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Mer 21 Sep 2022 - 13:24
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Invité
Anonymous
Conrad n’avait pas l’habitude de ce genre de chose. Du terrain oui, mais pas de ce genre de scène de guerre. C’était un peu l’apocalypse et il ne savait pas quoi faire. Mais il refusait d’obéir à Madd et de fuir. Protéger le chat, il voulait bien, mais pas fuir et laisser Madd dans cette merde. Parce que ça sentait mauvais et que connaissance l'état d’esprit de Madd il ne voulait pas qu’il plonge plus profondément dans la magie noire. Hors tout autour d’eux ça puait la magie noire ! Et il ne laisserait pas Madd s'enfoncer plus en profondeur là dedans. Même s’il fallait qu’il le tire d’ici par la peau du cul il ne le laisserait pas. Mais le plan du rat n'avait pas fonctionné et le chat était toujours dans une mauvaise posture. Ainsi que l’autre homme dont Conrad ne savait toujours rien. Franchement on pouvait dire plein de choses sur Conrad, mais ce n’était pas le connard arrogant que tout le monde pensait. Et il ne pouvait ni laisser le chat et l’homme mystère sans aide. Mais il semblerait qu’ils s’en sortent pas trop mal. Alors il se concentra sur Madd.

Il ne pouvait pas laisser son meilleur ami seul dans cette merde. Alors qu’il cherchait quoi faire pour sortir tout le monde de ce bordel sans nom. Il n’était pas vraiment un homme d’action le Conrad mais il ne laisserait tomber personne. Quoi qu’on puisse penser de lui. Il se grattait la tête pour chercher une idée quand il vit Madd tomber sur le sol. Il avait clairement entendu l’autre homme sortir un Endoloris. Conrad vit rouge, on ne touchait pas à Madd. Tout sauf ça. “MAAAAD !!!” hurle til de toute sa voix. Il pointe sa baguette vers l’homme qui tentait de tuer son ami. “Tu ne toucheras pas à un seul de ses cheveux.” Un sort sortit de la baguette de Conrad et une large entaille se créa sur le torse de l’homme. Conrad recommanda “Diffindo !” Une nouvelle entaille sur le poignet qui tenait la baguette. L’homme là lâcha sur le sol libérant madd de l’endoloris. Puis Conrad s’approcha De l’homme qui hurlait de douleur et lui mit un puissant coup de poing dans le nez avant de lui prendre sa baguette et de vite se dépêcher d’aller aider Madd. Il lui attrapa le poignet pour le tirer comme il le pouvait de la cuve. “Madd! Accroche toi allez…”

Spoiler:

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Jeu 22 Sep 2022 - 4:05
Marcus Graystone
Ministère (terrain)
III - Auror
Marcus Graystone
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Singularité : Animagus déclaré
Orientation : None
Statut civil : Papa
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DC : Malicia Addams

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:



L’arrogance feinte, le masque d’impertinence étirant ses traits sérieux, l’auror se tenait prêt à toute éventualité. Le souffle encore court, l’air manquant de se tarir, le regard sombre reprenait le dessus. Le sortilège impardonnable avait peut-être été mal exécuté, il n’en demeurait pas moins un sortilège interdit. La douleur hantait encore ses membres, lui faisant serrer la baguette dissimulée dans sa manche avec plus de force. Il devait rester concentré pour ne pas perdre le peu d’énergie qu’il lui restait, pour ne pas laisser sa main trembler. Il ne pouvait tolérer une autre fois ce sortilège aussi rapidement. L’habitude n’en faisait pas un insensible. Le nom prononcé avait semblé attirer une consternation parmi le groupe des encapuchonnés. Une brèche hors du temps qui se déroulait tandis que les autres continuaient leurs occupations comme si de rien n’était, comme si on leur avait définitivement lavé le cerveau.

Une nouvelle version d’Inferie?

Il prendrait le temps de se pencher sur la question quand il se serait sorti de ce guêpier. Bref apaisement, la petite boule de poil restait sagement sous sa cape. Marcus espérait qu’elle saurait sauter au visage du premier qui s’approcherait trop près. Avec ses griffes, elle pouvait bien en pourfendre un pendant qu’il s’occupait des autres. La main serrée sur son collet était une bonne cible. La poigne d’acier de Barbe-Rousse s’était quelques peut desserrer tandis qu’un homme s’était avancé vers lui. Était-ce donc le fameux Schwarts? Un sourire mesquin étira pour vrai les lèvres du jeune homme. Il ignorait où se trouvait le bouclé furieux, mais s’il réservait le même accueil que Graystone avait subi plutôt, une belle surprise attendait le nouveau encapuchonné. On débattit un moment sur son sort comme s’il n’existait pas. L’auror restait immobile, sentant un petit museau fouiller les revers de sa cape. Que cherchait donc le félin? Un nouveau morceau d’humain? Ce n’était définitivement pas le moment!

À force de travailler chez les auror, Graystone avait développer un sixième sens, celui que tous ceux travaillant pour le département de la justice finissait par acquérir, le sens du danger. Quelque chose frissonna en Marcus, un léger vent qui fit dresser les poils sur ses bras. Soudainement en alerte, sentant que le danger allait éclaté, l’auror eu à peine le temps de lever un protego qu’une puissante explosion retentis derrière le petit groupe formé par les capuches. Des cris fusèrent tandis que des décombres tombaient dans tous les sens, mélange de morceaux de chair brulée et de bois. Jeté au sol par le souffle du sortilège, les tympans bouchés par le bruit de l’explosion, l’auror se redressa, légèrement sonné. La bagarre avait éclatée. Le bouclé furieux apparut au milieu du carnage pour disparaitre aussitôt, cherchant à attirer l’attention. Ce qui sembla fonctionner, donnant l’occasion à Marcus d’atteindre l’un des sorciers de dos. Les sortilèges se mirent à fuser dans tous les sens, cherchant à atteindre le frisé, cherchant à l’atteindre lui. Barbe-Rousse avait disparu de sa vue et cela résonnait comme un problème pour l’auror qui voyait en lui une sorte de chef. Le temps n’était pas à la réflexion. Quelque chose bougea sous sa cape et Marcus tendit la main, se rappelant soudainement du petit chat qu’il ne pouvait pas abandonner à ce combat. Au lieu de se laisser saisir, l’élégante créature s’éloigna de lui, une baguette entre les crocs avant de se transformer en une ravissante jeune femme, laissant l’auror un instant hébéter. Le chat était un animagus! Voilà pourquoi le félin s’était montré aussi perspicace. Surgissant comme une nouvelle alliée, la sorcière était une jolie jeune femme aux traits délicats, ses cheveux sombres rappelant les teintes du chat qu’elle était. Son petit nez espiègle était surmonté de beaux grands yeux sombres qui en cet instant semblaient plus déterminés que jamais. Son visage sonna quelque chose de familier chez Marcus qui ne sut exactement pourquoi.

Si elle prononça quelque chose, le jeune homme ne l’entendit pas, ses oreilles encore bouchées par le bruit de l’explosion, l’esprit trop choqué par la créature pour comprendre quoi que ce soit. Ce ne fut que lorsqu’il la vit lancer un sortilège contre l’un des sorciers avec une baguette qui refusa de lui obéir que Graystone réagit. Attrapant la sorcière par le bras, il transplana avec elle un peu plus loin, leur évitant ainsi un sortilège. Le voyage redonna l’ouïe au jeune homme, le vacarme éclatant à ses oreilles, il chercha à l’ignorer, tout comme la sensation de brulure élançant son épaule gauche. Finalement, il n’avait pas complètement évité le sortilège. Son regard engloba alors l’espace du hangar. Le bombarda avait mis le feu à quelques toiles et caisses qui avaient disparu sous les flammes. Les cuves s’agitaient, comme si quelque chose trouvait à l’intérieur et tentait d’en sortir. Les zombies sorciers continuaient leur tâche, s’avançant dans le feu sans vraiment se rendre compte qu’ils brulaient. Les autres cherchaient à arrêter les flammes et les intrus. Marcus évitât un éclair vert qui ne lui était visiblement pas destiné, s’occupant de celui qui l’avait lancé d’un Everte statum. L’auror lança un accio sur la baguette de l’encapuchonné qu’il avait assommée, l’envoyant en direction de la mystérieuse sorcière. Il fallait bien qu’elle puisse se défendre elle aussi! Surtout qu’ils commençaient à perdre leur avantage de surprise. Le bouclé furieux qui s’appelait Madden avait été atteint par un autre sortilège impardonnable, et se tortillait au sol. Même s’il était très loin, Graystone fit un pas dans sa direction, aussitôt arrêté par un sortilège qui le frôla de peu. Heureusement le Madden pouvait compter sur son ami pour l’aider. Le discret frisé apparut derrière Schwarts, plus si calme que cela, le neutralisant à son tour. Madden devait se sentir chanceux d’avoir un ami prêt à se jeter dans le chaos pour le sauver. Le jeune homme ressentit un bref soulagement, ces deux-là pouvaient s’entraider. Il allait donc rester en équipe avec la chat demoiselle.

Le regard clair se mit à chercher une issue. Ils ne pouvaient pas laisser ça comme ça. Les chants rituels avaient augmenté, faisant frémir l’eau sombre que contenait les cuves. Aller chercher de l’aide donnerait le temps à ce qu’il y avait dans les cuves de sortir et il fallait éviter ça à tout prix. Marcus profita du fait que la sorcière le couvrait pour attraper une bouteille d’alcool que les capuchons avaient abandonné sur l’une des caisses. Il la lança en l’air son incendio maxima la faisant exploser aussitôt. Le liquide inflammable se répandit comme un feu d’artifice, retombant sur les caisses, les toiles, les cuves, les capes des sorciers, brillantes étoiles qui dévorait de ses flammes oranges ce qu'elles touchaient. Il fallait que tout brule. C’était la seule solution. Le feu purificateur anéantirait tout. Les flammes jetèrent un vent de panique dans le hangar, ceux qui n’avaient pas été zombifiés cherchant à se sauver à leur tour, arrêter par les sortilèges qu’ils lançaient eux-mêmes n’importe comment. Même le rat-géant participait au carnage, renversant les bougies et les hommes souhaitant sortir du hangar.

Le feu brûlait, mais pas assez vite au goût de l’auror. Alors qu’il cherchait une manière d’alimenter le brasier, une vive douleur le paralysa brusquement. Le sortilège lancé par Barbe-Rousse fit heurter son dos contre l’une des cuves, lui coupant le souffle. Mais avant qu’il ne puisse réagir, quelque chose se redressa de la cuve, une forme sombre comme l’encre attirée par l’odeur du sang frais, et saisit son bras blessé, le tirant avec elle vers le liquide noir. Un cri s’étrangla dans sa gorge serrée. Graystone chercha à se défaire de l’emprise, sa main tenant sa baguette étant celle que tirait la créature.

Si seulement il arrivait à atteindre son poignard dans sa poche...





Résumer:

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Jeu 22 Sep 2022 - 20:39
Léto P. Carrow
Ministère (administratif)
III - Employé de bureau
Léto P. Carrow
Business is business [Conrad S. / Léto C. / Keith M. / Marcus G.] - Page 2 MinistereLETO

Singularité : Animagus déclaré
Orientation : Boiz
Statut civil : Fiancée sous contrainte, maman

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
C'est notre lumière, pas les ombres, qui nous effraie le plus


Nombre aléatoire (1,5) : 4

Baguette que lui envoie Marcus:


Un peu plus loin, des cris, à cause d’explosion. Les vibrisses frémissaient sous les odeurs de brulés et de chairs calcinées. Désagréable sens olfactif qui  s’était développé juste pour arriver à humer un poulet fumé… Mais plus que les effluves taquinant les sens, le hurlement provenant du bouclé au nom oublié attirait l’attention, le petit museau caché sous la cape, une baguette coincée entre les dents. Oreilles aplaties en arrière, mirettes plissées, queue fouettant l’air, s’il n’était plus possible de voir l’intégralité de la situation, la minette remarquait que Keith n’était plus debout et que la voix qui s’était élevée ne s’enthousiasmait pas d’une réussite  soudaine. Et ce manteau n’allait pas pouvoir subsister bien longtemps tout seul. Le souffle de feu avait déjà mis à mal la protection magique du jeune homme qui cachait sa présence, mais la valse des sorts commençait de part et d’autres… Hésitation prenante au cœur maintenant qu’une baguette était à disposition. Sous cette forme elle pouvait partir tranquillement, et fuir…. C’était simple comme solution. La porte de sortie n’était pas loin et les petites pattes félines savaient rebondir et se faufiler rapidement entre les jambes pour aller se mettre à l’abri. Mais… avait-elle agi une seule fois comme ca ? Quand on l’avait traité dans le Brouillard avec l’amant d’Aphrodite, ou qu’elle avait trouvé Valentyne inconscient au sol ?  La fuite avait-elle été une seule fois la solution ?  Même quand Keith l’avait balancé contre un mur, il aurait été plus simple de reprendre forme humaine et se créer une porte de sortie rapide…

Une main contre son pelage soyeux stoppa nette la réflexion, elle n’allait pas rester là à rien faire, aucune convenance ne l’en obligeait. Glissant entre les doigts du brun, la demoiselle s’extirpait de sa cachette, ondulant en rase motte entre les sorciers agités, cherchant à rejoindre un coin de calme. Ombre de tranquillité inexistante, les os craquaient et tordaient le petit corps pour reprendre ses courbes féminines et les derniers vêtements utilisés. Une grimace, partagée entre la douleur de se retour qu’elle avait le plus longtemps repoussé et la vision du sweat à capuche enfoncé sur ses boucles brunes, parcourrait son minois une fraction de seconde, dégout vite rappelé à la réalité en sentant un sortilège froler sa main. Réplique rapide vers ce qui semblait un des agresseurs, mais le bois, traitre, la gratifiait quelques petites flammèches pour la faire lâcher. La volonté ne faisait pas tout, l’allégeance de la baguette jouait beaucoup, elle avait oublié à force de se complaire en ronronnement contre le bouclé que ses opales sombres n’arrivaient pas à localiser. Pas le temps pour se repérer, la poigne sur son bras l’entrainait dans un tord-boyau visuel pour la revomir un peu plus loin sur la même scène de chaos. Nausée prenante, la brunette secouait la tête, cherchant à s’accaparer ses sens et la mobilité de son propre corps. Bras trop longs, jambes trop longues, agilité diminué, audition en berne, acouphènes sifflant désagréablement.

Il fallut quelque seconde pour capter l’éclair vert zébrant le vide. Ces types ne rigolaient pas et ne laissaient que peu de place aux hésitations. Le regarde d’ébène croisait rapidement celui du brun étrangement familier, et le signe de tête le remerciait de son don, mais la nouvelle branche ne main ne s’accordait pas au fourmillement des petits doigts qui s’enroulaient dessus. Au mieux, elle pouvait le planter dans la gorge d’un des fanatiques encore en train de psalmodier devant un amas difforme s’agitant devant eux. Mais pour  cela, encore aurait-il fallu qu’elle en ait le courage, ou une volonté. Or, ces sectateurs la désintéressaient contrairement à la recherche d’une branche d’arbre utile. Fouinant tout en se baissant pour tâcher d’éviter au mieux la pluie de sortilège, un petit couinement de douleur la parcourue sentant son flan tailladé par un de ces illuminés. La surprise mélé aux pieds mécontents de ne plus avoir de coussinet, Leto tomba au sol, sur les genoux, en profitant pour embarquer dans sa chute son agresseur. Accalmie de courte durée mais suffisante pour lui coller un coup de poing dans le sourire qu’il affichait et lui voler sa baguette. Sa mère avait tort, une fois de plus, être garçon manqué n’avait jamais été une tare. Le manque de force par contre devait se contrer par la magie, et un Stupéfix lancé en espérant le manque de loyauté de cette baguette.

Nombre aléatoire (1,4) : 1

Baguette volée:

Enfin une réponse, l’homme tombait au sol, inerte, alors qu’une pluie de feu s’abattait de nouveau, provoquant de nouvelles explosions de périphérie. Machinalement les mirettes se tournaient vers le brun surement responsable, s’apprêtant à lui demander si plus était forcément mieux. Mais les manières hautaines flétrissaient à leur éclosion l’apercevant un tentacule gélatineux s’enrouler autour du bras du jeune pour l’attirer à lui. Ah non pas encore ! Son sang ne fit qu’un tour, les sourcils se fronçait faisant plier le bois à sa volonté, lui faisant découper l’amas gluant en deux, diffindo énergique, propre et décidé. Les pas claquaient sur le sol, équilibre retrouvé, corps à nouveau adopté,  les doigts fins agrippaient le brun pour le faire se relever. « Présentation pour plus tard mon mignon, il faut récupérer mon maitr.. Hébergeur. Maintenant ! Votre ami à la barbe rousse semble en rogne » Un coup de menton désignait l’homme à l’endoloris facile qui avançait à grandes enjambée beuglant des sortilèges incompréhensible capables de faire s’élever des cuves encore intactes des limons noir. Matières visqueuses de mauvais augure… Léto grimacait, jetant un confringo sur le gluant le plus proche qui avait glissé entièrement au sol.

Des petits bouts volaient dans les airs, affolant quelques faiseurs de rituels qui prenaient leurs jambes à leurs cous. Voir ce qui pouvait s’apparenter à des ennemis fuir, intimait silencieusement de faire de même, mais pas sans les deux autres. « Ils sont où ? » Gardant le bras du brun contre le sien pour jeter autour d’eaux un protego, Léto avançait vers l’endroit où il lui avait semblé avoir aperçu son nourrisseur pour la dernière fois. C’était un peu flou, les distances et l’appréciation des éléments étaient différentes avec le retour des couleurs. Elle plissait les yeux, fronçait les sourcils mais ne se décourageait pas continuant à avancer, lancant un flippendo à l’occasion sans vraiment vérrifier que sa cible était atteinte, comptant sur le brun à son bras.

Finalement, sa prise lâchait, les yeux tombaient sur les deux bouclés recherchés. Le nom du premier aux les phalanges rougies lui revenait. « Conrad… qu’est ce qu’ils lui ont fait ? » Un type inconscient au sol, Keith trempé de gluant noir par terre également. La ressemblance avec ce qu’elle avait vu sur Valentyne frappait. C’était plus clair, et ça gigotait étrangement comme si les amas collant essayaient de se regrouper. D’un mouvement de baguette rapide mais parfaitement maitrisé, la brune faisait glisser les gluants hors des vêtements (aguamenti) et prodiguait un revigor interrompu par le retour de barbe rousse plus énervé que jamais, sa horde de limon et quelques fidèles l’accompagnant. Lèvres pincées en le voyant arriver poings en avant. Deux seules pensées vinrent à l'esprit : soit il avait perdu sa baguette, soit il contrôlait les types derrières lui qui se ruaient sur le petit groupe amassé au tour de Keith. Les lèvres se pinçaient, le  ventre chatouillait de l'hésitation, mais croisant le regard vide les kamikazes lancé sur eux la détermination redressa le bois et attrapa le brun pour le rapprocher d'elle. "Conrad, assied Keith! Protego Diabolica"Dans une situation désespérée, mesure désespérée, c'était plus ou moins ce que lui avait dit son beau père quand il lui avait pris ce sortilège.  Mouvement ample au dessus de la tête espérant pourvoir englober les 3 males avec elle, l'espace les séparant étant minime maintenant que le brum trempé prenait moins de place. Les petits flammes bleues turquoise dessinaient un cercle parfait au tour du petit groupe, montant à hauteur de genoux. Un premier pantin s'y brulait, partant en hurlant, le second hésitait, les autres non.. Inquiétude grandissante sur l'énergie que lui pompait le sortilège, elle ne pouvait pas le canaliser éternellement, l'entrainement datait d'il y'avait trop lontemps..

Spoiler:


Codage par Libella sur Graphiorum


It's okay not to be okay
I'm not sorry for being me ✻ I'just want to purr and sleep next to you 

Rp 3/2 -

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Ven 23 Sep 2022 - 15:45
Keith Madden
Criminalité
Voyou
Keith Madden
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Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : None
Statut civil : Célibataire
Activités : Voler, servir (son corps des fois) aux autres & emmerder Conrad!

DC : Jordanaya & Geronimo
© : Kazual

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Acte III || Ft Conrad, Leto & Marcus

Des tas de cris se mélangeaient autour de lui. C'était donc la dernière chose qu'il allait entendre avant de mourir ? Le chaos ? Duquel ressortit le cri de Conrad. Merde. Il était encore là. Et Keith l'abandonnait dans une telle merde. C'était inconcevable mais ça semblait être ainsi que ça devait se passer. Il avait trainé Conrad dans la merde, encore et encore jusqu'à se perdre tous les deux. Le pire, c'était que si Conrad était destiné à mourir aussi, ils ne se retrouveraient pas. Ils n'avaient pas la même place à rejoindre. Keith irait bas. Bien bas. Et il irait rotir dans les enfers s'il y avait un tel après. Il n'avait sa place que là-bas. D'ailleurs, il en ressentait déjà l'odeur de brûlé. Et la peur. Mais il s'y abandonna tout comme son corps qu'il ne sentait même plus glisser dans l'abyme noire de la cuve. Quelle merde il avait été. Dans son existence. Pour Conrad. Pour Léto, même. Il repensa à la petite chatte. Puis au gamin, à ce crétin de Gaspard. Il n'allait pas comprendre sa disparition. Ses appartements vides. Peut-être aussi l'absence de la boule noire si elle n'arrivait pas à se tirer de là. C'était peu probable. Et dans le meilleur des cas, elle ne retrouverait certainement pas son chemin.

D'un coup d'un seul, son corps se relacha. Tous ses muscles se lachèrent, se décontractèrent. Et si l'idée que la mort l'avait déjà emporté le polluait déjà jusqu'à cet instant, là, il sentit au contraire ce souffle de vie lui revenir. Celle de la liberté de son corps. De son torse, pouvant à nouveau se soulever pour respirer l'air au gout de cramé. De sa gorge, pouvant à nouveau déglutir et manquer de s'étouffer dans une respiration rauque et pressée reprise soudainement. De ses paupières, pouvant à nouveau s'ouvrir et se poser sur son meilleur ami alors que le monde autour prenait feu, menant les enfers à eux. Ou aux autres.

La force n'était pas totalement de retour. Son corps était encore pris de spasmes irréguliers et ses paupières s'éteignèrent à nouveau, le plongeant dans les ténèbres tandis qu'on l'en sortait, son bras du moins. Mais mentalement, il était seul avec lui-même. Il entendait le reste qui semblait tourner de meilleure augure, mais il ne pouvait échanger avec. Il ne pouvait pas encore communiquer avec Conrad. Alors qu'il essayait, le bouclé à terre, mais seuls des grognements à peine audibles faisaient vibrer sa gorge. Ca pouvait presque ressembler à un ronronnement. Presque. Des ronronnements de colère.

La nausée lui creusait l'estomac et lui serrait la gorge. Son monde entier était flou mis à part ces fichues sensations. S'il ne ressentait pas la douleur, en échange, Keith se faisait victimiser plus facilement par des sensations autres. Ca lui donner envie d'abandonner. D'arrêter de résister. Mais l'envie de crier aussi se faisait ressentir. Face à tout ça. Puis de s'enfermer. De détruire tout ce monde et de détruire le Schwarts qui hurlait tel un porc au sol alors que les flammes gagnaient en puissance et en terrain... Dans quoi avait-il trainé son Conrad... Il ne pouvait même pas le réconforter sur son état. L'homme se sentait au plus mal. Pâle, restant muet et presque inconscient, voire totalement pour les yeux de quiconque voyant le visage figé mais déchiré par une trop grande souffrance qui restait présente malgré l'arrêt des mauvais traitements.

Une voix se mêlait à tout ça. Celle d'une femme. Mais compliqué pour lui de se focaliser plus que ça sur cette étrange voix car la sensation aqueuse sur son bras le fit frissonner de tout son corps. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait, à quoi tout ça rimait, mais il ne pouvait être que la parfaite poupée de n'importe qui à cet instant-là. Et à croire que réagir d'une grimace réflexe lui extirpa trop de force, car bientôt la conscience de Madd quitta l'aventure.

Ce fut la chaleur qui l'entoura, faisant suffoquer l'air lui-même qui ramena Keith quelques temps après, aidé de la faible dose de Revigor qui lui avait été offert quelques instants auparavant. Tenu assis, presque recroquevillé, ses yeux timides se levèrent sur le mur protecteur qui l'aveuglait. Un Protego Diabolica. De la magie Noire... Qui...?

Dans tous les cas, c'était du feu. Encore du feu... Keith le comprit : il ne s'était pas enfui mentalement trop longtemps. Mais c'était peut-être trop de temps qui s'était écoulé pour lui pour le désarçonner de la situation, alors qu'il se retrouvait désormais au sol, dans les bras de Conrad et avec deux paires de jambes quasiment collées à lui dans son dos. Deux... Alors que Conrad était , tout comme il l'avait toujours été... Deux paires de jambes... Il lui fallut un certain effort pour faire glisser l'arrière de sa tête vers le bas, ses boucles glissant contre une jambe qui lui servait de dossier, faisant pointer le bout de son nez sur le gamin rencontré puis sur une jeune femme.

En une étincelle de seconde, l'identité de la sorcière lui parvint. Une évidence. Voilà ce que c'était. Tout comme la provenance du sort, étant donné la baguette tendue et en action que maintenant Léto. Sacrée Grognasse. Il l'aurait reconnu entre milles. Ou du moins, entre Marie, l'amie recherchée par l'Auror et Elle au moins. Donc pas de Marie ici. Le gamin n'avait pas retrouvé son amie ? ... Qu'importait. Il s'en fichait d'elle. Contrairement à Léto.

Ça ne pouvait être qu'elle.

Avec sa tignasse noir, cet air fier et combattif. Même si, quand il le voyait, c'était dans un duel contre une de ses plumes... Mais dans tous les cas, c'était Elle. La sorcière qu'il avait hébergé depuis de longues semaines. Et elle revivait tout ça. Elle était à nouveau confrontée au mal noir. A ce dégueulis qui avait sali son pelage le soir de leur rencontre et bien avant encore. A celui qui polluait encore il y a quelques temps le bras de Madd, par tâches. Et elle arrivait à tirer assez de puissance pour user de magie noire. Elle aussi. Brave fille, qu'il lâcha du regard pour se remettre dans le bain carmin dansant autour d'eux.

Il fallait tout détruire par le feu, donc. Une majorité du groupe semblait s'être mis tacitement d'accord sur cette solution. Et dans une telle situation, Keith ne pensa même pas à quel point c'était répugnant que de penser comme l'auror. L'important était ailleurs. Et l'attention de Keith se dissipa sur autre chose. Pendant que ses co-équipiers de galère semblaient s'occuper du premier plan, Madd, lui, se perdit sur le second.

Ils étaient protégés, certes, autant qu'on le pouvait mais le spectacle des brasiers sur leurs non assaillants n'allait pas assez vite. Des fuyards. Ceux qui avaient encore tout leur esprit tentaient de s'enfuir de l'endroit. Non. Ils n'en avaient pas le droit. Pas après tout ça. Pas après tout ce qu'ils avaient fait. Ils allaient recommencer. Offrir un peu plus de chaire au brouillard. Tout comme lui l'avait fait. Une grimace transperça ses traits abimés par bien des choses. Mais une chose n'était pas abimée en lui. C'était même peut-être ça qui le tenait encore éveillé. La magie noire. Elle grondait en lui, contente d'avoir trouvé une complice. Tout comme Keith, qui, sur le moment, ne semblait pas assez conscient pour s'inquiéter de l'état mental de Léto qui en arrivait là.  L'appel de la vengeance grondait aussi. Tout comme le voeux d'euthanasier les âmes déjà mortes ici. Alors lentement, ses doigts allèrent piocher sa baguette et…

"FEUDEYMON!"

Le volume dans sa voix, la rage dans son sortilège, l'envie de mettre fin et de protéger les êtres qu'il avait pu chérir dans sa vie. La magie noire usa de tout ça pour faire naitre sa créature des enfers.

Le maléfice allait palier à tout. Au besoin de recouvrir une aussi grande zone. A celle de détruire toutes ces cuves remplies de mellasses. Au besoin de rapidité pour éviter les fuites... Et au besoin d'aide supplémentaire pour continuer de les protéger... La chimère de feu créée sembla cependant faible. Rachitique. L’énergie avait manqué, mais la bête était lancée. Moins grande et rapide qu’imaginée… Mais elle existait. Et elle s'occupa de broyer entre ses dents et ses flammes tout sur son passage, suivant le chemin que lui guidait la baguette de son créateur, commençant par le rouquin, enchainant vers Schwarts plus loin avant de s'occuper de la périphérie intérieure du batiment. La créature sembla d'abord défendre les diverses sorties, s'occupant avant tout des fuyards. Une couronne de flamme tronait dans l'entrepot, se nourrissant des précédents foyers avant que la créatrice de tout ceci ne s'élève soudainement après avoir bouclé sa ronde pour foncer en pique dans le centre du nid qui était encore intacte jusque-là. Les cuves fondirent, ce qu'elles contenaient également, tout comme les cadavres ambulants qui ne virent même pas leur dernière seconde arriver. C'était fini pour eux, du moins, pour une partie. Des apprentis trouvaient encore des chemins saints pour s’enfuir… Ca n’allait pas assez vite… Et il ne pouvait rien faire pour ça.

Keith, véritable chef d'orchestre se mit à faiblir un peu plus encore. Le flux qui sortit de sa baguette finit par s’amenuire, larguant totalement la chimère, lui offrant toute sa liberté avant d’être pris d’une quinte de toux. Madd commença à tousser et sentir une chaleur désagréable lui remonter le long de l'œsophage et déborder le long de ses lèvres, crachée sur sa main postée devant par automatisme. Il  sentit le liquide glisser le long de ses doigts, entre, déglutiner lentement sur son menton avant qu’il ne comprenne et qu’il ne se penche sur le côté pour se décharger dans un bruit d'étouffement. De la bile. Rien que de la bile sombre. Ou une mélasse noire et ambrée. La magie noire ? Le mal noir ? Du sang ? Un mélange des trois ? Lorsqu’on ne mangeait plus, quand on n'y avait plus gout, quand on n'en avait plus le temps, ni non plus la sensation de manque à cause de la magie noire qui le bouffait de partout, on ne pouvait pas sortir grand chose d'autre que ce genre de mélanges désastreux. La toux s'invita à nouveau à ce rejet, éjectant quelques miasmes supplémentaires, minime mais pourtant critique. Non. Il ne devait pas… Le Feudeymon n’était pas assez puissant. Il devait en faire encore un… Prenant sur lui et essayant de bloquer son étouffement, sa main se releva avant de finalement s’évanouir tout comme son maitre qui succomba à nouveau dans l'inconscience. Et tandis que ses doigts tombèrent lourdement au sol après sa dernière tentative d’effort, sa baguette s'échappa dans les flammes, roulant hors du protego diabolica. Un combattant en moins dans cet enfer. Et une fausse alliée en moins dans sa vie.

Recap : Keith est HS. Il entends des choses, entends la voix de Léto, mais rien. Il s'évanouit quelques temps et revient à lui alors que Leto utilise un Protego Diabolica. Il la reconnait sans mal. Lentement, il prend connaissance de ce qui les entoure et observe le spectacle. Mais rien ne va assez vite pour lui. La magie noire et la vengeance hurlent en lui et il refuse de voir les sorciers de l'entrepot s'en sortir ou de voir son groupe être encore attaqué par le roux. Keith invoque un feudeymon qui est faible et ne va clairement pas assez vite. Pris dans une soudaine nausée pourpre, Keith tente d’en lancer un second avant de perdre connaissance.

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KoalaVolant

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Mar 27 Sep 2022 - 11:15
Léto P. Carrow
Ministère (administratif)
III - Employé de bureau
Léto P. Carrow
Business is business [Conrad S. / Léto C. / Keith M. / Marcus G.] - Page 2 MinistereLETO

Singularité : Animagus déclaré
Orientation : Boiz
Statut civil : Fiancée sous contrainte, maman

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
C'est notre lumière, pas les ombres, qui nous effraie le plus



LA Conrad

Fuir le regard de Keith alors qu’il levait les yeux sur elle, s’interrogeant surement sur cette forme qu’elle avait refusé de prendre alors qu’il l’avait menacée. Lui adresser un faible sourire tordu, a peine une fraction de seconde, et se concentrer sur la canalisation des flammes. Ce bleu au milieu de tout ce rouge. Un bout de ciel d’été au milieu des terres de l’enfer. Les suppos du brouillard, s’en brulaient les bras, les doigts, les pieds, les jambes, le corps à moitié ou tout entier et s’en allait, en sens inverse allant chercher de quoi se protéger. Ce n’était pas suffisant, elle le savait. Ce n’était pas assez, elle n’avait que peu pratiqué. Ce ne pouvait pas durer bien longtemps, ce sort était gourmand… Il fallait « Partir, on doit partir » et… tout détruire ? Les mirettes s’écarquillaient apercevant des animaux enflammés sauter par-dessus le cercle de protection. Du rouge encore, toujours plus de feu dévorant…. Comme si c’était la seule solution…

Les boucles brunes dodelinaient doucement, prémices d’étourdissement, trop de chaleur… les flammes dansantes et consumantes se nourrissaient de tout ce qu’elles trouvaient, vêtements, chairs, limons, chaudrons, cheveux, baguette, espoir, sourire… les bestioles s’embrasaient, déambulant dans le bâtiment que les travailleurs ne cherchaient pas vraiment à quitter... à moins que … les longs cils ébènes papillonnaient, cherchaient à comprendre, les issues ne semblaient pas disposées à faire partir tout un chacun. Le feudeymon ne sortait ni par la porte du hangar, ni par les fenêtres, des protections semblaient avoir été mises. Les sourcils se fronçaient, comment sortir de là ? L’interrogation aux prunelles, la brune montrait au jeune brun inconnu, à coté d’elle, les fuyards qui restaient sur la place. L’étrangeté grandissait alors que d’autres se contentaient de faire pleuvoir des sortilèges pour protéger les cuves...

La toux s’élevant non loin arrachait l’observation des torches vivantes, pour glisser sur le bouclé crachotant. Instinctivement le cœur se serrait, le vomissement n’était pas classique, sombre, gluant rappelant ce qui avait collé au royal pelage, en plus liquide… « On peut pas rester ici… » Propos pour elle-même, et non pour les hommes à coté capables d’en venir à la même conclusion. Trouver la sortie était donc incombé aux aux autres, Keith, dans sa toux essayait d'agrandir son Sortilège, de le grossir pour tout effacer. Il essayait de tentatives infructueuses qui serraient le palpitant désagréablement. Si Leto n'avait jamais été contre les démonstration de destruction elle lui devait ces dernières semaines de tranquillité.  Elle avait passé outre la paranoïa qu'il trainait avec lui, ainsi que la rencontre forcée avec le mur, et se voyait mal lui tourner le dos car elle ne validait pas cette méthode.

Mais en vrai. Il y avait il un autre moyen? Ces types n'étaient
ils pas en train de faire grandir le brouillard responsable de tant de blessés et de tant de chaos ? C'était peut être le moyen le plus rapide et le plus efficace... Même si rien ne présageait que ce hangar de reproduction de rejetons fut le seul.. un bruit de bois roulant au sol interrompait les tentatives de peser le pour et le contre. "Maiiiis...' Offuscation réelle et réflexe de mimétisme naturel.  La magie noire lui exècrait car le nom de sa famille en avait toujours fait mauvais usage. Cette magie dite noire avait toujours été utilisée pour punir, brider, humilier, blesser, rarement pour protéger. C'était pour cela qu'elle était qualifié de noire alors que bien d autres sorts accessibles tout aussi dangereux n'avaient pas cette étiquette... Les étiquettes... Celle qu on lui avait collé ne lui avait jamais plu, pourtant il était très facile d'en jouer. Passer pour l écervelée qui servait le café mais qui était trop ingénue pour comprendre quoi que ce soit où faire quoi que ce soit. C'était car elle savait jouer cette étiquette qu elle avait été choisi par Alexander, pour passer partout, innocente et pure, alors que son enseignement lui avait inculqué combien un pouvoir de destruction pouvait servir ..

Un soupir lui échappait. La poigne sur la baguette blanchissant ses phalanges, Keith avait raison, elle restait bien planquée en chat chez lui, mais pas pour l observer. Juste pour fuir ce que son nom avait décidé qu'elle devait être. Abandonnant la protection des flammèches d océan pastel, Leto se redressait, ignorait l étourdissement qui voulait l'envahir, pointait la baguette volée dans la même direction que le bouclé échoué au sol, se concentrait.... Connaître la formule était facile, savoir ce qu'elle pouvait faire aussi, la controler l'était moins. Les lèvres se pinçaient, la détermination  se rattachait à ce sentiment injustice ressenti lorsque sa main avait été vendue au faux black. Pas forcément le meilleur moteur pour la situation, mais le seul capable d'avoir faire naitre en elle ce désir de destruction. Pas de violence pour purement faire mal à autrui, mais bien pour se préserver, sauvegarder le peu qu'il lui importait... Et ce n'était pas elle... La branche d'arbre dansait délicatement, se laissant imprégner de ce dont elle se souvenait, de cette image encore parfaite en tête du sourire d'Alexander, qu'il soit mêler à tout ceci n'aurait rien d'étonnant à bien réfléchir.. Les lèvres se décollaient doucement, laissant le venin de flammes glisser sur ses papilles. C'était faible, extirpé dans ses dernière ressources, ondulant doucement avec des petites pattes duveteuses et des oreilles dressées bien hautes abandonnant sa créatrice pour aller rejoindre les traces laissées par les autres Gourmands.

Le soupir regardait l'animal enflammé bondir avec grâce aux cotés du reste de la fausse meute, trait tiré d’insatisfaction.. "... un chat..." C'était tout ce qu'elle avait réussi à produire.... Un petit félin joueur qui s'occupait de grignoter le mobilier encore sur place... C'était le maximum qu'elle pouvait faire, et ne risquait pas de s'y essayer encore. La baguette ne lui servait plus à rien, le peu de magie qui courrait dans ses veines étaient instables, comme sa propre carcasse. "Allons y..." Pas de possibilité de redevenir minette, alors ses onyx glissaient sur les deux hommes encore en possession de leurs moyens pour jauger leurs états. Conrad semblait être celui qui était plus amène à faire quelque chose  malgré ses phalanges blessées, il agitait le poignet gracilement, faisant léviter l'inconscient cherchant à lui aussi la meilleure porte de sortie alors que les flammes grandissaient. Quant à l'autre, sa bravoure lui avait value quelques blessures, mais semblait apte à être efficace, contrairement à elle dont la tete tournait désagréablement

Spoiler:


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It's okay not to be okay
I'm not sorry for being me ✻ I'just want to purr and sleep next to you 

Rp 3/2 -

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Mar 27 Sep 2022 - 15:05
Marcus Graystone
Ministère (terrain)
III - Auror
Marcus Graystone
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Singularité : Animagus déclaré
Orientation : None
Statut civil : Papa
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DC : Malicia Addams

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:



LA DE TOUS LES JOUEURS

Ce n’était pas des mains qui cherchaient à le saisir, mais d’énormes tentacules sombres qui s’enroulaient autour de son bras et de son cou, le tirant vers l’arrière, cherchant à le faire basculer dans la cuve aux eaux sombres. Devant lui, la vision désagréable de Barbe-Rousse qui attendait sa fin, tel un spectateur attentif, un rictus sauvage de délectation étirant son visage mince qu’on pouvait désormais apercevoir sous sa capuche. La baguette toujours serrée dans sa main gauche, l’auror refusait de la lâcher même si elle n’était d’aucune utilité à ce moment-là. La douleur éclatait à ses tempes tandis que les tentacules sombres glissaient sur son épaule blessée, le pressant comme pour en faire sortir plus de sang.

Non!

Il ne pouvait pas finir ainsi. Il ne s’était pas entrainé pour finir ainsi. Il n’avait pas tant sacrifié pour finir ainsi! Emporté dans une cuve pour servir de festin à… À quoi au juste! Il ne le savait pas et en cet instant il ne voulait pas le savoir. Il était prisonnier d’une mort certaine sans pouvoir compter sur l’aide de personne. Les deux bouclés se tiraient d’affaire, mais étaient trop loin pour agir, quant à la demoiselle, la baguette fournie ne se soumettait pas. Comment, à peine revenu en Angleterre, avait-il réussi à se mettre dans une situation aussi impossible? Il aurait mieux fait de rester au bureau. Il aurait mieux fait de parler de tout ça avec l’un de ses collègues. Il aurait mieux fait de ne pas prendre à la légère toute cette histoire, de ne pas se montrer si sceptique avec ces délires de brouillard. Il allait payer le prix de son arrogance d’une manière bien injuste. Si seulement il pouvait atteindre son poignard. Il pouvait presque le toucher du bout des doigts. Le tentacule autour de son cou serra un peu plus, lui coupant l’air, le corps s’agitant pour faire pression en sens inverse, quitte à faire sortir la créature de sa cuve. C’était elle ou lui. Heureusement la libération vint comme par magie. Son corps de nouveau mobile chuta vers l’avant tandis que la bestiole poussait un sifflement strident cherchant à sortir de sa cuve, quelques tentacules en moins. Appréciant de nouveau l’air qui pouvait emplir ses poumons, Marcus inspira profondément, mélange d’odeur de soufre, de chair brulée, de cendres et de fumée. Une main vint alors l’aider à se relever et le regard clair chercha son salvateur, qui était en fait une salvatrice. La demoiselle avait finalement trouvé chaussure à son pied, ou plutôt baguette à sa main et c’est à elle qu’il devait sa libération.

«  Présentation pour plus tard mon mignon, il faut récupéré mon maitr.. Hébergeur. Maintenant ! Votre ami à la barbe rousse semble en rogne »

Les yeux suivirent son regard pour tomber à son tour sur Barbe-Rousse qui continuait de psalmodier ce qu’il ressentait comme un appel. L’eau des cuves s’agita, d’autres tentacules en sortirent bientôt suivis par des masses plus imposantes. Non, il n’avait pas besoin de se le faire dire deux fois. Ils finiraient les présentations à un autre moment. La laissant guider, il assura les arrières, multipliant les sortilèges pour mettre à terre ceux qui leur barrait la route.

En pleine action, les réflexes de l’auror le firent chercher naturellement les issus possibles du brasier (empêchant par la même occasion un sorcier ou deux de les atteindre). À voir comment les encapuchonnées se ruaient vers les portes et les fenêtres, l’auror comprit qu’un sortilège empêchait de transplanner à l’extérieur de l’enceinte du hangar. Ils devaient donc sortir du bâtiment pour transplanner ailleurs. Bien sûr, c’était logique! Un tel endroit devait avoir plusieurs protections magiques, il fallait empêcher les importuns de trouver la cache et encore plus les agents du ministère d’y pénétrer. Graystone soupçonna qu’un sortilège de Fidelitas avait dû être lancé, rendant l’endroit invisible pour ceux qui ne savaient pas son emplacement. Cela expliquait pourquoi personne n’avait été alerté par le bruit et les flammes. Et pourquoi personne ne viendrait chercher leurs cadavres s’ils ne s’en sortaient pas.

Heureusement, la sorcière-chat trouva les deux bouclés.

« Conrad… qu’est-ce qu’il lui on fait ? »

Un stupefix lancé sur le sorcier le plus près, Graystone profita d’une brève accalmie pour observer à son tour les effectifs. La demoiselle avait une blessure au flanc d’après ce qu’il pouvait voir du tissu rougi qui couvrait sa cuisse. Le bouclé qui s’appelait Conrad n’avait pas de blessure apparente si ce n’était ses grands yeux hagards où se mélangeaient peur et inquiétude pour son ami. L’ami en question, Madd, était mal en point. À moitié inconscient, du liquide noir s’était accroché à son bras alors que l’encapuchonné avait tenté de le pousser dans la cuve. Un frisson désagréable traversa l’auror, ses yeux constatant sous les jets d’eau envoyés par la demoiselle que la main du bouclé furieux était incomplète. La créature lui avait dévoré un doigt! Dégout et panique bien vite refoulée tandis que le retour de Barbe-Rousse reprenait son attention.

Marcus trouvait que la détermination et l’acharnement étaient de belles qualités, mais en cet instant celle de Barbe-rousse commençait sérieusement à l’énerver. L’agressive baguette trépigna, son sortilège d’electrocorpus allant frapper l’ignoble personnage, le crépitement de l’électricité le propulsant au sol à la manière d’un coup donner par la foudre. Mais ce n’était pas suffisant. Ils étaient trop nombreux et ils allaient rapidement se retrouver encerclés. Graystone tenta de se retourner pour aviser le groupe qu’ils devaient transplanner près de la sortie, sortir et transplanner de nouveau pour échapper à cet enfer, mais sa phrase ne franchit jamais ses lèvres. La demoiselle l’avait de nouveau tirée vers elle, demandant aux bouclés de se rapprocher. Marcus fronça les sourcils. Ils ne pouvaient pas transplanner à l’extérieur, il fallait qu’il lui dise et devant les sorciers zombie, aucun sortilège ne pouvait les protéger suffisamment à

Les yeux clairs s’agrandir devant la lumière bleue qui les entourèrent. Non. Elle n’avait pas osé. La barrière ardente du Protego Diabolica dévora quelques cultistes qui tentèrent de la traverser, dont Marie, qu’il aperçut une dernière fois, le visage vide de toute expression, morte intérieurement depuis longtemps tandis que son corps disparaissait avaler par les flammes. Non! Ce n’était pas là la solution. Il ne pouvait permettre une telle chose même si en cet instant le sortilège les servait. On ne pouvait pas appeler la magie noire! Sa main se posa fermement sur le bras de la demoiselle. Ils ne faisaient que gagner du temps, mais à quel prix? Ne comprenait-elle pas que faire appel à la magie noire dans pareil endroit était prendre le risque d’y laisser son âme? Remontrance tuée à même la gorge, un nouveau sortilège vrillant à ses oreilles, faisant hérisser son échine. Le regard sombre se baissa sur le bouclé furieux qui avait repris connaissance. Ou peut-être pas, compte tenu du sortilège qu’il avait lancé! Les yeux de l’auror se figèrent, comprenant que les alliés qu’il s’était trouvé étaient loin d’être de la même trempe que lui ou de ce qu’il essayait de devenir. Le Feudeymon échappa au sorcier, faible créature de feu qui alla embraser quelques toiles, grimpant au plafond, léchant de son corps de flamme les murs du hangar. Le feu se répandait, mais pas assez vite. Les créatures continuaient de sortir de leurs cuves, rampant sur le sol.  Madd, consumée par la magie noire alla vomir sa maitresse dans sa main estropiée avant de perdre connaissance pour de bon. Voilà le prix qu’on payait à vouloir folâtrer avec la magie noire. Elle vous tuait. Petit à petit. Le cercle de magie bleu disparut à cet instant, redonnant un peu d’espoir à Graystone. Si seulement cela avait pu servir de leçon. À peine le premier évanoui que la voix féminine derrière lui lança à son tour le sortilège interdit qui prit l’apparence d’un chat furieux, grimpant, mordant, frottant son pelage incendiaire sur les poutres.

Marcus n’osait plus bouger. Tout ici puait la magie noire. Ses compagnons même empestaient cette odeur. Un rapide coup d’œil vers le Conrad confirmait que sa stupéfaction était partagée, mais que lui n’abandonnerait jamais ses amis. La demoiselle lança un mouvement de départ, rapidement suivis par le bouclé encore debout qui fit lévité son ami. Mais par où sortir? Graystone ne leur avait pas encore exposé son plan et pour cause, il devait faire un choix. Il pouvait les abandonner là, à leur propre sort. La demoiselle tenait à peine sur ses pieds, le deuxième bouclés devrait s’occuper de deux personnes à la fois. Le hangar à présent dévoré par les flammes refermait les issus une à une, emprisonnant de ses barreaux de feux tous ceux qui s’y trouvait encore. Dans quelques minutes il ne resterait plus rien, que des cendres de la magie noire qu’on avait tenté de mettre au service du brouillard. Plus rien non plus de ceux qui avaient osé invoquer le démon de feu. Mais d’un autre côté, Graystone était auror, au service de la justice et non pas justicier lui-même. Qui était-il pour juger du mal dont on se servait pour faire le bien? Ses réflexions existentielles se déroulèrent en une demi-fraction de seconde, au milieu des flammes, des cris, des mugissements des créatures qui brulaient vif dans leur cuve.

Penser, agir. Il n’y avait pas de place pour l’hésitation.

Après un juron destiné à lui-même, le jeune homme leva sa baguette, lançant un bombarda en direction de l’une des portes, faisant exploser les caisses près de celle-ci. Sans attendre de voir la suite, Marcus attrappa la jeune femme par le bras, puis le Conrad, s’assurant que celui-ci tenait son ami physiquement avant de les faire transplanner. Comme il l’espérait, le souffle de l’explosion avait chassé les flammes quelques instants, juste assez pour qu’ils puissent réapparaitre devant la porte où tout le monde fut poussé dehors, évitant de peu le chat qui avait décidé de venir grimper sur ce mur.

Dehors, le froid de la nuit leur fouetta le visage, douce caresse alors qu’ils venaient de se sortir d’un enfer brûlant. Ils s’éloignèrent de quelques pas, titubant sous le poids de l’évanouie que le voyage avait privée de magie. Qu’importe, Marcus aida le Conrad à le soulever. Mais ils ne pouvaient pas rester ici. Ils devaient faire encore quelque pas pour se sortir du cercle magique. Une fois les barrières de protection traverser, le poids écrasant qui pesait sur leur corps s’allégea légèrement. C’était fini, ils s’en étaient sorti. Il le devinait aisément en voyant des animaux passer devant le hangar en feu qui s’effondrait sans même réagir. Heureusement que le bâtiment était loin et reculé de tous, les créatures de magie noire ne pouvaient en sortir et finirait sans doute par disparaitre d'eux-même lorsqu'elle n'aurait plus rien à dévorer.

Un dernier regard fut lancé en direction du hangar en flamme tandis que le tourbillon magique l’enveloppait.

Ils avaient réussi… mais à quel prix?





Résumer:

Fin du RP


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Compos Mentis
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Ven 30 Sep 2022 - 17:29
Léto P. Carrow
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La chaleur étouffante grandissait anesthésiant les tympans, ne permettant plus d’écouter le résultat des flammes gourmandes, les boucles brunes se contentaient de chercher par où partir. Nouveau bombarda vision troublée par les flammes et les fragments de bois volant en éclat, et à ça se rajoutait les caprices de la caboche récalcitrante à devoir utiliser petons, menottes manucurées et magie. La suite se troublait. Tourbillon nauséeuse initié par une poigne sur son bras l’extirpant de la fournaise. Du coin de l’œil il lui semblait avoir aperçu un matou enflammé rebondissant contre les murs. Comment il tient encore là ? La question s’évanouissait dans le couloir étriqué qui les recrachait dans l’herbe.

Quasi retour au point de départ, forme féline en moins, sécurité privée pour l’heure. Le fracas du bâtiment écroulé finirait par alerter quelqu’un, ne serait-ce que les employeurs du grand barbu roux qui pourraient dénombrer leurs pertes à défaut de les pleurer. D’un dernier regard vers les miettes de bâtisse, Leto y jetait la baguette volée, elle devra s’en procurer un autre, ne serait-ce que pour revêtir sa toison d’ébène. Les emplettes allaient devoir attendre, le Mignon jouant les taxis les embarquaient elle ne savait où. Et qu'importait après tout, son monde se floutait, il se tordait, il se tournait, les forces l'abandonnaient.

Spoiler:


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Rp 3/2 -

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