Deux jours avant de repartir, le rythme était bien plus soutenu que prévu mais les allers retours n’étaient pas encore épuisants, j’ignorai ce qu’il en serait en fin d’année, mais pour l’heure, la possibilité de rester à trainer le soir encore un peu tard restait plaisante. Et ce, malgré l’appartement complètement vide. Entre mon père encore aux abonnés absent et ma mère coincé au service des urgence le soir, j’aurai limite pu faire venir Wesley en lui faisant parvenir un mot du médecin pour quitter Poudlard. A la place je lui avais envoyé un hibou et bossait un peu sur des artefacts anciens pas encore retrouvé. Une soirée assez calme jusqu’à ce que Percy ne se mette à couiner devant la vitre de ma chambre sans la moindre raison. « Qu’est ce qui t’arrives ? Un hibou s’est trompé d’étage ? » Ce n’était encore jamais arrivé, Crumble l’Héritière et Meringue allaient toujours au 5ème étage directement dans le grenier, normalement rien ne devait se présenter devant les carreaux de ma chambre.

A de doigt de s’agacer et commencer à japper d’irritation, le duveteux animal ne cessait de faire des aller-retour de mon lit à la fenêtre. « Il y’a rien je te dit, regarde ! » Abandonnant la douceur de ma couette, j’allais ouvrir la fenêtre en grand pour lui prouver que rien ni personne n’attendait derrière. « Tu.. vois ? » Un petit cailloux avait attérit sur mon plancher, puis un second. Voilà qui était peu commun, surtout à cette hauteur. « Que ? » Sourcil interrogation à mon compagnon qui allait sentir les petits morceaux de bitume. Ca n’avait pas de sens, à part un sorcier, peu de monde pouvait prétendre à arriver à frapper à la fenêtre de la sorte. Intrigué, je passais le nez dehors et hélais au hasard vers le trottoir. « Il y’a quelqu’un ? » Techniquement le lampadaire eu tot fait de découper une silhouette encore debout à cette heure tardive. Dur à identifier à cette distance, un soupir dépité m’échappait. « Il y’a un interphone ! Faites comme tout le monde ! » A immeuble moldu, technique de communication moldue ;

D’ailleurs à m’égosiller à la fenêtre certaines lumière du bâtiment en face s’allumait. Ne manquait plus qu’ils appellent les forces de l’ordre. Avec les personnes âgées il fallait se méfier. Et il voulait quoi l’autre en bas ? Il savait pas entrer dans un immeuble et monter ?

Pourquoi voulait-il que je me taise ? Quand on jetait des cailloux à la fenêtre de quelqu’un c’était bien pour se faire remarquer. Sauf si c’était pour faire une déclaration d’amour des plus romantiques –quoi qu’en dise la vitre- Essayant de le voir un peu mieux, les yeux se plissaient et une moue mutine se dessinait à mes lèvres. C’était bizarre de jouer les Roméo en pleine nuit, d’autant qu’il savait parfaitement qu’il n’avait aucune chance. Un pouffement captait ses vociférations usuelle m’amenant dans le salon pour ouvrir avec l’interphone pour répondre un rapide « Je descends » Car hors de question de le faire rentrer dans l’appartement et réveiller mes parents.

Petit bouton activant l’ouverture du hall d’entrée je fermais doucement derrière moi et parcourrait les escaliers 4 à 4 pour l’intercepter, sourire goguenard déjà présent. « Désolé, j’ai quelqu’un déjà, je ne veux pas entendre ta sérénade » Minois rayonnant l’observant me demandant ce qu’il lui voulait en plein milieu de la nuit. « T’as paumé les clés de chez toi ? » A part ca, je ne voyais pas trop pourquoi il voulait me voir si soudainement. A moins que c’était maman qu’il ne cherchait. « Pas de consultations à cette heure-ci hein.. » Autant préciser, il y’avait peu de personne qui avait le droit de réveiller maman. Juste moi, papa et Teddy, et peut être la rouquine qui me servait de marraine, tous les autres avaient plutôt intérêt à avoir une bonne raison pour oser prétendre la faire se lever. Le sommeil c’était sacré ! Enfin, un peu moins pour moi.

Dodelinant de la tête, de gauche, de droite, les neurones encore un peu ensommeillés tachaient de se mettre en marche. Techniquement, maintenant que nous n’étions plus à Poudlard, nous n’avions qu’un seul et unique lien qui pouvait nous forcer à passer du temps ensemble. « C’est Wesley ? Y’a un problème au château ? » Après un chaos le plus total capable de prendre possession de l’esprit des gens, je doutais que pire pouvait avoir lieux, mais après tout… Les mirettes s’écarquillaient, partagées entre l’effroyable possibilité d’un oui et la raison qui chuchotait que même les centaures protégeaient l’enceinte de l’établissement et que pas grand-chose allait pouvoir passer. Bon, il allait parler à la fin ?