♫ Sanité 85% Filtres 90%


Quel manque de discernement… Refuser les préparatifs, les options qui lui étaient tendus... Il y avait également autre chose qui rendait Déclan encore plus désagréable qu’a l’accoutumé. La rousse le préférait bien plus joueur et euphorique que dans cet air sinistre et beaucoup trop sérieux. Si il avait un soucis, les deux en discuteraient...

Elisabeth écoutais le briefing additionnel de son collègue. Elle n’était pas stupide, si le ministère autorisait des civils à s’occuper de ses affaires c’est qu’il avait de main d’œuvre, et de quoi garder les siennes propres...
Tant que le problème était résolu peut importait la méthode. C’était acceptable. Ça n’avait pas changé depuis les années sombres... « On va quand même essayer de les ramener... dans la mesure du possible... » la phrase sonnait fataliste, articulée lentement… pas besoin d’en dire plus, l’objectif était clairement optionnel. Pas besoin d’être dans l’armée pour comprendre ça...

Une moue de réprobation se dessinait sous le masque, la lanterne ne servait à rien, Elisabeth passait bien trop de temps à calibrer le faisceau pour un résultat oscillant entre médiocre et passable, elle s’en saurait peut-être mieux sortie avec de bon vieux feux à main… La lanterne éclairait des spectres dans la brumes, des formes maudites, des contours qui stimulaient l’angoisse et même des toiles d’araignée démesurées… une ville fantôme, une sépulture qu’il ne valait mieux pas déranger et qui portait quelque trace de conflit magiques. La rousse soupirait « Quelle gâchis » elle se fichait bien de ses villages sorciers mais des vies avait été fauchée face à ce fléau...

Malgré la protection et l’odeur d’encens dans les narines, Elisabeth pouvait sentir le brouillard traverser les filtres, un courant d’air , un filet fin et acide… Ils ne tiendraient pas bien plus d’une heure..
Le reste de la tenue d’hiver était presque inutile, elle se frigorifiait et un nuage de buée était visible sur les parois de la bulle magique de son collègue et en petites volutes par les trous du masques.

État d’alerte partagé, hochement affirmatif de la tête alors que la gestuelle était imitée, baissant la main qui éclairait pour lever le bras armée repérant l’acromantule cliquetante glissait au dessus de leur tête.
Si jeune et déjà si grosse, trop grosse. Mais elle avait l’air d’un spécimen relativement isolé. Le brouillard avait aidé à la prolifération de ce genre de créature, étendant leur territoire mais ici, elle ressemblait plus à un éclaireur, il n’y avait plus rien à chasser dans cette ville fantôme.
Elisabeth pestait en silence, elle savait que des équipes avait été dispatchés un peu partout pour différentes tâches dans le brouillard. Elle aurait cependant aimé avoir plus d’information que ça, notamment des rapport ou autres indiquant des territoires hostiles. Quelle manque d’organisation…
La rousse hochait la tête en douceur alors que par chance, l’arachnide surdimensionnée les confondaient avec des esclaves, jouant le jeu mais… Peut-être que les bouches dissimulées et les lueurs d’intelligence dans les mirettes trahissait leur sanité. A moins que ce n’était l’équipement : le sortilège autour de la bouche de l’un, le bec de corbeau pour l’autre ainsi que les baguettes à la main.

Heureusement, son comparse avait réagit avec vivacité, ouvrant les hostilité et accordant une généreuse fenêtre pour la rousse. Le sortilège de rapetissement avait raté dans un sens, une partie seulement de l’araignée avec été réduite : ses pattes, ce qui donnait cet aspect cosmique de petites extrémités gesticulantes pour un corps trop lourd. L’acromantule était incapacité mais certainement encore capable de se propulser en avant si l’on la laissait faire. Elle sifflait de colère en s'aggitant, décrochée de son filet de toile « Infidèles ! »

Elisabeth connaissait plutôt bien ce genre de créature, du moins pour leur venin. Et comme beaucoup d’autres créature magique elle connaissait deux choses à leurs propos  : ce qu’il fallait découper et où. Pauvre guide des animaux fantastiques utilisé pour les ressources organiques et la moisson…
Même si ici, il valait mieux fuir profiter de l’avantage, planter dessous était la garantie d’un coup critique et de s’éviter un problème pour plus tard.

Oui, Il valait mieux en finir rapidement mais surtout éviter la pyrotechnie « #Alarte Ascendere !»  Le poignet effectua un mouvement sec en cloche, retournant l’arachnide à demi réduite telle un pancake. Déclan avait fait le plus gros du travail, il avait quand même diminué la bestiole avec succès ce qui permettait à Elisabeth de viser juste.
Les doigts pivotèrent le peuplier, retournant le manche façon poignard, pointe vers le ventricule exposé de la bête avant de se rabaisser et de se freiner brusquement. La bout de la baguette vibrait d’une lueur mauvaise un Defodio avait été retenu.
Quelques pensées in extremis avaient accordé une sursis à la monstruosité, évitant de peu l’éviscération. Non pas à cause de remords, que certaines créature magiques douées d’un raisonnement suffisamment poussé devaient être considéré comme intelligente et par extension jugée en conséquences, mais plus par rapport à ce qu’elle avait raconté. Des choses intéressantes à l’Est ?

« Tu veux en tirer quelque chose ou je fini ça ? » Les aigues-marines au dessus du bec de corbeau interrogeaient Silver, Elisabeth avait bien des questions, mais elle refusait de baisser sa garde, préférant prendre la créature en otage et l’exécuter au moindre signe de danger.

Nombre aléatoire (1,10) : 2

Résultats des dés:

♫ Sanité 80% Filtres 75%


Lente expiration, soulevant une épaisse buée à travers l’interstice du bec. La langue claquait, rageuse, mais pas contre la bête, furieuse contre cette perte de contrôle. Elisabeth se redressait lentement, laissant le peuplier se faire corriger par le bois de Déclan, le faisant tourner entre les doigts avant de le laisser reposer contre la cuisse, et de l’autre main rajuster une mèche rousse rebelle… Ça ne lui ressemblait pas.
Il y avait toujours cette haine viscérale au fond d’elle, cette aversion pour la magie, non, pour les mages, pour les règles, et pour un soit-disant équilibre égoïste…
Ces coups de colère, ces moments de furie était rare, très rares, souvent une rage aveugle balancée sur un sorcier trop imbu de lui même et disparaissait aussi rapidement. Cela faisait des années qu’elle ne s’était pas laisser emporter de la sorte… Il aurait été facile d’accuser le brouillard, le début de psychose mais non… c’était sa nature, sa violence ‘moldue’…

La rousse n’avait pas confiance en la créature. Cette chose avait déjà laissé échapper tout ce qu’il fallait savoir : les autres, à l’est. Pas besoin de plus, ils risquaient le piège… Déclan éprouvait une pitié pragmatique. Si elle devait jouer la méchante, ce rôle lui sciait à merveille. Elle avait l’habitude, la Lady était amère. Elle aimait se qualifier de sévère mais juste. Au moins, cela garantissait la coopération de l’acromentule, même si la potioniste espérait toujours pouvoir obtenir une fiole de venin...

Silver mettait la bête en marche non sans un trait d’humour. Les aigues-marines trahissaient clairement une expression bien différentes de ce que que les traits sérieux voulaient faire croire. Elisabeth laissait échappement un discret pouffement à la blague de son confrère. Qui n’avait pas entendu le Serpentard hurler sur Potter dans un couloir ? « Elle était pas mal... » Mais d’un autre côté, l’évocation d’un père était perturbant...

La marche au travers des broussailles étaient pénible et longue, loin d’être une épreuve, elle était quand même suffisamment usante pour être qualifiée d’effort et dégrader rapidement les réserves d’air. Elisabeth triturait la pointe de son bec, peu de confiance envers son matériel, il restait toujours sa magie mais là non plus, pas fiable à la longue… Elle comptait aussi le masque pour son collègue mis de côté et dans un dernier recours, s’en remettre aux potions pour conserver sa santé mental...
La rousse braquait le faisceau de la lanterne sur l’arachnide afin de ne pas la perdre dans les fourrées. La suivre avait quelque chose de malsain, grotesque voir même dérangeant.
Puis, après une moment, des chants d’une nature inconnu s’élevaient, le brouillard s’éclaircissait un peu jusqu’à ce petit coin dégagé entre les arbres...

« C’est… une secte ? Ils vénère cette saloperie? » Elisabeth fulminait en s’accroupissant derrière un épais tronc. A cette distance, il y avait toujours un risque de se faire repérer… autant rester discrets. Un coup d’œil en arrière pour ‘incapaciter’ le problème à huit pattes mais déjà Déclan s’en chargeait. Bien, ils partageaient une vision similaire sur bien des choses.

Le trio le plus proche devant eux avait l’air complètement absorbée par… une sorte de rejeton… mais différent… plus coloré et comme toute chose vive dans la nature, toxique et dangereux...
La rousse avait de la peine pour ces sectateurs. Certains étaient sûrement des hybrides ayant perdues leur volonté. Charlotte avait vécue une expérience similaire, elle n’avait jamais voulu en parler mais les autres avaient rapporté ses propos : une sorte d’exaltation, un sentiment de sécurité près de cette chose qui appelait… Elisabeth aussi avait ressentit cet appel, mais l’effet avait été très largement réduit, juste une pensée insistante soufflée par la chose qu’elle avait dans le ventre et qu’il était facile de noyer à grand renfort de potions… « C’est pas comme le patient zéro, juste un conteneur… On a eu des cas à l’école, des élèves hybrides qui ont été influencés pour servir de passerelle au travers la barrière autour du château. Nous ne savons toujours pas pourquoi ils sont plus sensible que nous à ce phénomène... »
Mais d’ici, impossible de savoir si il s’agissait de fanatiques bien humain, complètement illuminé ou des victimes… « Ou alors ceux-ci sont des tarés » rien qui trahissait des demi quoique ce soit et pour les loups garou et les vélanes, il allait falloir inspecter de plus près. Même si par expérience, la potioniste se doutait que ces personnes qui vivant en autarcie au fin fond d’une forêt (lisez hippies) étaient bien incapable de fournir de quoi calmer les enfants de la lune. Soit ils étaient enchaînés soit le groupe devant eux étaient une meute…

Un autre impératif venait s’ajouter à la mission : Liquide explosif pour purger ces chose… La potioniste n’avait pas eu le temps de mettre ses connaissances à profit contre le rejeton majeur qui se cachait dans la salle sur demande, elle devait trouver un moyen plus radicale de se débarrasser du problème. L’idée principale était de brûler et saler la terre et-
« C’est quoi ton soucis ? » réprobation froide dans les paroles : Silver venait de déshabiller magiquement un du trio de culte. La rousse n’approuvait pas ces méthodes, aucune pertinence… d’autant plus qu’elle avait déjà été dans cette situation et pendant quelque seconde, la rouquine s’égara dans un soupir de nostalgie...

Cependant, l’état de déambulation du naturiste prouvaient bien que l’exposition prolongée au brouillard leur avaient ravagé le cerveau : aucune réaction ou presque. Ils étaient facile à manipuler même à cette dilatance et sans trop attirer l’attention… D’un seul coup, l’idée de les sauver semblait bien moins envisageable… Dans quel état mental allait-il être récupérés ?
La potioniste était là pour expérimenté après tout « Confundo » délicate et discrète dans du peuplier vers la seule femme du groupe, une petite blonde à la robe bien trop exquise par rapport à ces confrère masculin et surtout pour un culte en pleine forêt…
Au delà de l’intention perverse que lui prêterait certainement son collègue suite à leur première rencontre, Elisabeth voulait vérifier s’il s’agissait bien d’une vélane à un degré quelconque, de voir si il était possible d’inculquer un quelconque stimuli pour supplanter le brouillard et également créer une diversion pour se rapprocher si il le fallait…

Nombre aléatoire (1,10) : 8

Effet du sort:

♫ Sanité 75% Filtres 60%

Le statu quo perdurait… c’était inquiétant, les deux inflitrés avaient oscillé entre le discret et le maladroit, les sortilège avaient produits des effets inattendus : les cultistes étaient déconnecté de l’environnent autour d’eux : l’enfer pouvait pleuvoir qu’ils le remarquerait à peine, tant que ça ne touchaient pas à leur précieuse gelée ectoplasmique…

Elisabeth sa massait la tempe, une sorte d’aiguille s’agitait : l’effort magique. En tant normal il était imperceptible, il survenait généralement avec l’épuisement physique mais ici, dans le brouillard, il semblait plus présent, discernable, tout comme les nombreuses insomnies qui agitaient les nuits de nombreux jeunes sorciers et sorcières... A moins que ce n’était tout simplement la fatigue générale, la fièvre et le froid en cumulé. Et un peu aussi les toniques renforcés à l’alcool….

La rousse pestait intérieurement au comportement de Déclan, comme pouvait-il être aussi excentrique dans une telle situation alors qu’avec le patient zéro, il avait fait preuve d’une maîtrise froide mais efficace…
Une chose était sûr, il voulait précipiter cette opération et dans le bon sens du termes. Les illuminés étaient étourdis, peut-être qu’il fallait tout simple foncer, profiter de l’effet de surprise et lancer une escarmouche éclair.
Ici, une nouvelle fois, le bois d’aubépine venait s’amuser avec les adeptes du brouillard, détourner la magie curative pour en faire une arme. Il y a longtemps, la rousse avait connue une autre personne aussi habile avec cette forme de magie, qui lui avait bien inculquer que la couleur ne signifiait rien. Le pauvre bougre avait vu son bras transformé en guimauve, vidé de son os. Il regardait son membre avec considération mais rien de plus, pas d’alerte pas de peur rien, comme si c’était la chose la plus normale au monde… C’était… dérangeant...

Trop de distance, trop de prudence. L’erreur ne serait plus reproduite, il fallait se salir les mains et la rousse était habitué au duel à courte porté, à peine la recommandation de Déclan reçu qu’Elisabeth hôchait la tête et avançait accroupis vers la demoiselle avant d’être rattrapée par un râle d’exaspération. « Nom d’une banshee, reviens ici Leeroy ! » une note aiguë venait ponctuer la fin de la phrase, pourquoi ce nom ci ? Elisabeth n’en avait pas la moindre idée, le nom du barman n’avait pas été oublié mais la langue s’était agitée plus rapidement.

Et en plus, il fallait finir le travail, Comment Silver avait-il peut rater à cette distance ? A moins que ce n’était le limon qui attirait la magie ? Le fixer donnait la migraine… cette chose n’avait rien à faire dans ce plan du monde.
L’homme au bras ramolli allait avoir du mal à agiter sa baguette, si il en avait une, mais il devait toujours être capable de changer de main ou même de donner l’alerte.
La rousse réfléchissait vite, le peuplier s’agitait pour se débarrasser de la menace « #Petrificus Totalus ! », il fallait le neutraliser mais si il pouvait rester conscient, peut-être qu’une bribe d’intelligence lui permettrait de retrouver un semblant de logique… même si la solution la plus simple et hors de porté de la potioniste était de triturer les émotions de ses pauvres bougres directement à la source...

Fin de l’approche discrète, distance rapidement avalé jusqu’à la blonde qui venait de voir un sortilège voler par dessus sa tête. La née-moldue profitait de la distraction accordé par son collègue : maîtrise physique, poignet saisie avec virulence et tordu dans le dos puis baguette flanquée sous la gorge en guise de menace, Elisabeth n’avait pas l’intention d’user de magie, juste essayer de faire surgir un peu de bon sens dans cette demoiselle. « Bonsoir ma jolie, tiens toi tranquille, il faut qu’on parle... » ton inquiétant dans la voix, jouant un charisme malsain qui voulait inspirer un sorte de crainte plus que de gentillesse… c’était si… naturel...

Nombre aléatoire (1,10) : 6

Prise d'otage:

Dans tous les cas, il allait falloir faire vite, si ce petit groupe excentré avait été incapacité, il restait le problème du limon qui avait quand même été provoqué par les chaînes qui flottait dans sa substance « Dans mon sac, fiole rouge allongée, du liquide explosif, assaisonne cet saleté tu veux bien ? » Astuce de potioniste, le choix de la forme et de la couleur pour reconnaître les flacons dans l’action.
Suggestion qui sonnait plus comme un ordre, dans tous les cas, les autres fanatiques allaient bientôt s’apercevoir du bazar qui avait été mis et se diriger vers eux. Libre à l’autre de mettre tout de suite le feu ou placer ça pour une utilisation ultérieure...
La position de ces groupes était d’ailleurs curieuse, agencée comme une sorte de constellation, de petits groupuscules séparé. Elisabeth espérait qu’un spécimen surdéveloppé ne se dissimulait pas plus profondément dans les bois…

Niveau d’agression :

Nombre aléatoire (1,10) : 10

♫ Sanité 50% Filtres 40%


Brutaliser la miss avait son effet, mais la pauvre était complètement possédée : elle braillait son dialecte incompréhensible, faisait fit de la menace plantée dans sa gorge. C’était gênant pour Elisabeth, à quelle point elle pouvait abuser de sa statue pour maintenir sa prisonnière. Ce n’était pas vraiment son genre… pas comme ça... De plus, a cette distance, cette damoiselle était vraiment un modèle réduit…
Un coup d’œil au type à terre, le Petrificus de la rousse était passé sans qu’elle y prête vraiment attention, chance insolente… Mais l’autre en tenue légère courait en hurlant… il fallait se hâter...

Rictus amer dissimulé par le bec de corbeau au commentaire de Déclan, bien évidement elle savait gaver, il savait de quoi il parlait…
« Et j’espère que ces mains savent suivre un exemple aussi bien que servir des pintes » boutade rendu, Elisabeth ne connaissait pas vraiment les capacités de mixologie du barman mais sont titre impliquait qu’il devait savoir un ou deux trucs sur le sujet.
La fiole entrait en une sorte de résonance avec le limon, ce qui faisait hausser un sourcil à la potioniste… ce genre de réaction n’était jamais bon signe et le rejeton violet semblait s’agiter...

A peine une lampé ingérée que la blonde déchaînée s’agitait dans tous les sens ! La potion administrée par Déclan avait un effet stupéfiant, et mauvais… c’était t-il trompé de fiole ? La petite s’affolait s’agitait et finit par forcer sur son bras au point de se disloquer l’épaule ou presque. Elisabeth ne voulait pas user de magie, la baguette n’était là que pour l’intimidation, la poigne, elle, était bien ferme.
Mais au final, la prise cassa, aidée d’un coup de tête dans le bas masque qu’il le décrocha fit perdre ses moyens à la rousse qui recevait en prime un crachat assaisonné en pleine face !
Réponse furieuse du visage découvert, un éclat de violence de la Furie. Le haut du crâne de la rouquine s’abattit avec violence dans le visage de la jeune femme, l’envoyant au tapis, continuant de convulser à cause du sérum dans ses veines et de l’impact...

Inspiration de panique ! Givre s’insinuant par les narines découvertes, avide de se propager, de rejoindre son rejeton dans au fond de l’estomac. Odeur de nature, de bois, de terre et d’humidité ainsi qu’autre chose venait remplacer les arômes d’huiles essentielles..
Expiration, aucun nuage de buée, aucune chaleur… mais Elisabeth n’avait pas froid, au contraire, c’était comme si il fallait se défaire des protections, laisser la brume entrer…
La rousse cracha, tentative futile d’expulser le mal en elle, et le liquide aigre de sa bouche. la mimine gantée essuyait le visage, nettoyant négligemment le liquide qui irritait. Un sourire mauvais et sadique étirait les lèvres.

Nombre aléatoire (1,10) : 10

Deuxième dose:

Masque raccroché, chapeau rajusté en coqueterie et patiente abasourdie balancée contre le sol. Une brève exposition rien de plus, un échange cher payé pour l’intégrité du masque salvateur... Il valait mieux cela qu’un sortilège qui aurait éclaté sur le coup. Déjà la respiration artificielle et la senteur botanique réchauffait le corps, faisant renaître la buée par les filtres et-

Les aigues-marines captèrent un mouvement à la périphérie, le peuplier vengeur pointait dans la direction, vers la silhouette encapuchonnée… vers les traits pâles et figée… « ... » aucun son produit par la voix de la rouquine, les mirettes tremblaient le bois disciplinée se rabaissait subtilement imité par la tête…
Elisabeth grognait en clignant des yeux à répétition, une seconde transformée en éternité, plus rien n’avait eu d’importance… mais non, il n’y avait rien, personne… Sa psyché avait toujours été instable : elle savait faire preuve d’insolence et d’acharnement mais savait se plier dans certaines situation… et l’une d’entre elles venaient de lui rendre brièvement visite…
L’esprit était malléable, elle savait qu’elle était vulnérable, manipulée, le brouillard devait lui susurrer les mots doux, la vouloir docile et matérialiser ses désir… Elisabeth savait que c’était faux, mais l’argile de sa mental se soumettait, la conscience était étouffée pour se satisfaire de ses fantasmes au gré de la raison… la rousse savait bien que la situation n’allait qu’empirer et que malgré ses efforts elle se laisserait bercer…

Gerbes de flammes interrompant la rêverie, bois hanté transformé en champs de bataille sous cette pluie incandescente, limon enchanté prenant forme hostile et reste du culte alerté se dirigeant par ici… Silver faisait danser l’aubépine et grêler des flèches arcaniques sur les locaux pour les repousser avec une certaine efficacité...

Mélange de brouillard ou de la potion de pacotille du ministère ainsi que de sa propre démence…
Elisabeth saisissait sa victime au sol, la redressant par les cheveux avant de se perdre dans son regard … son nez abîmé… l’air de fragilité sous les mèches dorées… « Lucy... » Les pensées s’égaraient... le passé s’engouffrait par la faille causé par le brouillard, un prisme qui déformait brièvement sa réalité….
Nouveau grognement, lutte contre l’influence néfaste, la rousse refaisait surface. A y regarder de plus près, la blondinette n’était pas vélane, plutôt gobelin : les dents acérées, le regard pernicieux, une lueur d’intelligence sournoise et les oreilles pointues. Cette vison aidait la rouquine à s’ancrer dans la réalité.
La double dose d’élixir et le traumatisme crânien avaient discipliné la semi gobeline. La potioniste défaisait son écharpe et ligotait la blonde, les mains dans le dos. Encore une fois, la magie était une ressource précieuse « Tes collègues de sainte mangouste vont devoir se contenter d’elle» évidence soulignée plus pour elle que pour son compatriote, Elisabeth avait besoin de reprendre contrôle de la situation. Un contrôle qui lui échappa lorsqu’il gerbe de flemme explosa trop près.

Explosion de la furie, cumul des railleries de Déclan, du limon, de la pression globale et de l’adversité qui la stimulait et un goût pour la violence « Donn vous attends… #Ventus ! » la peuplier décrivait un V accompagné de la main gauche qui imitait, brève démonstration de manumagie pour accentuer un sortilège aussi basique. La forêt grondait, le courant d’air soulevait les feuilles avec virulence, faisant danser les pans du manteau et les mèches en direction du mur de feu.
Il n’y avait plus d’évaluation des risques, de tentative de discrétion et de récupération, maintenant ce n’était plus que destruction, des vies contre d’autres, plus aucune innocence… « Le fluide ! » ordre contre le rejeton du brouillard, c’était quitte ou double

Nombre aléatoire (1,10) : 8

Le brasier:

« On bouge ! Si elle se débat encore, tu l’assommes » Fuite, dernier recours. Même si l'envie de guerroyer était prenante, la bataille était perdue d'avance.
La rousse chargeait son paquet vivant sur les épaules afin de garder sa baguette libre. L’effort serait contraignait mais elle avait l’habitude de se genre de manœuvre, trop de soirée passées à raccompagner des copines éméchées ainsi que ces soirées pugilat avaient rendu la chose moins difficile. En plus l’autre blonde ne pesait pas grand-chose. Le barman pouvait bien la railler tant qu’il voulait, elle avait juste besoin de sa baguette.
Ni une ni deux, Elisabeth rebroussait chemin d’un pas lourd mais déterminé, faisant de son mieux pour se concentrer et retrouver le chemin emprunté un peu plus tôt avec l’arachnide. Il fallait aller vers l’Ouest, vers Pré-au-Lard, obtenir un terrain dégagé pour transplanner ou encore-
Réflexe brutal en distinguant un silhouette qui arrivait en contre sens, pris à révère ! « #Mobiliarbus ! » ordre colérique, peuplier cherchant un confrère bien plus charpenter pour le projeter sur l’adversaire.

Nombre aléatoire (1,10) : 3

La poutre:

Sanité 40% Filtres 0%


L’autre critiquait ses méthode mais la furie en avait assez de se laisser dicter la conduite. Aucun acte puéril la derrière, la Lady avait jouée son rôle jusqu’au bout et cela avait déplu à son partenaire, et maintenant que la situation avait évoluée, il n’assumait plus d’aller jusqu’au bout.
Mettre le feu à la foret ? Qu’importe… le mal n’en serait que purifié, les fanatiques étaient réduit à un choix très simple, brûler en adorant leur idoles impies, tenter de récupérer une des leurs au prix du limon ou alors se regrouper… « Parce que tu penses que ces tarés vont laisser le feu se propager ? Qu’une petite flammèche va ravager des kilomètre carrés d’une forêt trempée ? » évidence vociféré par dessus son épaule.

♫

« Incapable… » seul mot qui venait au lèvre de la rousse… elle ne pouvait absolument pas compter sur le soutien de Déclan… le mort d’ordre était pourtant simple : repli. Même Elisabeth dans son état mi furie mi confuse avait réussit à arriver à cette conclusion et empiler les cadavres n’étaient pas une option viable.

La bulle avait craquée, Elisabeth aura peut-être dût se retourner, lui balancer un masque ou réactualiser l’enchantement mais non, peut-être que cet imbécile aurait les idées plus claires comme ça. Il avait été charmant à table, savait jouer les beau parleurs au comptoir et l’assurance autour d’un billard, mais la réalité était qu’il était lâche. Pas étonnant qu’il préférait se planquer en prenant des paris et laisser une autre recevoir les coups pour lui. Faudrait pas abîmer sa gueule de bad boy. Il faisait moins le fier avec ce colosse face à lui, alors que cet imbécile avait un explosif à sa disposition !
L’effort que le rouquine fournissait pour déplacer son précieux otage la drainait plus qu’elle ne le pensait, la rendant en plus incapable d’esquiver quoi que ce soit et la bûche balancée approximativement n’avait fait qu’érafler sa cible. Jouer du bois était également compliqué dans cette situation. Et par conséquent elle fut punit, vulnérabilité exploité par son adversaire mais qui à sa grande surprise ne lança pas un sortilège offensif, sans doute dans l’idée de capturer le corbeau roux qui s’enfuyait avec une des leurs.
Elisabeth serrait les dents, s’attendant à recevoir un sortilège violent de plein fouet, toujours dans cette optiue de ne pas pouvoir mourir aujourd’hui. Le trait d’énergie l’atteignait de point fouet, la faisant tituber mais rien de plus. Un sentiment de légerté se propageait en elle, un engouement étrange qui la forçait à vocaliser la situation de façon plutôt mélomane.

« I want to break free… i want to break free ! » Freddie crié à gorge déployée et sans fausse notes derrière le masque. La faute à Wellington tout ça : Elisabeth avait un Vinyle de Queen qui l’attendait sur son bureau, histoire d’en faire un don pour éradiquer cet infâme Jazz de carpe, quelque chose de plus agréable s’échapperait enfin de ce placard à balais…
En tout cas, le sortilège privait Elisabeth de sa langue, l’empêchant d’incanter correctement. Elle devait régler ce problème, et c’était impossible pour elle de le faire en fredonnant, elle avait besoin de ce concentrer.

Nombre aléatoire (1,10) : 10

Désenvoutement:

Les paroles s’envolait au deuxième couplet alors que la suite de la mélodie continuait à harceler les pensées. Les aigues-marines s’ouvraient alors qu’une main arrachait de nouveau ce masque ! Réflexe violent de la rousse qui répondit avec les phalanges : « Stupefix Moldu, enfoiré... » avec une certaine expérience du pugilat. Le bouge était envoyer au tapis, pas non plus K.O mais plus un problème dans l’immédiat, de quoi se concentrer sur l’action, en rajustant la protection respiratoire.

Déclan s’envolait, pris en étau entre liane, limon ballon et flammes au dessous, Elisabeth était forcée bien malgré elle d’intervenir. La rousse déposa son paquet au pied d’un arbre, s’enquérant rapidement de son état : elle claquait des doigts à répétitions cherchant à attirer l’attention de la blonde, l’attrapait par le menton et tournait la tête de droite à gauche. L’air bovin de l’hybride ressemblait à une redescente, expérience similaire déjà vécue... La potion semblait l’avoir coupée de son lien avec le brouillard et la pauvre peinait à se sevrer, elle était en manque. Enfin c’était ce qu’Elisabeth interprétait, le matériel fournis par Déclan par extension Sainte Mangouste devait être conçu spécialement pour les hybrides. Ça ou la reconnaissance cognitive d’ailleurs…
La potioniste avait sa propre version du traitement mais uniquement pour elle même et dosée pour son mal en particulier. Elle ne pouvait rien faire de plus et rajouter un tonique par dessus ne semblait pas une si bonne idée…

Un froid mauvais s’insinuait dans les bronches de la rousse, l’odeur d’huile essentiel avait disparue… Les filtres étaient morts… Sans doute une mauvais évaluation de sa part quand à l’état de son matériel, d’autant plus que l’utilisation abondante de magie, l’effort physique et les affrontement au corps à corps devaient avoir user le matériel à un rythme plus soutenu. Autant pour la supériorité technologique...
Les doigts ganté trituraient le bec, essayant futilement de rajuster-
« Tsk, Tsk, Tsk... » claquement de langue réprobateur, le bruit qui indiquait l’agacement et la déception, le timbre de voix qui ordonnait la discipline, ou du moins, comment Elisabeth s’en souvenait. Sa tête pivotait avec appréhension, s’attendant à apercevoir une nouvelle fois son spectre d’albâtre… mais non… rien d’autre que sa mémoire manipulée, ses songes ravivés…

Nouvelle étourdissement qui lui avait fait perdre ses repaires. Déclan avait besoin de son assistance ! Mais elle avait tardé, il s’était pitoyablement libéré pour tomber dans une situation encore plus précaire, et encore une fois, elle allait devoir voler à son secours même si ça ne l’enchantait guerre… sans transplannage, le château était loin, elle allait se retrouvée isolée et une baguette de plus n’était pas de refus.

Une nouvelle fois dans la bêche, chaleur à peine revigorante, masque de corbeau rejeté car désormais inutile, psyché fébrile en première ligne… ce variant de limon semblait susceptible à la magie à un certain degré… Elisabeth décidait de mettre cette théorie à l’épreuve en agitant le peuplier pour commencer à dégager Déclan, la solution brutale lui semblait si séduisante, simplement tout cramer mais elle arrivait encore à faire preuve de discernement « #Wingardium Leviosa »

Nombre aléatoire (1,10) : 8

Bout de limon volant:

Le bois continuait de danser, accompagné d’un geste gracieux de tout le corps pour prendre de la puissance «#Carpe Retractum ! » pieds solidement encrés dans le sol, le lasso pourpre attrapait Déclan au niveau du buste et grâce à la magie, le poids semblant quasi inexistant, Elisabeth pivota sur elle même pour extraire Declan avec force des racines entravantes.

Nombre aléatoire (1,10) : 7

Extraction de Déclan:

Mains sur les genoux et respiration lourde, avalant le brouillard à grandes bouffée… Qu’importe l’effort, elle était toujours transie, peut-être même que l’inverse se produisait proportionnellement.
L’énervement mêlé à la fatigue allait finir par avoir raison de sa délicatesse. Bientôt, elle allait changer complètement de stratégie.

Sanité 20% Filtres 0%


La situation devenait compliquée pour la rousse… Déclan s’en était sortit mais pas grâce à elle, ou partiellement… Elle n’avait pas voulu magner une magie plus efficace, de peur de rater, de trancher un membre à Silver. Elle avait encore besoin de lui. Au moins, oui, il était parvenu à se défaire tout seul de sa prise, non un certain décalage. Comment pouvait-il être aussi serin alors que tout s’effondrait ? Elisabeth ne paniquait pas mais elle était soumise à un certain stress. Un coup de baguette pour l’aider à virer son passage clandestin… le temps de récupérer.

Il était complètement fou… si Elisabeth avait ses problèmes, elle était relativement maîtresse de ses actions, encore sensée… respirer à plein poumons… chaque seconde qui passaient frigorifiant de plus en plus sa carcasse. Maintenant que le bec de corbeau était tombée, elle sentait à quelle point un mal glaciale la caressait, ses mains tremblaient, elle avait si froid… et le limon dans son estomac se délectait du brouillard qui venait emplir son corps. Pas le temps d’élaborer que déjà leur précieuse otage était en train d’être récupérée, gavée à la guimauve d’ectoplasme… Si dérangé soit-il, Déclan prenait les choses en mains… à sa manière...

Pas de côté pour éviter un geste brusque : La façon donc l’ex infirmier jouait du bois… s’en était malsain… c’était un miracle que les éclaires arrivaient à toucher ses cibles tant les mouvements était larges et hasardeux, manier un scalpel avec la précision d’une hache de bûcheron, loin de la finesse du bloc… « Ils n’écoutent pas, ils n’apprennent pas... »  les murmures étaient bien plus distinct à mesure que la réalité se cofondait, que le voile était déchiré et que quelque chose c’était faufilé au travers…
Elisabeth commençait à avoir une idée plus précise du motif du renvoi de Déclan. Il s’acharnait sur ses fanatiques, il était en plein délire et c’est ce qui rendait la situation terrifiante : il les considéraient comme des élèves, des premières années qu’il violentait…
♫

Elle devait se ressaisir, la rousse tournait les talons pour suivre son équipier, elle devait-
Elisabeth se figea, souffle coupé, mélange appréhension et d’excitation, L’autre était là, bien visible cette fois-ci, non plus une apparition, ni même un murmure dans le vent… L’Albâtre s’était incarné : Assise sur un tronc renversé, droite, mains croisées sur un lys rouge, jambe l’une sur l’autre, mouvement presque imperceptible mais Elisabeth se sentait transpercée par le regard.
Ce n’était qu’une délire… ça devait l’être...
Le souvenir avait évolué, s’était adapté, l’esprit de la rouquine avait façonné son bourreau, quelque peu altéré par des pensées déviantes : le sweet à capuche avait laissé place à une robe d’équitation dans le style méchante reine, boutonnée jusqu’au col, la silhouette devenue peut-être un peu plus voluptueuse par quelques fantasmes en prétextant le passage des années... le masque pâle était resté le même jusque dans le moindre détail, chaque fissure, chaque traites à l’encre… laissant juste échappée quelques mèches dorés… Mais le détail suprême était le foulard, ce présent tissé d’ombre et brodée d’or jamais porté mais ultime symbole de la dévotion démentielle de la rousse, celui qui lui avait coûté sa cheville… celui qui définissait le terme syndrome de Stockholm...

« Vous n’êtes pas réelle... » paroles à peine murmurées, tentative de se convaincre elle même alors que son esprit s’étiolait, désirais tellement que ce soit un mensonge, que l’autre existe réellement « … une illusion de ce brouillard... »

« Vraiment ? » le même timbre de voix que dans les souvenir, un seul mot qui suffisait à faire douter. Après tout pourquoi pas ? Elisabeth avait sentit que les choses avait changé dès son retour à Londres, son passé l’avait rattrapé, juste une petite traîné, un indice rien de plus après le quel elle courait, une chimère qu’elle voulait caresser du doigt « N’êtes vous pas heureuse de nous retrouver ? »
Qu’importe qu’il s’agissait d’un délire, Elisabeth n’avait pas la volonté de protester, elle inclinais la tête, rougissait légèrement, d’un seul coup, la Lady, était redevenue une adolescente en mal d’amour. Elle avait tellement besoin de se raccrocher à cet illusion qu’elle lui prêtait vie.

« Cela ne t’avais jamais déranger jusqu’à présent, lorsque tu chuchotais notre nom avant de t’endormir le soir… » les aigues-marines fuyaient le regard «...que nous hantions tes nuits à ta convenance pour réchauffer tes reins... » Elisabeth virait à l’écarlate, cette honte inavouée était extirpée de sa tête pour être étalée au grand jour, ses secrets balancé à même les feuilles de ce bois…
Elle se languissait du souffle de sa ‘compagne’ pouvait se l’imaginer contre sa nuque… mais rien d’autre qu’un égarement, aucune sensation, juste le son et l’image d’un écho qui revenait la hanter. Un simulacre tant désiré « Et donc, tu te laisses toujours donner des leçons ? »

L’expression des taches de rousseurs viraient à la colère, acte de défiance, il n’avait fallut que ces simples paroles pour ébranler toute conviction. Elle n’était pas sûre de ce qui était insinuée, si elle suivait Déclan comme un petit toutou ou autre chose… de plus personnelle… Elisabeth voulait chasser l’apparition, ses mains paniquées se ruaient sur sa sacoche, cherchait à défaire la boucle pour y attraper n’importe quel élixir. Les aigues-marines jonglaient entre le petit sac de cuir et le spectre toujours sur sa souche… puis la rousse stoppa tout simplement son geste, baissant la tête de honte, telle une enfant attendant sa punition... petite souris…sa cheville la brûlait, ses démons refaisaient surface, châtiment pour son insolence...

Rattrapée par la réalité une fois de plus, la rouquine revenait à elle pour apercevoir une torche humaine passer, le sortilège de Déclan était impressionnant, simple mais efficace, transformant le dernier en charbon agonisant « Et toi, tu l’as passé l’exam ? » Elisabeth pouvait sentir le sarcasme et la raillerie dans la voix de son spectre pâle.
Avoir quitté l’Albâtre des yeux lui avait permis de se repositionner, toujours là, toujours présente, glissant parmi la végétation telle une ombre pour se poster juste derrière l’infirmier complètement ignorant du mal derrière lui « Celui ci semble moins arrogant » cette fois-ci ce fut une jalousie qui dévorait la rouquine… si malléable… esclave de ses addictions...

La rousse rejoignait son équipier et l’aidait à transporter la patiente hybride « T'as raison, faut vraiment qu’on y aille maintenant » maigre note suppliée dans la voix, Elisabeth était en train de se noyer, son démon la rappelait à elle et c’est certainement plus dangereux que ces pauvre fanatiques mou de la baguette. Une chance d’ailleurs, car étant donné le surnombre, les choses auraient put être bien plus compliquées. Surtout que toute la forêt devait être au courant de leur présence désormais.
Un cliquettement familier « Et merde... » quelque seconde plus tard, l’arachnide surdéveloppé leur barrait la route, et cette fois-ci, ces pattes étaient de la bonne longueur. Il avait été désenvoûté, et la potioniste pestait de ne pas avoir éventré la bête pour y récupérer son poison « Rendez vous infidèles ! Rapportez nous notre sœur ! » unique avertissement alors que les mandibules claquait et la bête s’approchait lentement… Elle ne voulait pas blesser le précieux otage et Elisabeth s’emparait de l’ouverture. Fini les solutions gentilles, il n’avait fallu qu’un murmure pour qu’elle se retrouve complètement manipulée « #Incendio ! » large et virulent mouvement du bras pour former une lame et ratisser devant elle, avaler la distance et attraper la bête qui essayait d’esquiver.

Nombre aléatoire (1,10) : 1

Pyromanie:

L'art du glaive,fierté de Gryffondor, la magie était malléable, elle se conformait au désir de ses maîtres, la plupart des sorciers préféraient les projectiles à distance confortable, se risquaient occasionnellement aux explosions à courte portée, façon souffle du dragon. Elisabeth, elle, préférait garder les choses plus porches et personnelle. Et c’était usant… « Et là, il est validé l’exam ? » souffle court et arrogant pour son spectre, celle-ci n’avait jamais été impressionnée par les démonstrations de magie mais gratifiait quand même la rousse d’un simple hochement de tête, lui mettant le lys dans une poche, de quoi satisfaire un simple besoin de reconnaissance…

...se réchauffer, du feu… les braises formaient la voie et prodiguaient une certaine protection...
Elisabeth retournait soutenir la blondinette, adressant à peine un regard à Silver consciente de la démence qu’elle devait afficher… observant plus loin son spectre qui faisait nom de la tête…  La rousse hurla alors qu'elle sentait sa cheville de nouveau broyée, la forçant à boîter... elle pouvait sentir les crocs de la panthère d'ombre comme au premier cours.
« Allons, tu ne veux pas partir comme ça si ? Restes avec moi, tu en a tant envie... » la proposition était si séduisante et Elisabeth était au bord d’une folie qu’elle connaissait si bien et qui lui manquait… Pourquoi pas ?

Nombre aléatoire (1,10) : 4

La Folie: