Re: [Poudlard - Groupe B] L'âme du Brouillard

L'âme du Brouillard

Acte 2
Nous sommes le 17 mai 2022

Et si la solution… c’était nous ?

Colin se tenait près d’Olivia, ayant écouté très assidûment son discours. Il avait complètement occulté la présence du fils Rowle, pour ne se fier qu’à son instinct de Serdaigle. Les bons éléments étaient là et des parasites tournaient toujours autour. Il suffisait de les ignorer et de ne se concentrer que sur le potentiel du groupe. Colin se tourna alors vers elle, expliquant que lui aussi se sentait finalement à sa place, et ne trouvait pas cette scène si choquante. Alors bien sûr, la violence et le fait un peu extravagant qu’une fumée opaque sorte d’une bouche de sorcier étaient tout à fait… surprenant, mais il fallait bien qu’il entre non ?

Qui ça il ?

Tout le monde se tourna vers lui. Que savait-il ?
L’effort commun avait porté ses fruits. Bien qu’il y eut une scène où il manquait la moitié du personnel, la boucle recommença très vite sur quelque chose de moins fatidique. Et plus les minutes s’égrenaient, plus le moment où les infectés relâchaient leur venin, tardait. Colin n’apporta qu’une maigre contribution en parlant de la relation entre sa sensation de bien-être et la sensation étrange que pouvait ressentir les deux adultes. Comment pouvaient-ils être dans un même endroit, avec des sensations à ce point différente ?

En regardant sa propre personne dans cette scène, ainsi que celle d’Olivia, il remarqua une sorte de satisfaction sur leur visage. D’autres élèves l’avaient également. Pas tous bien évidemment et la plupart paniquaient pour s’enfuir, mais cette poignée d’élèves en revanche… Ils savaient ce qu’il allait se passer, et ils étaient visiblement à l’aise avec cela. Bien sûr, ce fut une théorie qu’il partagea et énonça finalement :

Il suffirait de continuer notre chemin pour trouver le coeur du problème. En le résolvant, nous soignerons votre mal.

Le fait d’avoir prit conscience et d’en avoir référé à la demi-vélane à ses côtés, avait apporté un peu plus d’indices. D’ailleurs, un bruit retentit, comme une serrure enfin déverrouillée, derrière eux. Une ouverture magique était apparue dans le mur. La scène continuait mais tous pouvaient la quitter pour se rendre ailleurs.
Lorsque le groupe passa cette ouverture d’abord plongée dans le noir puis enfin éclairée de lumière éternelle de feu bleu, ils reconnurent la salle sur demande. Encore une fois, un mirage, ils n’y étaient pas vraiment. Au milieu et sur les deux tiers du sol de la pièce, un limon noir et visqueux qui se répandait doucement mais surement. On aurait dit de l’encre épaisse et peu liquide. Une bulle, par ci par là, donnait un peu d’animation à cette chose mais sans plus.

Lorsque Colin lança un sort très minime pour constater la réaction de cette flaque, rien ne se passa. Elle était insensible à cela.

Nous ne sommes pas dans la salle sur demande, comme nous n’étions pas dans la salle du banquet…

A travers l’arche, derrière eux, la scène continuait inlassablement mais il valait mieux ne pas s’en occuper. Le garde-chasse et le professeur eux par contre, se sentaient de plus en plus mal à l’aise si bien qu’à tour de rôle ils toussèrent. Dans leur mouvement, des gouttes noires jaillirent de leur bouche pour se retrouver sur le sol alors que leurs lèvres noircissaient à cause de la couleur ébène. Le temps pressait, ils n’en avaient pas beaucoup.

Les deux scènes sont liées, déclara Colin. Si nous comprenons celle-ci, alors nous résoudrons les deux, j’en suis persuadé !

Il ne restait que si peu de temps…

Explications

› Participants attendus

Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster.
Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

Groupe B
- @Elisabeth McGraham
- @Waclaw H. Tuszynski
- @Abrazahn Rowle
- @Olivia Wertheimer
- @Sita Abernathy
- @Elida Wade

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Je ferai une intervention MJ le 19 juin. Le post de conclusion MJ sera le 26 juin.

› Résumé

Alors vous avez hyper bien géré et voici la suite.
Vous pouvez passer d’une salle à l’autre sans soucis ! Là, c’est « l’énigme finale » et elle est assez simple vraiment. La seule chose c’est que comme c’est une projection, vous ne pouvez pas interagir avec l’énorme rejeton. Si vous marchez dessus ou quoi, il ne se passera rien. Il faut juste comprendre ce qu’il faut faire avec ce limon là et tout sera résolue.

Je reste a disposition pour vos questions. Si vous trouvez en début de semaine je reposterai avec Choixpeau pour vous débloquer les scènes et vous faire avancer.

Prochain post le 19/06/22

La rousse était perplexe… un doigt tortillait une mèche de cheveux signe d’une concentration certaine s’épuisant l’esprit à invoquer des potions et même Sherlyne sans grands résultat. Quelque chose lui échappait complètement et voir sa mort en boucle qui ne faisait qu’être un peu plus retardée ne la convainquait pas. Elle passait à côté d’un élément cruciale…
Le mental continuait de divaguer, commençait à se poser des question superflue, chercher d’où avait bien put provenir ce cri d’outre tombe et qu’est-ce qui l’attirait ici-bas… Elle en toucha d’ailleurs deux mots discrètement au garde chasse « Quelque chose cloche, et je ne parle pas de notre mort imminente, où est le brouillard ? » c’était évident et sans doute paranoïaque mais ça avait appelé tout ce petit groupe...

Évidement, les vociférations acharnées de Rowle ne tombèrent pas dans l’oreille d’une sourde, il avait un certain cratère désagréable, un vrai Serpentard, et devait souffrir de ce confinement imposé, cherchant une solution facile pour se défoulé. L’enseignante se contentait de claquer la langue en signe de réponse sans plus d’effort. Inutile pour elle d’user sa voix en réprimande, d’essayer de le rappeler à l’ordre, il ne ralliait pas plus de partisans que ça, au contraire. Les aigues-marines glaciales se satisfaisaient simplement de répondre à la provocation silencieusement. Son résonnement tenait la route certes… mais qu’il tente sa chance…
Le séant restait posé sur la table et changeait ponctuellement de place à chaque fois que la scène était rembobinée, inspectant les changements et puis attendant de meilleurs propositions…
Elisabeth était particulièrement attentive au comportement Wertheimer : la jeune fille semblait percevoir quelque chose de plus que le reste de l’assemblée, plus que la rousse qui était envahit… pourquoi ? Était-ce à cause de son ascendance ? En tant qu’enseignante, elle avait fiché grand nombres d’élèves à l’ascendance particulière et malgré sa distance et son mérpis, prenait un certain temps pour se remémorer des noms des étudiants...

Les aigues-marines contemplait le propre reflet vivant de la rousse, cherchant des signes de décadence. Répondant par la même occasion aux interrogations de la Serdaigle « Si je venais à mourir, cette chose sortirait sous peu, je lui serait inutile. Croyez moi » la langue articulait de façon monotone et scolaire, elle ne mentait pas, elle avait vécu ce qu’il s’était passé avec le patient zéro, peut-être même que vivre permettait de gagner du temps, peut-être qu’être plongée en coma pourra lui en accorder encore un peu plus si il le fallait… « Un défibrillateur, ou Electrocorpus si vous préférez la baguette. Je vois ou vous voulez en venir mais je pense que lorsque cela se produira, ce rejeton nous aura dévoré de l’intérieur... » l’explication prenait une tournure assez scolaire mais l’enseignante était élève de nouveau, elle aurait aimé avoir l’expertise de Déclan ou Sherlyne… Et elle venait enfin de concéder que oui, elle abritait bien un rejeton du brouillard.

Un autre illuminé proposa sa solution, évidente, il fallait purger le mal à la racine mais comment ? Sa suggestion semblait avoir produit quelque chose, comme si tous s’étaient fixés cette résolution sans mieux à proposer...

Puis une faille se créa dans le mur : Une ouverture, une autre pièce, une autre scène, un nouveau tour de jeu… Elisabeth pesta en contempla le limon dans la pièce, certes ils avançaient mais avec un succès qui semblait minime : ils n’avaient pas empêchés leurs morts, ne savaient pas ce qui jouait avec eux et encore une fois ils étaient spectateur impuissant… Colin… quelque chose... confirma cette théorie bien trop facile. La rousse déjà fulminait et prévoyait de réduire cette imitation de salle en cendre mais rien n’y faisait, c’était impossible...
Cette situation était également plus complexe, pas de témoins, aucune possibilité d’influencer quoi que ce soit hormis souhaiter l’effondrement de la salle sur demande… « Sitôt sortis d’ici, nous allons prendre des mesures concernant la Salle sur demande... » le ton ferme et autoritaire et les sourcils froncés laissait entendre une solution radicale…

Une douleur remonta le long de la gorge de la rousse, éteignant le palpitant, brûlant les poumons, ça voulait sortir ! Ce n’était pas du stress ou de la panique, pas un jeu d’esprit non, c’était bien réel, le début de sa fin. La manche devant la bouche pour étouffer une toux grasse, elle était certaine de ce qu’elle venait d’expulser. Hayden l’imitait de près ne rendant la scène que plus dramatique.
Même si l’uniforme de Maitre des Potions était sombre, ce qui venait d’être rejeté l’était encore plus, issu de la nuit elle même...

« Bollocks… ne me dites pas que c’est nous qui allons apporter cette chose ici ? » D’un coup de poignet, le peuplier purgea les glaires impies que la potioniste venait de semer, il ne fallait prendre aucun risque. Elle était consciente de l’attention qu’elle venait de susciter, ce désignant comme le mal à éliminer. Mais le simple fait d’être témoins de cette scène devait suffir à la contredire.
Puis les bottines allaient se promener dans cette mare d’ébène, d’abords prudemment et en remarqua qu’une nouvelle fois il ne s’agissait que d’une projection avec plus de fermeté.
La pointe de la baguette vibrait, un Everte Statum au bords des lèvres, juste au cas où...
Les pas menaient la rousse de long en large, scrutant le sol, les murs, le plafonds de cette salle vide pour y trouver la moindre trace d’intrusion.
« Miss Wertheimer vous sentez ou entendez quelque chose ? » Elisabeth suspectait que le groupe était guidé vers cet objectif, soit pour le provoquer, soit pour l’en empêcher. Mais à distance… cela relevait du défi… Elle avait été discrète dans la pièce précédent et acceptait avec joie le soutien de ses élèves pour éviter le drame.

Résumé:

Cher Journal,

Tu te souviens quand je te racontais que mon Papa m'expliquait que le monde était davantage fait d'idiots jaloux que de génies ? Et bien ses paroles me sont revenues à la mémoire quand un grand Serpentard s'en pris à moi suite à mes tentatives échouées. Je plissai le museau mais me garda bien de répondre. Bien des vérités blessantes me sont venues à l'esprit pourtant, crois moi. Mais les leçons de papa, d'oncle Philéas et d'Arwin étaient plus vives dans ma tête que le constat de la triste médiocrité de l'individu (qui comme par hasard portait du vert ...).

Tant pis. Il se sentira idiot tout seul. Je me contentai de hausser les épaules avec un air détaché. Et je repris l'analyse de la situation. Passive cette fois puisque les grands essayaient (enfin) à leur tour. Ils parvenaient à plus de résultat que moi visiblement mais aucun ne semblait satisfaisant.

Une des grandes (la possible petite amie de l'idiot) semblait percevoir quelque chose de différent de nous. Des voix disait elle. Et une sensation positive. C'était étrange et intriguant. J'écoutais mais je dois bien t'avouer Journal que je ne comprenais pas. La curiosité des autres semblait tout aussi éveillée que la mienne.

Suite à ça l'idée extrême de "tuer" les deux adultes infectés fut émise par la grande Serdaigle. Mais de manière à pouvoir les faire revenir à la conscience après. (Une nuance qui échappa à la compréhension de monsieur "je méprise tout le monde et fais le coq devant ma copine". Il se contenta de pathétiquement suggérer la mort des deux enseignants.) Le plan était osé. Je dois avouer que je n'étais pas très convaincue mais je participai à l'idée en ouvrant mon manuel de scouts sorciers à la page des premiers secours magiques. Les tout derniers chapitres qui décrivent des gestes que bien sûr je ne maîtrise pas. J'approchai de la grande Serdaigle calme pour lui montrer les possibilités décrites dans le manuel mais l'enseignante nous confirma que probablement le plan échouerait avant qu'on ait à exploiter ces schémas.

- Oh tant pis.

Je grimaçai puis me frottai l'arrière de la tête. Il allait falloir explorer d'autres pistes. Mais la science était ainsi, faite d'essais et d'échecs. D'hypothèses évoquées puis écartées. Sasa restai coite de son côté. Quelque chose dans tout ça ne devait pas lui plaire.

Cela dit, maintenant que j'étais à côté de la grande bleue, je lui tendis la main comme mon papa m'avait appris à le faire.

- Bonjour je m'appelle Sita. Tu as l'air d'être intelligente.

La plus intelligente ici, Journal. En tout cas parmi les élèves.

- Je peux te servir d'assistante ?

Il faut être rationnels. Mes humbles talents de première année aventureuse seront bien mieux employés afin d'aider quelqu'un de plus expérimenté plutôt qu'à être utilisés seuls. A commencer en prenant des notes sur la nouvelle scène qui se présenta à nous.

Car oui pendant que nous discutions et que de nouvelles tentatives de boucles infructueuses se déroulaient, les choses avaient changées. Une nouvelle ouverture était apparue. Un passage s'ouvrait sur une nouvelle salle qui contenait cette fois une flaque noire aux allures intimidantes. Je prenais note de ce que je voyais dans mon carnet, restant à l'affut des réponses de "la fille qui entendait des voix" lorsque celle-ci fut interrogée par la professeure.

Résumé:

Tout le monde sauf Abrazahn à mon LA pour requérir l'assistance de Sita. Elle a du matériel scolaire sur elle et un sac rempli de "trucs d'exploration" tels que perçus par une môme. Il doit y avoir des cordes, des fioles, un grappin, une trousse de premier secours un peu naïve, etc etc. Hésitez pas à me demander dans notre canal

Wade m’a perdu. Ou plutôt les langueurs des réflexions alambiquées de son cerveau, m’ont totalement laissé sur le carreau. Je finis par en rire parce que d’une certaine façon, elle me fascine toujours autant. L’expression "se torturer le cerveau" prend ici tout son sens, ou bien est-ce "cheminer allègrement"… Oui, parce que Wade, elle nous emmène en balade à chaque fois qu’elle évoque ses idées à voix haute. Il faut s’accrocher, ne pas s’envoler trop haut avec elle et garder les pieds sur terre. C'est tout ce qu’il me reste à faire ; l’écouter - les mains dans les poches - et la voir flâner. Y a de l’idée, oui. Wade est aussi perchée que Wertheimer, dans un autre style. Wertheimer. Je l’ai toujours à l’œil ma jolie poupée. L’autre aussi, Colin Maillard.
J’aurai adoré vomir ma fierté à ses pieds, mais je me suis contenté d’un hochement de tête, parce… Il est dans le vrai. Je partage son point de vue, moi aussi. Je ne l'ai juste pas formulé aussi joliment. Il faut dire qu’être aussi bien servi aux premières loges, ça déconcentre un peu forcément. Bon après, on ne va pas se mentir, même sans l’affligeant spectacle pour me servir d'excuses, je ne me serai pas privé de dire le fond de ma pensée. C’était un beau loupé, celle d’une équipe de bras cassés. D’ailleurs plus je nous regarde tous, plus la situation me fait sourire. L’ironie du sort est quand même magnifique ; on est tous parfait dans nos jolis rôles faits main. Pas un pour rattraper l’autre, alors pourquoi je ferai l’effort de gommer les clichés du genre ?

Je dévisage les acteurs et m’étonne encore que l’un d’eux n'ait pas encore craqué. Parce que après tout, hein, ce n’est pas moi qui assiste inlassablement au scénario de ma propre mort ? C’est déjà ch*ant pour moi alors pour les vieux qui crèvent à chaque coup… Pas étonnant qu’ils ne mouftent pas. Je compatis. Oui, oui, car s’il y a bien quelque chose qui peut rentrer en résonance avec moi, c’est bien cela. La mort. Je la connais bien…

Machinalement, c’est vers la prof de potion que se tourne mon regard. Peut-être parce qu’elle est la seule adulte référente, ou bien parce que je ne suis pas habitué à la voir si affectée. Je l’examine un instant et écoute ses questions studieusement. Ma Wertheimer n’a encore rien répondu, que déjà la simple évocation de sa réponse fait trembler mon cœur. « Vous pensez qu’elle est en danger ?» Pure rethorique. J’ai déjà compris, mais tout peine à sortir comme si mettre des mots sur leurs maux ferait valser toutes mes certitudes. Et ça… Je ne le veux pas. Alors, je me raccroche aux faits que je maîtrise. « Vous pensez qu’elle est comme vous ? » Non. Je vois bien au regard de Colin que je touche du doigt le vif du problème. Ce n’est pas tout a fait pareil… Pas vraiment. Je m’y raccroche encore alors que la femme devant moi me renvoie trop d’incertitudes pour que je sois pleinement rassuré. Pas la même chose… Mon sang ne fait qu’un tour. « Ok. Dans ce cas… Réglons cela à ma manière. » C’est à Olivia que je m’adresse en la fixant droit dans les yeux. « Que ferait un Rowle ? » Je ne trompe sûrement personne en disant cela ; c’est moi que je rassure avant tout. De toute manière, elle a déjà la réponse ; tout ça, on l’a déjà vu. Elle, moi, le reste du monde. On l'emmène*rde le monde. Je me tourne vers Colin et lui lance « T’as raison, on n'y était pas. Alors on y va. » Je suis un homme d’action, pas d’observation. « Si j’ai bien appris une chose de mes prédécesseurs, c’est que partout où on sème le mal il y a des racines. » Et là, faut bien lire les sous-titres pour rien louper aux non-dits. J’ai pas besoin de faire un dessin à Wade, parce que je sais qu’elle comprendra que tout ce qu’on voit là ; ce ne sont que des variables. Ça change, ça bouge… C’est du vent ! Pourtant, on est là pour quelque chose… Wade t’es avec moi ? Je l’espère. Pour le reste, je me contente d’une vague explication en traînant Wertheimer, dans mon sillage. « Je vais voir si la flaque de rejetons est déjà dans la salle sur demande. Miss, ‘Sieur Polak… » Je n’ai rien dit de plus. Je me suis contenté de citer les morts en sursis en guise de "cordialement". En vrai, je me suis aussi interompu car je ne me voyais pas débattre. Il y a un temps pour tout. Alors, autant leur filer un ticket si jamais ils hésitaient encore à suivre le mouvement. Au choix ; ils pourront toujours dire que j’ai merdé, que je les ai provoqué, que je suis un sale petit orvet. Les excuses, il y en a, ce n'est pas ce qui manque.

résumé:

Il y a plusieurs réactions à ma proposition, la plus bête étant celle du Serpentard qui en rit – évidemment – et la plus intéressante étant celle de la Petite qui s’approche à petits pas avec un livre ouvert, quelques schémas reproduits sur les pages dévoilées, des schémas se devant d’êtres étudiés. Mais nous n’en avons pas le temps car la professeure de potion écarte rapidement les questions en assurant que la chose à l’intérieur d’elle viendrait à sortir si son hôte mourait. Il y a néanmoins réellement des solutions pour ramener un corps à la vie, l’information n’est ainsi pas laissée de côté mais sagement rangée dans un coin en attendant de pouvoir être utile.

La plus jeune n’en reste pas moins muette, désireuse de se présenter en tendant la main. Un geste de politesse peut-être utile dans un autre contexte, mais plutôt futile étant donné les circonstances du moment. Mais elle se veut sûrement sympathique, surtout après ce qu’elle dit. J’ai, d’après elle, l’air intelligente. Dois-je lui retourner ses paroles ? Est-ce vu comme poli de le faire ? Un peu étonnée, je finis par serrer doucement les doigts, ne voulant pas ignorer le geste même s’il implique un contact important, avant de balbutier un «Et bien… Merci ? Je suis Elida.», grandement hésitante. J’avais retenu que les plus petits ici étaient grandement embêtants… Me serais-je trompée ?

J’y réfléchirais plus tard. Comme cette histoire d’assistante qu’elle me propose de devenir. Une assistante ? Pour quoi faire ? Comment cela ? Perplexe, l’attention est attirée petit à petit vers la scène en boucle qui change petit à petit, mais surtout par cette porte qui s’ouvre soudainement. Qu’y a-t-il derrière ? Une autre scène futuriste nous attend-elle là-bas ? Les pas s’agitent pour passer la porte, mais avant cela je réponds distraitement à Sita que c’est «Si tu veux oui.» Si c’est une idée qui lui fait plaisir, autant ne pas refuser. Les petits sont trop sujets à des caprices ou des crises de colère si quelque chose ne leur plaît pas… Même si celle-là semble assez réfléchie.

Nous voici donc dans une nouvelle salle. Et, en effet, une nouvelle scène. Une flaque noire, épaisse, qui s’étale doucement. Elle a l’air visqueuse, rien de très rassurant encore une fois. Est-elle réelle ? Ou est-ce comme dans la salle précédente ? Le sort lancé par l’étrange Serdaigle nous apporte rapidement la réponse à mes questions gardées à l’intérieur : c’est une scène futuriste, assurément. Comme avec la scène dans la salle du banquet. Cette curieuse chose noir, peut-être même vivante, sera là dans un futur tout de même proche j’en suis certaine. Mais où ? Quelle salle ? A-t-elle un lien avec ce qui dévore de l’intérieur les deux adultes ici présent ?

Tandis que la flaque vivante s’étale tranquillement sur le sol, les autres discutent autour de moi. Le grand Serdaigle qui parle de lien entre les deux scènes, et le Serpentard qui s’inquiète avant de parler d’y aller. Où ça ? Cette salle dont a parlé l’autre ? Curieuse idée, qui s’explique néanmoins par cette idée de mal semé et de racines. Il pense donc que cette flaque visqueuse est arrivée avant le rejeton dans les adultes ? Ah, c’est justement ce qu’il veut voir. Perplexe, je le regarde s’éloigner, plein de questions en tête. On ne peut… Que faire des hypothèses. Car tout est lié, mais dans quel sens ? Qu’est-ce qui doit être changé en premier pour changer le deuxième ?

Pourquoi ce brouillard existe-t-il, déjà ? Ça, c’est la Toute Première Question. Mais il faut bien avouer que même si c’est rare, aujourd’hui je suis un peu bloquée. Il y a là trop de choses inconnues. Trop de choses qui peuvent changer en un rien de temps. Et aussi… Une question de mort. ALors il vaut mieux réfléchir et formuler des hypothèses toute seule plutôt que tenter de discuter avec les Autres.

L'âme du brouillard

{évènement} Le brouillard onirique, deuxième partie

Les échanges fusent dans tous les sens. Des remarques, des questions, des hypothèses... Tout ce mélange, et toi tu as le tournis. Cette journée avait pourtant débuté de façon toute à fait banale, mais force est de constater qu'aucune journée n'est vraiment normale à Poudlard. Tu essayes de suivre comme tu peux, malgré cette étrange sensation de semi-transe dont tu ne te défais pas. Tu expliques vaguement à la Serdaigle, l'intello que semble si bien considérer Abrazhan, que tu es bien incapable de comprendre les "voix" malheureusement, que ce ne sont que de vagues échos lointains. Finalement Colin prend la parole et si ses premiers mots te donnent l'espoir que cette étrange énigme soit rapidement résolue, son intervention et ce qu'elle déclenche ne fait que vous enfoncer un peu profondément dans ce mystère. Alors, à nouveau, les esprits s'agitent. Toi, tu ne te mêles pas vraiment à la cohue, réduite au silence par une soudaine nausée. Dans cette nouvelle pièce, face à cette nouvelle pseudo réalité, tu te sens mal. Tu te sens mal parce-que ça se sent mal. Encore une fois tu es bien incapable d'expliquer comment tu peux savoir ce que ressens cette espèce de masse visqueuse, mais de toutes manières tu as renoncé à tout semblant de logique en découvrant le monde de la magie et à cet instant ce n'est pas ce qui t'importe. Tout ce qui compte est cette douleur que tu devines, que tu ressens presque par empathie, et qui te retourne le ventre. Abrazhan te parle mais ses mots ne t'atteignent pas vraiment. Tu ne planes plus comme tout à l'heure, non, tu es plein bad trip là. "Ca va pas..." Tu marmonnes mais personne ne t'entends, pas même ton acolyte Serpentard qui commence à te traîner vers le monde réel, alors tu forces sur ta voix pour te faire entendre de tous, coupant Abrazhan dans son élan. "Il va mal ! Faut l'aider !" Ton attention se tourne vers Colin. "Tu le sens aussi toi, hein ? Il meurt... " Une fois de plus ton camarade te donne raison. Lui aussi ressent sa détresse, et ses soupçons se portent sur Poudlard. Selon lui, les défenses du château attaquent sûrement le rejeton. Tu ne comprends ni comment, ni pourquoi, ni le lien entre toutes les pièces du puzzle mais tu as toujours la même certitude : tu dois le rejoindre, tu dois l'aider. Ton cœur s'accélère. Tu as peur, peur pour lui, quoi que ce soit. Tu ne t'es tu pas encore remise du dernier deuil que tu as du affronter, alors ce sentiment de danger comme un si proche étant en passe de mourir te touche bien trop. Tes doigts se serrent autour d'Abrazhan et tu le presses à reprendre sa course folle, ton regard suppliant troublé par l'humidité. "On doit y aller. Aide-moi, aide-moi à l'aider ! Où elle est cette foutue salle ?" Des élèves soit-disant brillants, une jeune exploratrice, une professeure et un garde-chasse.. Parmi tous ceux-là, l'un d'eux savaient sans doute la trouver, non ?

Code by Laxy

Résumé:

L’âme du Brouillard

C'est... infect. Sentir cette chose essayer de sortir de ma cage thoracique. Elisabeth et moi nous regardons un instant : on ne va pas faire de vieux os à ce rythme. J'observe dans un premier temps la réplique de la salle sur demande. Les élèves bouillonne d'idée, comme à leur habitude. La vase noire ressemble à ce que l'on vient de cracher en toussant. Cependant, elle est moins rampante que dans mes souvenirs, dans le quartier général de la secte. Je la trouvais plus nocive également, ce qui n'a pas l'air d'être le cas ici. Cependant je ne me risque pas à toucher cette créature.

« C'est le Brouillard. »

La réponse à la professeur arrive dans la pièce, comme un glas. Tout ce que nous voyons, tout ce que nous vivons, ainsi que l'accident de Sainte-Mangouste, tout ça n'est pas venu de nulle part. Nous sommes exactement dans les manipulations du Brouillard, de cette chose incertaine. La secte lui rendait hommage comme à un dieu, répandant cette boue noirâtre partout, surtout sur les sacrifiés. Il y a un rapport de cause à effet mais lequel, je ne sais pas.

Les gosses se prennent d'une envie soudaine d'aller voir dans la salle sur demande si cette flaque bouge encore. Je ne suis pas sûr qu'on puisse sortir d'ici et vu le respect du gamin je doute avoir envie de le suivre bien loin. Dans un premier temps je me tourne vers Elisabeth.

« Tuons la source dans ces couloirs. Ca nous mènera surement autre part. »

Sauf qu'une des deux petites fait un peu peur, souhaitant à tout prix sauver cette créature qu'elle estime malade et en danger. Pourquoi ? Il n'y a aucune raison pour qu'elle veuille préserver cette entité. A moins que...
Dans la scène précédente, la Serpentard est très à l'aise avec la situation pourtant alarmante. Elle aussi elle est peut-être contaminée ? Non, si elle l'était, elle réagirait comme nous à cracher sa bile. Tant de questions et si peu de réponses, le temps presse et la douleur d'intensifie, en même temps que les grattements. Il n'y a plus de temps à perdre.

« Vous deux... » dis-je à Colin et Olivia « ...ne nous empêchez pas de tuer cette chose. Si c'est le cas, je ferai en sorte de vous éloigner de là rapidement. »

Qu'ils soient sous un charme quelconque n'est pas mon problème. L'immédiat c'est de sauver et détruire tout ça le plus vite possible, quitte à saccager à nouveau la salle sur demande.

Spoiler:

L'âme du Brouillard

Acte 2
Nous sommes le 17 mai 2022

Les choses s'accéléraient. Certains avaient réalisé que la solution était entre leur main mais qu'ils devaient sortir de là. Que ce cri qui les avait attiré, n'était autre qu'un leurre pour les éloigner de la destination finale. Mais... Et si il s'était trompé ? S'il les avait attiré au mauvais endroit ? C'était si flou, si biscornu, où était le début et où était la fin de cette énigme ?

Olivia fut prise d'une envie fulgurante : retrouver l'origine du cri pour l'aider, le soigner et lui permettre de se remettre de ses blessures. Colin ne supportait guère la vision d'horreur qu'il avait d'ailleurs sous les yeux. Cette flaque noire étendue, chétive, malade, littéralement à l'agonie... C'était inhumain ! Il ne se fit pas prier pour précéder la semi-velane, sans même regarder les autres. Ce besoin qui résonnait en lui...

Lorsque le groupe revint dans la première salle, ayant passé la scène du banquet qui s'était stoppée, comme figée dans le temps, la porte d'entrée était entrouverte. Il était temps de sortir de là.

Ils suivirent les deux étudiants un peu à l'aveugle. Il semblerait qu'il y avait un endroit où demander la salle. Entre deux couloirs, dans un recoin perdu encore une fois, comme si cette chose ne voulait pas se faire voir, ni entendre. Pourtant ils étaient tous là : les concernés, les curieux, les rebelles et les malades.
Hayden sortit sa baguette par précaution lorsqu'une toute petite porte apparue. Elle fait un mètre soixante tout au plus et était assez étroite, ce qui était bien différent de ce que l'on pouvait connaître comme entrée de cette salle. Mais ça n'empêcha personne de franchir le seuil.

Ainsi l'anti-chambre aux reflets bleutés présentait un grand espace vide. La pièce carrée accueillait, un peu excentrée, un limon noir dont une bulle s'échappait de temps en temps et de manière très ralentit. Il ne bougeait pas, ne faisait rien. Hayden et Elisabeth sentait la chose grouiller : elle voulait sortir, rejoindre la flaque mais quelque chose leur disait de ne pas ouvrir la bouche, pas de suite du moins et surtout, de ne pas tousser. Les gouttes iraient se ficher dans la masse, la nourrissant.

Lorsque les élèves tentèrent de s'approcher, le garde-chasse se mit devant eux, leur rappelant du regard ce qu'il leur avait dit un peu plus tôt. De toute façon ils ne devraient plus être là depuis un moment. C'était un miracle qu'il les ait laissé les suivre.

Il n'y a rien a faire, on ne peut plus rien faire... dit Colin, obnubilé par la chose. Il nous a appelé et nous sommes incapables de le secourir. Le sortir d'ici le tuerait...

Si au début son ton était neutre on pouvait déceler des notes un peu plus tristes sur la fin de ses phrases. Olivia ressentait la même chose. Un mélange de désespoir, de deuil et en même temps cette rage de ne pas vouloir abandonner, pas maintenant.

Plus haut dans le couloir un bruit très caractéristique se fit entendre.

Explications

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- @Elisabeth McGraham
- @Waclaw H. Tuszynski
- @Abrazahn Rowle
- @Olivia Wertheimer
- @Sita Abernathy
- @Elida Wade

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Le post de conclusion MJ sera le 26 juin.

› Résumé

Récapitulatif des énigmes :
Vous avez été appelé et enfermé dans une pièce sous sol près des cachots. Après avoir compris qu'on vous avez emmené ici, vous avez pu passer une porte. Dans la pièce se déroulait une illusion, sous vos yeux, projetant le futur. L'histoire se passait dans la salle du banquet lors d'un repas et où Hayden et Elisabeth (tous les deux contaminés) délivrait chacun un rejeton du Brouillard tout en mourant.
Une fois que vous aviez compris que chacune de vos réalisations mentales débloquaient quelque chose à la scène en cours, vous avez entendu une autre porte s'ouvrir. Là aussi, une illusion projetant la salle sur demande avec un rejeton du Brouillard agonisant.
Quand les premiers ont compris qu'il faut se rendre dans la salle sur demande pour faire avancer l'intrigue, la porte principale s'est ouverte.
Ce chemin d'énigme qui a du vous prendre une bonne heure, était une sorte de leurre / de piège de la part du Brouillard pour se débarrasser de certains d'entre vous. Mais c'est tomber à l'eau 8D

Bravo pour cet event, vous vous êtes super bien débrouillé. Vous avez compris les mécaniques des énigmes.

Vous n'êtes pas obligés d'entrer en conflit avec la bestiole mais si vous voulez jouer les têtes brûlées c'est possible.

Olivia et Colin : sont abasourdis, un peu atones et vraiment très tristes mais peuvent parler librement et bouger s'ils le veulent
Hayden et Elisabeth : ont la nausée, leur estomac les brûle, leurs poumons également et ce qu'ils ont dans le ventre veut sortir. S'ils toussent, ça commencera à sortir et vraiment leur instinct leur dit qu'il faut se retenir le plus possible.
Sita, Elida et Abrazhan : vous êtes oklm, vous avez champ libre / quartier libre !

Le post de conclusion sera pour le 26 juin après quoi l'acte II sera terminé !
J'espère vous retrouver pour l'acte III !

Prochain post le 26/06/22

Aider… Aider… Je ne suis pas vraiment à l’aise avec le concept. C’est pas tant que je ne VEUX PAS, mais c’est loin d'être une philosophie de vie. Il faudrait sûrement que ça me touche un peu. Ou pas. J’ai les méninges qui turbinent à la vitesse d’un Éclair de Feu et le temps d’arriver à la salle sur demande, je ne fais que serrer davantage la main de Verte-amer à chaque minutes qui passent. Les images de son visage et de ses paroles hantent mon esprit.

Je soupire, grimace, comme un enfant puni. Je ne suis franchement pas d’humeur et quoi qu’on trouve là-bas, je préfère clarifier clairement mes intentions avant qu'on n'ait plus le temps ; « Olivia… » Ma voix me ferait presque flipper moi-même tant elle est froide. « Je ne sais pas pourquoi t’es liée à cette chose… Mais pour l’instant vaut mieux pas que tu t’en approches. Pas avant qu’on soit certain que tu ne risques rien… » Je sais plus ce que je dis. Je suis fou. Ce truc est pas net et moi, je fais dans la conciliation pour ne pas brusquer la demoiselle. « Des flaques de rejetons y en a partout dehors… On en trouvera un autre si tu veux en faire un boursouf ou quoi… » Oui, totalement fou. J’accepte la situation et propose même de l’appeler Medor. C’est un peu trop - tout ce qu’elle veut - qui compte… Un peu trop, pour pas que je comprenne que je suis accro.

Alors, je fronce mes sourcils, serre plus encore sa main et chuchote plus bas. « On est pas en position de force, tu comprends ? Deux personnes vont mourir, peut-être d’autres… Ils risquent de t’enfermer où je ne sais pas trop quoi… Et on ne veut pas ça. » Ça c’est sûr, ni elle ni moi. Je le vois à son regard que ça va être compliqué. Qu’est-ce qu’il ne l’est pas en ce moment ? Mais ça va bien se passer, j’en suis convaincu. Je maîtrise la situation.

Je sens le regard de Wade sur moi. Peut-être qu’elle nous a entendus ? Je ne sais pas. J’ai fait ça discrètement, mais Wade est une très bonne observatrice. Pas grave. On reprend la route avec mon plus beau sourire en guise de figure de proue. Le Polak suit… Colin aussi. Les autres, je ne suis pas certain.

Nous y voilà. Cette fichue porte apparaît sans trop de surprise. Reste plus qu’à entrer, mais j’ai un mauvais pressentiment. Je traîne toujours Verte-Amer en la tenant fermement par la main, tant, que je me demande subitement si ce n’est pas moi que j’essaye de rassurer en agissant ainsi.

On passe le seuil et ô surprise… Cette saleté est là. L’idée du "gentil bousouf" est a méditer… Pas le temps de traînasser en plaisanteries et en palabres inutiles. Baguette en main, je sais ce que j’ai à faire. Un Repulso et un Incendio, mais ça ne se passe pas vraiment comme je l’espérai… Olivia me tire par le bras. C’est là que je comprends où est ma place, ce pourquoi je suis là. J’abandonne la créature inconnue pour me concentrer sur la mienne. Ma muse semble si triste que je lui ouvre mes bras pour mieux exorciser le mal la ronger de l’intérieur. Oui, j’ai compris. Ma poupée est possédée par une chose qui nous dépasse tous. « Je suis là… Je te lâche pas. Concentre-toi sur ma voix… Je sais… Il faut que tu sois plus fort que ce truc dans ta tête… Ce n'est pas toi… C’est nous. » Je profite d’un instant de calme pour plonger mon regard dans le sien et balance tout d’un bloc sans hésiter ; « C’est nous contre tout le reste. Nous ! Alors résiste ! »

Je ne sais pas ce qu’ils font autour de nous et je m’en fous. Il n’y a qu’elle qui compte et je ne laisserai personne lui faire du mal. Personne. Ni un humain, ni une flaque dégueulasse qui pue le troll moisi.

Résumé:

L'âme du Brouillard

La nuit dernière avait été riche en enseignement pour le Centaure. Firenze arpentait les couloirs du château silencieux en traçant le chemin que les étoiles lui avaient dicté. Il avait passé du temps à interprété leur guidance et n'avait pas encore compris l'entièreté de leur message mais il ne perdait pas espoir à finir par le percer à jour.

La prochaine pièce qu'il devait visiter était la salle sur demande. Par Merlin, cette salle était si pratique qu'il pouvait l'invoquer au rez-de-chaussée, ce qui l'arrangeait fortement. Et si la réponse ne se trouvait pas là, il allait très certainement falloir faire une enquête un peu plus approfondie dans des coins reculés du domaine, dont certains censés avoir été oubliés voir détruits. Cependant, il fallait procéder par étape et c'était l'instant présent qui comptait.

Agitant les mains, il vit une porte de belle facture se dessiner dans le mur avant de complètement apparaître devant lui. A l'affût, il se rendit compte que des gens étaient à l'intérieur. Avec force et vigueur il ouvrit un des battants, prêt à communiquer et à négocier avec les intrus mais il comprit rapidement ce à quoi il avait affaire. Le ciel ne s'était pas trompé, une fois de plus, et il remercia silencieusement ces entités stellaires de l'avoir mené sur cette voie.

Eh bien, en voilà du monde.

Une flammèche finissait de s'éteindre sur la flaque visqueuse. Toutes les pièces s'emboîtaient les unes dans les autres.

Professeurs, les enfants. dit-il respectueusement, saluant ainsi tous ceux qui se trouvaient ici.

Firenze vit l'état de chacun : l'air maladif, nauséeux ainsi que les stupéfactions. D'autres au contraire étaient bien alerte et en pleine possession de leurs moyens.

Les étoiles m'ont annoncé l'obstacle d'aujourd'hui et je n'aurai jamais cru possible qu'une telle créature puisse arriver ici en un seul morceau.

Il s'approcha bien évidemment du limon bullant mollement à terre.

Il est immunisé contre les Sorciers. Ceux qui l'ont fait venir l'ont empoisonné de leur magie cependant pas assez pour qu'il en meure. Depuis, il est invulnérable à celle-ci et vous pourrez lancer même le plus puissant des Feudeymon, tout partira sauf lui.

En se redressant il fit claquer ses sabots sur le sol. Ce son ! C'était le son caractéristique que vous aviez entendu plus tôt ! Colin eu comme une fulgurance, reprenant peu à peu vie. Il demanda, un peu hébété, ce qu'il fallait alors faire car son instinct -leur instinct- lui disait de sauver cette ignominie.

Je n'ai pas toutes les réponses et vous devrez également en trouver certaines seuls. Ici, je suis là pour éradiquer ce rejeton.

Tendant immédiatement la main, un faisceau de lumière en sortie, faisant bouillir la flaque. Celle-ci se tordit dans un cri agonisant de baleine, avant de disparaitre complètement. Hayden et Elisabeth purent alors à nouveau respirer, leurs bronches étant dégagé et leur créature intérieure se ratatinant sans toutefois disparaître.

Les maux qui vous affligent peuvent être résorbés par vous-mêmes dorénavant. Je dois d'aventure vous laisser, il faut que j'aille prévenir mes frères.

Firenze avait un honneur et gardait une certaine loyauté à ses pairs malgré leur haine pour lui. Ils ne comprenaient pas, trop obscurcis par leurs traditions mais lui... lui savait qu'ils n'étaient qu'apeurés, presque égarés dans ce monde sans merci.

Ce n'est pas le post de conclusion, ni un post MJ capital ;)
Ce post permet de juste faire avancer l'intrigue comme promis, avec "le bruit caractéristique" pour vous permettre plus d'amplitude, de discuter et pourquoi pas une meilleure compréhension de certains points. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser dans le groupe discord !

L'âme du brouillard

{évènement} Le brouillard onirique, deuxième partie

Que ce soit dans la précipitation ou à contrecœur, c'est finalement tout le petit groupe qui remonte des entrailles du château pour trouver l'introuvable : la salle sur demande. Ton cœur bat à tout rompre au creux de ta poitrine, faisant douloureusement résonner tes tempes. Comme si ces histoires de voix fantômes et l'obsession pour cette chose ne suffisaient pas à te coller la migraine. Au milieu de tout ce brouhaha intérieur, tu entends tant bien que mal ce que te dis Abrazhan. Tu l'entends, et tu l'écoutes-tu. Il connait mieux que toi ce monde, il sait ce que tu risques en te ralliant à une chose tuant des sorciers. Tu comprends ses mises en garde, alors tu essayes de te raisonner un peu pour une fois. Pourtant, à l'instant où vous trouvez cette salle et que la porte s'ouvre sur le véritable rejeton en souffrance, toutes tes bonnes intentions s'envolent. Cette vision t'obsède. Elle te parait insoutenable mais tu es bien incapable d'en détacher ton regard, un peu comme si tu voyais l'un de tes proches décliner mais qu'en dépit de la douleur tu refusais de renoncer. Oui, mais...

Tu as à peine le temps de te demander comment l'aider que les autres affichent leurs intentions bien plus hostiles. Ils ne plaisantaient pas en disant qu'ils voulaient la tuer. Abrazhan est de leur côté. Le voir dégainer sa baguette pour attaquer le rejeton est pire encore que tout ce que tu as vu jusqu'ici. Comment peut-il faire ça ? Comment ose-t-il te trahir comme ça ?! Tu lui attrapes le bras au vol en suppliant qu'il arrête, mais c'est déjà trop tard. Le sort est lancé et tu suis désespérément la flamme des yeux. Ton souffle se coupe. Forte heureusement le feu se consume de lui-même, comme les autres sorts. Mais s'il l'avait blessé ? S'ils l'avaient réellement tué ? Sans même chercher à comprendre et alors qu'ils défendaient avec tant de vigueur leur propre vie un peu plus tôt, ils se voulaient maintenant juges et bourreaux ? Ce n'est pas normal. Ce n'est pas juste. Ton instinct se réveille. Un curieux instinct en réalité, qui n'est sans doute pas vraiment le tien. Quoi qu'il en soit, il te pousse à vouloir t'opposer à eux pour le défendre lui.

Ta main se glisse vers ta baguette, mais les bras de ton acolyte se resserrent autour de toi pour t'arrêter avant que tu ne commettes l'irréparable. Tu résistes et te débats, un peu, moins que si ça avant été qui que ce soit d'autre c'est certain mais l'envie de te battre avec lui est bien présente. Son regard sonde le tien. Ce dernier ne cesse de faire des aller-retours entre celui qui cherche à t'apporter son aide, et la chose qui requiert la tienne. C'est le combat de l'esprit hypnotisé contre le cœur charmé, un choix cornélien avec lequel tu luttes jusqu'à avoir l'impression que tout ton être est sur le point de se déchirer. "Je..." Une détonation se fait entendre et l'espace d'une seconde tu crois bien que c'est toi qui vient d'imploser, mais non.

Non, ce sont les portes de la salle qui s'ouvre de nouveau, sur l'épaisse silhouette d'une créature que tu n'as vu que dans les livres. Un centaure ? Un vrai centaure ? C'est suffisamment étonnant pour te tirer un peu de ta transe, au moins jusqu'à ce qu'il parle lui aussi de meurtre. Cette fois-ci tu n'as pas même le temps d'esquisser un geste, qui de toutes manières aurait été arrêté d'office par le Serpentard jouant la camisole humaine, que tout est déjà terminé. Un dernier hurlement, puis plus rien. La souffrance que te parcoure à cet instant est plus violente que tout ce que tu as pu connaître. Tu éclates en sanglots et te ratatine contre Abrazhan, fondant en larmes tandis que ta chère créature fond littéralement. Ton désespoir est si profond que tu crois bien que tu ne t'en relèvera jamais, et pourtant...

En quelques instants ton corps cesse les soubresauts, tes yeux s'assèchent et ta respiration se libère. C'est fini. Un peu sonnée, tu te souviens de tout et, en même temps, pas tout à fait. Comme si tout ça n'avait été qu'un étrange rêve, un songe délirant dans lequel tu n'aurais eu aucun contrôle, pas même sur ta propre personne. Tu balayes la salle des yeux, l'espace vide où trônait cette chose immonde à l'instant, mais tu ne ressens plus rien. "C'était quoi ce bordel ?!" Il avait raison... Ce n'était pas toi. Tu lèves un regard empli d'incompréhension vers le grand brun, de gêne aussi. Tu ne sais pas quoi dire ou faire après de tels évènements. Comment savoir ? C'est tellement irréel. Tu hésites, te mords la langue d'hésitation, et finalement tes mécanismes habituels reprennent le dessus : humour et provocation. "Dis.. Je dois d'abord m'excuser ou te remercier ? J'hésite un peu."

Code by Laxy

Résumé:

Qu'est-ce que je pouvais faire à part suivre, Journal ? C'était hors de question que je n'assiste pas à tout ça jusqu'au bout ! Une aventurière ne renonce pas quand l'aventure vient la chercher. Alors toute la troupe remonta à toute vitesse en direction du sixième étage où par un rituel que nous avions fini par comprendre avec Iruka, on fit apparaître la porte de la salle mystérieuse. Pile en face de la tapisserie des trolls qui dansent.

Aussitôt à l'intérieur, les autres déclenchèrent la bagarre en attaquant la flaque sombre avec des sortilèges. Moi qui ne savait pas vraiment me battre (je sais pas si un sort de chatouillis aurait eu grand effet), je me suis tenue en arrière, à moitié cachée derrière les jupes de Miss Graham qui semblait comme toujours maîtresse d'elle même et celles de la grande Elida.

Les sorts ricochaient sur la bête. Plusieurs des élèves se mirent à vouloir défendre la flaque (ceux que je t'avais déjà mentionnés, Journal). Visiblement "quelque chose" les affectait. Comme une sorte de contrôle mental peut-être ? La situation allait commencer à devenir vraiment difficiles quand soudain, Firenze surgit ! Dans une cavalcade, notre professeur Centaure entra dans la pièce, nous lança des avertissements et détruisit la créature avec de grands "cracs" lumineux.

Polie (comme toujours), je n'eus le temps que de lancer trois courtes phrases.

- Bonjour monsieur Firenze !

- Merci monsieur Firenze !

- Au revoir monsieur Firenze !

Avant que pouf, il ne reparte dans un grand cataclop.

Il avait désintégré la flaque. Les élèves aux comportements étranges retrouvaient leurs esprits. On aurait presque pu croire que tout était bien qui finissait bien.

Sauf que ...

- Dites ... pourquoi vous pensez qu'il y avait ça dans notre salle sur demande ? Quelqu'un l'a mis là exprès ?

Un mystère qui n'aurait probablement pas de réponse ce jour là. Il devait y avoir un méchant quelque part dans le chateau. Un traitre. Si je ne me trompe pas, les traitres dans les histoires sont souvent des Allemands. Ou des Russes.
Ils ont un accent étranger, le regard en coin et le sourire sardonique dès que les héros se détournent d'eux et ne les regardent plus. Il faudra que Sasa et moi menions l'enquête pour référencer tous les gens qui répondent à ces critères.

Et puis il restait évidemment le cas des deux professeurs "empoisonnés". Malgré les paroles encourageantes du centaure juste avant son départ, je ne pouvais pas deviner à ce moment précis que déjà ils se sentaient mieux. Alors j'osa timidement tirer sur la manche de la professeure de potion pour lever le nez vers elle.

- Vous allez mieux madame ? Vous pensez qu'il faut quand même vous soigner ?

Résumé:

La rousse pesta… elle détestait la façon dont cette situation lui échappait… elle était témoin de sa propre mort, de l’enchaînement d’échec qui la mènerai à cet instant et maintenant, elle était houspillée avec l’indication de la source du mal. Des provocation, des pistes qui ne demandaient qu’à être poursuivis…
Pourtant ici, ils étaient enfermés, impuissants, de simple spectateurs ne pouvant que ruminer leur frustration… Elle se faisait la promesse de rédiger tout cette expérience par écrit sur une serviette de table laisser cette note bien en évidence le fameux soir… Si elle pouvait altérer les choses, alors autant faire gagner du temps à son passé. Une hypothèse bien sûr, mais son palpitant agonisait, le poison dans son corps la rongeant, limitant ces choix au désespoir… elle savait qu’elle survivrait encore un peu mais dans quel état ?

Les aigues-marines finirent par ce décrocher de cette contemplation macabre attirer par les délires fiévreux d’une élève… la voix de Wertheimer était vide de cohérence, elle était sensible à cette chose, bien plus qu’Elisabeth ou le garde-chasse pourtant contaminés : eux n’étaient que des hôtes, des incubateurs transportant ce fléau d’encre. La jeune demoiselle était complètement subjuguée, la voix de cette chose qui murmurait à sa seule oreille… son héraut. Collin aussi semblant dans un état similaire, bien trop à son aise dans ce milieu... Pourtant le poignet de l’enseignante, lui était resté bien sage et discipliné, pas question de céder à la panique, le groupe tenait bon pour l’instant et c’est ce qui comptait malgré les esprits échauffés.
Les sourcils s’arquèrent et la lèvre de l’enseignante tressaillait brièvement : elle n’était pas en colère contre ces élèves, la potioniste était frustrée de son impuissance, de n’avoir aucune solution à proposer. Elle ne pouvait déjà pas se sauver elle-même de son mal, alors les pauvres enfant qui souffraient d’une emprise d’outre tombe ? Les idées fusaient certes… mais toutes plus infâmes les unes que les autres, il n’y avait pas de bonne fin à cette histoire, toutes conduiraient Wertheimer ou Collin à l’asile dans le meilleur des cas et sans garantie de rédemption… D’autant plus que la rousse avait été témoins de l’inutilité des soins palliatif administrés au patient zéro… Non ces gamins étaient bien mieux encadrés par des proches…
« Monsieur Rowle, je compte sur vous pour calmer votre camarade. Je préfère vous laisser le champs libre avant de devoir employer des solutions moins agréables » le ton de la rousse était sévère, l’urgence de la situation la dispensait de miel. Il valait mieux pour la jeune fille qu’elle ne trouve jamais la salle sur demande pour son propre bien. Et puis, son camarade était dans le vrai, il avait déjà tout compris. Il était cru, voir indiscipliné mais réaliste et pragmatique, et dans cette situation, c’est ce qui primais : savoir prendre les décision difficile...

Boucler la Salle sur Demande, plus facile à dire qu’à faire, cette pièce n’en faisait qu’à ça tête, et il y avait fort à penser que ce serait un élève envoûté qui introduirai cette saleté dans le château, involontairement bien sûr. La Serpentrade n’était certainement pas la seule atteinte… mais encore une fois pourquoi certains rares élus en particulier ?
Et puis, il restait le détails de la présence de l’intrus à régler. Encore une fois, si il s’agissait d’une vision du futur, il allait falloir poser des protections ou tendre un piège…
La question ne tardait pas à avoir ça réponse… « Vous tous, retournez dans vos dortoirs maintenant ! » les mains de l’enseignante claquèrent avec fermeté, inutile d’avoir des gamins dans les pattes « Les professeurs vont se charger de ça » les paroles n’étaient guère réconfortantes, par manque de crédibilité certainement… d’un hochement de tête, Elisabeth fit signe à Hayden qu’elle comptait bien se rendre au septième étage pour tirer tout ça au clair. Et sans plus attendre, elle tournait les talons à grandes foulée tant que son passager noir lui permettait... Elle devait en avoir le coeur net avant de rassembler le personnel de l'école.

L’ascension était douloureusement épuisante, la rousse avait des vertiges, la nausée n’était pas bien loin et sitôt arrivée en haut, elle avait dût étouffer une nouvelle quinte de toux violente… Son mal en élève cherchait à la ralentir...
Sa lenteur avait indéniablement causé un retard : la porte de la pièce était ouverte, juste à temps pour voir Rowle tenter de purifier cette corruption… sans réel succès. Il trimballait une Wertheimer complètement absente avec lui. Bien évidement, ce jeune idiot avait fait fit de tout bon sens et avait amenée sa camarade à la source. C’était un paris idiot. Elisabeth maudissait sa condition, elle n’avait pas été assez réactive pour remarque la disparition de ses élèves et le bilan de cette soirée était désastreux, elle était distante, complètement abasourdie par ces manipulations pernicieuses qui lui occupaient l’esprit…
L’enseignante parvenait enfin à se faufilait dans la salle « Rowle… emmenez votre amie ailleurs… le plus loin sera le mieux... veillez sur elle...» le ton de la voix avait changé, plus doux, compatissant, mais sans pour autant tomber dans la pitié. Elle ne donnait pas un ordre mais un conseil.

Il fallait en finir ici et maintenant, le peuplier dansait en triangle au dessus de la tête de la rouquine, action répétée et amplifiée, un tapis de paillette déroulé sur cette surface d’ébène, des étoiles qui s’effondraient sur elle-même dans un vacarme crépitant. Les brefs #Bombarda avaient beau être artistiques, ils se révélaient malheureusement inefficace efficace, de plus la potionsite n’était certainement pas la plus grande des sorcières, sont talent était ailleurs… Mais le calme relatif de la situation lui permettait de se concentrer. Répéter la même action en boucle en espérant des résultats différents n’était que pure folie. Les mirettes avait glissée sur la Serpentarde pour jauger sa réaction, à quelle point elle était affectée par la souffrance de la créature…

Elisabeth était contrariée une nouvelle fois par cette impasse, si l’offensive magique ne résolvait rien, il allait falloir isoler cette pièce… Une nouvelle quinte de toux était étouffée dans la manche, stimulée par l’effort magique quémandé. Et c’est à cet instant que les portes derrières eux s’ouvrir avec vigueur : Firenze. Que faisait-il ici ?

La crinière ardente esquissa une révérence « Maître Centaure... ». Elisabeth avait un certain détachement par rapport aux créatures magiques, elle ne les considérait pas inférieures aux humains, juste une indifférence totale contrairement au mépris toujours enfoui envers les sorciers. Ni plus ni moins. Une question stupide tarauda la rousse : Comment avait t-il fait pour grimper à cet étage ? Le château manquait cruellement d’accessibilité… mais un bref coup d’œil au travers de l’encadrement de la porte montrait le hall principal, ils avaient été déplacés, très impressionnant. Mais bien entendu, cela compliquait grandement le confinement de la pièce...
L’enseignante reconnaissait la stature du centaure, c’était un maître, un puis de connaissance. Et il en faisait une nouvelle fois la démonstration, en purgeant la corruption et en soignant son mal intérieure avec un savoir inconnu et redoutable.
Les poumons s’emplissaient d’air ! Elisabeth respirait ! La rousse était stupéfaite, quelle magie était-ce là ? Du druidisme ? Une magie primaire, brute, plus sauvage ? Les questions se bousculaient à mesure que Firenze dévoila les informations qu’il avait à sa disposition. Il en savait tellement… depuis quand étudiait-il la chose, seul là dehors ? Même cet infâme cri qui déchriait les enrailles de l’enseignante, il savait pour ça !
Une autre bonne nouvelle, cette purge semblait avoir aidé les élèves à reprendre leur esprits, libéré de cette imposture...
Insensible à la magie… « Je suppose que le feu alchimique ne dois pas fonctionner non plus... » cette pensée à voix haute était plus pour elle même que pour son publique… le centaure était déjà repartit avec plus de question que de réponse… Qui ça ils ? Comment ça résorbé par soi même ?

La rousse soupira avant de noter la présence de la jeune Abernathy, elle aussi s’était glissée jusqu’ici « Ça va mieux jeune fille merci. Mais vous l’avez entendue, il y a encore beaucoup de travail... Nous reprendrons notre cours plus tard...» mensonge partiel, il n’y avait qu’une expression de fatigue sur son visage, une bref accalmie pour la tempête à venir...
Une autre pensée traversait l’esprit de l’enseignante, Declan ! Il fallait l’avertir ! Peut-être que la distance avec cette corruption l’avait épargné ? Mais il devait être prévenu. La rousse ordonnait une dernière fois aux élèves de rentrer dans leurs dortoirs avant d’aller à la volière écrire un message pour Sainte Mangouste, Ink allait avoir du travail pour retrouver ce dealer...

Résumé:

L’âme du Brouillard

L'incompréhension me saisi. Tout ce que je vois là c'est que je suis au bord de l'explosion. Mon estomac me fait plus mal que jamais et je retiens des nausées qui, je sais, me seront fatales si je les laisse sortir. Elisabeth n'est pas mieux que moi. Je garde un oeil sur les deux gosses illuminés pour anticiper le moindre gestes idiots qu'ils pourraient faire lorsque nous nous faisons interrompre par un Centaure. Il est professeur il me semble et plutôt bien renseigné sur un sujet qui, à mon sens, est flou pour tout le monde. Comment cela se fait-il ?

Cependant son apparition est salvatrice. Il arrive à mettre à mal le rejeton voir à le faire totalement disparaitre nous donnant ainsi un second souffle. Colin et Olivia se demandent ce qu'ils font là et pourquoi ils pleuraient (ou presque). L'influence magique du Brouillard ne les a touché qu'eux personnellement bien qu'elle nous aient fait venir ici avec la prof. La question de Sita se fait alors entendre.

« Quelqu'un ou quelque chose. Le Brouillard est plus malin que nous le pensons. »

Et de toute évidence, il a réussi a berner assez de monde pour rentrer ici. Ou est-ce encore une personne manipulée malgré elle ? On ne saurait le dire.
Le gratouillis est calme mais ça ne me rassure pas. Firenze l'a dit, nous devons terminer de l'éradiquer nous même.

« Professeur, nous allons devoir boire des potions pour mettre à mort cette tâche dans notre estomac. »

Car je ne resterai pas comme ça avec ce truc a moitié vivant, moitié mort dans le corps. Mourir n'était pas envisageable et pire, contaminer les autres pour qu'il se répande non plus.

L'âme du Brouillard

Acte 2
Nous sommes le 17 mai 2022

Vous avez éradiqué la source du mal de ce château, celle qui vous contaminait et vous manipulait. Vous avez ressentit une grande libération similaire à un souffle nouveau lorsque cette flaque hideuse disparut. On ne peut pas dire que la joie vous remplie, au contraire le scepticisme est de mise et il faut que les autres, camarades ou collègues, connaissent le danger qu'il peut rôder en ces murs et jusque dans son propre estomac.

Le Brouillard cherche à corrompre toutes les âmes qu'il trouve, obéissante ou non. Certains en ont fait l'expérience et ils ne sont pas sujets aux effets dévastateurs au sein de la brume. Ces personnes, ce sont les gens comme Colin ou Olivia. Pour les autres, ils finissent souvent comme le garde-chasse ou miss McGraham.

Vous avez la certitude que des choses vont être mises en place. En sortant de la salle sur demande, vous retournez à votre dortoir complètement fébriles et épuisés. Cela vous a demandé tant d'énergie qu'il n'est plus possible pour vous d'aligner deux pensées. En y réfléchissant vous repensez aux paroles de Firenze, ce bon vieux guide Centaure, comprenant pourquoi ces rejetons sont complètement insensibles à vos sortilèges. La bonne nouvelle était qu'en battant un limon spécifique et en trouvant le bon remède, il serait alors simple de guérir. Mais encore faudra-t-il trouver tout ça.

Quelque chose vient de se débloquer dans votre esprit et vous avez l'impression d'avoir avancé dans ce dense mystère. Il sera maintenant bien plus probable pour vous de faire face la prochaine fois que vous serez confrontés aux engeance malsaines de cette Brume horrible.

Conclusion

Merci à tous pour votre participation, vous avez été formidables !