Ludwik Jakubowski
Brigade de la police magique

A Arabella Bulstrode
Demeure familiale Bulstrode

Bonjour Miss Bulstrode,
Ou peut-être dois-je vous appeler Arabella, tout simplement ? Ca évitera de ressembler de trop près à notre ami médicomage commun, dont vous ne semblez pas avoir une trop haute estime. Vous souvenez-vous de moi ? Ludwik Jakubowski, le jeune policier à qui vous avez eu affaire il y a quelques jours de cela, dans le repaire de contrebandiers.

Nous nous sommes séparés un peu précipitamment la dernière fois, je m'inquiétais de savoir si vous vous portiez bien et si vous vous étiez bien remise de vos mésaventures ? Quant à moi, pour mon léger malaise ce n'était pas grand-chose et je me porte très bien, et ça vous aura au moins permis de vous éclipser discrètement. Vous n'avez pas eu d'autres problèmes après ça au moins j'espère ?

D'ailleurs, je profite également de ce message pour vous rappeler que vous pouvez faire appel à moi en cas de besoin, comme je vous l'avais déjà suggéré lors de notre entrevue. N'hésitez pas à le faire si vous êtes en danger, ou même en amont si ça peut vous empêcher de vous mettre en péril justement. Et je vous rassure : je tâcherai d'intervenir sans médicomage pour vous sermonner !

Ludwik

Ludwik Jakubowski
Brigade de la police magique

A Arabella Bulstrode
Demeure familiale Bulstrode

Chère Arabella,
Et bien comme vous pouvez le voir, je vais donc vous appeler Arabella, tout simplement. Vous me voyez ravi de ne pas être associé à notre ami médicomage, je me doute que ça aurait eu une connotation négative, bien que je n'aie rien contre lui personnellement.

Je l'avoue, notre rencontre était plutôt particulière, mais pas désagréable pour autant. J'ai même été plutôt agréablement surpris : quand j'ai compris que vous étiez la "fameuse justicière", je craignais un peu de tomber sur quelqu'un d'irresponsable ou encore d'imbu de sa personne. Mais ce n'est finalement pas l'impression avec laquelle je suis reparti.

Je suis donc ravi d'apprendre que vous vous êtes remise ! Ne vous en faites pas, je ne vous en tiens pas rigueur pour votre disparition soudaine, moi-même je commençais à ne plus savoir où me mettre face à cette dispute... Je pense que vous avez même rendu service à tout le monde finalement. Navré d'apprendre toutefois qu'il vous a poursuivi jusqu'à chez vous, je ne peux m'empêcher de me sentir un peu responsable de la situation...

Ma proposition tient donc davantage encore, au moins le temps que je me rachète. Votre idée d'avoir un interlocuteur privilégié chez nous me donne d'ailleurs une idée de mon côté également : je ne serais pas contre avoir une informatrice sur le terrain, là où nous ne pouvons pas forcément toujours nous trouver. Evidemment, je saurais garder votre anonymat si c'est ce que vous souhaitez. Peut-être qu'à terme cela pourrait déboucher sur un échange de bons procédés ?

Je reste à l'affût de tout courrier de votre part, en espérant tout de même que les ennuis ne vous tomberont pas trop dessus non plus !

Ludwik