Pv Elhiya - Fin Juin
Elle a mon L.A. (soft)
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Selon toi? Comment peut-elle espérer que tu aies deviné ce que vous faisiez ici? Vous n'aviez vu que deux patients ensemble précédemment, et dans le cas du premier, tu n'avais même pas eu le temps de discuter avec la magnifique blonde que tu avais été agressé par l'homme chétif en question. Si tu te fiais à votre deuxième patiente, vous étiez là pour faire de simples contrôles de routine, s'assurer qu'ils aient bien mangé, et probablement aussi que leur médication avait été prise avec succès, si médication il y avait.

À la vue de la seringue que la reine du givre récupérait, vous étiez là pour plus qu'une simple vérification cette fois. Ta maîtresse confirma très rapidement tes doutes : vous étiez là pour une intervention. Peut-être considèraient-ils l'administration de sérum comme tellement banal qu'ils l'incluait dans les contrôles de routines? Seul le futur allait te le révéler, car tu n'étais pas prêt de poser des questions à celle qui ne manquait pas de remettre ton intelligence en doute au moindre tournant. La belle mais cruelle Elhiya était sans aucun doute une experte de son domaine, mais elle faisait un bien mauvais travail lorsqu'il était question de créer un environnement d'apprentissage sain. Elle était plutôt du genre à te pousser dans la gueule du loup ~ expression particulièrement de rigueur ici ~ et à t'obliger à te débrouiller, ou à te voir faillir pour te tirer d'un mauvais pas afin de bien établir son sentiment de supériorité.

La voilà qui te demandait de parer ta baguette, alors qu'elle-même t'avais dit plus tôt de la garder bien hors de vue, afin que les patients ne se sentent pas en danger en ta présence. Tu étais du genre à soigneusement respecter les consignes lorsqu'il était question de médicomagie, mais dans le cas de la blondinette, tu avais de plus en plus l'impression que tu étais mieux de simplement y aller avec ce que tu jugeais comme étant le plus logique, parce que là, la succulente médicomage se contredisait elle-même, et tu n'avais pas la force de recevoir une énième remarque désobligeante de sa part, alors tu préférais une fois de plus garder pour toi cette inconsistance pour ne pas que la dame se sente attaqué par tes propos.

Tu saisis alors ta baguette en main, la cachant derrière ta jambe droite afin qu'elle ne saute pas aux yeux de monsieur Shifter. Ça t'avait toujours semblé être la méthode la plus intelligente de toute façon : être paré à toute éventualité, mais le cacher à son patient afin qu'il ne se sente pas menacé.

-D'accord. Réponse fournie à la maîtresse d'or et d'émeraude à sa tentative vaine de te rassurer. On t'avais sauté à la gorge il y avait quelques minutes seulement, et tu t'en étais bien sorti. Maintenant que tu avais ta baguette en main, et que tu étais pleinement conscient du risque que l'individu offrait, tu vous sentais bien en contrôle de la situation.

La femme habitant tes rêves indiqua alors à l'homme qu'il était temps de prendre son médicament. Aucune formalité? Aucune tentative de l'amadouer? Elle savait pourtant qu'il n'avait aucune confiance en ces médicaments, ou en tout cas au moins aucun désir de les prendre, sinon on ne serait pas dans cette situation...

Ce qui devait arriver arriva, et le Shifter tenta d'imiter monsieur Davies, et te prenait en proie, toi qui n'était même pas le porteur de mauvaises nouvelles. Visiblement, vous aviez une belle bande de misandre dans ce département. Baguette en main, tu étais pleinement prêt lorsque la dame de l'hiver te donna le signal pour activer les sangles.

Sortilège:

Elhiya –PA – En service aile psychomagie

Du mutisme ou de l’effroi, les émotions traversant le garçon derrière étaient parfaitement inconnues, à peine supposer. Etre couvé, comme entre les murs du château Ecossais, était un luxe qu’il était impossible de leur offrir, à ces jeunes internes foulant le carrelage de l’hôpital avec autant d’insouciance que des nouveaux nés. Point de temps à la préparation capitonnée de leurs pauvres petites sensibilité, point de protego à leurs mirettes outrées, rien dans ces chambres de soin n’était fait pour les bichonner. Chaque élève soignant avait à se confronter à la dure réalité cachée dans leurs dortoir de Poufsouffle ou même Serpentard.

Aussi les indications données glissaient à la bouche comme eau de source, indifférentes et naturelle, ne s’encombrant pas des obstacles du manque d’expérience et des interrogations de compréhension. Seule la capacité d’adaptation comptait. Savoir gérer une situation de crise, savoir ne pas plier sous le stress, savoir ne pas s’éparpiller sous l’urgence, c’était tout ce qui était demandé à ce gosse bien trop prompt à fanfaronner les premiers temps. S’il n’en avait pas conscience au service d’accueil des urgences, ici,  se croire bien protéger par ses livres de cours ne pouvait que lui offrir un acces direct à un de ces petits lits peu confortable. « Kennedy ! Maintenant ! » Le sort fusa, en tant et en heure, se jouant de l’espoir du dément à atteindre sa cible, ou des nerfs du lanceur pour tester leur robustesse. « Parfait »

Le calme olympien n’adressait aucun signe de tête ou regard à l’apprenti, qu’il se soit ressaisi était normal, la blonde ne voulait d’un assistant godiche, elle se serait saisi du moindre loupé pour l’envoyer au lavage de fiole dans la réserve. Le frêne se redressait, amenant le malade à son lit, laissant les sangles se serrer d’elles-même pour maintenir le corps contre le matelas. « Vous êtes un peu tendu Mister Shifter, je vais vous donner une medication supplémentaire, vous allez devoir attendre pour le prochain repas je ne le crains » Le bois continuait à appeler seringues et potions pour en délivrer le contenu au veine de l’homme. Activité quelques peu récurrente dans cette aile du bâtiment, le jeune coincé dans l’encadrement de la porte allait vite le comprendre. « Avez-vous trouvé le dossier MIster Kennedy ? »

Les lapis se levaient enfin vers lui, observant les traits de sa frimousse, cherchant si cette suffisance qu’il aimait à afficher avait enfin dégouliner pour laisser place à quelque chose de plus sincère. Mais là encore, peu de temps pour se permettre de perdre plus de temps à ce genre de détail, le planning n’attendait pas. « Nous avons encore une chambre à visiter avant de pouvoir retourner au bureau, je vais signaler l’incident en notant l’heure sur son dossier et nous y allons » Plaquette de bois récupérée et stylo dépassant de la petite poche de la blouse officiant sur le rapport médical de suivit, prenant bien soin de noter la doser injectée et à quel moment. Des informations précieuses pour la relève d’après, une étape à ne pas négliger quand bien même l’étudiant voudrait se presser à retourner derrière une pile de papiers. « Bien, allons-y »

Les talons claquaient sur le carrelage, s’élevant jusqu’au bout où une porte soutenant un dossier de plusieurs 10aines de pages attendait patiemment. Un petit soupir échappait à la blonde, aucune progression depuis des mois, aucune avancée, si ce patient était toujours ici ce n’était que grâce à la somme colossale que sa famille versait à l’établissement. Une perte d’énergie et de ressource à ses yeux. « Attendez vous à voir le néant très cher » Et encore, c’était uniquement si l’esprit se forçait à vouloir voir quelque chose de censé dans cette pièce. En ouvrant la porte doucement, Elhiya laissait le faisceau de lumière s’entrechoquer à une masse inerte, allongée sur le dos, un drap parfaitement lisse remonté à son torse.

Rien ne bougeait, rien ne frémissait, rien ne donnait l’impression que l’enfant coincé sur son oreiller respirait encore. « Il est un peu plus jeune que vous, personne n’a été en capacité de le réveiller malgré le départ du contrôle de Ch’tot. Tout ce que ne nous pouvons faire c’est multiplier les hypothèses et essayer d’agir en conséquence…. » La soigneuse haussait les épaules, bien plus déçue qu’agacée, son index et son majeur allait se caller au niveau de la carotide pour vérifier que le poult ronronnait toujours délicatement et tournait les talons. « Bien, allons-y, vous avez des questions ? Des questions pertinentes j’entends, la curiosité mal placée prendra soin d’officier avec vos camarades stagiaires je vous prie. » Refermant la porte, Elhiya notait juste l(heure de son passage à coté d’un R.A.S et reprenait le parcours inverse les mains dans les poches.

Pv Elhiya - Fin Juin
Elle a mon L.A. (soft)
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Ton sortilège était parti à temps, et le Shifter avait été ligoté avant qu'il n'arrive à se jeter pleinement sur toi, tu aurait autrement été fier de cette réussite, mais considérant le taux d'attaques que tu subissait à toutes les quinze minutes, tu commençais à voir un motif se dessiner, et ça te blasait plus qu'autre chose. Tu en venais à te demander si la ravissante blonde avait soigneusement choisi ces patients particuliers afin de s'assurer de te donner du fil à retordre, ou s'il y avait un truc qu'on avait omis de te communiquer, du genre : Il faut utiliser un parfum magique particulier afin d'éviter de provoquer les sens olfactifs des patients les plus atteints mentalement.

Tu avais regardé la reine de givre ramener le patient à son lit du bout de la baguette, t'étais persuadé qu'elle aimait l'effet que ça lui procurait, d'avoir le contrôle totale ainsi sur un patient.

Quelques coups de baguettes de plus, de le sérum était administré directement dans les veines de l'individu qui aurait bien mérité une camisole de force et des murs capitonnés, vu le niveau de danger qu'il posait pour tout le monde, lui y compris, lorsqu'on le laissait en liberté dans sa chambre. Pauvre fou, il te faisait quelque peu pitié, ainsi attaché, à recevoir ce dont il avait besoin pour mieux aller, complètement contre son gré. Tu te demandais qu'est-ce qui pouvait quelqu'un à être autant méfiant des traitements des guérisseurs; c'est pas comme s'il ne se rendait pas compte qu'il devenait une bête sanguinaire incontrôlable lorsqu'il faisait fit de son traitement.

Ta maîtresse t'informa ensuite qu'il vous restait une unique chambre à visiter avant de retourner à votre paperasse.

-Déjà? Dis-tu à moitié convaincu toi-même de tes paroles. Pas que tu voulais vraiment t'éterniser dans ce couloir rempli de patients désireux de te faire souffrir, mais tu trouvais tout de même que les travaux pratiques avaient été de courte durée, malgré leur intensité.

Tu suivis ta formatrice sans ajouter d'autres commentaires, cette dernière t'ayant bien fait comprendre que tout ce que tu disais allait être retenu et utilisé contre toi, et à la manière série américaine de police, mais davantage dans la veine des intimidateurs de cours de récré, en plus jolie et avec des mots plus élaborés pour finir par vouloir dire la même chose.

À la vue de l'épaisseur du dossier de votre dernier patient, ton visage se désagrégea quelque peu davantage; il y avait là plus de pages que tous les autres dossiers de patients que vous aviez vu réuni, et ils étaient pas des cas facile, les autres ! Et puis, c'était quoi cette mise en garde? Voir le néant, ça veut rien dire, meuf ! On est dans un hôpital, pourquoi tu nous sors de la poésie plutôt que de t'exprimer en termes précis?

Mais bien-sûr ̧ ça aurait été de te préparer, que de te communiquer en langage clair ce qui se trouvait de l'autre côté de cette ultime porte, et tu était persuadé depuis plusieurs minutes déjà que ta reine du jour préférait te voir te casser la gueule que de t'aider à performer. C'était une attitude que tu déplorait, considérant qu'il y avait la santé de plusieurs personnes dans la balance, et que la qualité de vos soins se retrouvaient diminuées par cette guerre d'égo idiote.

Une fois de plus, par contre, tu ne dis rien et te contenta de relever un sourcil d'interrogation lors de l'annonce de ta collègue, avant que cette dernière n'ouvre la porte vers ce très cher Néant au prénom inconnu, surnommé gentiment Monsieur Néant pour les intimes. Tu gardais désormais le bout de sapin fin prêt à chacun des patients que vous visitiez, tout en prenant soin de le laisser cacher derrière ta jambe droite.

Alors que tu t'attendais une fois de plus à te faire sauter à la gorge, rien ne se produisit. En vrai, c'était pratiquement trop calme, dans cette chambre. Une fois un peu plus relaxé, tu t'étais avancé pour constater l'état dans lequel un jeune homme se trouvait, allongé sur le dos, comateux?

Intrigué, tu écoutas avidement les explications de ta maîtresse, hochant quelque peu la tête à celles-ci. Alors qu'elle se penchait pour prendre le poul de l'individu, ta curiosité l'emporta et tu demandas :

-Il y a quoi comme hypothèse pour l'instant?

Puis votre visite du Monsieur Néant s'était terminée, concluant votre visite de l'aile Sebastianivore de Sainte-Mangouste. La belle mais cruelle Elhiya t'avais demandé si tu avais des questions pertinentes au sujet de ce que vous aviez vu aujourd'hui. Tu étais persuadé qu'aucune question sortant de ta bouche pouvait être considérée comme pertinente par celle qui semblait avoir une dent contre toi depuis le début de votre collaboration. D'un côté, elle ouvrait grand la porte pour que tu lui demande ce que tu désirais savoir depuis que tes yeux s'étaient posés sur elle, à savoir si elle voulait bien aller prendre un café avec toi, mais tu te doutais qu'elle n'allait même pas se donner la peine de te répondre, alors tu lui répondis simplement.

-À quelle fréquence doit-on exercer ces contrôles?

Tu avais décidé d'enquêter un peu plus de ton côté sur la ravissante blonde avant de lui envoyer la moindre invitation. Quelqu'un allait bien pouvoir te dire si elle était ainsi avec tout le monde, ou si elle en pinçait spécialement pour toi.

Éventuellement, votre chemin vous amena de nouveau au bureau de la blonde dame. À partir de ce moment, tu avais gardé vos échanges à un minimum, te contentant de reluquer la médicomage uniquement lorsqu'elle était bien concentrée dans ses papiers. La journée s'était déroulée bien autrement que ce que tu avais prévu, et ce n'était pas une surprise particulièrement positive. Si tu n'avais pas un très grand amour pour la psychomagie avant aujourd'hui, maintenant que tu savais que tout le département voulait ta perte, patients comme intervenants, tu avais d'autant moins hâte de remettre les pieds sur cet étage de Sainte-Mangouste, mais tu restais au final fier d'avoir passé à travers les obstacles qui s'étaient dressés sur ton chemin, malgré le peu de préparation auquel tu avais eue droit.

Elhiya –PA – En service aile psychomagie

S’il était curieux, il n’était pas prés, jeune oisillon tombé de son nid se pensant rapace prés à fondre sur la moindre proie alors que seule sa coquille avait commencée à se fêler. Il fallait bichonner ces pauvres enfants désormais, toujours offusqués et perturbés de tout. Ce n’était pas ainsi à son époque, marche ou crève était bien plus efficace et la raison pour laquelle elle ne voulait être tuteur. Haussant les épaules à la moues boudeuse du gosse la blonde esquissait un sourire en coin, il croyait réellement qu’elle allait être sa nounou ? Le trainer partout pour les visites un moment lui faisait perdre assez de temps. Il fallait tout surveillé comme un bambin en train de faire ses premiers pas. Epuisant. Agacant.

Comme cette nouvelle question qui envoyait ses yeux rouler –bien malgré elle- au ciel. « Je suis certaine que vous les avez déjà toutes entendu, des plus sérieuses au plus rancobolesques. Mais si vous voulez toutes les lires, le dossier est à coté, faites-vous plaisir, ca ne dérangera personne tant que vous nez perdez aucun des feuillets présents. » Devenir soigneurs signifiait passer des jours et des nuits à chercher, seul ou avec des confrères de confiance, à prouver ou démonter toutes les solutions possibles et imaginables pour ne pas se satisfaire d’hypothèse. Le doute n’avait aucune place à Sainte Mangouste, ni auprés du Maitre, s’il ne le savait pas, c’était qu’il avait été un enfant bien trop choyé et couvé. « Vous verrez une autre aile la prochaine fois, armez-vous un peu mieux, moins dangereux ne veux pas dire plus doux pour autant. Venez donc en salle de repos, histoire de vous remettre de vos émotions » Et bavasser avec les autres apprentis.

Une pièce qu’Elhiya évitait consciencieusement, menant le jeune étudiant devant la porte, elle lui ouvrit et d’un signe de tête pris congés des lieux pour repartir récupérer les dossiers qui lui demandait un peu plus d’attention et pour lesquelles elle ne voulait pas d’un gamin entre les pieds.