Gazette MAI - 2023
Dim 14 Mai 2023 - 17:30
- La Gazette- PNJ -
- Singularité : Sorcier / Sorcière
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Statut civil : Journal officiel
© : Dr W4tson
*** Attention | L'actualité selon NOTRE point de vue ! |
du Les prix des citrouilles et des potirons ont connu une hausse cette année à cause du Brouillard, selon les chiffres délivrés par le Ministère. Des hausses qui pourraient se poursuivre à la rentrée en raison des conséquences d’une sécheresse à venir sur les cultures. Le Brouillard qui a frappé le Royaume-Uni l’an passé a eu des conséquences directes sur la production de citrouilles et de potirons, et donc sur leur prix. Selon le Ministère, cette augmentation serait de 15%, soit deux fois plus que l’inflation que connaît le pays depuis ce funeste évènement. Cela a une incidence directe sur les ménages et l’industrie de transformation de ces courges, qui sont la base de la cuisine magique britannique. Cette hausse des prix des citrouilles et des potirons est toutefois contestée par les professionnels. “Il y a bien hausse du prix des citrouilles et des potirons produits en Grande Bretagne, mais de l’ordre de 5 à 6% seulement par rapport à l’an dernier et non de 15%, comme comme l’affirme le Ministère”, objecte Margaret Pumpkin, directrice de la Fédération nationale des producteurs de cucurbitacées. L’interprofession des cucurbitacées (Intercuc), rappelle la spécificité de ses produits – produits fragiles et météo-sensibles dont “le prix n’est pas directement lié à l’inflation, et varie en fonction du volume et des intempéries.” “Contrairement à de nombreux autres produits de consommation, les citrouilles et les potirons ont peu augmenté”, ajoute dans nos colonnes Christ Squash, producteur de courges dans le Dorcet. Encore une fois, on se demande dans quelle réalité de terrain se trouvent les agents du Ministère. Pourquoi un tel discours alarmiste ? Le Brouillard, et désormais la sécheresse annoncée fragilise la production de citrouilles et potirons. “Nous avons perdu près de 60% des récoltes l’an dernier. Face à une longue sécheresse, comme celle annoncée, nous n’avons que peu de moyens d’agir. Il n’y aura pas de pénurie mais il y aura moins de courges, c’est une certitude”, assurait cette semaine Jack Cabbage, maraîcher à Trowbridge (Somerset). “Nous devons retrouver une saisonnalité, nous ne pouvons pas avoir des citrouilles toute l’année. Le consommateur doit aussi faire preuve de sobriété” prévient Jack Cabbage. De son côté, l’Intercuc estime que “la très grande diversité des variétés de courges permet de se reporter sur un autre légume lorsque certains sont plus chers du fait de la conjoncture.” Messieurs-Dames, adieu patacitrouilles et tartes aux potirons, vous n’avez plus qu’à vous rabattre au butternut et au pâtisson ! Reste que la baisse potentielle de rendements et de nouveaux aléas climatiques pèsent sur toute la filière et in fine sur le prix sur les étals. Ulrish Garden |
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Dim 14 Mai 2023 - 17:47
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du Aujourd’hui, une foule inhabituelle s’est massée à l’entrée du Portoloinport d’Edimbourg pour accueillir les membres du groupe Yew Wood Shield, en tournée internationale. Le succès de ce groupe de rock ougandais a été fulgurant. Personne ne les connaissait encore en décembre 2022, où ils ne se produisaient que dans de rares bars sorciers, jusqu’à ce qu’ils soient repérés par une productrice américaine. Peu de temps après, leur single Bad Witchtes from Uaga’ fût repris par tous les clubs et diffuseurs du monde. Ces quatre sorcières se sont ensuite produites dans les salles les plus connues d’Ouganda, recevant des propositions dans un temps record. Elles se lancent maintenant dans une brève tournée européenne pour roder leur show avant d’enchaîner les dates aux Etats-Unis. Leur soirée édimbourgeoise marquera le début du festival de musique féministe de la ville, dont Sorcière Hebdo est partenaire. « Nous ne nous attendions absolument pas à cela » explique Irene, la chanteuse du groupe. « On est une bande d’amies qui jouent ensemble depuis notre première année d’études à Uagadougou, et jusqu’à présent, je crois que notre plus grande scène avait été celle de notre bal de promo…. Après notre diplomation, notre groupe s’est un peu séparé pendant deux ans, puis le hasard a fait que nous nous sommes toutes installées à Kampala pour notre travail, et on s’est mis à jouer ensemble dans les bars…. On n’avait jamais imaginé percer, mais c’est un rêve d’enfant qui se réalise pour nous quatre ». Les rockeuses sont acclamées non seulement par leurs rythmes endiablés, mais aussi par leurs chorégraphies sophistiquées, empruntant parfois aux arts du cirque, que les professionnels du milieu ne s’attendaient pas retrouver chez des artistes aux expériences jusqu’alors amateures. Mais si l’arrivée du groupe est un tel événement, c’est surtout qu’il marque une vraie renaissance de la vie artistique de la capitale Ecossaise, encore fortement ralentie depuis le brouillard. « Les dates des concerts des groupes les plus connus sont bookés des mois, parfois des années à l’avance, et il est très difficile d’en rajouter une dans leurs agendas de tournés très chargés » précise Lana Marran, chargée de programmation du Castle’s Stage, plus grande salle d’Edimbourg. En raison du brouillard, la ville est devenue une vraie zone sinistrée sur la carte des concerts. D’abord parce que l’incertitude sur la durée du fléau a empêché la programmation, même à très long-terme. Ensuite parce que les réparations à effectuer pour remettre la ville et les salles en état a demandé beaucoup d’efforts et d’investissements. « Depuis mars, grâce aux efforts de la ville et des volontaires, notre salle est prête à reprendre ses activités à son rythme habituel, et à redonner de la joie dans le cœur des Edimbourgeois. Je le dis à tous les musiciens et musiciennes : venez-vous produire à Edimbourg ! Le public vous fera un accueil comme vous ne le connaîtrez jamais ailleurs ! » encourage Lana. Le chemin sera long avant qu’Edimbourg ne retrouve son dynamisme d’antan, mais dans les ruines du brouillard, une voie s’ouvre pour l’éclosion de nouveaux talents. M. Shackelbolt |
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Re: Gazette MAI - 2023
Dim 14 Mai 2023 - 18:07
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du La semaine du 1er avril 2023 était à marquer d’une pierre blanche pour les élèves de Poudlard : enfin, après des mois de confinement dans le Château à cause du Brouillard, les sorties scolaires reprennent. Une preuve supplémentaire que la vie reprend son cours en Ecosse, et dans tout le Royaume-Uni. Pour cette nouvelle sortie scolaire, l’institution n’a pas ménagé ses efforts. Les élèves de tous niveaux ont été accueillis au manoir de la duchesse Hastings, pour découvrir la réserve de créatures magiques du château de Kent. De multiples activités ont été planifiées, certaines théoriques (les dragons en Angleterre, théorie sur les Abraxans…), d’autres pratiques (repérage des Demiguise, soins aux bébés niffleurs, équitation sur Abraxans)… et quelques-unes tout simplement divertissantes ! L’événement, organisé par Maxwell Hastings, professeur de Soins aux créatures magiques, avait en effet des ambitieux objectifs pédagogiques. « Je pense que dans de nombreux domaines, dont le Soins aux Créatures Magiques, il est important de pratiquer énormément. Il est évidemment toujours possible de faire venir des créatures dans l’école, mais être dans une réserve pendant plusieurs jours permet d’en découvrir bien davantage. Cela offre aussi des activités inédites impossibles à Poudlard, comme la danse avec les veauxdelunes » explique le professeur. La tenue de cet événement a bénéficié de l’implication de plusieurs membres du corps pédagogique de Poudlard, ainsi que de parents d’élèves, volontaires pour encadrer les jeunes sorciers. Cependant, la sortie est extrêmement liée à l’expérience du professeur Hastings, à la personnalité haute en couleur. Dans le monde sorcier, l’homme est reconnu pour son expertise en magizoologie, et a parcouru le monde pour approcher les créatures magiques – non sans témérité, car l’histoire dit qu’il a sauvé un Nundu par grandeur d’âme… alors que celui-ci comptait pourtant bien le manger. Mais il est également connu dans le monde moldu pour être le duc de Kent… et ceci lui a permis de construire une réserve sur ses terres. Les élèves ont donc bénéficié d’une expérience réellement unique. « La réserve que nous avons visité est la mienne. Elle a pour spécificité d’être privée et non visitable, normalement. J’ai fait une exception pour mes élèves. » raconte le professeur, souriant. « Les créatures qui s’y trouvent ont toutes été maltraitées ou mises en situation de braconnage. Elles proviennent exclusivement du Royaume Uni. Ce sont celles que j’ai sauvées moi-même. Elles ont également un degré de dangerosité moindre, puisque nous sommes directement en territoire moldu. Par exemple, je n’ai pas de dragon. » Les élèves ont donc bénéficié d’une expérience réellement unique, grâce à leur enseignant. Chacun retient des activités marquantes. Un élève de première année anonyme a préféré… « Les veaudelune! Ils étaient trop mignons ! J'ai adoré danser avec eux même s'ils étaient un peu craintifs! Mais bon, c'est pas grave, parce que je crois que Hildegarde m'a vu danser et a souri en me regardant ! Et ça, c'était trop bien! ». Mais au-delà de la désarmante mignonnerie des veaudelunes, une autre activité fait l’unanimité : la chevauchée d’Abraxan. Lucas, élève de première année, raconte que c’était pour lui le meilleur moment : « Le reste était bien aussi hein... Mais le vol... le vol quoi ! En plus c'était moins fatiguant qu'un balais, y avait rien à faire, juste à se laisser porter. Enfin presque, c'était peut-être plus difficile quand même en fait, avec toutes les préparations avant... Mais c'était génial quand même ! En plus je me suis fait un nouvel ami pendant. Ca coûte cher un abraxan ? ». Même son de cloche chez Elizabeth, élève de Serdaigle : « Je crois que c’est l’Abraxan qui m’a impressionnée le plus, parce que j’ai le vertige et j’avais peur de monter sur eux. Mais mon papa est monté avec moi pour que j’aie moins peur. C’est gentil, vous ne trouvez pas ? ». Outre ces heures d’apprentissage ludique, sur les créatures magiques, les enfants avaient accès à de nombreuses salles du château dans lequel ils étaient logés : la bibliothèque, la salle de musique, les salles de jeux, les jardins… Cela n’a pas manqué d’impressionné les enfants, comme le raconte un élève de première année qui a préféré rester anonyme: C'était trop bien, j'ai cru que j'étais un roi ! Le château est super grand, et même les chambres ! Même s'il fallait les partager alors que je suis sûr qu'on pouvait en avoir une chacun et qu'il en aurait resté plein de libre ! On aurait même pu en avoir deux ou trois par personne je suis sûr ! Pour... s'en servir comme garde-robe ! Même si j'ai pas beaucoup de vêtements, ça aurait pu servir ! Ou pour ne pas entendre le voisin de la chambre d'à côté ronfler ! ». Les activités divertissantes ont également plus aux enfants. Notre première année anonyme a adoré le bal, son activité préférée car : « On aurait trop dit qu'on était comme avant, dans les bals de prince et de princesse ! Surtout que j'avais un costume de prince, avec la cravate et tout ! Et y avait plein à manger ! Et Hildegarde était en princesse ! Mais si je l'avais fait, je suis sûr que je serai monté sur un des chevaux avec Hildegarde comme un prince avec sa princesse ! Et elle n'aurait pas eu à avoir peur!»* En définitive, quel bilan peut-on tirer de cette sortie scolaire ? Pour le professeur Hastings, l’expérience a été satisfaisante : « Les élèves ont été à l’écoute et généralement réceptifs à ce que nous avons essayé de leur enseigner. Je pense qu’ils ont apprécié leur séjour, ce qui était un élément capital pour moi aussi ». Le même son de cloche se fait entendre du côté des participants au séjour. « Je suis vraiment très contente de mon séjour, à-cause des créatures, bien-sûr, mais aussi parce que j’ai pu voir la maison de ma meilleure amie et aussi parce que mon papa m’a fait la surprise de venir. C’était très amusant et très instructif. » raconte Elizabeth. Très satisfait, Lucas exprime également quelques pistes d’amélioration : «C'était génial ! Enfin sauf les chambres peut-être, il manquait un ami dans la nôtre pour que ce soit vraiment parfait. La prochaine fois faudrait nous laisser choisir... Ah et ça manquait d'activités pour les handicapés aussi, deux activités danse quand même... Mais sinon c'était super». Notre élève de première année anonyme a aussi son avis à donner sur les événements : « Le séjour m'a beaucoup plu même si on n'a pas arrêté de m'engueuler ou de me punir! Les professeurs étaient super stricts! » Peut-être que les méthodes des enseignants de Poudlard peuvent encore être revues. Néanmoins, les innovations pédagogique semblent déclencher l’enthousiasme. Pour conclure, nous allons donc laisser la parole à Lucas : « Vivement la prochaine sortie ! Y en aura bien d'autres, hein ? ». *Certaines réponses d’interviewés ont été coupées, en raison de leur tendance au bavardage et leur caractère hors-sujet. D’après le Syndicat des Journalistes, une prime de pénibilité devrait être accordée lorsque les circonstances obligent à interviewer des enfants. |
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