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Dim 29 Mai 2022 - 3:28
Choixpeau Magique
- PNJ -
Choixpeau Magique
Orientation : None
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)

Le front de résistance

Acte 2
Nous sommes le 19 mai 2022


Tout le monde pensait que l'hôpital, main dans la main avec le Ministère, était arrivé à en savoir plus sur cette chose qu'était le Brouillard; que les institutions, aussi grandes soient-elles, avaient défié l'impossible pour enfin créer l'antidote tant attendu et sauver cette myriade de population qui n'attendait qu'une chose : sortir de la folie. Mais si recherches il y avait, elles étaient toujours bel et bien en court et à part ce torchon de la Gazette du Sorcier, personne n'en entendait parler.

Un détachement d'infirmiers et médicomages créèrent, sur ordre de la hiérarchie, un dispensaire à la frontière du Brouillard. Il fallait accueillir au plus vite les blessés et fous qui revenaient littéralement d'entre les morts. Cependant, ils n'étaient guère seuls. La brume venait lécher la toile des tentes, bien plus grandes à l'intérieur qu'à l'extérieur. Le froid était environnant mais personne n'y faisait attention : il fallait lutter pour sa survie. Les blessés primaient sur le reste mais voilà que bien vite, le personnel soignant fut dépassé. Ils appelèrent en renfort le Ministère, assez débordé comme ça, pour protéger le camp avec des moyens plus efficaces que quelques sorts et enchantements défensifs. En effet, des créatures sortaient de l'ombre pour s'attaquer à cette maigre caravane sédentaire. Tout ce sang... cela attirait les bêtes. Certains aides-soignants attestèrent même d'avoir vu un dragon leur passer au-dessus de la tête pour disparaître dans le Brouillard. Un parfait témoignage pour la Gazette sur qui personne ne pouvait faire pression une fois de plus.

Et là, c'en était trop. Vous aussi vous l'avez entendu, cet appel de détresse de la part de Sainte-Mangouste. Ce cri d'agonie que le dispensaire poussait depuis plusieurs jours maintenant, suppliant l'hôpital et le Ministère de faire quelque chose. Et la seule option qui fut honteusement choisie n'était autre qu'un appel aux volontaires. Tous ceux désireux d'aider, de soigner, de protéger, de calmer, de soutenir... étaient les bienvenues.

Il n'y avait pas grand chose à part un camp plein de tentes de différentes tailles mais dont les plus grandes étaient réservées aux infirmeries et salles de repos/soins. Ils avaient récemment perdu leur cuisinier et ne se nourrissaient que de racines et autres denrées difficilement collectées. Des sorciers, assistants les aides-soignants, moururent ou furent grièvement blessés pendant leur tour de garde la nuit, par des bêtes féroces souhaitant s'attaquer au campement. Le personnel soignant, de plus en plus épuisé, tombait malade sans voir de renforts ni de remplaçants arriver. La situation était critique mais l'État ne tirait pas la sonnette d'alarme, ses yeux étant rivés ailleurs.

Des civils se mobilisèrent timidement, beaucoup avaient peur et restaient en arrière, attendant de voir la situation évoluer. Mais pouvait-elle vraiment devenir autre chose qu'un désastre ? Il fallait impérativement des secours, n'importe lesquels.


Explications

Eh bha c'est le bordel 8)
Qui que vous soyez, vous avec votre rôle à jouer et votre pierre à l'édifice à mettre. Vous pouvez être les bras, la tête ou le cerveau qui aide les différentes sections.

- Il n'y a plus de cuisinier.
- Une épidémie est en cours, également dans le personnel soignant.
- Les gardes n'en sont pas, donc il n'y a aucune sécurité si ce n'est quelques sorts de protection rudimentaires.
- Un manque cruel de personnel soignant pour le nombre de blessés.
- Des morts qui n'ont pas été brûlés/enterrés et qui s'accumule à plusieurs mètres du camp dans une fosse.
- Les tentes et autres structures ont besoin d'un bon coup de réparation / remise à neuf.

Ce sujet est à participation libre, sans inscription, ni obligation de nombre de post. Vous pouvez aller et venir comme bon vous semble. Il restera ouvert jusqu'au 05/07/22.
Peut-être que je posterai avec le Choixpeau de temps en temps.  

[Libre] Le front de résistance Empty Re: [Libre] Le front de résistance

Dim 5 Juin 2022 - 11:38
Invité
Invité
Anonymous
Le front de résistance

Sherilyne était une personne gentille et compatissante. Elle était partie dans la médicomagie de manière tout à fait naturelle, comprenant très jeune qu'elle voulait aider le monde et notamment le monde des Sorciers. Sa famille fut ravie et fière, exposant sa fameuse réussite aux banquets et réceptions. Sa mère se targuait, auprès des autres dames, que son mari n'avait même pas eu à imposer ce choix à son enfant. En effet, Sherilyne avait décidé de son avenir seule. Elle ne regrettait rien, elle était heureuse, elle se sentait utile... Mais sa santé en faisait les frais. Soigner celle des autres n'était pas chose aisée. Si dans un premier temps elle était restée dans les laboratoires et dans ses dossiers de recherches, le terrain eu rapidement besoin de ce personnel. Beaucoup d'infirmiers, soignants et autres docteurs avaient quitté l'établissement pour différentes raisons mais les malades eux, ne cessaient d'affluer. Le Brouillard faisait de gros dégâts, les répercutions étaient d'ailleurs terribles et depuis plusieurs semaines, la blonde se retrouvait en salle de soin pour ausculter les patients.

Il ne fallut d'ailleurs que quelques nuits, avant qu'elle ne fasse partie de celles se proposant, de manière volontaire, pour aller à la frontière. Le poste de soin établis là-bas donnait de moins en moins de nouvelles et Sainte-Mangouste devait envoyer des renforts. Sauf que ils ne pouvaient pas se dédoubler. Un contingent de cinq personnes fut détaché. Et ce à quoi Sherilyne ne s'attendait pas, était qu'elle allait surement mourir là-bas.


Le rythme était effréné. Un aide médical venait la chercher, après dix heures de travail, pour lui rappeler de se reposer et de dormir. Si elle ne récupérait pas, elle ne soignerait pas bien les gens. De plus, l'épidémie avait été écartée, mais pas réglée et encore moins soignée. Une tente dédiée où on ne rentrait que peu, avait été installée le plus loin possible des zones sûres. Les nouveaux arrivés étaient diagnostiqués immédiatement pour savoir s'ils restaient là ou s'ils allaient dans la partie contaminée. La médicomage et son collègue ne pouvaient pas être partout. Soigner l'épidémie prendrait beaucoup de temps et de ressources or, ils n'en avaient pas. Il leur fallait des trousses de soins magiques mais là encore, Sainte-Mangouste tardait à leur envoyer.

Sherilyne prit le temps de s'asseoir pour manger, littéralement exténuée. Elle ne pouvait même pas pleurer, tant elle était à bout de force. Alors qu'on mis un bol de racines bouillies devant elle, elle appuya sa tête sur sa main, avant de carrément s'endormir dessus, manquant de se renverser sa maigre pitance sur le visage.



Résumé : Sherilyne est dans le mal complet xD

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Dim 5 Juin 2022 - 11:59
Daisy Wellington
En manque d'inspiration
Daisy Wellington
gif de Daisy en train d'envoyer un bisou avec la main

Singularité : Métamorphomage
Orientation : Girlz
Statut civil : C'est compliqué !
Activités : Référente du club de Botanique
Ancienne Joueuse de Quidditch amatrice devenue arbitre
Créatrice de cosmétiques (Sous la marque Daisyllusions)
Membre de la société des sorcières en détresse

© : Elio

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Si il y a quelque chose que j'ai appris de mes récents déboires administratifs, c'est que l'administration sorcière est brouillonne et procédurière au point de perdre toute efficacité. Quand il s'agit de trier des papiers ou distribuer des autorisations, ca peut prêter à sourire. Quand en revanche il y a des vies qui sont en jeu, ca devient problématique. Et visiblement, même tous les efforts des volontaires et des soignants de Sainte Mangouste n'arrive plus à suffire. Ils sont dépassés.

Peut-être que je ne vous en ai jamais parlé ou a peine l'ai-je évoqué. Mais je fais partie d'un "groupe de sorcières de bonnes volonté". La société des sorcières en détresse. D'ordinaire on est discrètes. Personne ne sait sous quel visage familier se cache une de nos consœurs. Une paisible matriarche peut cacher une activiste redoutable. Aide t'elle en secret des femmes abusées à échapper à la tyrannie d'un mari violent ? Prodigue t'elle des bons conseils à des jeunes filles perdues, révélant "comme par miracle" l'adresse du contact qui lui faut pour l'aider au moment précis où elle a besoin ?  Lorsqu'une porte-parole se révèle, on ne sait pas trop au nom de qui elle parle. Qui sont des aînées qui ont approuvé son action, mais qui exactement  ? Est-ce qu'une de vos parentes est impliquée ? Votre propre maman est t'elle prête à vous coller une petite taloche derrière les oreilles si vous dites du mal de ces sorcières illuminées qui jouent parfois les mystérieuses ?

Aujourd'hui face à la gravité de la situation, nous agissons. Nous apparaissons, une poignée de consœurs et moi-même au milieu du camp dévasté. Des pop sonores accompagnent notre arrivée alors que simultanément autour de nous, des dizaines de caisses et coffres remplis de vivres et de matériel apparaissent. Les mécènes du réseau ont cassé la tirelire, la catastrophe de la situation justifie amplement les moyens débloqués. Les ainées ont prêté leurs elfes de maison pour que tout soit acheminé dans les plus brefs délais. Il parait même que la sororité a fait appel à un médecin auxiliaire (comprenez un médicomage illégal) qui a l'habitude de travailler avec les branches des consœurs dont les actions sont parfois plus ... clandestines. La société pose peu de questions quand il s'agit d'aider quelqu'un. Et parfois ces femmes ne sont pas en situation de pouvoir se présenter à Sainte Mangouste ...

Bien que ca ne soit pas une nécessité absolue, il est généralement de tradition que nous conservions notre anonymat. Un hasard malheureux fait qu'aujourd'hui le port de masques enchantés s'impose. (Ce sont des vieilleries à l'aspect redoutable qui datent d'un autre siècle. Je me demande qui donc parmi mes consoeurs a su remettre la main sur ces reliques dont la place aurait du être dans un musée.) Vêtues de blanc, encapuchonnées, nous prions pour ne pas avoir l'air aussi sinistres que les docteurs de la peste du passé mais au contraire prendre l'aspect d'un nouvel espoir.

Le réseau a été efficace. Nous savions à quoi nous attendre avant d'arriver. C'est une chance car rien d'autre n'aurait pu nous préparer au choc de la misère et du désespoir au milieu desquels nous sommes plongées dès notre arrivée.

- Allez au travail !

La voix impérieuse provient de la chef de notre petite troupe. Tatie Tricotte (ou juste "Tatie"). Elle tape dans ses mains gantées pour nous mettre en mouvement et chacune commence à s'exécuter pendant qu'elle même part en quête des gérants de ce dispensaire, sans doutes pour leur signifier notre arrivée et tâcher d'organiser un peu les choses. On peut compter sur le caractère de la matriarche pour à aider à mettre de l'huile dans les rouages ici.  

La répartition des rôles avait été décidée à l'avance en fonction des compétences de chacune. Détentrice d'un pauvre brevet de secourisme, il avait été décidé que j'aiderai le personnel soignant de mon mieux. Mon savoir médical ne pèsera pas lourd comparé aux compétences des médicomages. Mais je suis certaine que le peu d'actes simples que j'arriverai à réaliser permettront d'alléger le travail des praticiens professionnels. Les petites eaux font les grandes rivières comme on dit.

Mais avant cela, une tâche m'incombe : Mes compétences en enchantement m'imposent de participer au renforcement des sortilèges de défense du campement. Dresser les boucliers, activer les sortilèges d'alarmes et répulsifs ... Une tâche pour laquelle je suis maintenant rodée avec les attaques récentes du brouillard contre l'école de Poudlard.  Aura en main, je traverse le campement en direction de sa bordure. Le chaos autour de moi me fait frémir et je cherche du regard après des têtes connues. Beaucoup d'appel à l'aide ont été passés. Je sais que certains comme mon ami Marx ont été touchés par la situation ici et se sont jurés de venir participer. Est-il déjà là ? Est-ce que c'est raisonnable qu'un père de famille comme lui vienne se mettre en danger ici ?



Résumé:

[Libre] Le front de résistance Empty Re: [Libre] Le front de résistance

Dim 5 Juin 2022 - 21:00
Adonis Evans
- Administrateur -
Ministère (terrain)
III - Auror
Adonis Evans
[Libre] Le front de résistance Pjoj

Singularité : Demi-Vélane
Orientation : None
Statut civil : En couple pour la vie avec Arthur Digler
Activités : Tripoter Monsieur Digler

[Libre] Le front de résistance R8u9

DC : Ambroise de Lancester
© : Yulna

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:

Apolo Riviera
Il a intérêt à vivre, c’est moi qui vous le dit. J’ai pas passé autant d’temps sur ses plaies pour qu’il y passe, étouffé par ses bandages ! Le sang, la douleur, les plaies béantes et les cris. Apolo avait toujours su à quoi s’attendre lorsqu’il avait choisi la voie élitiste de la médicomagie. S’y attendre et y être confronté était cependant deux choses bien distinctes. Ses jambes lourdes lui faisaient mal à force de piétiner dans le dispensaire mais jamais sa baguette ne tremblait. Les baguettes des médicomages ne tremblent jamais .

Patient 245, on a besoin d’un diagnostic immédiatement Docteur ! Le regard concentré d’Apolo fusa dans la direction de la voix. La sienne siffla sèchement. Personne d’autre n’est disponible, bon sang ? Docteur. Il s’y habituait. Sa formation en médicomagie générale s’était à peine terminée qu’Apolo était déjà jeté dans le grand bain de la crise et des responsabilité avant même d’avoir pu choisir sa spécialité. Un instant, j’arrive. Ferula ! Il prenait désormais les décisions au même titre que ses collègues plus expérimentés. Maintenez ça serré, je passe au suivant. Tant de vie étaient entre ses mains qu’il ne pouvait se permettre de fléchir. Il s’étouffe ? Anapneo !

Ses doigts d’Apolo se cramponnaient à sa baguette sans vouloir relâcher la pression depuis qu’il était arrivé. J’ai une obstruction partielle des voies aériennes supérieures ici ! Il s’étouffe avec son sang ! Nettoyez-moi ça et cautérisez, je ne peux pas gérer seul ce genre de cas. Apolo croulait sous le nombre de nouveau patients. La situation était difficilement supportable. Les blessés et les corps inanimés affluaient à un rythme effréné. Alors que certains médicomages avaient reçu l’ordre de gérer les patients atteints directement par les effets du Brouillard, la folie et l’hypothermie, Apolo et l’autre partie de ses collègues s’occupaient des urgences physiques absolues qui maculaient les tentes et les blouses d’éclats violents carmin. Une vraie boucherie.

Quoi encore ?! Désolée de vous déranger Docteur… Une assistante visiblement paniquée qui s’avançait en tremblant comme une feuille. Un groupe de personnes est arrivé… Ils souhaitent aider. Apolo leva les yeux de son patient pour disséquer rapidement les silhouettes nouvelles venues, un peu plus loin. Il traversa rapidement la distance qui le séparait de l’une d’entre elles et l’interpela. Et vous, qui êtes-vous ? Le Ministère ? Son regard émeraude traversait le masque étrange qu’elle portait sur le visage. Avant qu’elle n’ait pu répondre quoi que ce soit, il trancha. Vous savez quoi, peu importe qui vous êtes, je m’en fiche. Il pointa sa baguette sur sa gorge et reprit afin que tout le petit groupe puisse l’entendre.

Sonorus ! On a besoin de personnel pour épauler les psychomages et le potionistes et ici pour appliquer les bandages. Y a aussi du taff dehors et des sorts de protection à jeter. Faites gaffe, revenez pas blessé, je ne pourrai pas gérer des patients supplémentaires. Il ne savait pas qui ils étaient et pour quelle raison obscures ils étaient vêtus de la sorte mais s’ils voulaient aider, soit. Pour ceux sans aucune formation médicale, faites ce qu’on vous dit, je ne veux AUCUNE PRISE D’INITIATIVE ! Du moment qu’ils se montraient obéissant et efficaces, ils pouvaient rester. Et enlevez-moi ces stupides masques, ils ne vous protégeront pas du Brouillard ! Qu’attendez-vous ?? Des vies son en jeu ! Au travail ! Le temps était compté.

Résumé:
(c) Adonis Evans


The song of Adonis

 RP : 1/1 | Oscar : 0/1 | Apolo : 0/1


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Dim 5 Juin 2022 - 22:54
Invité
Invité
Anonymous



Si on t’avait dit que tu avais un jour quelque chose a faire du brouillard ou de la masse noire vivante que tu avais croisée –consommée- à Saint Mangouste la dernière fois que tu y avais été, tu aurais bien ris. Un peu comme quand tu étais encore derrière ton comptoir des 3 balais et qu’on te demandait si y’avait des jambons à manger devant une petite miss qui se trémoussait. Pourtant, tu finis par transplanné à l’adresse qu’une missive t’indiquait. T’avais rien de mieux à faire, si ce n’était te demander pourquoi ton ventre te faisait des guilis et rendait l’intégralité de ton souper dans l’herbe, autant donc t’occuper.

D’un revers de main t’essuyais ce qui pouvait trainer de ton reste de repas et enfounais rapidement une sucette à la bouche pour te sentir plus frais, ou du moins avec un peu de sucre dans le sang, a défaut d’autre chose. Autre chose que tu aurais du prendre avant de partir vu ce qui se déroulait sous tes yeux. Un espèce de chant de bataille rageait, des tentes de secours tenaient debout par miracle –ou du moins par magie- des malades déambulaient tristement et des soigneurs hurlaient à qui mieux mieux des ordres qui te semblaient déstructurés et des non-identifiés semblaient au bout du rouleau. Faisant tourner ta sucette dans la bouche, tu enjambais un corps dont tu ignorais s’il était encore parcouru par la vie et cherchais des yeux celles qui t’avaient proposé une telle soirée de folie.

A défaut d’une boite de nuit ou d’un match de boxe dans une ruelle, on avait jugé qu’un cimetière ambulant pouvait réveiller en toi des pulsions de héro sauveur du monde. Dommage, tu ne l’avais jamais été, être médicomage, spécialisé dans ce qui pouvait s’apparenter à la chirurgie chez les moldus, n’était pas mué par un besoin de sauver la population humaine. Juste par l’ambition et l’appel de pouvoir… détails bien souvent occultés par tes interlocuteurs. Rapidement tu repérais des felles en robe corset blanc, arborant un vieux masque pour soigner la peste, de forte chance que ce soit les filles de cette association qui t’avaient informé. Dur de croire que sainte Mangouste était prête à faire des ronds de jambes pour te rendre ton droit d’exercer.

En repérant une entrain de s’activer devant les tentes de secours, tu fronçais les sourcils te demandant ce qu’elle faisait et aller la rejoindre. « C’est vous qui m’avez fait venir ? Je sais pas coudre ce qui n’est pas vivant, désolé » Si on voulait que tu reprise les chaussettes c’était mort… De toute facon si quelqu'un s'attendait à ce que tu fasses un miracle, c'était fichu aussi, il fallait plus de bras encore

Spoiler:

Codage par Libella sur Graphiorum

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Dim 5 Juin 2022 - 23:31
Hélios D. Ellis
Spécialiste
I - Élève
Hélios D. Ellis
Année d'étude : Première année
Singularité : Animagus non déclaré
Orientation : Boiz&Girlz
Statut civil : Helios : se complait des plumes d'un aiglon / Elhiya : en couple avec le prof d'EDM
Activités : Membre de la meute bancale de la forêt interdite, assassin de sucreries, anciennement batteur aux Quidditch à Durm, ancien poufsouffle

Pa Elhiya

DC : Léto P. Carrow, Declan Wildford

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
PA - Elhiya D.Ellis- En service d'urgence


Réquisitionner tous les soigneurs disponibles était une situation à laquelle la blonde s’était attendue par le passé mais pas de nos jours. La blouse souillée officiait depuis des heures, se demandant comment tout cela avait pu arriver. Des blessés, ou des malades arrivaient de partout. Plus assez de brancard pour les faire attendre, pas assez de bras pour s’occuper d’eux, à peine un patient stabilisé qu’un autre arrivait sur une civière flottante. Au moins celui-ci avait quelque chose pour le soutenir, ce qui n’était pas le cas de tous, certains gisaient sur le sol, comptant surement les brins d’herbe au lieu des secondes d’attente. Passant de bras brisé, à des empoisonnements par créatures magique à esprits totalement déboussolés, Elhiya levait que rarement le nez pour voir si la situation s’aggravait. Il suffisait d’écouter…

Ecouter les pas pressés, écouter les sanglots ou les cris, écouter les plateaux de potions qui tomber au sol, écouter les râles d’humanité sombrer dans une douce folie. Douce chuchotait l’Espoir, interminable murmurait le Réalisme. Les moyens manquaient. Moyen humain, moyen financier, moyen logistique.. tout ressemblait à la chambre d’un enfant de 5ans après qu’il ait vidé au sol tous ses jouets… Visiblement, le ministère s’était loupé, encore, et attendait que la médecine, sans l’aide de la science répare les pots cassés.. comme toujours. A croire qu’ils n’étaient tous que des pions interchangeables.. Encore une fois. A croire que peu importait les idéologies, les manières de faire étaient toujours les mêmes. La blonde grimaçait à cette idée chargée de bien trop de souvenir, intensifiant un peu trop, sous l’irritation, le sort électrique permettant de redonner une impulsion au cœur asphyxié..

Petit sourire désolé au sorcier dont elle s’occupait et qui n’avait aucune conscience de ce qu’il lui arrivait, le sortilège avait redonné au palpitant un rythme plus correct lui permettant de le laisser au main d’un collègue qui gérait les coupures et autres plaies. Du coin de l’œil, en se déplaçant vers un sorcier qui avait le coude et la cheville dans le mauvais sens, Elhiya apercevait une jeune soigneuse prendre sa pause (Sheryline). La jeune génération de médicomages étaient volontaire, mais à les user comme ça, ils n’allaient pas tenir longtemps. Egoïstement, la blonde se soulageait de savoir son fils complètement indifférent à ce genre de profession. Ainsi, ne le verra t elle jamais totalement exténué à donner l’intégralité de sa personne à de parfaits inconnus. Ainsi ne le verra t elle jamais aboyer après une masse de civil en s’incombant la responsabilité du bon fonctionnement.

Un soupir la parcourrait aussi vite que la crainte grimpait sur les associations de pensées. Hélios était-il en sécurité ? Jamais il n’avait parlé du brouillard à Pouldard, jamais il n’avait laisser entendre quoi que ce soit pouvant l’inquiéter. Il était loin d’être stupide, et comme son père trop prompt à vouloir lui éviter tout souci supplémentaire. Il devait bien aller.. il le fallait, sans quoi elle ne pouvait pas rester ici et encore moins aller voir le jeune Apolo qui s’égosillait. « Economise toi » Main posé sur son épaule en lui adressant un léger sourire. « Ca ira, on a pas le choix » Vérité la plus claire, énoncée sans le moindre filtre, sans la moindre nécessité de protéger la sanité. Après tout, lui aussi avait signé pour ce genre de situation. « Prends le temps de respirer ou tu vas tomber » Coup de menton en direction de la jolie blonde qui se perdait dans son bol. A trop donner, il était possible de s’oublier.

Lui donnant une petite tape amicale, Elhiya soupirait de nouveau, fatigue commencait à pointer le bout de son nez. « Je vais prendre un café, fais-moi signe quand tu voudras une pause » Depuis combien de temps était-elle là ? Son croissant lui semblait si loin, et l’acier du miroir a double sens dans sa poche lui semblait si froid. Elle devait l’appeler, le rassurer, le réconforter… mais une fois que le dépit et l’usure se serait maquillé d’un sourire lumineux. En attendant, la blonde allait vers la tente où le café n’avait de cesse de couler pour se prendre une tasse et s’arrêter vers la jeune demoiselle qui semblait vouloir lire l’avenir dans son bouillon. « Ca va aller Miss ? » Esquisse bienveillante et tasse portée à ses lèvres. « Cette journée semble sans fin, mais il ne faut pas te décourager » Car si même l’équipe de soigneur n’y croyait plus, qui le ferait à leur place ?

Spoiler:


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I wouldn't change a thing about it This is the best feeling Innocence is brilliant

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Lun 6 Juin 2022 - 0:42
Daisy Wellington
En manque d'inspiration
Daisy Wellington
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Singularité : Métamorphomage
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© : Elio

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Notre arrivée ne provoque pas l'enthousiasme auquel je m'étais attendu. Mais il faut dire que la situation semble désespérée. Les gens ici ont l'air à bout de force.  Heureusement il faut plus que quelques grises mines pour entamer la résolution de Tatie Tricotte. Elle se présente sans hésitation devant le médicomage qui semble à bout de souffle.

Puisque les présentations sont dispensables, elle ne se donne pas la peine de répondre entièrement à la première question.

- Pas le ministère, non. Nous sommes des amies qui aidons les sorciers en détresse.

C'est par pur jeu si Tatie ne répond pas immédiatement à la question. Personne ici n'a l'intention de faire de mystères. Je suis prête à parier qu'il ne faudra pas plus de dix minutes pour que tout le camp soit au courant de qui se cache sous les masques blancs. Tatie Tricotte écoute les instructions du médecin. Elle hoche la tête et répond au jeune docteur à bout de nerf avec une voix à la fois décidée et bienveillante.

- On va faire tout ce qu'on pourra pour vous épauler, d'accord ? Les filles savent quoi faire. Une poignée ont quelques compétences médicales, elles sont à votre entière disposition. Les autres s'occuperont ...

Une courte hésitation se fait entendre derrière le masque. Le bec se tourne en direction du campement en triste état. La femme désigne les alentours d'un geste vague de sa main gantée.

... du reste. On a du matériel, des vivres, de quoi vêtir et loger du monde.

De fait, les robes-blanches ne tardent pas à s'activer ici et là. Sans toutefois réagir vraiment à l'injonction du jeune homme concernant les masques. Comme promis, certaines viennent se mettre à disposition des soignants exténués. D'autres œuvrent sur le camp. Les baguettes sortent et déjà la magie opère. Certains pavillons de toiles sont redressés. La tente qui fait office de cantine est rapidement trouvée, les fourneaux sont rallumés et certains commencent à caresser l'espoir de bientôt pouvoir disposer d'un repas chaud. Les fournitures médicales sont apportées, les réserves de potions ajoutées à celles déclinantes du dispensaire. Quant à ceux qui ont succombé ... Il faut les rassembler. Les isoler des vivants et les regrouper dans une tente-morgue déjà bien trop remplie. C'est une des triste besognes qui commence également à être entreprise.

Je suis globalement ignorée et relativement isolée du reste. Je suis à la périphérie du campement et m'acquitte avec sérieux de la tâche qui m'a été confiée. Je ne sais pas exactement quels dangers guettent ici mais je n'ai pas l'intention de me laisser la chance de le découvrir.  

Ma baguette en forme de quenouille vibre alors que les filaments magiques s'enroulent autour de son fuseau, formant une bobine de fils scintillants.  Avec des gestes précis, je trace de ma baguette les noeuds magiques et les arrime fermement. Autour d'eux, je trame un maillage serré de sortilèges de protections, de répulsifs et d'alarmes.  Voilà des semaines que je m'attèle à renforcer les défenses contre le brouillard à Poudlard. Les gestes sont les mêmes, bien connus, maintes fois répétés. Je ne dispose malheureusement aujourd'hui ni de l'aide de puissants collègues, ni de la magie séculaire qui habite le château. J'espère que ca suffira ainsi.  Si on devait comparer les enchantements protégeant Poudlard à une forteresse, ce que je parviens à fabriquer ici est une palissade et son fossé. C'est bien mais c'est rudimentaire. Il faudra bien que ca suffise, je n'ai pas le choix.  

Je ne vais pas mentir, je viens de consacrer une part non négligeable de mes forces magiques à cet exercice. Je retourne au camp, légèrement essoufflée sous mon masque. C'est à ce moment qu'une figure connue que je ne pensais pas voir aujourd'hui apparait devant Tatie Tricotte.Declan. Il l'interpelle pendant qu'elle semblait faire du tri parmi les vivres.  Elle lève son bec blanc vers lui, d'abord un peu surprise. Puis elle semble comprendre.

- Oh oui c'est vous ! Ravie de vous voir ici "Docteur". Merci beaucoup de vous être déplacé jusqu'ici.

L'humour et le cynisme de Declan ne sont pas relevés par l'ainée. Elle se contente d'opiner.

- Il y a beaucoup de gens qui sont encore sauvables ! S'il vous plait, aidez-les. Les Medicomages aussi semblent à bout, ils ont plus que jamais besoin d'aide.

C'est à ce moment là que la chefe improvisée de notre troupe semble m'apercevoir.

- Ah Hirondelle ! Tu as fini avec les protections ? Viens. Tu vas assister le docteur, d'accord ? Ecoutes ce qu'il te dit. Fais au mieux.

C'est à mon tour de hocher, indiquant que l'instruction était claire pour moi. Elle précise en direction du médecin.

- Elle a un brevet de secourisme, elle pourra vous assister.

Elle nous gratifie chacun d'une gentille tape sur le bras avant de prendre congés. Tatie aurait été du genre si il n'y avait pas eu ces satanés masques à nous pincer la joue avec un geste maternel avant de repartir.

- Entendu Tatie.

Declan, medicomage en relation avec la société ? Eh bien si j'avais imaginé ça ... On sera rapidement deux à l'être car je n'ai pas de raison de me cacher de mon camarade.  Je rejoins le gaillard tout aussi fraichement débarqué que moi et joue carte sur table en l'appelant par un surnom que j'ai déjà utilisé (et qu'il n'aime pas trop) et en ne prenant pas la peine de transformer ma voix avec la métamorphomagie.

- Salut Dédé. Le monde sorcier est petit hein ?

Je savoure un bref instant l'indécision et la surprise sur son visage mais ne fais pas durer les choses plus que nécessaire. Visiblement le temps presse pour tout le monde.

- Oui c'est moi. Ca te dérangerait de m'appeler "Hirondelle" aujourd'hui ? Et moi je t'appellerai "Docteur". Nous aussi on vient de débarquer. Jamais on aurait imaginé que c'était autant l'urgence ici. On a amené du matériel, tu as besoin de quoi ?  Il y a des toubibs épuisés partout, des patients laissés seuls. On fait comme tu sens, c'est toi le chef aujourd'hui !




Résumé:




Note HRP : Tout le monde a le LA pour se faire aider par les membres de la société des sorcières en détresse, se faire proposer à manger, à boire, du repos ou de l'aide. Elles sont serviables, pleines de bonne volonté, encore épargnées par la fatigue et connaissent leur place.

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Lun 6 Juin 2022 - 1:05
Gillian B. Humphrey
Enseignement
IV - Directrice de maison Serdaigle
Gillian B. Humphrey
[Libre] Le front de résistance Mhj7

Singularité : Animagus déclaré
Orientation : Boiz
Statut civil : Seule
Activités : Professeur superviseur du club d'échecs version Sorcier.

[Libre] Le front de résistance Wixj

DC : Olive Holmes, Lukas M. Rainforth, Josephine V. Lamora
© : Gigi

Carte du sorcier
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A la frontière, rien de nouveau
ft. everyone

Le temps de l’ignorance était révolu. Alfred ne pouvait plus se contenter des patients muets, froids et immobiles qui se trouvaient couchés chaque jour devant lui. C’était même parce qu’ils étaient de plus en plus nombreux que bientôt il ne put plus faire la sourde oreille au monde des vivants, à l’agonie. Sur les bords de la brume maudite, il n’y avait plus personne de suffisamment fort pour mener le combat, ni résister. Le poison inspiré au plus profond de chaque être les imprégnait jusqu’à ce que la mort les étouffe. Avant cela, une souffrance aussi lente qu’intense, sordide, faite de douleurs qui tordent le corps à rendre complètement fou.

Certains souffraient tellement qu’ils ne réalisaient même plus qu’ils avaient mal.

Alfred n’était présent au dispensaire d’urgence que depuis deux jours, et il était déjà presque exsangue. Le rythme, qui commençait à s’imprimer sous sa peau, lui enseignait qu’il devrait d’habituer à cette fatigue. Tout comme à une capacité d’adaptation éclair, puisqu’il ne pouvait se permettre de se concentrer uniquement sur la médecine. Si aberrant que cela ait pu paraître, il lui fallait, comme les autres bénévoles – plus ou moins spécialisés – improviser sur des postes qui n’étaient pas du tout ce pour quoi il s’était déplacé.

La sécurité. Repousser les monstres. Repousser les fouineurs. Chasser les opportunistes qui, au cœur de cette bacchanale de l’enfer, cherchaient à tirer profit de la faiblesse d’autrui. Il y avait longtemps qu’il n’avait stupéfixé quelqu’un, ni user du sortilège de désarmement. Et toutes ces tombes qu’il fallait creuser…

Le cœur révulsé par le bourdonnement continu de la maladie, de la mort et de leurs cris, il lui semblait que lui-même bientôt succomberait aux affres de la fièvre. Mais il ne faiblirait pas, il n’y avait pas le temps de s’attarder sur ses propres états d’âme. Tout au plus s’accordait-il de souffler pendant une, deux, trois secondes, puis il reparait à la charge. C’était trop ? Non, cela ne devait pas l’être. Il fallait continuer, encaisser, prendre sur soi, poursuivre les efforts, travailler, encore, plus longtemps, pour enfin espérer sortir ne serait-ce qu’une personne de cet horrible purgatoire.

A l’heure où les membres d’une association privée de sauvetage des sorciers en détresse faisait son entrée au dispensaire, apportant ainsi davantage de paires de bras pour prêter main forte à ce qui ressemblait fort à l’effort de guerre, Alfred épongea son front trempé de sueur. Il lâcha le poignet d’une toute jeune femme que la malédiction du Brouillard avait fini par emporter, et se tourna vers un Elfe de maison au regard humide de désespoir.
- Portez-la à la fosse, ordonna-t-il après un profond soupir qui montrait combien ces mots lui coûtaient.

Il s’était toujours dit que son cœur sensible l’aiderait à aider les autres. Ce jour-là, il pesait dans sa poitrine comme un trou noir, glacé, plombant. Non, il ne fallait pas y penser maintenant. Demain, peut-être, s’il en avait le temps. Il y avait trop à faire pour le moment.
- Docteur Hedgehopper, vite, par ici !
Un vieil homme, dont le teint avait pris une inquiétante couleur violacée, se tenait la gorge d’une main ferme, la langue pendante et les yeux exorbités par le manque d’oxygène. Deux infirmiers se disputaient à son chevet, et une bénévole qui avait appelé Alfred au secours tentait de les raisonner, au milieu du capharnaüm atroce qui régnait.
- Il est vieux, il n’y a plus rien à faire ! D’autres patients ont besoin de notre aide.
- Et vous osez dire que vous avez prêté le serment de médicomagie ! Nous sommes là pour faire de notre mieux, pas pour trier les chances de survie !
- Ça ne me fait pas plaisir mais regardez autour de vous, il y a trop de gens qui…
- Taisez-vous, écartez-vous. Tout de suite.

D’un coup d’épaule, Alfred se débarrassa des deux ergoteurs et se pencha au-dessus du vieux patient. Il parvint à l’allonger sur le dos, au prix de quelques coups de baguette magique, tandis qu’il appliquait ses doigts sur la gorge enflée. Il pratiqua de petits massages, et parvint à détendre la mâchoire du vieil homme, fit dégonfler sa langue à l’aide d’un sortilège. Pendant tout ce temps, il ne cessa de lui parler.
- Doucement. Calmez-vous, ça va aller. Essayez de respirer.
Lorsque les voies furent dégagées, Alfred parvint à faire absorber à son patient un philtre d’apaisement, puis il pratiqua les soins de premier secours destinés aux blesssés du Brouillard qui arrivaient tout juste. C’était le cas de cet homme, mais il avait de toute évidence été délaissé.

L’application d’Alfred paya, et bientôt, l’agitation du vieux patient laissa place au calme. Il poussa, soulagé, une expiration salvatrice, et articula un difficilement un « merci ».
- Traitez sa fièvre, poursuivit le jeune médicomage. Et faites ce qu’on attend de vous sans bavasser, il n’y en a pas le temps.

Aussitôt Alfred se leva pour s’en aller chercher une nouvelle tâche. Et Merlin, ce qu’il y en avait…


© Laueee


Revelio:


« Il ne faut pas redouter ce qui est complexe ».

Gillian B. Humphrey
KoalaVolant

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Lun 6 Juin 2022 - 10:56
Marx Sohei
Ministère (administratif)
III - Employé de bureau
Marx Sohei
Doubt and the Cookie

Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Veuf
Activités : - Papa poule ?
- Potioniste amateur/cuisto dingo
- Occlumens/Legilimens
- Parrain de l'APSO

"Juris Neminem Execusat Ignorantia"

DC : Caesar af Glücksborg
© : Max Imus

Carte du sorcier
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Et aussi:
J'ai accepté de venir apporter une nouvelle fois mon aide face au brouillard. Un nécessaire et dérangeant besoin de me sentir utile, une sorte de fantasme du héro qui ne me quitte plus depuis les événements de Godric's Hollow. Daisy m'a parlé d'un camp de secours à la frontière entre notre monde et celui dévoré par cette brume maléfique. Mais j'ai raté le coche... Enfin l'horaire que nous nous étions donnés pour nous retrouver. Il est inhabituellement rare que je sois en retard. J'aime à dire que cela n'arrive jamais. Mais à situation exceptionnelle... Comportements exceptionnels (et je sais de quoi je parle).

Depuis l'évacuation de l'Ecosse sonnée par le Ministère, chez moi vivent mon père et mon grand-père. C'est une bénédiction autant qu'un malheur. Leur présence m'offre le temps en plus dont j'ai besoin pour travailler (c'est un bazar sans nom au Ministère), surtout parce qu'ils prennent soin de Elphias, mais en même temps, je dois prendre soin de tous le monde, et pourvoir à leurs besoins. Notamment mon père, que le brouillard semble avoir rendu malade. Rien de comparable à ce que nous pouvons lire dans les journaux. Aussi suis-je toujours en train de courir. J'ai du faire un saut sur Traverse avant de venir, pour acheter autant d'ingrédients de potion que possible -car là-bas, si je peux me rendre utile, c'est bien ainsi, en jouant les potionistes, et chez Phoebe pour la prévenir que je partais je-ne-sais trop combien de temps. Surement quelques jours. Encore.

Elphias a été difficile à convaincre en revanche. Depuis ce qu'il a vécu le mois dernier, il ne veut plus me quitter un instant. Mon fils se lève même en même temps que moi le matin pour essayer de me dissuader de partir. J'ai beau lui expliquer que je ne peux pas l'emmener avec moi, que ce n'est pas la place d'un enfant, chaque départ se fait dans une crise de larmes terrible. Plus rien n'est simple désormais. En ralliant ce camp de fortune aujourd'hui, ne serais-je pas en train de chercher un échappatoire à tout cela ? Vu la peine que je ressens en partant, et finalement l'absence totale de soulagement, je dirais que non... Je sers mon petit garçon dans mes bras, l'embrasse à de multiples reprises, essaye d'essuyer ses joues mouillées, puis je m'en vais, emportant avec moi son odeur familière et rassurante.

CRAC ! Habillé en conséquence, j'arrive enfin au camp, et aussitôt ma gorge et mon cœur se serrent douloureusement. Quelle débandade... Ca braille, ça s'agite, ça cours en tous sens. Quelle pitié... Cet endroit est un enfer, et je voudrais d'ors et déjà retourner à mon petit confort. Mais c'est impossible, je le sais. Je ne peux me l'autoriser. Ma détermination est plus forte. Je parcours les lieux à la recherche d'une tête familière, et pendant ce temps, mes yeux et mes oreilles s'abreuvent de la misère et de la détresse qui imprègnent l'endroit. J'endurcis mon cœur, l'enferme dans une cage de labeur et de servitude mécaniques. Je ne pense plus à rien d'autre que la façon dont je vais me rendre utile.

Enfin je l'aperçois. Elle tisse habillement des enchantements. Je me rapproche et me signale à la sorcière en la prenant dans mes bras, sans prendre garde au fait que j'interrompe peut-être quelque chose en cours. Mais j'ai impérieusement besoin de cette tendresse. Daisy, désolé pour mon retard... J'ai eu quelques petites urgences à gérer avant de partir. Je m'écarte et salue avec un sourire amical l'homme avec qui visiblement elle discutait. J'ai entendu qu'ils avaient besoin de monde pour la confection de potion. Je vais essayer de me rendre utile en les appuyant. A ces mots je lui montre mon sac, un vieux sac de toile usé jusqu'à la corde, que j'ai toujours utilisé pour trimbaler mon nécessaire de potion. Si tu me cherches, je serai avec eux.

Daisy prévenue, je file directement en direction des tentes où se sont installés les potionistes. J'aurai du faire venir mon père, et grand-père Hiruzen. Ils auraient surement fait des merveilles ! C'est la débâcle ici. Le matériel, les ingrédients, tout est sans dessus dessous. On sent que tous et toutes font au mieux dans cette situation de crise. Je leur apprend que j'apporte un peu de matériel et de quoi "cuisiner". On m'indique une table, que je débarrasse de son bazar d'un coup de baguette, et je sors le mien. Voici une liste des potions dont nous avons besoin en priorité. Vous trouverez certains des ingrédients dans l'armoire à herboriste qui est là, d'autres sont dans les malles là-bas. On commence à manquer des ingrédients les plus communs... Faites de votre mieux... L'air extraordinairement las et fatigué, la sorcière retourne à son poste.

J'enfile une blouse tachée, des gants et des lunettes, et plonge mon nez dans le chaudron. Philtres Revigorant, de Paix, de Mort Vivant, Potion Wiggenweld, Antidotes en tous genres...  La liste est longue comme le bras, et je n'ai pas préparé ces potions depuis des années. Pourtant, dès les premiers gestes, mes vieilles manies reviennent comme si la veille encore, j'étais dans l'Atelier avec mon père et que nous préparions nos concoctions. Je retrousse mes manches, ouvre mon vieux carnet de notes, compagnon corné et taché que je tenais déjà à Poudlard. Il a davantage l'allure d'un gros livre désormais. Bien, au travail. Alors, le Philtre de Paix...

Résumé ::



- Marx : 3/1 - Gideon : 0/1 -

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Mer 8 Juin 2022 - 20:40
Adonis Evans
- Administrateur -
Ministère (terrain)
III - Auror
Adonis Evans
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Singularité : Demi-Vélane
Orientation : None
Statut civil : En couple pour la vie avec Arthur Digler
Activités : Tripoter Monsieur Digler

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DC : Ambroise de Lancester
© : Yulna

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Apolo Riviera
Je vais essayer merci. Apolo avait beau être désormais titulaire, face à une situation de crise comme celle-ci, l’expérience lui manquait. Il était sérieusement dépassé par les évènements même si sa fierté l’empêchait de se l’avouer. Mais qui n’était pas dépassé finalement ? Les médicomages manquaient et les petites mains des volontaires venus aider ne remplaçaient malheureusement pas leur expertise malgré toute la volonté du monde. À côté de cela, le Ministère ne semblait pas suffisamment préoccupé pour leur envoyer des renforts pour protéger le dispensaire. Où étaient les agents de la Brigade ? Ou étaient les Aurors ? N’était-ce pas une situation suffisamment alarmante pour exiger leur intervention ? Je ferai une pause… Plus tard.

Apolo n’avait jamais eu de mal à dire ce qu’il pensait ou ce qu’il souhaitait. Et son accent argentin ne lui avait jamais posé de problèmes pour être clairement compris. Les blessés s’accumulaient et sa ténacité – ou était-ce son légendaire esprit de contradiction – l’empêchait purement et simplement de prendre quelques minutes pour souffler un peu. C’était un truc de vieux ça. Au Mermaid, il ne prenait de pause qu’en fin de soirée, à la fermeture, malgré le nombre parfois incalculable de fêtards qui cherchait son attention. Ici, c’était la même chose. Tout le monde l’interpelait, il prendrait un pause plus tard. Lorsque tout serait réglé.

Arrêt cardiorespiratoire, on se recule, je vais choquer ! Trois, deux, un ! Pointée sur un quarantenaire au visage blafard, la baguette d’Apolo émit un puissant arc électrique. La poitrine dénudée du patient se souleva un instant avant de retomber lourdement sur sa table d’opération. Le cœur est reparti, on ventile. Appelez-moi si jamais il décide d’arrêter de vivre une deuxième fois. Et PAS de potion tant qu’il n’est pas conscient ! Il préférait le préciser. Il connaissait parfaitement ses équipes contrairement à tous ces volontaires civils qui risquaient à tout moment d’empirer les choses. Pourtant, entre les masques étranges et ses collègues qui s’agitaient, il y en avait un en particulier qu’Apolo n’avait malheureusement pas assez l’habitude de croiser à Ste Mangouste. Alors, malgré la situation, autant en profiter. Tu tiens l’coup ? T’as pas intérêt à flancher, hein. J’te veux pas sur ma table d’opération, parce qu’il n’accepterait pas que celui-là ne s’en relève pas. J’compte sur toi Alfred.

Résumé:
(c) Adonis Evans


The song of Adonis

 RP : 1/1 | Oscar : 0/1 | Apolo : 0/1


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Dim 12 Juin 2022 - 16:43
Gillian B. Humphrey
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Gillian B. Humphrey
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Alfred avait l’impression de n’être plus qu’un pantin doué de magie qui exécutait ses tâches comme s’il était sous l’emprise de l’Imperium. Cette atroce pensée lui redonna le petit coup de fouet nécessaire à ce qu’il ne s’effondra pas de fatigue, inanimé sur le sol, prêt à se faire piétiner par tous ceux qui passaient sur le chemin.
Une voix l’interpela soudain, celle d’un jeune homme qui portait fort bien son nom, pour être – et il en coûtait à Alfred de se l’avouer – d’une beauté à couper le souffle, qui que l’on soit. Lui qui ne s’estimait guère séduisant avait tendance à se sentir diminué à côté de ceux dont il semblait exhaler des phéromones criant « suivez-moi ». C’était précisément l’effet que faisait ce jeune médecin, et confrère, qui venait de lui confier qu’il comptait sur Alfred pour ne pas le laisser tomber. D’abord interdit, Alfred ne put bientôt pas rester muet, devant le sourire à embraser un Magyar à pointes qui lui était servi.
- Ça va, répondit-il courageusement, tout à fait conscient que sa voix tremblotait un peu. J-je vais tâcher de faire au mieux, haha…
Il n’osait imaginer ce qui se passerait s’il finissait sur la table d’opération d’Apolo Riviera. Ce serait peut-être l’ultime instant de beauté de sa vie. Et qui sait, peut-être que Mademoiselle Humphrey viendrait le voir pendant sa convalescence…

Mademoiselle Humphrey. Elle lui semblait être si loin. Dire qu’elle avait affronté des épreuves bien pires à Poudlard ! [Est-il utile de préciser le flagrant manque d’objectivité du jeune médecin, en cet instant précis ?] Rassemblant son courage à deux mains, Alfred sortit de la tente et se dirigea, à grandes foulées décidées, avec la grande fosse où s’amoncelaient les corps qui n’avaient pas été traités.

Sur place, quelques personnes de la société des Sorcières en détresse, agenouillées, déploraient le désastre qu’elles avaient sous leurs yeux. Posant sa main sur l’épaule de l’une d’entre elle, Alfred s’excusa de l’avoir faite sursauter.
- Vous et vos collègues pouvez-vous creuser des tombes avec vos baguettes ? Des tombes verticales, de préférence…
Devant l’air stupéfait de la femme, il expliqua son intention, en tant que légiste, de traiter chaque corps qui se trouvait devant eux. Il était impératif de les traiter, embaumer, puis enfin de les mettre en terre, sans quoi de nouvelles épidémies risquaient de se propager.

Ils se mirent aussitôt au travail. Alors que les sorcières se chargeaient de dégager le terrain, et dresser magiquement des petites tombes verticales destinées à leur faire gagner de la place, Alfred sortit de sa sacoche son matériel de légiste, puis, faisant léviter le premier corps à hauteur de travail, commença à l’embaumer comme il se devait, à l’aide des onguents et potions nécessaires.
- Allez, murmura-t-il pour lui-même, je vais m’occuper de vous comme il se doit.

Quelque part, il rendrait une part de dignité à ces gens, bafoués par le Brouillard.


© Laueee



Spoiler:


« Il ne faut pas redouter ce qui est complexe ».

Gillian B. Humphrey
KoalaVolant

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Dim 19 Juin 2022 - 17:15
Adonis Evans
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DC : Ambroise de Lancester
© : Yulna

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Apolo Riviera
C’est bien de s’occuper des morts mais si on pouvait m’aider avec les vivants, j’en serai reconnaissant, sincèrement ! Les fosses se remplissaient à vitesse grand V alors que les nouveaux patients faisaient toujours la queue pour passer sur les tables d’opération, attendant qu’on veuille bien s’occuper de leur esprit ou de leurs plaies qui saignaient abondamment. À l’extérieur, le Brouillard ne faiblissait pas. Que faisait le Ministère ? Où étaient les Aurors ? Le Brouillard n’était-il pas la chose la plus préoccupante du monde sorcier pour l’heure ? L’objectif était-il d’intervenir une fois que tous les médicomages seraient au sol ou aussi vivants que leurs patients ?

Apolo essuya d’un mouvement vif quelques gouttes de sueur sur son front d’un revers de bras avant que sa voix ne tranche dans le dispensaire de fortune. Vous là-bas, dit-il en s’adressant au potionistes, j’ai besoin d’essence de Dictame et deux potions Wiggenweld. Maintenant ! Il n’était pas heure aux politesses et aux courtoisie. La situation de crise envoyait tout cela bien loin au second plan. Ferula ! La blouse d’Apolo se tâchait de plus en plus de rouge. Il avait abandonné les sortilèges de Récurage depuis longtemps. Pour le moment, il pouvait au moins se considérer de chanceux que tout ce sang ne soit pas le sien. Pour combien de temps encore ?

Les potions, s’il vous plaît ! Faut-il vraiment que je me déplace moi-même ? Voir les autres médicomages prendre des pauses le mettait hors de lui mais n’était-ce pas justement le signe qu’il était temps de faire de même ? Non. Sa main ne tremblait toujours pas. Il pouvait donc continuer à faire ce pour quoi il avait signé à la fin de ses études. Les patients qu’il avait déjà traités se remettaient peu à peu au moins de leurs blessures physiques grâce à la magie. Un regard rapide à ceux qui reprenaient conscience un peu plus loin lui redonna un boost d’énergie, il ne faisait pas tout ça pour rien.

Dans un mouvement souple, Apolo leva sa baguette avant l’arrivée du patient suivant pour encourager rapidement son équipe, on continue comme ça, on relâche rien, avant de reprendre ses directives, ses yeux perçant à travers le masque d’oiseau d’une nouvelle arrivante. Allez donner un coup de main aux équipe pour changer les pansements des patients qui se rétablissent. Je ne veux pas d’infection. Ils avaient suffisamment souffert comme ça. Et lui aussi. Inutile de s'en rajouter.
(c) Adonis Evans


The song of Adonis

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Mar 21 Juin 2022 - 11:02
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Invité
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@Daisy Wellington @Adonis Evans @Gillian B. Humphrey

Le costume ne semblait pas plaire à tout le monde, entre ceux, présents, qui appartenaient autant au monde magique que moldu, le rappel de la peste n’était pas forcément bienvenue ici. Et pour ceux uniquement sorcier, ils pouvaient y voir là des masques de mages noires, là encore, mauvais coup de pub même si, toi ça t’amusait. Le coté chaotique, le coté perdition, ce surnom stupide que la femme déguisée utilisait pour te parler. T’avais jamais accepté le titre sauf quand sainte Mangouste te l’avait imposé, c’était un peu par manque d’étiquettes plus apaisantes que la Tatie Tricotte avait trouvé judicieux d’utiliser ce pré-fixe quand elle faisait appel à toi. T’esquissais un faible sourire derrière ta barbe courte, tu préférais qu’on fasse appel à toi sur des cas plus isolés, moins affichés devant tes anciens collègues. T’avais juste pensé qu’on t’avais demandé pour un comte de princesse en détresse, des scénarii qui te plaisaient bien plus. Ici, c’était un poste de soin de guerre, ou du moins ca en avait tout l’air, les bruits de fracas en moins. A la place les hurlements des soigneurs quémandant soutient rageaient. « Ils font quoi ici.. Tous ces civils ? » La question n’attendait pas vraiment de réponse, ta tête tournait en s’attardant aléatoirement à mesure que ton attention était capture. « Ouai je vais voir » Le ton laconique extirpait une cigarette de ton paquet pour la coincer entre les lèvres.

L’allumage s’arrêta, à l’arrivée d’une ouaille du clan des masqués qu’on venait te coller dans les pattes. La flammèche de ton briquet finit par atteindre son but alors qu’on t’assurait que la jeunette avait son brevet de secourisme. Moldu ou sorcier ? Pas de précision. « Mokay » A en juger par ce que tu voyais, être capable d’apporter de l’eau était déjà un bon départ. Entrouvrant la bouche dire à ton interne de fortune tu t’interrompais en entendant la voix et le surnom qui s’échappait du bec. « Hey ! » L’esquisse s’amusait sur les lèvres s’agrandissant à la suite du discours, occultant les termes catastrophiques choisis par la blondinette. « J’préfère Poulette !... » et si ca ne lui plaisait pas, l’arrivé d’un asiatique qui venait l’étreindre. Par Merlin, comment l’a-t-il repérée dans ce foutoir ? Tirant sur ton batonnet de nicotine, tu regardais, indifférent l’homme expliquer qu’il avait répondu à l’appel lancé. T’avais beau le scruter, jamais tu ne l’avais croisé à sainte Mangouste. IL expliquait rapidement qu’il allait s’occuper des potions, justifiant soudainement sa capacité à aider. « Voila qui est judicieux effectivement. Bon… » Le brun disparaissait, trottinant vers une grande tente te laissant avant Daisy « … laissons donc le hasard choisir ce que nous avons à faire »

Pas de file d’attente, mais des corps qui volaient pour atterrir sur des brancards de fortunes ou dans les fosses. Un médecin jugeait bon d’expliquer qu’il fallait mieux embaumer les corps les enterrer à la vertical.. Tu roulais des yeux déplorant la perte de temps. « Le feu purifie beaucoup de choses et fait gagner du temps, surtout quand y’a aucun de défunt » C’était étrange d’ailleurs, autant… tu regardais Daisy en haussant les épaules, te doutant qu’elle ne validait pas tes propos et te tournais en entendant un gamin hurler sur des internes pour avoir des potions. Comportement loin de celui qu’on attend d’un médicomage. D’un signe de tête tu montrais à la blonde le bouillonnement de panique qui émanait de la zone que de carnage que le jeune homme gérait. T’attrapais deux fioles de dictames et les lui tendait. « Je suis certains que passer tes nerfs sur ceux qui t’aident augmentera ta performance. Voilà tes fioles, et calme toi donc un peu, ca pourrait pas te faire de mal » En roulant des yeux, t’embarquais Daisy et lui collais dans les bras un plateau de matériel pour les pansements, les changer n’étaient pas bien compliqué, autant t’atteler à ca avec elle, au moins ne sentirait-elle pas inutile. La baguette en main, tu dispensais des sortilèges de soulagement avant de retirer les tissus souillés.

Spoiler:

Codage par Libella sur Graphiorum


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Mar 21 Juin 2022 - 11:18
Hélios D. Ellis
Spécialiste
I - Élève
Hélios D. Ellis
Année d'étude : Première année
Singularité : Animagus non déclaré
Orientation : Boiz&Girlz
Statut civil : Helios : se complait des plumes d'un aiglon / Elhiya : en couple avec le prof d'EDM
Activités : Membre de la meute bancale de la forêt interdite, assassin de sucreries, anciennement batteur aux Quidditch à Durm, ancien poufsouffle

Pa Elhiya

DC : Léto P. Carrow, Declan Wildford

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
PA - Elhiya D.Ellis- En service d'urgence


Rester auprès de la gamine n’avait pu durer que quelques minutes, le temps d’avaler un café à lui glisser un sourire compatissant. Déposant sa tasse sur une table gérée par un elfe de maison attribué à l’entretient, la blonde allait s’afférer à ce qui ressemblait à des urgences. Les plus jeunes médicomages, à l’exemple d’Apolo, perdaient vite leurs nerfs se laissant déborder, l’image se confrontait à sa rétine désolée dès qu’un d’entre eux aboyait un ordre. Administrant du poussos à un patient dont les fractures bifocales de deux bras lui avaient arraché la chair, Elhiya glissait les yeux sur le tableau étrange qui se découpait dans cette clairière anciennement paisible. C’était comme si toute la population de Pré-au-lard avait soudainement eu envie de se frotter à ce qui trainait dans le brouillard. L’aliénation se lisait sur certains visages, sur les mots qui glissaient sur leurs langues et sur la crispation de leurs muscles… qu’importait les créatures que la brume avait fait grandir, la terreur et l’effroi était leurs principaux jeux de cartes.

La psychomagie avait besoin de calme, de temps, de douceur, mais dans un tel bordel, seuls les oubliettes ou les sortilèges d’endormissement pouvaient calmer les patients les plus agités. Usant discrètement de plusieurs mouvements de poignets capables d’apaiser les excités, Elhiya déambulait entre les petits lits de fortunes en faisant flotter derrière elle des fioles curatrices pour ceux capables de boire par eux même. Faire taire les cris de douleur n’empêchaient nullement ceux d’Apolo qui résonnaient péniblement dans les tympans. Voilà qu’il en était presque à mordre la pauvre petite infirmière qui le suivait partout et dont il n’avait surement pas la conscience de son dévouement. Finissant de s’occuper de retirer le sang qui s’infiltrait dans les poumons d’une victime, un soupir échappait à la blonde aux doigts tachés de carmin. Recoudre quelqu’un ne l’avait jamais dérangé, bien au contraire, mais jamais dans un tel raffut exaspérant. Agacée, sa frimousse se relevait vers le jeune soigneur, aperçut Déclan qui lui apportait des potions avant de partir un peu plus loin accompagné lui aussi d’une interne étrange.

Étrange composition sur laquelle elle ne s'attardait pas, le chiffon humide dans lequel ses mains s'essuyaient retrouvait le plateau d'une autre créature magique qui s'afférait sans qu'on ne le voit réellement. C'était une vraie fourmilière ici, et certainement pas une usine d'où sortait des gens sur pieds. Le regard se perdait sur ce qui arrivait à faire enrager le jeune Brésilien. Trop consciencieux ou trop désireux de bien faire, il oubliait aussi qu'il ne portait pas le monde sur les épaules. Nouveau soupir, les jeunes soigneurs étaient toujours lâchés sans aucune prévention sur le terrain, ici, ils étaient bien loin du cadre bien rangé de l'Hopital. Des vieux bandages trainaient au sol, des fioles vides roulaient sous les lits, des vêtements souillés pendaient aussi mollement que les bras ou les jambes de leur propriétaire. L'air portait cette odeur de fer, ces effluves de plantes et ces arômes de désinfectant, il était facile d'avoir la tête qui tournait et les joues barbouillées de rouge. Pourtant, dans l'objectif de sauver le plus de personne possible, ces détails passaient à la trappes, rendant la moindre seconde de battement comme inutile.

"#Vulnera Sanentur " Le frêne glissait doucement au dessus du blessé qui devait supporter en plus de la folie poignante les vocifération d'un jeune diplômé en médicomagie. "Pratiquer la patience est la manière la plus efficace pour préserver la paix de l'esprit. De ton esprit Apolo... Un coup de main?" Si Ulysse avait entendu ce genre d'adage, un rire profond et roque illuminerait son visage d'un sourire trop rayonnant pour ce campement de fortune. Une lumière qui ferait beaucoup de bien à cette tension bien trop palpable.

Spoiler:


Codage par Libella sur [/url]Graphiorum


I wouldn't change a thing about it This is the best feeling Innocence is brilliant

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Jeu 23 Juin 2022 - 0:35
Invité
Invité
Anonymous

Le 19/05/2022
Avec les renforts
Mention de  @Marx Sohei et  @Daisy Wellington  
Le front de résistance

« Sainte-Mangouste a besoin de renfort !
Le brouillard fait des ravages,
Le personnel arrive au bout de l’effort,
Qu’on leur envoie les plus volontaires des mages. »

Un appel aux volontaires a été lancé, l’hôpital est en crise, c’est la surcharge. Les patients sont trop nombreux, et le personnel soignant n’arrive plus à suivre.
C’est le moment de s’entraider, et de venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin.

Avant de préparer mon départ, je rejoins mon amour dans son bureau. Je frappe délicatement le bois de l’encadrement pour lui annoncer ma présence et attends qu’il se retourne vers moi.

- Je vais devoir m’absenter. Sainte-Mangouste a besoin de volontaire, je ne peux pas rester sans rien faire.

L’amour semble inquiet, il craint pour moi. Et même s’il l’exprime maladroitement car sa peur le brouille, je sais qu’il finira par accepter ma décision.
Et puis entre nous, il sait très bien que je n’en ferai de toutes façons qu’à ma tête.

- J’essaierai de revenir pour cet événement auquel tu as été convié, mais je ne peux te le promettre. Prends soin de toi, d’Iris, Jupi et Berries d’accord ?

Je conclus cette discussion pleine de protestations en l’embrassant délicatement sur le front, le nez et enfin ses lèvres.

L’amour le sait, je ne peux pas rester sans rien faire en sachant que des blessés ont besoin de mon aide.

Je prends un sac, le rempli de quelques potions de soin de ma réserve, je m’attache les cheveux et finit par transplaner.

--

L’ambiance est macabre, la pièce dans laquelle j’arrive est pleine a craquée, le personnel semble agité, ne sachant plus où donner de la tête.

Aucun d’eux ne pourra me guider dans les soins à appliquer aux patients, ils n’ont visiblement pas le temps pour ça, et c’est limite si ils me mettraient pas à la porte pour avoir de la place.

Je sors, je cherche un groupe de personne que je pourrais aider. Sur mon chemin, je rencontre des soignants à qui j’offre mes potions en leur donnant les indications nécessaires. J’en profite pour également apporter de l’eau à ceux qui le demande, ainsi que des biscuits pour ceux ayant faim.

Je me sens inutile, je fais presque tâche dans ce décor abimé.

Je continue à avancer telle la nomade incertaine qui veut aider, jusqu’à tomber sur un groupe aux visages familiers.

Dans le camp se trouve Daisy, ma redoutable adversaire de course de balais, Marx, le papa qui s’était retrouvé embarqué dans les flammes de Godric's Hollow et d’autres intervenantes de la société des sorcières en détresse.

Je m’avance en leur direction, convaincue que c’est vers eux que je trouverai une utilité.

- Hey ! Dis-je une fois arrivée près du groupe.

J’ai bien fait de me fier à mon instinct de sorcière, car c’est en arrivant à leur hauteur que j’apprends que le besoin de potion se fait ressentir.

- Parfait, je viens avec ! Dis-je à Marx sans hésitation.

La voilà ma place ! Je l’ai enfin trouvée.

Une sorcière au bord de l’épuisement nous donne des informations supplémentaires, elle nous donne une liste de potion manquante avant de nous avertir que les ingrédients commencent à manquer.

Je serre les dents. Si j’avais su !

- Je reviens !

Je déteste transplaner mais si je peux au moins apporter des ingrédients de ma réserve personnelle, ça en vaut la peine.

Une dizaine de minutes plus tard, me voilà de retour avec un sac chargé d’ingrédients. Je file les mettre dans l’armoire à herboriste et retourne installer mon matériel.

- C’est parti !

Je jette un coup d’œil vers Marx qui s’attelle à sa tâche avec attention. De mon côté, je vais commencer à préparer un philtre revigorant.




Résumé :

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