était pas le soucis principal de l'ancienne Serpentarde.
Le cagibis se terminait par une porte en bois vermoulue qui faillit tomber lorsque Sianyde la toucha pour l'ouvrir. Non sans paniquer, elle arriva à la retenir pour la poser délicatement par terre, mobilisant ses faibles muscles malgré la légèreté du meuble. La voie était libre de l'autre côté cependant et elle revient vers Hélios pour l'encourager à la suivre. Que Charlotte soit là ou non, il y avait quelque chose de vraiment louche avec cette construction. Pour le moment, ils n'entendaient aucun bruit mais ça pouvait changer à tout instant.



 
REVENGE

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Mar 6 Sep 2022 - 19:16
Hélios D. Ellis
Spécialiste
I - Élève
Hélios D. Ellis
Année d'étude : Première année
Singularité : Animagus non déclaré
Orientation : Boiz&Girlz
Statut civil : Helios : se complait des plumes d'un aiglon / Elhiya : en couple avec le prof d'EDM
Activités : Membre de la meute bancale de la forêt interdite, assassin de sucreries, anciennement batteur aux Quidditch à Durm, ancien poufsouffle

Pa Elhiya

DC : Léto P. Carrow, Declan Wildford

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Charlotte ne répond plus!


29/08/2022

Malade ? Etre lunatique n’était pas être malade. Mais c’était peut etre la meilleure réponse que la blonde avait trouvé à donner quand Sia l’avait questionnée. Pour ma part pas question, ni avant, ni maintenant, juste un léger froncement de sourcil et une moue en coin à la supposition de s’évader avec un voyage au bout du monde. Certaines personnes aimaient ca, prendre un sac à dos et partir n’importe où pour voir les plus beaux paysages, les créatures les plus merveilleuses, les cailloux les mystiques… Ils avaient quoi que ce soit de magiques ceux-là ? en tapant dedans ils me semblaient bien normaux et dénué du moindre intérêt. Ah si, ouai c’était pittoresque… glorieusement pittoresque, trop pour mes yeux, soyons réaliste, je n’aimais pas cet endroit.

Le mini plan du coin entre les mains, la rouquine derrière en train de vérifier là hauteur, je cherchais si il y’avait mieux que le bout de tour de guet qui me semblait minuscule pour un lieu aussi emblématique. Mais rien de plus n’était indiqué sur la carte, la paperasse moldue manquait cruellement d’information, un peu comme Sia et sa remarque sur maman. Ma mère était peut-être brillante en son domaine, mais sa décision de me laisser partir chercher Charlotte sans elle était du fait de mon père. Je les avais entendu discuter dans leur chambre, cet éclat de voix, tellement rare qu’elle avait fait passé pour inexistant quand elle m’avait préparé mon sac. Maman n’était pas sereine avec cette mission, Crumble devait surement virevolter dans tous les sens en quêtes d’informations qui pouvaient nous aider.

Un simple sourire comme réponse, je soupirais doucement suivant l’intérêt des moldus, lisant la plaque commémorative, me demandant si Charlotte avait un lien quelconque avec l’histoire de l’Angleterre alors qu’elle était française. L’étrangeté des interrogations qui s’élevaient pointait l’inquiétude. Les kidnapping d’enfants avaient encore lieu à notre époque, mais son père ne semblait pas s’inquiéter… Ca n’avait pas de sens… « Dernier endroit… » J’avais répété les mots de la rouquine machinalement, perdu dans mes pensées avant que je réalise avoir négliger un objet que ma mère m’avait donné. « Ho attends ! » Sac à dos éventré de doigts trop empressés de lui faire vomir la montre de localisation reçue il y’avait peu de temps.

Jamais eu besoin de m’en servir, maman s’en servait souvent pour papa, et maintenant que j’entrais dans l’age adulte –selon ses dires- elle avait jugé opportun de m’en offrir une. En maugréant silencieusement sur la molette minuscule, je regardais le cadran énonçant caer y twr comme dernière position connue. Le petit point ne bougeait pas. Fixé sur les ruines sans vraiment indiqué une vraie localisation ? D’un hochement de tête tant pour valider le passage de notre amie dans le coin que pour commencer les fouilles, je ne voyais vraiment pas ce que ma partenaire d’astronomie avait pu trouver ici au point d’oublier de rentrer. Heureusement que  Sia semblait plus adepte des énigmes que moi –ou juste plus confrontée a ce genre de chose- et qu’elle prenait les choses en main rapidement. Explorer et essayer de faire sauter des sortilèges de dissimulation, bonne idée. « Ok » Autant commencer par quelque chose, et user de revelio était relativement simple.

Enfin…. Dans la théorie, dans la pratique, il y’avait pas mal de touristes qui nous faisaient perdre du temps nous obligeant à observer le ciel ou la mousse se trouvant coincée dans un reste de fortification pour arriver à les faire partir discrètement.  C’était long et fastidieux, mais au milieu de gravas, coincé entre la banalité et l’inintérêt de la zone une trappe de bois mité se dévoila. Mirettes grandes ouvertes, passant de la rousse à cette porte dérobée, nous avions une nouvelle piste, une pointe d’espoir, un ….. guet-apens ! Sia disparue au fond d’un ravin dans un cri que le vide absorbait. « Ho m*rde » Voila une explication plausible à la disparition de Charlotte, et maintenant à celle de la rouquine. « Clarke, va donner notre position aux parents, on tache de revenir vite » Sans attendre sa réponse je glissais mon tour, avec percey, dans ces montagnes russes humides me faisant atterrir au pieds de Sia le bout du nez plein de terre.

« Aie » Bon j’en avais vu pire, mais je ne m’attendais pas à ca. La petite lumière de la baguette éclairait des galeries de taupes géantes. Assis dans la poussière je grimaçais « J’sais pas mais ca donne pas envie.. » je me relevais, suivais à la baguette lumineuse à mon tour, marchant dans les murs de terre notre route de pastel  provenant du carnet à dessin que Charlotte m’avait offert. Jouer au petit poucet ne me plaisait pas vraiment, mais ce pouvait être utile pour ressortir d’ici et ne pas tourner bêtement en rond. A marquer notre trajet, je perdais Sia de vu n’entendant plus qu’un grincement sinistre. « Hey Sia ca va ? »  Pas de réponse. Le bois se levait aveuglant la forme qui revenait me chercher « Ah pardon » Le faisceau lumineux retournait au sol pour la suivre. Elle avait trouvé une porte de sortie, ou une porte d’entrée donnant sur des vrais couloirs de béton des torches accrochés sur les murs.

Je ne m’y connaissais pas en architecture, mais la chaleur du feu crépitant qui éclairait les couloirs sombres n’était pas là depuis des siècles. Le feu se serait éteint. Ce lieu était occupé, et au bruissement de nos pas feutrer d’autres, claquant sur les pierres du sol s’élevaient. Je me figeais me collais contre le mur tendant l’oreille. « Cette peste s’est échappée. Pourquoi personne n’est capable de surveiller une simple étudiante » « T’inquiète elle a pas du aller bien loin » le sang ne fit qu'un tour dans mon sang. Adrénaline et impulsivité me parcourant. Mais il fallait être méthodique et patient. Les sourcils dansaient au-dessus de mes lapis. Je ne savais pas si le réconfort ou la crainte devaient me parcourir, je ne savais même pas de qui ces types parlaient, je ne voyais que leur ombre qui glissaient dans des formes distordues pendant qu’ils tournaient vers un autre couloir. S’ils ne parlaient pas de Charlotte, ils avaient de toute évidence au moins une captive qui avait commencé à essayé de fuir. Que ce soit notre blonde ou non, on ne pouvait pas rester là à rien faire.

Un coup d’œil à Sia pour voir si elle arrivait à rester calme, je glissais dans le premier embranchement de couloirs à l’opposé des hommes que nous entendions encore bavarder. La baguette restait en avant, prête à parler à son tour, Percey renflait partout à la recherche d’un chemin à suivre. Mais aucune indication ne nous guidait, juste le hasard, juste un couloir plongé dans le noir qui attirait mon attention et dans lequel je me fondais, le bois éteint. Plus aucun bruit, juste le silence oppressant, les battements de mon cœur battant dans mes tympans et ..

=Vlam=

Un grand coup qui me projetait au sol douloureusement

Spoiler:


Codage par Libella sur Graphiorum


I wouldn't change a thing about it This is the best feeling Innocence is brilliant

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Mar 6 Sep 2022 - 23:51
Charlotte Laurent
En manque d'inspiration
Charlotte Laurent
Année d'étude : Septième année
Singularité : Loup-Garou
Orientation : Boiz&Girlz
Statut civil : Toute seule...
Activités : Membre du Club de Duel, de Divination et du Club d'Astronomie


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Je restais là, immobile, recroquevillée en boule au milieu de la pièce, en apparence faible et fragile mais... mon plan ne me paraissait plus si judicieux… la pression montait et je me mordais la lèvre inférieure pour ne pas trembler…
L’attente était insoutenable mais finalement, j’entendais le loquet de ma cellule tourner et un pas lourd s’approcher pour me glisser mon plateau. Un moment d’hésitation, le garde devait s’assurer que j’allais bien non ? Je feignait inconscience au milieu de la pièce...

Il beuglait quelque chose, c’était pas vraiment de l’anglais, ou peut-être que si, mais l’accent gallois rendait le tout incompréhensible. Certes j’avais étudié la langue et la maîtrisait comme toute bonne élève de Beauxbâtons, mais la peur et l’angoisse m’empêchais sans doute de comprendre.
Il se rapprochait, comme je l’avait espérée, je pouvais sentir son haleine de whisky alors qu’il se baissait… Je serrais ma pierre à en marquer mes paumes, ma mâchoires se crispait d’une manière similaire… Je pouvais encore renoncer, me réveiller innocemment lorsqu’il se rapprochait…
Je sentis sa main sur mon épaule et, à peine il m’avait touché que j’ouvrais grand les yeux, hurlant de rage en pivotant sur moi même dans un ridicule espoir que ça puisse donner plus de force à mon coup ! J’étais un poids plume et ce type patibulaire aurait très bien pût encaisser sans broncher mais non, la punition rocheuse l’avait atteint au dessus de l’arcade et sa main pressait contre sa plaie, laissant couler un liquide gluant et sombre. Malgré la pénombre je savais exactement ce qu’il se passait, je le regardais tituber avec effroi avant de s’effondrer. Je lâchais mon arme de fortune et me couvrait la bouche sous le choc. Mes opales azures regardaient ma main poisseuse… c’était indigne d’une sorcière.
Je me baissais et ramassait prudemment sa baguette sombre. Elle était rêche, rigide, elle ne me plaisait pas…
Je regardais le pauvre bougre, est-ce que je l’avais… non… il respirait encore… peut-être que je devais le soigner ? C’était ce que je voulais faire de ma vie après tout...
Je reculais à tâtons, mes mains tremblaient, je ne savais pas quoi faire… mon cœur allait exploser, l’adrénaline redescendait, j’en avais la nausée… encore un pas puis un autre jusqu’à l’encadrement de la porte… et alors que je bifurquais j’entendis un grognement, un râle gutturale. Il se réveillait déjà !
Sans plus attendre je claquait la porte et rabaissait le lourd loquet… Le courage s’était muée en peur, il fallait que je parte d’ici ! Maintenant ! Je regardait à droite, à gauche, un couloir de pierre éclairé par quelques torches. Je devais trouver Charlotte ! On devait sortir ensemble !

Un tambourinement violent et rageur contre la porte derrière moi motiva ma décision : Gauche !
#Alohomora sur mes fers pour me dégager enfin les mains, je partis en courant dans cette direction, mes pieds nus claquant contre les dalles froides et humide.
Je faisais de mon mieux pour être discrète, essayer de tendre l’oreille pour surprendre des conversation et éviter le danger. Je rasais les murs discrète, un spectre blanc avec cette simple nuisette tachée...
Puis des cris, des ordres, mon évasion n’était pas rester discrète bien longtemps, avec l’autre barbare qui s’acharnait sur la porte.
Je continuais mon errance, ouvrant discrètement des portes aux hasard, chuchotant le nom de ma sœur… Un #Hominum revelio murmuré me confirmait que les galeries grouillaient de monde et je préférait même arrêter l’incantation tant les vibrations de la baguette étaient dérangeantes. Au moins les sortilège aussi simple était acceptable par le bois étranger. Et puis, Charlotte n’étais plus humaine, je ne pouvais pas la trouver de cette façon...

Ces couloir étaient sans fin, j’estimais que l’on devait être dans des ruines, peut-être bretonne ou romaine, une crypte ou un donjon enseveli, une sorte de repaire ou garnison oubliée. Et dire que Charlotte espérait tomber sur ce genre de secret pendant notre virée… tu parles d’une chance…
Un passages effondré me barrait le chemin mais un raccourci aménagés à travers les murs, et une galerie annexe offrait une continuité. Pas très bien éclairés mais au moins la magie n’était pas nécessaire pour la lumière….
Le souterrain devait avoir été aménagé par magie et peut-être même creuser, à l’époque, avec une magie plus sauvage. J’espérais simplement qu’il y avait plusieurs entrées et donc sorties.
Mes doigts libres caressaient le mur gauche, toujours dans cette direction tant que je le pouvais, mais c’était compliqué en tentant d’éviter les gardes… J’essayais de monter lorsque je le pouvais, à la fraîcheur on étais forcement sous terre et même si c’était pas le cas, il valait mieux grimper, j’étais terrorisée à l’idée de m’enfoncer plus profondément et je priais pour qu’aucun maléfice n’ait inversé le haut du bas dans ce terrier du lapin…

Mince… une impasse… je devais faire demi-tour… encore… j’avais l’impression de tourner en rond et aucun signe de la sortie non plus.
Un frisson glacée me parcourait l’échine : j’entendais des bruits de bottes résonner dans le couloir. Mes mirettes parcouraient rapidement le couloir, j’étais prise au piège ! Non, un maigre renforcement était visible à travers des briques écroulées. D’un coup de baguette je soufflais la torche à proximité et me plaquait dans l’ouverture. Ma petite taille était pour une fois une bénédiction… Je plaquais mes mains contre ma bouche et fermais les yeux… pitié passe ton chemin…
L’individu continuait jusqu’au mur au fond, l’inspectant avec insistance. Je me glissais hors de l’ouverture, je ne pouvais pas rester ici, sitôt qu’il ferait demi-tour il - « Hey ! »
Pas le temps de réfléchir, je sprintais pour fuir au premier virage, sentant un éclair lumineux éclater à l’angle ! Cri d’alerte, je détallais dans les couloir au hasard, plus aucune prudence, je ne reconnaissais plus rien, je n’avais qu’une idée en tête : survivre !
« Désolée Charlotte, je peux plus rien faire, je reviendrais je te le promet ! » il fallait que je sorte d’ici, chercher de l’aide !


Nombre aléatoire (1,10) : 7

La fuite:

---

Me morfondre… c’était tout ce qu’il me restais... bouffée par mes regrets… ça revenait, ça me rongeait, ça me gardait éveillée. J’étais littéralement une louve en cage, je tournais en rond dans ce puits… Au moins, les cachots de l’école avaient été rendus confortable, ici je n’étais rien d’autre que de la vermine...
Je m’étais posée dos contre le mur, j’avais les yeux rougis mais n’arrivais plus à pleurer… tout ce qui trottais dans ma tête était que c’était ma faute, ma faute, ma faute.
Mon idée, mon envie d’exil, de partir une semaine faire un trek dans ces terres bucoliques. Le long de la côté ouest, avec de nombreuses haltes en bus dans des auberges et autres hôtels. Un pèlerinage sur des sites païen et historiques, avec tout le confort qu’il faillait. C’était facile pour moi qui était insensible à l’effort, un peu moins pour Hélène encore habituée à la vie de château. Mais elle avait acceptée de me suivre… En vérité, c’était surtout une idée stupide pour me rapprocher de Sia, revenir avec des souvenirs, montrer que je m’intéressais à elle, trouver de quoi renouer le contact. Mais elle n’était plus à l’école, et moi je me nourrissais de fantasme et de remords…
Elle et Hélios, Papa, Maman, Hélène… j’avais encore tant à voir, de chose à faire, des sentiments des secrets à confier… Mais c’était trop tard… tout était terminé… même moi…

Mon esprit divaguait : je repensais à ce sentier côtier, essayais de me remémorer le vent sur mon visage, l’odeur du sel et de la lavande… le bruit de la mer...
Tout comme les nuits de pleine lune, je me languissais de la liberté, je voulais tant courir de nouveau… manger une tranche de bacon… profiter de ces plaisir simples et innocents, des choses que je chérissaient désormais...

J’avais l’impression de devenir dingue… l’isolement, ce qui s’agitait en moi… je sentais ma psyché glisser par moment, être fille de Mère Lune le temps d’un clignements d’yeux… la situation était sans doute propice à la méditation, à l’introspection… mais pas dans ma situation, pas lorsque l’incertitude et le désespoir me rongeaient… dire que je retournais à l’état sauvage était exagérer, mais instinctivement je me construisais cette réalité, fuyait à la recherche de ce soulagement si simple, libéré de toute contrainte. J’étais une aberration, capturée et considérée comme tel… mon humanité me semblait un poids… je me résignais de plus en plus chaque jours… je craignais que la prochaine pleine lune ne soit la dernière...
Je me frappais la tête contre le mur et me relevait. Je refusais de me laisser abattre, ces moments de faiblesses me traînaient vers le bas… pas après ce que j’avais bâtis, j’avais fait des efforts pour devenir meilleur ! C’était idiot mais j’imaginais Mr Moody me faire un discours stupide mais motivant pour me booster le moral. Au moins ça me faisait sourire...
Je reprenait ma routine de yoga, essayant de purger mes pensées dépressive… j’étais en train de craquer, était-ce ce qu’ils attendaient de moi ?

Et puis… de l’agitation me parvenait, c’était subtil et distant mais ça n’échappait pas à mon ouïe. Quelque chose ce passait ! Des gens ! « Hé oh ! A l’aide ! » Je crachais mes poumons sans succès, personne ne me trouverait ici. La braise de ma volonté avait été soufflée, la dernière étincelle ravivée !
Je regardais mes chaînes avec rage, il fallait que je sorte ! Je frappais comme une sauvage contre les briques, hurlant de douleur et de fureur ! Attaquant même les maillons usés avec mes crocs ! Je tombais lourdement contre le sol en larme… mes nerfs craquaient… l’effort m’avait calmée et ramené à mes idées noires… Jamais je ne briserais ces fers…
Puis… un éclair de lucidité, je marchais à quatre pattes vers le mur dans lequel était riveté la laisse en chaîne qui me liait au mur… Peut-être que…
J’enroulais les anneaux de métal autour de ma taille et posais mes deux pieds contre le mur. Le problème de la trappe viendrait en suivant. Un et deux !
Je tirais ! Tirais « Rhaaaaaa » ! Je sentais ma chair se lacérer sous l’effort mais persévérais ! Encore ! Encore ! Juste une fois, une seule fois, j’avais besoin de cette malédiction, juste une fois en tirer quelque chose de positif.

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Dim 18 Sep 2022 - 11:27
Sianyde Llansawel
- Fondatrice -
Bande organisée
II - Shatei du clan Fukuhara
Sianyde Llansawel
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Orientation : Boiz
Statut civil : Célibataire
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L'enlèvement

Acte III - 31 août


Les choses étaient bien plus compliquées qu’il n’y paraissait. De ce qu’elle en déduisit, Charlotte s’était faite enlevée. Avec elle devait se trouver d’autres personnes, certainement aussi jeunes qu’elles. Sianyde fut pétrifiée lorsqu’elle entendit les grosses voix résonner à travers le petit complexe. Un coup d’oeil à Hélios lui permit de comprendre que son ami était bien plus gaillard qu’elle. La main tenant fermement la baguette, elle stoppa tout sort de lumière, se servant de celle des torches pour être sûre de ne pas se faire repérer. Alors que le Poufsouffle partait en reconnaissance, la belle rouquine alla de l’autre côté du couloir, se disant qu’elle couvrait ses arrières. Mais c’était sans compter la maladresse de chacun. Sianyde se cacha dans une alcôve lorsqu’elle entendit un sorcier approcher et son ami fut prit par surprise, assommé.

Le coeur de la belle tambourinait si bien qu’il lui perçait les oreilles et, chuchotant, elle prononça un Stupefix plein de conviction. C’était complètement différent des duels, des sorts lancés dans le cadre de Poudlard et de la sécurité d’une zone. Ici elle défendait sa vie et l’intention portait littéralement ses gestes. Elle ne cilla pas, étrangement, et ça lui donna une confiance en elle incroyable. Rapidement, elle officia un Levicorpus pour planquer le type dans le coma dans la pièce fermée d’où ils venaient.
Sianyde s’échina à réveiller son ami, le serrant dans ses bras lorsqu’il reprit connaissance.
    « Je n’ai rien pu faire avant qu’il ne te frappe, pardonne-moi ! Comment te sens-tu ? »
Inquiète elle le regarda, lui laissant de l’espace pour respirer, reculant d’un petit pas tout en restant accroupie. Il fallait qu’ils continuent, ils n’étaient plus très loin c’était certain. Dans le silence, ils entendirent une fin de cri, comme un hurlement de rage. La sorcière fut prit d’un frisson.
    « Tu as entendu ? »
C’était Charlotte, c’était sûr. En réalité elle n’en savait rien, elle se convainquait juste. Il fallait que ce soit Charlotte, il n’en n’était pas autrement. Pourtant évitant la précipitation, elle soigna Hélios si jamais il lui indiquait qu’il ne se sentait pas très bien. Elle l’aida à se mettre debout également si nécessaire.

Lorsqu’ils se remirent en route, ils longèrent des coursives. Sianyde laissa la petite tête d’ange griffonner un plan rapide mais elle ne cessait de mener leur duo, pressée de retrouver son amie. Techniquement le couloir était en forme de T. Ils étaient dans la barre la plus longue et au fond ils entendirent et puis virent un geolier traîner une jeune femme qui ressemblait en tout points à la louve. L’impulsivité de la Serpentard failli lui faire faire n’importe quoi. S’ils l’attaquaient maintenant, ils seraient à découvert.
    « On va les suivre, on les interceptera à un moment. »
Une fois que son ami et elle se mirent très rapidement d’accord, ils rattrapèrent leur retard, regardèrent à droite puis à gauche pour être sûrs qu’aucun des deux ne se fasse repérer puis filèrent leur ennemi. Les gémissements qu’elle poussait fendaient le coeur de la sorcière mais l’aider aussi à se repérer.

Heureusement pour eux, la jeune blonde se fit jeter dans des prisons rudimentaires. Le type fut rejoint par un autre, ils tentèrent de faire taire les hurlements d’une prisonnière, puis repartirent. Bien dissimulés dans des renforcements dans les parois, Sianyde retenait son souffle en priant Merlin. Et puis le « calme » revint. Les bruits dans les cellules, derrière la porte de séparation, se firent entendre de manière étouffée.
    « Vite ! »
Sianyde se mit à découvert et poussa la porte en bois avec la plus grande discrétion pour voir si il n’y avait pas une sentinelle, mais personne ne se tenait là. Il y avait quatre cellules, toutes n’étaient pas pleines. Grâce à un Lumos, elle passa devant chacune d’elle. Il y avait une Charlotte enragée et une au sol quasiment inconsciente. Deux Charlottes… Qu’est ce que ces monstres avaient-ils fait ?!
    « Charlotte ! »
Sa voix cassée au fort accent gallois se fit entendre et elle vit une seule tête se lever, certainement l’originale. La pâle copie était au sol, presque dans l’inconscience. Sianyde se jeta alors sur la serrure, tentant absolument tout ce qu’elle pouvait, tous les sorts connus, jusqu’à même faire apparaître une substance acide s’il avait fallut, pour faire fondre la serrure bien rouillée. Et une fois sans plus aucune barrière, elle se jeta sur son meilleure amie.
    « Charlotte… » dit-elle en la serrant contre elle, pleine d’émotion « On va te sortir de là ma Chacha… On va t’aider… Oh Charlotte ! »
Qu’elle était heureuse et rassurée, mais tout n’était pas terminé.

_______
Résumé : Sianyde arrive à « sauver » Hélios et à neutraliser son agresseur. Elle voit Hélène se faire traîner jusque dans les cellules et la prend pour Charlotte. Une fois dans les prisons, elle essaye de comprendre qui est la vraie Charlotte, pensant trop bêtement que sa belle a été clônée. Oui, juste ça :WHOOOO: ! Les retrouvailles sont pleines d’émotions du côté de la rousse.


 
REVENGE

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Dim 18 Sep 2022 - 22:44
Hélios D. Ellis
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Pa Elhiya

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Charlotte ne répond plus!


29/08/2022

Secoué dans tous les sens, la tête me tournait et me faisait un mal de chien, mais je ne sentais plus le sol alors que mon torse se faisait comprimer m’arrachant un râle réprobateur proche d’un grognement. Mirettes papillonnantes, quelques secondes passaient avant que les mots que la rouquine m’adressait n’arrive à former une phrase complète dans mon esprit. « Bouarf, je poua ? » Je clignais des yeux plusieurs fois et me serrais les tempes du plat de chaque main pour essayer rassembler mes idées. Il s’était passé quoi d’ailleurs, la question était légitime, le moment pas parfait, autant la ravaler et adresser un sourire encore un peu étourdit à la demoiselle accroupie qui s’enquérait de mon état. « Ca va merci » En tout cas j’arrivais encore à parler et ma baguette était toujours étroitement coincée dans ma main gauche. La situation aurait pu être pire. Un peu comme avec ce hurlement sorti du fin fond d’un couloir, strident et implorant de l’aide. Remake de film d’horreur de Netflix ça….

Une grimace parcourrait mon visage, l’assemblage des idées voulaient que le cri soit celui de Charlotte contrairement à ce que mon optimisme refusait d’intégrer. Pourtant, penser que c’était quelqu’un d’autre n’avait rien de rassurant, mais la rationalité voulait à ce raccroché à cette solution : la fille qui hurlait n’était pas Charlotte ! Me remettant sur pied avec l’aide de Sia, nous nous remettions en quête de notre blonde en suivant les torches accrochées au mur. Ce donjon souterrain était occupé, toute flammèche dansante offrait une possibilité d’être sur la bonne voie… ou sur une pire… Un mouvement d’arret brusque, le cœur ratant un battement, je me figeais en apercevant à l’autre bout une blondinette se faire tirer par un de ces types baraqués digne d’un roman d’héroïque-fantasy.  Pourtant, si le sang battait les tympans et bouillonnait violement dans les veines, la discrétion était forcément de mise. J’acquiesçais, mine sérieuse, baguette blanchissant les phalanges, rageant intérieurement, le bois n’était clairement pas ma meilleure réplique en cas de besoin de combat.

Même pour l’infiltration, mes pas coincés dans des souliers étaient lourd, la luminosité se jouait de nous avec cette vue pas assez nocturne, les bruits étaient étouffés par les hurlements de la prisonnière masquant des informations qui pouvaient nous êtres utiles… Je détestais vraiment suivre, ainsi, en proie au moindre caprice de ceux qu’on espionnait. Une chance que leur vanité –ou leur bétise- n’éveillait aucunement leur méfiance. Deux adolescents longeant des murs et se fondant dans des corniches n’était pas une possibilité dans leur trop parfait plan. Morgane veillait sur nous, je ne voyais pas comment il pouvait en être, nos respirations coupées s’affolaient dès qu’on se remettait à se déplacer à toute hâte, sens en alerte. En cas de surprise, une baguette dans le nez ou l’œil pouvait toujours fonctionner et parer à la précipitation de la rouquine qui se jetait derrière la porte. Bouche entre ouverte j’avais voulu lui conseiller de vérifier mais.. trop tard.

Personne ne nous attendait, personne ne surveillait, personne ne nous suivait non plus. Les sourcils froncés, les opales fixées sur la porte que nous avions passé, le calme environnant dérangeait. Si des malades avaient kidnappé une étudiante pourquoi n’il y’avait-il pas plus de garde ? Ils étaient si sur d’eux qu’ils se permettaient d’être aussi laxistes. Même à Drumstrang quand un non sang-pur se retrouvait enfermé dans la volière, ligoté la tête en bas pour servir de litière pour les coursiers, un de ses bourreaux restait à veiller qu’un enseignant ne passe pas dans le coin. Ici… Pas un chat, juste des mômes en pleine expédition et… « Vraiment ? » Les mèches d’or avaient dansé brusquement dans le sens inverse en entendant Sia interpeller celle qu’on cherchait. C’était si simple que ça ? Elle était juste là ? Après quelques minutes d’infiltration ? C’était étrangement trop facile….

La rouquine ne semblait pas s’en inquiétait et s’acharnait sur le verrou qui fini par fondre pendant que je scrutais alternativement les deux filles enfermées dans la prison ancienne m’interrogeant « Deux ? » Une enchainée et ensanglantée, une salie mais sans fer à ses mains, le détail ne semblait pas frapper Sia qui se rua sur celle aux mouvements libres et aux genoux écorchés, occultant totalement la seconde aux traits exténués.  « Et l’autre ? » Le calme de ma question ne cachait que vaguement ma méfiance sur une mission de secours aussi brillamment réussie. Certes, j’étais ravi, mais .. « Et si elles étaient plusieurs ? Toutes changées en Charlotte ? » Mes yeux me posaient sur celle plus mal en point, toujours entravée par la ferraille.    « Recule toi des points d’accroches… #reducio » Une a une les vis devenaient plus petites, faisant tomber les chaines sur le sol dans un bruit résonnant dans tout le couloir. Je grimaçais, tant de discrétion gaspillée pour finir avec ca ? Pourtant, personne ne venait encore une fois…. J’aimais pas ca, mais pointait la baguette sur les anneaux emprisonnant pour les agrandit et que la Charlotte numéro deux retrouve l’usage de ses mouvements. Toujours personne pour nous arrêter.

La bonne humeur usuelle oscillait péniblement, d’un coté Sia câlinait une Charlotte, de l’autre je m’afférais à ouvrir la cage d’une autre, la scrutant de la tête au pied une fois qu’elle s’avançait péniblement vers la sortie. Sous cette forme je n’étais pas capable de savoir si une seule des deux blondes était celle que je cherchais et ca avait tendance à m’agacer. «  Il faut sortir d’ici. Sia prends ta charlotte avec toi. Toi » Nez tourné vers la mienne de Charlotte «  Tu tiens debout ? » Pour être honnête ce devait être l’adrénaline qui nous permettait de tenir debout Sia et moi, je gratifiais la blonde qui était de mon côté d’un revigor et d’un episkey avant de tordre ce qui ressemblait à un debut de sourire, incapable de dire que j’étais content de l’avoir retrouvé. Quelque chose me chipotait. « Tu me donnes un instant Sia ? » Je voulais bien croire que les filles avaient peut être un espèce de lien spécial, et qu’elle l’avait identifié directement mais moi, je trouvais ca bizarre d’avoir plusieurs Charlotte, et je trouvais ce calme encore plus bizarre…

Le bois pointait mon cœur alors que je marmonnais la formule qui faisait craquer les os désagréablement. Le temps ne rendait pas les choses moins douloureuses, mes parents se trompaient, mais la caboche secouée vivement faisait fouetter ma truffe de cette odeur de sang et de moisissure me ramenant rapidement à la réalité. L’étourdissement passait plus rapidement qu’au début, les sens me revenaient plus rapidement également et mes pattes me portaient sans trop de déséquilibre pour que j’aille renifler les filles une par une, oreilles basses. Leurs parfums étaient similaires mais pas identiques, je connaissais le gout de sang de celle qui m’accompagnait à l’école pour lui avoir disloqué le bras d’un coup de mâchoire et la langue gratifiant leurs mains élimées à toutes les deux, une seule ne correspondait pas. La fourrure de neige s’ébouriffait instinctivement, les oreilles plissées se redressées, la queue se figeait, droite, les crocs grognait sur l’intruse, indifférent au bouquant qui trahissait notre présence.

résumé:


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Lun 19 Sep 2022 - 23:54
Charlotte Laurent
En manque d'inspiration
Charlotte Laurent
Année d'étude : Septième année
Singularité : Loup-Garou
Orientation : Boiz&Girlz
Statut civil : Toute seule...
Activités : Membre du Club de Duel, de Divination et du Club d'Astronomie


Carte du sorcier
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Je continuais de tirer comme une sourde pour me libérer mais en vain... le fer me rentrait dans la peau, lacérant ma chair sans pour autant céder… J’étais encore trop faible ou alors mes bourreaux n’étaient pas stupide au point d’avoir oublié qu’est-ce qu’il retenait prisonnière…
Un déchirement résonnait et je stoppais tout effort, tombant à genoux et me massant le flanc avec douleur : enrouler la chaîne autour de ma taille pour plus de prise n’avait pas vraiment aidé, tout ce que j’y avait gagné était une écorchure sanglante sous les côtes et un pan de cette maigre robe de nuit arraché…
Je regardais mes mains tétanisée, mes poignets au-delà de l’usure… par endroit, la chaîne avait changée de couleur, pris une teinte plus pourpre, souillée par mon essence de vie… Mes blessures infligées par mon obstination étaient profondes… même pour moi, j’allais mettre du temps pour récupérer.
J’étais fatiguée… je voulais arrêter… mais je ne pouvais pas ! Il y avait une infime chance que quelqu’un rôde dans ces tunnels, peut-être Papa, ou peut-être une autre personne comme moi…  j’espérai tant que ce soit la première option.

Soudain la porte s’ouvrit et mon tortionnaire revenait, le maître-chien auto proclamé, grand gaillard, style viking, le genre élevé par des loups dans la toundra sibérienne. Je me demandais même si il n’avait pas du sang de géant dans les veines… un fou corromupe qui aurait choisit le camp de ses malades.
Il traînait une prisonnière… non… non, non, non ! Cette tignasse, ce visage, mon visage ! Mon garde la balança dans la cage comme un poids mort « Laine ! Laine ! Réponds moi ! » voix cassée par la fureur et la peine. Ma sœur était vivante mais dans quel état ? Elle devait avoir subis un sortilège ou autre « Laisse la tranquille sale ordure, laisse là ou je t’arrache la tête ! » tel un chien en laisse, je hurlais et tirais accrochée à mon piquet.
Cet enfoiré me regardait en levant un sourcil avant d’agiter sa baguette sur ma sœur «#Endoloris » un tel calme dans la voix, une forme de plaisir sadique se dessinait sur son visage alors qu’Hélène hurlait et se tordait brièvement d’agonie, un simple coup de tisonnier pour provoquer, un amuse-bouche...
Je hurlais de rage, tirais toujours plus fort sur mes fers à m’en arracher les mains ! Un craquement dans la roche, un bref bruit de métal alors qu’un rivet venait de sauter sous mon effort. L’expression du bourreau changea radicalement et il abattit son poings sur mon crâne !

Une massue… ce type avait des pierres à la place des mains… mes oreilles sifflaient… ma tête heurtait le sol alors que je m’effondrais… vision troublée… nausée… hébétement… Il utilisait la baguette quand ça l’arrangeait… ça poigne m’attrapait la mâchoire et je me sentais levée du sol « Profite bien de tes retrouvailles sale chienne, c’est bientôt l’heure… Le ‘Great One’ (je sais pas comme bien formuler ça en français) arrive pour toi, tu nous ouvrira la voie » il semblait à fond dans son délire… et sur ce, me laissa retomber avant de partir avec son camarade resté là tout du long…
Je me traînais jusqu’à ma sœur, encore sonnée crachant un filet ensanglanté et me retrouvant encore une fois à tirer sur ma laisse trop courte sans pouvoir l’attendre… « Laine, parles moi... » supplique et gémissements incompréhensibles en réponse alors qu’elle restait recroquevillée en boule « Ça va aller… ça va aller... » murmure pour elle et pour moi…
Je retournais à ma seule et unique occupation par automatisme, continuais d’essayer d’arracher ces fichu liens, briser cette mélodie d’acier qui me faisait grogner sous la douleur et l’effort…

Puis, un grincement de porte… déjà ? Je ne prenais même pas la peine de me retourner, j’étais encore trop sonnée… Une faible senteur familière… une fleure blanche… une lumière magique…
mon nom… une chevelure enflammée… impossible…
Je me retournais, regardant abasourdie la scène sous mes yeux : Sia ? Ici ? Comment ? Je n’arrivais pas à comprendre, je me contentais de sourire bêtement de soulagement, sentant mon cœur battre dans ma poitrine, je revivais !
Des larmes de joies coulaient alors que la rousse finissait par forcer le verrou et…
se jeter pour ramasser ma sœur… évidement… à côté d’elle, si belle et pleine de vie, je ne ressemblais à rien, insipide et misérable… ce n’était sans doute qu’une méprise mais ça me provoquait une peine immense… mes mirettes embuée prenaient une toute autre saveur…

Y’avait quelqu’un d’autre avec elle… « Hélios ? » un souffle cassé, qui n’avait sans douté pas été prononcé. Lui aussi était là et s’occupait de moi. Il agitait sa baguette sur la chaîne qui me retenait et sans effort je pût tirer un peu plus fort et l’arracher bruyamment du mur alors que les vis disparaissaient. Je souriais nerveusement : c’était pas la première fois qu’il me libérait des mes entraves, mes cette fois, je ne me cachais pas sous ma fourrure… Encore une danse du bois et mes menottes étaient suffisamment élargies pour me permettre de glisser mes poignets broyés hors de leur étreinte…

« Merci… » un simple mot et hochement de tête alors que les larmes de joie revenaient. Les questions attendraient. Je me relevais avec effort et titubais vers le fond de la pièce, marchant sans réel but, juste heureuse de cet extrait de liberté avant de revenir vers Hélios pour l’étreindre. J’eus un mouvement de recul en le voyant pointer le bois sur moi mais non : un sentiment de chaleur m’envahissait, la douleur s’évanouissait, et je sentais mes écorchures se refermer dans un crépitement de chair désagréable. Le plus dur était fait, je guérirai toute seule pour la suite-
Réalisant mon accoutrement je plaquais avec panique la main contre mon flanc exposé. Mes blessures étaient quasi guéri mais il y en avait une qu’aucune magie ne pouvait faire disparaître : les traces de crocs, le souvenir impie gravé dans ma hanche gauche… Pourvue qu’il ne l’avait par remarquée… Pas maintenant, qu’il ne regrettait pas d’être venue jusqu’ici…

J’arquais un sourcils quand à l’action du blondinet, il se… transformait ? Un animagus ? Instinctivement je détournais le regard, par habitude, par expérience, je savais à quel point cela était désagréable, même plus que lui certainement. Je lui accordais ce moment d’intimité.
« Neige ? » éclat de stupéfaction dans ma voix en contemplant le résultat. C’était lui depuis tout ce temps ? Mon compagnon des nuits de pleine lune ? Je me sentait englouti par ce rush émotionnel, tant de choses étaient remisent en perspectives : je lui devais mon humanité, absolument tout…
Il venait me flairer et je lui offrait mes mains, le grattouillant avec une certaines gêne désormais tout en souillant sa fourrure immaculée des restes carmins sur mes mains… Et lorsqu’il partit sentir ma sœur je compris immédiatement sa réaction hostile !
« Non, attends ! C’est ma sœur ! Hélène ! Je suis Charlotte ! » panique résonante, le qui pro quo était stupide, je ne savais même plus si je leur avais déjà parler d’elle.
Je m’accroupissais auprès de ma jumelle, lui attrapant une main, bien évidemment, si elle n’était pas aussi groggy ça aurait été facile de confirmer la vérité. Mes doigts libres glissèrent délicatement sur la main de Sia, mes opales aqueuses cherchèrent à rencontrer les siennes, emplies de hontes tant je leur devait des explications « C’est moi... »
J’allais devoir me montrer honnête : je rouvrais la bouche et la fermais aussi tôt, me pinçant les lèves et fermant les paupières avec force. Plus tard, pas maintenant… c’était moche mais j’avais besoin d’eux. Il étaient venu me chercher, eux, risquer leurs vies et je n’arrivais même pas à être sincère… est-ce que je méritais vraiment d’être secourue ? « On devrait y aller, ils vont revenir pour moi, c’est des malades, je ne sais pas ce qu’il veulent faire ou- »
La porte de la cellule s’ouvrit bruyamment accompagnée de la voix rauque familière « Tiens tiens tiens, qu’est-ce qu’on à là ? Des amis ? Et toi, tu n’as pas retenue la leçon on dirait ? » sa baguette décrivait le mouvement habituel de la souffrance et une montée de fureur s’emparait de moi !

J’avais l’impression de voir la scène au ralentit, les mouvements décomposés, adrénaline et autre chose dans les veines… je me jetais sur lui, renversais ce colosse avec tant de facilité de mon frêle gabarit sans même faire attention au type à côté. J’avais la rage, ce maître-chien devait payer pour ce qu’il m’avait fait à moi et à ma sœur ! Non, je faisais ça pour protéger ! Je n’étais pas un monstre...
Pourtant… Je me laissais aller à ma nature sauvage... aux murmures bestiaux que je taisais aisément en tant qu’humaine. Mais là je n’en avait pas envie et ça faisait un bien fou. Je plantais mes crocs, rare signe visible de ma nature, dans sa chair, arrachant et déchiquetant, sentant son essence cramoisie couler le long de mes lèvres et dans ma gorge… Infâmie... C’était si doux, si chaud si… agréable. Quelle horreur ! Je m’étais faite la promesse de ne jamais goûter au sang humain, même pour un bobo, ayant peur de franchir un cap et à cet instant c’est ce que je venais de faire… la moralité ne m’atteignait plus, ça me semblait naturel et juste…pourquoi jamais ça… une abomination…

Nombre aléatoire (1,10) : 1

Degré de bestialité:

Pour les plus attentifs:

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Mar 20 Sep 2022 - 12:55
Sianyde Llansawel
- Fondatrice -
Bande organisée
II - Shatei du clan Fukuhara
Sianyde Llansawel
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Célibataire
My baby shot me down

DC : Waclaw H. Tuszynski // Elizabeth B. Abberline
© : Avatar/Crackship/Signature : moi

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L'enlèvement

Acte III - 31 août


Les choses allaient de mal en pie. Si Sianyde pouvait se réjouir d’avoir enlacée la Charlotte aux fers, agonisante sur le sol, des cernes sous les yeux et des cicatrices plein le corps, elle se fit également du soucis pour celle qui lui ressemblait. Hélène, qui avait été traînée jusqu’ici, était mal en point mais elle rayonnait malgré tout un peu plus que la Serpentard. La Galloise, ne faisant pas cas de ce genre de détails, aida alors son amie à se séparer de ses menottes.

Sianyde avait l’impression de reconnaître cette amie qu’elle aimait tant, mais elle n’en était pas sûre non plus car, après tout, peut-être que Charlotte avait reprit des couleurs ? Mais la cicatrice de son bras et… de son flanc indiquèrent que elle était l’originale. Hélios, dans son cas, était plus sceptique et il usa de son don pour utiliser une de ses précieux atouts. Sianyde découvrit alors qu’il était animagus et elle trouva sa forme particulièrement jolie. La Sorcière ne ressentait rien quand elle voyait des blessures, des métamorphoses ou encore du sang. Elle avait vécu dans un univers de hargne et de violence, il était donc devenues des choses soutenables. Le loup blanc était vraiment beau et elle admira cette transformation, envieuse. Sachant qu’il comprenait très bien sous sa forme Animagus, elle lui répondit alors :
    « Tu penses qu’ils font des expériences pour reproduire un physique hors Polynectar ? Enfin, elle n’est pas très réussie. » dit-elle en montrant Hélène du bout du menton « Je préfère notre amie. »
Charlotte, la vraie, avait quelque chose de plus fou dans le regard, de plus brusques dans les gestes, de… moins rond, moins doux, moins suave, ce qui était au goût de la rousse.

Lorsque Hélios commença à vouloir tirer Hélène hors d’ici, Charlotte s’anima et se jeta sur eux. Elle supplia le loup de ne pas lui faire du mal, lui expliquant que c’était sa soeur. L’incompréhension était totale pourtant, il fallut qu’elle glisse sa main terreuse et pleine de sang dans celle de Sianyde pour que cette dernière reprenne ses esprits.
    « Je ne savais pas que tu a… »
Charlotte la coupa, il fallait sortir d’ici mais deux matons Sorciers les surprirent tous les quatre. La plus rapide fut la blonde (la vraie) qui se jeta littéralement sur un des assaillants. Sianyde quant à elle se releva, baguette en main, la pointant sur l’autre.
    « Confundo ! »
Le sort fila pour toucher sa cible en plein coeur, pris au dépourvu. Elle en profita pour enchaîner avec un Bloclang dans un second temps.
    « Charlotte arrête ! Tu vas le tuer ! »
La belle essaya de tirer son amie par le bras pendant que l’autre garde commençait à compter le nombre de barreaux que recensait la première cellule.
    « Hélios il faut faire quelque chose… ! »
La sorcière se sentait démunie. Les sens en panique, elle souhaitait partir plus que de normal. Il fallait se sauver, il fallait filer, abandonner tout ça derrière eux, retrouver leur confort qu’ils avaient, juste à trois.

_______
Résumé : Sianyde dorlotte Charlotte et non Hélène. Elle voit la transformation d’Hélios et est très admirative de ce don. Lors de la rixe, elle lance un confundo + bloclang sur le second garde et essaye de tirer charlotte pour qu’elle ne tue pas le premier garde, demandant de l’aide à Hélios. Elle souhaite se sauver à 4 sans oublier personne.


 
REVENGE

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Mar 20 Sep 2022 - 19:25
Hélios D. Ellis
Spécialiste
I - Élève
Hélios D. Ellis
Année d'étude : Première année
Singularité : Animagus non déclaré
Orientation : Boiz&Girlz
Statut civil : Helios : se complait des plumes d'un aiglon / Elhiya : en couple avec le prof d'EDM
Activités : Membre de la meute bancale de la forêt interdite, assassin de sucreries, anciennement batteur aux Quidditch à Durm, ancien poufsouffle

Pa Elhiya

DC : Léto P. Carrow, Declan Wildford

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Charlotte ne répond plus





29/08/2022








Neige ?.... Quel nom étrange…. Sa sonorité caressait mes tympans, les berçant d’un clapotis d’eau… Temps révolu aux parfums stellaire stériles en ces lieux...  Comme cette main dans ma fourrure… Stérile contact…  Pas de recul de ma part… Pour son bien… Souvenirs gravés à l’âme, elle ne devait pas me toucher, pas sous cette forme... Elle avait oublié ce qu’il s’était passé la dernière fois que ses doigts étaient passés dans ma fourrure ? Inconsciente écervelée... Sa bêtise l’avait surement enfermée ici.. Un bras disloqué, la déchirure des chairs, elle changeait une prison aseptisée pour   une qui empestait la moisissure et les rongeurs périmés… Grognements fixes sur la doublure. Quelle était cette aberration ? Odeur quais identique, nuance dans le sens lisible sur mes papilles… Que faisait-elle ici elle aussi ?… La panique rageait derrière, une prise de conscience d’une des filles… Pas de collier, pas de domestication… Le détail avait peut-être marqué la concubine des rejetons ? Qu’importait en vrai….

Une sœur ? Le museau plissé se détournait de la copie usée, levant les Lapis sur la libérée de ses chaines puis sur la rouquine. Ses propos ne faisaient que peu de sens, la question ne m’appartenant pas totalement, le changement de peaux ayant rapidement fait d’étourdir l’adolescent et le balancer sur le podium des spectateurs du temps qu’il reprenne ses esprits. Ces transformations depuis les trous noirs étaient de plus en plus rapide à effectuer physiquement, car elle balançait toujours l’autre dans un recoin de l’esprit pour une somnolence puissante. Là-bas tout était flou, tout était cotonneux et diffus. Les formes se distordaient, les sons se mouvaient étrangement, on se sentait seul, perdu, isolé… La réponse à l’interrogation se perdait là-bas dans mon désintérêt le plus total, il fallait sortir d’ici le reste pouvait attendre et cette poupée de chiffon allait nous ralentir… Je ne la connaissais pas, alors, qu’importait en vrai….

Le plus gros de ce qui animait les humains était futile, comme ce nouveau questionnement –pour Charlotte cette fois- alors que des pas s’élevaient dans le couloir. Personne ne s’en inquiétait, personne ne voyait la lueur mesquine dans le regard des deux hommes qui se montraient dans l’encadrement de la porte… personne d’humain en tout cas… Les sens de la blonde étaient ceux de la forêt, bien que la forme lui était interdite. Reconnaissables entre tous, aussi impulsif que sous la lune, la forme en moins. L’idée était bonne, l’exécution un peu moins, il manquait l’essentiel : le baiser du loup. Et si les sorts qui fusaient occupaient l’autre, le premier ne se contenterait pas d’une simple baguette perdue. Celle d’Hélios posé dans les mains de la jumelle ramollies, le ressort de l’instinct s’étirait d’un bond pour s’agripper au bras encore valide qui s’élevait pour jouer du poing. Si prévisible, plus de bois, les muscles répondaient en rafales. Chorégraphie moins aisée avec un loup accroché à l’avant-bras, les crocs allégrement plantés dans les muscles si moelleux. Le son délectable de la déchirure coulait contre les babines. Musique appréciable, symphonie enivrante….  Il ne fallait pas à ce qu’il paraissait, laisser l’animal guider, laisser la bête diriger, mais le roue libre était de mise pendant plusieurs minutes depuis cette nuit… non… ca datait d’avant… Mais qu’importait en vrai…

Seul le résultat comptait non ? Alors ce bras qui craquait entre ma mâchoire pouvait receler de gouttes d’exquis tant que le barbare hurlait stupidement en regardant les deux spaghettis qui tenaient ses mains inutiles. Sa vaine tentative de se jeter sur son bois m’amusait, nouveau bond, baguette récupérée dans la gueule, croupion levé, queue joueuse, pattes avant posées à plat sur le sol. Il voulait le baton ? Il voulait ? ses vociférations signifiaient qu’il fallait que je lâche ? Il voulait faire mumuse ? Popotin gigotant énergiquement de droite et de gauche. Jouer ? Jouer ? =crack= A non pardon, l’humeur n’était pas à courir après une balle ou autre, mais juste à fuir d’ici. Les morceaux de bois crachés avec désinvolture sur le sol, je me redressais, fier, pattes solidement ancré par terre, appendice touffue fixe et droit dans mon dos, tout crocs sortis dressé vers le futur éclopé. Sans magie et avec un comparse qui comptait les fleurs, la bravoure se fanait comme neige au soleil, auto satisfaction bestiale grandissante. A chacun de mes pas, l’homme reculait, jusqu’à partir dans le couloir en criant. Son chant de Castafiore allait attirer plus de monde, mais en vrai, qu’importait….

En attendant, la sortie était libre, la poupée de son visiblement dans les vapes alors que je reniflais son visage tuméfié. Signalant son état d’un aboiement à l’attention de la rousse, la tête faisait l’aller-retour entre la fille et le couloir, aboyant de nouveau en me chargeant de tirer notre nouveau poids mort par la mange. De raclement de sol à pierres non lisse dans le couloir, elle finirait bien par se réveiller, et surement que Lui aussi…. Pour le coup, ça ca importait… je le savais les décisions devaient être prises de concert sous peine de bannissement psychique de plus en plus long

Spoiler:

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Mer 21 Sep 2022 - 22:37
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Une lueur dans ces rivières carmines… une voix qui provenait d’en haut, une fausse note mais agréable parmi la mélodie des craquement et du carnage… une symphonie de raison… une supplique rousse… une main qui m’attrapait pour me hisser hors de ses abîmes écarlates... Sia ? Sia !
Transe interrompue : C’était comme sortir d’un rouleau sur la plage, plus de haut plus de bas, étourdissement, réflexe humain reprenant le dessus, crachant le sang par réflexe, par dégoût inculqué depuis les premiers jours alors le saveur n’en restait pas moins délicieuse… Qu’est-ce que j’avais fait ? Le péché capital, l’ultime trahison, la mort de mon humanité...
Mes mains tremblaient toujours mais d’excitation alors que je me léchais les babines, le menton toujours peint de rouge… j’étais plus un monstre humaine que louve… quelle horreur… impossible pour moi de cacher ma nature désormais…
Je n’osais pas croiser le regard de la belle, m’attendais à y trouver la même expression que chez tous les autres, dégoût, rejet, peur… « Je… je… » aucun mot, aucune excuse… rien que la honte...

Le maître-chien s’enfuyait en beuglant, les bras en miettes… il avait eu de la chance que mes crocs étaient de tailles raisonnables… mon compagnon de chasse neigeux lui n’avait pas été aussi tendre…
Baguette en miette au sol et autre garde réduit à l’état de légume, j’essayais de rassembler mes esprits, de me dire que j’avais bien agit, que cette fois ne comptais pas… un mensonge de plus… mais cette fois-ci je n’étais plus juge, j’étais celle qui attendait sa sentence...

Je regardais Hélios, enfin Nott… je m’en rendais compte à présent… ce n’était plus tout a fait lui mais le prédateur qui avait manqué de m’arracher la main pour me sauver la vie, un animagus qui perdait le contrôle… Mais dans cette situation, je sentais que c’était une bonne chose, il restait fidèle, un brin joueur, sa fureur était dirigée… je connaissais, je savais ce qu’il ressentait… j’étais déjà passé par là… parfois c’était si tentant, si simple de se laisser aller, des Veaudelunes avaient eu le malheur de me croiser ces nuits là… Non, il était bien plus en contrôle que moi... Est-ce que lui, on lui excusait ses dérives de comportement ? Ce goût du sang ? Alors que pour moi c’était ma nature maudite, ma faute, une créature à abattre…

« Sia... Si tu est d’accord, je t’expliquerai tout ce que tu veux savoir une fois sortit d’ici... » ma voix était faible et gênée, je poussais ma chance, m’attendant presque à l’entendre refuser, m’abandonner ici maintenant que le voile du mensonge était déchiré, pour laisser entrevoir l’horreur derrière la française malade « Toi aussi Hélios... » même si je savais que lui avait déjà toutes les pièces… J’étais au tournant, je m’apprêtais à écrire un nouveau chapitre de ma vie...

« Laisse moi faire s’il te plaît… » demande timide au Nott, préférant porter ma sœur moi même, bien mieux qu’être traînée au sol même si je remarquais une certaine attention de sa part, même sauvage il avait plus de maîtrise que moi... Un bruit de bois attirait mon attention, la baguette d’Hélios ! Je la ramassais et l’examinais, du noisetier comme la mienne, peut-être que je pourrais m’en servir, redevenir une sorcière et pas cette hybride folle ? Je l’agitait délicatement dans ma main… rien… froide… sans doute trop fidèle. Mince... ça aurait été utile... Si Lorsque l’on en réchapperait, il faudrait qu’on s’entraîne en interchangeant nos baguettes.

Je secouais doucement ma sœur pour confirmer son état « Tu tiens le coup » Elle hochait la tête en réponse alors que je plaçais son bras par dessus mon épaule. A peu de chose près, elle avait l’air d’être sur le point de rendre le contenu de son estomac, mais elle avançait en prenant appuis sur moi… En douceur...

A peine mis un pieds dans le couloi qu'un oubli majeur me frappait « Nos affaires ! Il faut les retrouver ! » C’était optionnel, nos vies étaient bien plus importantes, mais du matériel supplémentaire n’était jamais de refus, d’autant plus qu’avec ça nous aurions plus de chance d’en réchapper.



Un raclement… un bruit d’agonie comme un animal qu’on égorgeait et un claquement d’os… Un frisson glacé me parcouru l’échine, tout mon être était transi par la peur j’osai à peine regarder dans la direction en question, mon cœur battait à en éclater. Mari Lwyd(avec ça à la place du visage en version dark), la prêtresse masquée en chef de ce culte. J’ignorais si c’était moi, les trucs qu’on m’avait forcée à ingérer, ou un enchantement d’horreur autour d’elle… Tout chez elle était mauvais, de sa démarche torturée à sa façon lente erratique d’agir, couteau rituel en main gauche et baguette en main droite. Je doutais sérieusement de son humanité, ou alors elle était vraiment investi dans son rôle…
En tout cas, j’étais décidée à ne plus jamais la laisser s’approcher « #Everte Statum Maxima ! » force de conviction dans la voix pour étouffer la peur et surtout prier tous les grands mages que le noisetier d’Hélios brandit avec ferveur m’accorderait cet unique sortilège !

Nombre aléatoire (1,10) : 10

Effet du sortilège:

L’onde magique se dissipait et j'acuais un certain contrecoup dans le poignet, aïe… Ce n’était pas la baguette, ce n’était pas moi, tout simplement elle… j’étais médusée, c’était au-delà de l’écart, y’avait un gouffre qui nous séparaient et même si je savais Sia talentueuse, je doutais qu’elle puisse infliger plus qu’une éraflure en y allant à fond…
« Courez... » ma voix tremblait, ce que cette folle m’avait déjà fait était innommable, et être réduite à l’impuissance avec la magie à mes côtés m’ôtait tout courage, même l’instinct animal en moi était terrorisé « Courez ! » Je basculait le poids d’Hélène sur moi pour la porter sur mon dos, fuir, fuir !

Enlèvement [Hélios E. / Charlotte L. / Sianyde L.] Empty Re: Enlèvement [Hélios E. / Charlotte L. / Sianyde L.]

Ven 23 Sep 2022 - 21:23
Sianyde Llansawel
- Fondatrice -
Bande organisée
II - Shatei du clan Fukuhara
Sianyde Llansawel
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Célibataire
My baby shot me down

DC : Waclaw H. Tuszynski // Elizabeth B. Abberline
© : Avatar/Crackship/Signature : moi

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
L'enlèvement

Acte III - 31 août


Sianyde se sentit assez seule tout à coup. Hélios, sous sa forme lupine, se laissait complètement aller à des élans plus que bestiaux. Etait-il vraiment de Poufsouffle ? Ces maisons ne voulait vraiment plus rien dire ! Alors qu'elle pensait qu'il raisonnerait Charlotte, il mutila le garde confus. Jamais la rouquine n'avait songé à faire autant de mal à quelqu'un et, porutant, pour eux deux qui étaient ses amis, tout cela avait l'air si facile. Le sang coulait à flot, les os craquaient et elle revoyait ses propres cauchemars. Les bruits étaient significatifs pour elle et il lui fallut que Charlotte s'adresse à elle pour qu'elle sorte de son espèce de torpeur. Ces... élèves étaient...

Elle n'avait pas de mot en réalité. Sianyde se trouvait devant deux êtres que, finalement, elle ne connaissait pas. Le souvenir encore chaud de son camarade de classe venu la trouver à son petit refuge mité, n'avait rien à voir avec ce qu'elle avait là, juste devant ses yeux. Mais heureusement, par Merlin, il n'attaquait pas tout le monde. Pourtant elle l'avait appris pendant ses cours de Métamorphose : un Animagus est maître de ses gestes et pensées. Il se tranforme en animal mais ne le sera jamais sauf cas exceptionnel. Peut-être Hélios faisait-il partit de ces... exceptions ? Elle ne se rappelait pas de la liste et puis à dire vrai, ce n'était pas le moment. Charlotte avait du sang partout sur le menton et une partie de ses haillons. Elle se tenait là, penaude, promettant alors de tout expliquer. Expliquer quoi ? Qu'en fait ce sont tous les deux des meurtriers en série ?
Sianyde inspira profondément, les yeux écarquillés et les narines dilatées et chuchota :
    « Sortons d'ici. »
Pouvait-elle seulement leur faire confiance ? Elle se sentait victime d'une injustice voir d'une trahison. C'était stupide, mais elle n'y pouvait rien, c'était ce qu'elle ressentait. Après le départ d'Arwin pour l'Ouganda, elle pensait qu'elle n'espérait plus rien de ses congénères et, pourtant, force était de constater que si. Il y avait encore des gens en qui elle avait espoir. Ils étaient rares cependant.

Une fois en dehors des prisons, ils se heurtèrent à bien plus fort qu'eux. Charlotte n'arriva à rien faire si ce n'était prendre ses jambes à son cou. Mais elle irait n'importe où si elle fuyait par là ! La duelliste avait son coeur qui tambourinait dans sa poitrine au point de lui faire mal. Elle sentait ses gestes ralentit, l'adrénaline faisant mal son effet. Ca n'allait pas, pas du tout !
La femme, ou ce qu'il en restait, continuait de s'approcher, murmurant des paroles inaudibles. On avait essayé de la tuer trop de fois, c'était hors de question qu'on tente à nouveau. Pendant l'incantation de la cultiste, elle lança un sort sur le plafond du tunnel par où elle arrivait. La galerie trembla avant de s'ébouler empêchant le passage immédiat de la Sorcière. Bien que cela leur permit au moins de rebrousser chemin, Sianyde se sentait vaseuse. Elle se mit en route, mais le sang qui coulait de son bras était très handicapant et la douleur... Elle qui voulait soigner ladite soeur, elle ne put pas, contrainte de suivre le trio à travers certains boyaux.

Ca manquait de lumière, parfois ils croisaient des intersections où ils entendaient des sbires discuter au loin et toujours cette présence oppressante qui les suivait. Si jamais ils ralentissaient où se faisaient intercepter, ils seraient à sa merci. Le peu d'avance qu'ils avaient était précieux et il ne fallait pas le gâcher.
    « Il faut qu'on retrouve le couloir des chambres, par lequel on est rentrés...  » murmura-t-elle, haletante.
Au fond d'elle, elle espérait que la mère d'Hélios les trouve, un peu comme par miracle finalement. Sianyde transpirait, la fièvre montait. Elle tenta de se lancer un Episkey tout en trottinant mais c'était compliqué.
    « L'air... » dit-elle au loup « ...si tu sens les embruns c'est que nous ne sommes plus très loin. »
Mais qu'ils se dépêchent, elle ne tiendrait plus très longtemps, déjà affaiblie par ses blessures d'il y a quelques mois.

_______
Résumé : Sia comprend pas tout, mais elle se donne a fond. Tellement qu'elle se fait blesser par la chamane au même moment où elle la bloque derrière un éboulement du tunnel. Ça leur permet de prendre un peu d'avance sur la cultiste. Sia n'est vraiment pas bien. Mon prochain post sera le dernier pour moi !


 
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