• ◊ Mensurations : 1m77
• ◊ Morphologie : Plutôt fine.
• ◊ Démarche et attitude : Fière et droite, démarche assurée.
• ◊ Droitier ou gaucher : Droitière
• ◊ Manie : Régulièrement regarder dans son dos avec un très léger silence.
◊ Couleur des cheveux : Bruns, sans teinture
• ◊ Longueur et type des cheveux : Plutôt longs et lisses de base, mais toujours très bien coiffés.
• ◊ Couleur des yeux : Un très beau bleu très clair.
• ◊ Forme du nez : Fin et droit.
• ◊ Voix : Grave et attaquante.
• ◊ Particularité : Rien de particulier si ce n’est une épaisse cicatrice tout le long du dos qu’elle refuse de faire disparaître.  

TW : Morts, violence etc..

Errh… Je n’aime pas parler de mon passé, c’est une chose que je préfère enterrer, définitivement.. Mais puisque j’y suis contrainte, faisons le.
Moi, Agatha Mariette Clara Crystal, née Wilson, vient d’une famille très aisée. Si j’avais pu choisir mes parents, j’aurais préféré être née dans une famille de sang-purs, oui, malgré mes airs nobles et mes aspirations de grandeur je ne suis qu’une simple sang-mêlée. Je vivais avec une cuillère d’argent dans la bouche, littéralement. C’est bien l’une des seules parties de ma vie que j’ai pu apprécier. Ma famille était propriétaire de magasins de potions et de produits alchimiques divers et variés, de la grande qualité, c’est de là qu’en découle notre fortune. La classe sociale et l’intéressement monétaire ayant toujours été plus important pour mes parents que moi même, j’ai été très jeune, dès ma majorité, mariée à un homme d’une famille au moins tout aussi riche que la nôtre. C’était un homme bon, j’ai fini par l’aimer malgré le caractère pseudo-politique de ce mariage arrangé. Je parle de cela, c’était il y a des éons. L’an de grâce 1993, autres temps autre moeurs.  

J’ai appris à vivre avec ça, je crois même avoir pu ressentir de la joie, outre la naissance de mes trois premiers enfants. Le premier en 1994, le second en 1996 et le dernier fin d’une année enfouie dans ma mémoire, quelque chose que ni une pensine ni l’alcool ne parviennent à me retirer de l’esprit. L’an 1997 au courant du mois de Juin. Tous des garçons, j’aurais aimé avoir une fille, mais le destin en avait décidé autrement.

Commençons par le commencement. J’étais une jeune fille très studieuse, versée dans l’art méticuleux des potions et plus tard, très bonne élève en Alchimie. J’avais de très solides bases en métamorphose aussi. Parlant de cela, j’ai commencé très jeune l’apprentissage pour devenir Animagus. Pour ma famille, il fallait absolument que j’ai quelque chose de ‘spécial’, pour que ma personne ait plus de ‘valeur’. Être bonne en potion et en alchimie, c’était quelque chose que tout le monde peut apprendre en étudiant selon eux tandis qu’un Animagus, peu de gens parviennent à le maîtriser tant l’apprentissage est long, dur et douloureux. Je vivais une vie stricte, mais qui ne me contraignait pas tant que ça, tant que je suivais les règles. La seule chose la plus contraignante que j’ai pu vivre, et encore je m’en suis accommodée avec le temps, c’est le mariage dès lors que j'ai atteint la majorité. Ce n’était pas une union ‘sacrée’, dans le sens ou il n’est pas né de sentiments, les sentiments sont venus après. Je n’ai pas non plus eu de véritable conquête lors de mes jeunes années, je ne m’intéressais guère à mes camarades de classe, si ce n’est d’un point de vue amical. Et encore, si je les jugeait dignes de mon intérêt, ce n’était pas donné à tout le monde.

J’ai pu finir mes sept années à Poudlard suite de quoi, tout ce que j’avais à faire était d’entretenir l’image de ma famille. Pas si célèbre que ça, bien que fortunée. J’eu trois beaux enfants, mais la période était très sombre dans le monde magique.. La naissance de mon troisième enfant se faisait pendant l'apogée de la deuxième grande guerre sorcière. Grâce à ma fortune et ma totale neutralité, j’osais espérer me tenir loin de tous ces tumultes, c’était une grande erreur de ma part. Un certain jour, j’emmenais mon premier garçon voir des animaux magiques, laissant les deux plus jeunes aux bons soins d’une nourrice. Née Moldue mais je lui accordais ma noble confiance, je n’avais que peu de préjugé sur ce point, ce qui me valait quelques critiques de péons nouveaux-riches en salle commune de Serpentard lorsque j’étais encore étudiante. Je ne pense toujours pas que c’était une erreur, juste que c’était la mauvaise période.. Une journée avant que Poudlard soit attaquée, pendant les descentes de rafleurs, ma nourrice, mon mari ainsi que mes deux autres enfants furent sauvagement assassinés. Non pas avec de la magie, mais bien par sauvagerie, par plaisir de tuer avec des lames simples. Ils ont même laissé derrière eux l’arme de leurs méfaits et gravé sur la peau de leur victime ‘Sang de Bourbe’. Sans même prendre gare au fait que les pauvres enfants n’en étaient pas. Quelle était la dévastation ressentie lorsque je suis rentrée à mon domicile. Je crois que la douleur ne s’est jamais réellement effacée, elle reste là, profondément ancrée dans mon cœur. J’ai dû rester clouée au sol, ne respirant que par réflexe de survie. Une douleur si forte qu’aucune larme ne perlait de mes yeux. Mon esprit était vide, je n’entendais même pas les cris et les pleurs de mon dernier enfant encore en vie. Ce dernier me secouait pourtant, mais rien n’y faisait. Je n'ai repris mes esprits que lorsque le danger semblait de nouveau se montrer à moi. J’entendais la porte d’entrée être forcée, évidemment protégée contre la magie, il n’y avait d’autres moyens. Je n'ai pour seul réflexe que de lancer un sortilège de métamorphose sur mon fils pour le faire devenir temporairement opossum. Je m’étais moi même transformée en opossum via mes compétences d’Animagus et fuyais vers la cave, abandonnant ma baguette au sol et mon garçon accroché sur le dos. Ses dents étaient plantées au niveau de la peau de mon cou. Une chute dans les escaliers et ses dents, dans la panique, ont seulement suffit a m’arracher la peau dans tout le dos. Voici d’ailleurs l’origine de ma cicatrice, et la raison pour laquelle je ne me la ferais jamais retirer. Elle est née du geste paniqué d’une mère voulant protéger son enfant.

Nous avons bien dû rester cachés une journée entière, le sortilège de transformation sur mon garçon s’était dissipé, j’avais donc reprit ma forme normale a mon tour. Le temps était redevenu calme, la blessure dans mon dos me faisait souffrir mais j’ai tout de même pu m'échapper en transplanant. Grand était le risque au vu de mon état, un hôpital de sorciers était à ma portée. J’ai pu me faire soigner, un minimum ayant insisté pour qu’il me reste cette cicatrice. Il restait une blessure que ni moi, ni mon fils n’avions pu soigner. La vision de notre famille, sans vie, au sol. Dès ma sortie, je me suis rendue dans une forêt sauvage, j’avais besoin d’exil, de paix..  Je n’étais pas réellement seule, près des rosiers se trouvait un troupeau de créatures étranges, très étranges.. J’ai du en entendre parler lors de mes études, il s’agissait de sombrals. L’un des leurs gisait au sol, mais ils continuaient leur vie, tranquillement.. Comme si de rien n’était. Mon regard se tournait vers tout ça. Était-ce un genre de signe du destin ? Devrais-je essayer de passer au-delà de cette épreuve plutôt que de mettre fin à mes jours comme je l’ai pensé à de nombreuses reprises ? Je crois bien qu’il m’a fallu plus d’une dizaine d’années pour faire mon deuil. Quoi qu’il en soit, une larme perlait de mon œil, en silence. J’essayais de le voir comme un genre de signe. Je m'affairais à récupérer le crin de ce sombral décédé et le bois du rosier. Deux ressources magiques qui m’ont permis de me faire fabriquer ma nouvelle baguette, ma noble personne étant trop importante pour m'afférer a une tâche artisanale. (Et non pas car je ne puis en fabriquer moi même, non, pas du tout). Sertie dans un parapluie par la suite. Cette ‘baguette’ m’a toujours été fidèle et.. J’ai toujours eu l’impression qu’elle faisait preuve de bienveillance envers mon âme meurtrie.

Un second souffle fut offert à ma vie lors de la naissance de mon petit-fils. Un second souffle, une joie, le premier bonheur ressenti depuis de longues années mais… Quelque part, cela me renvoie au tombeau qui s’approche… J’étais officiellement devenue grand-mère, jeune grand-mère, à l'âge de trente-huit ans. J’eu mon premier enfant à dix-neuf ans, mon garçon en a fait de même. Je crois que j’ai toujours eu peur de vieillir, tout autant que de me retrouver seule, pauvre et sans ressources. Le chagrin du destin n’avait néanmoins pas fini de s’abattre sur moi. Mon garçon s’était versé dans la magie noire, sans que je ne le sache et.. Fini indubitablement en prison avec son épouse lors du cinquième anniversaire de leur enfant, me laissant pour seule représentante légale du garçonnet. Je n’eu pas besoin de repasser par le deuil, j’éprouvais seulement une déception sans limite et ai aussitôt déshérité ce malfrat qu’était devenu mon fils. Ais-je été une mauvaise mère ou était-ce le traumatisme de sa jeune enfance qui l’avait poussé dans ce genre d’actions ? Ou l’influence de son épouse que je n’ai jamais pu saquer. J’aurais dû m'en rendre compte avant.

Malgré mon caractère trempé dans l’acier, surtout depuis toutes ces épreuves que la vie m’a offert, j’offre toute ma bonté envers ce petit chérubin. Parfois même, je m’en dégoûte, je croirais presque me Poufsouffliser tant que je suis niaise avec lui. Les années passaient, Milio, ce petit garçon de tout juste onze ans, avait fait sa première rentrée, j’en étais si fière. J’avais envie de suivre le développement de cet enfant, de le protéger, le guider.. Quoi de mieux pour cela que d’essayer de me faire embaucher au sein du personnel de Poudlard ? Merlin seul sait que je n’ai pas besoin d’un emploi, et aussi les migraines que de devoir supporter toute cette marmaille insolente. Mais je le ferais pour le bien de ce garçon, ou plutôt pour m’assurer de son bien-être. Aussi bien, dès la fin de l’année scolaire 2022/2023, le poste de professeur de potion semblant s’être libéré, j’y postulais avec toute mes références. Étant propriétaire de magasins de potions de qualité supérieure, elles sont nombreuses. Je ne doutais point d’obtenir la place convoitée lors de la prochaine rentrée.

Voilà, je crois avoir raconté tous les détails que j’accepte de vous communiquer, dans mon infinie bonté. il y a certaines autres choses que je pourrais partager, mais seulement avec des personnes de confiance.