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Re: La boutique à objets
Lun 1 Avr 2024 - 13:22
- Viktor Olsson- Modératrice -
En manque d'inspiration - Année d'étude : Sixième année
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation :
Statut civil : Discrètement in love
Activités : Poursuiveur dans l'équipe de Gryffondor
DC : Ophelya Lawson
Pour la suite de mon ménage de printemps, j'aimerais que Viktor Olsson (PA d'Arthur) devienne DC à la place d'Arthur qui, lui, passera en gentil petit PA.
Aussi, je récupère les PA d'Elio et Rosa sur ce compte.
D'abord la prez d'Arthur sous format PA :
Puis les autres :
▬ FICHE : URL de votre FICHE DE PRESENTATION
▬ SEUIL : 50
▬ GAINS : PA
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Aussi, je récupère les PA d'Elio et Rosa sur ce compte.
D'abord la prez d'Arthur sous format PA :
- Code:
<div class="prez_wrapper"><img src="https://64.media.tumblr.com/ff5f3296e2ff5f6efc88eddef6245b48/ef0960a12d460401-99/s540x810/297153668492e93e95ad897925a7cce026f2ca7c.gif" class="img_entete_prez" />
<h2>Arthur Digler</h2>
<h4>Aron Piper</h4>
<div class="sstitre_prez">Carte de Sorcier</div>
<div class="encart_identite_pa"><img src="https://i.pinimg.com/564x/5a/14/00/5a1400d6d5395f55b832bee26ae201b9.jpg" class="img_identite_pa" /><div class="sidecard_pa"><bb>❯ ASCENDANCE :</bb> Sang-mêlé / Hybride loup-garou <bb>
❯ DATE DE NAISSANCE :</bb> 17 avril 2003
<bb>❯ NATIONALITÉ :</bb> Franco-anglais
<bb>❯ CLASSE SOCIALE :</bb> Modeste
Né en France et plus exactement à Toulouse, Arthur a grandi entouré de sa mère Éléna, espagnole et moldue, de son père William, anglais et sorcier, ainsi que de sa grande sœur Jade.
Déjà tout petit, Arthur se montre être un garçon turbulent à la concentration difficile et supportant très peu toutes formes d’autorité. Cependant, à l’aise avec les inconnus, ses parents l’inscrivent dans un club de football en espérant l’obliger à se dépenser et à se cadrer. Apprécié par ses coéquipiers et de son entraîneur, il devient rapidement un excellent joueur. Malheureusement, lorsqu’il est à l’école, tout devient compliqué. Dans l’ombre de sa sœur - élève modèle, sérieuse et talentueuse - il subit la pression de ses parents et fait tout l’inverse de ce qui lui est demandé. Les notes ne lui réussissent pas et les professeurs n’apprécient pas son comportement. Toujours comparé voire dénigré, cette tension instaure une mauvaise ambiance entre lui, sa sœur et ses parents.
Malgré leur difficulté à prouver leur amour envers Arthur, ils décident - quelques mois avant la rentrée dans l’école des sorciers - de déménager à Londres. William, en tant qu'ancien étudiant, savait que l’école était moins stricte que Beauxbatons. Pourtant le rêve d'Arthur, c'était de devenir footballeur professionnel. Son entraîneur l’encourageait dans cette voie, d’autant plus qu’ils allaient bientôt recevoir la visite d’un entraîneur d’une école de formation, mais sa condition de sorcier le força à dire adieu à cette chance.
[b]Poudlard ~[/b]
Tout de même, Arthur s’acclimate très rapidement à Poudlard - à Gryffondor - et se fait de nombreux amis. Très sociable, attachant, loyal et drôle, il trouve l’unanimité auprès des autres élèves. Mais comme il fallait s’y attendre, les notes sont encore loin d’être bonnes. Les examens sont toujours réussis de justesse, ce qui ne satisfait pas ses parents. Les années passent et il se montre même légèrement possessif avec certains de ses proches. En vérité, Arthur ressent un cruel besoin d’affection et d’amour, mais aussi de reconnaissance, ce que ses amis arrivent à lui donner. Impulsif et orgueilleux, il se fait parfois quelques ennemis et ça finit toujours par des bagarres. Il se débrouille plutôt bien d’ailleurs, même s’il ne fait plus de football en club, il continue dans son coin à Poudlard et se met aussi à la course et aux exercices de musculation.
[b]Sixième et septième année ~[/b]
Doué dans les relations amicales, il l’est beaucoup moins dans les relations amoureuses. Sa toute première termine par une infidélité - de sa part - puis d’une rupture douloureuse. Il se réconforte dans une autre relation plus libre qui, elle aussi, se termine douloureusement. Trop charmeur, appréciant très peu d’être coincé dans une relation, il s’attire toujours des problèmes quand il y a des sentiments en jeu.
Pourtant, en sixième année, il fait la rencontre d’un garçon tout juste diplômé de Poudlard qui - bien trop rapidement - le rend éperdument amoureux et extrêmement dépendant. Tout se déroule à merveille, jusqu’à ce que l’autre, à la fin de l'année, décide de partir aux États-Unis, les obligeant à rompre à cause de la distance.
Cette rupture fut la plus douloureuse de toutes. Les semaines passent, la rentrée reprend et Arthur est beaucoup moins jovial, plus renfermé et morose. Cela ne s’arrange pas et s’empire en octobre. Désireux de changer les idées d’Arthur, un ami décide de l'emmener faire du camping sauvage dans une forêt de l’Angleterre. Soir de pleine lune, la soirée se déroule à merveille autour d’un feu de camp jusqu’à que les hurlements d’un loup perturbent leur tranquillité. Sur le moment, ils pensent d’abord à un simple loup qu’ils savaient pouvoir éloigner à l’aide de leur baguette. Seulement, à peine quelques minutes plus tard, un loup-garou débarque au milieu de leur campement et attrape directement la jambe d’Arthur qui hurle de douleur. Son ami se fait réactif et, baguette en main, lance tout un tas de sortilèges, tous plus ou moins imposants et désespérés, uniquement pour éloigner le loup et tenter un transplanage risqué avec Arthur. La souffrance empire, mais ils atteignent Saint Mangouste, là où il se fait soigner. Traumatisé et terrorisé à l’idée qu’on apprenne sa nouvelle condition, il s’éloigne de ses amis et de ses parents. Au lieu de retourner à Poudlard, il reste cloîtré dans sa chambre à Londres et finit par être exclu de l’école à cause de son absentéisme.
[b]Maintenant ~[/b]
Après de longs mois à combattre la dépression et les idées noires, Arthur a retrouvé son ancien amoureux et ils vivent ensemble à l’orée d’une forêt hantée par les pleines lunes du lycanthrope.
</div>
</div></div>
Puis les autres :
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▬ SEUIL : 50
▬ GAINS : PA
- Code:
<div class="prez_wrapper"><img src="https://netizenbuzzcdn.sgp1.digitaloceanspaces.com/wp-content/uploads/2023/12/18033409/newjeans-minji-1-121823.gif" class="img_entete_prez" />
<h2>Su-Jin Moon</h2>
<h4>Kim Minji</h4>
<div class="sstitre_prez">Carte de Sorcier</div>
<div class="encart_identite_pa"><img src="https://i.pinimg.com/originals/7c/af/dc/7cafdc6dd25d36ed84fa29a3a75ddace.jpg" class="img_identite_pa" /><div class="sidecard_pa"><bb>❯ ASCENDANCE :</bb> Née moldu
<bb>❯ DATE DE NAISSANCE :</bb> 17 janvier 2005
<bb>❯ NATIONALITÉ :</bb> Coréenne
<bb>❯ CLASSE SOCIALE :</bb> Aisée
Dans la famille de Su-Jin, il n’a jamais été question de famille parfaite. Bien que ses parents paraissent parfaits d’un point de vue extérieur, ils sont en réalité constamment absents, bien trop obnubilés par la réussite de leur carrière. Longtemps seule et souffrant de cette solitude, elle est élevée par la majordome qui fait au mieux pour satisfaire les envies et caprices de la jeune Su-Jin qui ne trouve la paix que lorsque son adorable petit frère arrive au monde. Désormais à deux, l’équilibre prend rapidement place dans la grande maison ainsi qu’au sein de l'école privée où elle étudie avant de découvrir avec stupeur qu’elle est une sorcière.
Si Su-Jin a toujours été bonne élève, sociable et sensible, l’école de sorcellerie d’Asie ne se montre pas douce avec elle et l’oblige à s’endurcir. Les nés-moldus ne sont pas les bienvenus, harcelés et parfois même déshumanisés, rabaissés au même rang que les elfes de maison. Bien qu’être au service d’un élève de sang-pur l’aurait protégé des autres, Su-Jin préfère se parer contre toutes attaques verbales en se forgeant une carapace et en prenant exemple sur les plus grandes langues de vipère de l’école.
Après quatre années dans cette école, ses parents saisissent l’opportunité d’une mutation à Londres pour déménager et placer les enfants à l’école de sorcellerie de Poudlard. Le changement de culture est déstabilisant pour la jeune adolescente, mais son intégration au sein de la maison Serpentard se passe sans encombre et Su-Jin, bien qu’elle ait encore du avec la perte de contrôle, se sent plus libre</div>
</div></div>
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▬ SEUIL : 50
▬ GAINS : PA
- Code:
<div class="prez_wrapper"><img src="https://64.media.tumblr.com/fd6cee78470464a30fad067444590d83/1245a37002a278f7-25/s540x810/7d5d7d6903c074f8aa4811d7f0cd6bbdf4a5f91d.gif" class="img_entete_prez" />
<h2>Aïko Moon</h2>
<h4>Moon Woojin</h4>
<div class="sstitre_prez">Carte de Sorcier</div>
<div class="encart_identite_pa"><img src="https://zupimages.net/up/22/27/a40t.jpg" class="img_identite_pa" /><div class="sidecard_pa"><bb>❯ ASCENDANCE :</bb> Née-moldu
<bb>❯ DATE DE NAISSANCE :</bb> 17 février 2010
<bb>❯ NATIONALITÉ :</bb> Coréen
<bb>❯ CLASSE SOCIALE :</bb> Aisée
Petit garçon né d’une bonne famille, Aïko est un véritable petit ange. Un père pilote d’avion et une mère femme d’affaires, ces derniers se sont rencontrés à l’aéroport de Séoul et ne sont plus jamais lâchés, voyageant de pays en pays au gré des mutations jusqu’à devoir s’obliger une pause afin d’agrandir la famille une première fois avec Su-Jin, puis plus tard et par accident, avec un adorable petit garçon. Aïko, tout comme sa grande sœur, est élevé par la vieille et aimante majordome.
Suivant la voie de Su-Jin, il intègre une école privée à Séoul et rapidement, Aïko se démarque de par ses bonnes notes, sa vivacité d’esprit et son amour pour la lecture. Propre sur lui, mais plutôt discret, les amis sont filtrés et n’est donc que très peu entouré. Envers ses amis, il se montre bienveillant et loyal, mais avec les autres, on lui découvre un côté cafteur et moralisateur. Lorsqu’il n’est pas à l’école, il comble l’absence de ses parents dans les livres ou encore le dessin.
La famille, pourtant implantée depuis des générations en Corée, déménage jusqu’à Londres, saisissant l’opportunité d’une mutation. Aïko arrive donc en Angleterre à l’âge de huit ans. Peu perturbé par ce changement drastique, il apprend l’anglais, s'adapte lentement mais sûrement dans la culture et quelques années plus tard, à l’instar de sa grande soeur, il reçoit la lettre d’admission pour intégrer la prestigieuse école de Poudlard puisque tous deux ont la chance d’acquérir du sang sorcier. Pour la première fois, Aïko ne suit pas Su-Jin et n'entre pas dans la salle commune des Serpentard, mais dans celle des Serdaigle dans laquelle il passe une grande partie de son temps à rêvasser.
</div>
</div></div>
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▬ SEUIL : 50
▬ GAINS : PA
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<div class="prez_wrapper"><img src="https://media.giphy.com/media/86hbWEfSJy27BPG/giphy.gif" class="img_entete_prez" />
<h2>Avery Baker</h2>
<h4>Billie Eilish</h4>
<div class="sstitre_prez">Carte de Sorcier</div>
<div class="encart_identite_pa"><img src="https://64.media.tumblr.com/639f88f467b0a9232b690f0cedea0018/f12f6ef9c427e329-d5/s250x400/5fbc82aef6fb10c20f5f8840e11f53178fcbe1d2.pnj" class="img_identite_pa" /><div class="sidecard_pa"><bb>❯ PRÉNOMS & NOMS :</bb> Avery Baker
<bb>❯ ASCENDANCE :</bb> Née-moldu
<bb>❯ DATE DE NAISSANCE :</bb> 17 juillet 2002
<bb>❯ NATIONALITÉ :</bb> Anglaise
<bb>❯ CLASSE SOCIALE :</bb> Pauvre
[i][size=10]! TW : trouble borderline et les symptômes qui peuvent aller avec (violence, tca, automutilation, tentative de suicide…) ![/size][/i]
Avery ne s’est jamais senti à sa place.
Dès son plus jeune âge, elle l’a compris. Non désirée - certainement née d’une agression - Avery a été élevée par une mère en proie à l’alcoolisme et un père colérique et violent qui n'hésitait pas à se défouler physiquement comme verbalement sur sa femme ou sa fille. Dans la minuscule maison de bas quartiers dans laquelle elle vivait, l’amour était un sentiment étrange et incompréhensible qui n’avait pas sa place. Comme Avery qui a été forcé de grandir trop tôt pour tenter de subvenir à ses besoins.
L’école n’était pas non plus le havre de paix qu’elle avait imaginé. Elle était la fille bizarre, pauvre et plus maigre que n’importe quel mannequin, portant des vêtements sales et déchirés. Les autres enfants se montraient sans pitié et se moquaient d’elle. Personne ne remarqua les bleues et les plaies. C’est à cette époque que les premiers symptômes de son trouble se manifestèrent, à commencer par de l’impulsivité ou des crises d’angoisse. Sans que les professeurs ne le remarquent, elle tombait régulièrement dans le mutisme. Malgré son très jeune âge, elle se remettait déjà en question, songeait à sa mort ou à ce que la vie de ses parents ressemblerait si elle n’était jamais née. A cela, s'ajoutèrent des événements inexplicables qui poussèrent l’école à l’exclure.
Son quotidien devint alors plus difficile, ne la faisant sombrer que davantage dans son trouble. Elle détestait autant ses parents qu’elle désirait les aimer. Elle mangeait autant qu’elle vomissait de dégoût. Elle tentait de fuguer, mais revenait toujours à la maison, terrifiée à l’idée de se retrouver véritablement seule. Parfois, elle trouvait réconfort en l’automutilation, dans la provocation, l’ennui le plus total et plus rarement, dans le dessin et la peinture.
Lorsque Avery reçut la visite d’un sorcier lui annonçant qu’elle était admise dans l’école de magie de Poudlard, l’angoisse la rongea pendant de nombreux jours. Elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi [i]elle[/i]. Elle ne se sentait ni légitime à faire de la magie, ni à l’étudier. Ses parents n’étaient même pas heureux de la voir bientôt quitter le domicile familial. Ils étaient furieux, surtout son père qui l'a traité de monstre et de folle. Tout chez elle ne lui apportait que dégoût. Malgré ses horreurs, Avery était effrayée à l’idée de vivre avec d’autres élèves dans un château, loin de chez elle.
Pourtant, une fois à Poudlard, elle réussit à faire la rencontre de personnes intéressantes. Certains même acceptaient son trouble, bien que ni elle, ni eux n’en avaient encore connaissance. Malgré sa fatigue permanente, son combat contre elle-même, elle ne fut diagnostiquée qu’à l’approche de ses 14 ans. Abandonnée par des amis lassés maintenant qu’ils étaient plus grands, nerveuse à l’approche des premiers examens et sûrement épuisée par un trop-plein, une première tentative de mettre fin à ses jours la mena à l’infirmerie. Par obligation, elle dut suivre un psychomage et des traitements pour l’aider à mieux appréhender ses symptômes.
Néanmoins, bien que plus facile à gérer, son trouble était toujours autant handicapant. Tout lui était difficile. Ses relations, sa vie à l’école, les cours, les examens, ses troubles liés à l’alimentation, ses tendances dépressives et surtout ses sautes d’humeur extrêmes. Ses soirées étaient réservées à l’ennui. Le vide. Elle pouvait rester des heures dans son lit, immobile à [i]trop[/i] penser. Quand elle rentrait chez elle, sa relation avec ses parents ne s’améliorait pas et sa haine envers eux ne cessaient de grandir.
Malgré les difficultés, une personne réussissait à lui apporter un tant soit peu d'apaisement. Bien qu’Avery n’arrêtait pas de remettre en question leur relation, cette personne se montrait patiente et compréhensive. C’est en partie grâce à elle qu’Avery trouva la force de terminer ses études. Son diplôme obtenu avec justesse, elle quitta Poudlard et rentra, sans objectif de vie précis, chez ses parents.
Puis, une nuit, tout dérapa. Son père, comme à son habitude, se montra violent avec elle. Seulement, ce fut la fois de trop. Après un long cri de rage, elle le blessa grièvement. Encore aujourd’hui, il est coincé dans une chambre d'hôpital, plongé dans le coma. Avery n’a plus de nouvelles de sa mère qui a subi des dommages collatéraux. Ce même soir, elle quitta le domicile familial, alors dans un piteux état. Sa mère, craignant que sa [i]sorcière[/i] de fille vienne se venger, ne l’a jamais dénoncé.
Avery [strike]sur[/strike]vit dans un quartier pauvre en périphérie de Londres et subvient à ses besoins grâce à des petits boulots qu’elle trouve dans l’Allée des Embrumes.
</div>
</div></div>
▬ FICHE : URL de votre FICHE DE PRESENTATION
▬ SEUIL : 50
▬ GAINS : PA
- Code:
<div class="prez_wrapper"><img src="https://64.media.tumblr.com/de0af67ae37446c6cdd9490693ec2ecc/38c3630efe430262-65/s400x600/e36f5dfbf1fc5f3b249546c9f0b8ed109e705eec.gif" class="img_entete_prez" />
<h2>Augustin B. Roy</h2>
<h4>Alejandro Puente</h4>
<div class="sstitre_prez">Carte de Sorcier</div>
<div class="encart_identite_pa"><img src="https://zupimages.net/up/23/19/fyww.jpg" class="img_identite_pa" /><div class="sidecard_pa"><bb>❯ PRÉNOMS & NOMS :</bb> Augustin Brandon Roy
<bb>❯ ASCENDANCE :</bb> Sang-mêlé
<bb>❯ DATE DE NAISSANCE :</bb> 17 octobre 1998
<bb>❯ NATIONALITÉ :</bb> Anglaise
<bb>❯ CLASSE SOCIALE :</bb> Moyenne +
Premier fils de Mr. Roy et de Mrs. Brandon, Augustin, né le 17 octobre 1998, ne put profiter de l’union de ses parents. Très tôt ils se séparèrent et Mr. Roy épousa une autre femme qu’Augustin put aisément considérer comme sa deuxième mère tant elle le choya comme ses propres fils, Luke Wood et Amadeus Wood qu’Augustin estima comme ses propres frères. Plus tard, Simeon Roy et Wesley Roy qui entrèrent dans la fratrie. Sociable, il ne ressentit jamais d’animosité envers ses frères et s’entendit avec tout le monde.
Lorsqu’il fit sa rentrée à Poudlard, la maison Poufsouffle l'accueillit, notamment de par sa persévérance - qui lui permit de faire partie de l’équipe de Quidditch au poste de poursuiveur - sa loyauté, sa patience ou encore son sérieux. Cependant, la sincérité est à remettre en cause. Lors de son adolescence, il comprit vite qu’avec son sourire et ses mots gentils, il pouvait manipuler les autres et se faire apprécier sans qu’ils s’en rendent compte.
C’est sûrement ce don qui le mena à se tourner vers les assurances magiques une fois diplômé de Poudlard. D’abord simple assureur, il est désormais un commercial et conseiller très apprécié au sein de la compagnie Phoenix Assurance, “L'assurance qui vous aide à renaître de vos cendres”, première assurance magique au sein du Royaume-Uni. Ses supérieurs ne jurent que par lui et il est d’ailleurs l’employé ayant réussi à décrocher le plus de nouveaux contrats suite aux catastrophes causées par le brouillard ce qui lui valut une belle augmentation.
</div>
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▬ FICHE : URL de votre FICHE DE PRESENTATION
▬ SEUIL : 50
▬ GAINS : PA
- Code:
<div class="prez_wrapper"><img src="https://64.media.tumblr.com/8843f81c2b35482311cd7228f74d106c/e004ae86fe70126d-07/s250x400/51bc5a655fbda8ac9484b49d78d92e70408863ff.gif" class="img_entete_prez" />
<h2>Noël Gardner</h2>
<h4>Conan Gray</h4>
<div class="sstitre_prez">Carte de Sorcier</div>
<div class="encart_identite_pa"><img src="https://zupimages.net/up/23/39/1gyy.jpg" class="img_identite_pa" /><div class="sidecard_pa"><bb>❯ PRÉNOMS & NOMS :</bb> Noël Gardner
<bb>❯ ASCENDANCE :</bb> Née-moldu
<bb>❯ DATE DE NAISSANCE :</bb> 25/12/2006
<bb>❯ NATIONALITÉ :</bb> Anglaise
<bb>❯ CLASSE SOCIALE :</bb> Modeste
Comme son prénom le laisse présager, Noël est né dans la nuit du vingt-quatre au vingt-cinq décembre. Perçu comme un miracle par ses mères, il est choyé et aimé par l’intégralité de la famille Gardner.
Noël a eu une enfance des plus banales. Comme tous les enfants de son âge, il est allé à l’école et a vécu les joies de l’enfance… comme les déboires. En effet, très vite, des événements étranges viennent bousculer son quotidien. Des objets qui s’envolent, des camarades de classe qui trébuchent lorsqu’il passe, des cheveux qui poussent en une nuit… plusieurs petites choses qui font s'interroger les mères de Noël qui se résignent à lui donner l’école à la maison pour limiter les moqueries.
Inquiète pour leur fils, elles font venir des médecins sans que rien ne soit trouvé. Voyant aucun changement n’a lieu et Noël se sentant lui aussi de plus en plus paniqué à l’idée d’être atteint d’une maladie grave, ses parents font appel à des exorcistes, à contre-coeur. C’est à cette période-là que le jeune garçon perd son habituel optimisme pour le troquer contre une morosité continuelle. Il se renferme sur lui-même, perd l’appétit et le sommeil, mais trouve une certaine délivrance dans le dessins et la peinture qui deviennent sa plus grande passion.
Quelques années plus tard, une lettre vient le sauver des exorcistes et des médecins. Lui, comme ses deux mères sont soulagés - bien que très surpris - et ces dernières culpabilisent d’avoir fait souffrir leur fils pendant si longtemps. Ces événements ont éloigné la petite famille et Noël, bien qu’il ait accepté les excuses, a hâte de quitter le foyer familial pour intégrer Poudlard.
Noël fait sa rentrée dans la maison Serdaigle dans laquelle il passe la plus grande partie de son temps à observer le ciel ou à peindre. Les cours le passionnent, le château l'inspire et son tempérament doux et bienveillant lui permet de se faire des amis sur qui il peut réellement compter. </div>
</div></div>
Viktor Olsson (1/2)
" ♪ Mom and dad got my back, but I don’t need that, I need a palace. I want to be with the Bourgeoisieses"
" ♪ Mom and dad got my back, but I don’t need that, I need a palace. I want to be with the Bourgeoisieses"
Re: La boutique à objets
Mar 2 Avr 2024 - 10:07
- Choixpeau Magique- PNJ -
- Orientation :
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)
Validé pour tous !
@James S. Potter => It's ok et je supprimerai Coco et Hari le jour du recensement, merci d'avoir pris le temps de mettre en forme les PA ça m'a beaucoup aidé !
@Ophelya Lawson => Tout est bon ! Je t'ai enlevé 100 points
@Arthur Digler => Ok aussi, je t'ai enlevé 250 points
@James S. Potter => It's ok et je supprimerai Coco et Hari le jour du recensement, merci d'avoir pris le temps de mettre en forme les PA ça m'a beaucoup aidé !
@Ophelya Lawson => Tout est bon ! Je t'ai enlevé 100 points
@Arthur Digler => Ok aussi, je t'ai enlevé 250 points
Re: La boutique à objets
Mer 10 Avr 2024 - 14:07
- Gaspard B. Pretovius- Modérateur -
Bande organisée
I - Gaijin du clan Fukuhara
Singularité : Animagus déclaré
Orientation :
Statut civil : Fire on Fire
Activités : - Roi Autoproclamé de la Castagne underground
- Lire la Bonne Aventure~
- Jouer avec le Feu
DC : Marx Sohei ; Caesar af Glücksborg ; Eliott D. Owens
© : Max Imus
Coucou
▬ FICHE : here !
▬ SEUIL : 350
▬ GAINS : une baguette supplémentaire rare (vu avec Sia, il y a perpette) : Corne d’Eruptif, Amandier amer (Brabejum), 34.7 cm, assez épaisse, inflexible
→ voir ce poste pour l’acquisition
▬ FICHE : here !
▬ SEUIL : 350
▬ GAINS : une baguette supplémentaire rare (vu avec Sia, il y a perpette) : Corne d’Eruptif, Amandier amer (Brabejum), 34.7 cm, assez épaisse, inflexible
→ voir ce poste pour l’acquisition
- Gaspard : 3/2 - Sullivan : 1/1 -
Re: La boutique à objets
Dim 5 Mai 2024 - 23:58
- Maxwell A. ShackleboltEn manque d'inspiration
Année d'étude : Septième année
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation :
Statut civil : Célibataire
Activités : Batteur dans l'équipe de Quidditch de Gryffondor.
Préfet des Gryffondors.
Animateur commercial à temps partiel dans la boutique de Farces et Attrapes Weasley à Pré-au-Lard.
DC : Tadhg O'Callaghan
© : Saumon Mortel
Bonjour !
Comme convenu je viens faire des demandes pour passer mes autres comptes (Tadhg et Lesly) en PA :3
▬ FICHE : Fiche de Max
▬ SEUIL : 100 (2 PA)
▬ GAINS : 2 PA
Pour Tadhg :
Comme convenu je viens faire des demandes pour passer mes autres comptes (Tadhg et Lesly) en PA :3
▬ FICHE : Fiche de Max
▬ SEUIL : 100 (2 PA)
▬ GAINS : 2 PA
Pour Tadhg :
- Spoiler:
- Code:
<div class="prez_wrapper"><img src="http://static.tumblr.com/0a88395e4912162abf4619fc1476a02b/mri2fdu/Do9n7j2gn/tumblr_static_11y586a5f4n4w4ogwgwkwk8os.gif" class="img_entete_prez" />
<h2>Tadhg O'Callaghan</h2>
<h4>Cillian Murphy</h4>
<div class="sstitre_prez">Carte de Sorcier</div>
<div class="encart_identite_pa"><img src="https://pile.randimg.net/3/10/190115/tadgh.png" class="img_identite_pa" /><div class="sidecard_pa"><bb>❯ ASCENDANCE :</bb> Né Moldu
<bb>❯ DATE DE NAISSANCE :</bb> 23 Octobre 1983
<bb>❯ NATIONALITÉ :</bb> Irlandaise
<bb>❯ CLASSE SOCIALE :</bb> Aisée
Histoire de famille
Au regard des moldus comme celui des sorciers, la famille de Tadhg est assez atypique. Tadhg est né en octobre 1983 à Dublin. Sa mère, Aoife, n'avait alors que vingt-trois ans, et n'avait absolument pas prévu ce développement dans sa vie. Ou plutôt, elle n'avait pas tout à fait prévu de gérer toute seule ce "développement", alors que son petit ami du même âge, avec qui elle entretenait une relation amoureuse déjà depuis près d'un an, disparut de sa vie dès qu'il apprit la nouvelle, après les deux premiers mois de grossesse d'Aoife. Aoife tenta par deux fois de renouer contact avec lui par courrier, sans rencontrer le moindre succès. C'est bien parce qu'elle avait du temps et des comptes à régler que la jeune femme mena un peu plus loin l'investigation, interrogeant quelques amis qu'elle avait vu en sa présence. Quelques questions pressantes, posées avec un air "ne-me-faites-pas-chier" (celui-là même qui fût transmis à tous ses descendants), suffirent à leur faire cracher le morceau. L'homme n'avait jamais porté le nom qu'il prétendait avoir. La seule certitude qu'elle avait sur lui, c'était sa nationalité anglaise. Et si auparavant, elle se trouvait plus indifférente que la plupart de ses compatriotes à l'égard de ces envahissants voisins, elle en garda ensuite une méfiance prononcée. Ce qu'elle n'apprit qu'une dizaine d'année plus tard, c'était que cet homme était un sorcier. (Et ce qu'elle ne sût jamais, c'est qu'il était descendant d'une famille de sang-pur, qui craignait affreusement les réactions de sa famille s'ils apprenaient un jour cette affaire).
Après cette découverte, Aoife décida de rayer à son tour complètement cet imbécile de sa vie, et de faire comme s'il n'avait jamais existé, faisant même tous les efforts possibles pour oublier ce pseudonyme. Autant dire qu'avoir un enfant hors mariage et sans le moindre signe d'un père n'était pas le choix le plus facile dans un pays aussi catholique que l'Irlande en 1983. (L'air "ne-me-faites-pas- chier" servit encore de bien nombreuses fois, face aux reproches que chacun se sentait autorisé à lui faire). Elle finit par déménager à Dublin - les capitales étaient toujours un peu plus progressistes, et au moins elle ne connaissait personne là-bas... À part sa meilleure amie d'enfance, seule au courant de son projet, qui l'aida à organiser son départ et les premières années de sa vie de jeune mère. Son départ de sa petite ville natale fût très mal pris par ses propres parents, et elle ne se réconcilia avec eux que bien des années plus tard. Débrouillarde, elle trouva assez rapidement un travail dans une galerie d'art. Si elle devait simplement être une vendeuse intérimaire, ses talents de persuasions et ses bons contacts avec les artistes qu'elle rencontra firent qu'elle réussit à garder son poste à plein temps, et quelques années plus tard, devenir la propriétaire de sa propre galerie, lui assurant une situation financière confortable.
Lorsque Tadhg avait à peu près huit ans, Aoife se maria avec Tyron, le patron du pub en face de sa galerie d'art, avec qui elle avait entretenu une longue amitié ponctuée de flirts avant qu'ils ne choisissent de s'installer ensemble. De ce mariage de maintenant 30 ans naquirent trois enfants, deux filles et un garçon. L'aînée naquit en 1992, le demi-frère de Tadhg en 1994 et la cadette en 1996. Et c'est non sans surprise qu'ils découvrirent que l'aînée possédait aussi des pouvoirs de sorcière, bien qu'étant une née-moldue. Elle a aujourd'hui elle-même une fille débutant sa scolarité à Poudlard.
Le monde des sorciers, c'est surcôté
Tadhg, 11 ans, n'eut pas besoin d'atteindre la fin de sa première année de scolarité à Poudlard pour conclure que le monde magique, ça aurait été cool, si seulement les sorciers n'avaient pas existé. En fait, il n'eut besoin que d'une journée sur place pour se faire cette opinion. L'adolescent avait déjà eu une première impression négative de la société sorcière lorsque l'on était venu l'avertir de sa qualité de sorcier selon la procédure habituellement réservée aux non-moldus.
Tadhg avait bien sûr été surpris de la visite d'un mec habillé n'importe comment et qu'il n'avait jamais vu. Lorsqu'il ouvrit la porte et tomba sur celui qu'il retrouva quelques mois plus tard comme professeur à Poudlard, il lui trouva un air complètement paumé, et il supposa que c'était encore un de ces ivrognes du pub d'en face qui avait vu de la lumière. Ce genre de visite impromptue n'était pas vraiment rare. "Onze heure, c'est un peu tôt pour commencer la vodka", avait raillé Tadhg avant de lui claquer la porte au nez en soupirant "quels chieurs...".
Autant dire qu'il fallut quelques efforts au pauvre émissaire pour convaincre Tadhg de l'écouter, ainsi que sa mère. (Le beau-père de Tadhg, Tyron, fût temporairement laissé en dehors de tout cela... Il avait eu la bonne idée d'emmener sa fille jouer au parc, et le hasard fait qu'il y resta suffisamment longtemps pour ne pas croiser la route du sorcier). Après quelques explications, Tadhg fût évidemment un peu surpris de l'existence du monde de la magie... Mais il prit assez bien la nouvelle, ne restant finalement pas sceptique très longtemps.
Il y avait suffisamment d'éléments pour confirmer les histoires de leur invité. Outre les détails précis de ses présentations - il aurait vraiment fallu être très perché pour inventer tout cela - Tadhg avait bien reçu une lettre de Poudlard. Il l'avait tout de suite attribuée à la volonté des adolescents et enfants du voisinage de se foutre de lui en lui faisant croire qu'il y avait vraiment une école de magie. Ça aurait peut-être été plus malin de choisir un nom moins ridicule, s'ils voulaient être crédibles.
Dans le quartier courraient en effet depuis quelques années des rumeurs sur Tadhg (et sur Aoife également, celle-ci montrant quelques affinités avec les pratiques ésotériques). Cela avait donné une aura étrange à la famille. Tadhg était donc relativement habitué à ce que d’autres enfants le traite de sorcier, et lui fassent quelques « blagues », par rapport à ça. Cependant, les rumeurs ne provenaient cependant pas seulement de l'imagination débridée des enfants. Certains événements menèrent même des adultes à en émettre l'idée – il faut dire qu’habiter à côté d’un pub très fréquenté et où le débit de boisson était torrentiel aidait aux interprétations étranges de certains événements… comme les douleurs et accidents qui arrivaient régulièrement aux hommes ivres qui passaient un peu trop près de leur maison et étaient un peu trop pressants avec sa mère… Comme l’aura « sorcière » autour de la famille animait les débats des cours de récrés et des jardins pavillonnaires (avec moins de sérieux, cependant), Tadhg avait donc évidemment pensé à une blague, malgré l’étonnante qualité du canular.
Donc, l'existence de la magie, et le fait d'être sorcier, pourquoi pas, Tadhg ne mit pas trop de temps avant de faire passer l’information de la catégorie « n’importe quoi », à « ok, possible ». Ce qui le surprit le plus dans toute cette affaire, ce que lorsqu’il demanda ensuite où se situait l'école, et puis "pourquoi l'Ecosse", son invité lui explique que "Poudlard est la seule école du Royaume-Uni". Le ROYAUME-UNI. Il ne faisait PAS partie du Royaume-Uni. Il était IRLANDAIS. Et ce n'était ABSOLUMENT pas pareil ! Alors ce qui choqua le plus Tadhg dans tout cela, c'était bien d'apprendre que l'Irlande n'était pas indépendante dans ce monde des sorciers, et surtout que l'indépendance n'était même pas une question politique jugée importante par la plupart des gens. Franchement, à quoi peut-on s'attendre de bon de la part d'une société où le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes n'est même pas pris au sérieux? (Ayons une pensée pour ce pauvre professeur émissaire, témoin de l'indignation du jeune irlandais...).
Ce premier contact avec le monde des sorciers n'était donc déjà pas très bon. Le deuxième fût à peu près correct. Disons que Tadhg était trop curieux des bizarreries du chemin de Traverse et avait trop d'enthousiasme à l'idée d'obtenir des livres et de sorts, un hibou et une baguette magique, pour ruminer tous les aspects négatifs qu'il aurait pu voir. Le troisième contact, c'est-à-dire celui du jour d'arrivée à Poudlard, fût en revanche assez catastrophique.
Il faut dire que de découvrir l’école l’année où des Détratrucs fouillent le Poudlard Express, où tout le monde est saisi d’une paranoïa à cause d’un mec échappé de la prison magique Azkabidule ne donnait pas la meilleure des premières impressions. A ce trajet relativement désagréable, s’en ajoutant un deuxième : la traversée de l’étang de Poudlard en barque. Tadhg découvrit à cette occasion qu’il ne supportait absolument pas le bateau, et même sur un plan d’eau aussi calme que celui-ci, les roulis du bateau un peu trop rempli d’élèves le laissa avec un mal de cœur… Et après cela, il lui fallut attendre trois plombes qu’un chapeau miteux hésitant décide de la maison dans laquelle l’envoyer. (Certes, le Choixpeau était magique, mais ça ne rendait pas plus agréable de penser aux nombres de têtes qui s’étaient succédé en dessous pendant des siècles). Le Choixpeau hésitait beaucoup entre Serdaigle et Serpentard. Tadhg n’avait aucune préférence entre les deux, puisqu’il ne les connaissait pas suffisamment, et il trouvait plutôt le système de répartition en maison selon le caractère (vu par un chapeau) complètement stupide. Peut-être que cette pensée joua un rôle dans la décision finale de l’artefact magique de l’envoyer à Serpentard (on a dit dédain pour les règles ? la case est cochée). Après un banquet interminable pour quelqu’un qui n’avait aucun appétit, il eut l’occasion de regretter quelque peu cette attribution lorsqu’il découvrit que les élèves de Serpentard dormaient dans un cachot… alors que les Serdaigles avait une tour. Génial. Avec ça, les jeunes Serpentards ne manquèrent pas de se moquer – pour la plupart- de sa culture moldue. Sérieusement, Tadhg ne voyait pas ce qu’il y avait de si supérieur chez les sorciers, entre leurs traditions stupides et leur château lugubre…
Allies since year one
Ils formaient un duo inséparable depuis leur première rencontre. Gaby et Tadhg avaient de nombreux points communs, à commencer par leur fierté, la célérité de leurs neurones et leur tendances critiques. Mais surtout, ils avaient tous deux débarqué à Poudlard en ne connaissant absolument rien du monde de la magie. Comme Tadhg, Gaby avait grandi chez les moldus, bien qu'elle soit de sang-mêlé. Sa mère sorcière avait décidé de s'établir dans le monde moldu après la première guerre des sorciers, et avait gardé la petite dans le secret pendant toute son enfance. Ainsi, les deux presque né-moldus se rencontrèrent lors d'un cours de Potion commun aux Serpentards et aux Serdaigles. Les élèves des deux maisons ne se réjouissaient pas de ce mélange, et chacun prit ses quartiers dans une moitié de la salle. Rien d'étonnant à cela, même chez des premières années. Malléables et imprégnés de la grande idée de la société sorcière "Rien Ne Doit Se Mélanger", ils étaient déjà prêts à se définir par des Maisons auxquelles ils n’appartenaient que depuis une semaine. Il y avait néanmoins une erreur dans la matrice : la salle était trop petite pour que chacun puisse se masser dans sa tranchée. Une table de trop avait été casée - difficilement - au fond de la salle, de travers, et au milieu par rapport aux rangées. Si les places du dernier rang étaient habituellement immédiatement squattées par les plus populaires, celles-ci avaient le suprême désavantage d'être posée juste devant les yeux du Professeur, ce qui n'autorisait aucune indiscipline. Gaby et Tadhg furent ceux qui héritèrent de la table, chacun marginalisé dans sa propre maison. Tadhg pour sa culture moldue affichée qui ne passait pas chez les Serpentards et ses remarques ouvertement critiques sur la stupidité du monde des sorciers ; Gaby pour cette même origine et pour son hyperactivité. Son besoin d'être constamment en mouvement et son habitude de faire de l'autostimulation avec des objets agaçait certains Serdaigles qui lui avaient gentiment fait comprendre qu'il valait mieux qu'elle s'installe là où on ne la verrait pas, et ne la trouvaient pas assez « studieuse » pour être dans leur maison – ses tendances déplaisaient également. Lors de ce premier cours, Tadhg sauva Gaby d'un faux-pas dans la préparation de sa potion. Fière et bien décidée à n'être en dette avec personne, Gaby lui rendu la pareille lors d'un cours de Sortilèges où il n'arrivait pas à effectuer un geste qui venait naturellement à la Serdaigle. Et ensuite, ils ne tardèrent pas à se sauver mutuellement de bien d'autres erreurs, s'aidant à combler leur méconnaissance du monde sorcier... Cette alliance ne tarda pas à se mêler en une profonde amitié.
Pour de tels exilés, la rencontre était salutaire. A Poudlard, où le monde moldu était constamment déprécié, même parmi des nés-moldus eux-mêmes, ou vu comme un objet de curiosité quelque peu primitif, ils avaient l'impression que l'on attendait d'eux qu'ils se défassent de leurs dix premières années d'éducation. Ils avaient été des moldus, et ils devaient maintenant devenir des sorciers, à 100%, et on ne leur avait pas franchement demandé leur avis avant. Ils avaient aimé le foot et le rugby? Maintenant, il fallait s'enthousiasmer pour le Quidditch - et ce n'était pas la peine de parler des autres sports qui étaient bien sûr ridiculement simples et ennuyeux à côté. Ils avaient aimé apprendre l'histoire de leur société? On s'en fout, apprenez plutôt l'histoire du monde magique, et uniquement l'histoire du monde magique, c'est bien après tout la seule qui compte. Leurs livres, leurs films, leurs musiques? Il fallait se mettre à découvrir et à apprécier les versions sorcières. Utiliser un ordinateur ? Quelle idée absurde. L'actualité moldue? Allez mettre la main sur un journal qui ne diffuse pas que des potins sorciers... Et quant à communiquer avec leur famille de la manière la plus naturelle pour eux? Ben voyons, on n'allait pas leur installer le téléphone non plus, envoyez des courriers, les échanges resteront très naturels et spontanés, où est le problème ? Déphasés par cette violence symbolique qui leur était infligée à chaque instant dans cette école, Tadhg et Gaby créèrent leur propre ilot de contre-culture moldue - avec seulement deux occupants. Lorsqu'ils se retrouvaient, c'est-à-dire dès que possible, ils ne manquaient pas d'enchaîner les sarcasmes avec le monde sorcier, et ils s'entraidèrent à garder un lien avec leur monde, bien décidés à continuer d'apprendre des choses fondamentales - notamment lorsqu'ils avaient du temps pendant les vacances scolaires, qu'ils passaient souvent chez l'un ou chez l'autre. Ils étaient des meilleurs amis, ou plutôt, des âmes sœurs. Chez les sorciers, c'était eux contre le reste du monde.
C'était toujours le cas même lorsqu'ils rejoignirent tous deux l'Armée de Dumbledore lors de sa création. Les deux étudiants en troisième année ne se sentaient pas vraiment part de cette communauté de sorciers. Les autres participants ne devirent pas des amis proches non plus – du moins pas pendant cette année d’existence. Ils partageaient simplement quelques convictions et intérêts communs. Gaby avait été invité à rejoindre le club par une de ses amies Serdaigle, elle-même cooptée par Luna Lovegood. Évidemment, Gaby avait ramené (et autant dire "imposé") Tadhg, qu'importe si cela ne plut pas d'avoir un Serpentard - ces tensions s'apaisèrent au bout de quelques séances, mais les relations entre Tadhg et les autres membres de l'AD ne furent jamais extraordinairement bonnes, d'autant plus que l'adolescent n'étaient pas arrivé à Serpentard par hasard et avait des attitudes qui rappelait trop les autres représentants de la maison pour les membres de l'AD, comme un côté hautain et provocateur. Lorsqu'il apprit lors des séances de l'AD à former un Patronus, ce fût le sentiment de plénitude de leurs rencontres qui permit à Tadhg et former son premier Patronus corporel, qui prit la forme d'un grand oiseau étrange qu'il n'arriva pas à identifier pendant longtemps - il pensait à un albatros. Celui de Gaby était un impressionnant dragon de Komodo.
« Eux contre le reste du monde », cela le fût encore plus deux ans plus tard, lorsque les deux adolescents commencèrent leur cinquième année avec beaucoup d’appréhension, sous le joug de Rogue et des Carrow -Tadhg ayant échappé au traitement réservé sur aux nés-moldus, sans qu'il ne sache vraiment comment, sûrement par une intervention de son père ou de sa famille sorcière inconnue. Ils ne furent pas déçus du voyage. La violence latente qu’ils avaient ressenti pendant leurs premières années éclatait au grand jour et de manière complètement démultipliée, avec ces cours d’Etudes des moldus qui ne visaient qu’à attiser la haine (qui se reportait sur les plus proches représentants des moldus dans l’école), et les cours d’art de la magie noire. Autant dire qu’avec leur tempérament rebelle et la pancarte « né-moldus » gravée sur leur front (n'en déplaise leur statut de sang officiel), Tadhg et Gaby étaient des sujets de choix pour l’entraînement au sortilège Endoloris. La situation devint tellement explosive entre les élèves que Tadhg se mit à squatter la salle commune des Serdaigles pendant la journée. Coincés dans cette école dans un monde sorcier en guerre, les deux enfants avaient l’impression d’être dans une prison. Evidemment, ils se joignirent à la rébellion déclenchée par Neville Londubat et les autres étudiants de l’AD, multipliant les interventions pour protéger les plus jeunes élèves, avec tout de même la nette sensation de faire tout cela en vain.
Et finalement, pas tant que ça, puisque toutes les actions des étudiants se révélèrent un minimum utile lors de la bataille de Poudlard. Dans le chaos ambiant, Tadhg et Gaby avait pris la décision de ne pas se quitter, et il restèrent dans l’enceinte du château pour participer à sa défense. Si le duo était initialement aux côtés de Neville à défendre les tours, ils furent séparés du reste du groupe après un assaut par des Mangemorts.
Dans le chaos ambiant, les deux adolescents se retrouvèrent au milieu d’échanges de sort, et tentèrent de se mettre à l’abri dans un passage secret. Ils furent alors pris pour cible par un jeune Mangemort qui était resté quelque peu en dehors de la bataille jusque-là, craignant de se confronter aux Aurors, et qui considéra pouvoir gérer deux élèves, en revanche. Autant dire que l’attaque ne fit pas dans la dentelle. Un Endoloris frappa d’abord Gaby, jusqu’à ce que l’attaquant fût obligé d’arrêter son sort pour se protéger d’un Stupéfix de Tadhg. Après quelques échanges, cependant, il n’en resta pas à la magie blanche, décidant de faire honneur à l’apprentissage de ses supérieurs. Il aurait dû mieux réviser ses leçons, disons, car le Paralesis Moortus qu’il lança sur Tadhg ne fut pas lancé avec l’exacte prononciation et le geste était peu précis. Cependant, il avait pris l’élève de cinquième année par surprise, et le Protego que celui-ci lança avec un peu de retard ne vint qu’atténuer le choc. Le sort le frappa dans le dos, au beau milieu de sa colonne vertébrale, et provoqua toute de suite de profondes douleurs, au moins comparables à celle de l’Endoloris, qui s’étendaient lentement… et surtout, une incapacité totale de bouger le torse, ce qui au milieu d’une bataille était tout à fait pratique. Heureusement, peut-être, Tadhg ne connaissait pas les effets du Sortilège et n’avait donc pas conscience qu’il avait été atteint par un sort mortel. Le Mangemort anonyme, presque effrayé par sa propre action, ne vit pas la contre-attaque de Gaby, qui à force de souffrir les sortilèges de torture des Carrow était parvenue rapidement à se remettre de l’attaque. Elle le figea avec un Stupéfix, un rayon rouge rageur qui frappa sa tempe et le fit s’écrouler, sauvant ainsi la vie des deux jeunes. Plus tard, à la fin de la bataille, un Auror vérifia ce passage secret et ouvrit des yeux désolés sur une adolescente en état de choc s’échinant à maintenir conscient un autre adolescent, rendu délirant par la douleur.
Les pronostics pour Tadhg n’étaient pas bons lorsqu’il fût amené d’urgence à Sainte-Mangouste. Il s’avéra cependant que les suites du sortilèges ne furent pas le plus lourd héritage de cette nuit du 2 mai 1998 pour l’Irlandais. En effet, l’inexpérience du Mangemort et le sortilège de protection avaient empêché la dimension mortelle du sort de se développer. Après plusieurs sortilèges de soins et quelques semaines d’observation, il fut de nouveau capable de se mouvoir, et les douleurs lui semblaient presque inexistantes. C’est peut-être parce que les blessés et traumatisés de la bataille de Poudlard étaient extrêmement nombreux qu’il fût vite invité à sortir de l’hôpital -non sans plaisir de sa part- sans que quiconque ne pense à l’informer qu’il n’en avait peut-être pas fini avec les conséquences de ce sort… Après tout, les médicomages n’avaient pas souvent eu affaire à des survivants du Paralesis Moortus…
A la fin de sa scolarité à Poudlard et l’atteinte de sa majorité, la seule chose qui empêcha Tadhg de quitter définitivement le monde des sorciers et de le reléguer dans un coin bien poussiéreux de sa mémoire pour les décennies à venir fût la découverte des pouvoirs de sa petite sœur. Ce déclenchement eu lieu lors des huit ans de la petite fille, alors qu’elle et Tadhg passaient des vacances aux familles aux Etats-Unis (disons que les « événements » au Royaume-Uni sorcier raconté de manière édulcorée par Tadhg à ses parents avaient donné à tout le monde l’envie de changer un peu d’air). Les deux aînés s’étaient éloignés de leurs cadets en pleine crise de jalousie l’un envers l’autre, n’ayant aucun scrupules à laisser lâchement les parents s’en occuper tous seuls. Ils marchaient sur une promenade de bord de plage, lorsqu’ils tombèrent sur une mouette mutilée, probablement par un être humain, et souffrant, seule, sur le sable. La petite irlandaise s’installa près d’elle, peinée. Et quelques minutes plus tard, les plaies s’étaient refermées. Ravie par cette découverte, elle comprit aussitôt qu’elle était aussi une sorcière, et elle en fût comblée. Tadhg partagea pendant à peu près une demie-minute sa joie. Il pensa ensuite à toute la violence qu’elle allait rencontrer dans le monde sorcier, et il se détourna pour ne pas qu’elle perçoive sa tristesse.
Avec l’entrée imminente de sa sœur dans le monde sorcier et sa future scolarité à Poudlard, qui était autant une source d’anxiété pour Tadhg que pour Aoife, il était désormais impensable pour l’aîné de faire une croix sur la magie et tout ce qui lui était reliée (à l’évidente exception de Gaby). Il ne pouvait pas abandonner sa sœur dans les ruines du monde sorcier, détruit par le passage de Voldemort mais qui se rebâtissait déjà sur les mêmes principes viciés. Cet événement le poussa alors à rejoindre les Aurors, dans le maigre espoir d’aider à ce que sa sœur ne subisse pas les mêmes menaces mortelles en neutralisant les mages noir, et pour être capable de la protéger en cas de prochains conflits et attaques.
I like it there in America
Après trois ans de formation chez les Aurors, Tadhg avait été affecté à un département de coopération internationale contre la magie noire, et envoyé sur la côte Ouest des Etats-Unis. Il circulait principalement entre les villes californiennes et le désert d’Arizona, et parfois dans d’autres villes ou pays si les cas dont il s’occupait l’exigeait. S’il ne s’y attendait pas particulièrement, il trouva dans ce départ un certain apaisement. Loin du Royaume-Uni, il ne se sentait plus constamment à cran, à chaque fois qu’il rencontrait un sorcier avec des responsabilités dans la catastrophes de la décennie qui avait précédé, et même n’importe quel sorcier adulte à partir de sa génération. Toute cette affaire ne concernait pas les sorciers états-uniens, et le jeune homme parvint doucement à les voir avec moins de méfiance, moins de rejet systématique. Le filtre noir de sa vision du monde magique s’estompa sous le soleil californien – mais revenait d’autant plus brutalement à chaque fois qu’il remettait les pieds dans le vieux monde. La société sorcière américaine était loin d’être parfaite non plus ; mais Tadhg n’avait pas d’historique avec elle, et cela aidait au moins à prendre de la distance. Il avait aussi vraiment le statut d’étranger, avec l’avantage qu’il pouvait dire à peu près tout ce qu’il voulait, que ce soit « excentrique » selon les critères sorciers ou non, sans avoir l’impression de faire face à des murs. L’indépendance du travail d’Auror en excentré lui convenait aussi très bien. Il n’y avait pas grand monde pour se mêler de ce qu’il faisait, peu de collègues avec lesquels les relations seraient tendues. Il se contentait de rendre des comptes (le moins possible) à ses dirigeants, bien moins souvent que s’il avait été au Ministère londonien, et ça lui allait très bien. Et l’éloignement ne le dérangeait pas, puisqu’il ne se privait pas de transplaner n’importe où à volonté – un coup en Irlande pour voir sa famille, un coup à Pré-au-Lard pour y croiser sa sœur, puis sur la côté Est pour y retrouver Gaby… Les deux passaient toujours la grande majorité de leur temps libre ensemble. Le caractère indissociable de leur duo avait été évident dès le moment où ils avaient été recrutés – ils n’avaient pas eu besoin de le dire pour que la direction des Aurors comprennent qu’ils ne pourraient pas recruter l’un sans prendre aussi l’autre. Gaby était toujours l’exception dans les relations sorcières de Tadhg. Il avait bien quelques connaissances agréables qu’il entretenait de manière erratique avec des sorciers anglais et américains, mais en dehors de cela, la plupart de sa vie sociale et de ses amis se comptaient chez les moldus. Cela tombait d’ailleurs bien, parce que la vie moldue aux Etats-Unis, c’était quand même assez fun.
Cette parenthèse américaine dura cinq ans. Et ce furent sûrement les cinq années les plus légères dans la vie de Tadhg. Il était peu affecté par le côté sordide du travail des Aurors et la proximité avec la magie noire (certains trouvaient d’ailleurs qu’il en avait une maîtrise un peu trop bonne…). Il s’amusa dans cette vie bien plus libre que celle qu’il avait eu en étudiant à Poudlard. Pendant ces cinq ans, il arriva progressivement à imaginer un avenir qui ne serait pas nécessairement catastrophique et brisé par une violence cyclique entre sorciers. C’était en quelque sorte un exploit mental, d’arriver à faire des plans… positifs – plan qui, étonnamment, étaient bien souvent conçus en commun avec Gaby.
Après le soir de la bataille de Poudlard, Gaby et Tadhg avaient conclu un Pacte de sang. Avec l'innocence d'adolescents, ils avaient utilisé ce puissant sort à moitié comme une blague, à moitié sérieusement, et ils avaient fait le serment d'être toujours présent lorsque l'autre serait en danger. Ils n'avaient bien sûr pas parlé de leur projet à un sorcier expérimenté, et ils n'avaient aucune idée de si cela marcherait réellement ou non, et surtout, comme cela se manifesterait. Tadhg en fit l'expérience huit ans plus tard, lorsqu'il se vit transplaner sans l'avoir prévu alors qu'il était en pleine conversation avec un membre du MACUSA sur une attaque sorcière. Par intuition sûrement, il repensa tout de suite à ce Pacte de sang.
Le Pacte de sang avait fonctionné. Mais ils auraient peut-être dû réfléchir davantage à leur formulation avant de la choisir. Tadhg se matérialisa à 30 centimètres de Gaby, en plein désert de l'Arizona. La première chose qu'il vit fut un éclair vert, immédiatement reconnaissable, qui n'était déjà plus qu'à quelques centimètres de la jeune femme. L'éclair était trop proche, beaucoup trop proche. Tadhg lança un sort informulé de protection en connaissant déjà l'issue de l'action. Un réflexe humain n'égalerait jamais une traversée de lumière sur une distance aussi courte. Alors qu'ils avaient déjà compris tout cela, les yeux bleus de Tadhg et les yeux noirs de Gaby se croisèrent en une communication muette. Une communication qui devait porter en elle tout ce qu'ils pensaient et voulaient se dire, car elle serait la dernière.
L'instant d'après, de larges plaies béantes apparurent sur tout le corps du lanceur de l’Adava Kedavra. Pendant de longues secondes, il observa son propre sang couler. Ses doigts se relâchèrent sur sa baguette mortelle, et seulement après, il hurla. Sa mort fût lente et douloureuse, sous le regard de Tadhg qui ne l'abrégea pas d'une seule seconde.
Lentement, il récupéra ensuite la baguette à l'origine de la mort de Gaby, la baguette de l'homme qu'il avait tué. L'Irlandais l'observa sans avoir décidé quoi en faire. Lorsqu'il l'a pris entre ses mains, il eut l'étrange de sensation de communiquer avec l'artefact. Comme s'il ressentait la souffrance d'une baguette captive d'un propriétaire qu'elle n'avait pas choisi. A ce moment-là, Tadhg et cette baguette furent liés. Elle était l'expression extérieure de sa propre culpabilité.
Il n'y avait maintenant plus que le reste du monde.
Le reste du monde
Après cela, les Etats-Unis n'eurent plus jamais le même goût de légèreté et de bonheur. Tadhg y resta encore un an, afin de retrouver toutes les personnes impliquées dans ce guet-apens et leurs objectifs. Les années qui suivirent fût marquées par utn sentiment de grand vide. Il revint au Royaume Uni, se rapprochant de sa famille et retrouvant le Londres moldu où il s'était installé - seulement sa vie professionnelle était en lien avec les sorciers, pour tout le reste, il avait la ferme intention de ne pas les fréquenter, bien qu'il eut au final un certain nombre d'exceptions amicales. L’Auror réintégra le Ministère, et d'une certaine, le redécouvrit après six ans passés de l'autre côté de l'Atlantique. Entre-temps, Harry Potter avait été nommé directeur du bureau des Aurors, et des changements avaient été instaurés, ce qui rendit le tout plus supportable pour Tadhg. Il y avait tellement peu de changements dans la société sorcière que la moindre petite nouveauté faisait l'effet d'une révolution... Il dirigea plusieurs unités, dans des spécialités diverses.
A force d'insister sur la spécificité des pratiques et dangers de la magie noire en Irlande ou liés à des réseaux de mages noirs irlandais, Tadhg obtint de fonder une unité irlandaise semi-autonome - et les activités ne manquaient pas. Les tensions aussi lorsque Le fonctionnement interne de cette unité différait assez largement des autres, et chaque Auror avait beaucoup d'autonomie. L'ambiance aussi, était différente, composée de personnalités hétéroclites et souvent... Nettement marginales.
Cet équilibre relatif dans la vie de Tadhg prit fin lorsqu'il fût pris par un inattendu et violent accès de paralysie en pleine traque d'un mage noir, en décembre 2019. Seules deux choses lui permirent de garder la vie sauve : un sortilège préventif de sa baguette avec un plume d'oiseau-tonnerre qui foudroya le mage noir, et la présence d'un autre Auror qui le fit transplaner. Après un moment d'incertitude, la source des douleurs paralysante, le sort raté de Paralesia Moortus, fût trouvée. Si elles finirent par se stabiliser après plusieurs semaines, son imprévisible évolution et les crises aléatoires étaient incompatibles avec des interventions de terrain - ce qui était au moins la moitié du métier d'Auror. Et s'il reprit le travail de stratégie et de direction, cela ne dura pas longtemps. Les suites du soir prirent nettement un caractère chronique, usant progressivement la santé de Tadhg - et l'obligeant à une nouvelle hospitalisation, encore plus longue cette fois. Au bout de plusieurs mois à Sainte-Mangouste, un médicomage trouva un traitement pour empêcher la progression du sortilège et en diminuer l'intensité, à base de médicaments moldus (dégueulasses), et de potions (encore plus dégueulasses). Restaient néanmoins l'instabilité et l'incertitude - les deux choses qui n'étaient absolument pas compatibles avec le travail des Auros. Le tout mena Tadhg à suspendre sa carrière, ce qu'il fit sans réel déchirement - il était peu convaincu par un pur travail de bureau, et surtout, il était las de voir arriver toujours plus de mages noirs, de plus en plus jeunes, comme si essayer de les arrêter serait toujours en vain... Ce furent ces constats, et le grand sentiment d'ennui qui l'avait frappé pendant quelques mois de "vacances", qui le menèrent à récupérer le poste vacant de professeur de Sortilèges à Poudlard en septembre 2020.
Il resta deux ans sur le poste, dans une période perturbée par le Brouillard... Avant de sentir qu'il avait besoin de se trouver en dehors du Château, et par hasard, s'installa à moitié aux Etats-Unis...</div>
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Re: La boutique à objets
Lun 6 Mai 2024 - 0:04
- Maxwell A. ShackleboltEn manque d'inspiration
Année d'étude : Septième année
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation :
Statut civil : Célibataire
Activités : Batteur dans l'équipe de Quidditch de Gryffondor.
Préfet des Gryffondors.
Animateur commercial à temps partiel dans la boutique de Farces et Attrapes Weasley à Pré-au-Lard.
DC : Tadhg O'Callaghan
© : Saumon Mortel
(Je fais un petit poste supplémentaire pour Lesly pour éviter que le premier message ne soit trop long, merci beaucoup !).
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<div class="prez_wrapper"><img src="http://static.tumblr.com/0a88395e4912162abf4619fc1476a02b/mri2fdu/Do9n7j2gn/tumblr_static_11y586a5f4n4w4ogwgwkwk8os.gif" class="img_entete_prez" />
<h2>Lesly Madison-Hicks</h2>
<h4>feat. Grandson / Jordan Edward Benjamin</h4>
<div class="sstitre_prez">Carte de Sorcier</div>
<div class="encart_identite_pa"><img src="https://media.discordapp.net/attachments/752862499480535130/1236800507247595660/Leslybaby.png?ex=663953bb&is=6638023b&hm=a7bb0363cf662dbde9c287b40ad6dd1c43ee522522ef4db03550c1bb64487b57&=&format=webp&quality=lossless&width=810&height=1296" class="img_identite_pa" /><div class="sidecard_pa"><bb>❯ ASCENDANCE :</bb> Sang pur
<bb>❯ DATE DE NAISSANCE :</bb> 27 septembre 1991
<bb>❯ NATIONALITÉ :</bb> Irlandaise
<bb>❯ CLASSE SOCIALE :</bb> Modeste
• Le plus simple pour raconter mon histoire, c'est de vous dire que je suis né à dix ans, lorsque je suis arrivé dans un foyer pour orphelins aux abords de Donegal, dans les Blue Stacks Mountain. J'avais la mémoire comme une toile vierge et comme les nouveaux nés, j'ai mis plusieurs mois avant de parler. Vous voyez ces héros de J-RPG à l'ancienne, qui arrivent dans des villages un beau jour en tombant du ciel? Ces héros aux visages placides dont personne ne sait rien, qui ne parlent pas, et dont l'histoire est enrobée de mystère ? Eh bien, c'était moi, Madison. J’écoutais mes éducateurs me parler, ils essaient de m'expliquer où j'étais et pourquoi, ils avaient du mal. Ils bafouillaient, les regards fuyaient, ils se grattaient la tête, embarrassés. Je ne les aidais pas. Je ne pouvais pas les aider. Sans expression, je recevais les informations qu'ils me donnaient sans les traiter ni les retenir. Doucement, j'hochais la tête, "oui", "non", et je n'étais pas capable de plus. C'était comme si je vivais un spectacle dans une langue étrangère dont je comprenais pourtant tous les mots. Je formais des phrases dans ma tête, mais je n'arrivais pas à les prononcer, peut-être parce que tout était trop absurde. J'arrivais ici, déjà presque un adolescent, sans jamais avoir rien vu d'autre, mais avec pourtant le sentiment d'un manque terrible et douloureux. Alors je comprenais les mots, mais pas le sens. Plus tard, j'ai appris à sourire. Marianne, une éducatrice, s'était beaucoup occupé de moi. Elle m'avait dit que peu importait ce que s'était passé avant dans ma vie. Maintenant, j'étais ici, j'avais un nom, de l'affection, presque une famille. Cette structure de ce qui était moi, de "Madison", elle était faible et fragile, mais ce n'était qu'en l'investissant que je pourrais quitter le vide dans lequel j'étais. Non, le vide que j'étais. Marianne ne m'avait pas lâché, elle m'avait fait découvrir la vie, jusqu'à ce que je finisse par l'aimer durant une poignée de secondes, puis une minute. Et finalement, je me suis mis à parler, et au bout de quelques semaines, j'ai reconnu ma propre voix.
• Quand j’étais ado, j’ai écris beaucoup d’histoire fantasques où j’imaginais mes origines. J’avais des parents espions, ils avaient été tués mais moi j’avais été témoin d’un secret-défense donc on avait effacé ma mémoire… j’avais été kidnappé par des extraterrestres ou je venais d’une autre planète… ce genre de choses. C’est marrant parce que j’en avais imaginé des centaines, et il y en a si peu qui me sont restés en tête… Je testais chacune de mes hypothèses auprès de mon groupe d’amis (tous les enfants les plus marginaux du collège, quel surprise). Eux aussi ils trouvaient ça fascinant ce mystère de ma mémoire perdue. Presque 11 ans de souvenirs effacés, ça me donnait une aura un peu spéciale, comme si j’avais un superpouvoir – le superpouvoir le plus pourri du monde, comme j’avais l’habitude de dire. Connell, Jade, Lou… c’étaient mes meilleurs amis. Tous les trois, ils m’avaient aidé à enquêter, nous avions cherché des accidents de la route à proximité de Donegal, ou d’autres événements violents qui auraient pu entraîner une pareille amnésie. Nous n’avions jamais rien trouvé. A côté de cela, nous avions des passe-temps tout à fait normaux : faire des tags dans les rue, sortir ensemble toutes les après-midi, aller au cinéma, essayer de monter un groupe de rock comme tant d’autres gamins. J’aurais vraiment bien aimé, dommage, je n’ai absolument aucun talent pour la musique. Je joue de la guitare électrique comme un bourrin. Cela ne m’a pas empêché de bien m’amuser. Même qu’une fois j’ai mis feu au local à poubelles du foyer, en voulant y brancher mon ampli – une grande source de fou rire avec mes trois compères préférés jusqu’à mes dix-sept ans. Bon j’avoue que sur le coup j’avais pas trop rigolé, vu le nombre de corvées que j’ai dû faire en guise de punition (cela dit, c’était une bonne préparation pour mon avenir de petite main exploitée dans les sous-sols du chemin de Traverse). Ce n’était pas très bien parti, mais finalement, j’ai eu une adolescence plutôt heureuse, si ce n’était le puissant vide que je ressentais lorsque j’essayais de me souvenir de mon passé, et qui souvent me déprimait.
• C’est peut-être à cause de ce manque que je ressentais… j’ai toujours pensé à ce qu’il y avait « au-delà », à ce qu’il y a dans le monde que l’on ne voyait pas. C’est à douze ans que j’ai découvert le spiritisme, au détour de l’étude d’un roman en classe de littérature. Enquêter entre les mondes, aller parler aux morts, débusquer les fantômes dans nos demeures… tout ça m’avait immédiatement fasciné. J’ai été immédiatement convaincu par l’existence d’une réalité parallèle, et je m’étais mis en tête que c’était là, la clé de mes origines. Peut-être pouvais-je grâce à ces sciences occultes retrouver mes parents, ou alors l’âme de la personne que j’étais avant de perdre la mémoire. Peut-être que mon moi passé était devenu un fantôme. J’ai multiplié les théories, mais surtout, j’ai entraîné mes trois amis dans mes obsessions. Ils ont toujours été beaucoup plus sceptiques que moi, mais ils étaient partant pour tout essayer avec moi, par jeu et par solidarité. J’ai organisé des tables tournantes, des séances de ouija, du tirage de cartes… Nous avions même cherché des vraies séances, avec des médiums, en réunissant nos maigres économies. Souvent, nous nous rendions compte que c’était n’importe quoi. Enfin, surtout Jade, qui s’était renseignée sur tous les trucs et astuces des pseudosciences. Mais je garde en souvenir une séance avec une femme qui était différente des autres, une femme qui semblait vraiment voir quelque chose dans sa boule de cristal, et j’avais l’impression de moi aussi d’y percevoir une singularité, même si je ne parvenais pas à comprendre quoi. J’étais fasciné, si bien que je courais après l’argent en effectuant des petits jobs auprès de mes camarades de classe (en leur faisant leurs devoirs…) ou d’habitants du quartier (un peu de babysitting…) – tout ça, pour me payer d’autres séances, voire d’autres médiums. Même lorsque, plus tard, j’ai découvert la vraie magie, si l’on peut dire, celles des sorciers, avec la divination et toutes ses techniques, ma fascination pour le spiritisme moldu n'est pas passée.
• A la fin de l’année de ma première, j’étais un garçon un peu bizarre, qui parlait un peu trop de fantômes, de zombies et de la mort, et dont le style gothique pouvait causer des sursaut à quiconque me croisait dans rue la nuit tombée. Je ne savais pas vraiment quoi faire de ma vie, pour être honnête. Je n’avais jamais rien connu d’autre que Dunegal, à part un petit week-end à Dublin ou à Belfast, par-ci, par-là. Alors maintenant qu’on me parlait d’examens de fin d’année… je ne savais pas trop quoi penser. Poussé par Connell, Jade et Lou, je me décidais à faire des demandes d’admission à l’université l’année suivante, plutôt que de chercher un job dans la région. Je ne savais pas comment j’allais me débrouiller financièrement, mais en tentant des demandes de bourses… En cours, j’étais beaucoup trop distrait pour mon propre bien, et je n’avais jamais été très ambitieux. Cependant, j’étais parvenu à avoir de bons résultats (en laissant de côté les matières où je n’arrivais vraiment pas comme la physique), alors je me décidais à postuler, en plus des universités irlandaises, à quelques universités londoniennes… J’avais envie de bouger, de découvrir le reste du monde… Et quoi de mieux que Londres pour commencer ? Cette ville m’attirait depuis bien longtemps, j’avais le pressentiment que j’y trouverais « quelque chose » qui me plairait…
• Mais avant ce grand départ, j’ai vécu l’événement qui m’a le plus bousculé dans ma vie. Un jour, j’ai eu une visite au foyer. Je n’en recevais jamais. Elle avait mon âge, elle s’appelait Jordanaya, et dès que j’avais posé mes yeux sur elle, j’ai compris qu’elle avait quelque chose d’important à me dire. Je n’avais encore aucune idée des changements qu’elle allait apporter dans ma vie. Des joies, des drames. Un lien d’amitié et de fraternité indéfectible. J’ai découvert ma sœur. Avec quelques mots et quelques silences, nous avons réussi à nous comprendre. Je l’avais écouté tranquillement m’expliquer comment elle m’avait trouvé, l’enquête qu’elle avait menée. Est-ce que enfin se levait le grand mystère de mes origines ? Au lieu d’avoir un vide, j’avais un léger historique derrière moi, et surtout, une petite sœur qui avait l’air merveilleuse ? Doucement j’avais lancé quelques blagues, elle avait ri, puis une musique avait retenti dans la chambre à côté de la mienne, je l’entendais suffisamment pour la reconnaître. Je m’étais mis à danser (un peu n’importe comment), Naya m’avait suivi, puis je m’étais écroulé sur mon lit en me tenant les côtes. Il n’avait pas fallu plus de quelques minutes de danse pour que je noue une immense affection pour ma sœur. A la fin de la journée, je lui avais fait tout naturellement un hug. « Hey, quand tu reviendras, ça te dirait de rencontrer mes amis ? On pourra jouer à Donjons et Dragons, je suis sûr que tu ferais une super sorcière » j’avais dit, sans me douter le moindre instant du côté prémonitoire de ma remarque. « Ou du skate, t’as déjà fait du skate ? on a des spots sympas vers le foyer », je lui avais proposé aussi. C’était le début des aventures de deux casse-cous…
• J’étais loin de me douter que cette première découverte en amènerait beaucoup d’autres… Celle de l’existence d’un monde des sorciers, dans lequel j’étais né. Un monde aux potentiels infinis, fascinant, mais duquel j’avais été exclu – pas seulement parce que je ne possédais pas le don magique à la naissance, mais surtout parce que les personnes comme moi n’avaient pas le droit à avoir une place dans la société sorcière… Naya me faisait cependant découvrir tout cela par procuration. Par petites touches, je me familiarisais avec les coutumes sorcières, elle m’emmenait sur le chemin de traverse en transplatanant euh transplanant, je rêvais d’adopter un animal dès que j’aurais mon propre logement, j’enchaînais les lectures de grimoires…
• Et je découvris aussi que j’avais un frère, un jumeau, qui n’était pas « Cracmol » lui, et étudiait à l’école de sorcellerie du Royaume-Uni, « Poudlard ». (Les sorciers ne manquait pas d’imagination pour les noms…). La vie tragique de mon frère me serra le cœur. Bien plus que de découvrir ma propre enfance – les souffrances que notre père Brian nous infligeaient, mes larmes qui exprimaient la douleur que Keith ne ressentait pas, comme si mon cerveau considérait son corps comme le mien, l’entraînement à la Légilimancie, notre elfe de maison qui s’occupait de nous, puis le jour où nous fûmes séparés. Et c’est comme cela qu’avec Naya, on commençait à faire des plans pour le récupérer, notre frère…
• Mais ce fût Keith qui nous devança, sans le savoir. Un jour, il vint jusqu’à mon foyer. Pendant une demi-minute, nous nous regardâmes. En silence. Sans savoir quoi faire, quoi dire. Puis, en furie, il avait transplané. J’appelais Naya, et en vitesse, nous décidâmes de suivre notre frère en rage, craignant une catastrophe au manoir Kerr.
• Nous étions tout de même loin d’imaginer cela… Cachés dans un recoin, seul l’air manquait m’empêchait de crier. Naya était serrée contre moi, d’abord, elle m’avait empêché de courir intervenir et éloigner mon père de mon jumeau torturé – un geste sage, sachant que je n’avais aucun moyen de me défendre et aurait pu être tué en un instant. Maintenant je la prenais aussi contre mon torse, pour ne pas qu’elle s’effondre. Je sentais ses larmes couler de mon coup. Médusés, horrifiés et impuissants. Nous étions deux adolescents perdus, paralysés. Mais à un moment donné, le ton changea. Brian ne voulait plus seulement torturer Keith et passer sa rage sur lui. Il voulait l’annihiler. Le détruire. Le tuer. Un regard avec Naya me permit de comprendre qu’elle ressentait la même crainte profonde que moi. Nous nous sommes précipités vers la balustrade, un instant avant que notre père prononce les mots fatidiques « Avada Kedavra ». Je me souviens d’une de mes mains posé sur son bras pour le pousser, l’empêcher de viser mon frère, et d’une autre sur son dos, pour l’écarter. Je n’avais aucune autre arme pour empêcher ce crime. Quelques instants plus tard, Brian Kerr était étendu, la nuque brisé sur le marbre du hall. Est-ce que je l’avais fait tombé ? Est-ce que c’était Naya ? Avait-il juste perdu l’équilibre ? Je ne savais pas vraiment… Mais quelque part, je considérais au fond de moi que je l’avais tué. Car j’avais eu l’intention de tout faire pour protéger mon frère… Et ôter définitivement la vie à Brian Kerr était la seule chose à faire.
• Doucement, nous nous sommes remis de ce moment de terreur profonde. Naya était dans un état terrible, bloquée sous une forme d’animagus chauve-souris. Je passais le plus de temps possible à prendre soin d’elle, la câliner, l’amuser… Faire des vidéos rigolotes avec elle (instagram et youtube c’était aussi un bon moyen d’être financé pour lui acheter de la nourriture…). C’était aussi dans ces moments-là que j’oubliais toutes ces scènes, que j’arrivais à penser à autre chose que les Endoloris subit par mon jumeau, ce corps en bas des escaliers, et la crainte de la mort de Naya et de la mienne. Cependant, au bout d’un moment, je compris que je n’arriverais pas, seul, à faire sortir Naya de son état de choc. C’est ainsi que je contactais sa mère, Panya, et que je fus accueilli dans son foyer… comme un fils. Si bien qu’un jour, elle finit par m’adopter officiellement.
• Peu à peu, nous avions repris le cours normal de nos vies. Nous étions installés à Londres, Naya en études de médecine, moi en études d’anthropologie – et nous n’avions pas vraiment le même rythme de vie… Ma pauvre soeurette était bien épuisée, et je me faisais un plaisir de lui concocter mes meilleurs couscous du chaos avec des herbes aromatiques dans tous les sens pour la nourrir les soirs. Elle découvrait le monde moldu avait autant d’enthousiasme que j’explorais celui des sorciers, en effectuant petit boulot après petit boulot le week-end sur le chemin de traverse (trier des archives, passer le balai dans des caves, nourrir des crapauds… je devais déployer des efforts considérables rien que pour convaincre les sorciers que j’étais capable d’assumer ces menues responsabilités). Parmi toutes ces tâches, il y en a une qui m’intéressa (et oui !) : de la manutention de livres anciens chez Fleury et Bott, que les déplacements magiques risquaient trop d’abîmer… ainsi que le tri des livres abîmés, une autre tâche chronophage. Je découvris des trésors dans ces livres considérés comme des rebus par la majorité. Finalement, fiable et assidu, je finis par bien m’entendre avec les tenanciers de la boutique, et par avoir le droit à ranger les livres de temps en temps dans les rayons, et même, quelques fois, lors des heures les plus creuses, tenir quelques minutes la caisse lorsque les vendeurs titulaires prenaient une petite pause pour boire un jus de citrouille.
• La vie avançait à petits pas… avant que nous apprenions que notre frère Keith avait été emprisonné après le drame, accusé à tort de la mort de son père… Alors avec Naya, nous mîmes toute notre énergie pour le sortir des geôles d’Azkaban… de préférence sans s’y retrouver à sa place. S’ensuivit un plan rocambolesque, notamment à base de harcèlement nocturne du gardien d’Azkaban Ugo, qui surveillait Keith… Je me faisais passer pour mon frère hantant ses nuits et éveillant ses soupçons quant à l’enquête bâclée sur le meurtre… Je ne saurais pas comment décrire le soulagement qui m’a habité lorsque enfin, je reçus la nouvelle que mon frère était libéré.
• Après tout cela, sans vraiment oser aborder notre frère mais en gardant un œil sur sa vie, Naya et moi avions continué nos vies, avec notre super colocation à Londres… Je terminais mes études d’anthropologie, en finissant par obtenir un doctorat (sur les pratiques de spiritisme et les imaginaires magiques, ma première passion !). Eh oui, à un moment, j’ai même donné des cours… à côté de cela, chez les sorciers, les petits jobs étaient toujours plus ingrats que les autres… Et si, lors de ma découverte du monde sorcier, j’étais porté par l’enthousiasme, je commençais à ressentir d’une manière de plus en plus intense l’exclusion dont je faisais l’objet. Chaque discrimination devenait une blessure ouverte. Si bien qu’à vingt-sept ans, j’avais rompu avec ma petite amie de l’époque, que j’aimais vraiment, parce que j’avais le sentiment de ne rien pouvoir lui offrir, et de gâcher sa vie. J’avais fais ce choix, borné, malgré les interventions de Naya qui ne cessait de répéter à quel point j’étais stupide de faire cela. Rompre était la pire erreur de ma vie – j’espère que ce n’était pas la pire erreur de la sienne. Quelques années plus tard, ma sœur vécut aussi une histoire d’amour à triste fin, et alors que j’essayais de la soutenir, je pensais qu’elle n’y était pour rien dans toute cette souffrance, tandis que j’avais été l’artisan de mon propre malheur.
• Peut-être par colère envers le monde sorcier, ou envers ma stupidité passé, je finis par quitter tous ces jobs ingrats et chronophages… pour chercher une nouvelle place dans la société sorcière. J’ai fondé une association de défense des Cracmols, qui est à la fois un espace d’existence politique pour nous, mais aussi un refuge… un endroit où les jeunes et les adultes Cracmols peuvent se retrouver, être en sécurité, et aussi apprendre à vivre sans magie – soit pour se trouver une place chez les sorciers, soit pour s’intégrer chez les moldus… et à être une passerelle entre les deux mondes. Les comptes de l’association sont toujours vides, et mon seul revenu provient de mes quelques cours d’anthropologie que je donne dans une université londonienne, mais nous sommes maintenant un petit groupe déterminé de bénévoles… et de Cracmols accueillis pour qui l’asso est une véritable famille ! L’association est active depuis trois ans, et commence à se faire une vraie place… même si son existence est toujours très fragile. En tous cas, on ne lâchera pas l’affaire…</div>
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- Spoiler:
Re: La boutique à objets
Mar 7 Mai 2024 - 11:43
- Waclaw H. TuszynskiBande organisée
VI - Oyabun du clan Fukuhara
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation :
Statut civil : Aux pieds d'une semi-vélane brune
DC : Archibald K. Wagner // Elizabeth B. Abberline
© : me !
Coucou ma BG team <3
Un PA pour 50 points :
Merci <3 <3
Un PA pour 50 points :
- Code:
<div class="prez_wrapper"><img src="https://townsquare.media/site/390/files/2016/06/Blake-Lively-is-beautiful.gif" class="img_entete_prez" />
<h2>Sherilyne C. MacMillan</h2>
<h4>feat. Blake Lively</h4>
<div class="sstitre_prez">Carte de Sorcier</div>
<div class="encart_identite_pa"><img src="https://i.servimg.com/u/f71/18/74/96/02/blakel10.png" class="img_identite_pa" /><div class="sidecard_pa"><bb>❯ ASCENDANCE :</bb> Sang-pur
<bb>❯ DATE DE NAISSANCE :</bb> 22 septembre 1993
<bb>❯ NATIONALITÉ :</bb> Anglaise pure souche
<bb>❯ CLASSE SOCIALE :</bb> Riche
Le soleil darde les brins d'herbe, d'habitude gras, les asséchant un peu plus chaque heure. Le vent emmène le pollen des fleurs et des arbres, transportant avec lui la maigre fraîcheur de la journée et les fragrances de tout ces parfums naturels. L'odeur de l'acacia est très présente, sa sève coulant de quelques branches rompues, imbibant le sol sec de son suc. Sherilyne, cachée à l'ombre de ce vénérable feuillage, écoute la terre lui parler. Les yeux fermés, allongée sur l'herbe qui a survécu aux ravages de l'astre solaire, elle discute grâce à son corps. Sa respiration est lente et ses oreilles ne captent que les bruits environnants. Si bien, qu'elle finit par distinguer des petits pas, comme un enfant qui s'approche avec discrétion.
Pétal se tenait là, ses oreilles dressées comme un lapin, attendant patiemment que sa maîtresse la remarque. L'adolescente bougea, s'étira puis finit par ouvrir ses paupières sur un monde dont elle adorait chaque aspect. L'odeur de l'été était caractéristique pour elle et jamais elle ne s'en lasserait. Elle tourna alors la tête, enfouissant malgré elle son visage dans le blond de ses cheveux. Dès qu'elle croisa le grand regard jaune de l'elfe, celle-ci se mit à parler. Sa voix était fluette, comme son corps.
<i>« Maitresse est si jolie ! »</i>
Sherilyne sourit et se redressa.
[color=hotpink]« Regarde ce que je t'ai fait ! »[/color]
Pétal s'approcha timidement mais avec un grand sourire, les mains dans le dos. La sorcière, elle, attrapa la couronne de fleurs et de branches d'herbes, la faisant glisser le long des oreilles de la créature pour qu'elle se pose sur sa tête. Un sourire illuminait son visage.
[color=hotpink]« Et elle est assortie à ta robe fleurie ! Regarde... »[/color]
Tirant sa baguette, elle projeta le reflet de la servante pour qu'elle s'admire. Pétal avait du mal à se regarder et à se réjouir de ce dont la maitresse la vêtissait. C'était maitresse qui devait porter des choses comme ça, pas elle. Alors la peau dure de ses joues rosissait un peu et elle la remerciait avec beaucoup de gêne après quelques œillades dans ce miroir magique.
<i>« Monsieur votre père vous fait demander. Il est dans son bureau. »</i>
Sherilyne remercia l'elfe avant de traverser le domaine parental sous ce soleil de plomb. Une fois la porte fenêtre de la terrasse passée, elle sentit la fraîcheur magique de l'intérieur lui procurer un frisson désagréable. Le chemin jusqu'à la pièce ne la réchauffa pas tellement et elle n'avait qu'une hâte, qui était celle de sortir à nouveau.
Doucement elle toqua puis entra lorsqu'elle entendit le signal. Le sourire aux lèvres, le pas dansant, elle vint s'asseoir face à son paternel à la mine un peu plus fermée. Il était perturbé. Dans des termes châtiés et avec un allant diplomatique, il expliqua à sa fille qu'elle était [i]en âge[/i]. Mais que signifiait [i]être en âge[/i] en réalité ? La sorcière finit par comprendre, en lisant entre les lignes, qu'il fallait qu'elle prospecte pour se trouver un prétendant de choix. Sa famille n'était pas comme toutes les autres, à imposer un prince quelconque et non désiré car on savait tous comme cela finissait. Non, son père lui laissait donc le loisir de se trouver -de préférence un Sang-Pur, tant qu'à faire- avec qui elle se sentirait de bâtir sa vie et sa petite famille. Il avait évidemment des noms si elle manquait de ressources et avait jusqu'à ses vingt ans. Sauf que six ans c'était trop peu pour elle et malgré tout l'amour qu'elle ressentait pour sa famille, ce genre de semi-tradition lui fit perdre toute joie et tout sourire. Cette figure autant paternelle que patriarcale voulait-elle que sa fille s'éteigne ? Quelque chose paraissait impossible.
Sherilyne sortit de là, quelques peu abattue.
Ses pas l'emmenèrent devant le petit salon où sa mère passait le plus clair de son temps. Une grande femme aux cheveux châtains clairs, à la voix chantante et forte, qui se réjouissait de tout. A n'en point douté, Sherilyne avait prit d'elle pour une majorité de son caractère. Emma était à son poste de couture magique où, à coup de baguette et de balance de pied, elle cousait quelques frusques. De la musique retentissait dans un coin de la pièce, entre coupé de nouvelles du monde magique. En effet, le phonographe posté sur une commode allait de son petit commentaire sur ce qu'il se passait pendant cet été en l'an 2007.
<i>« Bonjour ma Sheri, comment vas-tu ? »</i>
L'enfant se laissa tomber sur une méridienne, soupirant de toute son âme. Sa mère se leva en voyant cette attitude, arrivant auprès d'elle, s'apprêtant à la consoler.
[color=hotpink]« Papa veut que je trouve un sorcier avec qui ça vaut le coup de me marier. Je n'en ai pas trop envie... Je suis bien ici avec toi et Pétal. »[/color]
La main maternelle vint caresser les crins de blé, exultant quelques mots non sans se départir de son sourire doux et aimant. Elle conseilla à sa digne fille de se plonger dans les études, de vivre sa vie pendant les six prochaines années. Si elle entame une carrière fulgurante dans un métier passionnant, prenant et que son père estime, il lui fichera la paix sur le potentiel mari. Oh bien sur, il s'inquiètera, mais ses cheveux blancs il se les fera seul et silencieusement.
Sherilyne sauvegarda l'information dans sa tête, c'était sa porte de sortie.
<center><img src="https://i.servimg.com/u/f57/20/13/47/84/godric10.jpg" /></center>
[color=hotpink]« PÉTAL ! Pétal dis moi que tu vas bien ?! »[/color]
Sherilyne se jette au chevet de l'elfe étendue au sol. La créature est gravement blessée et au bord du coma.
[color=hotpink]« Je vais te soigner ! »[/color]
<i>Maitresse ! Atten...</i>
Un sort violent traverse la pièce. Immédiatement, la sorcière se relève et se pare d'un <i>Protego</i> pour les protéger à toutes les deux. De l'ombre sort un individu à la tenue sombre, le visage à moitié caché, un rictus infernal sur le visage.
[color=grey]« MacMillan, enfin... je peux dire que ton esclave t'ai loyale... »[/color]
Il a la voix sifflante, traînante, malsaine. Quelque chose en lui dérange Sherilyne qui, pourtant, se tient droite.
[color=hotpink]« Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? »[/color]
Baguette baissée, comme en confiance, le sorcier cruel commence à faire lentement le tour de la pièce, jamais sans tourner le dos cependant.
[color=grey]« Certains de mes trésors sont en ta possession. Et il s'avère qu'une médicomage ne serait pas de trop dans mes rangs. »[/color]
La voix de Sherilyne se raffermit.
[color=hotpink]« Partez d'ici ! Les autorités sont déjà en route, ils vous attraperont comme une souris dans une cage ! »[/color]
Le rire de l'homme était répugnant.
[color=grey]« Ne me menace pas idiote... »[/color]
Du bruit dans le couloir attire l'attention des deux sorciers alors que le vent vient déranger les cheveux de la laborantine et la longue robe du criminel. Il n'a aucun signe distinctif, elle ne peut mémoriser que sa voix et sa démarche.
[color=grey]« Je reviendrai te chercher. »[/color]
Et dans un bruit de tonnerre il disparait.
Trois voisins entrèrent en trombe chez la sorcière dont la porte d'entrée était complètement branlante et entre ouverte. Il s'inquiétèrent d'elle alors que pour sa part, elle se rua sur son elfe. Pétal ne devait pas mourir, pas comme ça ! C'était trop injuste ! Ce sorcier... il était dangereux et il souhaitait quelque chose qu'apparemment elle détenait. Sherilyne n'avait aucune idée de ce que cela pouvait être et elle s'en fichait, elle voulait juste voir son elfe rouvrir les yeux.
Pour l'intérieur, c'était en branle. Il manquait un morceau de mur qui menait sur le vide de la rue en contrebas, les affaires, meubles, bibliothèques, étaient explosés, éclatés partout par terre, les oreillers éventrés avec des plumes gisant au sol auprès d'autres marques qui étaient le sang de Pétal. Les larmes de la blonde venaient nettoyer le visage de la fausse lapine. Les voisins, pour leur part, regardèrent au plus rapide pour essayer de remettre le mur en place. Ce malade était rentré en force et avait mis la maisonnée à sac. Ce cocon cosy était aujourd'hui le lieu d'un crime et d'un cambriolage.
Pétal finit par s'en sortir, non sans quelques séquelles. Sherilyne la renvoya à la demeure familiale, là où elle sera bien plus en sécurité. C'était une mauvaise idée de l'emmener ici avec elle et pourtant...
Elle porta plainte, elle passa des jours à ranger sa maison, le désespoir à l'âme, et à faire quelque cauchemars la nuit. Les journées se rallongeaient alors que ses nuits se raccourcissaient. Et puis elle finit par sombrer.
Il y avait eu cet étranger qu'elle avait croisé une fois. Ils ne s'étaient rien promis, c'était nouveau pour elle et quelque part, ça lui faisait du bien. Sherilyne n'avait pas besoin de se sentir <i>être quelqu'un</i> elle voulait simplement être en sécurité. Et dans ses bras il y avait une forme de sécurité bien qu'elle soit brute et franche. Il ne parlait pas de lui et elle ne parlait que peu d'elle. Ils ne s'échangeaient finalement pas grand chose si ce n'était quelques soupirs avant de se quitter avant le lever du jour. Depuis, il restait toujours plus ou moins dans sa vie. Parfois il s'imposait, parfois il disparaissait. Il ne lui manquait pas, elle profitait simplement de l'instant présent et ça lui allait. Etrangement, elle lui devait au moins ça. C'était lui qui la fit se sentir à nouveau en sécurité chez elle. Bien évidemment, la sorcière apprenait de ses erreurs et la demeure ne fit que se faire renforcer de bien des sorts de protection pour être sûre que ce tragique évènement ne se reproduise pas. Jamais même.
Cependant... elle cherchait encore ce qu'étaient ces <i>trésors</i>.
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Sainte-Mangouste est en effervescence. Le bruit résonne dans les couloirs alors que d'autre part, des alarmes magiques retentissent pour appeler certains médicomages. Sherilyne se fraye un chemin à travers les premières coursives avant de déboucher sur une petite pièce exigüe. Là, elle enfile rapidement sa tenue de travail, avant de reprendre sa route vers son laboratoire. Au fur et à mesure que ses pas la dirige vers l'aile approprié de l'hôpital, une appréhension lui saisit l'estomac, lui donnant de la difficulté à déglutir. Et si ce n'est pas <i>juste un brouillard</i> ? Et si autre chose se cache derrière ? Aucun autorité n'a pu venir à bout de ce mystère et ce n'est certainement pas eux qui vont dénouer cet imbroglio d'inconnues.
Seul le son de ses pas résonne alors et un sentiment de solitude l'envahit. Vont-ils seulement s'en sortir ? Cette terreur dure depuis le mois de juin et aucune recherche n'a été fructueuse. Elle a accompagné ses collègues, travaillant jour et presque nuit dessus, en vain. Sa torsion nerveuse lui fait avoir la chair de poule et le cri qui retentit dans un couloir annexe la fait anormalement sursauter. Sherilyne est à cran. Son sourire n'est qu'un souvenir et son air détendu également. La ride du lion se creuse sur son front et malgré son optimisme, son moral est au plus bas. Toutes les potions qu'elle a confectionné, toutes les études qu'elle a lu et faite, tous les essaies qu'elle s'est employée de faire fonctionner... rien n'a marché. Son laboratoire qui, d'ordinaire, est son petit cocon de réussite personnelle n'a pas sur, cette fois-ci se montrer à cette hauteur. Ou peut-être est-ce simplement elle ?
Alors qu'elle passait une arche, un homme -du même âge que la sorcière- se flanqua à ses côtés. Ses cheveux courts et grisâtres étaient peignés en arrière, complètement assortis à sa barbe finement taillée. Le tout lui donnait une certaine allure, voir un charisme évident. Il était un peu plus grand que le blonde et savait que son sourire en faisait tomber plus d'une... pour qui y était sensible. Pour Sherilyne, ce n'était qu'un très bon collègue de travail, pas plus. Il était marrant sur certains aspects, mais il n'avait pas l'étincelle qui la faisait sourire à outrance. Nul ne doutait qu'il avait attendu l'arrivée de la blonde pour pouvoir l'intercepter à ce même moment, tout en faisant mine d'aller au même endroit qu'elle pour rendre un dossier.
Frans lui parla du Brouillard et des malades. Elle échangea avec lui en communiquant ses inquiétudes mais rien de probant ne sortit. Non, au contraire, elle se retrouva à devoir <i>réfléchir</i> sur son emploi du temps de demain au soir. Frans a lourdement insisté pour l'inviter au concert d'un pianiste qui serait, apparemment, un vrai prodige. Sherilyne eu beau se débattre en lui disant que ce n'était pas vraiment le moment au vu de la condition actuelle du pays, il lui retorqua qu'il n'y avait pas de honte a vouloir se détendre et passer une bonne soirée. Elle avait haussé les épaules, ne sachant que lui dire si ce n'était qu'elle allait y penser et qu'elle lui donnerait sa réponse demain.
Mademoiselle MacMillan n'avait pas envie de devenir madame Brumberg, qu'il se le tienne pour dit !
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Merci <3 <3
Re: La boutique à objets
Mer 8 Mai 2024 - 8:55
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(en attente des petites modifs pour les PA de Max)
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