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Re: [Civils II] Le lieu de culte
Mer 20 Avr 2022 - 13:04
- InvitéInvité
L’ambiance était lourde. Le temps filait vite et Arwin devait faire preuve de sang-froid pour ne pas céder à l’envie de passer la barrière de fidèles agglutinés dans l’obscurité. L’heure n’était pas aux réflexions hasardeuses sur leurs actes. La raison avait été reléguée au second plan.
Dans l’ombre, totalement impassible, le sorcier attendait seul. Dans son champ de vision, la silhouette du garde-chasse était toujours présente. Arwin attendait le feu vert pour agir et s'enfoncer dans les ténèbres. Les fourmillements picotaient le bout de ses doigts. Sa baguette le démangeait.
Habituellement réfléchi, son esprit se troublait au fil des minutes, lui renvoyant étrangement le souvenir des exercices de Perigrine. Rosier et son insupportable tempérament explosif faisait écho à sa propre fébrilité. Il lui avait reproché d’agir sans réfléchir, son manque de contrôle et de recul, mais à présent confronté à l’évidence, le Serdaigle comprenait maintenant qu’il était vain espérer lutter contre ses sentiments lorsque ceux-ci étaient régis par le chaos. La haine, l’impuissance, l’amour et la frustration étaient un cocktail explosif. Son poison coulait dans ses veines, battant au rythme d’un rythme cardiaque anarchique.
Les traits fermés, le masque se fendait. Arwin commençait à perdre patience. La preuve était la grimace qui venait de déformer sa bouche. Tous ses muscles s’étaient tendus à en devenir presque douloureux. Il espérait garder un tant soit peu de discernement. Du moins, s’il la trouvait en vie.
Les paupières tombèrent, voilant un temps la vision cauchemardesque. Il n’y avait plus que l’écho du tambourinement de ses tempes et l’odeur nauséabonde. Ce qui se faisait ici méritait d’y être enterré avec l’ensemble des âmes impies qui s’y trouvait. Où était passé l’érudit altruiste, celui qui forgeait par les plus grands esprits sorciers se voulait être le nouveau représentant des valeurs des Abernathy. Perdue dans les limbes, parmi les braseros crépitant d’infamies, la silhouette de l’héritier n’était plus que l’ombre de ce que fut jadis le sorcier.
Ses yeux transpercèrent le voile de la noirceur environnante avec la certitude que lorsqu’il sortirait d’ici il ne serait plus tout à fait le même. Le changement avait commencé son œuvre bien plus en amont… Tout ceci n’était que l’aboutissement, la consécration totale de son émancipation. Arwin était maître de son propre destin. Il en prenait maintenant pleinement conscience.
Sa mâchoire se contracta dans une déglutition pénible. Fin prêt, son regard apostropha le garde-chasse, tandis que les fidèles quittaient les lieux à l’heure convenue. Il le suivit en se fondant dans son sillage et ils traversèrent bons nombres de salles dans un dédale apocalyptique. Cet endroit ressemblait de plus en plus à des catacombes. L’odeur, de chair putride n’arrangeait rien à la désagréable impression qui se dégageait des lieux. « Shhh ...» Souffla Arwin brièvement par attirer l’attention du guide en amont. L’œil sombre avait descellé une variation dans l’obscurité. Cela pouvait être n’importe quoi. Mieux valait se montrer prudents.
Dans l’ombre, totalement impassible, le sorcier attendait seul. Dans son champ de vision, la silhouette du garde-chasse était toujours présente. Arwin attendait le feu vert pour agir et s'enfoncer dans les ténèbres. Les fourmillements picotaient le bout de ses doigts. Sa baguette le démangeait.
Habituellement réfléchi, son esprit se troublait au fil des minutes, lui renvoyant étrangement le souvenir des exercices de Perigrine. Rosier et son insupportable tempérament explosif faisait écho à sa propre fébrilité. Il lui avait reproché d’agir sans réfléchir, son manque de contrôle et de recul, mais à présent confronté à l’évidence, le Serdaigle comprenait maintenant qu’il était vain espérer lutter contre ses sentiments lorsque ceux-ci étaient régis par le chaos. La haine, l’impuissance, l’amour et la frustration étaient un cocktail explosif. Son poison coulait dans ses veines, battant au rythme d’un rythme cardiaque anarchique.
Les traits fermés, le masque se fendait. Arwin commençait à perdre patience. La preuve était la grimace qui venait de déformer sa bouche. Tous ses muscles s’étaient tendus à en devenir presque douloureux. Il espérait garder un tant soit peu de discernement. Du moins, s’il la trouvait en vie.
Les paupières tombèrent, voilant un temps la vision cauchemardesque. Il n’y avait plus que l’écho du tambourinement de ses tempes et l’odeur nauséabonde. Ce qui se faisait ici méritait d’y être enterré avec l’ensemble des âmes impies qui s’y trouvait. Où était passé l’érudit altruiste, celui qui forgeait par les plus grands esprits sorciers se voulait être le nouveau représentant des valeurs des Abernathy. Perdue dans les limbes, parmi les braseros crépitant d’infamies, la silhouette de l’héritier n’était plus que l’ombre de ce que fut jadis le sorcier.
Ses yeux transpercèrent le voile de la noirceur environnante avec la certitude que lorsqu’il sortirait d’ici il ne serait plus tout à fait le même. Le changement avait commencé son œuvre bien plus en amont… Tout ceci n’était que l’aboutissement, la consécration totale de son émancipation. Arwin était maître de son propre destin. Il en prenait maintenant pleinement conscience.
Sa mâchoire se contracta dans une déglutition pénible. Fin prêt, son regard apostropha le garde-chasse, tandis que les fidèles quittaient les lieux à l’heure convenue. Il le suivit en se fondant dans son sillage et ils traversèrent bons nombres de salles dans un dédale apocalyptique. Cet endroit ressemblait de plus en plus à des catacombes. L’odeur, de chair putride n’arrangeait rien à la désagréable impression qui se dégageait des lieux. « Shhh ...» Souffla Arwin brièvement par attirer l’attention du guide en amont. L’œil sombre avait descellé une variation dans l’obscurité. Cela pouvait être n’importe quoi. Mieux valait se montrer prudents.
- Résumé:
- Arwin sombre dans les ténèbres. La descente dans l'obscurité du lieu de culte, l'entraine au plus profond de ses retranchements. Sa patience est mis à rude épreuve. Après une attente interminable, lui et le Garde-chasse de Poudlard traversent une successions de couloirs. Arrivés face à une manifestation magique à peine perceptible dans l'obscurité, le Serdaigle interpelle prudemment son ainé pour le freiner.
Re: [Civils II] Le lieu de culte
Mer 20 Avr 2022 - 14:22
- InvitéInvité
Le môme est impatient. Si au début je l'ai trouvé taciturne en réalité, il est juste un volcan qui fulmine et qui n'attends qu'à entrer en éruption. Chaque seconde d'attente est une seconde perdue. Je lui ai imposer de laisser passer l'heure du prochain rassemblement, bien caché dans une pièce ressemblant à un débarras. Si nous allons trop vite, nous tomberons dans un piège qui se refermera sur nous.
Les minutes s'égrènent et je pense à Olive. Où peut-elle bien être ? Un doute m'assaille lorsque je revois la procession des fidèles. Et si elle est dans le convoie ? Non, impossible. J'ai tout prévu et ça, je ne l'ai pas prévu donc, ce n'est pas possible.
Un horloge a sonné et nous sortons tous les deux de nos pensées. D'une signe de tête, je lui intime de me suivre.
Nous traversons des salles, nous prenons un escalier qui nous mène au premier en espérant pouvoir redescendre à un moment de l'autre côté du hall. Dans la pénombre du couloir, une présence se fait entrapercevoir avant de filer dans une chambre. Arwin nous arrête et je me colle au mur en rendant mes pas silencieux à l'aide d'un sort. Grâce à mon miroir, je regarde dans la pièce où est rentré l'individu et je le distingue de dos; baissé sur une table. Il est occupé mais je préfère ne pas passer sans lui signaler ma présence par un geste brusque. En effet, je rentre rapidement dans l'espace, constatant qu'il est tout seul. Comme s'il m'a sentit, il commence à se retourner mais mes gestes son rapides, blindés d'adrénaline et de mes mains je suis retourne la tête, entendant sa nuque se briser. Je retiens sa chute sur le sol puis cache le corps du mieux possible. Je ne fais pas confiance à la baguette instable qu'il m'a filé, j'ai l'appréhension que ses sorts échouent.
Je fouille le serviteur des ténèbres, me rendant compte qu'il avait sur lui une sorte de petite carte. Je montre le vélin à mon binome.
- Un plan de quoi ?
En effet, le tracé des pièces indique une certaine aile avec un couloir et quelques antichambres, mais rien de plus. Je ne sais pas quel endroit du bâtiment ça peut être. Il y a cependant un symbole sur le parchemin, une sorte de rosace un peu bizarre.
- Il doit y avoir un accès avec ce symbole. Ou une rune peut-être...
C'est hors de mes compétences mais peut-être que le rat de bibliothèque pourra m'en dire plus. En attendant, il faut qu'on trouve ces salles là. La bâtisse fait plusieurs étages et je dirai que vu l'état rudimentaire du plan, c'est maximum au premier étage. Sauf que pourquoi mettre une trappe au première étage ? A l'identique de l'entrée des souterrains dans la rue de Londres, je pense qu'ici...
- C'est au rez-de-chaussée.
C'est certain.
- Résumé :
- Hayden et Arwin avancent. Ils ne sont pas encore a trouver Sianyde.
Re: [Civils II] Le lieu de culte
Dim 24 Avr 2022 - 11:44
- Arabella BulstrodeSpécialiste
III - Créatrice de sortilèges
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation :
Statut civil : Célibataire
Rien de chez rien ! C'en était frustrant tant cet homme s'était avéré inutile par l'absence d'éléments utiles dont il avait fait preuve. Sa baguette réduite en allumettes, Bella l'avait délesté de ce qui lui servait de chausse, et une fois l'ennemi plus ou moins dissimulé il était temps de reprendre la route.... Vers un peu plus d'horreur. D'autres salles étaient sur leur chemin, mais impossible de voir ce qu'il y avait dedans et de toutes façon sans clef, il n'y avait pas grand chose à espérer.... Inutile de perdre plus de temps ou de prendre de risque inconsidérés. Il fallait continuer. Bella passa devant, préférant que la seule des deux qui avait encore une arme puisse agir par surprise au besoin. Prudemment, elle hissa sa tête vers le nouvel étage tel un suricate aux aguets. D'autres visions d'épouvantes désolantes, encore des odeurs ineffables, mais ! Pas de bure.... Elle vérifia plusieurs fois avant de se décider à monter complètement. Elle regarda plus en détail autour d'elles, et secoua la tête bouleversée. Tant de victimes... Pour certains il était déjà trop tard. Et elle ne pouvait rien faire.... Incapable de les aider, de les soigner ou de les sauver.... Sans baguette ni la moindre ressource, elle était complètement impuissante. Mais le pire était à venir....
Il y avait un corps de jeune fille, recouvert d'une étrange substance noirâtre, qui semblait être la victime la plus consciente du lot. Rapidement, à pas de loup, les filles s'en approchèrent. Pour Bella, une victime de sauvée était toujours mieux que rien. S'il n'était pas trop tard.... Mais quelque chose n'allait pas. Ce corps.... Il avait quelque chose de vaguement familier pour la sang-pur. Et quand elle le retourna avec toutes les précautions du monde, son cœur loupa un battement. Figée d'épouvante, elle souffla incrédule, les yeux écarquillés.
Sianyde....
La malheureuse n'était plus que l'ombre d'elle-même, un corps meurtri et abusé qui ne semblait qu'attendre la mort comme une délivrance. Un frisson secoua Bella tout entière, qui se mit à trembler comme une feuille morte. Mais plus de peur cette fois.... Mais d'une rage sourde, violente, qui était littéralement en train de la dévorer. Bella ne lutta même pas contre cette dernière, la laissant au contraire la subjuguer. Elle serra les mâchoires adressant un regard consumé par la colère et la peine à la pauvresse entre ses mains. La malheureuse leur souffla quelques mots.... On allez venir l'achever. Leurs affaires étaient proches. Fille endormie et lion doré ? Elle garda ses informations en mémoire ne sachant pas quoi en faire pour l'instant. Elle aviserait plus tard. Elle caressa la tête de Sianyde, d'une main tremblante, et lui souffla.
Accroche-toi Sianyde ! On va se sortir de là ! Je ne te laisserai pas tomber ! D'accord ?
Mais la jeune sorcière partie dans une inconscience, certainement salvatrice. La peur avait quasiment été annihilé. La colère avait était écrasé instantanément par une rage presque animale, proche de la démence. Ils allaient payer.... Ils paieront tous. Peu importe le temps et les moyens qu'il faudrait. Elle les traquerait jusqu'aux derniers. Reposant délicatement Sianyde, Bella se précipita. Il fallait faire vite avant que les fous furieux ne reviennent chercher la jeune sorcière déjà trop accablée. Trouver la chambre, trouver leurs affaires. Les enfiler et vite ! Et surtout, trouver leurs baguettes.... Et peut-être quelque chose qui pourraient les aider. Tout en s'activant, Bella ne perdit pas une seule seconde, et s'adressa à Olive.
Dès qu'on est équipée, on se met en embuscade. Ces monstres vont revenir la chercher, et au moment où ils seront concentrés sur elle, on les attaque. Pas de pitié, pas d'hésitation, le pire sera le mieux. La priorité, les mettre hors d'état de nuire et nous sauver toutes les trois.
Elle n'était pas médicomage, et le regretta amèrement en cet instant. Elle aurait bien voulu pouvoir soigner Sianyde.... Elle la soulagerait du mieux qu'elle le pourrait. A présent, elles seraient deux sorcières armées et déterminées. En sous nombre, mais avec l'avantage de la surprise. Il fallait agir de manière discrète et fatale. Même si l'état bouillonnant de fureur de Bella aurait été beaucoup plus facile à vivre en attaque frontale dévastatrice. Mais elles n'étaient pas assez nombreuse, et il fallait préserver Sinayde un maximum. Le plan était dressé et maintenant.... Il fallait l'appliquer. Et elle était plus que déterminée à sauver les siens et châtier les coupables.... Sa baguette.... Vite.... Il lui fallait sa troisième main. Son alliée de toujours, et celle qui ce soir deviendrait également sa complice.... Son arme.
Il y avait un corps de jeune fille, recouvert d'une étrange substance noirâtre, qui semblait être la victime la plus consciente du lot. Rapidement, à pas de loup, les filles s'en approchèrent. Pour Bella, une victime de sauvée était toujours mieux que rien. S'il n'était pas trop tard.... Mais quelque chose n'allait pas. Ce corps.... Il avait quelque chose de vaguement familier pour la sang-pur. Et quand elle le retourna avec toutes les précautions du monde, son cœur loupa un battement. Figée d'épouvante, elle souffla incrédule, les yeux écarquillés.
Sianyde....
La malheureuse n'était plus que l'ombre d'elle-même, un corps meurtri et abusé qui ne semblait qu'attendre la mort comme une délivrance. Un frisson secoua Bella tout entière, qui se mit à trembler comme une feuille morte. Mais plus de peur cette fois.... Mais d'une rage sourde, violente, qui était littéralement en train de la dévorer. Bella ne lutta même pas contre cette dernière, la laissant au contraire la subjuguer. Elle serra les mâchoires adressant un regard consumé par la colère et la peine à la pauvresse entre ses mains. La malheureuse leur souffla quelques mots.... On allez venir l'achever. Leurs affaires étaient proches. Fille endormie et lion doré ? Elle garda ses informations en mémoire ne sachant pas quoi en faire pour l'instant. Elle aviserait plus tard. Elle caressa la tête de Sianyde, d'une main tremblante, et lui souffla.
Accroche-toi Sianyde ! On va se sortir de là ! Je ne te laisserai pas tomber ! D'accord ?
Mais la jeune sorcière partie dans une inconscience, certainement salvatrice. La peur avait quasiment été annihilé. La colère avait était écrasé instantanément par une rage presque animale, proche de la démence. Ils allaient payer.... Ils paieront tous. Peu importe le temps et les moyens qu'il faudrait. Elle les traquerait jusqu'aux derniers. Reposant délicatement Sianyde, Bella se précipita. Il fallait faire vite avant que les fous furieux ne reviennent chercher la jeune sorcière déjà trop accablée. Trouver la chambre, trouver leurs affaires. Les enfiler et vite ! Et surtout, trouver leurs baguettes.... Et peut-être quelque chose qui pourraient les aider. Tout en s'activant, Bella ne perdit pas une seule seconde, et s'adressa à Olive.
Dès qu'on est équipée, on se met en embuscade. Ces monstres vont revenir la chercher, et au moment où ils seront concentrés sur elle, on les attaque. Pas de pitié, pas d'hésitation, le pire sera le mieux. La priorité, les mettre hors d'état de nuire et nous sauver toutes les trois.
Elle n'était pas médicomage, et le regretta amèrement en cet instant. Elle aurait bien voulu pouvoir soigner Sianyde.... Elle la soulagerait du mieux qu'elle le pourrait. A présent, elles seraient deux sorcières armées et déterminées. En sous nombre, mais avec l'avantage de la surprise. Il fallait agir de manière discrète et fatale. Même si l'état bouillonnant de fureur de Bella aurait été beaucoup plus facile à vivre en attaque frontale dévastatrice. Mais elles n'étaient pas assez nombreuse, et il fallait préserver Sinayde un maximum. Le plan était dressé et maintenant.... Il fallait l'appliquer. Et elle était plus que déterminée à sauver les siens et châtier les coupables.... Sa baguette.... Vite.... Il lui fallait sa troisième main. Son alliée de toujours, et celle qui ce soir deviendrait également sa complice.... Son arme.
- Résumé:
- Bella avance et découvre Sianyde, dans un sale état, ce qui lui fait péter une coche. Elle n'est plus que rage et colère, et sa fureur prend le dessus sur sa peur. Elle est déterminée à récupérer ses affaires, sa baguette, et de revenir sauver Sianyde en se mettant en embuscade quand les geôliers viendront la chercher.
(Et en faisant roter du sang à tous les autres malades).
Si les phrases sont entre "~ ~" ce sont les pensées de Bella
the strength of the grace
Re: [Civils II] Le lieu de culte
Dim 24 Avr 2022 - 18:55
- Olive HolmesCommerce
V - Gérant
Singularité : Demi-Vélane
Orientation :
Statut civil : Amoureuse
Activités : Membre de l'organisation criminelle tenue par Varga Barksdale
DC : Lukas M. Rainforth, Josephine V. Lamora
© : Gigi
Je lâche un râle de soulagement quand Arabella assomme le rustre en bure et qu’il s’effondre enfin.
- Bravo, soufflai-je une fois que j’ai repris ma respiration.
Mes muscles, tendus par le stress et l’effort, tétanisent alors que je me relève, secouée par l’adrénaline. Je ne me laisserai pas faire, ni par lui, ni par qui que ce soit d’autre.
Pour protéger mon esprit et le peu qu’il me reste de conscience saine, je ne prête pas attention à ce que je vois autour de moi. Du moins, pas aux personnes inertes que nous croisons. Ma concentration se porte sur ce qui correspondrait aux instructions de Tuszy. Je ne l’ai pas oublié. Il me faut détruire un maximum d’objets ou d’amulettes, que je croiserai sur ma route. Pour l’heure, à part deux statuettes dans le couloir, je ne suis tombée sur rien. Chercher à remplir cet objectif m’évite de m’émouvoir à chaque fois que je trébuche sur un bras mou, ou une jambe jetée là, ces membres aux visages inconnus que je ne cherche pas à distinguer dans la pénombre.
Il faut avancer.
Il faut survivre.
Alors nous avançons.
Jusqu’à cette nouvelle pièce, tout aussi sordide que les précédentes, où gît celle qui devait hurler il y a quelques instants. Ou quelques heures. Je ne sais plus.
Sur le dos, à même la pierre, elle a l’air d’un pantin disloqué, abîmé d’avoir été trop manipulée par des propriétaires sadiques, heureux d’avoir joué avec et d’en avoir joui. Arabella se précipite vers elle et l’appelle. Elles se connaissent ? Je ne pose même pas la question à voix haute, je m’en fiche, j’entends la jeune fille parler, ou du moins articuler quelque chose d’inintelligible de prime abord.
Nos affaires.
Il faut les récupérer.
Quant au reste, nous verrons plus tard. Quand nous pourrons faire face, avec nos baguettes.
- Bravo, soufflai-je une fois que j’ai repris ma respiration.
Mes muscles, tendus par le stress et l’effort, tétanisent alors que je me relève, secouée par l’adrénaline. Je ne me laisserai pas faire, ni par lui, ni par qui que ce soit d’autre.
Pour protéger mon esprit et le peu qu’il me reste de conscience saine, je ne prête pas attention à ce que je vois autour de moi. Du moins, pas aux personnes inertes que nous croisons. Ma concentration se porte sur ce qui correspondrait aux instructions de Tuszy. Je ne l’ai pas oublié. Il me faut détruire un maximum d’objets ou d’amulettes, que je croiserai sur ma route. Pour l’heure, à part deux statuettes dans le couloir, je ne suis tombée sur rien. Chercher à remplir cet objectif m’évite de m’émouvoir à chaque fois que je trébuche sur un bras mou, ou une jambe jetée là, ces membres aux visages inconnus que je ne cherche pas à distinguer dans la pénombre.
Il faut avancer.
Il faut survivre.
Alors nous avançons.
Jusqu’à cette nouvelle pièce, tout aussi sordide que les précédentes, où gît celle qui devait hurler il y a quelques instants. Ou quelques heures. Je ne sais plus.
Sur le dos, à même la pierre, elle a l’air d’un pantin disloqué, abîmé d’avoir été trop manipulée par des propriétaires sadiques, heureux d’avoir joué avec et d’en avoir joui. Arabella se précipite vers elle et l’appelle. Elles se connaissent ? Je ne pose même pas la question à voix haute, je m’en fiche, j’entends la jeune fille parler, ou du moins articuler quelque chose d’inintelligible de prime abord.
Nos affaires.
Il faut les récupérer.
Quant au reste, nous verrons plus tard. Quand nous pourrons faire face, avec nos baguettes.
- Lumos:
- EDIT 2.
Olive suit Arabella et écoute ce que dit Sianyde pour trouver la chambre avec leurs affaires.
Re: [Civils II] Le lieu de culte
Dim 24 Avr 2022 - 23:42
- Choixpeau Magique- PNJ -
- Orientation :
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)
Le lieu de culte
La course contre la montre ne cesse de continuer et c'est de pire en pire pour chacun d'entre vous. Alors que Olive et Arabella vous retrouvez avec une Sianyde mourante, Arwin et Hayden vous filez à travers les couloirs à toute vitesse. Les incantations dans le hall que vous entendez tous, résonnent dans les murs et dans le sol. Tout à coup, la bâtisse entière se met à trembler, sans que vous ne sachiez ce qu'il se passe. Là où elle est, la rouquine ne risquera pas plus qu'elle n'a déjà subit et, prenant votre courage à deux mains, vous remontez vers la seule sortie qui se dessine sous vos yeux, une quinzaine de mètres plus loin. Encore cette odeur de brûler vous reviens en permanence au nez mais cette fois-ci, ça sent le foin ou peut-être la paille. Et puis un rugissement venu d'outre-tombe qui vous stoppe net, tous les quatre.
Arwin et Hayden, alors que vous vous apprêtez à rejoindre une alcôve du rez-de-chaussée, vous voyez quelque chose bouger en dessous de vous. Discrètement, vous regardez par dessus la balustrade du premier et vous apercevez qu'un animal se tient sur ses quatre pattes et dans un cercle de flammes, acclamé par un maître de cérémonie et autant de fidèles. Vous percevez sur son corps des morceaux de métal, de bois et de paille. On lui aurait mis un masque ou quelque chose qui s'en rapproche. Au vu des cris, c'est plus qu'un simple rugissement de présence c'est un cri de douleur, appelant à l'aide. Votre priorité n'est pas là et, pourtant, vous ne pouvez vous empêcher de le voir s'ébrouer pour finir par courir dans la foule, piétinant plusieurs personnes au passage. Il fait fit du feu, se jetant contre les portes, les murs, et les installations. Votre indice est ici : la cloison qu'il défonce n'est autre que l'endroit où vous devez vous rendre immédiatement. En effet, le blason surplombant le tunnel porte la marque du plan que vous avez récupéré. Mais il n'est pas bon de s'y rendre à deux et arrivés en bas, vous vous séparez.
Les filles, vous n'avez d'autres choix que de tenter de créer une brèche, un passage. Voyant cette bête s'arrêter, à moitié assommée, à quelques mètres de vous avant de repartir aussi sec, vous vous dites que c'est maintenant qu'il faut trouver une route sécuritaire. Sianyde sera un poids si vous comptez la sortir de là, et vos affaires ne sont plus très loin. Comme d'un commun accord, Olive sait bien plus se dissimuler et c'est elle qui ramènera au moins les baguettes si elle ne peut pas prendre tous les vêtements. Bella surveillera l'entrer du couloir avec une arme rudimentaire trouvé sur les lieux : un tisonnier.
Explications
› Participants attendus
Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster. Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.
@Arabella Bulstrode
@Olive Holmes
@Arwin A. Abernathy
@Waclaw H. Tuszynski
@Sianyde Llansawel
De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention..
› Résumé
C'est le regroupemeeeeeeeent !!!!
Alors je vais vous mettre un plan sur discord.
Bella et Olive vous avez avancé jusqu'au bout du seul couloir qu'il y a. Olive toi t'es partie dans une salle collée au hall pour récupérer les affaires comme a indiquer Sianyde (tout en discrétion).
Bella tu te planque derrière des ruines de mur avec un tisonnier trouvé dans les décombres près de Sisi, prête à tout déglingué.
Arwin et Hayden au RDC. Arwin tu prends le chemin le plus cours pour rejoindre Bella, tu vois Olive partir. Hayden lui il contourne, il va récupérer Olive dans la salle des affaires (plus par hasard pour le coup que par calcul).
Sisi : elle fait ce qu'elle peut XD
Dans le hall c'est le BORDEL. La créature (un animal modifié magiquement, horrible à voir) a mal et sème la cohue. Les flammes se rependent à vitesse grand V. Il y a des sacrifiés dans un bucher, morts bien sûr. Des fidèles sont morts, éclatés par la bête. D'ailleurs la bête et les flammes = le gif dans le premier post. Sauf qu'elle est bcp plus agitée. C'est vraiment une vision d'horreur (+ l'odeur étouffante). Des cultistes courent partout, mais vraiment par-tout. Certains peuvent même passer à côté de vous sans vous remarquer en mode "on court pour sauver notre vie !!!" (surtout les sous fifres). L'idée là c'est donc que le groupe s'éclate une dernière fois pour se retrouver. N'hésitez pas à être prolifiques c'est la dernière semaine.
Post de conclusion le 1er mai
Re: [Civils II] Le lieu de culte
Mar 26 Avr 2022 - 15:08
- Arabella BulstrodeSpécialiste
III - Créatrice de sortilèges
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation :
Statut civil : Célibataire
Rien n'allait. Sianyde était dans un état critique et inconsciente. Même si Bella voulait jouer sur son adrénaline pour pouvoir hisser la jeune sorcière, l'état des jambes de cette dernière rayer l'option de la liste. Il fallait soit pouvoir lui donner des soins de chocs, mais la sang-pur doutait fortement que Olive soit plus médicomage qu'elle. Soit l'une porterait Sianyde sur son dos, l'autre se chargeant d'ouvrir la voie. Ce qui serait certainement la meilleure et seule solution qu'elles avaient.... Il faut donc en premier lieu aller chercher leurs affaires, et ensuite revenir récupérer la sorcière meurtrie. Mais.... Bella ne put s'y résoudre. Partir, tourner le dos à sa consœur meurtrie et gisante, et prendre le risque qu'à son retour elle ne soit plus là. Qu'on soit venue la chercher entre-temps pour l'emmener se faire achever.... C'était hors de question, c'était au delà de ses forces. Olive fut donc missionnée pour aller chercher et ramener leurs affaire. Pendant ce temps là, Bella monterait la garde, et ferait regretter d'être venu au monde le premier qui passerait par là.
Mais à peine Olive partit que voilà que l'édifice tremblait de toutes parts. Un tremblement de terre ? Mais où pouvaient-ils bien être pour être à portée de ce genre de phénomène ?! Pas le temps de se poser plus de question. Si c'était déjà digne des pires enfers humains, à cela s'était ajouté un chaos complet. Des cris de peur, un mur écroulé, une créature de cauchemar, qui avait défoncé ledit mur pour se retrouver hébété devant elles avant de repartir vers on ne savait où. Les fidèles fous qui couraient dans tous les sens dans la confusion générale. Tant et si bien que l'existence des prisonnières avaient subitement perdu tout intérêt. C'était leur chance ! Peut-être la seule qu'elles auraient. Olive était partie, et Bella avait trouvé et attrapé un tisonnier. Elle avait positionné Sianyde légèrement en retrait, pour éviter qu'elle se fasse piétiner. Puis elle s'était elle-même dissimulée dans un recoin dans l'ombre, prête à frapper. Cette fois elle serait prédatrice en embuscade. Jusqu'ici les fous avaient eu le bon goût de ne pas s'approcher de Sianyde. Mais bien évidement cela ne dura pas. Un homme en bure, complétement paniqué, courait tout droit vers elle. Il ne l'avait certainement même pas remarqué. Mais il allait la piétiner sans aucun doute.... Ou pas.
A peine quelques mètres avant d'arriver à elle, la barre métallique d'un tisonnier vint percuter de plein fouet son visage. C'était comme si un joueur de baseball avait pris sa tête pour une balle. Mais à défaut de faire un home run, il tomba à la renverse, à présent paisiblement assoupie dans l'étreinte de l'inconscience. Il avait perdu une dent dans l'opération, mais la disparition de cette dernière serait du ressort de l'indifférence générale. Un danger d'écarté, mais pas seulement. Une saveur nouvelle s'offrit à la jeune sorcière. Elle avait toujours pensé que faire du mal à quelqu'un serait quelque chose d'insurmontable, qu'elle ne saurait ni faire, ni vivre. Et c'était certainement vrai en général. Mais ici.... Dans ces circonstances où les règles n'étaient plus, ou seule la survie primait et surtout, où elle voulait protégé les siens.... Il y avait une certaine satisfaction, entre justice et vengeance, un devoir accompli.... Mais sa colère et sa peine n'étaient pas pour autant assouvies. Le sang perlait sur son tisonnier alors qu'elle reprenait place dans les ombres, tendant de nouveau son piège. Prête à recommencer autant de fois que nécessaire.
~~Vite Olive, vite.... Si cette abominable créature revient s'occuper de nous, je ne donne pas cher de notre peau !~~
Mais Olive ne revenait pas pour l'instant. En revanche, de nouveau une silhouette s'approchait en leur direction. La main de Bella se resserra fermement sur sa prise, son regard scrutant sa cible qui se rapprochait. Elle n'avait pas l'air dans le même état de panique que les autres. La poisse ! Plus résolue que jamais, son corps tout entier se crispa, tendu et prêt à réagir. Et lorsqu'il fut à portée.... Elle abattit de nouveau avec fureur son arme ! Mais cette cible là était beaucoup plus en alerte que les autres ! Il était resté sur ses gardes et avait pu esquiver de justesse son attaque. Il n'y eut que la pointe du tisonnier qui parvint à érafler sa joue. Le coeur de Bella loupa un battement. Tant pis pour la surprise, elle se remit immédiatement en position et tenta d'asséner un second coup dans la foulée au niveau des mains. Elle n'avait même pas vérifier qu'il était armé ou non d'une baguette, mais au cas où, cela aurait toujours été ça de pris. Au petit détail près qu'elle échoua de nouveau à le toucher, l'homme esquivant parfaitement son attaque cette fois-ci. Transcendée par la rage, Bella s'interposa ! .... Avec son petit corps de crevette vêtue d'une toge plus proche de la guenille en lambeaux qu'autre chose. Très intimidant.... Malgré cela, l'ex serdaigle gronda avec la férocité d'un chaton sauvage.
Si vous approchez de Sia' je vous éclate le crâne ! Ordure ! Vous paierez pour ce que vous lui avait fait !
Elle ne payait certainement pas de mine, et pourtant.... Dans son regard on pouvait aisément lire ce mélange de détermination et de rage, avec ce petit soupçon de folie furieuse qui indiquait clairement qu'elle était sérieuse, et prête à se battre de toutes ses forces de chaton-crevette. Si elle échouait.... Sianyde et elle ne reverraient jamais la lumière du jour....
Mais à peine Olive partit que voilà que l'édifice tremblait de toutes parts. Un tremblement de terre ? Mais où pouvaient-ils bien être pour être à portée de ce genre de phénomène ?! Pas le temps de se poser plus de question. Si c'était déjà digne des pires enfers humains, à cela s'était ajouté un chaos complet. Des cris de peur, un mur écroulé, une créature de cauchemar, qui avait défoncé ledit mur pour se retrouver hébété devant elles avant de repartir vers on ne savait où. Les fidèles fous qui couraient dans tous les sens dans la confusion générale. Tant et si bien que l'existence des prisonnières avaient subitement perdu tout intérêt. C'était leur chance ! Peut-être la seule qu'elles auraient. Olive était partie, et Bella avait trouvé et attrapé un tisonnier. Elle avait positionné Sianyde légèrement en retrait, pour éviter qu'elle se fasse piétiner. Puis elle s'était elle-même dissimulée dans un recoin dans l'ombre, prête à frapper. Cette fois elle serait prédatrice en embuscade. Jusqu'ici les fous avaient eu le bon goût de ne pas s'approcher de Sianyde. Mais bien évidement cela ne dura pas. Un homme en bure, complétement paniqué, courait tout droit vers elle. Il ne l'avait certainement même pas remarqué. Mais il allait la piétiner sans aucun doute.... Ou pas.
A peine quelques mètres avant d'arriver à elle, la barre métallique d'un tisonnier vint percuter de plein fouet son visage. C'était comme si un joueur de baseball avait pris sa tête pour une balle. Mais à défaut de faire un home run, il tomba à la renverse, à présent paisiblement assoupie dans l'étreinte de l'inconscience. Il avait perdu une dent dans l'opération, mais la disparition de cette dernière serait du ressort de l'indifférence générale. Un danger d'écarté, mais pas seulement. Une saveur nouvelle s'offrit à la jeune sorcière. Elle avait toujours pensé que faire du mal à quelqu'un serait quelque chose d'insurmontable, qu'elle ne saurait ni faire, ni vivre. Et c'était certainement vrai en général. Mais ici.... Dans ces circonstances où les règles n'étaient plus, ou seule la survie primait et surtout, où elle voulait protégé les siens.... Il y avait une certaine satisfaction, entre justice et vengeance, un devoir accompli.... Mais sa colère et sa peine n'étaient pas pour autant assouvies. Le sang perlait sur son tisonnier alors qu'elle reprenait place dans les ombres, tendant de nouveau son piège. Prête à recommencer autant de fois que nécessaire.
~~Vite Olive, vite.... Si cette abominable créature revient s'occuper de nous, je ne donne pas cher de notre peau !~~
Mais Olive ne revenait pas pour l'instant. En revanche, de nouveau une silhouette s'approchait en leur direction. La main de Bella se resserra fermement sur sa prise, son regard scrutant sa cible qui se rapprochait. Elle n'avait pas l'air dans le même état de panique que les autres. La poisse ! Plus résolue que jamais, son corps tout entier se crispa, tendu et prêt à réagir. Et lorsqu'il fut à portée.... Elle abattit de nouveau avec fureur son arme ! Mais cette cible là était beaucoup plus en alerte que les autres ! Il était resté sur ses gardes et avait pu esquiver de justesse son attaque. Il n'y eut que la pointe du tisonnier qui parvint à érafler sa joue. Le coeur de Bella loupa un battement. Tant pis pour la surprise, elle se remit immédiatement en position et tenta d'asséner un second coup dans la foulée au niveau des mains. Elle n'avait même pas vérifier qu'il était armé ou non d'une baguette, mais au cas où, cela aurait toujours été ça de pris. Au petit détail près qu'elle échoua de nouveau à le toucher, l'homme esquivant parfaitement son attaque cette fois-ci. Transcendée par la rage, Bella s'interposa ! .... Avec son petit corps de crevette vêtue d'une toge plus proche de la guenille en lambeaux qu'autre chose. Très intimidant.... Malgré cela, l'ex serdaigle gronda avec la férocité d'un chaton sauvage.
Si vous approchez de Sia' je vous éclate le crâne ! Ordure ! Vous paierez pour ce que vous lui avait fait !
Elle ne payait certainement pas de mine, et pourtant.... Dans son regard on pouvait aisément lire ce mélange de détermination et de rage, avec ce petit soupçon de folie furieuse qui indiquait clairement qu'elle était sérieuse, et prête à se battre de toutes ses forces de chaton-crevette. Si elle échouait.... Sianyde et elle ne reverraient jamais la lumière du jour....
- résumé:
- Bella protège Sianyde comme une maman cygne avec ses petits, et elle manque de fracasser Arwin avec son tisonnier.
Si les phrases sont entre "~ ~" ce sont les pensées de Bella
the strength of the grace
Re: [Civils II] Le lieu de culte
Mer 27 Avr 2022 - 0:00
- InvitéInvité
Le garde-chasse avait tendu un plan au Serdaigle qui s’était empressé de superposer celui-ci aux images mentales dont il conservait quelques souvenirs. L’architecture pouvait renvoyer à plusieurs types de structures qui ne présentaient qu’un vague intérêt, du moins, au point où ils en étaient. Peu importait la fonction première de l’édifice. Il était maintenant clair, que les lieux ne servaient qu’à une seule chose ; abriter les rites de pratiques occultes.
Le regard sombre, Arwin se contenta de secouer sa tête en signe de résignation. Cela ne l’avait pas empêché de mémoriser les détails du symbole présent sur le papier usé. Quoique cela pouvait être, il serait toujours temps plus tard, de comprendre sa signification.
Le temps pressait et plus les corridors s’enchaînaient, plus la patience du plus jeune du duo s’étiolait. Dans le dédale de couloirs assombris par la pratique de magie noire, ses espoirs de trouver Sianyde s’amenuisait au fil des secondes qui s’écoulaient.
Où qu’ils se trouvaient, ils ne pouvaient qu’entendre les fidèles entonner des cantiques d’outre-tombe. Ce n’était pas vraiment gênant, jusqu’à ce que la frontière entre les deux mondes ne menace brusquement de céder ; le grondement s’éleva des abysses menaçant de faire s’écrouler les murs qui les entouraient. Le glas sombre et rocailleux, sonnait l’apogée de leurs quêtes insensées. Dans un « Cours ! » lancé à la va-vite pour éviter, l’invisible, les deux sorciers avaient pressé leur fuite. Le pire restait à venir ; que cela soit d’aller au-devant ou de tenter de le distancer, il était vain espérer lui échapper. C’était un fait, une certitude qui lestait les longues enjambées d’Arwin le long des interminables couloirs.
Loin de leurs positions initiales, ils s’étaient enfoncés dans l’antre des enfers jusqu’à s’écraser sur les parois incrustées de symboles inconnues. Le rugissement qui avait surgi des tréfonds des entrailles de la terre, les avait stoppés net dans leur élan, presque en équilibre au-dessus du néant. Un seul regard avait suffi entre eux pour déclencher les précautions qui s’imposaient. Arwin s’était immédiatement camouflé dans une brume sombre, avant d’épouser l’ombre chancelante de la grande pièce. Il n’avait pas eu le temps de s’assurer que le garde-chasse avait suivi. Ce qu’il voyait en contrebas était suffisamment inquiétant pour le dissuader de faire le moindre mouvement. Cela ressemblait de plus en plus à l’antre d’une secte et à de l’invocation de forces primitives dont les échos n’étaient pas sans lui rappeler les psaumes de son nouveau mentor. Le Serdaigle n’avait pas vraiment eu le temps d’analyser tout cela. Les faits étaient bien trop récents pour lui permettre d’établir une franche corrélation entre les deux magies. Il ne fallait pas non plus briller d’une intelligence particulière en matière de magie noire pour comprendre que tout ce qui était ici, n’était pas là pour invoquer des licornes.
Au milieu des flammes, une créature d’une autre dimension, répondait avec hargne aux incantations. Peu encline à coopérer, elle pouvait leur offrir une diversion non négligeable. Arwin songeait à cela. Dos au mur, il s’était mis à l’abri des regards pour fomenter son plan. Il cherchait un moyen de passer inaperçu, lorsque le destin lui en offrit un sur un plateau d’argent.
L’anarchie s’était imposée au premier cercle des enfers d’une étrange façon. Les fidèles couraient en tout sens, terrifiés par la bête qui s’était libérée. Un pan de l’édifice s’était même effondré pour libérer une voie qui jusqu’ici était cachée. Le Serdaigle ne l’avait pas vue de suite. Il lui avait fallu trois tentatives pour entrevoir par-delà le chaos ce que le Garde-chasse tentait de lui montrer en insistant de ses yeux sombres. Le Symbole du parchemin montrait le chemin. Ils n’avaient plus qu’à s’y rendre sans trop se faire remarquer. Chacun de leur côté, ils auraient plus de chance d’y arriver.
Arwin n’avait fait que répéter le même modus operandi, tout en laissant l’anarchie se répandre autour de lui. Dans l’ombre, il ne risquait rien, du moins tant que des yeux experts n’essayaient pas de repérer les variations magiques cachées par l’obscurité. Aux premiers signes de calme, se sachant à l’abri, le Serdaigle se détacha de l’ombre. Il était seul à présent, à progresser dans le labyrinthe jonché d’immondices. Toujours le bas du visage caché par le foulard noir, il s’avança vers une petite pièce à peine éclairée. Il n’avait vu qu’au dernier le danger s’abatte sur lui, bien trop concentré sur la silhouette qui s’était éclipsée juste avant qu’il ne se fasse attaquer. Par pur réflexe, sa main s’était érigée en protection. Cela lui avait permis de saisir du tisonnier avant qu’il n’achève sa course et fasse mouche. Une femme était là, dans une drôle de vision qui le fit sourciller. Surpris tant par l’attaque que l’initiatrice de ce geste, il dut intercepter un autre de ses coups avant de comprendre qu’elle n’était pas une adepte, mais une prisonnière. Par simple précaution, sa main avait empoigné le bras de lionne enragée pour l’acculer contre le premier mur qui s’était présenté à lui. Il ne pensait pas user de la magie contre elle, par depuis qu’il la pensait captive des lieux, mais puisqu’elle s’obstinait, il s’était avancé dans la ferme intention de faire taire les premiers mots qui s’étaient échappés de ses lèvres.
Les sourcils froncés, Arwin la contemplait sans y croire. « Sia … » comme « Sianyde ? » Statufié, presque terrassé sur place par l’espoir qui venait d’étreindre son cœur, il implora la jeune femme d’une réponse en se débarrassant du foulard. Captif de leur échange de regards, il tendit sa main dépourvue d’armes en tentant d’amadouer l’inconnue. « Je suis un ami… » Chuchota-t-il en se penchant vers l’avant. Une pierre roula sous son pied, l’obligea à suivre l’éboulis jusqu’au corps derrière l’inconnue. De chair et de sang, ce n’était que la vision déchirante d’un corps humain. La couleur de ses cheveux noircis par la crasse et les formes profanées d’entailles le fit ne laissait que peu de place au doute. « Sianyde ? tu m’entends ? » S’essaya-t-il sans perdre des yeux l’inconnue qui pouvait être encore une potentielle menace. Son autre main brandit alors sa baguette, qu’il fit légèrement choir de ses doigts pour lui signifier sa reddition. « Je suis là pour elle… Il y a une autre femme… Olive… C’était elle qui vient de partir ? Mon ami est venu pour elle… Depuis… Depuis combien de temps est-elle comme ça ? » Au fil des mots, Arwin s’était approché avec douceur et pansait maintenant le corps meurtri d’une main tremblante. « Mais… Que lui ont-ils fait ? » Sa voix tremblante trahissait ses émotions. Conflictuelles, elles se heurtaient les unes aux autres dans les prémices d’un imminent chaos. Son premier sort fut un Protego Horribilis marmonné avec conviction et concentration, tandis que ses mains survolaient la surface dénudée sans la toucher. Les tâches noires semblaient réagir à la magie d'Arwin, mais cette curieuse matière ne quittait pas le corps de Sianyde, pire, elle même semblait s'enraciner dans sa chair. Arwin essayait de comprendre, mais ce qu’il voyait le rendait de plus en plus instable. Il manquait de temps, de recul, de connaissances... C'était trop pour son ego. « Repoussium », souffla-t-il en pointant de sa baguette les blessures. La matière se retirait dans des contorsions énigmatiques. Cela ne serait pas suffisant. Le Serdaigle le savait. « Qu’ont-ils fait… » Ce n’était plus une question. L’affirmation s’était transformée en mise en garde. Il leur ferait payer tôt ou tard, mais pour le moment, il fallait trouver le garde-chasse. Il saurait peut-être comment s'y prendre avec cette magie.
Avec une infime précaution, il attrapa le corps et l’arracha au sol dans une grimace de dégoût. L’envie de tout brûler lui chatouillait maintenant les membres. C’est alors que plusieurs fidèles se mirent à courir dans leur direction et qu’il sentit la raison l’abandonner. Arwin tendit sa baguette vers le groupe, mais ils ignorèrent tout bonnement leur présence préférant fuir loin de la terrible menace qui se profilait au loin. Derrière eux, le bruit de la bête était bien plus fort. « Il ne faut pas rester ici. Surtout pas ! » Son visage déformé se figea dans l’obscurité vers laquelle les fidèles s’étaient enfouies. « Pas de témoins… » Murmura-t-il à lui-même, tout en tendant son bras armé de sa baguette. Il se concentra une poignée de secondes et lança un Gravis Petram juste assez offensif pour les bloquer dans leur fuite. Puis, dans un parfait silence, il s’avança au-devant des cris d’incompréhension et de douleur et fouetta l’air de sa baguette, par trois fois. Aussi habile que les mains d’un bourreau, Arwin avait transformé sa volonté en redoutable scalpel. Diffindo était maintenant son sort de prédilection. Il l’avait modelé au fil de cette descente aux enfers, jusqu’à en faire une épée de Damoclès redoutable. « Partons. » s’adressa-t-il froidement à la jeune femme restée en retrait. Pas une once de regret, ni même d’aucuns remord. Maintenant, il fallait retrouver le garde-chasse. « Par où est-elle partie ? Olive…» précisa-t-il dans une ultime demande.
Le regard sombre, Arwin se contenta de secouer sa tête en signe de résignation. Cela ne l’avait pas empêché de mémoriser les détails du symbole présent sur le papier usé. Quoique cela pouvait être, il serait toujours temps plus tard, de comprendre sa signification.
Le temps pressait et plus les corridors s’enchaînaient, plus la patience du plus jeune du duo s’étiolait. Dans le dédale de couloirs assombris par la pratique de magie noire, ses espoirs de trouver Sianyde s’amenuisait au fil des secondes qui s’écoulaient.
Où qu’ils se trouvaient, ils ne pouvaient qu’entendre les fidèles entonner des cantiques d’outre-tombe. Ce n’était pas vraiment gênant, jusqu’à ce que la frontière entre les deux mondes ne menace brusquement de céder ; le grondement s’éleva des abysses menaçant de faire s’écrouler les murs qui les entouraient. Le glas sombre et rocailleux, sonnait l’apogée de leurs quêtes insensées. Dans un « Cours ! » lancé à la va-vite pour éviter, l’invisible, les deux sorciers avaient pressé leur fuite. Le pire restait à venir ; que cela soit d’aller au-devant ou de tenter de le distancer, il était vain espérer lui échapper. C’était un fait, une certitude qui lestait les longues enjambées d’Arwin le long des interminables couloirs.
Loin de leurs positions initiales, ils s’étaient enfoncés dans l’antre des enfers jusqu’à s’écraser sur les parois incrustées de symboles inconnues. Le rugissement qui avait surgi des tréfonds des entrailles de la terre, les avait stoppés net dans leur élan, presque en équilibre au-dessus du néant. Un seul regard avait suffi entre eux pour déclencher les précautions qui s’imposaient. Arwin s’était immédiatement camouflé dans une brume sombre, avant d’épouser l’ombre chancelante de la grande pièce. Il n’avait pas eu le temps de s’assurer que le garde-chasse avait suivi. Ce qu’il voyait en contrebas était suffisamment inquiétant pour le dissuader de faire le moindre mouvement. Cela ressemblait de plus en plus à l’antre d’une secte et à de l’invocation de forces primitives dont les échos n’étaient pas sans lui rappeler les psaumes de son nouveau mentor. Le Serdaigle n’avait pas vraiment eu le temps d’analyser tout cela. Les faits étaient bien trop récents pour lui permettre d’établir une franche corrélation entre les deux magies. Il ne fallait pas non plus briller d’une intelligence particulière en matière de magie noire pour comprendre que tout ce qui était ici, n’était pas là pour invoquer des licornes.
Au milieu des flammes, une créature d’une autre dimension, répondait avec hargne aux incantations. Peu encline à coopérer, elle pouvait leur offrir une diversion non négligeable. Arwin songeait à cela. Dos au mur, il s’était mis à l’abri des regards pour fomenter son plan. Il cherchait un moyen de passer inaperçu, lorsque le destin lui en offrit un sur un plateau d’argent.
L’anarchie s’était imposée au premier cercle des enfers d’une étrange façon. Les fidèles couraient en tout sens, terrifiés par la bête qui s’était libérée. Un pan de l’édifice s’était même effondré pour libérer une voie qui jusqu’ici était cachée. Le Serdaigle ne l’avait pas vue de suite. Il lui avait fallu trois tentatives pour entrevoir par-delà le chaos ce que le Garde-chasse tentait de lui montrer en insistant de ses yeux sombres. Le Symbole du parchemin montrait le chemin. Ils n’avaient plus qu’à s’y rendre sans trop se faire remarquer. Chacun de leur côté, ils auraient plus de chance d’y arriver.
Arwin n’avait fait que répéter le même modus operandi, tout en laissant l’anarchie se répandre autour de lui. Dans l’ombre, il ne risquait rien, du moins tant que des yeux experts n’essayaient pas de repérer les variations magiques cachées par l’obscurité. Aux premiers signes de calme, se sachant à l’abri, le Serdaigle se détacha de l’ombre. Il était seul à présent, à progresser dans le labyrinthe jonché d’immondices. Toujours le bas du visage caché par le foulard noir, il s’avança vers une petite pièce à peine éclairée. Il n’avait vu qu’au dernier le danger s’abatte sur lui, bien trop concentré sur la silhouette qui s’était éclipsée juste avant qu’il ne se fasse attaquer. Par pur réflexe, sa main s’était érigée en protection. Cela lui avait permis de saisir du tisonnier avant qu’il n’achève sa course et fasse mouche. Une femme était là, dans une drôle de vision qui le fit sourciller. Surpris tant par l’attaque que l’initiatrice de ce geste, il dut intercepter un autre de ses coups avant de comprendre qu’elle n’était pas une adepte, mais une prisonnière. Par simple précaution, sa main avait empoigné le bras de lionne enragée pour l’acculer contre le premier mur qui s’était présenté à lui. Il ne pensait pas user de la magie contre elle, par depuis qu’il la pensait captive des lieux, mais puisqu’elle s’obstinait, il s’était avancé dans la ferme intention de faire taire les premiers mots qui s’étaient échappés de ses lèvres.
Les sourcils froncés, Arwin la contemplait sans y croire. « Sia … » comme « Sianyde ? » Statufié, presque terrassé sur place par l’espoir qui venait d’étreindre son cœur, il implora la jeune femme d’une réponse en se débarrassant du foulard. Captif de leur échange de regards, il tendit sa main dépourvue d’armes en tentant d’amadouer l’inconnue. « Je suis un ami… » Chuchota-t-il en se penchant vers l’avant. Une pierre roula sous son pied, l’obligea à suivre l’éboulis jusqu’au corps derrière l’inconnue. De chair et de sang, ce n’était que la vision déchirante d’un corps humain. La couleur de ses cheveux noircis par la crasse et les formes profanées d’entailles le fit ne laissait que peu de place au doute. « Sianyde ? tu m’entends ? » S’essaya-t-il sans perdre des yeux l’inconnue qui pouvait être encore une potentielle menace. Son autre main brandit alors sa baguette, qu’il fit légèrement choir de ses doigts pour lui signifier sa reddition. « Je suis là pour elle… Il y a une autre femme… Olive… C’était elle qui vient de partir ? Mon ami est venu pour elle… Depuis… Depuis combien de temps est-elle comme ça ? » Au fil des mots, Arwin s’était approché avec douceur et pansait maintenant le corps meurtri d’une main tremblante. « Mais… Que lui ont-ils fait ? » Sa voix tremblante trahissait ses émotions. Conflictuelles, elles se heurtaient les unes aux autres dans les prémices d’un imminent chaos. Son premier sort fut un Protego Horribilis marmonné avec conviction et concentration, tandis que ses mains survolaient la surface dénudée sans la toucher. Les tâches noires semblaient réagir à la magie d'Arwin, mais cette curieuse matière ne quittait pas le corps de Sianyde, pire, elle même semblait s'enraciner dans sa chair. Arwin essayait de comprendre, mais ce qu’il voyait le rendait de plus en plus instable. Il manquait de temps, de recul, de connaissances... C'était trop pour son ego. « Repoussium », souffla-t-il en pointant de sa baguette les blessures. La matière se retirait dans des contorsions énigmatiques. Cela ne serait pas suffisant. Le Serdaigle le savait. « Qu’ont-ils fait… » Ce n’était plus une question. L’affirmation s’était transformée en mise en garde. Il leur ferait payer tôt ou tard, mais pour le moment, il fallait trouver le garde-chasse. Il saurait peut-être comment s'y prendre avec cette magie.
Avec une infime précaution, il attrapa le corps et l’arracha au sol dans une grimace de dégoût. L’envie de tout brûler lui chatouillait maintenant les membres. C’est alors que plusieurs fidèles se mirent à courir dans leur direction et qu’il sentit la raison l’abandonner. Arwin tendit sa baguette vers le groupe, mais ils ignorèrent tout bonnement leur présence préférant fuir loin de la terrible menace qui se profilait au loin. Derrière eux, le bruit de la bête était bien plus fort. « Il ne faut pas rester ici. Surtout pas ! » Son visage déformé se figea dans l’obscurité vers laquelle les fidèles s’étaient enfouies. « Pas de témoins… » Murmura-t-il à lui-même, tout en tendant son bras armé de sa baguette. Il se concentra une poignée de secondes et lança un Gravis Petram juste assez offensif pour les bloquer dans leur fuite. Puis, dans un parfait silence, il s’avança au-devant des cris d’incompréhension et de douleur et fouetta l’air de sa baguette, par trois fois. Aussi habile que les mains d’un bourreau, Arwin avait transformé sa volonté en redoutable scalpel. Diffindo était maintenant son sort de prédilection. Il l’avait modelé au fil de cette descente aux enfers, jusqu’à en faire une épée de Damoclès redoutable. « Partons. » s’adressa-t-il froidement à la jeune femme restée en retrait. Pas une once de regret, ni même d’aucuns remord. Maintenant, il fallait retrouver le garde-chasse. « Par où est-elle partie ? Olive…» précisa-t-il dans une ultime demande.
- Résumé:
- Arwin suit toujours le garde-chasse dans le dédale des enfers. Après une attente insoutenable, ils progressent vers ce qui semble être une immense salle de culte. Il profite du désordre provoqué par la bête pour passer par le chemin qu'elle a dégagé. Séparé, le duo progresse chacun d'un côté. Arwin tombe sur Arabella qu'il comprend être une fugitive. Grâce à elle, il trouve enfin Sianyde.
Choqué, dépassé par les émotions qui le submergent, Arwin frappe à nouveau trois fidèles qui tentaient de fuir. Pour lui, rien n'a plus d'importance, vous marchez avec lui, ou contre lui... Il demande à Bella où est Olive, pour retrouver Tsu
Re: [Civils II] Le lieu de culte
Sam 30 Avr 2022 - 13:36
- Arabella BulstrodeSpécialiste
III - Créatrice de sortilèges
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation :
Statut civil : Célibataire
C'était un combat avec la force de la rage et du désespoir. Si la surprise avait fait son petit effet, cela n'avait pas été suffisant pour mettre l'inconnu K.O. . A partir de là, c'était déjà presque perdu d'avance.... Mais étrangement, cette évidence ne fut même pas abordée par Bella. Car même lorsqu'il l'avait attrapé, elle n'avait pas renoncé à se battre. Elle se débattait comme une véritable furie, et même plaquée contre le mur, elle continuait d'essayer de frapper, et surtout, de griffer les yeux de l'assaillant. Bien en vain, évidemment. Mais l'effort était présent. Prête à tout et même à mordre si elle en avait eu l'occasion, elle se figea subitement. Un mot, non un nom. Sianyde.... Comment ces monstres pouvaient-ils connaître son nom ? Elles n'étaient que de la chair à offrande et à torture pour eux.... Puis une phrase. Ami, il se prétendait ami. Mensonge ou vérité ? La sang-pure ne mit guère longtemps à se faire une idée. Il n'avait aucune raison de mentir. Il n'était pas dans le même état de panique générale que les autres. Et il aurait très bien pu la neutraliser avec beaucoup plus de sévérité s'il l'avait voulu.
Encore un peu hésitante, et tremblante de rage, l'ex-serdaigle observa quelques secondes l'homme qui s'était dévoilé à elle. Elle ne le connaissait pas bien évidemment, mais s'il était vraiment un ami, ou du moins un allié, alors leur chance de s'en sortir venait considérablement d'augmenté. Elle l'observa découvrir la malheureuse sorcière à l'agonie. Elle le suivit doucement les mains crispées sur le tisonnier. Comme pour se réconforter, comme pour se donner du courage. L'inconnu sembla choqué de la découverte atroce qu'il venait de faire, et il y avait de quoi. Bella déglutit tentant de calmer ses nerfs. Elle continuait d'observer nerveusement autour d'eux, vérifiant frénétiquement que personne ne venait en leur direction. Rien pour l'instant. L'inconnu tenta d'appeler Sianyde, mais Bella secoua la tête l'air affligé. Elle ne répondrait pas, et elle le savait. Elle ne le pouvait plus.... Il vint alors parler d'Olive et Bella acquiesça.
Olive est partie dans une chambre annexe pour aller récupérer nos affaires. Je suis restée ici pour protéger Sianyde et empêcher qu'ils ne l'embarquent de nouveau. Olive et moi avons été capturé que récemment, Sianyde était déjà là quand nous nous sommes réveillées dans nos cellules. Je ne sais pas exactement depuis combien de temps elle est là, mais rien qu'à en juger par son état général.... Plusieurs jours au minimum.
Vint alors la question du quoi. Qu'est-ce qu'on lui avait fait. Bella secoua la tête.
J-je ne sais pas exactement.... Les cadavres portaient tous des marques de tortures et de brûlures sévères, enfin pour ceux pour qui il restait quelque chose. Ces fous torturent et sacrifient des gens à petit feu! Cet endroit est un charnier cauchemardesque....
Bella réprima un hoquet nerveux, prenant une profonde inspiration pour essayer de garder un peu de sa lucidité. Elle souffla presque implorante.
Je n'ai plus ma baguette.... Je n'ai rien pu faire pour la soigner ou la soulager.... De grâce, faites quelque chose je ne sais pas combien de temps elle va pouvoir encore tenir.
C'était peut être idiot d'évidence, mais elle serait déjà plus calme elle-même si elle savait Sianyde au moins stabilisée. Et d'ailleurs l'inconnu ne sembla pas l'attendre non plus pour agir. Mais la tâche semblait inexplicablement ardue. Cette substance noire avait décidé de compliqué une tâche déjà délicate. L'homme fit ce qu'il pouvait. Bella entendit le groupe de fidèle se rapprocher, et fit volte-face, tendue de tout son être, prête à fendre les airs comme les crâne avec son tisonnier. Préparation inutile, car le groupe semblait davantage préoccupé par la fuite que par eux. Le preux chevalier de Sianyde indiqua la nécessité vitale de déguerpir au plus vite, et Bella acquiesça vivement à sa remarque. Prête à lui prêter main forte pour porter Sianyde, enfin pour peu qu'il avait besoin d'aide, elle le suivit à la trace, toujours alerte. Il semblait résolut à ce que ces monstres paient leur crime. Et si le cygne avait eu sa baguette, elle l'aurait très certainement accompagné dans son entreprise ! Elle ne put que se consoler de voir un début de justice être rendue. Pour tous ceux qui avait souffert ici, pour tous ceux qui avaient péri pour leur folie. Pour ce qu'ils avaient fait à Sia....
De nouveau le sujet Olive revint sur le tapis, et tout en avançant, Bella vint à lui désigner la chambre dans laquelle sa compagne d'infortune devait être.
Là-bas. Elle doit être en train de récupérer nos affaires. Elle est armée d'une dague et doit avoir sa baguette entre les mains, alors attention à ne pas l'effrayer.
Mais en prononçant ses mots, une multitude de remarques et réflexions vint bousculer l'esprit de la sorcière. Cet homme.... Il connaissait Sianyde et Olive. Il savait qu'elles étaient là.... Et il lui revint en mémoire qu'il avait parlé d'un ami venu justement pour Olive.... S'agissait-il du fou qui avait envoyé Olive dans la gueule du loup ? Qui étaient ces hommes ? Comment connaissaient-ils Sianyde et Olive ? Comment avaient-ils appris pour cet endroit et ces monstres ? Autant de phénomènes troublant.... Mais elle réfléchirait à cela une fois à l'abri. La priorité était de quitter les lieux au plus vite.
Encore un peu hésitante, et tremblante de rage, l'ex-serdaigle observa quelques secondes l'homme qui s'était dévoilé à elle. Elle ne le connaissait pas bien évidemment, mais s'il était vraiment un ami, ou du moins un allié, alors leur chance de s'en sortir venait considérablement d'augmenté. Elle l'observa découvrir la malheureuse sorcière à l'agonie. Elle le suivit doucement les mains crispées sur le tisonnier. Comme pour se réconforter, comme pour se donner du courage. L'inconnu sembla choqué de la découverte atroce qu'il venait de faire, et il y avait de quoi. Bella déglutit tentant de calmer ses nerfs. Elle continuait d'observer nerveusement autour d'eux, vérifiant frénétiquement que personne ne venait en leur direction. Rien pour l'instant. L'inconnu tenta d'appeler Sianyde, mais Bella secoua la tête l'air affligé. Elle ne répondrait pas, et elle le savait. Elle ne le pouvait plus.... Il vint alors parler d'Olive et Bella acquiesça.
Olive est partie dans une chambre annexe pour aller récupérer nos affaires. Je suis restée ici pour protéger Sianyde et empêcher qu'ils ne l'embarquent de nouveau. Olive et moi avons été capturé que récemment, Sianyde était déjà là quand nous nous sommes réveillées dans nos cellules. Je ne sais pas exactement depuis combien de temps elle est là, mais rien qu'à en juger par son état général.... Plusieurs jours au minimum.
Vint alors la question du quoi. Qu'est-ce qu'on lui avait fait. Bella secoua la tête.
J-je ne sais pas exactement.... Les cadavres portaient tous des marques de tortures et de brûlures sévères, enfin pour ceux pour qui il restait quelque chose. Ces fous torturent et sacrifient des gens à petit feu! Cet endroit est un charnier cauchemardesque....
Bella réprima un hoquet nerveux, prenant une profonde inspiration pour essayer de garder un peu de sa lucidité. Elle souffla presque implorante.
Je n'ai plus ma baguette.... Je n'ai rien pu faire pour la soigner ou la soulager.... De grâce, faites quelque chose je ne sais pas combien de temps elle va pouvoir encore tenir.
C'était peut être idiot d'évidence, mais elle serait déjà plus calme elle-même si elle savait Sianyde au moins stabilisée. Et d'ailleurs l'inconnu ne sembla pas l'attendre non plus pour agir. Mais la tâche semblait inexplicablement ardue. Cette substance noire avait décidé de compliqué une tâche déjà délicate. L'homme fit ce qu'il pouvait. Bella entendit le groupe de fidèle se rapprocher, et fit volte-face, tendue de tout son être, prête à fendre les airs comme les crâne avec son tisonnier. Préparation inutile, car le groupe semblait davantage préoccupé par la fuite que par eux. Le preux chevalier de Sianyde indiqua la nécessité vitale de déguerpir au plus vite, et Bella acquiesça vivement à sa remarque. Prête à lui prêter main forte pour porter Sianyde, enfin pour peu qu'il avait besoin d'aide, elle le suivit à la trace, toujours alerte. Il semblait résolut à ce que ces monstres paient leur crime. Et si le cygne avait eu sa baguette, elle l'aurait très certainement accompagné dans son entreprise ! Elle ne put que se consoler de voir un début de justice être rendue. Pour tous ceux qui avait souffert ici, pour tous ceux qui avaient péri pour leur folie. Pour ce qu'ils avaient fait à Sia....
De nouveau le sujet Olive revint sur le tapis, et tout en avançant, Bella vint à lui désigner la chambre dans laquelle sa compagne d'infortune devait être.
Là-bas. Elle doit être en train de récupérer nos affaires. Elle est armée d'une dague et doit avoir sa baguette entre les mains, alors attention à ne pas l'effrayer.
Mais en prononçant ses mots, une multitude de remarques et réflexions vint bousculer l'esprit de la sorcière. Cet homme.... Il connaissait Sianyde et Olive. Il savait qu'elles étaient là.... Et il lui revint en mémoire qu'il avait parlé d'un ami venu justement pour Olive.... S'agissait-il du fou qui avait envoyé Olive dans la gueule du loup ? Qui étaient ces hommes ? Comment connaissaient-ils Sianyde et Olive ? Comment avaient-ils appris pour cet endroit et ces monstres ? Autant de phénomènes troublant.... Mais elle réfléchirait à cela une fois à l'abri. La priorité était de quitter les lieux au plus vite.
Si les phrases sont entre "~ ~" ce sont les pensées de Bella
the strength of the grace
Re: [Civils II] Le lieu de culte
Dim 1 Mai 2022 - 20:07
- Olive HolmesCommerce
V - Gérant
Singularité : Demi-Vélane
Orientation :
Statut civil : Amoureuse
Activités : Membre de l'organisation criminelle tenue par Varga Barksdale
DC : Lukas M. Rainforth, Josephine V. Lamora
© : Gigi
Je suis partie devant, emportée par l’espoir d’avoir repris quelque peu les choses en main. Arabella, pas loin derrière moi, reste aux côtés de Sianyde, qui bientôt sera mourante si nous ne remettons pas la main sur un équipement qui nous permettrait de l’aider.
Les souterrains se mettent soudain à trembler jusque dans leurs tréfonds, et bientôt, se fait entendre un rugissement effrayant, qui semble déchirer les entrailles du monstre qui l’émet. Car un tel son ne peut qu’être émis par un monstre, une créature misérable qui appelle la mort de ses vœux.
Et ce que je vois, en approchant, me fige d’horreur.
Ce que je vois, dans cette salle où psalmodie un prêtre, ivre de folie, où cherchent à s’enfuir des fidèles encagoulés qui ne prêtent attention à plus rien que leur survie, dans ce cloaque infâme où un culte maudit a prospéré, me terrifie.
Ma main pleine de sang se plaque contre ma bouche.
Le monstre.
Le monstre, au milieu de flammes, immense, sanglant, sans visage, tordu, qui hurle, qui souffre, qui jette sa carcasse contre les murs et tout obstacle qui se trouve devant lui. Le monstre qui a fait trembler les murs, qui nous a trous arrêtés dans nos courses, le monstre que ce prêtre adore.
Le feu de mon cri suraigu me brûle la gorge.
Peut-être une minute plus tard, constatant que la bête s’est à demi assommer, je me précipite à l’intérieur de la salle, guidée par le seul instinct qui me pousse à retrouver ma baguette. Je ne fais même pas attention à l’individu que je croise, qui ne ressemble pourtant pas à un fidèle, et je cherche des yeux, partout, quelque signe d’un possible sauvetage.
C’est alors que je l’aperçois.
- HAYDEN !
Je ne sais même pas si l’on m’entend dans la cacophonie qui règne. Je suis bousculée de toute part, par ceux qui cherchent à fuir, j’ai mal, j’ai peur, j’ai la tête qui tourne, je n’en peux plus, l’odeur de brûlé est infâme, je ne parviens plus à respirer, je transpire, j’ai froid, j’ai chaud…
Je souffre.
Mais il est là. Il a tenu parole. En ai-je douté ? Je ne me suis même pas posé la question.
Tenir, il me faut tenir.
Face à lui, un des fidèles qui cherche à lui barrer la route. De toutes mes forces, je lance le couteau d’embaumement que j’ai dans la main dans la direction de ce type, sans espoir de le blesser, mais persuadée que cela le déconcentrerait et laisserait une fenêtre de tir à Tuszy pour s’en débarrasser.
Une seule bouchée lui est nécessaire pour balayer les ennemis de sa route.
Comme au Jack.
Arrivée à lui, je m’agrippe à ses vêtements, aussi désespérée qu’un animal qui se noie, le visage ruisselant de larmes que je n’ai même pas senti couler. Elles me sont sorti des yeux à la vue du monstre, dont les cris rauques me fendent le cœur. Mes joues, rougies par le feu, sont empoissées par le sel, et je n’y vois presque rien au travers de mes cheveux.
- Là-bas, la fille, elle meurt ! Ma baguette, et nos affaires, je ne les ai plus, je ne sais pas où, j’ai oublié ce… ils ont fait du mal !
J’ai l’impression de devenir folle.
La glace dans le regard de Tuszy. Je veux qu’elle m’endorme.
La bête est secouée d’un soubresaut, et tente de se relever. Je m’accroche plus que jamais à Tuszy.
- Ils lui ont fait du mal..., dis-je la voix brisée, les yeux rivés sur le monstre.
Quelque chose en moi se rétablit.
Tuszy est là. Il est vraiment là.
Je sortirai. Nous sortirons tous.
Les affaires. Je me remets à les chercher avec avidité, avec Tuszy. Mon Hayden, qui ne m’a pas laissée là-dedans. J’en serai morte.
Lorsque mes doigts se resserrent sur mon morceau de bois fin et rigide, j’exalte d’un espoir nouveau. Le bout du tunnel. Il approche.
- Accio !
Une partie de nos affaires m’arrivent entre les mains. Il n’y a pas tout. Mais du moins, parmi ce que qui vole jusqu’à moi, se trouve des vêtements qui remplaceront vite cette toge poissarde.
Quand j’entends de nouveau le pauvre démon hennir sa douleur, je jette un « protego » informulé sur Tuszy et moi-même. Cela vaudra ce que cela vaudra.
Et comme une idiote, je ne parviens pas à m’empêcher d’avoir de la compassion pour la créature, qui semble, plus que tout, appeler à l’aide. Mais sa délivrance ne peut qu’être funeste.
Les souterrains se mettent soudain à trembler jusque dans leurs tréfonds, et bientôt, se fait entendre un rugissement effrayant, qui semble déchirer les entrailles du monstre qui l’émet. Car un tel son ne peut qu’être émis par un monstre, une créature misérable qui appelle la mort de ses vœux.
Et ce que je vois, en approchant, me fige d’horreur.
Ce que je vois, dans cette salle où psalmodie un prêtre, ivre de folie, où cherchent à s’enfuir des fidèles encagoulés qui ne prêtent attention à plus rien que leur survie, dans ce cloaque infâme où un culte maudit a prospéré, me terrifie.
Ma main pleine de sang se plaque contre ma bouche.
Le monstre.
Le monstre, au milieu de flammes, immense, sanglant, sans visage, tordu, qui hurle, qui souffre, qui jette sa carcasse contre les murs et tout obstacle qui se trouve devant lui. Le monstre qui a fait trembler les murs, qui nous a trous arrêtés dans nos courses, le monstre que ce prêtre adore.
Le feu de mon cri suraigu me brûle la gorge.
Peut-être une minute plus tard, constatant que la bête s’est à demi assommer, je me précipite à l’intérieur de la salle, guidée par le seul instinct qui me pousse à retrouver ma baguette. Je ne fais même pas attention à l’individu que je croise, qui ne ressemble pourtant pas à un fidèle, et je cherche des yeux, partout, quelque signe d’un possible sauvetage.
C’est alors que je l’aperçois.
- HAYDEN !
Je ne sais même pas si l’on m’entend dans la cacophonie qui règne. Je suis bousculée de toute part, par ceux qui cherchent à fuir, j’ai mal, j’ai peur, j’ai la tête qui tourne, je n’en peux plus, l’odeur de brûlé est infâme, je ne parviens plus à respirer, je transpire, j’ai froid, j’ai chaud…
Je souffre.
Mais il est là. Il a tenu parole. En ai-je douté ? Je ne me suis même pas posé la question.
Tenir, il me faut tenir.
Face à lui, un des fidèles qui cherche à lui barrer la route. De toutes mes forces, je lance le couteau d’embaumement que j’ai dans la main dans la direction de ce type, sans espoir de le blesser, mais persuadée que cela le déconcentrerait et laisserait une fenêtre de tir à Tuszy pour s’en débarrasser.
Une seule bouchée lui est nécessaire pour balayer les ennemis de sa route.
Comme au Jack.
Arrivée à lui, je m’agrippe à ses vêtements, aussi désespérée qu’un animal qui se noie, le visage ruisselant de larmes que je n’ai même pas senti couler. Elles me sont sorti des yeux à la vue du monstre, dont les cris rauques me fendent le cœur. Mes joues, rougies par le feu, sont empoissées par le sel, et je n’y vois presque rien au travers de mes cheveux.
- Là-bas, la fille, elle meurt ! Ma baguette, et nos affaires, je ne les ai plus, je ne sais pas où, j’ai oublié ce… ils ont fait du mal !
J’ai l’impression de devenir folle.
La glace dans le regard de Tuszy. Je veux qu’elle m’endorme.
La bête est secouée d’un soubresaut, et tente de se relever. Je m’accroche plus que jamais à Tuszy.
- Ils lui ont fait du mal..., dis-je la voix brisée, les yeux rivés sur le monstre.
Quelque chose en moi se rétablit.
Tuszy est là. Il est vraiment là.
Je sortirai. Nous sortirons tous.
Les affaires. Je me remets à les chercher avec avidité, avec Tuszy. Mon Hayden, qui ne m’a pas laissée là-dedans. J’en serai morte.
Lorsque mes doigts se resserrent sur mon morceau de bois fin et rigide, j’exalte d’un espoir nouveau. Le bout du tunnel. Il approche.
- Accio !
Une partie de nos affaires m’arrivent entre les mains. Il n’y a pas tout. Mais du moins, parmi ce que qui vole jusqu’à moi, se trouve des vêtements qui remplaceront vite cette toge poissarde.
Quand j’entends de nouveau le pauvre démon hennir sa douleur, je jette un « protego » informulé sur Tuszy et moi-même. Cela vaudra ce que cela vaudra.
Et comme une idiote, je ne parviens pas à m’empêcher d’avoir de la compassion pour la créature, qui semble, plus que tout, appeler à l’aide. Mais sa délivrance ne peut qu’être funeste.
- Spoiler:
- Olive commence à perdre les pédales quand elle voit le monstre, trouve Tuszy, s'accroche à lui et tente tant bien que mal de lui raconter son vécu - mais elle est incohérente. Après avoir été calmée par sa présence - et une action / parole de celui-ci si jamais tu le souhaites Hayden - elle revient à l'objectif de trouver leurs affaires, retrouve sa propre baguette et quelques vêtements, soit la moitié environ de ce qui leur appartenait à elle et Bella.
Re: [Civils II] Le lieu de culte
Dim 1 Mai 2022 - 22:56
- InvitéInvité
Les escaliers sont à peine descendu que je me heurte à un dévoué complètement idiot et imprudent. Ma baguette en main quasiment pointé sur lui, je ne suis pas encore en position de force. En effet, il me domine pour l'instant et cherche à me faire ployer. Le premier sort qu'il me lance me rate d'assez loin, la surprise du cri du monstre l'a fait dévié. Cependant, ça ne sera pas la même pour le second et ma réplique doit se faire immédiatement. Je fais un pas sur le côté, il m'imite et, d'un coup, chancèle. Je profite de cette information sortie de nulle part pour l'atomiser n'ayant pas plus de temps à perdre.
Au creux de mon torse vient s'écraser une présence que je reconnais immédiatement. Je ne t'ai pas vu au loin, je ne t'ai même pas sentis arriver, mais ce que je sais maintenant, c'est que tu es dans mes bras. Les larmes sillonnent tes joues, tu as le visage et le corps sale et une bure bien rapiécée mais tu es si belle dans cet état d'alarme. Je t'empoigne le cou d'une main, me désintéressant de tout ce qu'il y avait autour, de tout ces cadavres calcinés, pour venir dévorer tes lèvres. D'aucun diraient que ce n'est pas le moment. Mon instinct me dit qu'il n'aurait pas pu être meilleur. Et le calme revint aussitôt en toi et moi, j'ai commencé à lécher le fruit défendu. Tu t'accroches de toutes tes forces à moi et mes pensées obsédantes reviennent. Comment as-tu pu autant me manquer Olive ?
Tu as visiblement une mission et je te relâches pour que tu la mène à bien.
- Je suis derrière toi.
Je ne te lâche plus. Plus jamais.
Tes pas nous guident à une pièce non loin, au rez-de-chaussée. Je te protège quand tu avances, complètement démunie et désarmée. Tu es plus forte que tu ne le pense mais là, laisse moi prendre le relais. Je scelle la porte derrière nous temporairement et je te vois œuvrer pour récupérer tes affaires et plus encore.
- La fille, emmène moi à elle.
Nous ressortons de là, alors que les cris et la folie font rage. La créature s'ébroue, elle souffre et nous entendons sa litanie à travers chaque mur. Mais nous n'avons pas ce temps. Je te suis, avec la hâte de voir de quoi tu me parles, ainsi que celle de sortir d'ici. Il y a une autre fille qui paraît en parfaite santé. Ca ne doit pas être elle... Arwin est loin au fond du couloir. Que fait-il ? Nous devons continuer le plan.
Lorsque j'arrive à sa hauteur, je vois l'horreur de chair dans ses bras. Elle doit être morte et si elle ne l'est pas ça ne saurait tarder. Je vois ses doigts brisés tenter de s'accrocher, dans son inconscience, aux vêtements de mon binôme. Comment peut-on autant s'accrocher à la vie dans un tel état ? Mais l'heure n'est pas aux questions.
- Le bâtiment, il faut qu'on le souffle.
Je me tourne alors vers les deux prisonnières qui ont récupéré leur baguette.
- Je vais dégager le chemin et nous protéger. Pendant ce temps, vous deux, lancez des Bombarda Maxima sur les poutres et les piliers que nous croisons. Vous enchaînez les sorts jusqu'à ce que les murs porteurs de la maison commencent à céder. Arwin, derrière moi.
Je lui fais profiter de sorts de protection basiques avant de m'assurer que tout le monde a bien compris. Nous faisons ainsi volte-face, prêts à affronter le monde putride de ces dégénérés.
Re: [Civils II] Le lieu de culte
Dim 1 Mai 2022 - 23:15
- Choixpeau Magique- PNJ -
- Orientation :
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)
Le lieu de culte
En plus du plan pour faire tout effondrer, la plupart des tentures et tapis prenaient feu. Des hommes et femmes inconscients s'amoncelaient ça et là, rajoutant une image macabre au tableau déjà sanglant. La bête était en train de détruire un des deux escaliers alors que quelques courageux sorciers tentaient de la stopper.
Sianyde était protégée que ce soit par les sorts où dans les bras du Serdaigle. De plus, le fait de se retrouver au cœur du groupuscule offrait une protection supplémentaire. Mais son corps était déchiré, laminé et elle allait avoir besoin de temps et de rééducation pour s'en remettre.
Les filles, vous êtes alors pétrie de l'intention de sortir d'ici à toute vitesse et plus encore : faire payer à ces gens ce qu'ils ont fait et ce qu'ils ont continué de faire. Sianyde en est la preuve sous vos yeux. Ce ne sont pas des Sorciers, pas même des Humains à se stade là et il n'y a aucun mal à les faire payer, disparaître. Vous ne sourcillez même pas en exécutant les ordres d'Hayden. C'est comme ça.
Et dans des nuées d'éclairs verts lancés par le chef de file, vous progressez dans le hall en pleine destruction. Le chaos règne ici bas et des haut-le-coeur vous prennent régulièrement mais l'adrénaline vous porte. Au bout de plusieurs minutes, vous voyez la lumière du jour ! En effet, la dernière salle traversée était une vaste cuisine où bien des plats avaient pourris mais derrière la porte que le garde-chasse envoya valser, il y avait l'ardeur du soleil londonien !
Vous vous précipitez à l'extérieur après une course presque effrénée sur les derniers mètres et, sous vos yeux, vous voyez la maison ainsi qu'une partie de la ligne de bâtiments mitoyens s'effondrer. Des cris, encore et toujours, des odeurs, et beaucoup de poussière; une fois tout ceci passer, vous n'entendez plus rien. Hayden s'est mis devant vous deux, laissant Arwin protéger sa belle de son côté.
La rue commence à se demander ce qu'il se passe mais personne ne vous voit pour le moment car vous êtes dans une arrière cours surplombée de murets en pierre. Cependant, vous entendez les quelques cris de surprise. Hayden se relève, s'époussette -pour rien- et se tourne vers vous. L'image est frappante, difficile de le rater. Le réseau de veines et vénules de son cou ainsi que d'un de ses bras sans manche, est noir. Le mal lèche le pli de son coude et une grande partie de sa machoire.
Il attrape, tremblant, la baguette de substitution d'Arwin et de la sienne, la vrai, brûle les deux bouts de bois corrompu dont les cendres tombent dans l'herbe, balayées par le vent.
- Au Jack. lance-t-il avant d'attraper les poignets des filles. Arwin, lui, saura venir seul.
Le groupe transplane alors pour se retrouver devant l'édifice. Hayden les mène vers une porte dérobée qui emmène directement aux appartements. Là il pourra mieux cacher sa folie et se concentrer sur le cas de Sianyde. Les filles quant à elles peuvent prendre le temps de se soigner et de se reposer, chacune ayant récupéré ses affaires.
› Résumé
Merci à tous c'était génial !
Les gens restés dans le bâtiment de culte son morts et la créature aussi. Tout s'est effondré. Hayden est pas au top de sa forme car sa Magie Noire le bouffe mais il le vit très bien, #pokerfacetime
Arwin, je pense qu'on va faire un RP pour la substance et les soins de Sianyde.
En tout cas vous, les filles, vous êtes au courant de la situation et chacun se raconte ce qu'il sait et ce qu'il a apprit depuis qu'il est dans le bâtiment. Arabella tu es invitée à rester au Jack jusqu'au lendemain pour 1) s'assurer que tu vas bien et 2) s'assurer que tu vas rien balancer qui compromettrait Arwin et Hayden XD
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