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Re: [Libre] Le front de résistance
Jeu 23 Juin 2022 - 9:12
- Daisy WellingtonEn manque d'inspiration
Singularité : Métamorphomage
Orientation :
Statut civil : C'est compliqué !
Activités : Référente du club de Botanique
Ancienne Joueuse de Quidditch amatrice devenue arbitre
Créatrice de cosmétiques (Sous la marque Daisyllusions)
Membre de la société des sorcières en détresse
© : Elio
- Poulette ?? Sérieusement Declan.
Je plisse le museau sous mon masque dans une indignation feinte. Grimace comme sourire ne sont pas directement visibles mais peut-être que le reste du langage corporel parlera pour moi. C'est idiot mais dans un sens, l'humour aide à faire face à beaucoup de choses. J'espère juste que Declan ne dira ça à portée d'oreille d'aucune de mes consœurs. De par la nature de notre organisation, les sorcières de la société sont assez susceptibles en ce qui concerne les propos jugés machistes. Ca risque de créer un scandale malvenu, il faudra que je les rassure en disant qu'on est amis ...
Une de mes peurs en venant ici était de croiser des têtes connues. Parmi les malades surtout. Mais par chance ce sont des gens bel et bien vivants que je reconnais et qui semblent me reconnaître eux aussi. Il faut dire que les mèches colorées sont visibles derrière le masque et changent aussi rapidement de couleurs que mes émotions mal contenues. Ces tiffs sont une signature. En tout cas je suis heureuse de pouvoir très brièvement voir mon ami Marx avant que nos devoirs respectifs ne nous attrapent.
- Marx !
Mes yeux s'allument d'un bel éclat doré . J'aimerais lui dire que je suis contente de le voir. Le prendre dans mes bras. Lui dire que sa présence rend cet enfer moins dur à supporter. Mais rien de ça n'est adapté à la situation. Je serre ses mains entre mes doigts gantés, essayant de transmettre tout ce que je ressens sur le moment par ce simple contact. Et je hoche la tête avec conviction, montrant que j'avais compris.
- La société a ramené autant d'ingrédients qu'elle a pu ! Ils ont déjà du être transportés au laboratoire.
Suffiront ils ? Je ne sais pas. J'en doute. Mais ce sera déjà ça. Le potioniste doit se mettre en route. Il est rejoint par une fille dont le visage m'est familier. Il me fait quelques secondes pour remettre le visage d'une vieille concurrente de course de balais. Une fille bien plus jeune que moi. Quel âge pouvait elle avoir à l'époque ? Sûrement encore à Poudlard alors que moi je ne fréquentais déjà plus les bancs de l'école. Visiblement c'est une adulte maintenant. Une potioniste volontaire. Le temps passe à une vitesse de dingue ... Je la salue avec chaleur elle aussi mais n'ai évidemment pas le loisir de bavarder davantage.
On se met donc au travail après ces brèves salutations. C'est le chaos. Mais étrangement, Declan parvient à naviguer au milieu de ces remous humains et prend l'initiative d'agir là où le pense légitime. Son sang froid me surprend mais c'est exactement ce que j'espérais de lui ! Je m'en remet à lui comme une naufragée s'accrocherait à sa bouée de sauvetage et le suis partout où il va. J'écoute ses instructions, prête à m'en remettre à ses avis.
Face à l'empilement des corps, il fait un commentaire sur l'intérêt de brûler les défunts en cas d'épidémie. C'est horrible. La remarque est macabre mais est t'elle dénuée de fondement ? A période exceptionnelle, mesure exceptionnelle j'imagine. Et il faut penser aux vivants avant tout. Il s'occupe également de ... hmm ... on va dire "encourager" un médecin qui a l'air plus jeune que lui et qui semble là depuis bien plus longtemps que nous. Il est épuisé. Il craque. Je n'aurais pas forcément choisi la même méthode d'approche pour le remotiver mais bon. Ai-je mon mot à dire ? Et puis qui sait, peut être que l'âge et le côté daron de Declan feront le taff.
Quant à moi ? Me voilà affectée au changement des pansements. Une tâche subalterne logique qui correspond à mes compétences médicales. Je me hâte d'aller au contact de ces gens et leur parler. Les blessés les moins graves se sentent légitimement abandonnés et perdus au milieu de ce chaos. Ils sont inquiets également. Arriverai-je à me montrer suffisamment rassurante et chaleureuse pour eux ? Je l'espère.
Alors que je salue mes premiers patients, que je commence à parler avec eux à voix basse tout en travaillant sur leurs plaies, je vois du coin de l'oeil les premières sorcières masquées passer au milieu des gens avec des plateaux remplis. Tatie Tricotte avait réussi à coordonner le rallumage des cuisines visiblement. Les blessés en état de se nourrir et le personnel sont les premiers à se voir proposer des bols de soupe chaude. De quoi réchauffer le corps et les esprits et redonner un peu de carburant à ceux qui en ont besoin pour tenir. D'autres consœurs semblent avoir trouvé leur place aux côtés de praticiens qui n'ont pas hésité à les réquisitionner ou auprès de patients.
Note HRP : Tout le monde a le LA pour se faire aider par les membres de la société des sorcières en détresse, se faire proposer à manger, à boire, du repos ou de l'aide. Elles sont serviables, pleines de bonne volonté, encore épargnées par la fatigue et connaissent leur place.
Je plisse le museau sous mon masque dans une indignation feinte. Grimace comme sourire ne sont pas directement visibles mais peut-être que le reste du langage corporel parlera pour moi. C'est idiot mais dans un sens, l'humour aide à faire face à beaucoup de choses. J'espère juste que Declan ne dira ça à portée d'oreille d'aucune de mes consœurs. De par la nature de notre organisation, les sorcières de la société sont assez susceptibles en ce qui concerne les propos jugés machistes. Ca risque de créer un scandale malvenu, il faudra que je les rassure en disant qu'on est amis ...
Une de mes peurs en venant ici était de croiser des têtes connues. Parmi les malades surtout. Mais par chance ce sont des gens bel et bien vivants que je reconnais et qui semblent me reconnaître eux aussi. Il faut dire que les mèches colorées sont visibles derrière le masque et changent aussi rapidement de couleurs que mes émotions mal contenues. Ces tiffs sont une signature. En tout cas je suis heureuse de pouvoir très brièvement voir mon ami Marx avant que nos devoirs respectifs ne nous attrapent.
- Marx !
Mes yeux s'allument d'un bel éclat doré . J'aimerais lui dire que je suis contente de le voir. Le prendre dans mes bras. Lui dire que sa présence rend cet enfer moins dur à supporter. Mais rien de ça n'est adapté à la situation. Je serre ses mains entre mes doigts gantés, essayant de transmettre tout ce que je ressens sur le moment par ce simple contact. Et je hoche la tête avec conviction, montrant que j'avais compris.
- La société a ramené autant d'ingrédients qu'elle a pu ! Ils ont déjà du être transportés au laboratoire.
Suffiront ils ? Je ne sais pas. J'en doute. Mais ce sera déjà ça. Le potioniste doit se mettre en route. Il est rejoint par une fille dont le visage m'est familier. Il me fait quelques secondes pour remettre le visage d'une vieille concurrente de course de balais. Une fille bien plus jeune que moi. Quel âge pouvait elle avoir à l'époque ? Sûrement encore à Poudlard alors que moi je ne fréquentais déjà plus les bancs de l'école. Visiblement c'est une adulte maintenant. Une potioniste volontaire. Le temps passe à une vitesse de dingue ... Je la salue avec chaleur elle aussi mais n'ai évidemment pas le loisir de bavarder davantage.
On se met donc au travail après ces brèves salutations. C'est le chaos. Mais étrangement, Declan parvient à naviguer au milieu de ces remous humains et prend l'initiative d'agir là où le pense légitime. Son sang froid me surprend mais c'est exactement ce que j'espérais de lui ! Je m'en remet à lui comme une naufragée s'accrocherait à sa bouée de sauvetage et le suis partout où il va. J'écoute ses instructions, prête à m'en remettre à ses avis.
Face à l'empilement des corps, il fait un commentaire sur l'intérêt de brûler les défunts en cas d'épidémie. C'est horrible. La remarque est macabre mais est t'elle dénuée de fondement ? A période exceptionnelle, mesure exceptionnelle j'imagine. Et il faut penser aux vivants avant tout. Il s'occupe également de ... hmm ... on va dire "encourager" un médecin qui a l'air plus jeune que lui et qui semble là depuis bien plus longtemps que nous. Il est épuisé. Il craque. Je n'aurais pas forcément choisi la même méthode d'approche pour le remotiver mais bon. Ai-je mon mot à dire ? Et puis qui sait, peut être que l'âge et le côté daron de Declan feront le taff.
Quant à moi ? Me voilà affectée au changement des pansements. Une tâche subalterne logique qui correspond à mes compétences médicales. Je me hâte d'aller au contact de ces gens et leur parler. Les blessés les moins graves se sentent légitimement abandonnés et perdus au milieu de ce chaos. Ils sont inquiets également. Arriverai-je à me montrer suffisamment rassurante et chaleureuse pour eux ? Je l'espère.
Alors que je salue mes premiers patients, que je commence à parler avec eux à voix basse tout en travaillant sur leurs plaies, je vois du coin de l'oeil les premières sorcières masquées passer au milieu des gens avec des plateaux remplis. Tatie Tricotte avait réussi à coordonner le rallumage des cuisines visiblement. Les blessés en état de se nourrir et le personnel sont les premiers à se voir proposer des bols de soupe chaude. De quoi réchauffer le corps et les esprits et redonner un peu de carburant à ceux qui en ont besoin pour tenir. D'autres consœurs semblent avoir trouvé leur place aux côtés de praticiens qui n'ont pas hésité à les réquisitionner ou auprès de patients.
- Résumé:
- Daisy salue avec chaleur les deux nouveaux arrivés, Marx et Morgana. Elle leur indique que la société avait apporté quelques ingrédients qui avaient sûrement été portés au laboratoire déjà. Elle commence à suivre les pérégrinations médicales du docteur Declan. Elle finit par s'occuper de tâches médicales subalternes auprès des blessés les plus légers avec qui elle essaye de nouer un peu de contact humain. Leur parler. Essayer de les rassurer en dépit de la situation.
Parallèlement à cela, les premières sorcières de la société commencent à proposer des bols de soupes chaudes aux patients et aux personnels soignant. Un repas chaud ne pourra que faire du bien !
Note HRP : Tout le monde a le LA pour se faire aider par les membres de la société des sorcières en détresse, se faire proposer à manger, à boire, du repos ou de l'aide. Elles sont serviables, pleines de bonne volonté, encore épargnées par la fatigue et connaissent leur place.
Re: [Libre] Le front de résistance
Lun 4 Juil 2022 - 22:46
- InvitéInvité
Je suis heureux d'avoir croisé la route de Daisy sur le front. Enfin disons rassuré. J'aurais été embêté si elle s'était imaginée que je n'étais pas venu alors que je lui avais donné ma parole. C'est donc l'esprit "tranquille" que je mets la main à l'ouvrage, non content de pouvoir compter sur le soutien de Morgana. Je ne me serais pas figuré recroiser la jeune sorcière sur un lieu pareil. A croire que certaines personnes sont destinées à jouer un rôle en première ligne... Après les attentats de Godric's Hollow, c'est à la brume glaciale qui couvre l'Ecosse que nous faisons face. Et de nouveau en équipe. La rouquine se débrouille bien. Elle assure même ! Merci pour ces ingrédient Morgana, on va vraiment en avoir besoin.
Deux membres de la société des sorcières en détresse m'épaulent à la préparation des ingrédients. Je n'ai jamais dirigé d'équipe de potionistes. A l'Atelier, j'étais toujours l'exécutant pour mon père. Mais comme chacun.e semble y donner du sien, les choses avancent vite et la mécanique est rapidement huilée. L'une s'occupe de la découpe, l'autre au mortier, et je m'attèle aux chaudrons. Parce que oui, je m'organise pour gérer au moins deux potions en même temps. Certaines potions s'y prêtent mieux que d'autres, il faut que je reste prudent. Aussi, je prépare le Philtre de Paix en même temps qu'un antidote classique. La fiole de fiole de mandragore cuite liquéfiée s'il-vous-plait. Les étapes sont simples et s'enchainent bien. Les dix-huit du Philtre accomplies, je peux le laisser refroidir le temps de terminer l'autre. D'un coup de baguette, les rangées de fioles s'alignent sur leur support, et la louche les remplit les unes après les autres. Un petit bouchon en liège vient les fermer lorsqu'elles sont suffisamment tièdes, signe qu'elles sont prêtes.
Une première tournée est au point après une quarantaine de minutes. Morgana avance bien de son côté. Des Philtres Revigorant hein ? C'est parfait ça. En quelques minutes, je nettoie le matériel, la table, et je recommence. Pas le temps de souffler, même si je me sens étrangement déjà fatigué après cette première préparation. C'est parti pour une seconde fournée. Puis une troisième. Les heures s'enchainent ainsi, et je sens la fatigue grandir à une vitesse anormale. Je sens des fourmillements dans mes doigts. Ces derniers jours ont été difficiles, entre l'expédition catastrophique dans le brouillard, la crise au Ministère et mon petit appartement qui s'est transformé en refuge, mais je ne pensais pas être affecté à ce point physiquement.
Je passe à la potion suivante : le Philtre de Mort-Vivant. Pouvez-vous réduire en poudre ces crochets de serpents s'il-vous-plait ? Je chauffe le chaudron en crescendo. L'infusion d'Armoi- Et dans un engourdissement, le flacon me glisse des mains pour se briser par terre. Bon sang ! #Reparo. Je récupère le petit récipient en verre. Désolé. Pas de souci, il reste de l'infusion. Il serait peut-être temps de prendre une pause. On commence à faire des erreurs d'inattention. Très bien, mai son termine la potion sur le feu avant. Nous arrivions au bout de toute façon. Je termine en surveillant les derniers changements de couleurs : violet, puis rose, et enfin une douce pâleur. La potion est mise en fiole. Ok, trente minutes de pause. Je leur en demande beaucoup je pense, mais a-t-on vraiment le choix ? Et n'est-ce pas pour cela qu'elles étaient venues ? Je me sens oppressé de ne pas en faire assez en faire encore. Morgana, je vais distribuer ces potions.
Mais voilà... J'ai à peine fait un pas pour m'éloigner de la table que la tête me tourne. J'ai tout juste le temps de reposer les fioles qui tintent bruyamment avant de me retrouver le postérieur par terre. L'une des deux sorcières crie. Bon sang... Est-ce que tout va bien ?! Oui oui... Vous pouvez m'aider ? La plus petite m'aide à me relever, mais je n'arrive pas à me tenir debout, alors elle m'assoie sur un coffre. Reposez-vous maintenant ! Je suis irrité par la situation. Mon pouls s'accélère, et je me sens de plus en plus confus, loin de mon corps. Mais en-enfin ça v-va très b-bien ! Je suis pris d'un grand frisson et d'une suée. Ca va pas du tout ! Se pourrait-il que j'ai également été contaminé par cette boue noire que nous avons affrontée dans le brouillard ?! Pourtant, après un examen à Ste Mangouste à la suite de notre mésaventure, rien ne m'avait été diagnostiqué. Pas de tâche noire, pas de nausée ou de maux de tête anormal... Je vais essayer de trouver quelqu'un ! Mais je l'entends à peine... Elle me semble déjà si loin... D'ailleurs tout est bien plus calme, les sons sont atténués, molletonnés... Sauf mon cœur, qui tambourine durement contre mes os... Contre mes... os...*
Deux membres de la société des sorcières en détresse m'épaulent à la préparation des ingrédients. Je n'ai jamais dirigé d'équipe de potionistes. A l'Atelier, j'étais toujours l'exécutant pour mon père. Mais comme chacun.e semble y donner du sien, les choses avancent vite et la mécanique est rapidement huilée. L'une s'occupe de la découpe, l'autre au mortier, et je m'attèle aux chaudrons. Parce que oui, je m'organise pour gérer au moins deux potions en même temps. Certaines potions s'y prêtent mieux que d'autres, il faut que je reste prudent. Aussi, je prépare le Philtre de Paix en même temps qu'un antidote classique. La fiole de fiole de mandragore cuite liquéfiée s'il-vous-plait. Les étapes sont simples et s'enchainent bien. Les dix-huit du Philtre accomplies, je peux le laisser refroidir le temps de terminer l'autre. D'un coup de baguette, les rangées de fioles s'alignent sur leur support, et la louche les remplit les unes après les autres. Un petit bouchon en liège vient les fermer lorsqu'elles sont suffisamment tièdes, signe qu'elles sont prêtes.
Une première tournée est au point après une quarantaine de minutes. Morgana avance bien de son côté. Des Philtres Revigorant hein ? C'est parfait ça. En quelques minutes, je nettoie le matériel, la table, et je recommence. Pas le temps de souffler, même si je me sens étrangement déjà fatigué après cette première préparation. C'est parti pour une seconde fournée. Puis une troisième. Les heures s'enchainent ainsi, et je sens la fatigue grandir à une vitesse anormale. Je sens des fourmillements dans mes doigts. Ces derniers jours ont été difficiles, entre l'expédition catastrophique dans le brouillard, la crise au Ministère et mon petit appartement qui s'est transformé en refuge, mais je ne pensais pas être affecté à ce point physiquement.
Je passe à la potion suivante : le Philtre de Mort-Vivant. Pouvez-vous réduire en poudre ces crochets de serpents s'il-vous-plait ? Je chauffe le chaudron en crescendo. L'infusion d'Armoi- Et dans un engourdissement, le flacon me glisse des mains pour se briser par terre. Bon sang ! #Reparo. Je récupère le petit récipient en verre. Désolé. Pas de souci, il reste de l'infusion. Il serait peut-être temps de prendre une pause. On commence à faire des erreurs d'inattention. Très bien, mai son termine la potion sur le feu avant. Nous arrivions au bout de toute façon. Je termine en surveillant les derniers changements de couleurs : violet, puis rose, et enfin une douce pâleur. La potion est mise en fiole. Ok, trente minutes de pause. Je leur en demande beaucoup je pense, mais a-t-on vraiment le choix ? Et n'est-ce pas pour cela qu'elles étaient venues ? Je me sens oppressé de ne pas en faire assez en faire encore. Morgana, je vais distribuer ces potions.
Mais voilà... J'ai à peine fait un pas pour m'éloigner de la table que la tête me tourne. J'ai tout juste le temps de reposer les fioles qui tintent bruyamment avant de me retrouver le postérieur par terre. L'une des deux sorcières crie. Bon sang... Est-ce que tout va bien ?! Oui oui... Vous pouvez m'aider ? La plus petite m'aide à me relever, mais je n'arrive pas à me tenir debout, alors elle m'assoie sur un coffre. Reposez-vous maintenant ! Je suis irrité par la situation. Mon pouls s'accélère, et je me sens de plus en plus confus, loin de mon corps. Mais en-enfin ça v-va très b-bien ! Je suis pris d'un grand frisson et d'une suée. Ca va pas du tout ! Se pourrait-il que j'ai également été contaminé par cette boue noire que nous avons affrontée dans le brouillard ?! Pourtant, après un examen à Ste Mangouste à la suite de notre mésaventure, rien ne m'avait été diagnostiqué. Pas de tâche noire, pas de nausée ou de maux de tête anormal... Je vais essayer de trouver quelqu'un ! Mais je l'entends à peine... Elle me semble déjà si loin... D'ailleurs tout est bien plus calme, les sons sont atténués, molletonnés... Sauf mon cœur, qui tambourine durement contre mes os... Contre mes... os...*
- Résumé:
- Marx prépare des potions durant plusieurs heures avec l'aide de Morgana et de deux membres de la société des sorcières en détresse. Il se sent de plus en plus mal, et au moment de faire une pause, il est pris d'un malaise.
Re: [Libre] Le front de résistance
Lun 4 Juil 2022 - 23:53
- Hélios D. EllisSpécialiste
I - Élève - Année d'étude : Deuxième année
Singularité : Animagus non déclaré
Orientation :
Statut civil : Helios : se complait des plumes d'un aiglon / Elhiya : en couple avec le prof d'EDM
Activités : Membre de la meute bancale de la forêt interdite, assassin de sucreries, anciennement batteur aux Quidditch à Durm, ancien poufsouffle
DC : Léto P. Carrow, Declan Wildford
PA - Elhiya D.Ellis- En service d'urgence
Virevolter du côté d’Appolo avait quelque chose d’assez apaisant pour la blonde. C’était un jeune soigneur, débutant sur le terrain, un poil arrogant mais surtout désireux de bien faire. A ses yeux il ressemblait à un jeune chiot tout excité qui tachait au mieux de réaliser tous les exercices qu’on lui avait inculqué. A la différence que le brun n’attendait pas une sucrerie, c’était peut-être pour ça qu’il était aussi tendu. Elhiya l’avait regardé avec douceur, mais n’attendait aucune réponse de sa part. D’un coup de baguette elle avait fait léviter une tasse de café et une pâtisserie, les lui imposant en les lui collant sous le nez juste avant de s’occuper du patient qu’il avait entre les mains. Le sourire léger, pointé d’amusement indiquait qu’elle prenait le relais quelques instant. Au milieu des lits de camps et des files de blessés qui grandissaient, la panique et l’anxiété n’arrivaient pas à éclore. Les personnes ici n’étaient que des inconscients qui avaient voulu braver le danger pourtant ouvertement énoncé. Quelque part ils l’avaient mérité.
Un discours qui ne pouvait pas être crié haut et fort au-dessus de la tête du pauvre type que le frêne recousait. La vérité ne plaisait pas, faire preuve de trop de sincérité et pas assez d’empathie était souvent mal accepté. La langue se taisait, la tape sur l’épaule de l’estropié lui signifiait juste qu’il n’allait pas mourir ce soir, logiquement... Le laissant aux petites mains des elfes assistants greffé au rôle des pansements, la soigneuse déambulait dans les allées, appelant à elle de nouvelles tasses boissons chaudes pour effectuer des relèves courtes au prés de ses collègues exténués. Plus jeune, l’assistante infirmière lui avait dit que l’altruisme et la bonté baignait forcément ceux qui se jetait dans les études de médicomagie, pourtant, ici, Elhiya ne voyait qu’un ramassis d’idiots dont la bêtise était pardonnée. Trop de personnes se pliaient en quatre pour sauver des gens qui n’avaient aucune reconnaissance aux efforts fournis, c’était du gâchis tout simplement.
Un gâchis qui devenait de plus en flagrant. Une petite bonne femme déguisée étrangement venait la chercher, lui demandant assistance pour un potionniste qui se sentait mal. Même eux avaient été mis à profit, exploités jusqu’à la moelle, jusqu’à s’évanouir dans la tente des préparations. « Nous voilà bien, même cette équipe puisse dans leurs dernières ressource, c’est ridicule » Avachi sur un coffre, yeux fermés, conscience évadée et respiration accéléré un distilleur de plantes semblait avoir atteint sa limite et nécessiter du repos. Elhiya soupira, se demandant comment il était possible qu’autant de personnes n’acceptaient pas d’écouter ce que leur corps leur racontait. Sa carcasse à lui voulait juste du repos et … deux doigts sur la carotide indiquait une tachycardie plus qu’évidente. « Bonsoir.. Vous m’entendez ? » Peu de chance pour que ce soit le cas, mais parler même à ceux qui étaient inconscient était souvent privilégier. Parfois l’inconscient écoutait.
« Vous ne pouvez pas rester comme ca… je vais vous allonger, si vous m’entendez essayez de respirer calmement, concentrez-vous sur votre respiration » Le bois dansant en arabesque pour porter l’homme délicatement sur un lit de camp ramené à la va-vite par une des femmes masquée, les mirettes se redressaient pour scanner la pièce à la recherche de flacons qui pouvaient être utiles. « Pouvez-vous me trouver un philtre calmant ou un philtre de paix pour commencer je vous prie ? Ho et une potion d’œil vif » Au milieu de la collection de fioles il devait bien y avoir de quoi remettre sur pied les simples malaises. « Il faisait quoi avant de se sentir mal ? » Apparemment il travaillait à la décoction de quelques remèdes, à première vue, épuisement, un petit revigor pour lui faire boire les des potions rapportées par la jeune femme qui était venue chercher de l’aide.
Faire boire une personne inconsciente était relativement pénible, Elhiya avait dû passer le bras droit sous le dos de l’homme pour le soulever un peu, espérant que la tête ait le réflexe de se maintenir pour faire glisser le liquide entre ses lèvres, la moitié glissait sur le côté, néanmoins la déglutition se faisait machinalement, signe qu’il avalait de quoi se calmer et de quoi se réveiller …
- Spoiler:
- Elhiya déambule entre les malades faisant la relève de ses collègues pour leur permettre de respirer puis se trouver ramenée du coté de Marx. Avec le peu d’information disponible elle pense a du surmenage et tache d elui faire ingérer un philtre de paix et un potion d’œil vif pour le réanimer
Codage par Libella sur [/url]Graphiorum
I wouldn't change a thing about it This is the best feeling Innocence is brilliant
Re: [Libre] Le front de résistance
Mar 12 Juil 2022 - 0:20
- Adonis Evans- Administrateur -
Ministère (terrain)
III - Auror
Singularité : Demi-Vélane
Orientation :
Statut civil : En couple pour la vie avec Arthur Digler
Activités : Tripoter Monsieur Digler
DC : Ambroise de Lancester
© : Yulna
Apolo Riviera
L’effervescence de la fourmilière médicale ne faiblissait pas. De partout, on monopolisait Apolo, des blessures les plus graves aux pertes de consciences soudaines des soignants eux-mêmes, épuisés par le rythme et la pression. C'était donc cela la vie de titulaire ? Les responsabilités, il s’y était préparé, il avait été formé à prendre des décisions importantes mais même dans les plus grands hôpitaux qu’il avait fréquentés lors de ses stages, la gestion des urgences était plus simple. Il n’avait jamais eu à faire à une situation de crise autant généralisée, d’autant plus que l’issue de tout cela semblait bien impossible à anticiper.
Merci, avait-il dit à l’homme qui lui avait du Dictame. Pour le reste, je n’ai pas besoin de vos conseils. D’autres personnes nécessitent sûrement votre aide ailleurs, n’hésitez surtout pas. Simple invitation à clore la conversation. Apolo s’était d’ailleurs déjà retourné vers son patient en bouchonnant la potion avant d’en impliquer quelques gouttes sur ses plaies ouvertes. Il gérait la situation comme il pouvait, comme tout le monde ici, et ce gars-là n’était absolument personne pour lui conseiller quoi que ce soit. Qu’il vienne aider était une chose, qu’il se permette de critiquer le comportement d’Apolo en était une autre. Que chacun reste à sa place, la situation était suffisamment critique comme cela.
Je… Oui, d’accord, je veux bien. Une nouvelle voix, bien plus agréable. La gentillesse d’Elhiya avait une toute autre saveur que la critique de l’homme qui l’avait précédée. Comment faisait-elle pour garder autant son calme et la douceur dans son regard malgré la situation qui n’en finissait plus d’empirer ? Apolo desserra ses doigts sur sa baguette, les yeux fixés sur la pâtisserie qui lévitait devant lui. Elle avait raison. Elhiya avait raison. Le jeune médicomage respira un grand coup. C’était comme s’il était resté en apnée depuis son arrivée au dispensaire. Des frissons lui parcoururent l’échine. Son corps le remerciait déjà de s’être arrêté rien qu’un instant.
Depuis maintenant des années, la médicomagie occupait une grande partie du quotidien d’Apolo et s’il avait choisi cette voie, c’était uniquement dans le but de sauver le plus de patients possibles. Aujourd’hui, tant de monde avait besoin de lui mais il s’épuisait à ne pas vouloir prendre de pause. Certains de ses collègues avaient fini par perdre conscience à force de ne pas écouter leur fatigue jusqu’à dépasser les limites de leur résistance. Il ne ferait pas la même erreur. Prenant dans ses mains la pâtisserie et la tasse de café, il sourit à sa collègue et souffla de soulagement une nouvelle fois. Merci Elhiya, je vais prendre quelques minutes et je reviendrai un peu plus tard. Il n’avait aucun doute quant à ses capacités à gérer les choses en son absence. Elle avait l'expérience qu'il n'avait pas encore suffisamment. Elle assurerait largement le temps qu’il dévore sa pâtisserie, là où la frénésie du dispensaire était moins palpable.
Merci, avait-il dit à l’homme qui lui avait du Dictame. Pour le reste, je n’ai pas besoin de vos conseils. D’autres personnes nécessitent sûrement votre aide ailleurs, n’hésitez surtout pas. Simple invitation à clore la conversation. Apolo s’était d’ailleurs déjà retourné vers son patient en bouchonnant la potion avant d’en impliquer quelques gouttes sur ses plaies ouvertes. Il gérait la situation comme il pouvait, comme tout le monde ici, et ce gars-là n’était absolument personne pour lui conseiller quoi que ce soit. Qu’il vienne aider était une chose, qu’il se permette de critiquer le comportement d’Apolo en était une autre. Que chacun reste à sa place, la situation était suffisamment critique comme cela.
Je… Oui, d’accord, je veux bien. Une nouvelle voix, bien plus agréable. La gentillesse d’Elhiya avait une toute autre saveur que la critique de l’homme qui l’avait précédée. Comment faisait-elle pour garder autant son calme et la douceur dans son regard malgré la situation qui n’en finissait plus d’empirer ? Apolo desserra ses doigts sur sa baguette, les yeux fixés sur la pâtisserie qui lévitait devant lui. Elle avait raison. Elhiya avait raison. Le jeune médicomage respira un grand coup. C’était comme s’il était resté en apnée depuis son arrivée au dispensaire. Des frissons lui parcoururent l’échine. Son corps le remerciait déjà de s’être arrêté rien qu’un instant.
Depuis maintenant des années, la médicomagie occupait une grande partie du quotidien d’Apolo et s’il avait choisi cette voie, c’était uniquement dans le but de sauver le plus de patients possibles. Aujourd’hui, tant de monde avait besoin de lui mais il s’épuisait à ne pas vouloir prendre de pause. Certains de ses collègues avaient fini par perdre conscience à force de ne pas écouter leur fatigue jusqu’à dépasser les limites de leur résistance. Il ne ferait pas la même erreur. Prenant dans ses mains la pâtisserie et la tasse de café, il sourit à sa collègue et souffla de soulagement une nouvelle fois. Merci Elhiya, je vais prendre quelques minutes et je reviendrai un peu plus tard. Il n’avait aucun doute quant à ses capacités à gérer les choses en son absence. Elle avait l'expérience qu'il n'avait pas encore suffisamment. Elle assurerait largement le temps qu’il dévore sa pâtisserie, là où la frénésie du dispensaire était moins palpable.
– Fin du RP pour moi –
- Résumé:
- Apolo remercie Declan puis Elhiya avant de prendre finalement une pause à distance des patients.
Re: [Libre] Le front de résistance
Mer 13 Juil 2022 - 0:39
- InvitéInvité
Le 19/05/2022
Avec les renforts
Avec les renforts
Le front de résistance
- Des Philtres Revigorant hein ?
Je souris à mon interlocuteur. D'un sourire fragilisé par la dure réalité à laquelle nous faisons face.
- Je pense qu’on va en avoir besoin !
J’ai bien avancé dans la préparation de mes philtres. Il faut dire que c’est efficace d’être à plusieurs sur une potion. Ça permet de travailler plus vite, en plus grandes quantités.
Deux cerveaux en valent mieux qu’un, surtout quand ce cerveau a effectué trois transplannages en une journée.
J’en ai le tournis.
Je ferme un peu les yeux avant de secouer la tête. Tout va bien se passer. Je fais des potions même dans mes rêves !
Je rouvre les yeux et continues tranquillement à confectionner ma potion. Je suis imperturbable, il faut que Marx s’adresse à moi pour que je sorte de mon état :
- Morgana, je vais distribuer ces potions.
- Ça march…
L’enthousiasme que j’envoyais au Magenmage retomba en même temps que lui.
Devant mes yeux arrondis par la surprise, deux sorcières tentent d’aider le sorcier visiblement épuisé.
- Excusez-moi ? Je peux vous laisser la suite de la préparation ?
Il ne restait plus grand-chose à faire, les ingrédients étant déjà préparés. La sorcière bénévole qui m’aide hoche la tête tandis que je me précipite vers le père de famille au sol.
- Marx ? …. Marx !!
L’une des deux accompagnantes de Marx est partie chercher de l’aide,
- Tu m’entends ? Marx !?
Bon sang, mais qu’est ce qui lui arrive ?
Au bout t’interminable secondes agenouillée près de l’inconscient, une jeune femme arrive dans notre tente. Une infirmière je dirais.
- Bonjour.
Je fais place pour la laisser examiner Marx et me tiens à sa disposition. Peut-être qu’elle aura des questions !
Des questions, et surtout une réclamation !
- Pouvez-vous me trouver un philtre calmant ou un philtre de paix pour commencer je vous prie ? Ho et une potion d’œil vif.
- Tout de suite !
- Il faisait quoi avant de se sentir mal ?
L’une des sorcières bénévoles qui nous accompagnait se chargea d’expliquer à la soignante que Marx avait préparé un Philtre de Paix avant d’être pris de fatigue. Elle lui explique qu’il allait distribuer des potions quand il a commencé à vraiment perdre connaissance.
- J’ai trouvé ! Dis-je en tendant deux flacons à la jolie blonde.
Forcément, il avait été facile de trouver un Philtre de Paix, mais plus difficile de trouver le second flacon.
La jeune femme lui administre les breuvages sous mon regard inquiet.
- Est-ce que, c’est grave ?
Ca n’en avait pas l’air, mais avec le brouillard, le moindre symptôme est devenu inquiétant. On ne peut s’empêcher de penser au pire dans ce climat.
Encore plus maintenant que j’ai assisté à la démence et au maux provoqué par ce mal. Une chose est sûre :
Je souris à mon interlocuteur. D'un sourire fragilisé par la dure réalité à laquelle nous faisons face.
- Je pense qu’on va en avoir besoin !
J’ai bien avancé dans la préparation de mes philtres. Il faut dire que c’est efficace d’être à plusieurs sur une potion. Ça permet de travailler plus vite, en plus grandes quantités.
Deux cerveaux en valent mieux qu’un, surtout quand ce cerveau a effectué trois transplannages en une journée.
J’en ai le tournis.
Je ferme un peu les yeux avant de secouer la tête. Tout va bien se passer. Je fais des potions même dans mes rêves !
Je rouvre les yeux et continues tranquillement à confectionner ma potion. Je suis imperturbable, il faut que Marx s’adresse à moi pour que je sorte de mon état :
- Morgana, je vais distribuer ces potions.
- Ça march…
L’enthousiasme que j’envoyais au Magenmage retomba en même temps que lui.
Devant mes yeux arrondis par la surprise, deux sorcières tentent d’aider le sorcier visiblement épuisé.
- Excusez-moi ? Je peux vous laisser la suite de la préparation ?
Il ne restait plus grand-chose à faire, les ingrédients étant déjà préparés. La sorcière bénévole qui m’aide hoche la tête tandis que je me précipite vers le père de famille au sol.
- Marx ? …. Marx !!
L’une des deux accompagnantes de Marx est partie chercher de l’aide,
- Tu m’entends ? Marx !?
Bon sang, mais qu’est ce qui lui arrive ?
Au bout t’interminable secondes agenouillée près de l’inconscient, une jeune femme arrive dans notre tente. Une infirmière je dirais.
- Bonjour.
Je fais place pour la laisser examiner Marx et me tiens à sa disposition. Peut-être qu’elle aura des questions !
Des questions, et surtout une réclamation !
- Pouvez-vous me trouver un philtre calmant ou un philtre de paix pour commencer je vous prie ? Ho et une potion d’œil vif.
- Tout de suite !
- Il faisait quoi avant de se sentir mal ?
L’une des sorcières bénévoles qui nous accompagnait se chargea d’expliquer à la soignante que Marx avait préparé un Philtre de Paix avant d’être pris de fatigue. Elle lui explique qu’il allait distribuer des potions quand il a commencé à vraiment perdre connaissance.
- J’ai trouvé ! Dis-je en tendant deux flacons à la jolie blonde.
Forcément, il avait été facile de trouver un Philtre de Paix, mais plus difficile de trouver le second flacon.
La jeune femme lui administre les breuvages sous mon regard inquiet.
- Est-ce que, c’est grave ?
Ca n’en avait pas l’air, mais avec le brouillard, le moindre symptôme est devenu inquiétant. On ne peut s’empêcher de penser au pire dans ce climat.
Encore plus maintenant que j’ai assisté à la démence et au maux provoqué par ce mal. Une chose est sûre :
Cette situation ne peut pas durer !
- Résumé :
- Morgana prépare sa potion, se sent un peu fatiguée d'avoir autant transplanné. Elle finit par aider Elhiya qui s'occupe de Marx, évanouit.
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