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Pas de fumée sans feu [Geronimo Cortazar] Empty Pas de fumée sans feu [Geronimo Cortazar]

Ven 16 Fév 2024 - 1:36
Ludwik Jakubowski
Ministère (terrain)
I - Bleu
Ludwik Jakubowski
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Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Célibataire
Activités : Danser, se faire masser, boire du chocolat chaud

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DC : Lutz von Jürgen

Carte du sorcier
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Pas de fumée sans feu

Je cours, concentré sur mon objectif devant moi. Je devrais aller plus vite, en temps normal c'est ce que je fais. Mais dernièrement je me sens un peu plus fatigué que d'habitude. Je sais pertinemment que ce sont mes formations en occlumancie et en legilimancie qui m'épuisent, et que j'ai plus de mal à récupérer à cause du manque de nourriture. Au moins il faut voir le côté positif : je dors comme un bébé, et ce même si je dois parfois dormir dans une position peu confortable. En tous cas, j'essaye de me maintenir en forme tout de même et de ne pas me laisser aller à la paresse juste pour me reposer. Il n'y a rien de pire pour commencer à s'y complaire et à prendre de mauvaises habitudes.

Aussi, même si je risque d’être K-O ce soir, je fais tout de même mon petit entraînement matinal du week-end, à courir le long de la forêt interdite. J'ai choisi le monde magique pour mon exercice aujourd'hui, car je sais que le bois que je privilégie dans le monde moldu est bien plein à cette heure un samedi. C'est ça d'avoir trop traîné à me lever, même si j'avais besoin de ce repos... Afin de m'assurer de rester le plus tranquille possible toutefois, j'évite d'entrer dans la forêt et je me contente de la longer. Les chances d'y croiser une créature magique qui y réside et qui n'aimerait pas être dérangée dans son habitat naturel sont moindres ainsi.

Je ne cours pas trop vite donc, afin de m'économiser un peu tout de même. Ce serait quand même dommage de m'épuiser à la tâche sur une journée de repos. Je ne suis pas en service aujourd'hui, et je n'ai pas de formation ni en legilimancie ni en occlumancie. Rien ne m'empêche de m'y entraîner en solitaire si je le souhaite, mais je doute de le faire. Je dois savoir m'arrêter de temps en temps, même si la volonté d'y parvenir vite est là. Reposons-nous et profitons de cette journée au calme plutôt, pour reprendre de plus belle dès demain.

En plus, il y a un beau soleil, rendant la course plus agréable. Il fait malgré tout assez frais, un peu humide aussi. Ca ne me dérange pas trop toutefois, je suis habitué au froid et j'ai appris à "l'apprécier", du moins quand il est léger comme ça. Ca ne m'empêche pas d'être bras nus par exemple, en simple t-shirt à manches courtes tandis que je tiens mon vieux pull à la main, l'effort physique suffisant à me réchauffer. Ca m'évitera ainsi de transpirer dans trop de vêtements différents : moins je les salis rapidement, moins je dois m'embêter à devoir les laver.

Tandis que j'avance à mon rythme, un reflet attire mon attention. Ca vient de l'orée de la forêt et ça ressemble... à une pierre précieuse ? Whoua, ça serait une sacrée chance, je pourrai manger à ma faim pendant des jours avec une telle trouvaille ! Curieux, et aussi envieux, je m'approche de ce qui brille pour en avoir le coeur net, jusqu'à distinguer plus clairement de quoi il s'agit. Malheureusement, ça ne sera pas quelque chose qui m'enrichira... A moins de me mettre au braconnage, ce que je n'ai pas prévu de faire.

Il s'agit effectivement d'une créature magique, que je ne connais pas bien d'ailleurs. Je ne crois pas qu'il s'agisse d'une espèce très répandue ici, je me demande ce qu'elle fait là. C'est une espèce de tortue... de feu ? Ah non c'est ça, un crabe de feu ! Qui est bien immobile. Et aussi en mauvais état ? Je m'approche d'un peu plus près, intrigué, et je réalise alors qu'elle est clairement blessée et amochée. Et il me paraît évident que c'est l'oeuvre d'une autre créature ou d'un humain, je ne vois rien d'autre qui pourrait causer de telles blessures naturellement.

Qu'est-ce que je fais ? Si je la laisse là dans cet état, je suis presque sûr de la condamner. Mais je ne sais pas comment soigner une telle créature non plus. Il y a sûrement un établissement spécialisé à Pré-au-lard sinon, je crois bien avoir vu un refuge la dernière fois que j'y suis passé. Bon allez ! Je ne peux décemment pas la laisser derrière moi, je m'en voudrai forcément et je le regretterai. Tant pis pour l'entraînement, quoique je vais sûrement courir jusqu'au refuge donc en soi je ne vais pas vraiment l'arrêter. Tant pis aussi pour mon pull, il sera sali aussi finalement. J'y enveloppe en effet l'animal afin de le porter plus efficacement, de lui éviter de le blesser davantage accidentellement et aussi de m'éviter d'attirer l'attention. Il ne faudrait pas que je devienne suspect à transporter une créature peu commune à la vue de tous.

Je cours plus vite que prévu, ne pensant plus à l'économie d'énergie que je voulais faire. Il y a peut-être urgence, je n'ai pas d'idée à quel point ses blessures sont graves ou non. Assez rapidement, je déambule finalement dans les rues de Pré-au-lard, me dirigeant uniquement à travers mes souvenirs. Je manque en conséquence d'une rue le fameux refuge que j'avais en tête, mais je le trouve tout de même à la fin. J'y entre alors précipitamment, appelant les personnes y travaillant à l'aide.

"Excusez-moi ? Quelqu'un pourrait m'aider ? J'ai trouvé cette créature magique mal en point, elle a clairement besoin de soins !"

La bête pèse son poids, surtout à la longue. Je n'attends pas qu'on m'y invite pour venir la déposer le plus délicatement possible sur le comptoir, avant de reprendre mon souffle maintenant que je peux relâcher la pression dans mes bras et mes jambes. Avec la fatigue déjà accumulée de ces derniers jours, je sens que mon souffle se fait court tandis que j'entends mes expirations bruyantes que je peine à contrôler pour l'instant. Quant à mes inspirations, je les trouve insuffisantes, me poussant à me pencher en avant en m'appuyant sur mes genoux pour trouver une meilleure position qui m'aidera à mieux respirer et à ne plus avoir cette sensation de manquer d'air. Je compte bien repartir dès que j'aurais récupéré, et sans oublier mon pull, juste pour être sûr de ne pas être facturé pour ce sauvetage que j'espère bénévole. Je n'ai clairement pas les moyens pour ça...


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Pawel s'exprime à la deuxième personne et en italique dans la narration

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Mer 21 Fév 2024 - 15:00
Geronimo Cortazar
En manque d'inspiration
Geronimo Cortazar
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Singularité : Cracmol
Orientation : None
Statut civil : Veuf depuis longtemps, coeur en peine depuis peu.
Activités : Poupouner sa petite Elizabeth et lui offrir tout l'amour possible.

DC : Keith & Jordanaya
© : Kazual
Pas de fumée sans feu || Ft Ludwik & Geronimo

La décision de partir d'ici était remise en questions. Perdu entre son présent ici, celui auquel il s'était habitué en tant que cracmol et un futur bien différent ou il serait enfin pris au sérieux et accepté pour ses connaissances immenses et non refusé par son absence de magie, dans sa solitude immense privée d'adultes, Geronimo était perdu. La lettre-réponse qu'il avait préparée pour la réserve immense de créatures magiques en Allemagne stagnait encore sur son bureau qu'il évitait depuis des jours. Revoir le parchemin le pousserait à devoir prendre la décision, alors autant ne pas la croiser du regard. Pour se laisser un peu plus de temps. Un peu plus de réflexion face à la fuite qui le tentait. Quitter le pays, quitter son propre refuge. Désir de fuite et d'abandon d'un endroit ou soit on le jugeait, soit dans lequel on le laissait. Sa seule âme amicale avait retrouvé un bonheur dont le cracmol était jaloux, ne sachant pas vers qui tourner cette mauvaise émotion, pour laquelle il se détestait dans tous les cas. Alors pour l'instant, face à tout ça, le temps s'allongeait dans le refuge, n'hésitant pas à y dormir quelques poignées d'heures là-bas, sans jamais retourner chez lui. Après tout, sa petite Beth était à Poudlard, Gero pouvait bien se permettre de se perdre dans le travail avec l'espoir de ne pas voir les jours défiler sans quiconque autour de lui. Il n'aimait pas ça. Il n'aimait plus.

Alix, celle qui secondait Geronimo en tant que responsable, la ressentait bien, l'envie de son patron, de se perdre mentalement dans le refuge. Si au départ elle ne disait rien, se disant que les 15 années qui les séparaient ne pouvaient lui offrir la capacité de résonner le cracmol, désormais, chaque jour, elle tentait, se faisant aussi curieuse en plus d'inquiète. Se rapprochant doucement mais sûrement du brun, en tout bien tout honneur, à travers diverses discussions qu'ils n'avaient pas avant. Jusqu'à arriver à découvrir la proposition qui pouvait éloigner son ainé de son propre nid. Ce matin-là, elle en fit presque tomber le café que le Cortazar venait tout juste de lui remettre, derrière la porte de service, dans la salle de repos. Leur duo qui formait l'équipe du matin se préparait à débuter la matinée avec le carburant noir mais peut-être faudrait-il laisser un peu de temps à la pauvre Alix pour accuser le coup.

"Rien n'est encore fait, ne t'en préoccupe pas."
Relevant son regard clair du café pour croiser celui d'Alix, Geronimo se sentit obligé d'ajouter : "Et si je pars, il n'est pas question de fermer le refuge." Il sut que c'était ce qu'attendait son employée qui sembla retrouver ses couleurs. Le refuge Ganimo, aussi sans magie pouvaient-être les créatures s'y trouvant-tout comme le patron, persisterait jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de bestioles malheureuses abandonnées. Et comme le monde ne semblait pas être prêt à changer, alors l'endroit allait vivre de longues années. Surtout qu'il avait été le fantasme de son couple. C'était un héritage que Gero ne voudrait abandonner pour rien au monde.

Commençant à expliquer la proposition de la lointaine île regroupant de nombreuses créatures magiques, la conversation fut soudainement interrompue par un appel à l'aide qui fit aussitôt réagir le duo. Rares étaient de telles arrivées, mais malheureusement pas inexistantes. C'était bien pire dans son cabinet de vétérinaire à Londres, les arrivées imprévues avec des animaux blessés voire étant déjà en train de lacher le dernier souffle de vie en eux. Rouquine et brun arrivèrent dans l'aire d'accueil, tombant sur un crabe de feu étendu sur le comptoir derrière lequel un sorcier semblait en manque de souffle. D'accord. On activait le Mode vétérinaire, celui bloquant toute notion d'émotion, et sans se faire prendre par une quelconque panique, Geronimo lâcha un "On s'en occupe" à l'inconnu suivi d'un "Alix, va préparer l'infirmerie, je te l'amène." Ordre aussitôt dit, aussitôt exécuté, la rouquine disparaissait aussi vite qu'elle n'était apparue, allant préparer la pièce. Pendant ce temps, prudemment, le cracmol rabattait le vêtement sur la créature blessée pour mieux s'en emparer. Mais le corps censé être chaud -surtout pour une telle créature magique- était bien loin de la température attendu. Une grimace accompagna la découverte du corps trop froid ainsi que l'usage de muscles portant soudainement ce qui ressemblait à une tortue à la carapace recouverte de pierres précieuses. De nombreuses questions se bousculèrent, du premier instant ou il posa ses yeux dessus jusqu'à sa disparition à l'arrière où il déposa la créature sur la table d'auscultation de l'infirmerie. Alix avait d'ores-et-déjà sorti quelques potions, échangeant rapidement avec Geronimo pour confirmer le protocole à suivre, protocole qui ne pouvait qu'être confirmé par son supérieur. Après tout, même s'il en avait les capacités, ici, c'était Alix la magizoologiste -qui s'était perdue dans un refuge pour animaux, certes. Aussi, après avoir offert son aval, et ne pouvant rien faire d'autre qu'observer celle qui avait été une apprentie un jour, le père de famille préféra retourner à l'accueil pou retrouver le potentiel sauveur de la splendide créature. Non sans un grand verre d'eau. S'il était bien resté là et... En effet, Geronimo le retrouva là où ils l'avaient laissé avec Alix.

Geronimo n'hésita pas à contourner le comptoir, verre à la main, pour vérifier l'état du jeune homme au souffle coupé. En tee-shirt, il ne serait pas difficile de remarquer la moindre brûlure, pendant qu'il tendait le verre d'eau.

"Tenez. Vous ne vous êtes pas blessé ?" Brûlé serait sûrement le terme plus approprié après avoir transporté un crabe de feu. Certes, blessé et à la température corporelle bien basse. Cracher du feu dans un tel état était sûrement la dernière chose possible pour la créature magique, mais ne savait-on jamais. "Venez vous asseoir." Car après tout, maintenant qu'il avait sous la main le jeune garçon, il n'allait pas le laisser partir sans répondre à toutes ses questions concernant la pauvre créature ramenée dans un bien triste état. Créature qui était soit soumise à un port de permis pour en posséder une soit qui n'avait rien à faire à l'état sauvage dans le coin. Alors, autant qu'il prenne ses aises après avoir repris ses esprits, le jeune blond. Même si le terme "créature magique trouvée" résonnait dans la mémoire du responsable, l'amoureux des bestioles magiques voulait être sûr de ne pas avoir a signaler un mauvais propriétaire. Qui continuait tout de même à s'inquiéter pour le sorcier, tirant une chaise à ses côtés.

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Lun 26 Fév 2024 - 0:33
Ludwik Jakubowski
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Pas de fumée sans feu

On vient assez vite à ma rescousse, enfin à celle de la créature plutôt. Mon manque d'oxygène n'est pas grave en soi, ça va passer tout seul. Un homme s'occupe d'emmener le crabe de feu tandis qu'une certaine Alix retourne d'où elle vient pour préparer l'infirmerie. Son collège met plus de temps à repartir, attrapant avec précaution l'animal blessé... avec mon pull ! Et mince... Ca aurait probablement été le moment parfait pour moi afin de m'éclipser discrètement, ne pouvant rien faire de plus et préférant éviter tout problème éventuel. Mais je ne peux pas partir sans mon pull, c'est l'un de ceux qui sont en meilleur état en plus ! Enfin qui l'était, je n'ai pas fait attention s'il avait été abîmé pendant le transport. C'est peut-être un risque, vu les particularités physiques de la créature. Et ses blessures pourraient aussi l'avoir tâché... Zut, j'aurais peut-être dû m'y prendre autrement, je n'ai pas pensé à tout ça sous le coup de l'urgence.

Le temps de reprendre mon souffle, et aussi dans l'espoir de récupérer malgré tout mon précieux pull, j'attends donc patiemment dans la salle que quelqu'un daigne revenir vers moi. Ce n'est heureusement pas très long, contrairement à ce que je craignais. Alix peut visiblement s'en occuper seule puisque l'homme revient vers moi, un verre d'eau à la main. Mais sans mon pull. J'accepte volontiers le rafraîchissement toutefois, ce n'est pas de refus. Quant à sa question, je ne me suis même pas interrogé là-dessus. Est-ce que je me suis blessé ? Dans la précipitation, ça aurait été possible, tout comme la créature aurait pu me brûler un peu en tentant de se protéger, sans comprendre que je voulais l'aider. Je fais un rapide examen de mes bras et de mon t-shirt, ne constatant rien d'anormal j'ai l'impression.

"Oh euh... je ne crois pas, tout va bien on dirait. Et merci pour le verre d'eau !"

Je m'en empare et bois quelques gorgées, qui me font un bien fou après cette course effrénée. Je vide le verre en deux secondes en fait, lâchant un petit "aaaah" non contrôlé à peine fini. Ca me permet de constater que je respire déjà mieux d'ailleurs. L'invitation à aller m'asseoir reste cependant tentante : un effort si soudain pourrait me faire avoir quelques vertiges si je ne fais pas attention, j'en ai déjà fait la mauvaise expérience dernièrement depuis que je suis mes formations en occlumancie et en legilimancie, qui s'avèrent particulièrement éprouvantes. Autant ne pas prendre de risques donc. Je m'assois sur la chaise mise à mes côtés pour l'occasion, manquant d'ailleurs de peu de m'assoir à côté et y tombant finalement lourdement, tout en levant une jambe et agrippant une seconde l'homme pour retrouver mon équilibre. Une petite faiblesse dans les jambes au moment de relâcher la pression... Ca ne m'étonne pas en soi, ça va avec les vertiges de ces derniers jours, mais j'espère ne pas passer pour un mec ivre. Bref, maintenant que je suis bien ancré sur la chaise, j'en profite pour regarder de nouveau si je ne suis pas blessé. C'est tout de même plus commode de le faire assis.

"Merci beaucoup."

Mon t-shirt est un peu sale, ça vient sûrement de la créature, mais il n'a pas l'air abîmé pour autant, donc logiquement moi non plus. Mes bras et surtout mes avant-bras sont un peu rougis, c'est sûrement le froid et quelques frottements. Je n'ai pas l'impression qu'il y ait d'égratignures en tous cas, même si voir sous mes coudes et derrière mon bras s'avère un peu plus compliqué. Si le coeur lui en dit, bien que je ne sois pas une créature magique, je le laisserai m'examiner s'il me le propose. Et si c'est gratuit, bien sûr. Ca me fait d'ailleurs penser que j'aimerais bien récupérer mon malheureux pull.

"Euh dites-moi ? Vous croyez que je pourrais récupérer mon pull ? Ce n'est pas que j'ai froid, votre refuge est plutôt bien chauffé, mais j'y tiens un peu."

Si Alix est en train d'opérer avec le pull en dessous de la créature, je crains autant de ne pas pouvoir le récupérer tout de suite que de le récupérer en piteux état... Tant pis, je m'en trouverai un autre au pire, ce qui est fait est fait.

"Mais si ça doit compliquer l'opération de la créature laissez tomber, tant pis."

"La" créature, pas "ma". J'essaye de faire comprendre subtilement par là que ce n'est pas la mienne, et donc que je ne suis pas un client dans le fond. Je ne perds pas ce potentiel problème de vue non plus.


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Pawel s'exprime à la deuxième personne et en italique dans la narration

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Mar 27 Fév 2024 - 0:04
Geronimo Cortazar
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Observations d'inquiétude pour ce qui semblait être un frêle jeune homme, observations de méfiance pour ce qui pourrait être un bien mauvais maître. Délicat équilibre voguant entre douce attitude paternelle et celle sévère de tout adorateur respectueux de créatures magiques. La mémoire ramenait les détails visuels qu'il gardait du crabe de feu, alourdissant son coeur tandis qu'il vérifiait de lui-même des yeux l'état du garçon qui appréciait le verre d'eau à sa juste valeur. Sourire en guise de retour de politesse, Geronimo se redressa après avoir ramené la chaise, à temps, visiblement, servant soudainement de béquille de secours. Heureusement bien encré sur ses appuis, un "Ola" françouillard et des mains robustes rattrapèrent le blondinet qui eut le même réflexe. Retournement dans la langue partagée, un "Doucement" bas s'échappa. Un vertige ? L'adrénaline qui redescendait après un effort ? Quoi qu'il en fut, le jeune sorcier passa à autre chose, réitérant ses remerciement et reprenant la recherche de blessure. Prudemment, le brun relacha le jeune homme, reculant lentement ses mains, prêtes à être parcourues d'un second réflexe si l'inconnu venait à tomber de son assise mais... ça semblait aller. En parlant de réflexe, Geronimo se retrouva accroupi à ses côtés, l'observant en même temps que lui. Quelques rougeurs -sans ses lunettes- lui paraissaient suspectes. Aussi, malgré le check-up qui semblait OK du côté du jeune sorcier, les mains de Geronimo se présentèrent ouvertes, proposant à son tour une vérification :

"Vous permettez ?"

Permission accordée, le quarantenaire s'empara un à un des bras, les tournant délicatement alors que le patient improvisé reprenait la parole plus longuement. Si les oreilles se tendirent, les yeux, eux, ne quittèrent pas l’osculation en cours, descendant ses légères emprises sur ses poignets pour observer l'intérieur de ses mains.

"Ça ne compliquera rien, ne vous en faites pas..." marmonna le cracmol avant d'enfin rehausser le regard sur le jeune homme, reprenant d'une voix plus présente : "Alix a dû la mettre de côté. Je vous la rendrai dès que j'aurai fini avec vous." Promesse ou menace, le sourire rassurant était pourtant là. "Vous avez les mains un peu abîmées, je ne sais pas si c'est à cause du crabe de feu ou non ?" Quoi qu'il en fut, Gero reposa le bras sur la jambe du garçon avant de se relever -non dans une grimace- et d'aller fouiller l'arrière du comptoir. L'interrogatoire caché commençait. "En parlant de crabe de feu..." Il tendit l'oreille, ayant l'impression d'avoir entendu la voix d'Alix mais... Rien. "Elle n'est donc pas la vôtre ?" Les pas retournèrent vers lui, tendant une potion rose. "Mettez ça sur vos mains, ça leur fera du bien." Un splendide élixir de guérison, une véritable merveille qui aidait bien les soigneurs lorsqu'il fallait nettoyer les enclos extérieurs, que ça soit pour protéger face au futur froid ou réparer les mains déjà abîmées. "Vous sauriez me dire où est-ce que vous l'avez trouvé ? Surtout dans un état pareil."

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Ven 1 Mar 2024 - 1:06
Ludwik Jakubowski
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L'homme me propose de m'examiner, tendant ses mains pour que je lui montre mes bras. Il a probablement de meilleures connaissances que moi en la matière, alors je m'exécute puis me laisse faire tandis que je lui demande si je peux récupérer mon pull. Ils devraient pouvoir me le rendre dès qu'il en aura fini avec moi. Il parle sûrement de l'auscultation qu'il me fait actuellement, relevant justement que mes mains sont un peu abîmées. Est-ce lié au crabe de feu ? Je ne suis pas sûr, je n'ai rien noté d'anormal de mon côté, ce qui signifie que mes paumes sont sûrement dans le même état que d'habitude à mes yeux. C'est probablement davantage le temps un peu froid d'en ce moment, je possède peu de choses pour me protéger les mains en hiver.

"Je ne crois pas, je pense que je n'ai juste pas fait attention au froid."

L'homme s'éloigne en grimaçant, me faisant m'interroger sur la signification de cette grimace : mes mains sont en si mauvais état que ça ? Ou il y a autre chose ? Je ne sais pas, il enchaîne en tous cas sur un autre sujet visiblement sans rapport avec ça. Il me demande en effet de lui confirmer que la créature n'est pas la mienne. Bien ! Ma subtile remarque semble avoir fonctionné !

"Non, effectivement. Elle ne m'appartient pas."

L'homme revient avec une potion, qu'il me préconise d'appliquer sur mes mains pour les soigner. Au-delà de ne pas pouvoir les protéger suffisamment, il est vrai que je n'ai pas souvent la possibilité non plus de les entretenir. Et vu la tête de sa potion, la réalité me revient rapidement en plein visage pour me rappeler pourquoi ce n'est pas le cas en temps normal.

"Euh... merci, mais je ne vais pas pouvoir accepter. Je n'ai rien pour vous payer là."

Je suis habitué à dissimuler ma situation, c'est devenu naturel et je glisse en général facilement quelques mots qui permettent de ne pas attirer l'attention. Ici par exemple, ce simple "là" à la fin de ma phrase devrait sûrement suffire à lui faire comprendre que je n'ai pas d'argent sur moi "uniquement" dans l'immédiat. C'est subtil, c'est juste un mot qui paraît anodin, mais il en faut souvent bien peu pour faire toute la différence quand on s'exprime. Souvent, je surenchéris également en utilisant d'autres vérités pour cacher celles que je ne veux pas ébruiter. Et dans le cas présent, la vérité en question est toute trouvée au vu de sa question quant à l'endroit où j'ai trouvé le crabe de feu.

"J'étais en train de faire un peu de sport, je courrais le long de la forêt interdite pas très loin d'ici. C'est à une dizaine de pas du petit pont en pierre que je l'ai trouvé, abandonné et dans cet état. Il était vraiment à la lisière, je ne l'aurais probablement pas vu sans l'éclat de ses pierres. A mon avis, il venait de la forêt, mais..."

Je n'ai pas encore pris le temps de réfléchir à tout ça en fait, mais maintenant que je respire mieux et que la créature est prise en charge, je dois reconnaître que la situation peut paraître étrange. Si je ne m'abuse, ce n'est pas vraiment un animal que l'on trouve à l'état naturel dans le coin, il a donc forcément été amené ici par quelqu'un ou quelque chose. Je me souviens aussi que ses blessures n'étaient en rien naturelles.

"Mais il n'a pas pu arriver là tout seul. J'ai remarqué que ses blessures n'avaient rien de naturel aussi. Vous pensez que ça pourrait être l'oeuvre d'une autre créature ?"

C'est l'une de mes deux hypothèses, la seconde étant l'intervention d'un humain. Je ne m'y connais toutefois pas assez sur les créatures magiques pour pouvoir écarter ou confirmer la piste où l'une d'elles aurait pu faire ça. Par contre, un magizoologiste devrait pouvoir s'en faire une meilleure idée !

"Et qu'est-ce qu'un crabe de feu fait là d'abord ?"


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Pawel s'exprime à la deuxième personne et en italique dans la narration

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Dim 3 Mar 2024 - 21:58
Geronimo Cortazar
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L'interrogatoire sous couverte d'observations et d'inquiétude naturelle pour quiconque chez Geronimo se poursuivait. Le jeune homme à qui il tendait une potion réparatrice officialiser l'absence de lien avec la pauvre créature ramenée ici. Bref regard vers ses traits pour observer mimiques et possibles tics de paroles prouvant l'existence de mensonge, le brun n'en trouva rien. Alors dans ce cas, le crabe de feu ne pouvait qu'appartenir à quelqu'un d'autre ? L'habitat naturel d'une telle beauté se trouvant aux iles Fidjis, il n'y avait que peu de possibilités que certains vivent dans le coin -voire aucune de manière sauvage, il n'y avait pas à tergiverser, le climat n'était pas le bon ici pour eux. La seule possibilité d'en croiser ici était d'avoir un maitre ayant un permis pour sa détention. Mais étant donné la préciosité du papier, aucun maitre ne serait assez négligeant pour que sa créature ne soit dans un tel état! Ça fulminait sous les possibilités possibles, dérangeant le coeur du spécialiste, lui faisant mal à chacun de ses battements. Au moins, la timidité -était-ce bien celà ?- de l'inconnu refusant le remède sortait l'amoureux des créatures de ses sombres pensées.

"Elle n'est pas payante, ne vous en faites pas." Puisque le contact était déjà né entre leurs deux mains, le cracmol ne se gêna pas pour récupérer son ancienne prise et y mettre le flacon entre ses doigts, accompagné d'un sourire. "Dites vous au pire que c'est pour vous remercier d'avoir secouru le crabe, d'accord ?" Il n'y avait plus à tergiverser, Gero abandonnait la potion dans la patte du blondinet avant d'écouter attentivement sa matinée.

Près de la forêt interdite, près du pont de pierre. Le vétérinaire hochait la tête, localisant sans difficulté l'endroit exact indiqué. Les sourcils se faisaient à nouveau soucieux face à l'histoire, aux détails, à la perspicacité dont faisait preuve le petit sauveur. Sa curiosité était excellente et relevait des points intéressants, faisant plonger le barbu dans ses pensées alors que sa main se grattait le menton. Le petit avait de la jugeotte et savait bien des choses. Du moins, il relevait avec facilité les points illogiques dans cette histoire. Ça illustrait bien son innocence dans l'histoire, mais peut-être se trompait-il ?

"Il y a une chaine alimentaire dans la forêt interdite certes, comme de partout, et toute créature peut être attaquée par une autre, par besoin. Sauf que, comme vous l'avez relevé, un crabe de feu n'a rien à faire là sauf si un propriétaire inconscient l'a égaré ou... Si on le lui a volé..."
Le propriétaire du refuge pensait clairement à voix haute, se servant des interrogations du sorcier pour trouver une logique à tout ça, tout en espérant qu'Alix parvienne à sauver la pauvre créature. "Après, certes, une créature aurait pu l'attaquer, en la prenant pour un nouveau prédateur... Mais... Je n'ai pas fait attention aux blessures qu'elle avait..." Mais autant ne pas retourner maintenant pendant les soins, histoire de ne pas déranger sa magizoologiste. Alors, des efforts de mémoire furent tentés. Se frottant les yeux, Gero reprit : "Il avait... des pierres coupées, non ? Comme incisées ? Et non cassées ?" Paupières réouvertes se portant sur l'autre humain de la pièce afin de voir s'il se trompait ou non. "Je n'ai pas eu l'impression d'avoir vu des morsures ou des griffures..." Les coupures étaient trop nettes et singulières, l'image lui revenait. Et le dirigeait vers des possibilités qu'il n'appréciait pas vraiment.

"Je suis désolé je me perd tout seul dans mes pensées. Si j'avais pu aller voir la créature maintenant et vous ramener votre pull je l'aurai fait mais je préfère laisser Alix concentrée... Mais je pense que ça n'est que l'histoire d'une dizaine de minutes, tout au plus... Je peux arrêter de penser à voix haute si ça vous dérange le temps de votre attente." Bien que l'individu semblait lui-même perturbé par l'affaire. Mais en attendant de le savoir, Geronimo ne voulait pas embêter le brave sorcier qu'il était, en l'alourdissant avec ses préoccupations. "Je peux même vous offrir un café ou un jus de citrouilles... J'ai aussi du chocolat ou du... thé." La politesse légendaire en toute simplicité du cracmol ne pouvait pas disparaitre, même quand ce dernier était agité, poursuivant ses recherches de logiques dans toute cette histoire, mettant quelques secondes à sortir ses mots. Tout ça, en attendant de mieux. En espérant qu'Alix revienne avec une explication parfaite pour atténuer ses angoisses, du moins, concernant ce qui aurait pu causer de telles blessures, avec donc une piste animale.

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Jeu 7 Mar 2024 - 0:46
Ludwik Jakubowski
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Ludwik Jakubowski
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Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
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Activités : Danser, se faire masser, boire du chocolat chaud

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Pas de fumée sans feu

Gratuite ? Je prends ! Ce n'est pas tous les jours qu'on me propose une potion sans rien débourser, je ne vais donc pas refuser plus longtemps. Du moins je ne le ferai pas car je suis certain qu'il ne s'agit pas de pitié, puisqu'en théorie il ne connaît pas ma situation. Je n'aime pas être pris en pitié, j'évite d'en profiter si je peux faire autrement, même si ce n'est pas toujours possible. Mais là, ça semble donc être un acte purement généreux, je peux ainsi autant l'accepter pour ne pas lui manquer de respect que pour profiter de la potion et de ses soins. En fait, il prétend même que c'est un échange de bons procédés, pour avoir ramené la créature ici. L'homme m'a mis la potion dans les mains de toute façon, j'aurais eu bien du mal à la refuser davantage sans être "insultant".

"Oh... Merci beaucoup ! J'espère juste que le crabe va s'en sortir, j'aurais l'impression d'avoir volé cette potion sinon."

J'ouvre le flacon et en applique le contenu sur mes mains. Ca ne leur fera pas de mal, même si l'absence d'un tel soin régulier risque de les amener à être de nouveau abîmées dans quelques temps. Mais c'est toujours ça de pris pour aujourd'hui ! Tandis que je m'exécute, j'écoute l'homme tout en réfléchissant moi-même à ce qu'il avance. Des hypothèses énoncées, la plus probable me paraît être celle du vol. Je vois mal comment un propriétaire aurait pu l'égarer... Quoiqu'il aurait pu vouloir l'abandonner volontairement aussi, même si ça ne me semble pas être la meilleure idée. Les risques que l'on remonte jusqu'à lui restent élevés, ça n'aurait pas été très malin. Puis il aurait pu la revendre sur le marché noir, ça aurait été bien plus rentable. Mais tout le monde ne réfléchit pas ainsi, l'abandon reste donc malgré tout une possibilité.

Du moins jusqu'à ce que mon interlocuteur me pose une question qui me fait revoir les choses sous un autre angle. Le crabe avait-il les pierres coupées... ? Je ferme les yeux afin de me remémorer la scène et la visualiser sans gêne : je me revois la poser dans mon pull, c'est là que j'en avais la meilleure vue. J'ai remarqué en premier lieu le sang, puis les blessures. Certaines de ses pierres semblaient en effet manquantes, mais je ne me souviens pas bien de leurs entailles. Ce n'est pas beaucoup mieux pour les griffures d'ailleurs. Puis j'entends le propriétaire me dire qu'il est désolé de se perdre dans ses pensées et qu'il peut arrêter si je préfère, que ça ne devrait prendre qu'une dizaine de minutes avant de me délivrer. Oh ? La question ne m'était donc pas posée, il se parlait à lui-même.

"Non non, ne vous inquiétez pas, ça ne me dérange pas. C'est normal de se poser des questions sur tout ça, j'aimerais bien savoir ce qu'il s'est passé aussi."

Bien que je doute être capable de le deviner en restant assis là, juste à essayer de me souvenir. Un chocolat chaud y aiderait peut-être un peu toutefois ! C'est mon pêché mignon, et puisqu'il m'en propose un, il m'est très difficile d'y résister.

"Oh oui ! Je veux bien un chocolat s'il vous plaît, ça serait formidable !"

En attendant qu'il me le prépare, je réfléchis à ses questions de tout à l'heure, même si elles ne m'étaient pas destinées finalement.

" Hm... Je ne crois pas avoir vu de morsures, mais pour les griffures je ne saurais pas dire, je ne m'y connais pas bien en plaies de ce genre. Je ne suis pas sûr que je ferais la différence avec une lame par exemple. Merci !"

J'attrape le chocolat chaud qu'il me tend en le gratifiant d'un grand sourire. Ah cette odeur... j'y succombe toujours. Je me délecte déjà de le savourer, le laissant cependant refroidir un peu en me contentant de jouer un peu avec la tasse en attendant. Et tandis que j'effleure la matière lisse du contenant, quelque chose me revient en mémoire.

"Par contre maintenant que j'y pense, je ne me suis pas blessé en l'attrapant. La base des pierres manquantes m'a semblé vraiment lisse en fait, donc plutôt comme si elles avaient été coupées proprement..."

Oui, ça me revient maintenant, j'ai même eu du mal à l'attraper alors que ma main avait glissé sur l'une des entailles. Je n'y avais pas plus fait attention dans la précipitation, mais avec du recul je dois admettre que c'était très étrange et clairement pas causé par un autre animal. Je bois une bonne gorgée de la boisson pour être sûr de moi, et sans conteste je le suis : la coupe était nette.

"Oui, j'en suis sûr maintenant ! Les pierres ont été coupées par quelqu'un..."

Je n'ose pas en dire plus, mais je me doute que nous pensons très probablement à la même chose en ce moment-même, et que nous avons un même nom à placer sur le type d'individus dont il peut s'agir. Si je ne le dis pas, c'est parce que j'ai affaire à un professionnel des créatures, quelqu'un qui aime en prendre soin en théorie. Ceux à qui je pense sont sûrement ses pires ennemis... Je me plonge dans ma tasse pour compenser l'éventuel blanc qui risque de s'installer, réfléchissant à ce que je pourrais dire après ça. Je n'ai qu'une seule idée en fait.

"Nous devrions peut-être appeler la police ?"

Bon, je suis la police aussi techniquement, mais juste un apprenti. Et en plus je ne suis pas en service actuellement.


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Mar 12 Mar 2024 - 15:36
Geronimo Cortazar
En manque d'inspiration
Geronimo Cortazar
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Singularité : Cracmol
Orientation : None
Statut civil : Veuf depuis longtemps, coeur en peine depuis peu.
Activités : Poupouner sa petite Elizabeth et lui offrir tout l'amour possible.

DC : Keith & Jordanaya
© : Kazual
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Silencieusement, à coup de langage de paupières s'abaissant et de tête pivotant négativement, Gero tenta de dissuader le jeune homme de penser à un quelconque vol sous conditions, tout comme de penser que le crabe de feu ne pourrait s'en sortir. Le brun était têtu et refusait tout bonnement ce genre de pensées négatives pour sa part. Il avait confiance en Alix et s'il n'y avait pas les résultats attendus, alors c'était que personne n'aurait pu faire quoi que ce soit pour la pauvre créature. Mais pour l'instant, il restait positif, le cracmol, ayant fermé le cortex émotionnel d'une barrière mentale qu'il usait depuis des années lorsqu'il le décidait. Le deuil l'avait bien aidé à mettre en place cette protection, peut-être était-ce malsain mais elle était rudement efficace dans ses deux métiers. Et dans l'un comme dans l'autre, il était nécessaire qu'il reste de marbre, quoi que, avec une pointe d'empathie, lorsque les choses ne se passaient pas comme prévues et que des propriétaires perdaient leurs animaux de compagnie. Tant pis pour lui, les autres passaient toujours en premier.

Réceptionnant l'annonce de non dérangement de la part du jeune homme, le remerciement silencieux à base de commissures relevées se fit, avant que la dentition n'apparaisse, amusée par l'amour du chocolat presque scandé. Un "je m'en occupe" était annoncé, se mettant juste derrière le comptoir pour préparer une boisson parmi d'autres bêtises disponibles dans les différents tiroirs. Le lait encore tiède dans sa jarre maintenant la température par magie ne se fit pas prier pour être transvidé quelques instants plus tard dans deux mugs qui se chocolataient presque aussitôt. Concentré sur sa tache, Geronimo le restait également sur la discussion. Surtout que le témoignage qui se rapportait à ses propres souvenirs appuyait d'avantage sur la pire des pistes possibles, rendant chaque battement de coeur douloureux, qui se faisaient plus nombreux aussi. Les méninges chauffaient, ramenant le quarantenaire dans une histoire vieille de plus de 15ans mais qu'il ne pourrait jamais oublier. Ramenant le chocolat chaud entre les mains de son invité, la mine joviale malgré les circonstances s'était dissipée, offrant un visage de marbre, plus à l'écoute que jamais.

Comme si elles avaient été coupées proprement. Ça résonnait, faisant oublier à Geronimo que sa propre boisson chaude l'attendait sur le comptoir, fumant. Dommage, il attendrait longtemps tant l'estomac se serrait, coupant tout l'amour que le vétérinaire portait au chocolat, coupant toute faim, toujours plus quand le constat fut bientôt dit à haute voix et partagée. Les yeux perdus au sol se relevèrent sur le joggeur. Coupées par quelqu'un. La nausée montait chez l'ainé dont les couleurs avaient foutu le camp. Le sourire était fané, subitement mort alors que la meilleure chose à faire -la plus sage, même- était énoncé : appeler la brigade magique. Mais... Combien de temps mettront-ils à intervenir ? Le sang-froid de Geronimo en perdait sa température sereine, bouillonnant dans ses veines alors que ses yeux n'offraient rien d'autre qu'une désormais pointe de détermination sur un fond de vulnérabilité.

"Vous avez raison. Il faut les prévenir." Mais pas que. Les pas retournaient une énième fois derrière le comptoir, écrivant sur un post-il un mot à l'attention d'Alix puis bientôt sur deux parchemins qu'il enroula vite. Les textes étaient brefs, il n'y avait pas besoin de plus. "Je suis désolé de vous embêter avec ça, mais pouvez-vous me rendre service ? Pouvez-vous mener ces deux parchemins à la poste ? Elle est juste à droite en sortant. Ce parchemin-là est destiné au 2ème étage du Ministère de la Magie. Celui-là est pour le 4ème étage." Aka le département de la justice magique et celui du contrôle et de la régulation des créatures magiques. Ce qui était au départ une demande semblait se transformer en mission pour laquelle on ne demandait plus aucun avis : Geronimo avait déposé les rouleaux sur les jambes du jeune sorcier avant de mettre sa propre veste, avec son ton directif qu'il employait en général qu'en cas d'urgence. "Dites que c'est sur le compte du refuge, on ne vous embêtera pas pour le paiement." La capuche était ajustée dans sa nuque, son précieux sac à dos était installé sur son flan gauche. "Je dois y aller. J'ai laissé un mot à ma responsable, dès qu'elle sortira de là elle vous rendra votre veste. Vous avez le temps de faire l'aller-retour." Sauf si le jeune homme ne voulait pas affronter la température extérieure en tee-shirt, mais là n'était pas le problème de Geronimo : sa crainte pesait dans tous les cas sur le timing que mettrait le ministère à agir, que les parchemins soient envoyés aussitôt ou dans dix minutes. Et il était hors de question que, si son instinct sonnait vrai, les possibles braconniers n'aient le temps de disparaitre cette fois. En moins de temps qu'il n'en fallut peut-être pour le jeune sauveur de répondre, le veuf quitta le refuge sans plus d'inquiétude que ça à l'idée de laisser quelqu'un seul dedans, courant dans la direction du pont proche de la forêt interdite; il devait en avoir le coeur net.

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Lun 18 Mar 2024 - 0:28
Ludwik Jakubowski
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J'ose à peine le regarder tandis que j'ai le visage plongé dans ma tasse, seuls mes yeux en dépassant pour m'assurer tout de même qu'il ne défaille pas. Le pauvre... il est devenu bien pâle suite à mes dernières révélations. Est-ce que j'aurais dû les garder pour moi et appeler mes collègues une fois sorti seulement ? Il est vrai que je ne suis pas en service, mais dans le fond je sais qu'il vaut mieux éviter de donner trop de détails aux proches des victimes. La situation actuelle pourrait finalement grandement se rapprocher d'un cas professionnel, où j'aurais alors commis quelques erreurs en parlant trop. Bon en soi je ne risque rien puisque je suis en civil, mais c'est surtout pour lui que je m'en veux un peu. A quoi bon l'accabler avec ces informations dont il ne pourra de toute façon rien faire ? Hormis imaginer le pire et déplorer que de telles choses existent, ce qui clairement ne lui apportera rien de bon. Arf, je m'en veux, d'autant plus qu'il s'est montré si gentil avec moi... C'est peut-être bien le problème d'ailleurs : je me suis senti un peu trop à l'aise et je suis trop entré dans son jeu de détective...

Il reprend finalement la parole, partageant mon avis sur le fait de prévenir la brigade magique. Ouf, il semble prendre la chose avec assez de recul et de sang-froid, ce qui me rassure aussitôt. Je m'autorise à finir mon chocolat durant ce bref instant où je suis tranquillisé, avant qu'il ne me demande un service. Tout ce qu'il veut, je lui dois bien ça ! Le service est plutôt simple en plus : il aimerait que je porte deux parchemins au bureau de poste, juste à côté d'ici. Drôle de façon de le "demander" toutefois, puisqu'il me pose lesdits manuscrits sur mes jambes, ne me laissant en définitive pas trop le choix j'ai l'impression, alors que je n'ai même pas eu le temps de dire oui.

C'est ce qui m'inquiète aussitôt, ça et le fait qu'il pourrait aller les poster lui-même aussi. Non pas que ça m'embête de le faire, mais qu'a-t-il de mieux à faire pour me missionner à sa place ? En le voyant commencer à s'habiller, et devinant qu'il va pourtant sortir même si ce n'est pas pour aller au bureau de poste, mes craintes tendent à se confirmer. Mais il se contente d'un simple "je dois y aller" en guise d'au revoir, sans m'en dire plus sur ce soudain départ, me laissant seul avec ma bouche à moitié entrouverte, toujours assis sur ma chaise avec les deux parchemins sur mes cuisses et ma tasse vide dans les mains. Mais il va où ? Où pourrait-il bien aller après ce qu'il vient d'apprendre ?

Un proche d'une victime qui agirait ainsi irait sans conteste retrouver les agresseurs, c'est la première chose que je me dirais. Mais il manque cruellement d'informations pour les retrouver non ? "Une dizaine de pas du petit pont en pierre"... Quoique j'en ai peut-être suffisamment dit pour qu'il sache par où commencer ! Eh mince ! Je fais quoi ? Je ne peux pas le laisser y aller seul, imaginons qu'il retrouve réellement la trace de ceux qui ont fait ça ? Il pourrait se mettre en danger... Aussi bien en tant que policier, même en civil, qu'en tant que fautif à en avoir trop dit, je me dois de l'accompagner pour m'assurer qu'il ne coure aucun risque, ni n'en prenne aucun en fait.

Je me relève aussitôt, laissant les parchemins tomber par terre. Je n'irai pas les poster de toute façon, je n'en aurai pas le temps si je veux le rattraper. Alix les verra sûrement à son retour, voire les lira, et elle comprendra alors ce qu'elle doit faire. Je m'autorise juste à aller reposer ma tasse à côté de la sienne, dont je m'empare pour boire d'une traite son chocolat, avant de quitter les lieux à mon tour. Il ne faut pas gâcher après tout, puis ça me donnera peut-être des forces dont je risque d'avoir besoin pour piquer un nouveau sprint. En tee-shirt du coup...

"Attendez !"

Appel totalement vain, je le sais bien. Il m'a déjà bien devancé le temps que je réagisse. Heureusement, je sais probablement mieux que lui où aller avec exactitude, je devrais peut-être pouvoir le rattraper ainsi. Je cours aussi vite que tout à l'heure avec la créature, même un peu plus rapidement en fait puisque je ne suis plus encombré. Et sans me perdre cette fois aussi, vu que je ne cherche pas un établissement dont j'ignore l'emplacement exact. Je finis par arriver en vue du pont, puis je continue vers l'endroit où j'ai trouvé le crabe. L'inquiétude grandit cependant déjà en moi : je ne vois personne aux alentours pour l'instant, ce qui inclue l'homme du refuge. Il n'est pas encore arrivé ? J'en doute. Il s'est perdu et s'est trompé d'endroit ? C'est possible. Il s'est déjà enfoncé plus profondément dans la forêt sur la piste de braconniers éventuels ? C'est ce que j'appréhende le plus...

"Monsieur ?"

Mouarf, je ne sais même pas comment il s'appelle... De toute façon, je ne crie pas vraiment, je l'appelle avec une sorte de... chuchotement crié ? Je n'ai jamais su comment appeler ça, et dans le fond je trouve ça totalement absurde aussi : il n'y a aucune chance qu'il m'entende. Mais c'est un réflexe où on espère n'être entendu que du concerné et pas par ceux qu'on cherche à éviter. Ca aussi c'est un peu débile d'ailleurs : qu'est-ce qui pourrait bien faire qu'on serait entendu par l'un et pas par les autres ? Bref, puisque je me doute que je n'arriverai à rien ainsi, je tâche d'observer un peu les environs pour voir si je trouve une trace de lui.

Je reviens d'abord à l'endroit exact où j'ai trouvé le crabe. Puisqu'il y reste des traces de son sang, l'homme a pu finir par les trouver. Ca me semble être un bon point de départ pour commencer : si je n'y vois rien de particulier, ça voudra dire que l'homme n'est peut-être pas encore parvenu jusqu'ici. Je ne vais cependant pas beaucoup plus loin dans ma réflexion, car je note déjà des empreintes suspectes, qu'il n'y avait pas tout à l'heure et qui ne sont clairement pas les miennes. Zut, ça seraient les siennes ? Elles s'enfoncent vers la forêt en tous cas... Double zut ! Je commence à les suivre, appelant de nouveau l'homme.

"Monsieur ? Vous êtes là ?"

Oui, je continue de "crier chuchoté", même si je trouvais ça absurde pourtant. Réflexe...


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Mar 9 Avr 2024 - 0:32
Geronimo Cortazar
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Il ne savait quelle énergie poussait Geronimo à courir toujours plus loin, toujours plus vite, toujours plus longtemps. Le cardio avait mal mais la cible était verrouillée, quelque part, vaguement, tenant en haleine tout l'esprit du cracmol dont seul les branches mortes se cassant et son souffle brisaient le silence matinal de la forêt interdite désormais foulée. Chez lui, pas une once de doute, pas une once de peur, seulement de la bêtise à l'état pure, un entêtement qui définissait déjà bien de base le brun, mais d'avantage aujourd'hui, le rendant même idiot face au potentiel danger vers lequel il était censé courir. Où était-il ? Combien étaient-ils ? Quelles étaient leurs intentions ? Etait-ce la bonne direction ? Aucune information n'était détenue par le têtu qu'il était mais il s'en fichait bien. Geronimo avait besoin d'en avoir le coeur net. Il avait besoin de savoir s'il y avait bien un groupe de braconniers en ce moment même dans la forêt bordant Poudlard. Il avait besoin de savoir si oui ou non le nom qu'il haïssait et maudissait le plus au fond de son coeur, au plus profond de son âme, salissait actuellement le sanctuaire de créatures sauvages. Celui qui lui avait tout retiré, du plus beau des sourires angéliques jusqu'aux bras fins mais pourtant si fort et courageux aimant entourer sa taille avant de se lover tout entier contre son torse. Plus de quinze années étaient passées mais jamais Geronimo n'avait pu accepter que celui ayant pris la vie de Gabrielle Cortazar puisse continuer impunément ses méfaits. Ses mêmes méfaits face auxquelles l'ancienne Auror s'était proposée de se dresser, se proposant de mener à bien la mission alors que la présence de braconniers à la magie impure souillait la gigantesque forêt voisine à Pré-Au-Lard.

L'endroit maudit était non loin de là, celui même où Gaby avait lâché son dernier souffle. Elle n'avait pas eu tant besoin que ça de pénétrer la forêt avant que son ultime bataille ne commence. Geronimo le savait. Il avait été présent lorsque les témoignages d'autres aurors s'étaient faits, lorsque la reconstitution avait eu lieu. La présence du Refuge à Pré-Au-Lard n'était en rien un hasard. Le pauvre kilomètre qui séparait l'arbre marqué d'un signe d'amour du batiment représentait bel et bien un hommage personnel que Geronimo avait souhaité porter à l'attention de la courageuse auror disparue. Malgré tout ça, l'envie de voir la pourriture brisant vie animale et humaine ne s'était jamais tassée. Chaque histoire de braconnage hérissait le poil, retenant l'attention discrète du brun. Chaque doute, chaque échos, chaque article, mettait à rude épreuve le coeur du cracmol. Quelque soit l'endroit en Grande Bretagne, même s'il n'y avait plus eu de faits se passant dans la Forêt Interdite... Jusqu'à ce jour-ci.

Peut-être courrait-il après le Vent. Peut-être que son corps arrêterait seul sa course stupide. Que ses jambes allaient perdre toute énergie, faisant échouer Geronimo dans sa quête futile, le faisant s'échouer au sol, dans une triste comparaison. Puis dans une différence encore plus triste, en se rendant compte que son coeur à lui, avait continué de battre malgré la chute. Avant de se rappeler qu'aujourd'hui, un tout petit bout de sorcière comptait sur lui désormais pour revenir à la maison et pour l'accueillir à chaque nouvelle vacance qui la délivrerait de Poudlard et qui la lui rendrait. Juste quelques jours, ça n'était qu'une poignée de semaines. Mais c'était bien suffisant pour ne pas regretter le non arrêt de son coeur et ainsi imiter celui de Gaby. Ça serait suffisant cependant pour le faire se relever et se rendre compte qu'il n'avait plus le droit d'être stupide et de se jeter dans la gueule du loup. Pour ça, pas besoin de mauvaise chute, pas besoin d'échec dans sa course. Les neurones faisaient les nouvelles connexions, se remémorant le nouveau lien familial qui lui importait tant, la petite silhouette qui à son tour, enlaçait la silhouette paternelle avant d'être recouverte de ses larges bras à son tour.

Le coeur criait alors autrement, mais criait toujours. La course se poursuivait, le souffle continuait de s'épuiser tout en semblant sans fin, le froid lui faisait mal à la gorge, s'imissant dans ses bronches alors que les joues étaient én ébulition, que son souffle marquait l'air de fumée. Il ne ferait rien de stupide. C'était ce qu'il se répétait encore et encore, comme pour empêcher ses jambes d'arrêter leur mission suicide.

Si au départ il avait foncé sans but...

Si bien vite le but de tirer vengeance en s'en prenant au potentiel meurtrier de sa Gabrielle était né...

Celui-ci s'était tassé en de simples besoins observations. Après tout... Pourquoi pensait-il dur comme fer à trouver des braconniers ? Pourquoi était-il si touché et certain de voir le fameux meurtrier ? N'y avait-il qu'une poignée de tels brigands dans le Royaume-Uni ? Dans le monde ? Les chances étaient minces, il le savait, mais après tout pas inexistantes : le crabe de feu était un sérieux -et bien triste- indice, si similaire à celui trouvé il y avait 15ans. Celui qui avait mis le feu au poudre et alerté de la présence de braconniers dans la forêt. Prouvant cette même maniere de procéder: Voler les créatures et disparaitre de leur milieu de vie, pour mieux récupérer les pierres précieuses dans d'autres pays éloignés et relâcher ou ne plus faire attention à la créature privée d'une partie de son corps mutilé... Le mode opératoire était si similaire. Comment ne pas avoir un mince espoir, un horrible doute, quant au fait que tout ceci se reproduisait exactement de la même manière qu'il y a 15ans ? Geronimo voulait juste en avoir le coeur net. Observer, reconnaitre ou non le portrait qui avait orné le temps de quelques journées la une de quelques magazines moldus, accompagné d'une récompense sous cette tête qu'il n'oublierait jamais, qu'il reconnaitre entre mille.

S'il y avait bel et bien cette crapule, alors le cracmol attendrait l'arrivée des secours. Avec un peu de chance, le jeune garçon aurait rapporté la fuite du gérant du refuge dans la forêt et les aurors n'auraient qu'à lancer un sortilège pour suivre les pas de l'idiot sans défense qu'il était.

S'il n'y avait pas ce visage tant redouté mais que le braconnage faisait bel et bien trembler les arbres de la forêt, le projet serait similaire, même si la poitrine serait douloureuse face à l'espoir de vengeance s'évanouisant.

S'il n'y avait rien... Alors Geronimo ne saurait quoi faire, perdu, vidé, seul. Peut-être continuerait-il encore et encore de braver la dense forêt jusqu'à ce que le peu de lumière du jour ne cesse de lui offrir une vision claire, l'obligeant à rebrousser chemin.

Cela si et seulement s'il ne se faisait pas attaquer entre temps par l'une des nombreuses menaces magiques vivant dans la menace verte qu'était l'endroit. Il était fou. Inconscient. Mais le coeur valeureux et voulant désormais battre en toute tranquilité, ne voulant que justice, ne voulant que paix pour les créatures magiques, ne voulant plus qu'une autre personne ne connaisse la peine de perdre sa moitié auror.

Pour qui se prenait-il ? Pauvre cracmol à l'âme brisée depuis trop longtemps, s'étant dit que tout ceci était derrière lui, qu'il était passé à autre chose, que le deuil était fait. Que le tambourinant pouvait passer à une suite, avec quelqu'un d'autre, avait tenté un renouveau, avant de connaitre une nouvelle peine sous la tentative de revivre et rebattre pour quelqu'un. Ça n'était peut-être pas pour lui. Ça n'était peut-être pas pour maintenant. Un simple signe de Merlin, éloignant le regard vif bleuté loin de l'Ecosse et des nombreux souvenirs qu'ils auraient pu continuer de construire. En toute amitié, sauf si la moustache souvent étirée avouait bien plus que ça, elle aussi. Pourquoi s'attarder sur ça ? Pourquoi y avoir cru ? Pauvre cracmol imbécile, se pensant supérieur à une auror entrainée et entourée par de nombreux confrères et consoeurs, se pensant assez habile pour permettre l'arrestation d'un dangereux individu ne laissant que souffrance et mort derrière lui. Pauvre cracmol stupide, se pensant sortir du lot des sans-pouvoir, assez pour intéresser un sorcier assez puissant pour être professeur, tentant malgré la différence de suivre l'aventure à ses côtés, même les plus rocambolesques dans les plus incroyables palais des glaces, dans les plus rudes tempête de désert. Aujourd'hui n'était plus un jeu, aujourd'hui n'était plus un jour à célébrer l'amour et ce qui en découlait. Aujourd'hui ne pouvait être que néfaste, avec la chance proche de zéro, de réussir quoi que ce soit de bien.

L'odeur d'un feu chatouillait les nasaux rageant au bout d'un certain temps. Peut-être était-il fou, plus qu'il ne l'était déjà, se persuadant d'avoir trouvé une piste, un indice prouvant la présence humaine dans ce champs de bataille végétal. Les jambes ralentirent, l'espoir renaissait, le nez se faisait pointu alors que les sourcils du cracmol offraient un air grave à ses traits. Point de créatures rencontrées sur ça route si ça n'avait été quelques oiseaux dépourvus de magie. Beaucoup avaient fui. Le danger était là, représenté par l'absence de vie intelligente dans le recoin de la forêt. Geronimo était sur la bonne piste. Le tout était de savoir si la piste était celle tant recherchée ou non. Le pas se faisait léger, discret, moins destructeur des nombreuses branches mortes qui jonchaient le sol. La silhouette profitait des épais troncs pour avancer de l'un à l'autre, se guidant de son odorat, de ses vieux yeux qui pensaient voir de la fumée éclaircir les couleurs de la forêt, de l'ouïe durement touchée mais pourtant assez affutée pour se joindre aux autres sens sûrs d'avoir décelés de la présence. Des présences, plutôt. Les voix étaient loin, mais au pluriel. Les doigts s'agripaient aux troncs alliés, les remerciant presque d'exister, de le cacher, de lui permettre une avancée discrète, de lui permettre de serrer quelque chose pour évacuer les fourmis dans ses membres, le stress dans sa caboche, la tristesse dans son coeur, pour transformer tout ça en force de vie. Au fur et à mesure, tout devenait plus réel, chaque sens se faisait plus alerte, copié par le palpitant qui lui faisait mal au torse, mais qu'importe : jamais il n'arriverait à lui faire si mal que le 23 Juin 2009 et les jours ayant suivis. S'il pouvait apaiser cette douleur fantôme, qu'il avait gardé précieusement et secrètement jusqu'à maintenant, se moquant bien de cette nouvelle douleur arriviste sous l'effort, alors il le ferait.

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Pas de fumée sans feu [Geronimo Cortazar] Empty Re: Pas de fumée sans feu [Geronimo Cortazar]

Jeu 18 Avr 2024 - 0:14
Ludwik Jakubowski
Ministère (terrain)
I - Bleu
Ludwik Jakubowski
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Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Célibataire
Activités : Danser, se faire masser, boire du chocolat chaud

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DC : Lutz von Jürgen

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Pas de fumée sans feu

Les traces qu'il a laissées sont très loin d'être discrètes : végétation écartée sans délicatesse, branches mortes cassées sous des pas précipités, empruntes qui apparaissent clairement dans la terre ; on dirait presque qu'il m'a volontairement laissé un chemin à suivre pour remonter sa trace. L'avantage, c'est que je vais donc pouvoir le faire facilement, sans même avoir à lancer un appare vestigium. L'inconvénient qui m'inquiète déjà un peu plus, c'est que s'il s'approche réellement des braconniers, il risque bien de se faire repérer en quelques secondes. Or, je ne suis pas certain qu'il sache vers où aller. D'après les traces que je vois là, je dirais qu'il court presque en ligne droite sans vraiment savoir vers quoi il se dirige. A moins qu'il ait aperçu un braconnier et qu'il le poursuive justement. Mais je crois bien discerner une seule paire de chaussures parmi les empruntes, il manquerait en toute logique celles de l'homme poursuivi s'il existait vraiment.

Je reste donc plutôt sur ma première impression : il court au hasard en espérant tomber sur les braconniers. Mais qu'est-ce qui lui a pris ? Il avait l'air si doux et attentionné tout à l'heure, et maintenant il se précipite tête baissée vers le danger sans prendre la peine de réfléchir deux secondes visiblement... Je ne m'attendais pas à une telle réaction de la part de quelqu'un qui semblait tellement avoir la tête sur les épaules. Il est possédé ou quoi ? Je m'en veux d'autant plus en tous cas, si j'avais su je ne lui en aurais jamais autant révélé. Le seul petit réconfort que je trouve dans cette histoire, c'est de me dire qu'il y a très peu de probabilités pour qu'il tombe réellement sur des braconniers en fonçant ainsi. Sur d'autres dangers inhérents à cet endroit par contre, ce n'est pas à exclure...

Et le pire, c'est que me voilà à me mettre moi aussi dans ce même risque de danger, à le poursuivre pour tenter de l'arrêter et de le raisonner avant qu'il ne se mette dans une situation impossible. En même temps, c'est en partie ma faute, je n'allais donc pas le laisser tomber et repartir tranquillement comme si de rien n'était. Ce n'est déjà pas forcément mon genre de base, surtout si la personne m'apparaît sympathique, mais encore moins si je suis fautif.

J'ai arrêté de l'appeler, vu l'état de la végétation je me doute qu'il va vraiment vite. Il y a peu de chances pour qu'il m'entente actuellement, d'autant plus que je ne sais même pas de combien de mètres il a pu me distancer. Et je suis presque sûr d'aller moins vite que lui : il me fait penser à un désespéré, rien qu'en revoyant sa tête quand il est sorti plus tôt, il doit courir en prenant un minimum de précautions. Ce qui n'est pas mon cas, je n'ai pas envie de faire une mauvaise chute en allant trop vite et en ne regardant pas bien où je mets les pieds. Je doute qu'un crabe de feu serviable me porte jusqu'au dispensaire le plus proche, même si ça serait pourtant un juste retour des choses. Je ne compte donc pas me blesser ici maintenant, alors que nous nous sommes sûrement déjà bien enfoncés profondément dans la forêt.

Déjà que sans même parler de blessures, je sens mes muscles qui fatiguent et quelques douleurs contraignantes apparaître, sous mes pieds essentiellement. De même, bien que je sois plutôt résistant au froid, je le sens malgré tout qui commence à me gêner. Il faut dire que je reste en t-shirt, les bras nus alors que le jour décline petit à petit et que je m'enfonce dans la fraîcheur des bois. Merci la créature magique, merci le vétérinaire qui a pété son câble d'un coup. Bon, j'ai peut-être ma part de responsabilités aussi... J'aurais dû prendre quelque chose en quittant les lieux, il devait bien y avoir n'importe quoi me permettant de me couvrir davantage que j'aurais pu emprunter le temps de cette escapade. C'est un peu trop tard pour y penser, je n'ai clairement pas le temps de faire demi-tour maintenant.

D'autant plus que je perçois soudainement de l'agitation, qui n'annonce rien de bon malheureusement. Je reconnais le bruit de sorts qu'on lance, ce qui me fait aussitôt craindre le pire. Il a finalement réussi à trouver des braconniers ?! Ou peut-être est-il tombé sur une créature dangereuse et menaçante ? Est-ce seulement lui qui envoie des sorts ou en est-il la cible ? Je presse un peu le pas, tout en ralentissant pourtant : bien que j'accélère le mouvement, je le fais cependant en me baissant pour me faire le plus discret possible. L'effort est plus intense ainsi, mais finalement j'avance moins vite. Je suis toutefois plus furtif, ce qui me permet de ne pas devenir moi-même la cible des braconniers.

Car c'est bien de ça dont il s'agit : je vois deux hommes plus loin qui invectivent leur "intrus" tout en lançant des sorts dans sa direction. En regardant vers celle-ci, j'aperçois mon homme, qui est visiblement en mauvaise posture. Il ne réplique même pas avec sa propre magie, sûrement trop acculé pour tenter de se mettre à découvert. Je ne réfléchis pas davantage : je lance un sortilège de désillusion afin de parfaire davantage ma discrétion, puis je me rapproche doucement des deux agresseurs, qui eux-mêmes avancent précautionneusement vers la position du vétérinaire. Cela me permet de les contourner légèrement sur la droite, mais je dois faire vite avant qu'ils n'atteignent leur cible. J'essaye de regarder aux alentours, mais je ne crois pas apercevoir d'autres braconniers. Dans l'urgence, il reste cependant possible que je ne les voie pas... Je n'ai plus le temps de m'en assurer davantage toutefois, je dois agir maintenant.

"Immobulus !"

Je viens de surgir dans leur dos tout en lançant mon sort, qui touche les deux individus. Ouf, ils n'étaient plus très loin de la "cachette" de leur cible. Je ne crie pas victoire trop vite toutefois : nous devons encore vérifier qu'il n'y en a pas d'autres, ou alors que les concernés ne nous aient pas repérés ; et ligoter ces deux-là pour les neutraliser définitivement en attendant les renforts. Renforts que je n'ai donc pas appelés, bien sûr. Et accessoirement je n'ai rien sur moi pour les attacher aussi en fait. Tout va bien. D'ailleurs...

"Tout va bien ? Vous êtes encore là ?"

Il ne manquerait plus qu'il ait transplané tiens.


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Pawel s'exprime à la deuxième personne et en italique dans la narration

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