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Violence physique / gore [Civils II] Le lieu de culte

Ven 1 Avr 2022 - 10:50
Choixpeau Magique
- PNJ -
Choixpeau Magique
Orientation : None
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)

Le lieu de culte

Groupe Civils II
Nous sommes le 02 avril 2022




› Bella et Oliwia
Des sanglots finissent par avoir raison de votre lourd sommeil. Vous vous réveillez avec la bouche pâteuse et la tête douloureuse. Aucune de vous deux ne se rappelle s'être endormie ici la veille. L'odeur de brûlé est omniprésente et il vous arrive parfois de tousser, ce qui n'arrange pas votre mal de tête. Lorsque vous regardez autour de vous il n'y a rien d'autres que des murs et des barreaux, comme une cellule de prison.
Vous êtes enfermées.

La panique vous étreint : quels étaient les événements de la veille déjà ?
A peine trouvez-vous le temps de chercher dans vos souvenirs, que des voix se font entendre. Comme d'un commun accord, vous faites mine de dormir encore en vous rallongeant sur le sol terreux. Les pas continuent au-delà de votre cellule mais s'arrête quelques mètres plus loin. Et puis des cris de rage, de désespoir, des cris humain mais d'un humain qui ne l'est plus. Une fille, dépossédée de sa propre vie, tente de se battre pour la garder. Vous êtes paralysées, même les yeux ouverts, vos muscles refusent de se détendre. Entre l'odeur nauséabonde, le lieu, l'ambiance et tout ce qu'il se passe dans votre dos, votre instinct de survie vous ordonne de ne pas bouger d'un millimètre. On cogne contre les barreaux de votre cellule, puis tout s'arrête. Des ordres sont aboyés dans une langue inconnue et les pas reprennent pendant une dizaine de mètres. Vous entendez alors une lourde porte claquer et puis le silence. Plus de chuchotements, plus de psalmodies, plus de cri, plus de pleurs... rien.

› Hayden et Arwin
Vous savez que c'est là. La bâtisse est engoncée entre deux autres bâtiments aux bougies éteintes, au fond d'une ruelle et la nuit noire n'aide pas à ce que vous vous repériez. Pourtant vous la sentez cette aura de mort et de mal. Ce frisson qui parcourt votre échine pour vous dire qu'il serait plus sage de ne rien toucher et partir d'ici. Mais vous êtes là pour plusieurs choses dont celle de reprendre ce qui vous appartient. Il n'y a que peu de places aux monstres dans leur genre.

D'après vos informations et votre mise en commun, vous avez comprit qu'à Londres se terrait un groupe de religieux despotiques et complètement névrosés, vouant un culte au Brouillard. Ils se disent même comme ceux qui nourrissent cette engeance dévoyée et, ce qu'ils cherchent à faire est de le matérialiser plus que... ça. Une simple brume ne leur suffit pas, il leur en faut plus, beaucoup plus plus. Et vous êtes ici pour le découvrir et, par la même occasion, réduire ce lieu souillé à néant.

Explications

› Participants attendus
Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster. Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

@Arabella Bulstrode
@Olive Holmes
@Arwin A. Abernathy
@Waclaw H. Tuszynski
@Sianyde Llansawel

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Je ferai une intervention MJ le 10, 17 et 24 avril.

› Résumé
Ca commence !  :youpi:

Vous voilà tous dans de beaux draps !
Dans le Londres Magiques, au niveau de recoins totalement inconnus, s'est établi une petite succursale d'un groupe de malades qui vouent un culte au Brouillard. Quel lien ont-ils réellement ? Personne ne sait réellement.

A partir de là et comme vous pouvez le voir il y a deux groupes

Arabella : tu as été enlevée, tout simplement. Mauvais endroit, mauvais moment et hop te voilà dans la merde 8D (la prochaine fois tu t'appelleras Shanaëlle stp). Tu ne comprends rien à la situation (tu peux bien sûr tirer les déductions que tu souhaites).
Olive : ma belle Olive  :coeur4: Donc comme convenue toi, t'es au courant vu que t'as fait l'appât pour permettre à Hayden et son contact de défoncer le lieu de culte par l'intérieur. Tu es totalement libre de raconter la situation à Bella et du coup d'avancer avec elle.
Description de la cellule : Plan giga qualitatif sur le groupe Discord + dessin de l'indice du post de Sianyde
Sianyde Olive et Arabella, laissez moi juste le temps de poster avec Sianyde et après vous pourrez poster :D
-> Votre mission : sortir de votre cellule de prison.

Précisions : Vous n'avez pas vos baguettes, pas d'affaire, vous êtes juste habillées d'une toge (et votre soutif si vraiment vous souhaitez xD)

Hayden et Arwin : Yolo 8D ?

Prochain post le 10/04/22



Violence physique / gore Re: [Civils II] Le lieu de culte

Lun 4 Avr 2022 - 1:40
Sianyde Llansawel
Sianyde Llansawel
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Célibataire
My baby shot me down

DC : Waclaw H. Tuszynski // Elizabeth B. Abberline
© : Avatar/Crackship/Signature : moi

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Le lieu de culte

Sianyde s'éveilla en sursaut. Elle s'était assoupie sans le vouloir, épuisée par le stress et la douleur. En une fraction de secondes, tout ses souvenirs remontèrent, comme si son cerveau lui ordonnait de ne jamais oublier. Lorsqu'elle fut jeté dans cette cage le premier jour, l'adolescente avait rampé pour survivre, s'essayant à la manumagie pour s'enfuir. Peu importe qui étaient ces gens et de quel groupuscule faisaient-ils partit, ils avait pris un soin minutieux à la déposséder de toutes ses affaires. Ainsi, l'absence de baguette l'avait plongé dans un grand désespoir malgré l'adrénaline : sans elle, elle ne pourrait canaliser tout son potentiel magique; sans elle, elle était perdue. Alors elle s'était tournée vers un autre moyen de sortir. D'abord elle tenta de passer à travers les barreaux mais ces derniers étaient durs et poreux, sa peau ne glissait pas. Elle n'avait pourtant aucun vêtement pour venir épaissir sa stature. Abattue et à bout de force, elle se pelotonna dans un coin, derrière des meubles en bois brisés et vermoulus.

Dans la nuit, trois individus étaient venus la chercher. Ils lui avaient fait enfiler une toge grisâtre et l'avait emmené de force. Si elle s'était débatut dans les premiers temps, elle fut rapidement pétrifiée. A nouveau, les souvenirs de sa mort dans le Lac Noir revinrent, comme si ils étaient utiles. Et puis le sort fut levé une fois qu'elle était attachée à une colonne de pierre, à un mètre cinquante du sol. A sa gauche, un feu s'élevait en brasier dans ce qui ressemblait à une salle de réception. Mais tout avait été saccagé et les murs souillés de pamphlet démoniaque. L'odeur du fer était omniprésente, ainsi que celle de la putréfaction de corps organiques. Plusieurs haut-le-cœur l'avait prit que ce soit dans sa cellule ou sur le chemin, mais elle n'avait jamais rejeté cette bile ignoble.

Le rituel qui s'opérait devant elle lui glaçait le sang. Elle n'avait jamais rien vu de semblable... Ces corps qui se tordaient, ces psalmodies qui la hantaient, cette odeur de chair brûlée... Et ses cris. Elle avait eu beau hurler, personne ne l'entendait. Elle était seule, dans une demeure bien protégée, à mourir sous les scarifications de ces malades. Le brasier s'amplifiait tant, que les flammes léchèrent sa tunique, la réduisant en cendre, laissant des nervures de chair fondue sur une grande partie de son corps. La chaleur insoutenable avait marqué son flanc gauche. Et puis elle s'abandonna à l'inconscience, s'effondrant sur elle-même alors que les cordes la cisaillaient.

Quand elle rouvrit les yeux, elle était à nouveau dans sa cellule. Personne n'avait prit la peine de lui porter de vêtements cependant elle avait de quoi boire et manger. Bien que sa psyché refusait de toucher à cela, son instinct l'a supplia de consommer. Affamée, elle finit par vider le plateau rustique. Actuellement il lui était impossible pour elle de tenir debout car, comme pour parfaire le sordide tableau, une de ses jambes était cassée. La fièvre ne cessait d'augmenter, faisant grelotter son corps meurtri. Personne ne s'était occupé d'elle et de ses blessures. Elle toucha sa peau bullée, comprenant que le corps essayait de se sauver lui-même par toutes les façons possibles. L'odeur qu'elle sentait dans sa cellule à cause des monticules de déchets et de restes de cadavres la fit vomir. Elle pleura, gémissant en même temps. Sianyde ne savait appeler personne.

Recroquevillée dans son coin devenu fétiche, elle fut surprise par un bruit au bout du couloir. Le son de ferraille, accompagné de chuchotements, tel des psalmodies, s'approchaient. La Sorcière ne savait pas quelle heure il était ni quel temps il faisait dehors. Elle ne savait même pas si elle était encore au Royaume-Unis ou non. Tout ce qu'elle avait dans la tête était son instinct de survie qui lui demandait de fuir car le danger alentour était permanent et mortel. Sauf qu'elle n'avait aucun moyen de s'en sortir. Elle avait bien essayé de gratter les murs, de creuser sous les barreaux, de lancer tous les sorts du monde, en vain.

Quatre individus en grandes coules blanches, totalement encapuchonnés, se tenaient face à sa cage. Toujours cachée, elle prit sur elle pour ne pas couiner quand elle en vit un pénétrer dans son trou à rat. Il la trouva bien vite, sans trop d'effort et elle jeta sa main vers lui, hurlant de sa voix éraillée, un expelliarmus qui ne fonctionna évidemment pas. Les larmes coulèrent sur ses joues, et elle appela sa mère une seule fois, comme l'espoir que quelqu'un, quelque part, entende cette âme en danger. Mais encore une fois, rien ne se produisit, car rien ne sortait jamais d'ici.
L'homme l'attrapa et la leva. La douleur de sa blessure à la jambe la fit hurler et elle le surprit en faisant preuve de violence. Il recula, déséquilibré, et aggravant son cas, elle tenta de foncer vers les trois autres avec le cri du désespoir. Ses hurlements déchirants envahissaient les cellules et tout ce qu'il y avait dans le couloir. Mais les ritualistes la cueillirent alors, la traînant avec eux. Sianyde se débattit, criant à nouveau des sorts, griffant leur visage, mordant leurs mains. Cette rixe les emmenèrent devant la cellule des deux sorcières, où elle arriva à plaquer un corps contre les barreaux de la cellule, et à faire tomber un autre dans la fosse de cadavres se trouvant en face. Au moment où elle voulu partir, celui qui devait être leur chef l'a fit s'effondrer comme une poupée de chiffon et alors, seulement ses sanglots furent audibles. Tous pestèrent dans une langue inconnue, et après un aboiement du plus autoritaire, ils partirent avec la prisonnière.

Dans la débâcle, un objet tomba d'un des cultistes, non loin d'un barreau de la cage des deux prisonnières. C'était une petite plaque en fer avec un symbole au milieu  qui ressort, tel un emporte pièce.

Lorsque la porte claqua, le calme revint sur les prisons.


 
REVENGE

Violence physique / gore Re: [Civils II] Le lieu de culte

Mar 5 Avr 2022 - 15:34
Arabella Bulstrode
Spécialiste
III - Créatrice de sortilèges
Arabella Bulstrode
Oupsi !

Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Célibataire
Oupsi !


Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Juste un abris pour la pluie.... C'était ce que le cygne avait souhaité en entrant dans cette taverne malfamée à peine visible dans cette ruelle sombre et lugubre. Rien que l'emplacement de l'endroit rendait inexplicable le fait qu'il soit encore ouvert. C'était à peine s'il était visible. Il y avait pourtant des.... Clients ? Une poignée, dont il était difficile de pouvoir distinguer les visages sous leurs amples capuches.... Pourquoi les gens portaient des vêtements aussi couvrant alors qu'ils étaient à l'intérieur ? L'endroit était particulièrement mal éclairé, il y avait des sortes de luminaires à mi-chemin entre la torche et la bougie.... Suffisamment pour voir les capuches se tourner à l'unissons vers elle lorsque la clochette de l'entrée avait retentit. Ce qui avait mis instantanément la demoiselle mal à l'aise. L'espace d'un instant, elle s'était même demandée si la pluie torrentielle n'était pas préférable à l'endroit.... Mais elle décida de se "ressaisir" et de ne pas se laisser aller à des préjugés et des impressions. Elle était une grande fille après tout ! Elle n'allait pas se laisser impressionner pour si peu. Grand mal lui prit....

Vadrouilleuse dans l'âme, Bella n'avait que très rarement peur quand elle se perdait. C'était à ses yeux une situation temporaire, car on finissait toujours par arriver quelque part. Encore plus lorsqu'on était en ville. Elle ne s'était donc inquiété de rien, outre d'éviter de finir complètement trempée et frigorifiée. Ce qui l'avait amené à se réfugier dans cet endroit... Malgré sa résolution, elle avançait tout de même prudemment dans la pièce principale.

Vous voulez quoi ?!


Une voix rauque l'avait interpellée en la faisant sursauter. Ce qui semblait être le tenancier venant de sortir de la pénombre complète derrière le comptoir.

Je.... Je voudrais une boisson chaude s'il-vous-plaît, histoire de me faire patienter le temps que l'orage passe.


Silence générale dans une assemblée déjà peu bavarde.... Le tenancier la détailla sans vergogne des pieds à la tête.... Et curieusement, il adressa un regard aux clients déjà présent. Mais pas un mot d'aucun d'entre eux.... Étrangement l'angoisse revint de plus belle. Instinctivement, la sang-pur avait déjà fait un pas en arrière. Il y avait quelque chose qui n'allait pas, mais....

Bien sûr ma petite dame. J'vous sers une bière au beurre.

.... Merci.


La commande était passée, elle n'allait pas rebrousser chemin maintenant. L'endroit était franchement sinistre et peu accueillant, mais.... Elle en vint à se dire qu'elle verrait bien. Elle décida de rester au comptoir pour boire sa bière, guettant par la seule lucarne aussi vieille que sale de l'établissement, l'avancée de l'orage. Voilà qu'il semblait s'empirer ! Décidément.... Mais on lui servit sa boisson chaude, et elle s'empressa de se cacher derrière en lâchant un remerciement rapide au tavernier. Elle se figea un instant alors qu'elle avait en bouche la boisson. Par la barbe de Merlin ! Comment pouvait-on à ce point porter affront à une boisson aussi traditionnelle ?! Bella dut faire appelle à toute sa bienséance pour ne pas recracher ce bouillon infâme qu'on avait osé lui servir. Elle prit une profonde inspiration et déglutit. Cette bière au beurre promettait d'être longue.... Interminable même ! Il avait intérêt à ne pas la vendre hors de prix, car là ce serait le pompon sur le bonnet de nuit de Serdaigle ! Saperlotte, c'était bien la première fois qu'elle buvait une bière au beurre qui tapait autant ! Elle se sentait déjà grisée à la première goulée.

Elle hésita longuement à en reprendre une autre, mais le tenancier la scrutait tout en faisant mine d'essuyer un verre.... Qui n'était même pas mouillé.... A contrecœur, elle prit une profonde inspiration avant de bloquer sa respiration, et d'avaler péniblement une seconde gorgée généreuse. Plus vite elle aurait fini sa boisson plus vite elle pourrait filer. Elle avait beau se raisonner, l'endroit la mettait clairement mal à l'aise, et sans pouvoir l'expliquer, elle avait une envie profonde et sourde de.... Fuir ? Mais voilà qu'à présent, elle se sentait clairement mal. Elle avait chaud, sa vision s'amenuisait, et sa tête tournait. Cette boisson infâme, cet endroit malaisant, ces personnes inquiétantes.... Son état de santé qui avait brusquement changé. Le cœur d'Arabella loupa un battement. Son esprit embrumé n'avait eu que trop tard l'illumination. Elle lâcha brusquement son verre, comme si elle avait tenu à pleine main un serpent belliqueux. Elle s'éloigna tout aussi soudainement du comptoir, mais.... Elle ne sentait déjà plus ses jambes.... Elle s'entendit tomber au sol plus qu'elle ne le ressentit. Les hommes encapuchonnés se rapprochaient tranquillement d'elle tels des détraqueurs sur leur proie.... Elle essaya de bouger, de se débattre mais elle ne parvenait déjà plus à émettre le moindre son. Une main gantée de noir se déployait au dessus d'elle.... Ce fut sa dernière vision.

Lorsqu'elle se réveilla, avec un mal de tête assommant, les choses ne s'étaient visiblement pas arrangées ! Froid, humide, et surtout, surtout.... Une puanteur intolérable. L'odeur était si puissante, à la fois si âcre et violente, que la première et unique chose que la pauvresse put faire une fois plus ou moins réveillée, fut de se précipité dans un coin pour vomir. Et entre la bière au beurre blasphématoire droguée, et la puanteur saturant l'air des lieux, autant dire qu'elle se purgea de tout son saoule.... Ce ne fut que lorsqu'elle n'eut absolument plus rien à évacuer qu'elle put relever un peu la tête et voir ce qu'il se passait autour d'elle. Enfin voir, c'était un bien grand mot. Il faisait encore plus sombre que dans cette maudite taverne ! L'endroit était.... Digne de l'épouvante. Elle finit par identifier clairement une puissante odeur de brûlé. Tout alla ensuite très vite. Ce qui l'avait réveillé n'était pas son mal de tête mais des sanglots. Il y avait quelqu'un d'autre avec elle, une autre fille qui portait une toge.... Et la seule partie de la pièce qui n'était pas un mur était.... Des barreaux....

Le cœur du cygne commença à s'emballer sérieusement. Une prison... Et pas une prison d'un système légal officiel. Elle allait pour s'adresser à sa codétenue lorsque toutes deux entendirent des bruits de pas. On venait. Dans un même mouvement de survie, elles se recouchèrent, faisant mine de ne pas avoir repris conscience. Arabella pesta de ne pas s'être positionnée de manière à voir ce qu'il se passait. Mais en entendant les hurlements et la terreur de la pauvresse à qui on faisait on ne savait quoi.... C'était peut-être mieux. Son souffle se coupa de nouveau lorsqu'elle entendit le choc sur les barreaux.... Puis ce fut de nouveau le silence. Un silence pesant et malsain. Cette pauvre fille.... Elle était morte. Ou du moins c'était le sort qui l'attendait. Et il parut presque évident que c'était également ce qu'on leur réservait ! Une mort lente et douloureuse, une mort à faire perdre esprit et espoir. Très lentement, Bella tourna la tête vers le couloir pour vérifier qu'il n'y avait bien plus personne. Et ce fut alors la panique.

Elle se leva d'un bon pour aller tester les barreaux. Elle n'était pourtant pas épaisse, mais rien n'y fit, impossible de passer entre. Elle les frappa, les poussa, les tira, mais ils étaient incroyablement dense, et il était clair qu'ils ne cèderaient pas aussi facilement. Son regard fut alors attiré par la réverbération fugace de la lumière de la torche sur un objet.... Métallique, et surtout ouvragé. S'agenouillant au sol, le cygne déploya au maximum son bras, et parvint à attraper sa découverte. Peut-être que cela pourrait lui donner des informations sur l'endroit où elles étaient. Et d'ailleurs en parlant d'elles, elle se tourna de nouveau vers sa codétenue. A en juger par sa réaction de tout à l'heure, elle était elle aussi dans le camps des prisonnières. Fébrile et désorientée, Bella tenta de réunir ses esprits en s'approchant d'elle, lui demandant alors à voix basse.

Vous avez été kidnappé vous aussi ? Je ne sais pas ce que je fais là, ni pourquoi mais une chose est sûre. Si on ne trouve pas très vite le moyen de s'enfuir, on ne passera pas la semaine.


C'était le mieux que son esprit paniqué avait pu formuler de cohérent jusque-là. Elle chercha sur elle ce qui lui restait de ses affaires et qui se résuma en un mot, rien. Même ses vêtements lui avaient été retiré. Ce qui d'ailleurs la fit bouillir, mêlant un début de rage fulminante à sa panique. Elle aussi portait une toge, et sous laquelle, elle était nue. Bien entendu. Si ces espèces de détraqués avaient osé la souiller et l'abuser, elle se promettait de tous les castrer avant de leur faire manger leurs attributs fris dans de l'huile bouillante, histoire qu'ils puissent garder en bouche la délicate sensation d'huile brûlante pendant qu'elle les ferait rôtir sur un bûcher ardent. La rage avait le dont de réveiller en elle une violence particulièrement méconnue des siens. Mais avant de songer à la vengeance, il fallait déjà qu'elles se sortent de ce guêpier mortel.  Il était difficile de se concentrer avec cette puanteur qui l'aurait bien refait vomir si elle avait encore quelque chose dans son estomac. Elle montra sa trouvaille à sa compagne d'infortune.

J'ai trouvé ça devant notre cellule, peut-être que ça vous dira quelque chose. Je n'avais jamais rien vu de tel avant....


Laissant sa comparse examiner l'objet, elle fit méticuleusement le tour de l'endroit, frappant les murs pour essayer de trouver une issue, inspectant les sol et tout ce qui aurait pu lui offrir la moindre échappatoire. En vain. Toujours dévorée par une panique grandissante, elle cherchait désespérément à se rationaliser. Elle se mit à décrire mentalement tout ce qu'elle distinguait dans sa cellule. Un véritable bric-à-brac fait de bric et de broc, des déchets, une pagaille sans nom, la saleté, la crasse, les murs de pierres brutes et nues. Elle s'approcha des barreaux se concentrant sur eux, toujours dans sa quête de se rattacher au factuel pour se ressaisir. Mais ce ne fut peut-être pas une bonne idée en fin de compte. Une matière plus ou moins lisse mais également poreuse, qui n'était ni du bois, ni du métal, pas même de la pierre.... Et finalement, ce furent les enchevêtrement qui vinrent confirmer ses soupçons. Elle s'éloigna brusquement des barreaux, horrifiées, en soufflant.

Des os.... Ce sont des ossements !


Un cauchemar. C'était un véritable cauchemar et elle espérait qu'elle allait se réveiller sur le champs.... Mais non. Bella se tourna alors lentement vers les monticules de déchets carbonisés. Un affreux doute l'assaillait.... Elle s'approcha d'eux, tremblante, déglutissant, et elle passa sa main devant ces derniers. Ils émanaient de la chaleur.... Attrapant le reste d'un pied de chaise en bois elle vint toucher l'amas pour en détacher un morceau.... Et ses peurs s'avérèrent juste. D'autres ossements, un odeur écœurante de chair carbonisée, le bruit de charbon qui s'effrite. Bella laissa échappé un glapissement étranglé tandis que quelques larmes vinrent se précipiter sur ses joues. Des charniers.... Elles étaient prisonnières avec les restes de leur prédécesseurs. La panique semblait inventer sans cesse de nouveaux paliers au fur et à mesure qu'elle réalisait l'envergure de la catastrophe.

Il faut qu'on sorte d'ici peu importe le prix...

Elle avait soufflé cette conclusion en reculant jusqu'à ce que son dos heurte les barreaux d'os et.... Autre chose. Une forme géométrique. Elle se retourna d'un coup, et découvrit une serrure.  une serrure en forme d'étoile.... Elle avait déjà vu une étoile.... Elle se précipita vers sa compagne de galère, lui reprenant l'objet mystérieux des mains pour comparer la serrure et la forme proéminente. Toutes deux en étoile mais celle sur la serrure était plus profonde et comportait une autre croix en son centre.... Bella tenta d'ouvrir la serrure avec l'étoile, mais visiblement ce n'était pas possible.

C'est pas vrai !


La pauvresse dévorée par la panique, commençait à s'énerver. Elle se remit à scruter et examiner fébrilement cette curieuse pièce, comme si elle allait lui donner la réponse à ses problèmes.

Ça n'a pas de sens ! Quel geôlier aurait avec lui une partie de clef incomplète ?!


Elle s'acharna pour rien.... Mais alors qu'elle avait saisi l'étoile sur le petit panneau de métal, elle sentit que celle-ci bougeait légèrement sous ses doigts...

L'étoile.... Elle tourne....

Elle s'empressa d'essayer de la dévisser mais la malheureuse tremblait tellement qu'elle ne parvenait pas avoir une prise correcte et ses doigts ne faisaient que glisser.

Bon sang !

Elle tendit l'objet à sa comparse, espérant qu'elle aurait plus de chance qu'elle.


Si les phrases sont entre "~ ~" ce sont les pensées de Bella




the strength of the grace

Violence physique / gore Re: [Civils II] Le lieu de culte

Jeu 7 Avr 2022 - 11:34
Olive Holmes
Commerce
V - Gérant
Olive Holmes
Olive se pense née-moldue, mais elle est en réalité semi-vélane.

Singularité : Demi-Vélane
Orientation : Boiz
Statut civil : Amoureuse
Activités : Membre de l'organisation criminelle tenue par Varga Barksdale

[Civils II] Le lieu de culte Vudo

DC : Lukas M. Rainforth, Josephine V. Lamora
© : Gigi

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Le lieu de culte
ft. everyone et Cthulhu peut-être

Des murmures semblent courir le long de ma nuque moite. Ma sueur, toute froide, colle à ma peau et cette toge sale que je n’ai pas choisie. Il fait froid, il fait sombre. Ce que ma tête me fait mal… Et cette odeur si forte, organique, qui me saisit jusque dans la gorge, qui pourrait me faire vomir alors que je cherche de l’air à respirer. Alors que je tâtonne pour me redresser sur le sol de pierre où j’étais allongée, je réalise que je suis enfermée dans une sorte de grotte dotée des barreaux difformes et blafards.

Assise sur mes genoux renversés, les bras ballants et des cheveux plein de visage, mes yeux roulent vers le plafond.
Qu’est-ce que je fiche ici ?

Je ne sais plus.

Petit à petit une panique sourde souffle sur mon cœur tandis que je cherche à me raccrocher à des certitudes. Prostrée comme un pauvre soldat qui se récite silencieusement sa dernière prière, le souffle court, je me répète mon nom et ce que je sais de ma vie. Le délire me pousse à croire un instant que tout ne soit qu’une illusion et que je n’ai jamais été que cette prisonnière misérable.

J’entends des pleurs, qui me ramènent à la réalité, des pleurs qui ont toujours existé mais que je découvre à peine. Qui ? Mais qui peut bien être en train de pleurer ?

Un cri manque de m’échapper quand je distingue une forme humaine un peu plus loin dans la cellule, que je n’avais pas vue jusqu’à lors. J’ai un mouvement de recul, mais elle, ne bouge pas. La surprise passée, je réalise qu’il s’agit d’une autre femme, vêtue de la même toge que moi, et qui semble tout aussi perdue que je le suis. Elle amorce un mouvement pour m’approcher.

Des pas secs résonnent à l’extérieur de notre prison. Sans réfléchir je me rallonge sur le sol, blottie dans la pénombre, encore en proie au vertige de l’incompréhension. Les pleurs deviennent cris, déchirements, hurlements qui me glacent le sang jusqu’au fond du cœur. Je distingue, au milieu de ces horribles éclats de voix, l’énoncé d’un sortilège. Ma baguette. Où est ma baguette ? Le son d’un choc violent contre les barreaux de la cellule me fait trembler.

J’ai le dos tourné et ne vois pas ce qui se passe, mais je sais reconnaître le bruit d’une lutte acharnée, désespérée. Une victime, plusieurs hommes qui s’en prennent à elle. Que veulent-ils faire à cette pauvre fille qui pleurait ? Comment faire pour la sauver ?

Soudain, une bribe de souvenir m’apparaît. Le visage de Tuszy, dissimulé par la pénombre des couloirs du Jack, ses mains posées le long de mon cou et son front contre le mien. Il me dit quelque chose… Que me disait-il… Je suis trop confuse, je ne parviens pas à me rappeler. Mais j’ai l’étrange sentiment que Tuszy sait que je suis ici. Qu’il l’a toujours su, et qu’il viendra me chercher. Est-ce un vrai souvenir, ou est-ce un espoir ? Cette pensée me terrifie. Oh par Merlin, pourquoi ai-je l’esprit si embrumé ?

Le silence revient. Tout s’est tu, des cris jusqu’aux murmures. Doucement, je me redresse, et fait face à celle dont je n’ai remarqué que tardivement la présence. Aussi fébrile et effrayée que moi, elle me parle à voix basse, mais étrangement, sa peur me rassure. Nous sommes elle et moi dans la même galère.
Je secoue la tête pour répondre à sa question. J’ignore complètement si j’ai été enlevée ou non. Quoique… je fronce les sourcils, sans m’ouvrir de l’idée saugrenue qui me vient. Un instinct profond me dit que je ne suis pas ici par hasard. Tuszy… Non, je n’arrive pas à réfléchir.

Sortir, me dit ma compagne de cellule. Il nous faut nous échapper rapidement. Mais comment ? Après avoir tâté ma toge et compris que j’étais complètement nue sous celle-ci, la crainte de la disparition de ma baguette se confirme. Un violent haut-le-cœur s’empare de moi tandis que je cherche à me déplacer, comme si remuer avait réveillé la pestilence qui m’imprègne. Du calme… du calme.

Un petit objet en métal qui faisait songer à une sorte de clef était tombé au sol, certainement pendant que la pauvre fille qui hurlait essayait de se défaire de l’emprise des geôliers. Un frisson d’horreur me gèle la peau. On ne peut pas la laisser entre leurs mains. Si nous parvenons à sortir, si nous parvenons à trouver de l’aide, il faut absolument aller la chercher. Il faut absolument la sortir d’ici.

Des os.
La macabre découverte de ce qui compose les barreaux biscornus, étrangement pâles, me révulse l’estomac. Quant à ces masses informes, noires, qui sentent le brûlé, autour de nous dans la cellule, la déduction que j’en fais manque de faire voler en éclats ce qui me reste de raison.

S’enfuir. A tout prix.
Je pourrais me transformer en animal sauvage, tant tout ce que j’ai d’énergie et d’esprit se tourne vers cet objectif.

Ma compagne aux mains aussi tremblantes que ma mâchoire s’acharne sur la serrure, maudissant la clef qui paraissait incomplète. Je me précipite à ses côtés, car nous ne parviendrons à rien si nous n’unissons pas nos forces, ou du moins le peu de force que nous avons toutes les deux. Je m’empare sans hésiter de la petite étoile de métal qu’elle me tend, et j’essaie à mon tour, de dévisser la serrure après l’avoir enfoncé en son centre pour désenclencher le mécanisme. Je me concentre, intensément, pour ignorer l’odeur, les os, la chair brûlée, je fais comme si tout ce qui existait au monde n’était que cette serrure à déverrouiller.
- Ça tourne dans le vide, soufflai-je d’une voix désespérée, en constatant que mes gestes, aussi précis que possible, ne mènent à rien.

Je n’arrive pas à oublier la pestilence, le sang, la mort, dont les effluves semblent prendre vie pour venir s’insinuer jusqu’au fond de mes poumons. Me vient alors une idée. Une idée folle, mais peut-être pas si tordue compte tenu de l’horrible endroit où nous croupissons toutes deux.

Peut-être faut-il du sang à cette clef pour fonctionner. J’expire doucement, tandis que je coince l’un de mes ongles entre l’étoile et le loquet, et recommence à tourner petit à petit. Alors que la douleur commence à poindre, je cherche, au plus loin en moi-même, la détermination pour ne pas flancher. Je ne resterai pas ici. Je sortirai. Je ne me laisserai pas faire.
La clef qui tourne toujours un peu plus, casse un morceau de mon ongle sous lequel perle une goutte de sang.
Je sortirai.
- Déverrouille-toi, saloperie, maugréai-je entre mes dents serrées par la douleur.

Dans un dernier coup de poignet, fort et sec, je donne un dernier tour de clef, et alors que mon ongle s’arrache de mon doigt ensanglanté, et que je me mords la joue pour ne pas crier de ce mal, un claquement sourd se fait entendre.

Les barreaux s’ouvrent.

Encore agenouillée et tremblante, je serre mon doigt dans ma toge, pour faire cesser l’hémorragie. Je n’ose bouger, dans un premier temps, mais puisque le silence ne cesse pas, je tends la tête vers l’extérieur. Rien. Absolument rien qu’un couloir obscur, doté de quelques torches qui n’éclairent que très près autour d’elles.

Je prends la main de ma codétenue, de ma main qui n’est pas blessée. Ma paume contre la sienne, le contact de nos peaux froides, me fait dire que oui, cette fille est bien réelle. Ce qui curieusement me rassure.
- Ne restons pas là.
Sans la lâcher, je nous dirige vers l’extérieur de la cellule. Nous sommes seules, désespérément seules dans cet endroit maudit. Ce n’est pas plus mal.
- Je m’appelle Olive, lui dis-je comme pour nous ancrer plus encore dans la réalité.

Alors, sans raison aucune, un morceau de ma mémoire me revient. J’ai fait l’appât. Tuszy me l’a demandé. Il connaît quelqu’un. Il connaît ceux qui sont ici, ceux qui ont fait du mal à cette fille, et qui ont enlevé ma compagne de cellule, aussi. Ce sont des malades. Des dangereux. Mais si je suis là, c’est pour lui permettre de tout démanteler.

Tuszy va venir.
Sans laisser le temps à ma comparse de respirer, je lui fais part de ces souvenirs qui me sont revenus. Je ne veux pas qu’elle reste dans l’ignorance, terrifiée à la perspective d’être entre les mains de ces monstres. Cependant je ne dis rien sur le Jack, lequel, et je ne l’aurais jamais cru, faisait figure de chaleureux foyer en l’instant présent.


© Laueee


Amplificatum:


« Plus jamais je ne danserai ».

Olive Holmes
KoalaVolant

Violence physique / gore Re: [Civils II] Le lieu de culte

Ven 8 Avr 2022 - 10:11
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L’œil sombre, le sorcier guettait l’endroit dans une parfaite immobilité. Cela faisait un moment qu’il s’était statufié dans l’ombre d’un vieux bâtiment, de longues minutes que les muscles de sa mâchoire, ne semblaient plus vouloir détendre les traits de son visage totalement fermé. Elle était là. Arwin en était certain depuis que des cris avaient déchiré le silence de la nuit. Son cœur s’était arrêté avant de repartir dans un rythme anarchique qui n’avait rien arrangé à l’adrénaline qui affluait dans ses veines. Il lui avait fallu recourir à toute sa raison pour ne pas courir au-devant d’un danger dont il ignorait toute l’étendue, bien plus que cela, il avait dû taire son instinct, refréner des pulsions meurtrières qui l’auraient conduit à un carnage sans précédent.

Non, il ne fallait pas céder. Il fallait encore réfléchir, prendre de la hauteur pour éviter les mauvaises surprises. Arwin n’avait jamais été aussi irréfléchi lorsqu’il s’agissait de Sianyde. Le Serdaigle se sentait totalement démuni face aux sentiments qui envahissaient son esprit depuis qu’il la savait en danger. Elle consumait sa raison, faisant tomber petit à petit toute logique.

Un bruit l’obligea à s’extirper brièvement de ses pensées, avant qu’il ne replonge vers l’essentiel, le fond du problème ; Sianyde. Sa mère et sa sœur étaient venues à lui, à sa plus grande surprise, dépeignant un bien étrange tableau. Une disparition, aucun indice, aucune raison de fugue… Arwin était allé trouver directement Perigrine, mais comme à chaque fois depuis son émancipation, ils s’étaient disputés. « Vieille Harpie… » La rancune s’était extirpée d’entre ses dents serrées dans un râle plaintif. C’était la première fois depuis de longues minutes que le sorcier daignait bouger son corps. Il avait pris suffisamment de temps pour observer les lieux, pour entrevoir dans les va-et-vient des occupants une certaine logique de déplacement. Le tempo du funeste chant des victimes était rythmé sur la présence des ombres encapuchonnées. Que faisaient-ils ? Qui étaient-ils ? Quels étaient leurs moyens ? Autant de questions sans réponse qu’Arwin tentait encore d’analyser.

Tout était flou comme si la vérité se jouait de lui, préférant se tapir dans l’obscurité attendant tranquillement son moment pour éclater à la vue de tous. Pour l’heure, elle était inaccessible, inconcevable même pour l’esprit le plus perspicace. Il manquait des morceaux au puzzle et Arwin cherchait encore la logique dans ce pêle-mêle d’incertitudes. Son arrivée même en ses lieux, il ne la devait qu’à la clémence d’un homme. Ce nouveau partenaire, tombé du ciel, semblait savoir bien des choses en ce monde. Sa magie était noire, bien plus que les acolytes de Perigrine, et même si Arwin ne se sentait pas vraiment en danger, il ne pouvait s’empêcher d’appréhender la suite avec incertitudes. Car il le savait, ce genre de mage noir demandait toujours un sacrifice en retour. Perigrine l’avait prévenue, c’était la première leçon qu’elle lui avait enseignée et le contre coup avait été douloureux… Sianyde. Arwin regrettait encore ses choix à cette époque.

Avec lassitude, il se détacha lentement du mur en faisant craquer sa nuque. Son long manteau noir recouvra ses bottes qui firent rouler les cailloux sous ses semelles. Pas cette fois. S’il devait y avoir un prix à payer, la sulfureuse rouquine n’en ferait pas les frais. Ses doigts s’enroulèrent fermement tout autour du bois d’Aulne prêt à céder alors que ses lèvres tordues murmuraient du bout de la langue un «Waddiwasi ». Un caillou à la pointe de ses chaussures fendit les airs à la vitesses d’un éclair, percutant de plein fouet une sorte de bouclier. Les lieux étaient protégés, évidemment. Ce n’était qu’une précaution parmi d’autres… L’héritier avait pris à contourner ce genre d’obstacle et tout en s’enroulant dans son manteau, il fit demi-tour en plongeant dans l’obscurité. Là encore, il avait appris à s’en servir, à se fondre dans la masse opaque pour mieux disparaître.

Un transplanage plus loin, le sorcier réapparut devant un homme appuyé contre un mur. Tapis-lui aussi dans l’ombre, il semblait vouloir éviter d’être vu. « Il n’y a pas vraiment de garde à proprement parler. Quelques sortilèges de protection, rien qu’un Partis Temporus ne peut régler. Le plus dur sera une fois à l’intérieur… Nous ne pouvons rien anticiper, il faudra être prudents. »

Sans un mot de plus, Arwin se retourna en direction de la succursale coincée entre deux bâtisses. « Il y a de plus en plus de cris… J’imagine que le temps est compté… » Oui, sûrement. Ses yeux cherchaient encore un point d’attache, une raison de rester encore lucide tandis que son esprit fécond dépeignait des scènes atroces. Qui pouvait dire ce qui se passait réellement derrière les murs de ce lieu ? Plus vite, ils passeraient à l’action, plus vite le tourment d’Arwin cesserait. « C’est quand vous voulez, Mr le Garde Chasse. » Soupira le sorcier en se positionnant au côté de son interlocuteur.

Violence physique / gore Re: [Civils II] Le lieu de culte

Ven 8 Avr 2022 - 15:32
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Et si j'ai fais une erreur ?
Si il s'avère que j'ai jeté Olive dans les griffes d'un monstre que je ne suis pas capable d'arrêter ?

Appuyé contre un mur je constate que la cigarette se consume vite, trop vite pour que j'en apprécie la saveur. Il n'y a rien de bon dans ce poison de toute façon. Pourtant, d'une certaine manière, le geste me plaît. Mais là, toutes mes pensées sont ailleurs, dans un autre espace-temps.
Le gamin est allé inspecter la bâtisse qui se terre au fond de la ruelle. Lui aussi a des choses à récupérer. Nous nous sommes retrouvés là, de concert, avec le même but. Je cherchais les ritualistes et lui, les avait déjà trouvé. Depuis, j'ai eu l'occasion de mettre en place un plan. Risqué, certes, mais qui était certainement notre seule chance.

Le sorcier me rejoint dans l'ombre. Je le toise quelques secondes quand il me nomme par ma fonction à Poudlard. Petit con.

- Je sais qu'il y a des souterrains. Quand l'appât s'est fait capturer, je les ai perdu de vu dans une ruelle de Londres. Sans tes informations, il aurait été difficile de savoir où ils étaient partit. La seule entrée sécurisée doit être là-dessous.

Je jette le mégot et fini de souffler la fumée, croisant les bras aussitôt.

- A ce moment là il y aura deux possibilités : l'entrée est gardée ou non. Les gens ont tendance a moins surveiller les lieux de confiance...

Je sors un vélin de la poche de mon pantalon et le tend à mon partenaire de fortune.

- Lis.

Les informations sur ce papier indiquent les heures où les fidèles se rassemblent pour faire leurs saloperies. Si nous sommes malins, nous pouvons les éviter à ce moment là et nous balader dans le complexe a peu près comme nous le souhaitons. Ou alors carrément les attaquer en groupe. Même si j'aime anéantir des résidus de sorciers, il va s'en dire qu'au vu du nombre, nous ne ferions pas le poids très longtemps. Même si mon jeune ami a l'air d'avoir quelques cartes cachées dans sa manche, je préfère mener la mission première : récupérer les filles. Nous verrons pour tout brûler en sortant.

- On s'infiltre par la grande porte ou par la petite, on récupère les sacrifices et on anéanti l'endroit et ses habitants. L'idéal serait de bloquer toutes les sorties, ainsi que la notre quand nous sortirons. Peu de sorciers savent transplaner, la majorité restera enfermée.

Je lui reprend le vélin et sort une cigarette à nouveau.

- Des questions ?

A deux, il n'y a aucune raison que le plan foire.

Résumé :

Violence physique / gore Re: [Civils II] Le lieu de culte

Sam 9 Avr 2022 - 13:16
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Les obsidiennes sombres avaient fui le visage du mage pour mieux se concentrer sur le discours du garde-chasse. Des souterrains… Comme il était surprenant de voir la vermine se terrer dans les bas-fonds. Une petite moue de dégoût déforma les lèvres scellées par respect. Arwin n’avait rien à redire à tout cela. Il connaissait sa place et savait aussi la tenir. Cet homme était sa seule chance de retrouver Sianyde. « Je vois… »

Le vent s’engouffra dans la ruelle au même moment que l’odeur de la nicotine venait lui chatouiller les narines. Visiblement, l’homme semblait anxieux, il enchaînait les cigarettes les unes à la suite des autres. Rien d’étonnant, ce n’était pas l’affaire d’une simple extraction. Sans l’enseignement de Perigrine, sans les mises en situation et sans l’éducation éclectique des Abernathy, peut-être qu’Arwin n’aurait eu aucune chance de secourir Sianyde. Peut-être s’en aurait-il pris autrement aussi… Arwin referma ses yeux en inspirant profondément. Il avait bien conscience de la situation. Elle lui échappait sur bien des points, mais il n’en était pas moins prêt pour autant.

L‘injonction, à lire un vélin le ramena à l’instant. Le mage avait donc en main des informations supplémentaires qu’il se décidait enfin à partager. Voilà qui était rassurant. Il lui faisait d’une certaine façon confiance. Sans un mot, le jeune homme commença à lire tout en ponctuant sa lecture de haussements ou de froncements de sourcils. Tout cela venait confirmer plus ou moins ses précédentes observations. Avec les horaires clairement définis, ils pouvaient s’assurer d’un couloir d’intervention sécuritaire.

Le garde-chasse avait poursuivi ses explications. Tout ceci était son plan, mais il formulait tout cela comme si Arwin avait un droit de regard. C’était la première fois qu’il pouvait établir une stratégie de concert avec un égal. Les entraînements avec Perigrine se soldaient souvent par une lute de pouvoir entre les egos démesurés de ses sbires. Il avait appris à suivre et à composer sur l’instant en cas d’échec. Sa réactivité et son esprit d’analyse étaient clairement son point fort, mais établir en amont les grandes lignes était appréciable.

Son regard se posa à nouveau sur l’édifice encastré dans l’obscurité. « Ce sont des rats… Piégeons-les comme des rats. » Froid et parfaitement assumé les propos d’Arwin, se firent plus détachés au fur et à mesure qu’il se décidait à expliquer son point de vue. « Je n’ai aucun problème à les laisser pour morts derrière nous. Mieux vaut cela… Cela évitera d’avoir à s’occuper plus tard d’éventuelles revanches. » Arwin n’aimait pas rejouer les actes et poursuivre avec l’idée de laisser des squelettes dans un placard ne l’enchantait pas vraiment. Son esprit se raccrocha à une idée de sort. Il ne l’avait jamais essayé auparavant. Perigrine n’avait fait que l’évoquer comme un moyen de se défendre et protéger une fuite. « La fuite, ne sera pas un problème. » Ce qu’il l'était en revanche, c'était de couvrir leurs traces. Arwin le savait mieux que quiconque que le crime parfait n’existait pas dans le monde des sorciers. Le Ministère avait des moyens de retracer bien des sorts… Du moins en théorie. « J’ai quelque chose pour vous. »

Le jeune sorcier ouvrit un pan de son long manteau noir, tirant d'une poche dotée d’un sortilège d’amplification, un coffret. Il l’ouvrit après avoir déverrouillé un mécanisme et livra au regard d’Hayden l’offrande apportée pour plus de précautions. « Vous ne devriez pas avoir de mal à utiliser l’une ou l’autre. Frêne, crin de Sombral, légèrement rigide… » Présenta-t-il la première. C’était un vestige du passé, plus récente que la relique qu’il présenta en la débarrassant de son voile protecteur. « Laurier, 25 cm, Moustache de troll… » Arwin laissa traîner cette dernière information dans un léger rictus en coin. Celle-ci n’était pas banale… On n’en faisait plus des comme ça. « C’est presque dommage de la détruire, mais il le faudra. Nous ne devons laisser aucune trace derrière nous. Rien qui permettait au Ministère de faire un lien avec nous. » Il veillerait à cela. Après tout, il était le mieux placé pour effacer la moindre trace.

Un léger soupir s’extirpa de ses lèvres. L’heure n’était plus aux hésitations, ni même à la réflexion. Ce n’était pas à lui de choisir sa baguette, il n’avait aucune préférence et avait déjà utilisé les deux auparavant. Son seul désir était d’en finir au plus vite.

Résumé:

Violence physique / gore Re: [Civils II] Le lieu de culte

Sam 9 Avr 2022 - 20:55
Arabella Bulstrode
Spécialiste
III - Créatrice de sortilèges
Arabella Bulstrode
Oupsi !

Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Célibataire
Oupsi !


Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Quand sa compagne d'infortune vint lui dire que la clef tournait dans le vide, Bella ne put contenir un soupir exaspéré sur leur malheur, tout en se massant les tempes. Ne pas paniquer. Il fallait garder la tête et réfléchir. C'était là la condition de leur salut. Réfléchir. Pour l'instant elle laissa sa comparse faire toutes les tentatives qui lui venait à l'esprit. Elle allait prendre ce temps pour essayer de libérer son esprit de l'emprise de la panique, histoire d'essayer d'être un minimum constructive. La demoiselle en détresse faisait les cent pas. Une idée... Vite une idée.... Pour l'amour de la magie il leur fallait un petit coup de pouce ! Et ce fut au moment ou elle s'énervait et invoquait les puissances mystiques de ce monde que sa codétenue lui offrit le miracle demandé. La porte s'ouvrit ! Mais à quel prix.... La jolie rousse ne s'en rendit pas compte tout de suite. Car son regard s'était posé sur un pied de table qui avait été brisé. Elle s'en empara comme si elle avait trouvé Excalibur elle-même. C'était.... Ridicule.

Peut-être espérait-elle anéantir les fous furieux qui les maintenaient captives à coup de bosses ou de bleus. A moins qu'elle ne s'imaginait leur faire implorer grâce sous l'infâme menace des échardes.... Mais c'était là tout ce qu'elle avait trouvé pour se sécuriser. Elle commençait à se répéter qu'un bon coup sur la nuque ou la tête pourrait les assommer.... Comme si en incantant cette éventualité, elle allait provoquer le sort et faire devenir ses espoirs réels. Mais ce fut à ce moment là qu'elle se tourna vers sa camarade et qu'elle la découvrit en train d'accuser le coup de la douleur d'un doigt à présent en sang. Effarée, la sang-pur lui adressa un regard désolée et compatissant. Elle n'avait rien à lui offrir ni à lui proposer pour atténuer son mal.... Mais ce n'était pas le moment de s'apitoyer sur leur mauvais sort. Sa congénère la sortit de son désarroi en lui attrapant la main. Un contact amical.... Quelqu'un était avec elle.... Il y avait au moins une personne qui ne lui voulait pas de mal ici. Elle acquiesça à son injonction de sortir de là rapidement. Sans se faire prier davantage, elle la suivit prestement, sur la pointe des pieds.

Marché sur un sol à nu sans protection oscillait entre le désagréable et le douloureux, mais pour l'instant c'était le cadet de ses soucis. La peur était bien plus forte. Dehors, Bella regarda frénétiquement partout autour d'elles. Personne.... Ce qui lui permit de respirer. De nouveau la voix de la malheureuse lui vint aux oreilles. Elle avait un nom à mettre sur ce visage ami. Olive.... Incapable de se défaire de son regard de biche apeurée, elle lui répondit fébrile.

Je.... Je m'appelle Arabella....

En d'autres circonstances, elle aurait certainement été enchanté.... Mais pour l'instant elle souhaitait avant tout s'enfuir d'ici ! Resserrant sa main sur son arme, sa raison ne cessait de lui répéter à quel point elle était proche du pathétique avec son pied de chaise. Le premier clampin qui sortirait sa baguette n'en ferait qu'une bouchée.... Mais pas question de s'en séparer. C'était toujours mieux que rien, et elle se lança dans une tentative de rationalisation à l'extrême. Laisser la logique parler pour faire taire les émotions accablantes. Plus facile à dire qu'à faire. Elles étaient seules au monde, et personne ne viendrait les aider. Personne ne savait qu'elles étaient là. Mais une fois encore, le sort intervint pour mettre perspective ses pensées. Car voilà que Olive lui conta une histoire parfaitement insensée ! Mais.... Au vu de tout ce qui leur était arrivé, l'était-ce vraiment ? Abasourdi, les yeux grands ouverts sous la stupéfaction, l'ex-serdaigle souffla, prise entre stupeur et indignation.

Votre ami est fou ! Vous avoir plongé dans un danger pareil, j'espère qu'il sait ce qu'il fait !

Gronder tout en murmurant était un exercice un peu curieux. Mais Bella était sincèrement scandalisée que l'on puisse jouer de la sorte avec la vie d'autrui, même si c'était pour une bonne cause. Enfin, au moins Olive était présente relativement de son plein gré, même si cela la dépassait. L'autre malheureuse en revanche.... Puisse Merlin avoir pitié et la sauver.... Si l'idée que quelqu'un allait venir les sauver lui fit le plus grand bien, et lui permit de retrouver un peu de sa respiration, elle n'était pas sereine pour autant. A pas de loup et rapidement, elle recula furtivement dans le couloir vers là où les cris étaient venus. Une autre cellule, des cercueils et.... Ce qui ressemblait à un autel ériger en l'honneur de la folie furieuse, sanguinaire et morbide. Elle se rappela d'un concept humain nommé enfer. Et elle en vint à ce demander si ce concept n'en était réellement qu'un ou si elles étaient justement en train de l'expérimenté. Bella observa rapidement si elle n'avait pas quelque chose d'intéressant à trouver ou quoique ce soit qui pourrait lui donner une information utile. La seule chose qu'elle put déduire fut qu'il fallait plus qu'urgemment quitter les lieux ! Rien de nouveau en somme....

Mais au dernier moment, son regard tomba sur des tables digne des boucheries les plus cauchemardesques. Là ! Elle se précipita comme une souris silencieuse vers la table et y attrapa un vieux couteau d'embaumement. Il était assez émoussé, ayant visiblement trop servi, et il était tâché de sang.... Mais il était affuté comme un rasoir. Bella ne savait pas s'il serait résistant, mais ce serait toujours mieux qu'un pied de table. Elle revint auprès d'Olive comme une voleuse avec sa trouvaille. C'était toujours insignifiant face à des baguettes, mais ça restait une évolution. Elle proposa à sa comparse de choisir ce qu'elle préférait entre les deux "armes" de fortunes. Tant qu'elle avait quelque chose à serrer dans sa main pour se sécuriser, le reste lui importait peu. A présent qu'elle était plus ou moins sûre qu'il n'y avait plus rien d'utile à trouver ici, elle se tourna vers la seule sortie qui restait. Elle prit une profonde inspiration, et se mit à avancer vers la porte. Elle était pratiquement certaine que elle aussi était verrouillée.... Avec un peu de chance elle aura la même serrure que celle des cellules, mais elle n'y croyait pas trop. Et si elles ne pourraient pas sortir, alors elle attendrait.... Elle écouterait à travers la porte, guettant qu'un des geôliers reviennent. Et lorsque l'un de ces monstres ouvriraient la porte.... Elle ne lui laisserait aucune chance ! Voilà ce qu'elle se répétait en boucle pour ne pas céder à la panique complète et se donner du courage. Attiser sa colère et sa rancœur pour qu'elle devienne plus forte que la peur, et lui donne la force de faire face.


Si les phrases sont entre "~ ~" ce sont les pensées de Bella




the strength of the grace

Violence physique / gore Re: [Civils II] Le lieu de culte

Dim 10 Avr 2022 - 21:05
Choixpeau Magique
- PNJ -
Choixpeau Magique
Orientation : None
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)

Le lieu de culte


› Bella et Oliwia
Par miracle, la porte du couloir n'est pas fermée à clé ou scellée ! Après être sorties péniblement de votre cellule, vous décidez de partir par la seule issue possible. Doucement, vous ouvrez cette porte métallique qui grince à peine. Le cœur tambourinant dans votre poitrine, l'une de vous manque de s'évanouir mais tient bon. Ce n'est pas le moment de flancher !

Comme si l'instinct pur vous guidait, vous refermez vite le battant en attendant des pas et quelques paroles arriver vers vous. Dans la cellule ? Non ! Vous n'avez pas le temps ! Mais heureusement pour vous, les geôliers vous passent devant et continue leur marche pour tourner à l'angle d'un couloir terreux. A vous de jouer !

Le plus important dans votre tête est certes de vous échapper mais principalement, de retrouver vos affaires. Quand vous passer enfin ce bout de couloir, vous remarquez que l'ambiance et aussi austère que dans votre prison. Seulement ici, pas de charnier, pas de cadavre, rien de tout ça. Des bougies sont sur le sol et les étagères, brûlants par centaines, des gravures faites dans la pierre décorent les murs et d'autres ne sont que des marques faites avec du sang, séché depuis. Il y a une forte odeur métallique, ferreuse, que vous reconnaissez bien et vous avez la hantise de tomber sur une pièce, d'ouvrir une porte, qui pourrait en réalité abrité une marre de sang.

Olive, tu pries Merlin peut-être comme tu ne l'as jamais fait, pour que Hayden se dépêche, convaincue qu'il va venir à un moment. Bella, ta conscience ne tient qu'à cette partenaire d'infortune qui a l'air d'avoir les nerfs plus solides que les tient. A vous d'explorer les méandres de ce piège pour tenter d'en sortir vivantes.

Explications

› Participants attendus
Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster. Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

@Arabella Bulstrode
@Olive Holmes
@Arwin A. Abernathy
@Waclaw H. Tuszynski
@Sianyde Llansawel

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Je ferai une intervention MJ le 17 et 24 avril.

› Résumé
Ca commence !  :youpi:

Les filles <3 : Je vais vous faire une carte du sous-sol dans lequel vous êtes (j'adore les cartes /sbaff) que je mettrai sur Discord (épinglé).
Vous êtes très libres de ce que vous pouvez faire. Vous n'avez aucune mission en particuliers si ce n'est celle de vous enfuir (mais, bien sûr, la fuite finale sera la dernière semaine, vous vous en doutez ;) ). Cependant Olive, tu sais que les gens qu'il y a là ce sont des malades très dangereux, Tuszy t'a un peu briefé et t'a donné l'ordre de détruire les choses que tu voyais (statuette, gemme, objet de culte...) dans la mesure du possible, mais de lui ramener les documents que tu trouvais.
Par rapport à la carte : pas d'anti-jeu bien sûr, vous faites au plus cohérent de votre personnage. Si la cohérence c'est de tracer sa race et partir, vous tracez. Vous pouvez rester ensemble, vous séparer, tout est ok, moi je rebondis sur tout hihihi...

Pour toute question, je suis dispo sur Discord <3

Hayden et Arwin : On a un plan aux pitits oignons. Les filles bougez pas on arrive fissa (Olive, j'espère que à la suite de ça tu diras oui à la demande en mariage de Hayden  :swag:  )

Prochain post le 17/04/22



Violence physique / gore Re: [Civils II] Le lieu de culte

Ven 15 Avr 2022 - 13:23
Olive Holmes
Commerce
V - Gérant
Olive Holmes
Olive se pense née-moldue, mais elle est en réalité semi-vélane.

Singularité : Demi-Vélane
Orientation : Boiz
Statut civil : Amoureuse
Activités : Membre de l'organisation criminelle tenue par Varga Barksdale

[Civils II] Le lieu de culte Vudo

DC : Lukas M. Rainforth, Josephine V. Lamora
© : Gigi

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Le lieu de culte
ft. everyone et Cthulhu peut-être

J’ignore si Hayden est fou de m’avoir infiltrée ici, comme le dit Arabella, mais sa réaction indignée, me donne du courage. C’est le signe que malgré notre situation désespérante, nous n’avons pas perdu tout sens commun. De toute manière, ma blessure à la main me rappelle cruellement la réalité.
- Il sait toujours ce qu’il fait.
Hors de question de trop s’attarder dans ce couloir. Nous avançons jusqu’à la cellule voisine d’où ils ont pris la fille qui criait à s’en déchirer la gorge. Je sens mon cœur tomber dans mon ventre lorsque nous découvrons le funeste décor, digne d’une antichambre de l’horreur. Mon imagination s’emballe à la vue du petit autel, des cercueils, d’arcanes dessinées sur le sol, maculées de sang, qui couvrait bien d’autres parties de l’endroit. Je ne dois pas m’y attarder. Je ne dois pas y penser. Il faut sortir. Il faut fuir, à tous prix.
Arabella, qui venait de se précipiter sur la table et ses outils, revient et me montre, avec des airs de voleuse, la trouvaille qu’elle vient de faire : un objet qui ressemble à un couteau, à la lame épaisse légèrement courbée, arrondie à son extrémité et de couleur verdâtre. Comme elle est armée d’un pied de bois dont je ne connais pas la provenance, je la déleste de l’arme blanche, dont je ne saurai très probablement pas me servir, mais qui aurait au moins le mérite de me rassurer un peu.

Moi non plus, l’idée que Tuszy arrive bientôt ne suffit pas à me rasséréner complètement. Mes oreilles résonnent encore trop des hurlements de la pauvre fille enlevée plus tôt. Je sens mes veines enfler, bouillonner d’un sang chauffé par la peur.

De retour dans le couloir, Arabella et moi nous trouvons face à une nouvelle porte, sombre, hermétiquement close. Le silence, absolu, m’inspire un geste qui aurait été d’une stupidité remarquable si, comme je l’avais craint quelques secondes auparavant, la porte ne s’avérait pas, en réalité, déverrouillée. Ma main s’agrippe à la poignée, que j’enclenche doucement, tout doucement, et constate avec une surprise qui confine au vertige, que le battant s’ouvre en grinçant à peine.

De nouveaux pas se font entendre. Sans tergiverser, je m’engouffre avec ma compagne d’infortune dans ce nouveau bout de couloir, et referme la porte derrière nous, encore une fois, en faisant le moins de bruit possible. Cet exercice, je le connais, j’ai passé ma vie à louvoyer partout au Jack. Mon seul ennemi est mon stress, que je parviens à contenir grâce à un instinct de survie qui me ferait presque oublier que je suis humaine.
Les pas continuent leur route sans s’arrêter ni faire de détour qui les mènerait à nous. Je pousse un soupire silencieux, mais une forte odeur métallique me sature soudain la gorge et me pousse à observer les alentours afin de m’empêcher de vomir.

L’ambiance est tout aussi austère que précédemment, cependant les masses de corps brulés et décharnés nous sont épargnées. Quel horrible soulagement. Je tends le cou vers le couloir et comprends qu’il forme un angle, direction qu’ont suivi les pas ne nous ayant pas remarquées. Alors que je cherche sottement ma baguette dans une poche que cette toge crasseuse ne possède pas, je me rappelle que nous sommes ici complètement dépouillées.
- Nos affaires, soufflai-je à Arabella, il faut qu’on les retrouve.
D’un signe de tête, je lui indique mon intention d’avancer. Plaquée contre le mur terreux et froid, je glisse avec mille précautions jusqu’à l’angle du couloir. Par terre, je distingue le pan d’une bure blanche qui dépasse. Son propriétaire, immobile, toussote douloureusement comme s’il était malade. Le pan de la bure se soulève un peu alors que le geôlier se penche en avant, embarrassé par la quinte de toux dont il ne se défait pas. J’aperçois son talon, et comprends qu’il tourne le dos à la direction de laquelle je viens.

D’un signe de tête, j’avertis Arabella de sa présence. Sans baguette, je vois mal comment venir à bout de cet homme – car c’est bien une voix masculine qui s’est fait entendre, au milieu de cette respiration gênée. Comme je n’ai vu que son pied, je n’ai aucune idée de sa taille, de sa corpulence, ni de sa robustesse. Lui sauter dessus sans réfléchir n’aurait aucun sens. Soudain, j’entends un froissement de tissu, qui se rapproche, et je distingue du coin de l’œil la silhouette de l’intéressé, qui tourne dans notre direction, et arrive dans notre partie du couloir.

Il n’y a plus le temps d’ergoter.

Passée la surprise de se retrouver tous les trois nez à nez, ma compagne et moi-même pouvons observer que l’homme est assez petit. Il est à peine plus haut que moi. Malgré la longue cagoule qui lui masque le visage, je devine qu’il est parfaitement estomaqué de nous trouver ici, et qu’il ne va pas tarder à donner l’alerte.

Joue-la comme au Jack.

Je me précipite pour saisir un des bords longs de sa cagoule, pour l’enrouler autour de mon poing et le lui coincer sur le nez et la bouche. Surpris, le type tombe en avant, étouffe un cri, et chute sur moi qui reste fermement agrippée à lui. Le choc me fait mal mais je retiens mon souffle et ne pousse pas même un gémissement. Il se débat, mais déjà en difficulté à cause de sa toux, je sens qu’il manque d’énergie et qu’il ne tarde pas à se fatiguer. Il peut bien crier tant qu’il veut, de toute façon, j’ai pris soin d’étouffer chaque son. Ses mains, qui doivent chercher sa baguette qu’il n’a pas eu le temps de saisir à sa ceinture, me griffent et s’accrochent à mes cheveux. Je parviens à réfréner ses ardeurs d’un coup de couteau bien senti sur l’une de ses mains, mais je ne pourrai y arriver seule.

Il faudrait l’assommer.
J’attends l’aide d’Arabella tandis que je resserre l’étreinte de mes bras et de mes jambes autour de ce répugnant geôlier. Encore une fois, je ne le lâcherai pas.


© Laueee


Amplificatum:


« Plus jamais je ne danserai ».

Olive Holmes
KoalaVolant

Violence physique / gore Re: [Civils II] Le lieu de culte

Dim 17 Avr 2022 - 8:30
Invité
Invité
Anonymous
J'hausse un sourcil quand le gamin me dit avoir quelque chose pour moi. Il sort de sa poche sans fond deux baguettes, dont une qui est temporairement à moi. Je prend sans hésitation la plus petite, comme un sixième sens qui me fait aller vers elle directement.

- Doskonała...* murmure-je à moi-même.

Je range l'arme à mon tour.

- Oui, on les piègera. J'ai quelques idées. Allons-y.

D'un commun accord nous nous retrouvons dans une ruelle peu fréquentée du Londres Moldue. Le brouhaha, les pas sur le trottoir... même leurs visages sont différents. Je ne me laisse que peu le temps à mener cette réflexion, refermant ma veste. J'entame la marche. Elle est rapide. L'appat est en danger. Mon appat. Les pensées me parasitent alors que mon épaule rencontre celle de quelqu'un, plus petit, à qui je ne fais pas attention. Je suis bien trop distrait. Si j'arrive comme ça sur les lieux, je serai inefficace.

Il me faut juste le temps du trajet pour me vider l'esprit et ne penser qu'à ce que je dois faire. On dit très souvent que l'affect y est pour beaucoup dans ce genre de mission et qu'il est plus sage qu'elle soit donnée à d'autres mais... il n'y a pas d'affect, alors pourquoi ?
En suis-je si sûr ?

- C'est là. Je sors la nouvelle baguette Revelio !

Une trappe à un mètre cinquante apparaît doucement. La baguette m'a obéit et je sens un lien ténu entre elle et moi. Elle ne fera pas long feu entre mes mains, c'est trop fragile.
J'entre sans autre forme de procession. Nous nous retrouvons dans un couloir en pierres taillées, très mal éclairé mais longiligne.

Le Lumos minima produit une petite étincelle éclairant à peine, le temps que mes yeux s'habitue à la pénombre. Sur le sol nos pas résonnent comme les quelques gouttes qui tombent du plafond. Vu l'échelle que nous avons emprunté, nous sommes à trois mètres, sous certaines canalisations de ces Moldus. Pourquoi tout à coup je ressens du dégoût pour eux ? Etrange...

On marche un peu moins d'un kilomètre. Le tunnel fait un coude et nous n'avons entendu aucun bruit jusqu'à présent. Si nous avions croisé une patrouille nous aurions dû l'abattre sur-le-champ.
De la lumière bien plus présente arrivent jusqu'à nous et j'éteins ma baguette pour plus de prudence. En me dissimulant à l'angle, je tire un miroir de ma poche et tend quelques peu le bras pour voir le reflet de ce qui nous attends. Il y a un ritualiste en toge blanche avec une capuche, agenouillé devant une pierre ou peut-être une statuette, psalmodiant visiblement quelques prières impies. Ca m'irrite de voir ça et je fais signe à mon compagnon de route qu'il n'y a donc qu'un seul sorcier. Juste derrière lui, une porte avec des escaliers : notre sortie.

Dans le même temps, je tire de ma poche deux chiffons noirs pour nous dissimuler le visage. Je préfère éviter le Polynectar  ou tout autre procédé Sorcier qui risquerait de nous faire prendre. Nous nouons les nôtres afin qu'une grande partie de notre faciès soit pris dans le tissu et j'en profite pour cacher un de mes yeux bicolores. Ayant déjà un sacré angle mort, autant ne pas exposer cette différence aux malades qui sont ici.

C'est partit.



*Parfait


Résumé:

Violence physique / gore Re: [Civils II] Le lieu de culte

Dim 17 Avr 2022 - 13:30
Arabella Bulstrode
Spécialiste
III - Créatrice de sortilèges
Arabella Bulstrode
Oupsi !

Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Célibataire
Oupsi !


Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Un cauchemar.... Une situation qu'elle peinait à accepter comme réelle tant l'horreur dépassait l'entendement. Rien n'allait, comme si tout avait été pensé pour s'enfoncer toujours plus dans le démentiel obscure à chaque pas, à chaque bouffé de cet air vicié. Et justement ce dernier commençait à devenir très difficilement supportable. Entre la panique, la pression, et la terreur qui la dévorait, cette puanteur de morts, de mutilations et d'insanités commença à lui faire tourner la tête. L'espace d'un instant, Bella se sentit prise de vertiges et il lui sembla que ses jambes avaient été changé en coton. Mais l'instinct de survie vint l'arracher cette inconscience uniquement salvatrice pour sa santé psychique, en lui administrant une décharge d'adrénaline bien sentie. Son cœur se mit à battre de plus belle, ses sens s'exacerbaient et sa fébrilité décuplait. Si elle flanchait maintenant, elle mourrait. Purement et simplement. Et très certainement dans une agonie qu'elle ne voulait même pas imaginer. D'ailleurs le danger n'était jamais bien loin. Cette fois, il annonçait sa venue par l'intermédiaire de bruit de pas. Inutile de tergiverser pour les deux fugitives.

Elle se mirent à couvert dans un recoin de ce nouveau territoire, retenant leur souffle à chaque bruit de pas. Mais une fois encore la chance furent avec elle. L'individu ne s'arrêta pas et n'allait pas dans leur direction. Néanmoins, l'apparition de cet ennemi eut un effet particulièrement appréciable chez Bella. Elle occulta complètement son environnement pour se concentrer sur ce monstre encagoulé, qui était autant un danger qu'une cible. Moment que sa compagne de galère choisi pour lui faire remarquer que retrouver leurs affaires ne seraient pas un luxe. Bella acquiesça soufflant malgré elle.

Si je mets la main sur ma baguette.... je leur promets une ire digne de Merlin....

Il n'y avait plus de lois, plus de règles, même plus d'humanité. Tous les concepts de bienveillance, de droit et même de bien et de mal, n'avaient plus lieu ici. Il n'y avait que elles et l'enfer auquel elles devaient faire face seules. L'instinct de survie et la raison avaient trouvé un commun accord sur comment aborder la situation. Pas de quartier, pas de pitié, pas d'hésitation. Eux n'en auraient pas.... La moindre faiblesse leur serait fatale. Et il était hors de question que ces fous furieux puissent faire d'autres victimes. Olive ouvre la voie, mais pas question pour la sang pur de rester passive. Sa main fermement ancrée sur son pied de table, elle était résolue à protéger leurs arrières jusqu'à la confrontation. Silencieuse comme un chat, elle suivait de près sa consœur, persuadée qu'elle allait profiter de l'effet de surprise pour égorger cette engeance du chaos. Malheureusement, elles furent prises de court. Voilà que l'homme fit volte-face et tomba nez à nez avec elles ! Tant pis pour la surprise, il fallait maintenant se battre bec et ongle avant qu'il ne s'empare de sa baguette !

Olive se rua sur lui mais avec pour intention première de le faire taire. Et elle s'en sortit d'ailleurs plutôt bien, parvenant à museler leur agresseur, et surtout à l'empêcher de s'enfuir pour donner l'alerte ! Il ne manquait plus qu'un bon coup de couteau, et elles auraient déjà un souci en moins ! Mais la situation était un peu compliqué pour Olive, car bien évidemment, l'homme ne se laissait pas faire et se débattait. A se rythme là, il allait finir par se libérer ! Mais le pied de table que Bella avait récupéré n'était pas là pour servir de doudou. Sans la moindre once d'hésitation, et encore moins de ménagement, elle prit toute l'amplitude que son corps lui permettait d'avoir, et vint fracasser de toutes ses forces le bois sur le crâne de l'homme. Et le mot fracasser fut proche de l'euphémisme. Son arme de fortune éclata littéralement sur la tête de l'encagoulé, se brisant en petits débris, dont plusieurs échardes qui vinrent se loger dans la main de la demoiselle. Mais le coup avait été fructueux. L'homme s'était effondré sans demandé son reste, assommé comme il ne l'avait sûrement jamais été. Le bois n'aurait pas été en si mauvais état, Bella lui aurait certainement fracassé le crâne !

Mais pour l'heure, il s'en tirerait avec une inconscience certaine, et un réveil qui promettait d'être douloureux. Sans perdre une seconde, et en ignorant les douleurs des échardes dans sa main, Bella attrapa le corps inconscient par les bras, et aidé par l'adrénaline, elle le tira hors du champ de vue de l'angle du couloir. Elle aurait eu plus de force et plus de temps, elle l'aurait jeté sans le moindre remord dans la fosse aux cadavres plus tôt dans le couloir ! Mais pas le temps pour les représailles. Mais pas pour les précautions.... Elle fouilla le corps fébrilement. Son arme n'était plus et tout était bon à prendre. Elle trouva la baguette de l'homme, et sans autre forme de procès, elle la brisa en plusieurs morceaux qu'elle éparpilla dans plusieurs directions différentes. Si cette baguette ne pourrait plus leur nuire, elle n'avait cela dit, pas trouvé d'arme. Elle continua de le fouiller scrupuleusement. Elle allait bien trouver quelque chose ! D'ailleurs, quoiqu'il en serait elle allait le délester de ses chaussures. Elles seraient certainement trop grandes pour elle, mais elles lui permettraient d'être plus rapide, et d'éviter certains ennuis.


Si les phrases sont entre "~ ~" ce sont les pensées de Bella




the strength of the grace

Violence physique / gore Re: [Civils II] Le lieu de culte

Dim 17 Avr 2022 - 19:57
Invité
Invité
Anonymous
Dans le sillage du garde-chasse, Arwin avançait silencieusement. Son esprit était concentré sur la mission, aussi n’avait-il que faire des détails du décor qu’ils traversaient. L’obscurité n’était pas un problème pour lui bien au contraire. Il accepta l’offrande en acquiesçant humblement de la tête et fit tout comme son ainé. Bien qu’il aurait agi autrement, il ne changerait rien au plan, préférant se montrer docile avec ce partenaire d’infortune.

Avancer était son seul objectif, en cas de problème, il aviserait et se montrerait peut-être bien moins conciliant. Il l’avait dit lui-même, il ne laisserait derrière lui aucun squelette dans le placard, aucun reste qui pourrait les impliquer dans d’éventuelles répercussions.

Son regard sombre reflétait ses intentions. Froid et méticuleux, le Serdaigle s’avança aux côtés du Garde-chasse prêt à passer à l’action. Un seul homme semblait être présent, pourtant Arwin gardait en tête que s'ils s’engageaient maintenant, peut-être, ne pourraient-ils plus reculer en cas de mauvaises surprises.

Dans une profonde inspiration, il s’appuya dos au mur et s’accroupit un instant en pointant deux doigts sur le sol. Les yeux fermés, il murmura une incantation qui fit s’envoler la poussière du sol sur quelques centimètres. Le jeune sorcier, puisait ses forces dans une concentration absolue, un calme presque dérangeant qui aurait pu passer pour une confiance exagérée en ses capacités. Pourtant, Arwin connaissait parfaitement les cartes qu’il avait en sa possession. Fort de son enseignement, il avait conscience des enjeux en cas d’échec. Il se concentra sur le souvenir de visages familiers et se remémora les plus précieux conseils qu’on avait pu jadis lui donner. Un Abernathy va toujours au bout de ce qu’il entreprend. Pour la mémoire de ses illustres ancêtres, des vaillants guerriers tombés pour défendre leurs idées, pour l’assurance de ne pas voir leur nom endeuillé par ses actions, il se redressa en prenant soin de porter ses doigts à son front et ses lèvres. La prière faite, l’honneur rendu à ceux qui l’attendaient dans l’autre monde, Arwin s’avança en serrant sa baguette dans ses doigts.

Après cela, il s’élança.

Sa silhouette se dématérialisa pour se fondre dans l’ombre du tunnel. L’action rapide qui le fit réapparaître en face de l’homme, ne lui laissa pas le temps de réaliser que la mort s’abattait sur lui. Elle l’avala dans un Obscuro suivi d’un Difindo silencieux. La main du bourreau avait fait son œuvre, tranchant dans le plus grand calme la tête du condamné sans l’once d’un remords.

Le sortilège se dissipa à la lueur tremblante des flambeaux, faisant apparaître la voie fraichement dégagée. Il était temps d’avancer. Arwin se retourna vers son complice lui faisant signe d’un mouvement du menton que la voie était dégagée. Il n’avait pas attendu qu’il le rejoigne pour poursuivre le plan. Avec détermination, il tourna sur lui-même en traçant du bout de la baguette un nouvel Obscuro qui s’éleva de la poussière en l’enveloppant complètement dans un léger bruissement. Il ne lui avait fallu que quelques secondes pour se fondre dans l’ombre des escaliers et arriver au premier. L’obscurité tentaculaire se mêla aux ombres tremblantes des autres novices affairaient à prier devant un autel. La pièce n’était pas grande, coupée de toute ouverture et jonchée de bougies presque toutes consumées. Dans la partie la moins éclairée, dos aux sorciers concentrés par leurs psaumes incompréhensibles, Arwin se détacha de la noirceur qui l’habillait. Comme s’il s’extirpait d’une fumée noire, sa tête se balança lentement sur le côté, tandis que sa baguette s’élevait à son tour prête à frapper.

Le garde-chasse était sur le point d’entrer à son tour, il lui fallait faire vite pour dégager le passage et s’assurer de n'éveiller aucune autre sentinelle. Un simple échange de regards suffit à armer la main gantée. Aucun sortilège formulé ne sortit de la bouche du jeune sorcier. Implacable et méticuleux, il se contenta d’inverser un Anapneo pour étouffer ses victimes, alors que son complice s’occuper de sécuriser leur progression.

résumé:

Violence physique / gore Re: [Civils II] Le lieu de culte

Lun 18 Avr 2022 - 0:53
Choixpeau Magique
- PNJ -
Choixpeau Magique
Orientation : None
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)

Le lieu de culte


› Bella et Oliwia
Les filles prenaient leur courage à deux mains, sans pour autant se passer de quelques haut-le-coeur de terreur. La situation mettait les nerfs a rude épreuve et le moindre bruit les faisait sursauter.
L'homme au sol ne bronchait plus, assommé pour un bon moment. Il était démuni de tout : a part sa baguette, il n'avait aucune réelle affaire. L'une des deux tenta de regarder par la serrure d'une des pièces mais c'était très sombre. Tout à coup, une voix retentit : des sanglots suivit de quelques mots.
Vous vous rapprochez de l'échelle qui mène à l'étage supérieur pour être sûres que vous avez bien entendu. Ce n'était pas des pleurs à proprement parler, c'était des râles. Des râles d'agonie.

Vous n'avez ni le choix, ni le temps et vous montez à ces fichus barreaux pour passer prudemment la tête à travers la trappe. Un long couloir se dressait devant vous et, sur chaque côté, des paillasses malodorantes où étaient allonger des corps inertes. Il y en avait un sale, contusionné, brûlé, qui respirait faiblement qui murmurait, parfois, quelques mots en gaélique. Cependant, aucun sorcier en bure, personne à l'horizon, un silence presque assourdissant. Vous sortez de là et vous vérifiez les corps. Peu sont encore conscients, certains sont passés de vie à trépas il n'y a que quelques heures.

› Wiwin et Tsutsu
Une fois l'ascension terminée, le rez-de-chaussée s'offrit à eux en commençant par un petit corridor. Une salle de cérémonie où les fidèles ne cessaient leurs psalmodies impies. Ca sentait le brûler, le sang, la tristesse et la peur. La folie hantait ses lieux. Alors qu'Arwin s'occuper des sous-fifres, Hayden longea les murs à grandes enjambées pour se rendre près de la porte. Leur rôle était tout trouvé : il était celui qui les guidait dans cet antre alors que son binôme faisait taire les ennemis.

Ils passèrent trois salles comme celle-ci, surement des anciens bureaux ou peut-être des chambres. Ils n'eurent pas le temps de regarder, se contenter de traverser les pièces vides et délabrées. L'édifice était en piteux état autant de l'extérieur que de l'intérieur. Les murs étaient pour la plupart marqué de psaumes dans une langue inconnue, avec des symboles n'appartenant même pas au monde des Sorciers. Ils débouchèrent sur le hall d'entrée. Une énorme salle carrelée qui accueillait un grand escalier et les balcons intérieurs des étages supérieurs. Elle était remplie de décombres, de bois abimé, et de résidu de brasier. Des bougies encore et toujours, des braséros également, et les issues principales condamnés. La lumière a été obstruée, rendant le tout encore plus étouffant, glauque. Cette salle était celle des activités principales et il fallait impérativement l'éviter si les deux sorciers ne voulaient attirer le plus gros de la garnison. Hayden avait réussit a dissimuler la plupart des corps inanimé mais ici le combat allait s'annoncer bien trop grand et dangereux. Leur plan tomberait à l'eau tout simplement.  

Explications

› Participants attendus
Seuls les personnages listés ci-dessous peuvent poster. Il n'y a pas d'ordre pré-établi. Dans le cas où un joueur ne poste pas entre deux post MJ, il est éliminé du groupe c'est à dire qu'il ne fait plus partit de ce groupe, nous n'en parlons ni RP ni HRP et il ne peut plus poster. Si vous avez des questions ou des remarques, merci de les poster dans le groupe Discord Event prévu à cet effet.

@Arabella Bulstrode
@Olive Holmes
@Arwin A. Abernathy
@Waclaw H. Tuszynski
@Sianyde Llansawel

De plus, nul besoin d'attendre que je poste ! Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaiter -sans pour autant faire de double-post- d'ici ma prochaine intervention.

Je ferai une intervention MJ le 24 avril.

› Résumé
Je l'ai inscrite pour être dans les clous mais Sianyde est une guest.

Normalement tout est dans le post, c'est assez bien indiqué. Comme la première fois, Olive et Bella laissez moi poster avec Sianyde d'abord (je fais ça demain) comme ça ça vous donnera le tempo.

Arwin et Hayden : on continue la missssssion o/

Prochain post le 24/04/22



Violence physique / gore Re: [Civils II] Le lieu de culte

Mar 19 Avr 2022 - 17:08
Sianyde Llansawel
Sianyde Llansawel
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Célibataire
My baby shot me down

DC : Waclaw H. Tuszynski // Elizabeth B. Abberline
© : Avatar/Crackship/Signature : moi

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Le lieu de culte

Il y avait des moments où ça ne faisait plus mal et il y en avait d'autre où la douleur était déchirante. A même le sol, contre la pierre froide qu'elle sentait à travers cette paillasse miteuse, Sianyde perdait connaissance. Les os brisés, la peau brûlée, ils lui avaient coupé les cheveux sauvagement à hauteur d'épaule. Ils avaient peint sur son corps au sang et avec un liquide visqueux noir, des runes et autres lexiques impies.

Quand elle revenait à elle, elle récitait des phrases de son livre préféré. Parfois le gaélique se mélangeait à l'anglais mais les sonorités gardaient les embruns de son chez elle. Puis elle pensait à sa mère et à sa soeur. Elle les aimait. Il ne lui restait plus que elles et elle aurait aimé qu'elles soient là pour leur dire aurevoir. Sianyde ne voulait pas mourir mais elle n'y pouvait rien, elle se voyait littéralement mourir. Des hallucinations venaient happer sa conscience, puis des couleurs dansaient devant ses yeux avant que le noir ne tombe comme un rideau. Dans sa tête, c'était le festival de souvenirs et le visage d'Elizabeth n'avait jamais été aussi clair et détaillé qu'à l'heure actuelle.

Les pas qui tournaient autour d'elle ne l'indignaient même plus. Elle ne pouvait pas bouger, elle était inerte, sale, répugnante et bientôt brûlée vive alors qu'ils la transporte encore s'ils veulent mais que ce soit la dernière fois par Merlin ! Elle avait peur, elle savait qu'elle allait encore souffrir et elle n'était pas prête à ça. Elle n'était prête à rien et malgré son stoïcisme elle avait encore assez de larmes dans les yeux pour pleurer. Mais voilà que quand les mains la retournèrent pour lui faire face, ce n'était ni plus ni moins que des visages presque familiers. Elle ne savait plus où elle en était, ni ce qu'il en était, mais ces femmes ne faisaient pas partit du conclave de malades mentaux. Avaient-elles été enlevées elles aussi ?

Ah... elle comprenait mieux la malle d'affaires qu'elle avait croisé. Leurs affaires et celles d'autres détenus. Certainement les siennes aussi.

- Ils... Ils vont venir me chercher... partez...

Sa voix était rocailleuse, faible, elle avait la gorge sèche et les lèvres striées par des crevasses.

- Les baguettes... elles sont là-bas... chambre... fille endormie et... un lion doré... par...tez...

Ses maigres forces la quittèrent alors et le blackout l'a rattrapa. Elle respirait faiblement mais elle était toujours vivante. Cependant le temps pressait et chaque seconde comptait. Elle était grièvement blessé, son pronostic vital était engagé et il ne fallait pas être médicomage pour constater ça.

Au bout du couloir se font entendre des bruits de portes qui se ferment, des discussions, et il y a l'écho de quelques cris et autres bruits. La peur que quelqu'un arrive était présente mais il fallait connaître le point faible de ce groupuscule pour le voir tomber. Et pour ça, rien de mieux que des infiltrés...



Résumé : Sianyde est dans une antichambre d'où sortent les filles. Elle est mal en point et recouverte d'une étrange substance noire.


 
REVENGE

Violence physique / gore Re: [Civils II] Le lieu de culte

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