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Les murmures dans le noir (Grimoire de Gareth) Empty Les murmures dans le noir (Grimoire de Gareth)

Sam 8 Juil 2023 - 12:37
Damian Vasilikós
En manque d'inspiration
Damian Vasilikós
Année d'étude : Cinquième année
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Girlz
Statut civil : Célibataire
Activités : Le violon.

DC : Gabriel A. Valnoir & Mathias Jägerziel
© : Teddy Lupin

Carte du sorcier
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Les murmures dans le noir (Grimoire de Gareth) Empty Re: Les murmures dans le noir (Grimoire de Gareth)

Dim 19 Nov 2023 - 16:41
Damian Vasilikós
En manque d'inspiration
Damian Vasilikós
Année d'étude : Cinquième année
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Girlz
Statut civil : Célibataire
Activités : Le violon.

DC : Gabriel A. Valnoir & Mathias Jägerziel
© : Teddy Lupin

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15 Novembre 2023.

C'est étrange comme parfois, nos rêves sont de vieux souvenirs... Je n'avais pas repensé à celui-ci depuis bien longtemps! Je me souviens que j'avais été à Berlin pour livrer un client couturier de luxe, et je m'étais dis que je pouvais en profiter pour me trouver une nouvelle proie avant de partir. J'étais allé sur une grande place, près d'une entrée de l'U-Bahn (le métro Berlinois): c'était en soirée et il y avait peu de monde. J'avais vu ce jeune, il semblait vouloir entrer dans le métro, mais s'arrêtait toujours en haut des escaliers: il ressemblait à un vagabond moldu, ce qui m'arrangeais. Au moins, personne ne le chercherait... Je l'avais stupéfixé et emmener chez moi en transplanant discrètement. Je l'avait gardé trois longues années! Je me souvenais même de la dernière fois que je l'avais vu...


Samedi, début du weekend. Je me levais ce matin comme tous les autres matins. Je commençais par ma séance de musculation habituelle, puis, je pris ma douche et m'habillais de mon pantalon d'entraînement, avant d'enfiler mes gants de protection souples. Je restais pieds nus et torse nu, car je n'avais pas besoin de vêtements en haut ni de chaussures: ce serait plus une gêne qu'autre chose... Je passais par la cuisine pour avaler un œuf-bacon et un jus de fruits frais, puis j'emportais une deuxième portion de tout ça avec moi, et allais au rez-de-chaussée. Je passais la porte au corbeau, puis devant ma statue, et entrais dans ma cave. Je me dirigeais vers la cellule du fond, la plus grande et la mieux aménagée. J'ouvrais d'un coup de baguette et donnais la nourriture à ce cher Mathias. Celui-ci n'avait même pas attendu que j'ouvre pour me lancer, dans un petit sourire:

"Bonjour Patron! La forme aujourd'hui?"

J'esquissais un sourire et lui laissait le temps de manger. Il était un simple Moldu, une proie que j'avais choisis au hasard il y a trois ans environ. La cellule avait eu un problème de fermeture au niveau d'un gond de la porte et il en avait profité pour tenter de s'évader en me sautant dessus: il avait livré un combat si féroce pour sa survie et sa liberté que cela m'avais beaucoup plut. J'avais fini par m'attacher un peu à lui et décidais alors de repousser la date où je devais le tuer. Car il fallait bien que je le tue un jour ou l'autre, lui-même le savait! Je ne lui avait pas caché qu'il ne sortirait jamais d'ici vivant, et il avait semblé l'accepter. Depuis, il était devenu un vrai partenaire d'entraînement!

*Il fait pas semblant au moins!*
*On est vraiment obligé de le tuer? Je l'aime bien, moi...*
*Oui on est obligé! On ne peut pas prendre de risques!*
*C'est si dommage... j'aime bien le goût de sa douleur et le son de ses cris.*
*Oooh que oui... et sa tête quand on lui lacère les tendons... Rrraaaaa! Trop bon!*


Il termina de manger et alla en suite s'échauffer, avant de se saisir de ses dagues de combat. Je me dirigeais vers l'étagère habituelle et y déposait ma baguette, bien en sécurité: je ne pouvais pas me permettre de la casser accidentellement. Je récupérais ensuite mes faucilles et rejoignis Mathias au centre la pièce, bien dégagée, qui servirait d'arène de combat pour aujourd'hui. Il se plaça à cinq mètres devant moi, me faisant face après s'être délesté de la tunique bien chaude que je lui avait confectionnée il y a quelques mois pour éviter qu'il ne tombe malade.

"Prêt Patron?" demanda-t-il d'un ton confiant.

J'esquissais un rictus cruel pour toute réponse et fonçais sur lui. Il m'esquiva d'un pas souple sur le côté arrière et j'en profitais pour balancer un coup de faucille visant son ventre, comme pour l'éviscérer. Il dévia ma lame au dernier moment de sa dague gauche (manche noir) et sa dague droite (manche blanc) fila vers ma gorge, entre le cou et la clavicule. Je baissais très vite la tête, finissant par effectuer une roulade avant pour échapper au coup de lame, mais il en profita pour me balafrer le bas du dos au passage. Je laissais échapper un bref grognement de douleur, tout en lançant mon bras gauche vers son genou. Il avança sa dague gauche pour me contrer, mais au dernier moment, je modifiais la trajectoire de ma lame, et elle laissa une trace sanglante sur la chair latérale de son mollet gauche, manquant de justesse sa cheville... Il poussa une exclamation de douleur et de surprise mélangée et fit un bond en arrière. J'en profitais pour me relever et lui refaire face, lui servant un rictus moqueur. Il sourit en coin:

"C'était sournois, ça Patron! Et sacrément bien joué..."

Nous commençâmes à nous tourner très lentement autour.

"Merci Gamin. J'attends de voir ton meilleur coup: ne me déçois pas..." fis-je pour le provoquer ouvertement.

Il s'élança vers moi et nous reprîmes notre danse de sang et d'acier. En près de trois ans de combat intensifs tri-hebdomadaire, nous avions tous les deux beaucoup progressé. Les minutes s'écoulèrent, devenant près de deux longues heures. Il me toucha à une douzaine de reprises, et je réussis à le balafrer une bonne quinzaine de fois. Il s'élança une fois de plus sur moi, semblant viser ma gorge: mais peut-être allait-il s'en prendre à mes genoux au dernier moment? Ce ne serait pas surprenant! Alors je préparais ma contre-attaque, et je vis sa dague droite changer effectivement de trajectoire au dernier moment, descendant... mais pas assez bas. Je ne rendis compte qu'à l'ultime seconde ce qu'il avait réellement visé, mais ce fut trop tard: sa lame s'enfonça dans la chair de mon flanc droit jusqu'à la garde... Mes yeux s'écarquillèrent et je fixais Mathias, qui arborait un air triomphant. Il retira sa lame de ma chair, et mon sang commença à couler: heureusement que ce n'était que de la chair et des muscles qui avaient été touchés! Ce sale petit sournois en profita pour me faire un croche-pied et je m'écroulais au sol, lâchant ma faucille droite dans la foulée. Je tentais d'utiliser l'autre pour amorcer un mouvement vers la cheville du Moldu, mais il posa fermement son pied sur mon poignet, immobilisant ma main. Mathias posa un genou à terre, et vint poser la pointe de sa lame gauche sur ma chair, au niveau de mon estomac. D'accord, là je commençais à être inquiet... Il me servit un sourire cruel, presque digne des miens, et commença à appuyer sa lame: la pointe s'enfonça légèrement dans ma chair, et je grimaçais. Finalement, il éclata de rire, enleva sa lame de ma peau et me libéra. Il me tendis la main, que j'attrapais volontiers, et m'aida à me relever. Puis, pendant que je récupérais mes faucilles, il se dirigea vers l'étagère, attrapa ma baguette et revint vers moi pour me la donner.

"Il faut vous soigner avant que ça s'infecte." dit-il en me lançant un sourire goguenard.

Je lui répliquait par un sourire acide un peu vexé, et pris ma baguette. Je commençais par me soigner, puis je fis de même pour lui.

"Je dois reconnaître que c'était bien joué, Gamin."

Il ricana, d'un air ouvertement moqueur.

"Hahaha! Avouez que ça vous a fait mal de dire ça..."

J'esquissais un sourire amusé.

"Plus que tu ne crois!"

Comme à nos habitudes, je le laissait chercher deux verres en argent sur la fameuse étagère, et je les remplis d'un aguamenti lorsqu'il me les tendis. Nous nous prîmes une bonne demi-heure pour nous reposer et nous hydrater comme il fallait. Puis j'allais poser ma baguette et les verres vides sur l'étagère, avant de revenir au centre de la pièce. Mathias s'était emparé de sa lance courbe, et m'attendais déjà au centre de l'arène. Je ressortais mes faucilles et appuyais mes pouces simultanément sur les deux lames. Dès qu'elles absorbèrent une goutte de mon sang, je mis en contacte le bec des deux manches en tête de corbeau, et les deux petites armes fusionnèrent pour se muer en une authentique faux de combat, légère et maniable. Nous nous fîmes face de nouveau, esquissant tous les deux un rictus sauvage, avant de foncer l'un sur l'autre en même temps: les lames de nos armes et le bois de leurs manches s'entrechoquèrent, dans des mouvements plus amples et plus gracieux. Je ne me gênais pas pour lui donner un coup de pied sur les épaules et le torse pour le faire reculer quand je le pouvait, et il me retournait la politesse sans hésiter! Notre danse macabre reprit de plus belle, et plusieurs fois, chacun de nous laissa quelques éclaboussures écarlates supplémentaires sur le sol de pierre, ajoutant du sang frais au brun déjà sec présent là depuis de longues années.

Au final, Mathias me transperça la cuisse de sa lance, mais cela me permis de faire une dernière contorsion pour profiter de la superbe ouverture que j'avais en vue. La lame de ma faux vint se planter dans son dos pour ressortir par le dessus du sternum, manquant de quelques millimètres à peine le cœur et la colonne vertébrale. Il se figea sous la douleur, ayant du mal à respirer. Je retirais ma lame et la sienne, et me précipitais vers l'étagère pour récupérer ma baguette. Je revins en vitesse vers lui et m'empressais de le soigner, avant que son poumon ne soit noyé de sang et qu'il s'étouffe. Le regard étrange qu'il me lança me fis pressentir une énième idiotie provocatrice de sa part, et ça ne manqua évidemment pas...

"Ben dites donc, Patron... je rêve où vous avez eu peur pour moi?"

Il commença à ricaner avant de tousser: je n'avais pas encore fini les soins.

"Je suis pas idiot, vous savez: je sais très bien que je sortirais jamais d'ici vivant. J'espère au moins que vous aurez la bonté de me donner une mort digne! Parce que mourir au fond de ma cellule d'une gastro fulgurante, bizarrement ça ne me tente pas du tout..."

Je souris, tandis qu'il riait à nouveau pendant que je finissais de le soigner.

"Et si tu arrêtais de raconter des bêtises le temps que je finisse ça, mmmh? Ta voix est horripilante quand tu te plains..."

Nous ricanâmes tous les deux de concert et je finissais enfin de le soigner. La vérité était que je m'étais attaché à ce crétin de Moldu et à son caractère d'imbécile. C'était un parfait partenaire d'entraînement, qui ne rechignait pas à souffrir, ni à me blesser aussi sévèrement que possible sans être létal. Il avait eut des dizaines de possibilités de me tuer et de s'enfuir, mais il ne l'avait jamais fait. Il semblait même en paix avec le fait que je finirais par le tuer un jour où l'autre, et avait l'air d'avoir parfaitement accepté ce fait. Mais de plus en plus, je doutais, jusqu'à en être certain: je n'avais pas envie de le tuer... Je le laissait se relever et nous rangeâmes nos armes. Nous nous prîmes à nouveau le temps de nous hydrater et, comme à son habitude, il s'inclina pour me remercier de ce jour de vie supplémentaire et de cet agréable séance d'exercice qui l'avait bien défoulé. Il commença à marcher vers sa cellule, mais je finis par le retenir en lui attrapant le bras, tout en poussant un profond soupir.

"Gamin... C'est pas la peine. J'ai d'autres projets pour toi."

Il se retourna pour me faire face, l'air surprit et afficha ensuite un sourire reconnaissant.

"Oh? C'est le moment pour moi de partir, alors? D'accord Patron, pas de problème: je vous remercie pour tous ces jours de vie supplémentaires que vous m'avez accordé, et c'est un réel plaisir d'avoir été votre partenaire d'entraînement! J'espère que vous ne vous ennuierez pas trop sans moi..."

Il esquissa un sourire provocateur et je le lâchait. Il posa sa main gauche sur son cœur et s'inclina, fermant les yeux pour attendre en silence le coup de grâce. Mais celui-ci ne vint jamais... Je poussais un profond soupir et posais ma main sur son épaule, le faisant se redresser, surprit.

"C'est sûrement la pire erreur de ma vie, mais... tant pis. Mathias? Tu es libre. Réellement."

Il me fixa, totalement choqué, ne s'attendant réellement pas à ce que je l'épargne. Mais je ne pouvais pas l'achever: il m'avait été utile, il avait été vrai, il avait été un bon gagnant ET un bon perdant, il ne m'avais pas tué les nombreuses fois où il avait pu le faire, et avait accepté avec bon sens et honneur le sort que je lui réservait. Je ne pouvais donc pas me résoudre à l'abattre comme n'importe laquelle de mes autres proies: il méritait une seconde chance de vivre. Je l'emmenais avec moi et le laissait prendre une douche dans la chambre rouge, et j'allais moi-même prendre une douche dans la salle de bain de ma chambre. Je le rejoignit ensuite après m'être habillé décemment, et lui donnait des vêtements à lui aussi. Puis je sortis ma baguette et posais ma main sur sa joue.

"Je suis obligé d'effacer tes souvenirs de moi, Gamin: d'accord?"

Il me fixa quelques secondes, avant d'esquisser une sourire triste.

"Donc, si vous recroise, je ne me rappellerais pas qui vous êtes? C'est dommage... mais je comprends. Vous ne pouvez pas prendre de risques que je parle à quelqu'un de ce que j'ai vu ici. C'est une question de sécurité pour vous. Je comprends parfaitement Patron."

Je ne pus m'empêcher de le fixer, bouche bée: sa clairvoyance et sa façon d'accepter les choses avec autant de maturité et d'humilité me sidéraient! Je fis deux pas en arrière et le pointait avec ma baguette. Il me sourit, acquiesça et ferma les yeux. Je changeais d'avis au dernier moment et ne fit disparaître de sa mémoire que ses souvenirs concernant les fois où j'avais usé de magie devant lui. Puis je rangeais ma baguette et lui tapotait l'épaule.

"C'est bon Gamin. C'est fait."

Il rouvrit les yeux et me fixa, l'air surprit.

"Mais... je ne comprends pas. Qu'est-ce que vous avez fait, Patron?"

"Rien de grave, pas d'inquiétude à avoir. Maintenant, je vais te ramener à Berlin! Mais pour ça, il faut que tu te laisse faire et que tu garde les yeux fermés, d'accord?"

Il me regarda sans comprendre, mais acquiesça en silence. Il ferma les yeux et baissa la tête. Je vins alors l'enlacer, le serrant tout contre moi, puis transplanais instantanément à Berlin, dans la petite ruelle à côté de la grande place où je l'avais trouvé, trois ans plus tôt. Je le lâchais et lui dit en souriant:

"Et voilà, on y est!"

Il releva la tête et regarda autour de lui, semblant reconnaître l'endroit. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise et il me fixa, incrédule.

"Que... mais comment...? On n'a même pas bougé! Comment c'est possible?"

"Crois-moi, il vaut mieux pas que tu le sache!" répondis-je en ricanant.

Il regarda encore une fois autour de lui, comme s'il avait du mal à réaliser qu'il était bel et bien de retour en Allemagne, puis je lui demandais:

"Est-ce que tu sauras te débrouiller pour la suite?"

"Oui, vous en faites pas pour moi, Patron: longue vie et bonne continuation à vous!" me répondit-il en souriant d'un air confiant.

"Longue vie et bonne continuation à toi aussi, Gamin!" lui dis-je en retour.

Je lui tendais la main gauche et il avança aussi son bras, mais ce ne furent pas nos mains que nous nous serrâmes: mais nos poignets, comme de vieux adversaires depuis des décennies. Puis il me fit un dernier signe de tête empli de gratitude et de respect, avant de se retourner et de s'en aller. Je le regardait s'en aller, un petit sourire triste sur les lèvres.

"Tu vas me manquer, Gamin..." murmurais-je au vide de la ruelle.

Après ça, je m'empressais de transplaner à nouveau, rentrant chez moi, dans mon manoir en Norvège. Dans les jours qui suivirent, j'ensorcelais un mannequin à l'effigie de Mathias afin de continuer à m'entraîner: mais ce n'était pas tout à fait pareil. Il manquait sa bonne humeur, ses piques verbales et surtout, son rire provocateur de sale petit con...


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Dim 24 Déc 2023 - 20:52
Damian Vasilikós
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Damian Vasilikós
Année d'étude : Cinquième année
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6 Décembre 2023.

Voilà deux jours que Gabriel a passé le weekend chez moi (ou plutôt devrais-je dire "s'est invité chez moi"!) pour m'avouer ses sentiments. Voilà donc tout juste cinq jours qu'il a découvert la nouvelle nature de mes sentiments pour lui, et je dois dire que j'en suis encore mal à l'aise, même si je suis bien obligé d'avouer que les effets de ce sentiment ont été particulièrement agréables. Je n'ai toujours pas digéré cette histoire de "réagir avec le cœur": ça va être un vrai défi, tout particulièrement sur le long terme. Mais je compte bien relever ce défi! Malgré tout, ça m'effraie encore beaucoup, je ne saurais dire pourquoi... Peut-être que malgré tout les bienfaits, malgré tous les bons côtés, cela reste quelque chose que je ne peux contrôler comme je le fait habituellement avec mes émotions, et ça m'angoisse. Sans compter que, bien que Gaby ai répondu avec patience et applications à toutes mes questions, au sujet de cette... maladie incurable, je n'y comprends toujours pas grand-chose, comme si je devais juste me contenter d'en subir les effets... C'est terrifiant et ça ne me plaît pas. Mais je garde l'espoir que, un jour ou l'autre, je finirais soit par le comprendre pleinement, soit par m'y habituer suffisamment pour que ça ne me dérange plus autant...



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Jeu 25 Jan 2024 - 18:56
Damian Vasilikós
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18 Décembre 2023.

On dirait bien que les plus grandes des découvertes se font systématiquement par sérendipité... Quand je suis venu chez Gaby pour le prélèvement, il y a deux jours, il a été... raaah ça me fais mal de l'admettre mais oui: il a été... adorable. Malgré ce qu'il y a maintenant entre nous, il était prêt à me laisser faire le prélèvement comme d'habitude. Réellement. Et... ça m'as soufflé! Pour la première fois de ma vie, je... n'avais pas envie de lui faire de mal. Quitte à fâcher ma malédiction. Mais je sais qu'en quelques semaines je mourrais de vieillesse si j'ignore cette peste gloutonne, et cela ferait bien plus mal à Gaby que tout ce que je pourrais jamais lui faire subir: il en mourrait de chagrin s'il venait à me perdre... Et je ne peux pas accepter ça. Mais je ne peux pas non plus continuer à lui faire ça, alors je lui avoué mon dilemme (bon d'accord, c'est parce qu'il m'as fixé pendant trois minutes en silence avec un air mort d'inquiétude que j'ai finis par cracher le morceau...). Et sa réaction ne m'as absolument pas surpris: il m'as simplement répondu qu'il préférait largement souffrir pour m'aider que de me voir dépérir, et ce, même lorsque l'on n'avait pas encore ces... sentiments l'un pour l'autre. Il m'as encouragé à faire le prélèvement quand même et j'ai accepté. Mais arrivé au moment de le faire, j'ai... je n'ai pas pu: mon corps a fait l'inverse de ce qu'il fallait faire et je lui ai attrapé le visage des deux mains pour l'embrasser... Il a tenté de me persuader de le faire quand même, mort d'inquiétude à l'idée de ce qui m'attendait si rien n'était fait. Mais je me souviens encore de mes mots exactes: "Je ne peux pas Gaby: je ne peux plus. Je suis désolé...". Alors, au lieu de faire le prélèvement, nous avons fait... quelque chose de bien plus agréable pour tous les deux. Et alors que nous... finissions, on va dire, j'ai sentis la douleur d'une lame sur mon ventre! J'ai baissé la tête et j'ai vu Gaby, qui lacérait lentement la peau de mon ventre avec le bout de la lame d'un couteau! Je l'ai fixé sans comprendre, jusqu'à ce qu'il s'arrête de lui-même au bout de plusieurs secondes: il avait un air mortifié, comme s'il venait de faire quelque chose d'impardonnable (et à juste titre: étant un Lumae, faire volontairement du mal à quelqu'un, surtout l'élu de son cœur, c'est la pire chose qu'il puisse faire). Mais alors il a lâché le couteau sur le sol, comme s'il s'était brûlé et je lui ai demandé pourquoi il avait fait ça. Il n'a pas réussit à faire autre chose que bégayer alors je l'ai pris dans mes bras et je l'ai serré contre moi: quelles que soient ses raisons, je ne lui en voulait pas. Et la suite m'as donné raison... Car moins de cinq minutes après, j'ai été terrassé par des crampes atroces à l'estomac! J'ai serré les dents et j'ai essayé d'étouffer mes cris de douleurs, mais c'était impossible: la douleur était beaucoup trop brutale. Alors j'ai essayé de lâcher Gabriel pour ne pas lui broyer les os par accident, mais il a refusé de me lâcher, continuant à me serrer contre lui. J'ai arrêté de compter après la septième vague de douleur: j'ai cru que ça ne s'arrêterait jamais... Mais ça s'est enfin arrêté: j'étais incapable de bouger, tremblant encore et le corps secoué de spasmes occasionnels. Heureusement que nous étions encore sur le lit! Gaby n'a pas bougé, se blottissant tout contre moi en silence. Dès que j'en ai eut la force, j'ai refermé mes bras encore tremblants sur lui, posant ma joue sur son front. Et j'ai alors comprit pourquoi il avait fait ça: ma malédiction était repue au-delà de toute mesure! L'amour que j'éprouve pour Gaby est très fort, causant un bien-être si puissant, qu'il peut parfaitement remplacer les prélèvements habituels: il l'avait comprit, déduit de lui-même, et c'est pour cela qu'il avait fait ça. J'ai maintenant un moyen parfait pour nourrir ma malédiction et qui est particulièrement agréable pour Gaby...



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