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Gillian B. Humphrey, Professeur - Il ne faut pas redouter ce qui est complexe Empty Gillian B. Humphrey, Professeur - Il ne faut pas redouter ce qui est complexe

Dim 22 Aoû 2021 - 17:52
Gillian B. Humphrey
Enseignement
IV - Directrice de maison Serdaigle
Gillian B. Humphrey
Gillian B. Humphrey, Professeur - Il ne faut pas redouter ce qui est complexe Mhj7

Singularité : Animagus déclaré
Orientation : Boiz
Statut civil : Seule
Activités : Professeur superviseur du club d'échecs version Sorcier.

Gillian B. Humphrey, Professeur - Il ne faut pas redouter ce qui est complexe Wixj

DC : Olive Holmes, Lukas M. Rainforth, Josephine V. Lamora
© : Gigi

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:

Gillian B. Humphrey


feat. Jessica Brown Findlay



Carte de Sorcier

Gillian est une sorcière qui nous éclaire de son existence depuis 1994. Cette personne mérite l'Ordre de Merlin parce qu'elle fait partie du Personnel de Poudlard en tant que Professeur d'Arithmancie. C'est plutôt quelqu'un de doux et discret, bien que parfois anxieuse et indécrottablement naïve, mais vraiment érudite, perspicace et d’une infinie patience.

❯ PRÉNOMS & NOMS :  Gillian Beth Humphrey
❯ ASCENDANCE :  Sang-mêlé
❯ DATE DE NAISSANCE : 21 décembre 1994
❯ NATIONALITÉ : Irlandaise
❯ CLASSE SOCIALE : Riche, sa famille est issue de la haute bourgeoisie
❯ ORIENTATION SEXUELLE : Sur le papier Gillian s’intéresserait plutôt aux hommes…
❯ STATUT CIVIL : … mais elle est célibataire.
❯ PARFUMS D'AMORTENTIA : L'odeur d'un vieux livre, d'une bougie et du thé à la bergamote.
❯ PATRONUS : Un phalène du bouleau (papillon de nuit)
❯ EPOUVANTARD : Une araignée
❯ BAGUETTE : Bois d’if, ventricule de dragon, 12.5 pouces, légère élasticité

❯ ASPIRATION : NE PAS REMPLIR



Fun factsGains

  • ◊ Gillian est née le jour du solstice d'hiver
  • ◊ Dès son plus jeune âge, elle a joué dans la bibliothèque du manoir familial, si bien qu'elle savait très bien lire toute seule dès l'âge de 4 ans.
  • ◊ Puisqu'on parle de livres : elle lit tout ce qui lui tombe sous la main car selon elle, on n'a jamais terminé d'apprendre. Moins sérieusement, elle adore la littérature Moldue, surtout Agatha Christie et Arthur Conan Coyle.
  • ◊ Passionnée par la magie complexe, l'arithmancie n'a aucun secret pour elle. Plus le mystère est épais, plus Gillian est enthousiaste. Pour se détendre, elle aime traduire des runes.
  • ◊ On fait souvent appel à Gillian pour briser des maléfices, comme le lui permet son savoir en arithmancie. Il n'est pas rare qu'elle aille, pendant son temps libre, dans des lieux bourrés de sortilèges complexes pour tâcher de les lever, un par un.
  • ◊ Elle est la marraine d'une petite Vivian, fille de ses deux grands amis de Poudlard, Tuppence et Henry Stone dont elle a aussi été témoin de mariage. Elle leur rend visite chaque été, aux Etats-Unis, et y passe toujours d'excellents moments.
  • ◊ Gillian a d'ailleurs rencontré Bémol lors d'un de ces voyages aux Etats-Unis. Il errait tout seul au bord d'une route avec une patte cassée. Elle put le soigner grâce notamment aux écrits de Norbert Dragonneau. Le petit rat ne l'a plus quittée dès ce jour et assiste à chaque cours qu'elle dispense. Il n'a pas été facile de le dresser à ne plus ronger les parchemins des élèves, mais Gillian y est parvenue. Parfois le petit rat se perd dans les couloirs de Poudlard, contraignant sa maîtresse à prendre son apparence de chouette rayée pour le retrouver. Plusieurs fois, des élèves ont cru qu'il s'agissait d'un rapace en pleine chasse.
  • ◊ Lorsqu'elle était à Poudlard en quatrième année, elle a eu un béguin astronomique sur le très populaire capitaine de l'équipe de Quidditch de Serdaigle. Une camarade qui l'appréciait peu en a eu vent et s'est amusée à le brailler sur tous les toits. Le pire, c'est qu'alors même qu'elle n'avait rien demandé, le principal intéressé l'a envoyée sur les roses sans le moindre ménagement au beau milieu de la salle commune. Depuis Gillian prend bien soin de garder secret ce qu'elle pense d'autrui.
  • ◊ Elle aime boire du thé quand elle lit. Mais bien souvent, la lecture l'absorbe tellement qu'elle oublie sa tasse et le déguste froid. Elle en viendrait presque à ne pas aimer le thé chaud, même en hiver
  • ◊ DC : Olive Holmes
  • ◊ PA : Hector Bonneville
  • ◊ PA : Alfred A. Hedgehopper
  • ◊ Avent 2021 : Une fiole décorative en forme d'étoile remplie d'un liquide doré qui scintille. Une fois un petit sort lancé, les scintillements sortent de la fiole pour se disperser et flotter autour du lanceur de sort.
  • ◊ PA : Xerxès Barnabas
  • ◊ Avent 2022 : Un choco-grenouille glacé, au chocolat blanc. Avec la particularité que la carte qu'il propose prendra l'effigie d'un être qui vous est cher.
  • ◊ PA : Theseus Barnabas
  • ◊ Brouillard : PA : Miranda Painswick
  • ◊ Brouillard : Astrolabe numérologique
  • ◊ Brouillard : PA semi-vélane June Rosewood


Me, Myself & I

  • Mensurations : Gillian mesure 1 mètre 70 pour 58 kilos.
  • Morphologie : On ne peut pas dire qu'elle soit d'une constitution physique très robuste. Son corps est sculpté en sablier.
  • Démarche et attitude : Elle marche toujours en se tenant droite, sans être rigide, et lève le regard bien devant elle. En revanche elle fait toujours des petits pas. Si elle a de l'allure, les autres ne vont pas non plus s'écarter spontanément à son passage, et comme toute personne normale, elle glissera un "pardon" poli afin de poursuivre sa route.
  • Droitier ou gaucher : Gillian est droitière.
  • Manie : Elle remonte sa grosse paire de lunettes environ 500 fois par jour, et quand elle réfléchit, elle tapote le bout de son pouce avec chacun de ses doigts. Il lui arrive aussi très souvent d'être complètement perdue dans ses pensées, au point qu'elle en oublie ce qui l'entoure, lui fait perdre le fil de la conversation, ce genre de petites choses pas du tout agaçantes.
  • Couleur des cheveux : Gillian a les cheveux châtains foncés.
  • Longueur et type des cheveux : Ils présentent des boucles amples et sont généralement portés courts, au carré, ou en tout cas rarement longs ou en-dessous des épaules, sauf quand elle se néglige au point de ne plus les couper pendant un moment.
  • Couleur des yeux : Le regard de Gillian est moucheté de petites paillettes vertes allant du clair au plus foncé, suivant les nuances de l'ambre verte.
  • Forme du nez : Un nez droit à la pointe arrondie. Harmonieux et ennuyeux à la fois.
  • Voix : Comme elle a l'habitude de parler doucement, la voix de Gillian est posée et tendre. Parfois sous le coup de l'émotion, le timbre va se casser un peu. Comme elle ne crie jamais, Gillian pratique ce qu'elle appelle "la rupture de ton", alors sa voix sera plus dure ou sèche. Mais même avec tous les efforts du monde, elle ne pourra jamais la débarrasser de sa rondeur.
  • Particularité : Gillian est une Animagus déclarée, capable de prendre l'apparence d'une chouette rayée (strix varia). Aussi sous sa forme humaine, elle arbore un tatouage en forme de chardon à l'intérieur de son poignet droit.


Once upon a time...

- Cette affaire me rendra chèvre. Vous m’entendez Humphrey ? Chèvre !
Il n’était pas inhabituel d’entendre vociférer la voix stridente de la présidente-instructrice (*) Painswick dans les couloirs du département de la justice magique. Ce qui l’état davantage, c’est que cette fois-ci elle commençait dès huit heures du matin, avant même d’avoir pénétré les portes de son office. D’un geste sec de sa baguette magique, elle les ouvrit et jeta sa cape sur l’un des fauteuils qui trônait devant l’immense bureau d’acajou derrière laquelle elle s’asseyait pour travailler. Cette grande sorcière toute maigre, dont le long nez fin était décoré de petites lunettes rondes, avait des cheveux courts aussi blancs qu’ils étaient souples. Elle jeta rageusement un document épais juste devant elle, en poussant de sa petite bouche habituellement pincée un soupir digne de ceux qui surviennent en fin de journée après un dur labeur. Elle s’avachit dans son fauteuil et ferma les yeux, comme déjà lasse du travail qui l’attendait.
- Humphrey, dit Madame Painswick d’un ton lointain, vous allez coter et classer cet énième rapport qui ne nous mène nulle part dans le reste du dossier.

La juge rouvrit l’un de ses yeux et considéra sa jeune greffière de tout juste vingt-trois ans avec sévérité. Elle ignorait ce qui l’agaçait le plus chez elle : ses silences assourdissants, son calme imperturbable ou sa manière de regarder droit dans les yeux quand elle se faisait houspiller.
Humphrey ferma la porte du bureau et s’approcha pour traiter le document tel qu’ordonné par Madame Painswick. Elle sortit sa baguette de sa poche et l’agita contre les étagères qui prenaient tout le mur, sur lesquelles s’entassaient dossier d’instruction sur dossier d’instruction. La cote très dense à couverture bleue qu’elle recherchait sortit des rangs et son contenu se déploya en l’air. Le dernier rapport vint se ranger à sa place. D’humeur à se plaindre, Madame Painswick reprit d’une voix monocorde :
- Je sais pertinemment que l’on m’a assigné cette affaire pour se débarrasser de moi. Je ne suis pas sotte. Cela fait deux ans que la hiérarchie essaye de me pousser dehors.
Gillian savait qu’il y avait de cela deux ans, Madame Painswick avait mené un dossier lequel elle avait commis plusieurs fautes professionnelles, dues à une trop grande confiance en ce qu’elle appelait son flair et son expérience. L’audience devant le Magenmagot avait révélé les ahurissantes lacunes de l’instruction préparatoire, ainsi que les étonnants partis-pris par Madame Painswick qui semblait avoir détourné les yeux, à dessein, d’éléments à la décharge de l’accusé. Comme la peine encourue était un séjour à Azkaban à perpétuité, sa négligence fit scandale.

Cependant au Ministère, on savait qu’on ne pouvait se débarrasser de la présidente-instructrice Painswick si facilement. Elle était issue d’une prestigieuse famille, en lien avec des Sang-pur de très haute lignée. La jeter dehors fut d’autant moins aisé que lorsqu’on lui avait demandé des comptes, elle avait défendu bec et ongle sa stratégie. Ses arguments, mais aussi ses nombreux soutiens de poids avaient au moins eu le mérite de déstabiliser à court terme ceux qui voulaient la voir sauter de son siège. Depuis, cependant, on cherchait par tous les moyens comment lui faire prendre la porte sans se heurter à son prestigieux statut.

Humphrey entra à son service l’année où une affaire qui s’avéra revêtir une très haute importance s’abattit sur le monde de la magie et sur le bureau de Madame Painswick. Gillian s’en souvenait comme si c’était hier.

Un beau matin, un petit sorcier moustachu du Département des Mystères avait fait irruption dans l’office, un sourire cynique sur le visage. Il avait lâché dans un gras fracas une liasse de documents sur le bureau de Madame Painswick, en la gratifiant d’un « cadeau ! » tonitruant.
- Tenez, avait fait le petit moustachu, tout commence par une lettre que nous avons reçue au département. Un individu qui prétend se nommer Wallabreigh revendique le vol d’un objet au manoir de campagne de la famille Diggins. J’ignore si vous les connaissez, c’est un couple de collectionneurs qui importent des objets magiques d’à peu près n’importe où. Amusant, n’est-ce pas, un malfaiteur qui vient dénoncer de lui-même son propre délit ?
- Qu’est-ce qui aurait été volé ? avait demandé Madame Painswick, plus dérangée qu’autre chose par cette arrivée impromptue.
-C’est là que cela devient intéressant : la lettre mentionne une boule de cristal, dans laquelle aurait été scellé dans le plus grand secret un Obscurus.

Un silence de mort s’était abattu dans le bureau, car personne, de Madame Painswick ou de Gillian, n’avait envie de sourire comme le petit sorcier moustachu à l’évocation d’une pareille engeance.
- Mais enfin… qu’est-ce que les Diggins faisaient avec une telle chose ? Les avez-vous seulement interrogés sur la question ?
- Cela s’est avéré complètement inutile : lorsque notre agent est allé les voir à la suite de la première lettre, il les a retrouvés en proie à de violents délires causés par plusieurs puissants sortilèges. Les désenvouter a pris un temps fou, vous pouvez me croire. Quoiqu’il en soit, ils n’avaient aucunement le souvenir d’avoir été agressés, ni d’avoir un jour possédé pareil objet.
-  Tout ceci ressemble à une plaisanterie. Mais vous avez dit « première lettre » ?
- Car nous en avons reçu plusieurs, à échéance régulière. On en totalise une dizaine, à l’heure d’aujourd’hui.
Ce disant le petit sorcier avait tendu à Madame Painswick le paquet de ces lettres.
- Puisque nous n’avons fichtrement aucune idée de ce qu’il s’agirait d’une affaire sérieuse ou d’une vaste mascarade, nous avons pris attache avec le département de la Justice magique. Toute votre hiérarchie est tombée d’accord pour que cette affaire vous soit confiée.
Il n’avait même pas pris la peine de dissimuler la profonde jubilation que lui inspirait ce transfert de compétence.
- Un dernier détail, bien entendu : aucune personne, dans le monde des Sorciers, ne répond au nom de Wallabreigh. C’est bien là le seul élément que nous avons pu vérifier. Sur ce, je vous souhaite une bonne journée.

L’enquête avait été ouverte un an auparavant. On avait accordé à Madame Painswick très peu de moyens, à savoir trois agents de la brigade de police magique, et un éventuel Auror en cas de nécessité absolue. Les lettres de Wallabreigh lui arrivaient directement, et rien de ce qu’elle put mettre en place pour le retrouver – sortilèges de traçage, de révélation, appel à des indics, recherche de renseignements du place, interrogatoires – ne lui permit de trouver la moindre piste. Elle fut bientôt désespérée, d’autant qu’on ne lui avait confié, dans un acharnement pervers, aucun autre dossier que celui-ci.

Alors que Gillian relisait en silence quelques-uns des éléments du dossier qui s’y étaient entassés depuis un an et qui flottaient au bout de sa baguette, sa patronne lui lança avec férocité :
- Cessez donc de rêvasser et rangez-moi ce bazar. J’en suis désormais presque sûre, tout ceci n’est qu’une grotesque plaisanterie destinée à me rendre folle. Tout le monde ici attend que je démissionne.
- Allons, dit Gillian qui s’exécutait, vous exagérez.
- Mais arrêtez de me parler comme si j’étais une enfant ! s’emporta vivement Madame Painswick, qui frappa son bureau. On dirait que ça vous amuse, de me voir ainsi ridiculisée !
Elle n’eut pour réponse qu’un regard à la fois interloqué et, on pouvait le voir, un peu blessé.
- Je vous demande pardon. Mais c’est de votre faute, aussi, on ne peut pas s’empêcher d’être méchante avec vous. On dirait que vous aimez ça.

Un sourire triste teinta la figure de Gillian. Cette phrase elle l’avait déjà entendue sans l’entendre, de la part de son père. Ce qu’elle avait pu le décevoir, dès son plus jeune âge. Du seul fait de son existence d’ailleurs, puisqu’il ne l’avait jamais désirée. Il aurait souhaité avoir un fils, Gillian l’avait compris avant même d’avoir atteint l’âge de cinq ans. Toutes ses tentatives pour recoller les morceaux s’étaient soldées par un échec. Peut-être que sa mère aurait pu aider, si elle n'avait été internée à l'hôpital de Sainte-Mangouste à raison de ses effroyables crises de délires qui avec le temps lui ôtèrent la parole. Elle ne reconnaissait même plus sa fille. Peut-être était-ce là le problème de son père : il ne pouvait s’empêcher d’être méchant. Quelles que furent ses réussites, rien ne semblait trouver grâce aux yeux de ce patriarche impitoyable, plus soucieux de ses maîtresses que de sa fille.
Gillian n’avait même pas envie de l’en blâmer, puisque c’est cette attitude distante qui avait poussé son oncle et sa tante à s’occuper d’elle et à l’accueillir chez eux, eux qui n’étaient pas parents. Oui, elle devait tout à oncle Terrence et tante Judith. Comment papa Humphrey pouvait-il être si différent de son frère, Gillian l’ignorait. Et s’en était vite fichue, puisque ce sont ces merveilleux oncle et tante qui lui apprirent tout. Et notamment, son goût pour la magie oubliée, insolite, ce qui fait des nœuds à l’esprit nécessitant jusqu’à la dernière goutte d’intelligence pour le résoudre. Tante Judith avait l’habitude de dire une chose.

- Il ne faut pas redouter ce qui est complexe.
- Qu’avez-vous dit ? se réveilla soudain Madame Painswinck, qui lisait une pièce du dossier.
- Rien, Madame.

Aux yeux de Gillian, cette affaire n’avait rien d’une farce. Bien que cela dépasse de très loin son travail de simple greffière, elle avait pris goût à ce dossier et s’y plongeait dès que sa patronne avait le dos tourné – ce qui n’était pas rare et proportionnel à sa lassitude. Prenant l’affaire comme une énigme, une énigme difficile, Gillian après plusieurs lectures attentives était parvenue à comprendre que les lettres délivrées au fil des mois par le dénommé Wallabreigh étaient en réalité des messages codés. Elle avait essayé de s’en ouvrir à la juge Painswick, qui l’avait priée de rester à sa place en ces termes :
- Décidément, ma pauvre fille, vous ne comprenez rien à rien. J’ai hésité à reprendre un greffier après le départ de votre prédécesseur. Plus je vous regarde vous agiter, plus je me dis que je ferais mieux d’investir dans une plume-à-papote.

Mais force était de constater que Madame Painswick ne parvenait pas à se résoudre à rédiger l’ordonnance de non-lieu à poursuivre qu’elle brûlait pourtant d’écrire, pour enfin mettre un terme à ce qu’elle pensait être une mauvaise farce. Au fond, elle craignait bien trop que cet acte ne soit celui que l’on attendait, au-dessus, pour sonner le glas de sa carrière. Alors l’enquête continuait, poussivement.
Un point posait encore difficulté à Gillian. Elle savait les messages codés, elle savait qu’un sort venait brouiller la lecture qui devait en être faite, mais elle ne parvenait pas à en saisir l’essence. La nature profonde, le sens, la logique, qui lui permettrait de le désamorcer et d’avancer vers une nouvelle piste.
- J’aimerais beaucoup pouvoir vous aider, Gillian, vous le savez.
- Et vous Hector, vous savez bien que ce n’est pas possible.
Hector Flemming était un Auror au bord de la retraite qui s’était pris d’affection pour Gillian, depuis qu’il avait appris qu’elle n’était autre que la nièce de son grand ami Terrence, avec qui il partageait de merveilleux souvenirs de ses années à Poudlard. Peut-être même les meilleurs de sa vie. Hector était un homme grand, rieur, cultivé, chaleureux, très éloquent et plus doué pour la magie que la plupart de ses semblables. Un véritable modèle pour qui voulait bien dépasser la jalousie de se trouver aussi insignifiant face à un sorcier de sa stature. Gillian et lui avaient pris l’habitude de déjeuner ensemble au moins une fois par semaine, quand leurs emplois du temps respectifs le leur permettaient.
- Mais que fait donc mon collègue qui vous a gentiment été prêté par mon département, tout spécialement pour Madame Painswick ? Ne participe-t-il pas aux investigations ?
- Trop de travail par ailleurs apparemment, répondit Gillian dans un haussement d’épaules. Il n’est pas passionné par la prose de Wallabreigh.
- Mais enfin, il va bien falloir arrêter les agissements de cet individu. Qu’il dise vrai ou faux, le département de la justice magique ne peut pas rester la risée du premier venu sans une réponse ferme. Et que pense Madame Painswick de votre découverte ?
Quelques mots suffirent à Gillian pour exposer la situation. Des mois qu’elle avait compris la nature de l’énigme, et autant de temps qu’elle était bloquée à ne pas parvenir à en saisir la clé. Elle aussi commençait à se sentir frustrée, et fatiguée. Hector se dressa de toute sa hauteur, qui faisait presque songer à celle d'un demi-géant.
- Je ne vois qu’une solution, ma chère Gillian : vous allez me montrer les éléments dont vous disposez. Deux cerveaux valent mieux qu’un et mon expérience vous sera assurément utile.
- Mais Hector, je vous ai dit que c’était impossible. J’y suis contrainte par sortilège et par… conscience professionnelle !
- Le sortilège vous empêche de m’en parler, mais certainement pas de m’emmener dans l’office de Madame Painswick...

Gillian ne fut pas très fière de la suite, mais puisqu’il s’agissait d’arrêter un individu potentiellement dangereux… Elle concocta, au milieu des toilettes de l’office, une petite décoction destinée à provoquer une importante migraine qu’elle versa dans le thé de l’après-midi de sa patronne. Dès dix-huit heures trente, Madame Painswick s’en alla pour se reposer chez elle. Hector parut un quart d’heure plus tard derrière la porte, sous les traits du Cracmol – assommé pour l’occasion – que le département engageait pour faire le ménage avec tout l’attirail de celui-ci dans les mains.
- Je garde toujours une flasque de polynectar pour ce type d’urgence, vous devriez en faire de même. Mettons-nous au travail immédiatement, le temps nous est compté.
L’heure d’effet du polynectar n’était assurément pas suffisante pour permettre aux deux sorciers de résoudre l’énigme Wallabreigh. Bien que Gillian n’y fût guère favorable et à sa grande honte, il fallait bien avouer qu’elle répéta plusieurs fois le stratagème utilisé la première fois pour éloigner sa patronne. Cela aurait pu paraître suspect à l’intéressée si elle ne s’était complue pas dans ses propres malheurs. En d’autres circonstances, ses indéniables talents de sorcière l’auraient immédiatement mise sur la piste d’un acte malveillant. Quelque part, Gillian était peinée de voir que cette affaire brisait à ce point un si grand esprit car malgré tout, la réputation de sa patronne n’était plus à faire. Du moins, avant sa bévue.
Hector et Gillian se retrouvèrent ainsi une petite vingtaine de fois. Ensemble, ils faisaient léviter le dossier dans l’office et en relisaient chaque détail, chaque lettre envoyée par le plaisantin, chaque rapport de constatation, chaque ligne des nombreux interrogatoires des Diggins, et de leurs courriers où ils écrivaient être à bout, eux aussi, à cause de ce qu’ils pensaient être un canular. Rien, non aucun détail ne fut oublié par les deux enquêteurs improvisés. Chaque nouvelle lettre de Wallabreigh envoyée entretemps était bien entendu ajoutée au reste du dossier, et faisait l’objet d’une étude tout aussi minutieuse.
Ce fut à l’occasion de la lecture du tout dernier parchemin reçu en date qu’Hector marmonna une observation des plus pertinentes :
- Ce qui m’interpelle le plus, c’est ce nom, Wallabreigh, qui ne correspond à personne. Pensez-vous qu’il s’agisse d’un simple pseudonyme ? Auquel cas, j’admets être étonné de ne le voir associé qu’à des lettres malveillantes. D’ordinaire les criminels qui se surnomment aiment à passer à l’action, pour la gloire d’un acte funeste. Lui ne bouge pas.
Gillian tiqua. D’un coup de baguette elle discrimina les lettres du malfaiteur et fit un pas en arrière pour les considérer d’un peu plus loin.
- Bon sang, souffla-t-elle, c’était sous notre nez depuis le départ.

Gillian se précipita vers son petit bureau et sorti de son tiroir son exemplaire complètement élimé de sa Nouvelle Théorie de la numérologie. Chaussant son épaisse paire de lunette en acier, elle se mit à griffonner avec sa plume, dans une concentration qui frisait la transe. Hector, décontenancé, se pencha par-dessus son épaule et lut ce qu’il reconnut être de l’arithmancie.

W.A.L.L.A.B.R.E.I.G.H
5.1.3.3.1.2.9.5.9.7.8

5+1+3+3+1+2+9+5+9+7+8 = 53’’ (5+3 = 8) ‘’ > Nombre d’expression

Par conséquent :

Nombre intime (voyelles) > 1+1+5+9 = 16’’ (1+6 = 7)
Nombre de réalisation (consonnes) > 5+3+3+2+9+7+8 = 37’’ (3 + 7 = 10 = 1)

- Huit, sept et un.
- Mais où diable voulez-vous en venir, Gillian ?
- La clef, c’est Wallabreigh, et si je parviens à trouver la formule, nous pourrons enfin lire ces lettres tel qu'il le souhaitait. Hector, nous avons du pain sur la planche : je pense qu’il faut procéder aux mêmes calculs sur les lignes huit, sept et une de chaque parchemin qui nous ont été envoyés.
- Vous ne voulez pas dire… ?
- Que je vais procéder aux calculs de tous les mots que je lirai sur ces lignes ? Bien sûr que si. Et ce n’est qu’un début, croyez-moi.
Le début, en effet, d’une interminable série de calculs, de conversation, de traductions de runes dissimulées parmi les chiffres, de recherches, de correction d’erreurs, de recalculs, de retraduction. Une nuit n’aurait certainement pas suffit à Gillian pour terminer. En tout, il lui fallut près de trois semaines. Trois semaines de très dur labeur, durant lesquelles Hector demeura son complice, alors qu’elle devait tout dissimuler de ses recherches à Madame Painswick, en continuant d’assurer son travail de greffière, gérer les émotions sensibles de sa patronne ainsi que celles des Diggins, de moins en moins patients concernant l’avancée du dossier. Ils envoyaient leur petite bonne sonner à la porte de l'office au moins trois fois par semaine, et prendre le temps de la rassurer était particulièrement chronophage. C’est pourquoi la plupart du temps, Gillian poursuivait ses travaux clandestins de nuit, au risque de presque y perdre la santé.

Un soir, échevelée, en sueur et non sans un certain soulagement, elle posa le point final sur le dernier parchemin de la bonne centaine qu’elle avait griffonnés de ses recherches. Gillian pensait tenir, enfin, l’incantation qui permettrait de briser le sort brouillant les lettres, et par là-même les motivations de cet individu qui signait d’une si mystérieuse manière. L’appréhension s’empara de son ventre lorsque, se levant ainsi que sa baguette, elle l’agita devant les parchemins signés de Wallabreigh.
- Male acquisitis non prodest (**)
Les pages des parchemins tremblèrent, s’illuminèrent, s’envolèrent en tous sens dans un fracas tel que bientôt le bureau de Madame Painswick ressembla à un champ de bataille. Les lettres s’assagirent, et enfin, Gillian et Hector purent lire le véritable contenu de ces mystérieuses missives. Ils venaient de terminer leur longue et édifiante lecture lorsqu’une figure sévère et bien connue fit irruption dans la pièce :
- Puis-savoir, par Merlin, ce qui se passe ici !
Madame Painswick n’avait encore jamais autant élevé la voix.
- Gillian, je trouvais votre propension à faire des heures supplémentaires particulièrement curieuse, je constate que mes soupçons étaient fondés. Nom d'un hibou déplumé, que fait ce Cracmol dans mon bureau ? Non contente de violer le secret de l’instruction magique, vous divulguez les informations de l’enquête ? Je devrais vous faire renvoyer sur le champ !
- D’accord Madame, je comprends, répondit Gillian qui avait déjà oublié sa surprise d’avoir été démasquée, mais l’enquête est justement sur le point d’être résolue et il faut absolument que vous voyiez tout cela. Oh et il ne s’agit pas du Cracmol, comme vous dites, mais de Sir Hector du bureau des Aurors.
Madame Painswick ne se laissa pas facilement attendrir, et il fallut aux deux complices développer des trésors d’argumentation pour parvenir à la convaincre de les écouter. Hector dû même attendre de recouvrer son apparence afin que ses paroles soient davantage prises au sérieux.
- Comment avez-vous compris que ces lettres étaient magiquement codées et comment êtes-vous parvenue à un tel résultat ? demanda la patronne, dubitative.
- Grâce à la signature. Lorsque j’ai compris que les écrits de Wallabreigh n’avaient aucun sens, j’ai commencé à chercher la clef qui permettrait de lever le sortilège d’encodage. S’ils sont redoutables, ces sortilèges présentent une faille assez importante : ils comportent nécessairement une clef, qui même si elle est dissimulée, existe au sein de l’objet ensorcelé. C’est Sir Hector qui m’a permis de m’apercevoir qu’il fallait certainement chercher du côté de la signature, le seul point commun à chacune des lettres. Et pour décoder ou briser un sortilège, il faut faire appel à l’arithmancie. Et c’est ainsi que… j’ai trouvé la bonne incantation.
Madame Painswick considéra Gillian derrière ses petites lunettes, d’un air plus sévère que jamais, puis laissa traîner son regard sur les parchemins de Wallabreigh au contenu révélé. Elle ouvrit la bouche pour ce que Gillian craignit être une énième remontrance :
- Allons, cessons de bayer aux corneilles et remettons-nous au travail. Mais plus de cachotteries, voulez-vous ?

Dès lors la lecture reprit. Les trois sorciers découvrirent que les lettres de Wallabreigh étaient en réalité une série de dénonciations coup de poing concernant des biens dont les Diggins avaient fait l’acquisition pour les revendre. Ces biens présentaient le point commun d’être issus d’expériences illégales de magie noire, réalisées au détriment de sorciers ou créatures magiques dans la peine. Ces victimes avaient vendu pire que leur âme pour permettre la naissance de ces artefacts et trouver un semblant de salut, l’esprit ravagé par les mensonges de ceux qui leur avaient fait croire à une existence inutile. Les Diggins, s’ils n’avaient rien fabriqué, alimentaient en grande part ce qui s’avérait être un trafic international organisé entre la Roumanie et le Royaume-Uni. Aux dires du délateur, ils avaient bâti leur fortune en s’adonnant à ces ventes, ces achats, ces reventes d’objets, tous plus détestables les uns que les autres.
La juge Painswick reprit les choses en main afin de retrouver chacun des biens revendus par les Diggins. Comme si elle s’était réveillée d’un long sommeil, elle mit en branle toute son intelligence et tous ses pouvoirs magiques et de magistrate pour remonter la piste de chaque artefact. Quelques trois mois plus tard, tous étaient saisis et scellés magiquement, dans les salles les plus secrètes du département de la Justice magique.
Bien entendu, les Diggins furent arrêtés. Après des aveux très dignement obtenus, Madame Painswick eut le plaisir de signer une ordonnance de mise en accusation devant la Cour de justice du Magenmagot. Au très grand désarroi de leur petite bonne, qui de fait, se retrouva sans emploi.

Au département, cette affaire qui avait commencé comme une blague alimentait à présent les plus vifs enthousiasmes. Une telle démonstration de travail acharné et de compétence de la part de la présidente-instructrice ne put qu’inspirer le respect, et petit à petit, sa cote de popularité fut revue à la hausse.

Il demeurait cependant un détail, qui n’en était pas un, à compléter sur le tableau de l’enquête.
- Nous ne savons toujours pas qui est ce Wallabreigh, lança Hector lors d’un thé de l’après-midi auquel Madame Painswick l’avait convié.
- Cette personne en sait en tout cas beaucoup sur les Diggins, répondit cette dernière, je dirais même qu’elle en a une connaissance encyclopédique. Une perquisition, aussi minutieuse fût-elle, n’aurait permis de glaner autant de renseignements qu’en possède ce délateur. A croire qu’il s’agit d’une ombre qui rôde sur les murs de leur manoir.
- Une personne qui voit tout mais que l’on ne remarque pas, ajouta Gillian sur le ton de ceux qui réfléchissent à voix haute.
Madame Painswick et elles échangèrent aussitôt un regard entendu, qu’Hector souligna une seconde plus tard. Tout était plus clair que de l’eau de roche.

Le lendemain, à quinze heures, on frappa à la porte de l’office. Gillian s’empressa d’aller ouvrir la porte, sur le pas de laquelle se tenait la petite silhouette blonde de l’ancienne domestique des Diggins.
- Entrez, Mademoiselle Ionescu. Installez-vous, je vous en prie, lui dit froidement Madame Painswick.
- Je ne comprends pas ce que je fais ici Madame, fit l'intéressée, je vous ai déjà dit tout ce que je savais.
- J’ai un avis contraire, répondit la juge, désireuse d’aller droit au but. Ce disant elle agita sa baguette et fit léviter entre elles les parchemins de Wallabreigh. Reconnaissez-vous, chère Mademoiselle, votre prose, qui nous a causé tant de tracas ?
Mademoiselle Ionescu tâcha, une minute, de garder contenance. Puis son visage changea. Dans une tentative désespérée, elle dégaina sa baguette, mais Gillian et Hector furent plus rapides et la tinrent en joue. Madame Painswick pour sa part ne lui fit pas même le plaisir d’un sourcillement. Aculée, la petite sorcière se résigna.
- Vous savez ce qu’est la pauvreté ? Mon frère et moi n’avons connu que ça, sans nos parents. On travaillait comme on le pouvait, mais en Roumanie, dans ce fichu pays… Quand Stefan a vendu ce qui restait de son âme à ces trafiquants, j’ai cru que j’allais devenir folle. Peut-on connaître quelque chose de plus horrible que de voir le seul être qui vous est cher devenir une coquille vide, un corps qui erre. Je ne sais même pas comment ils ont fait pour en arriver à ce désastre. J’ai appris que les Diggins avaient acquis à très bon prix la boule de cristal dans laquelle on avait scellé ce qui restait de lui. Je suis douée pour fouiner, vous l’aurez remarqué. Puis ils l’ont vendue… et j’ai perdu toute trace de ce qui restait de mon frère.
Son regard transpirait de la haine que lui inspiraient ceux qui s’étaient enrichis en partie grâce aux malheurs de sa famille. Gillian eut du mal à contenir ses tremblements en écoutant son récit. Hector et Madame Painswick parvinrent à rester impassibles.
- Vous n’avez même pas pris la peine de changer votre identité, dit l’Auror avec une pointe de tristesse dans la voix.
- Mon nom, roumain ou pas, n’a aucune importance pour les gens comme les Diggins. Je ne suis rien ni personne. Juste une domestique que l’on sonne.
- Pourquoi Wallabreigh ? demanda Madame Painswick, pas émue pour deux sous.
- Ah ça. C’est le nom d’un personnage de conte en Roumanie. Un mage-voleur qui rétablit la justice. J'aimais ses aventures. Ce long voyage jusqu'en Angleterre ne m'a pas fait peur. Tout comme il a été facile de me faire embaucher chez ce maudit couple.
La juge considéra un instant ce petit bout de sorcière, haineuse et désespérée, assise bien droite juste devant elle.
- Couple auquel il était moins dangereux de s'en prendre, plutôt que d'attaquer directement les bourreaux de votre frère. À supposer que vous ayez jamais su de qu'il il s'agissait, d'ailleurs. Ces gens doivent s'être mi eux caché que leurs complices. Mais pourquoi ne pas avoir tout simplement dénoncé les Diggins ? Vous avez gâché votre talent magique à commettre de telles bassesses. A quoi bon vous être donné tant de mal ?
Ionescu esquissa un sourire que Gillian n’oublierait jamais.
- C’est enfantin, je voulais qu’ils souffrent.
Elle éclata d’un petit rire fou.
- Ce que ça a marché. Vous les auriez vu, sur la fin, à moitié fous. A sursauter à chaque hibou qui franchissait la fenêtre, à bruit de leur propre maison, à chaque visite. Ils se retournaient même pour aller dans leur chambre.
Son visage s’éteignit d’un seul coup, et toute trace d’âme qui vive quitta la petite sorcière.
- C’est bien fait. Ils étaient à vomir.

Hector, assis devant Gillian sur la petite table où ils partageaient un déjeuner, parlait avec autant d’enthousiasme qu’il mangeait.
- Après vérification, je peux vous affirmer que cette histoire d’Obscurus n’est que pure invention. En réalité, Ionescu n’a elle-même rien dérobé – si ce n’est la vérité sur ses affreux maîtres. Il faut voir cette part de l’histoire comme une accroche, destinée à attirer notre attention.
Gillian acquiesça, d’un air rêveur et triste.
- Tout ceci est tellement tragique.
- Allons ma chère, vous êtes parvenue à dénouer la situation et par là-même à faire cesser une injustice. Quoi que l’on en pense, Ionescu bénéficiera de circonstances atténuantes lors de son procès.
- Vous le pensez ?
- C’est une certitude. Avez-vous lu la Gazette du Sorcier, aujourd’hui ? Notre bonne Madame Painswick a droit à une interview en page quatre.
Gillian se pencha sur la page du journal qui voleta entre elle et Hector. Même photographiée, Madame Painswick avait l’air rigide. Si on ne la voyait pas étirer son petit sourire nerveux, on aurait pu croire à un cliché de moldu.
- Oh ça alors, remarqua Hector de son œil de lynx, elle mentionne votre nom !
- Comment ?
Le regard de Gillian se promena rapidement sur l’article. Et en effet, en milieu de colonne, on pouvait lire les propos élogieux de Madame Painswick à son endroit.

« C’est une jeune femme d’un talent remarquable. Sans sa perspicacité, jamais je ne serai parvenue à résoudre cette affaire. Je lui dois assurément la réussite de ces investigations. »

Gillian eut grand peine à ne pas sourire à la lecture des compliments publics qui lui étaient faits par sa terrifiante patronne.
- Elle vous mentionne aussi, Hector.
- Oh, fit-il avec désinvolture, moi j’ai l’habitude, pensez donc.
Et elle pouffa.

Le lendemain ce fut une véritable douche froide.
- Mais comment ça, « vous démissionnez » ?
- Inutile de parler si fort, je suis vieille mais pas encore sourde.
Madame Painswick avait annoncé sa décision à Gillian, de but en blanc, un jour de travail qui commençait, comme bien d’autres, par une matinée qu’on aurait pensée sans surprise. La présidente-instructrice lui expliqua qu’elle avait envoyé sa lettre de démission à sa hiérarchie et que sa décision, à dire vrai, avait été prise dès l’issue du procès de Mademoiselle Ionescu.
- Cette affaire m’aura fait comprendre une chose : j’ai fait mon temps. Il me semble que c’est la décision la plus sage qui soit à prendre. Voilà plus de quarante ans que j’exerce ces fonctions. Il est plus que temps de passer la main.
Voyant que le regard de Gillian s’intéressait de près à ses chaussures, la grande sorcière sourit.
- Ne soyez pas si désolée, Humphrey. D’ailleurs, je dois vous remercier. Votre aide précieuse me permet de finir ma carrière en beauté, au lieu de tomber en disgrâce.
Madame Painswick s’adossa plus confortablement dans son fauteuil. Gillian lui trouva un air plus apaisé, comme si débarrassée d’un fardeau, sa patronne avait le cœur plus léger.
- Et vous ? Qu’allez-vous faire, maintenant ?
- Je suppose que je vais rester ici…
- Sottises absolues, lâcha Madame Painswick avec humeur. Regardez-vous un peu. Vous êtes savante, perspicace, d’une efficacité redoutable et vos talents de Sorcière sont impressionnants. Non, on ne peut pas se permettre de gâcher votre potentiel au Ministère de la Magie. Surtout au département de la Justice.
Madame Painswick paraissait follement amusée. Gillian pour sa part ne savait plus où se mettre.
- C’était très bien vu, l’arithmancie. Un art magique auquel je ne pense pas assez, voyez comme cela m’a joué un tour. J’ai bien trop sous-estimé l’affaire Wallabreigh – voyez, quand je vous dis que j’ai fait mon temps. Pourquoi ne pas vous y consacrer, à l’avenir ?
- Eh bien, hormis mener une carrière de briseur de sortilèges, je ne vois guère de perspectives.
- Cette profession ne vous intéresserait pas ? A Gringotts on s’arracherait votre candidature.
Gillian baissa les yeux. Gringotts, non, surtout pas. Ce lieu où seules les richesses comptaient, où son père travaillait, où tout rappelait ce luxe qu’il affectionnait tant, ce lieu froid comme cet homme qui n’était même pas capable de dire de quelle couleur étaient les yeux de sa fille. Oncle Terrence lui avait déjà fait cette suggestion, mais Gillian s’y était opposée avec une virulence qu’il ne lui connaissait pas. Avec le temps, elle ignorait si elle craignait encore son père, comme la fillette en elle, ou si tout s’était mû en aversion pure et amère.
Le regard perçant de Madame Painswick ne manqua pas un seul détail de l’émoi de Gillian, mais sa discrétion lui dicta de ne pas insister sur le sujet.
- Et la voie de l’enseignement, vous y avez pensé ? Mon filleul qui étudie en ce moment à Poudlard m’a affirmé que le professeur actuellement en poste va bientôt prendre sa retraite. Vous devriez leur écrire.
- A dire vrai, je n’y ai jamais pensé. Je ne pense pas en être vraiment capable.
- Vous êtes trop hésitante, Gillian. Si c’est là ce que vous aimez et ce pour quoi vous êtes douée, jetez vous à l’eau. Si vous pouvez former de jeunes esprits à devenir aussi capables et compétents que le vôtre, un grand service serait rendu au monde des Sorciers.
Gillian rougit, profondément touchée.
- Écrivez-leur, vous dis-je. J’appuierai votre candidature. N'est-ce pas vous qui dîtes "il ne faut pas redouter ce qui est complexe" ?
Pour la première fois, Gillian vit un sourire malicieux se déployer sur le visage de l’austère Madame Painswick.

Gillian suivit son conseil et écrivit à Poudlard. Elle commença comme enseignante adjointe, pendant une première année, puis finit par entrer en poste en tant que Professeur titulaire, à l’âge de vingt-cinq ans.

Aujourd’hui, cela fait trois ans qu’elle enseigne à Poudlard. Trois années au cours desquelles Gillian apprit autant de choses sur elle-même qu’elle en enseigna à ses élèves. Elle se révèle être une professeure patiente et pédagogue, à l’autorité naturelle, qui tâche d’encourager tous ceux qui s’intéressent à sa matière adorée. Félicitant les doués et encourageant les plus fragiles, Gillian met un point d’honneur à ce que ses élèves passent le meilleur moment possible pendant ses cours. Ou en tout cas, le moins barbant. Enfin, on fait ce qu’on peut. Et puis, les plus rêveurs ont toujours le loisir de s’amuser des cascades de Bémol, qui ne manque jamais le moindre cours de sa maîtresse – à croire qu’il s’y intéresse lui aussi. Gillian tâche de stimuler les esprits, de corriger les parchemins en temps et en heure, de toujours motiver ses appréciations et les notes distribuées. D’être claire, d’être présente, d’être à l’écoute de chacun de ses élèves. En somme, Gillian souhaite être la plus juste possible.

Une chose est absolument certaine pour elle, depuis qu’elle a de nouveau franchi les portes de ce prestigieux Château en tant que professeur : Gillian se sent chez elle, et à sa place.

Elle chérit particulièrement le souvenir de son premier jour à l’école, où le ventre tordu par le trac, elle était allée se réfugier dans son tout petit bureau de l’époque. Alors un hibou avait tapoté du bec à sa fenêtre, avec à sa patte un petit parchemin. La missive était signée d’une main qu’elle avait souvent vu tenir une baguette ou une plume, au cœur d’un office du département de la Justice magique. On pouvait y lire ce mot, aussi pudique que chaleureux :

« Chère Gillian,
Toutes mes félicitations.
Votre amie, Miranda Painswick
»


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Tu as quel âge ? 27 ans
T'as un autre compte ? Lequel ? Point du tout ♪
T'as pas un truc à nous dire hein ?Code validé !

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Hector Bonneville


feat. Robert Bathurst


Carte de Sorcier

❯ ASCENDANCE : Sang-mêlé
❯ DATE DE NAISSANCE : 23 avril 1965
❯ NATIONALITÉ : Anglaise
❯ CLASSE SOCIALE : Aisée, très aisée même !
❯ ACTIVITE : Auror

Hector est un Auror jovial qui travaille au Ministère depuis qu’il a terminé ses études à Poudlard. Ancien élève de Gryffondor, il a toujours été considéré comme quelqu’un d’un peu loufoque, qu’on ne prend guère au sérieux de prime abord. Son excentricité dissimule volontiers sa grande intelligence et ses talents de sorcier, qui sont pourtant indéniables. Hector est très discret sur son passé et sa vie de famille mais il se sait qu’il a une préférence pour les hommes et qu’il aurait adoré avoir des enfants. Cependant il n’est pas dans la nature d’Hector de s’apitoyer sur son sort. Très énergique, il est d’une nature très gaie, même s’il peut parfois se laisser emporter par ses émotions. Dans ces moment-là, il utilise beaucoup des expressions un peu désuètes, comme "par la barbe de Merlin !".

Sir Bonneville, comme on l’appelle au bureau des Aurors, est un anglais par excellence : attaché au rituel du thé, toujours d’une exquise politesse, à ne pas dévoiler ses sentiments et à faire preuve d’une dignité sans faille quelle que soit la situation. Malgré tout il a un don formidable pour se mettre dans des situations ubuesques dont il parvient à se tirer au prix d’une rocambolesque aventure, qu’il se plaît à conter à qui veut bien l’écouter (et même à qui ne veut pas). Il n’aime cependant pas ennuyer autrui, et généralement les conversations ne tourneront pas autour de sa personne. Il est par ailleurs très cultivé.

Il a rencontré Gillian lorsqu’elle était encore greffière au Magenmagot, d’abord au détour d'un couloir alors qu'il pleurait à la suite d'une déception amoureuse, puis dans un cadre plus professionnel dans la mesure où ils ont dû travailler ensemble sur plusieurs dossiers. Ils ont sympathisé dès le départ et depuis, une grande amitié lie les deux sorciers. Aujourd’hui, dans un cadre extérieur à leurs professions respectives, ils déjeunent régulièrement ensemble devisant sur tout et rien. Le plus souvent lorsqu’ils se retrouvent ils tâchent de résoudre des énigmes, ou parfois… des enquêtes ! Hector fait en effet souvent appel à Gillian en tant que consultante – quand on emploi à Poudlard le lui permet, bien entendu.



Alfred A. Hedgehopper


feat. Andrew Garfield


Carte de Sorcier

❯ ASCENDANCE : Sang-mêlé
❯ PRENOMS & NOM : Alfred Aldabert Hedgehopper
❯ DATE DE NAISSANCE : 12 avril 1995
❯ NATIONALITÉ : Anglaise
❯ CLASSE SOCIALE : Fortunée par sa famille, modeste par lui-même
❯ ACTIVITE : Interne en médicomagie, assistant du Pr. Humphrey

Alfred Aldabert Hedgehopper déteste son nom, dont la sonorité stupide amuse tous ceux à qui il se présente. L’histoire de sa vie, c’est de sentir la honte empourprer son visage lorsque de nouvelles connaissances le dévisagent, hilares, croyant bon de souligner que c’est un sobriquet original. C’était comme ça avant Poudlard, c’était comme ça à Poudlard, c’était pareil pendant ses études. Quelles terribles épreuves l’ancien Poufsouffle n’a-t-il dû traverser à cause de ce nom ridicule, qu’il aurait bien envisagé de changer si les lois sorcières le lui avaient permis. Difficile dans ce monde-là, où l’on apprend à être fier de là où l’on vient.
S’il n’y avait que la sonorité, cela irait encore, mais son nom était affublé d’une petite réputation commerciale. Avez-vous déjà entendu parler des brosses de bain Hedgehopper, les Brossàbulles, capables de chanter au contact du savon et de créer de fabuleuses bulles colorées ? C’est cette fabuleuse invention qui permit à la famille de se faire une petite mais confortable fortune. Une modeste ascension, faisait aussi bien la fierté des parents que la consternation de leur fils.

Chez les Hedgehopper, tout le monde avait toujours eu le sens des affaires. Le commerce d’objets magiques n’a aucun secret pour quiconque porte ce nom, comme si le talent pour l’entreprenariat se transmettait à la manière du gène sorcier, de génération en génération. C’était cependant le père d’Alfred, Pettybus Hedhopper, qui s’en était le mieux sorti jusqu’à présent, grâce aux brosses qui donnaient envie à Alfred de s’enterrer six pieds sous terre dès qu’il entendait leur chant. Ce qui lui a toujours valu des remontrances de la part de sa mère, Winnyfreda, parfait modèle de la femme de commerçant fière de son mari qui pousse son fils aîné à reprendre l’affaire familiale. Alfred lui a toujours dit qu’il lui valait mieux compter sur la piété filiale de son frère, Josephin – nommé ainsi à la suite de for-mi-dables vacances en France dont le couple se souviendra toujours, eux pour la beauté de Côte d’Azur, Alfred pour s’y être cassé le bras à flanc de falaise alors qu’il avait six ans. Ce cadet, frais et enthousiaste, était l’enfant prodigue en lequel les parents fondaient tous leurs espoirs. Car Alfred… Diable, il était bien trop cérébral, et n’avait aucun sens des affaires.

Et pour cause. Tout juste diplômé de ses études en médicomagie-légale, Alfred se destine à une carrière au sein du Ministère. Pour sa famille cela signifie qu’il sera condamné à remplir des rapports sur des cadavres disséqués – il a toujours aimé disséquer, même petit, les plantes de leur jardin et les petites créatures mortes. Son projet de devenir magizoologiste n’avait guère été pris au sérieux, mais dès lors qu’il invoqua la médicomagie-légale, on rit aux éclats. Mais voilà qu’il est aujourd’hui diplômé. Pettybus et Winnyfreda ne désespèrent pas de le faire changer d’avis. Malgré tout ce que peut dire ce vieux professeur un peu pédant.

Le Professeur Terrence Humphrey, chercheur en médicomagie dans la très réputée université où Alfred était parvenu à s’inscrire. Dès sa toute première année d’études, il a admiré cet émérite enseignant, duquel il n’a jamais raté un seul cours. Alfred a toujours été, et de très loin, son étudiant le plus passionné. Si bien qu’à force de le solliciter pour des recherches ou des questions, Terrence Humphrey le prit sous son aile. Il l’inclut, notamment, sur la rédaction de plusieurs articles publiés dans des revues de magie spécialisée, ce qui valut à Alfred une certaine reconnaissance du corps enseignant pendant des études. Il ne faisait aucun doute pour Terrence que son poulain obtienne son diplôme haut la main. En tout état de cause il n’est pas difficile de comprendre que le jeune Hedgehopper vit en son professeur le genre de père qu’il aurait aimé avoir. Et bien entendu, leur relation de professeur à étudiant s’est mue en relation de confiance, mi-amicale mi-paternelle.

Si bien qu’il n’est pas rare que Terrence convie Alfred au manoir des Humphrey, pour diverses raisons : nouvelles recherches, dîner, événement privé où seuls les gens proches sont les bienvenus, etc. Pour Alfred, les moments passés avec cet homme qu’il estime et admire depuis toujours sont très privilégiés. D’autant que Judith, son épouse, l’apprécie particulièrement aussi et aucun des deux ne voit en lui l’aîné d’une famille de commerçants excentriques et consternants.

Mais surtout, dans cette famille, il y a Mademoiselle Humphrey. Un jour, il a ouvert une porte, elle est apparut derrière, et il ne l’a plus jamais oubliée. Difficile pour Alfred d’expliquer pourquoi, c’est là quelque chose qui le trouble bien trop. Ce n’est rien de dire que la nièce de son professeur adoré le trouble. Alfred a régulièrement rencontré Gillian pendant le temps de leurs études, de même que pendant des congés, ou en tout cas, presque chaque fois que Terrence le conviait chez eux. Son penchant pour l’arithmancienne, qu’il estime dotée d’une grande intelligence, n’a jamais tarit. Lui avouer ? Merlin, certainement pas ! Il était si malchanceux en amour, hors de question de prendre le moindre risque. De quoi aurait-il l'air ? De plus, malheureusement pour lui, en dépit de l'évidence absolue de la réalité de son état pour le reste du monde, l’intéressée n’a jamais remarqué ses sentiments. Pourtant le pauvre Alfred cachait bien mal son désarroi lorsqu’elle vivait des histoires d’amour avec d’autres hommes. Notamment un, surtout, mais il n’avait jamais osé questionner Gillian à ce sujet, préférant de loin jouer aux échecs avec elle ou deviser sur les domaines complexes de la magie. Elle s’était toujours intéressée à ses études, pour rien au monde il n’aurait gâché ces moments à pouvoir lui parler.

Lorsque Gillian devint professeur à Poudlard, le moins que l’on puisse dire, c’est que ses activités avec le Magenmagot – surtout cet Auror un peu étrange, Hector – lui causèrent bien du tracas. Toutes ces affaires sur lesquelles sa consultation arithmantique était attendue, ces correspondances, ces tâches courantes qu’elle n’avait plus le temps de faire…
- Je vous propose mes services, avait dit Alfred, avec un sérieux plus olympien que celui de Merlin en rédigeant son grand livre.
Gillian, qui n’était jamais parvenue à le convaincre de la tutoyer, en avait été très interloquée.
- Mais enfin Alfred, je ne peux pas vous demander cela. Et vos études ? Votre métier ?
Le jeune homme, par trop motivé de pouvoir prendre part à sa vie, lui avait répondu que ce n’était pas un problème. Le fait était qu’il parvenait sans difficulté à jongler entre ses deux activités : médicomage-légiste au sein du Ministère, et assistant de Mademoiselle Humphrey, à domicile. Bien sûr, hors de question pour lui de séjourner à Poudlard. L’idée était d’aider Gillian pour tout ce qui n’avait pas trait aux cours. Absolument tout. Rien ni personne ne put l’en dissuader, si bien que même Terrence abandonna l’idée de le convaincre du contraire. Alfred Hedhopper, on ne pouvait le lui reprocher, et malgré sa propension à se prendre les pieds dans le tapis, savait ce qu’il voulait.

Et ce qu’il voulait, c’était de pouvoir évoluer aux côtés de Mademoiselle Humphrey. Qui sait, un jour, peut-être aurait-il le courage de s’ouvrir à elle… !

Gillian B. Humphrey, Professeur - Il ne faut pas redouter ce qui est complexe Empty Re: Gillian B. Humphrey, Professeur - Il ne faut pas redouter ce qui est complexe

Dim 22 Aoû 2021 - 22:28
Sianyde Llansawel
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Bande organisée
II - Shatei du clan Fukuhara
Sianyde Llansawel
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
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© : Avatar/Crackship/Signature : moi

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:

Miranda Painswick


feat. Emma Thompson


Carte de Sorcier

❯ PRÉNOMS & NOMS : Miranda Painswick
❯ ASCENDANCE : Sang-mêlé
❯ DATE DE NAISSANCE : 14 juillet 1941
❯ NATIONALITÉ : Anglaise
❯ CLASSE SOCIALE : Aisée

Miranda Painswick sut très vite que si elle souhaitait s’en sortir dans la vie, elle devrait faire preuve de sagesse et d’une intégrité inébranlables. En qualité de cadette de sa fratrie, elle avait su très vite se tenir à l’écart des litiges de ses frères et sœurs tout en s’arrogeant le rôle d’arbitre impartial. Sans jamais se départir d’un sang-froid qui confinait à la solennité, elle parvenait à les sortir des chamailleries les plus inextricables et ce, sans y laisser la moindre plume.

La résilience exceptionnelle qui la caractérisait la poussa, en grandissant, à toujours consacrer son énergie à ce qui avait de l’importance à ses yeux. Rien ne la détourna jamais de ses études ni se son goût pour aider ceux qui le nécessitaient. Cependant tous ceux qui crurent à un altruisme empreint de douceur se heurtèrent à un esprit cartésien où il n’était fait aucune place au sentimentalisme. Elle pouvait se montrer sévère, voire dure, mais toujours guidée par le bon sens que lui dictait une intelligence vive et une infinie patience. A n’en pas douter, Miranda sut démontrer – comme d’autres sorciers avant elle – combien les ressortissants de la maison Poufsouffle peuvent avoir du caractère. C’est avec fierté qu’elle porta l’insigne de préfète dès qu’elle fut en âge d’être choisie pour ce rôle.

Loyale à ses pairs comme à ses principes, particulièrement méticuleuse dans son travail et aussi inébranlable qu’un navire bravant les tempêtes, la cadette de la famille Painswick embrassa une carrière dans la justice magique sans que personne la connaissant n’en soit étonné. Les qualités qui l’avaient guidée dans sa vie jusqu’alors s’avérèrent de redoutables armes dans le monde judiciaire, où elle fut rapidement connue comme une mage-istrate particulièrement exigeante. Puisqu’elle était sérieuse et réfléchie, elle était fiable. Mais comme elle était directe, franche et critique, elle était terrifiante. Quoiqu’il en soit, il ne lui fallut pas plus de quelques années pour se forger une redoutable réputation qui lui valut le surnom de Dragon.

Cette carrière linéaire et d’une stabilité remarquable la poussa, à son insu, à commettre une erreur judicaire lorsqu’elle entama sa trente-et-unième année au département de la justice magique. Son expérience très longue lui fit perdre son objectivité et son sens du recul sur une affaire où l’accusé dut recevoir, en guide de châtiment, le baiser d’un détraqueur. C’est la découverte d’un élément nouveau quelques mois après la sentence renversa toute l’affaire, si bien que Miranda ne put qu’admettre qu’elle s’était trompée. Un prétexte formidable pour ses détracteurs qui surent sans peine convaincre une hiérarchie couarde à la mettre au placard.

Pendant dix ans, elle demeura au Ministère, dans un petit bureau où l’on ne lui confiait que des petites affaires pénales ridicules destinées à la pousser à la démission, à demi-mot. Alors qu’elle s’apprêtait à donner ce plaisir à ceux qui l’avaient flanquée au placard, une affaire d’apparence aussi ridicule que les précédentes s’avéra d’une ampleur telle que Miranda, en la résolvant, put redorer son blason. Le fait que sa jeune greffière, Gillian Humphrey, soit celle qui lui donna les clefs du mystère sans qu’elle n’ait elle-même rien vu lui fit dire qu’elle avait certainement fait son temps. Miranda essaya donc, à l’issue de ce moment de gloire partagée, de prendre sa retraite.

Mais le frisson de l’affaire Wallabreigh avait réveillé en elle ce qui l’avait motivée, à l’origine, à embrasser cette carrière magique qui lui avait tant appris et apporté. L’on avait, pendant dix ans, essayé de tuer son esprit : la résolution prouva qu’il n’avait été qu’endormi. Plus déterminée que jamais, Miranda reprit vite le chemin de son bureau et des salles d’audience, avec les félicitations de ceux qui ne pouvaient plus la dire hors-jeu.

Depuis lors, plus personne ne se trompe au Ministère lorsqu’il entend le frisson de cette rumeur : le Dragon est de retour.




Xerxès Barnabas


feat. Colin Farrell


Carte de Sorcier

❯ ASCENDANCE : Sang-mêlé
❯ DATE DE NAISSANCE : 17 mars 1978
❯ NATIONALITÉ : Anglaise
❯ CLASSE SOCIALE : Modeste (middle-class)

Ne parlez pas de son prénom à Barnabas. Petit il a eu un mal fou à apprendre à le prononcer, et les autres enfants aussi, ce qui lui valut très tôt d’être appelé par son nom de famille uniquement. Barnabas, Barny ou Barnaby selon le degré d’originalité – prétendue – de ses interlocuteurs. Un nom qui sonne noblement, mais qui ne correspondait à rien d’autre qu’à une petite famille composée de lui-même, de son frère cadet Artaban et de leur père, maman ayant pris la tangente à la première occasion. On ne peut pas dire pour autant que Barnabas fut malheureux, tout au contraire. Sa famille lui inculqua la valeur de l’entraide, de la persévérance et de l’audace, ce qui fit de lui un candidat tout trouvé pour la maison Gryffondor lorsqu’il entra à Poudlard.

Très vite, Barnabas comprit qu’il n’avait pas des capacités magiques suffisamment subtiles pour se battre contre les forces du mal. A son grand dam, évidemment, car petit garçon il avait rêvé de devenir Auror. C’est cependant la Brigade de police magique qui lui ouvrit les bras, car son esprit d’efficacité, de fonceur et sa connaissance parfaite de la législation sorcière lui valurent d’être un agent de terrain tout ce qu’il y avait de plus habile. Aussi n’avait-il jamais eu froid aux yeux, que ce soit à Poudlard ou ailleurs, dès lors ses premières années de travail révélèrent la bonne recrue qu’il était. A mesure que les années passaient, il gravit les échelons et parvint au rang d’inspecteur.

A l’heure d’aujourd’hui, Barnabas vit seul dans un petit appartement londonien non loin du siège de la Brigade. Dévoué corps et âme à son travail, il n’a jamais été fichu de garder à ses côtés les femmes qui l’avaient jugé digne d’intérêt. Pas même Diana, qu’il avait aimée si sincèrement qu’il l’avait épousée sans se douter que sept ans plus tard, ils divorceraient et devraient se partager la garde de leur fils Thesee, aujourd’hui adolescent de 16 ans tout ce qu’il y avait de plus distant avec son flicaillon magique de père. Barnabas ne regrettait pas son choix de carrière. Il était bon dans son métier, et on lui faisait confiance, il donnait des résultats, c’était épanouissant en soi. Mais bien sûr, quand il rentrait chez lui et qu’il voyait ces vieilles photos lui sourire, il se disait que le temps était passé bien vite, sous son nez, sans qu’il ait vu venir le départ de sa femme, ni le temps s’emparer de l’enfance de son garçon.

Aujourd’hui, sans être amer ni spécialement triste, Barnabas continue de travailler comme il l’a toujours fait. Rester déterminé, c’était son truc, après tout. Et si par hasard au détour d’une enquête il arrivait à attraper au vol un petit bout de ce que les gens appellent naïvement « le bonheur », il serait peut-être parfaitement comblé. En attendant, ses enquêtes ne vont pas se résoudre toutes seules. Du café, et c'est reparti.




Theseus Barnabas


feat. Luke Powell


Carte de Sorcier

❯ ASCENDANCE : Sang-mêlé
❯ DATE DE NAISSANCE : 19 septembre 2007
❯ NATIONALITÉ : Anglaise
❯ CLASSE SOCIALE : Modeste (middle-class)

Theseus, ou plus simplement Thésée, est un garçon qui porte sur son visage la marque d’une enfance parasitée par les problèmes des adultes. C’est simple, aussi loin qu’il s’en souvienne, sa mère Diane et son père, Barnabas, ne s’étaient jamais retrouvés ensemble, avec lui, heureux et apaisés. Il avait de délicieux souvenirs avec sa mère, de sympathiques avec son père, mais jamais ils n’avaient formé une véritable famille. Le vieux travaillait trop, tout le temps. Les flics magiques, c’est pas fait pour avoir une famille.
Pas étonnant que sa mère en ait eu marre et ait fini par demander à divorcer de celui qui s’est accroché à elle, désespérément, la suppliant de ne pas le quitter. Bon sang ce que le la procédure avait duré longtemps ! Quatre ans. Quatre fichues années à arpenter le département des affaires familiales du Magenmagot – Theseus en connaissait les moins recoins, à force, et était même connu et reconnu du personnel. Le jour de sa première rentrée à Poudlard, il portait en lui la culpabilité d’avoir vu ses parents se disputer encore, sur le quai du Poudlard express cette fois-ci. Sous le regard ébaubi de tous les autres présents. La honte cuisante qu’il avait ressentie était montée à son paroxysme lorsque, au moment où l’on posa le Choixpeau sur sa tête, il avait vu des élèves faire des messes basses après l’avoir reconnu.

Gryffondor. C’était là son véritable foyer, désormais. Et ce pour la cinquième année consécutive, youhou ! Bien sûr, maintenant que sa famille était officiellement et juridiquement brisée, ses retours chez sa mère étaient plus apaisés. Il s’entendait bien avec Diane. Elle était aimante, classe, chaleureuse. Rien à voir avec le paternel, toujours fourré au boulot, à servir la communauté magique, qu’il aimait visiblement bien plus qu’il n’avait jamais aimé les siens.

N'importait, Theseus suivait les conseils de sa mère à la lettre : concentre toi sur tes études, vis ta vie, amuse-toi, fais toi des amis et sois heureux. Rien que ça, hein ? Les qualités du lion rouge et or devaient dormir quelque part au creux de son ventre, et s’il était loyal à tous ceux qui s’attachaient à lui et réciproquement, le garçon songeait parfois qu’il était par trop réservé pour compter parmi une maison aussi impétueuse. Il s’efforçait de trouver sa place, sans montrer ses failles, sans jamais se laisser faire. Sans demeurer coi devant l’injustice lorsqu’elle se présentait, ce qui lui avait déjà valu quelques ennuis disciplinaires. Mais n’importait, encore une fois.

N'importe, toujours. Theseus entend mener sa vie comme il l’entend. Parfois, il sent une colère sourde et profonde, au fond de lui, qui pourrait l’engloutir entièrement. Et là, en général, un pote surgit, ou c’est l’heure d’aller en cours. Sortilège ou métamorphose, ça, c’est super cool. Il faut garder la tête haute, et se battre, à l’intérieur, pour ne pas s’abandonner à des démons qui susurrent des saletés au creux de l’oreille.
Un jour, il pourrait crier. Et de préférence, ce serait un très grand cri de joie.  



[Autorisation d'éditer le message de Sisi, pour cause de carambolage de PA dans la fiche ci-dessus] :lol:


 
REVENGE

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Dim 22 Aoû 2021 - 22:31
Elio Prescott
Artiste
II - Révélation
Elio Prescott
Gillian B. Humphrey, Professeur - Il ne faut pas redouter ce qui est complexe 02ca864cfe45e502114a219886e7458f

Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Célib' à terre......
Activités : Regarder Ambroise
Parler avec Ambroise
Prendre des photos
Prendre des photos d'Ambroise

Gillian B. Humphrey, Professeur - Il ne faut pas redouter ce qui est complexe M1zo

DC : Rosa-Lina Agosti / Sacha Wellington / Ophelya Lawson
© : Yulna

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! :super:

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Dim 22 Aoû 2021 - 23:42
Adonis Evans
- Administrateur -
Ministère (terrain)
III - Auror
Adonis Evans
Gillian B. Humphrey, Professeur - Il ne faut pas redouter ce qui est complexe Pjoj

Singularité : Demi-Vélane
Orientation : None
Statut civil : En couple pour la vie avec Arthur Digler
Activités : Tripoter Monsieur Digler

Gillian B. Humphrey, Professeur - Il ne faut pas redouter ce qui est complexe R8u9

DC : Ambroise de Lancester
© : Yulna

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Re-Bienvenue ici !

Ton perso a l'air juste super intéressant, j'ai hâte de le découvrir davantage !

Bon courage pour ce qu'il reste de la rédaction !
Des bisous :yatta:


The song of Adonis

 RP : 1/1 | Oscar : 0/1 | Apolo : 0/1


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Lun 23 Aoû 2021 - 15:21
Invité
Invité
Anonymous
Bonjour ! Bienvenue.

Une prof, c'est super ! <3

Un épouvantard Araignée ? Holalala , je vais cacher mon bébé :(

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Lun 23 Aoû 2021 - 15:43
Teddy T. Lupin
Enseignement
IV - Directeur de la maison Poufsouffle
Teddy T. Lupin
Gillian B. Humphrey, Professeur - Il ne faut pas redouter ce qui est complexe Jelsa-elsa-and-jack

Singularité : Métamorphomage
Orientation : Girlz
Statut civil : En couple...Avec une parent d'élève rajeunie et mariée et... Bref, c'est compliqué, mais le coeur tambourine beaucoup.
DC : Keith, Jordanaya & et Géronimo

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Salut toi et bienvenue sur MIW! ** Une consoeur professeur, toute douce en plus. Ta petite Gillian et mon Teddy ne peuvent que bien s'entendre je pense! :D

J'ai adoré le début de ta plume, hate de voir comment tout ça va se solder par un poste à Poudlard. :coeur4:


You can be your own ♫ Spotlight



You can be the star, you can shine so bright



Yuhi (2ème)  &  Jasmin (Civil)  &  Wyatt (2ème)

KoalaVolant

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Mar 24 Aoû 2021 - 0:06
Invité
Invité
Anonymous
Hellooooo /o Bienvenue ^^

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Mar 24 Aoû 2021 - 0:55
Gillian B. Humphrey
Enseignement
IV - Directrice de maison Serdaigle
Gillian B. Humphrey
Gillian B. Humphrey, Professeur - Il ne faut pas redouter ce qui est complexe Mhj7

Singularité : Animagus déclaré
Orientation : Boiz
Statut civil : Seule
Activités : Professeur superviseur du club d'échecs version Sorcier.

Gillian B. Humphrey, Professeur - Il ne faut pas redouter ce qui est complexe Wixj

DC : Olive Holmes, Lukas M. Rainforth, Josephine V. Lamora
© : Gigi

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Bonjour à tous !

Merciii pour tous vos gentils petits mots et votre accueil, ça me fait très, très plaisir :superheart:

J'en profite pour signaler que j'ai terminé la rédaction de ma fiche ! J'ai opté pour un format de RP un peu inhabituel (j'en conviens), j'espère que cela ne sera pas trop dérangeant.

Bien entendu, je me tiens prête à faire chaque modification nécessaire.

Des bisous à ceux qui veulent ♥


« Il ne faut pas redouter ce qui est complexe ».

Gillian B. Humphrey
KoalaVolant

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Mar 24 Aoû 2021 - 2:25
Tadhg O'Callaghan
En manque d'inspiration
Tadhg O'Callaghan
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : None
Statut civil : Célibataire
Activités : Militant pour la cause des nés-moldus/moldus et pour l'indépendance de l'Irlande.

DC : //

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Bienvenue Gill :3

Je te l'avais déjà un peu dit sur le Discord mais après avoir lu la fin de ta fiche je suis complètement séduite par ton style et par l'ambiance que tu mets en place, j'ai l'impression de lire un micro-Agatha Christie dans le monde sorcier :hihi:
Contente de voir une nouvelle prof aussi, en plus Arithmancie c'est super cool :3
Je viendrai te proposer un lien avec Tadhg, vu que ce sont deux Irlandais que penses-tu de la scandaleuse non-indépendance de l'Irlande sorcière d'ailleurs? amateurs de sorts et autres trucs compliqués :roll:

Bonne validation o/

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Mar 24 Aoû 2021 - 11:11
Invité
Invité
Anonymous
Bienvenue ici un peu en retard ! :ptitcoeur:

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Mer 25 Aoû 2021 - 13:44
Choixpeau Magique
- PNJ -
Choixpeau Magique
Orientation : None
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)

Tu es validé(e) !

Bienvenue chez nous  :fire:




Bienvenue @Gillian B. Humphrey chez les Professeurs !

Maintenant que tu es validé(e), tu peux visiter et remplir les sections telles que les relations de ton personnage, son journal de RP ou encore son grimoire où il peut déverser toutes ses idées !  

Si tu es professeur, n'hésite pas à consulter le registre des étudiants pour t'organiser. Encore une fois, c'est optionnel.

Enfin, n'oublie pas de remplir les champs de ton profil et générer ta fiche de sorcier. Si tu as besoin d'aide, la boîte MP des admins est ouverte ainsi que le Discord du forum.

Nous n'avons plus qu'à te souhaiter un très bon jeu parmi nous o/

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