Loup & Chouette enquêtent !

Mer 1 Mar 2023 - 3:31

Loup & Chouette En( )Quête(nt) || Avec Gillian :superheart:

Un doute s'était immiscé lentement dans l'esprit de Teddy durant toute la matinée. Les élèves avaient été étonnamment indisciplinés sur les deux horaires de cours, que ce soient les 3ème comme les 6èmes années. Et, sans vouloir plonger dans une certaine paranoïa, il avait eu cette... étrange impression. Celle qu'on l'observait. Plus que de raison. Pour autre chose que son statut de professeur faisant son cours. Pour autre chose que son naturel a être bizarre -des fois, hm, après tout, c'était génial la technologie moldue! Pour autre chose que sa métamorphomagie faisant des siennes sous les petits rires qui s'éteignaient rapidement dès que le regard méfiant de Teddy se posait sur les coupables. Quelle sensation horrible. Un passage devant un miroir s'était même glissé entre ses deux cours, ne sait-on jamais, peut-être avait-il du jus de citrouille sur le menton... Mais rien. Rien qui pouvait aider le pauvre professeur d'Etudes des Moldus à comprendre ces chuchotis semblant porter sur lui. Ce furent quatre heures interminables pour le pauvre professeur qui se laissait lentement envahir par ce sentiment d'avoir loupé quelque chose et d'être le dindon de la farce d'il ne savait quelle situation. ... Bon. Ça ne pouvait plus durer. Teddy voulait en avoir le coeur net, découvrir ce qu'il se passait! Il était temps, voyant le flot d'élèves presque adultes partir de sa salle de classe avec le cours désormais terminé. Enlevant sa robe de sorcier qui pouvait être gênante, remontant les manches de sa chemise se trouvant en dessous, le métamorphomage décida de passer à l'action! Tout de même! Il n'allait pas se laisser faire bien longtemps! C'est avec un air déterminé qu'il sortit de la classe, prêt à rattraper l'un de ses derniers élèves et...!

"Aïe...! P-pardon!!" Venait-il de marcher sur le pan de son pantalon trop grand? Oui. Tombant presque, si on oubliait ce pauvre 6ème année qui observait le petit gringalet maladroit qui s'était retenu sur lui, Teddy sentit ses joues rougir face à sa bêtise. Se frottant le front qui s'était cogné à l'épaule de son ancien étudiant, le professeur grimaça sous l'excuse qu'il présenta au colosse. C'était fou de voir un de ses élèves de ce nouveau point de vue. Son mètre quatre-vingt lui manquait presque. Du haut de son mètre quarante, avec sa chemise embraillée mais tout de même baillante, son ancienne classe était impressionnante. Le plan n'avait peut-être été pas si bien réfléchi que ça. Trop précipité. Au moins, il ne semblait pas avoir attiré les suspicions du groupe de serdaigle qui s'éloignait du pas de sa salle de cours. Avec sa tignasse brune, ses yeux vairons, ses taches de rousseurs imitée, son nez arrondi, il passait inaperçu si on oubliait l'uniforme qui n'était pas vraiment respecté. Mais visiblement... ça passait! Même si du coup, il ne pouvait plus interroger les adolescents partis... Zut! La moue plissée, lèvres se pinçant, les petites mains du sorcier déguisé en profitèrent pour faire des ourlets à son pantalon trop grand, réajustant par la même occasion sa ceinture.

"T'as vu la gazette de ce matin ? J'ai cru mourir de rire avec les rumeurs sur les professeurs!"

QUELLES rumeurs?

Ses petits yeux brillants se relevèrent sur le trio qui passait à côté et qui gloussa face au sujet de conversation.

Oh, non. Pitié.

Quelques instants plus tard, Teddy profitait de sa petite taille pour se faufiler dans la masse des élèves et emprunter une des exemplaires de journal dépassant d'un sac. Peu éthique mais il savait qu'au final, ce papier n'aurait même pas fini au recyclage ou au fond d'une cage à hibou! ... Non, en fait, même ainsi, il s'en voulait carrément mais les discussions des élèves avaient bien trop inquiété le professeur! S'étant éloigné de la masse, ouvrant la gazette et la défroissant d'un geste des mains, son oeil vert tenta une lecture. Mais outre la difficulté visuelle avec son œil qui se fatiguait depuis des semaines à force de faire le travail seul, son cerveau était bien trop en surchauffe pour comprendre un traitre mots ou la moindre initiale! Une petite plainte insatisfaite s'échappa des lèvres infantiles qui semblèrent prête à abandonner. Les énigmes et lui, ça faisait mille... ... Mais certainement pas pour son amie...

Montant quatre à quatre les escaliers (ou plutôt trois par trois, dur de conserver ses habitudes dans ce petit corps!) sur les quatre étages qui séparaient sa classe de celle de Gillian, Teddy profita de voir la porte ouverte de la salle pour s'y engouffrer. Croisant quelques élèves, gardant la tête baissée (ah, la culpabilité du vol!), le petit brun attendit d'être seule avec la professeure... Avant de fermer la porte et de se diriger vers Gillian.

"Gillian, on a un problème je crois!" Parfaite tête en l'air avec sa bouille oubliée, il profita du bureau de la professeure pour étaler le journal, recommençant à chercher la page. "Attends, je dois retrouver la page, je sais plus où ça se trouve, par le caleçon de Merlin..." Cas de force majeur, Teddy qui n'était pas habitué à jurer...! En attendant de retrouver cette fichue page, il continua, offrant un coup d'oeil à sa consoeur. "Tu n'as pas vu un comportement bizarre de la part de tes classes ce matin toi ?" Peut-être avait-elle été épargnée... Si on oubliait le comportement lui-même étrange de ce petit inconnu dans le bureau de la Professeur D'arithmancie...!

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Dim 26 Mar 2023 - 21:28

Loup et chouette en( )quête(nt) !

ft. Teddy le poti ~~Lapin~~ Lupin

Curieuse matinée que celle qui venait de passer. Il flottait dans l’air comme une tension sur laquelle Gillian ne parvenait pas à mettre de raison précise. Tous ceux à qui elle avait adressé la parole, des élèves pour la plupart, lui avaient paru un rien plus empruntés qu’à l’ordinaire, voire mal à l’aise. Le phénomène lui parut plus flagrant encore lorsque, en traversant la salle commune de Serdaigle, elle nota qu’un certain nombre de regards l’évitaient de face, mais convergeaient de nouveau dans sa direction lorsqu’elle avait le dos tourné.
- Pritchard, puis-je vous parler un moment ?
Gillian n’aurait pu le jurer, mais l’attrapeur de Serdaigle avait, à sa vue, amorcé un mouvement précipité pour s’enfuir de son fauteuil. La directrice de maison était cependant trop près de lui pour qu’il puisse s’en aller, dès lors, l’élève espéra que se trouver debout passerait pour de la politesse.
- Vous vouliez me voir, Professeur ?
Ce disant, Pritchard mettait un soin particulier à ne pas soutenir le regard de Gillian plus d’une ou deux secondes.
- Tout à fait. Je rencontre le professeur Lupin cet après-midi pour discuter des sessions d’entraînement de Quidditch. Nous devrions parvenir à déterminer une répartition qui satisfasse aussi bien Poufsouffle que Serdaigle. Pouvez-vous passer le message à Rose Weasley ?
Quelques chuchotements s’élevèrent d’un groupe de filles de troisième année, auxquelles Pritchard fit les gros yeux.
- D’accord, euh… entendu, Professeur, dit-il décontenancé. Je transmettrai.
- Merci, c’est aimable, répondit Gillian en souriant. Allez-vous bien ? Vous avez l’air contrarié.
- T-tout va bien, j’ai juste… un peu trop mangé au petit-déjeuner.
L’attrapeur ponctua sa phrase d’un petit rire nerveux. L’arithmancienne lui adressa un sourire indulgent avant de lui souhaiter une bonne journée. L’heure tournait et les quatrième année allaient bientôt investir sa salle de classe.

C’est d’un regard circonspect que Gillian laissa repartir les élèves à l’issue des deux heures de cours qui s’achevaient. Il avait flotté dans l’air cette tension qu’elle avait ressenti auparavant, mais tout avait été comme décuplé dans cet espace clos. Chaque chuchotement cessait dès qu’elle tournait la tête vers les bavards, qui pourtant la savaient peu sévère sur la question. Elle surprit également quelques ricanements de la part d’élèves à qui elle avait recommandé de prendre un dé numérologique pour se faciliter l’exercice. Qu’avait voulu dire ce jeune chenapan en disant qu’ils ne seraient pas les seuls à « saisir un dé » ? Sa propre plaisanterie lui avait parue bien drôle, mais lui avait valu un coup de coude de la part de son voisin et la mine horrifiée de deux autres camarades.

Alors qu’elle rangeait la salle en quelques coups de baguette et ouvrait la fenêtre pour s’aérer un peu l’esprit, l’arithmancienne entendit de petits pas courir derrière elle. Un première année haut comme trois boursoufs, en proie à une panique qui l’agitait de tous ses membres. Il claqua la porte d’entrée de la salle de classe et se précipita vers Gillian, la hélant par son prénom et lui arguant, d’une voix haletante, qu’ils avaient un problème.
- Eh bien... ?
Elle n’eut pas le temps d’en dire davantage qu’elle se retrouva avec l’élève flanqué juste sous son nez, ç chercher nerveusement une page de l’exemplaire froissé de la Gazette du Sorcier qu’il avait apporté avec lui.
Soudain deux détails frappèrent la directrice de Serdaigle. Son œil anthracite et la cicatrice qu’une métamorphomagie abîmée par le Brouillard ne pouvaient permettre de s’y tromper
- Oh mais, c’est toi Teddy, je ne t’avais pas reconnu !
Gillian se pencha vers son ami qui l’avait tant surprise et posa une main sur son épaule, d’un geste qui se voulait apaisant.
- C’est curieux que tu me parles de ça, parce qu’en effet je les ai trouvé un peu nerveux aujourd’hui. Dans la salle commune, ils avaient tous la mine de ceux qui ont triché à un examen. Je pensais que c’était moi qui devenais paranoïaque… Allons, quelle page cherches-tu si bien ?
Elle rit un peu, non par malveillance : les angoisses de Teddy avaient quelque chose d’attendrissant qui éveillaient en elle comme l’instinct d’une grande sœur.

Quoique son sourire s’effaça bien vite une fois qu’ils eurent trouvé la page en question. Les rumeurs de Gossip witch.
- Nom d’un farfadet, quel est ce tissu de… ?
Les yeux de Gillian parcoururent la page une fois, une deuxième fois, et une troisième afin de s’assurer que ce qu’elle avait sous les yeux était bien réel.
- Teddy, qu’est-ce que cela signifie ?
Aucun doute possible. Dans cet article, on parlait de beaucoup de monde, et notamment… de eux deux.

Loup & Chouette En( )Quête(nt) || Avec Gillian :superheart:

Quoi ? Mais bien sûr que c'était Teddy, pourquoi est-ce que son amie semblait interroger son... Léger mouvement de tête en arrière, clignements d'yeux qu'il porta sur son propre corps... Ah. Oui. Comme toute réponse et après un micro sourire la grattifiant d'un remerciement pour son geste maternel, il lui rendit son regard avec une moue désolée, validant d'un hochement de tête l'identité pour l'instant disparue. "Oups." Oui, Oups, murmuré face à l'aveu indésiré de son enquête peu éthique. Du moins, il considérait ainsi un tel usage de son pouvoir, pour tromper, se dissimuler... Surtout pour prendre l'apparence d'un tout jeune adolescent. Au moins, Teddy savait qu'il pouvait avoir confiance en Gillian et qu'elle ne l'accuserait jamais de possibles scénarios pouvant lui attirer des problèmes. Alors il se détendit rapidement, laissant son amie offrir son propre ressenti sur la matinée... Et elle aussi! Pauvre Gillian... Il aurait préféré qu'elle lui dise non, qu'elle n'arbore que le rôle de la Sherlock de l'affaire, avec le pataud et juvénile Watson dans ses jupons, essayant de comprendre ce ui pouvait se tramer dans les neurones bien ficelées de la jeune femme... Mais non. Elle semblait être autant touchée par les bêtises d'un fichu journaliste s'ils en croyaient le drôle de comportement de ses propres élèves... Pauvre Gillian... Il espérait que ça ne soit pas trop farfelu... Pour lui, ça irait, il n'était plus à ça près, mais pour la digne Directrice des Serdaigles...

"Celles des rumeurs..." répondit sombrement le pseudo 1ère année à la question de son ainée, sentant ses mains trembler dans sa recherche sous le stress et l'empêcher d'attraper les pages correctement! Mais par Merliiiin! Un grognement presque bougon s'échappa des joues de crapaud qu'il utilisait... "Ah, voilà!" Ses petites mains aplatirent le tissu sûrement imbibé de bêtises, essayant de défroisser le papier, encadrant avec ses mains le trop grand résumé. Il y avait trop de mots! Trop d'initiales ! Comment s'y retrouver ?! Ne prêtant pas encore attention aux photos qui ornaient la page, le petit nez arrondi se tourna vers Gillian qui manqua de peu de jurer. En attendant, elle semblait avoir compris certaines choses ? Teddy, lui, n'avait pas réussi à avoir une lecture posée et concentrée. Ses perles hétérogènes étaient passées d'une initiale à l'autre, essayant de se reconnaitre dans les mots de cette fichue plume sans prendre le temps de lire l'ensemble. Abandonnant, se disant que le seul cerveau aguerri dans cette pièce n'était pas le sien, il se reposa sur sa consoeur.

"Ça signifie que ces maudits journalistes n'ont pas encore marre de gâcher la vie des gens n'ayant rien demandé à personne... Ils ne changeront jamais..." bougonna le brun en se passant une main nerveuse dans sa tignasse noire et plus longue qu'à la normale. Cet écho n'était pas appréciable même s'il était moins embêtant d'être victime de rumeur que d'être la cible de nombreux journalistes souhaitant les mots d'un orphelin sur des parents inconnus au bataillon... Mais ça ne changeait rien au final! Même en comptant Hari et Conrad comme amis... Tiens, il allait leur envoyer des hiboux pour savoir s'ils n'avaient pas une piste ou deux concernant le maudit sorcier ayant dégueulé sûrement tout un lot de bêtises. "Tu as vu quelque chose ? Où ça ? Je comprends rien avec toutes ces initiales... J'arrive pas à me concentrer..." Si ça n'était qu'une question de concentration et non d'une vision perdant de sa qualité... Dans tous les cas, une chance, son regard perdu dans la panique se posa un instant sur un duo de sorcière dont les sourires semblaient posséder le pouvoir de faire battre le coeur de milliers de sorciers rien qu'en les croisant.

"Oh, regarde, Daisy et Morgana!" La panique de Teddy prit une pause quand ses mirettes d'enfants se posèrent sur les deux adorables bouts de femmes. Un sourire attendri accueillit la photo magique, découvrant tout juste ça. "... Pardon, je divague..." Aller, concentration, concentration... Rah, et le format du journal qui n'était pas du tout fait pour un gosse! Le torchon étalé sur le bureau, de sa petite taille, le faux gamin dut se hisser sur ses coudes en essayant de ne pas cacher le texte pour Gillian tout en s'offrant la possibilité de lire de plus près le haut de l'article. Fichue vision, fichu flou, fichu oeil... Laissant ses pieds pendre dans le vide son index essaya de suivre la première ligne leeeeentement. Tout un cirque alors que retrouver sa forme originelle permettrait un bien meilleur confort...! Dommage que le cerveau soit utilisé à ce moment-là pour de la lecture. Et à paniquer. Tout en essayant de ne pas paniquer... Par Merliiiin.

Pour s'y retrouver, concernant Teddy:

Concernant Gillian avec rectification faite avec Hari concernant Keith/Madison:

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Loup et chouette en( )quête(nt) !

ft. Teddy le poti ~~Lapin~~ Lupin

Devant la page de journal litigieuse – où figuraient Daisy et une dénommée Morganna que Gillian ne connaissait pas – l’arithmancienne demeura quelques instants complètement dubitative.
- « Gossip Witch » ? Cela n'augure rien de très... intellectuel.
Question purement rhétorique dans la mesure où le nom parlait de lui-même. Devant l’état de panique de Teddy, Gillian posa une main secourable sur son épaule, dans une tentative d’apaisement tout ce qu’il y avait de plus vain.
- Allons, calmons-nous, commençons par lire ce charabia.
Parce que l’auteur de l’article était sans doute courageux, mais pas téméraire : seules des initiales avaient été retranscrites. Rien qui empêche des accusations de diffamation ou d’injure publique si les personnes concernées se reconnaissaient. C’était un choix éditorial qui paraissait étrange. Il y avait toutefois fort à parier que tout au contraire, le but de cette rubrique était de permettre d’identifier les différentes personnes concernées, et alimenter des ragots.

L’estomac de Gillian se contracta lorsqu’elle lut les lignes à propos de Teddy, qu’elle reconnut, justement, tout à fait vite.
- Oh, Teddy, comme je suis désolée… C’est odieux, vraiment. Mais enfin, pourquoi remuer dans la vie privée d’autrui comme ça ?
Les sourcils froncés sur le texte, Gillian appréhenda la suite de l’article avec sévérité. Rien que dans la première colonne, au moins dix personnes y passaient, en sus de son ami métamorphomage. C’est alors qu’une expression peu flatteuse l’interpella.
- « Bossue des maths »… lut-elle dans une voix pas plus haute qu’un murmure.

Ce qui l’est par contre c’est l’information comme quoi G, notre bossue des maths fricoterait avec un homme louche du quartier…De qui peut-il bien s’agir : de D l’homme à l’armoire ou de M le gentleman sang-pur qu’on dit convoler en justes noces avec une sang-mêlé ?

L’arithmancienne dut reculer un peu, sous le coup de son propre étonnement. Elle savait les reporters de la Gazette prêts à faire feu de tout bois, mais ne se passait-il à ce point rien dans le monde des sorciers pour que l’on en vienne à lui prêter des amourettes adolescentes ? Avec qui, d’ailleurs ?
- M… Je me demande si le rédacteur parle de Sir O’Madden. Je l’ai rencontré à deux soirées, et je dois dire que j’ai à chaque fois passé un moment charmant. Bien que nous nous soyons croisés à chaque fois totalement par hasard.
Qu’était-il devenu, ce gentleman dégingandé aux allures de cambrioleur moldu ? Celui qui connaissait les Sang-purs, ne les aimait pas, celui qui se jouait de leurs lois et qui lui avait tenue une bien agréable compagnie, qui s’intéressait à l’arithmancie et aux romans policiers. Un bien singulier personnage.
- Quant à ce D, je ne vois vraiment pas de qui…
Gillian s’interrompit aussitôt qu’apparut dans son esprit la silhouette d’un grand échalas maître de la métamorphose, avec qui une nuit des plus singulière avait été partagée à Londres, en dépit de tout ce que l’un et l’autre aurait pu imaginer.
Le rose s’empara des joues de la professeur, qui aurait tout aussi bien pu avoir dix-sept ans à ce moment-là. Elle avait revu David à la suite de cet… incident. Cependant c'était un sujet sur lequel ni lui ni elle ne s'étaient épanchés, et rien ne s'était concrétisé. A supposer qu'il y eut entre eux quelque chose de cet acabit.
- Je ne sais pas quoi dire, conclut-elle désespérée.

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La diction parfaite de Gillian permettait à l'élève clandestin un peu de calme en pouvant se reposer sur elle et son aide. Les oreilles concentrées, le corps figé sur le bureau avec les jambes pendantes, les yeux essayant de suivre les lignes codées mais traduites (qui de mieux pour les traductions des plus sombres écrits ?), seuls les traits enfantins bougeaient. Se déridant de sa pokerface petit à petit au fur et à mesure que la traduction se faisait.

"La terrible Pénélope... avec... le loup...?" C'était si évident maintenant que c'était énoncé! ... Un peu trop ?! Est-ce que ça l'était pour son amie ? Allait-elle le juger ? Surtout que la douce Elhiya était parent d'élève! Mais ça n'avait duré qu'un mois...! Peut-être plus. ... Mais la durée ne retirait en rien ce que ça avait provoqué dans s-"Comment ça Conrad un journaliste raté ?!" La traduction avait été bien rapide pour ses neurones, aussi agacé pour son ami que navré pour lui! Qu'est-ce que ça foutait dans les potins le fait qu'il soit devenu amis ?! Qu'est-ce que ça pouvait bien faire aux gens ? Maintenant, il était sûr que c'était Hari qui avait écrit l'article, il n'y avait que lui pour... ... Oh par Merlin, c'était PIRE! Si son amitié naissante avec Conrad lui était dévoilée, pour sûr que ça serait la catastrophe! Hari allait péter un plomb! Ça n'était donc pas écrit par Hari mais POUR Hari! Un ami journaliste ayant aussi le bouclé dans le colimateur ? "Haaan..." Le front du petit brun cogna contre la table de desespoir, tel un mini dramaqueen abandonnant alors que Gillian offrait son réconfort. "C'leur passe-temps favoris..." grogna l'adolescent dont le corps glissa de la table jusqu'à réattérir sur ses pieds. Un long soupir s'échappa alors que le trop jeune professeur sentait ses neurones en ébulition. Au final, seule les mots reprenant de son ainée l'extirpa de son brouillard noir mental.

"Hein ? Comment ça bossue des maths ?" Ils avaient osé ? "Ils ont pas osé ?" Ils avaient osé. "Ils ont osé... Quelles déjections de trolls pullulants..." Une grimace déformait les traits enfantins qui se posèrent sur l'épaule de la pauvre Gillian, faisant glisser ses petits doigts sur son dos comme signe de réconfort à son tour. Elle ne semblait pas comprendre l'intérêt qu'on lui apportait avec ces deux initiales. Peut-être que le gossip avait totalement faux vu le détachement avec lequel elle présentait le premier. Bon, c'était rassurant! ... Moins quand les deux cerveaux semblèrent comprendre dans un même instant l'identité du D. Avec son armoire. David ?! Un autre professeur ? Ah bah ils pouvaient jouer au bingo des pires relations à avoir pour un professeur à ce rythme-là.

Les lèvres pincées, ses grands yeux vairons pointés sur Gillian, il s'en fallut de peu pour qu'un autre soupir ne s'échappe. A la place... il était temps de prendre le taureau par les cornes! Posant son jeune fessier sur le recoin du bureau, son regard lisait faussement les lignes, les scannant diagonalement.

"On peut surement les attaquer en justice... Pour diffamation déjà. Ça craint que les élèves sachent ça... ... Enfin, puissent penser...?" Mince. La curiosité chatouillait le professeur d'études des Moldus. "Et aussi parce qu'un adulte s'amuse à balancer des rumeurs qui peuvent être destructrices pour des adolescents... Sans compter que ce sont des dires sur des mineurs. C'est autorisé ça ?" Son passif ne pouvait pas l'aider à savoir. On l'embêtait sur ses géniteurs, certes, mais au final on ne sortait aucun de ses dires. Rien n'avait été inventé sur son compte. ... Les yeux viraient du torchon à Gillian... ... Au torchon encore... "Et... du coup... tu craques pour Sir O'Madden ?" Parce que de toute évidence, la deuxième initiale semblait être plus complexe et plus intime. Si la Humphrey devait en parler, elle le ferait d'elle-même. Mais concernant le premier... Le gamin essayait de tuer dans l'oeuf son sourire de crapaud. Mais c'était compliqué. Avec ses jambes recommençant à balloter dans le vide, ses grands yeux de biche innocent.

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Loup et chouette en( )quête(nt) !

ft. Teddy le poti ~~Lapin~~ Lupin

La colère de Teddy était palpable, autant que la tristesse qu’il ressentait de voir des élèves mineurs ainsi jetés à la vindicte de ceux qui n’avaient pas une vie suffisamment intéressante pour se mêler de celle des autres. Gillian n’était pas à l’aise avec cette idée non plus, car Merlin savait combien les jeunes gens étaient fragiles. Chez les sorciers, peut-être même davantage que chez les moldus, l’adolescence était une période aussi ingrate que difficile à passer. Il n’y avait qu’à voir le désastre qui s’était produit avec Ambroise…

Elle secoua la tête lorsque son ami évoqua la possibilité d’agir en diffamation.
- Malheureusement, il s’agit de la presse… soit le deuxième pouvoir le plus puissant de Grande-Bretagne. Ils écrivent ce qu’ils veulent, comme ils veulent, et tout procès ne serait qu’un petit trou déjà prévu dans leur bourse. De toute façon, le mal est fait.
Elle s’appuya à son tour contre le bureau, attristée.
- C’est terriblement frustrant…
Un silence s’installa, tous deux accusant le coup. Quoique les regards du jeune Lupin, oscillant entre la feuille de chou et Gillian, eurent tôt fait d’attirer son attention. Elle arqua un sourcil devant sa mine d’arsouille prête à accomplir un méfait digne des maraudeurs.
- Et… du coup… tu craques pour Sir O’Madden ?
L’arithmancienne éclata de rire. Il était drôle, avec sa tête d’enfant terrible, à balancer ses jambes dans le vide comme s’il s’élançait sur une balançoire. Elle lui ébouriffa les cheveux vigoureusement.
- Si tu veux tout savoir, je l’ai croisé une première fois à une soirée mondaine dans laquelle je n’aurais jamais dû mettre les pieds, et une seconde fois au speedating de la Gazette.
Peut-être était-ce de là que venait une partie des informations ? Mais c’était si ancien… La crise du Brouillard aurait dû faire oublier tout cela. La presse avait de la mémoire.
- Ces deux fois, nous avons eu des conversations passionnantes. C’est un homme pince-sans-rire et plein d’esprit. Pas du tout collet monté comme pouvaient l’être les autres autour de lui.
Gillian se souvint de la façon qu’il avait de plisser légèrement les yeux lorsqu’il la regardait, comme pour la sonder.
- Je me demande ce qu’il devient.
Elle se tourna résolument vers Teddy.
- Quoiqu’il en soit, je n’ai eu personne depuis Fergus, comme tu le sais, et… C'est sans doute pour le mieux.
Le rapprochement avec David ne s’expliquait que par un coup de folie lié à une consommation d’alcool déraisonnée dans le cadre d’une soirée parmi les moldus. Peut-être en parlerait-elle à son petit frère de cœur lorsqu’elle se sentirait prête, mais pour l’heure elle jugea que le directeur de Poufsouffle avait accusé suffisamment de chocs en une seule heure.
- Et toi, mon cher Lupin ? poursuivit l’arithmancienne, un rien espiègle. Elhiya, c’est bien cela ?

A son tour d’être taquiné, un peu.

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Des notes cristallines s'élevèrent bien assez rapidement sous la main sororelle qui lui ébouriffait les cheveux, dégageant les traits trop graves pour la bouille d'un enfant. Le mal était fait et... Peut-être que le professeur s'inquiétait trop. Et que les élèves ne s'attarderaient pas plus que ça sur la partie les concernant, préférant s'intéresser bien plus aux fausses idylles de leurs enseignants. Outre ça, pour sûr que Gillian aurait eu sa place auprès de Daisy et de Morgana, car elle, c'était son rire qui pouvait apaiser le Royaume-Unis entier. En tout cas, il marchait profondément sur le gamin qui se sentait apaisé par ses éclats.

"Si tu veux tout savoir-

- Bien sûr que je veux tout savoir..." qu'il osa maugréer le sale gosse affichant un sourire victorieux, grandissant en même temps que le discours de Gillian ne s'allongeait. Tiens, le speed-dating ? Faisant un effort de mémoire visible sous des sourcils se fronçant -mais le résultat fut... un néant-, le professeur caché retourna vite toutes ses méninges sur sa plus-que-collègue. Avec des commissures s'assagissant, trouvant l'histoire adorable. Dommage que le rôle numéro 1 dans cette histoire fermait vite ce chapitre en retournant sur Fergus. Le grand niais romantique qu'il était fut presque déçu. Mais si c'était là le choix de son amie, alors il ne pouvait que la soutenir dans ce choix. "Sans doute, oui. Pense à toi d'abord."

Il avait été doux le Lupin. Tout mignon le Teddy. De son regard à son sourire, à sa manière de pencher la tête sur le côté pour murmurer avec tendresse à son adorable ainée de prendre soin d'elle. Alors comment Gillian parvint-elle à trahir, à poignarder en plein coeur le pauvre enfant innocent sur son bureau ?!

"Qu-quoi ?!"

Mais... Mince ?! Par Merlin ? Comment savait-elle ? Ce simple prénom -ou plutôt, sa simple énonciation, car ce prénom en lui-même n'avait jamais rien créé de bien simple au fond de lui- fit aussitôt bégayer Teddy sur une pauvre syllabe. Supplément explosion de nuances de rouge et de rose sur ses racines, détraquant son seul oeil répondant en l'activant d'un violet éclatant, même ses joues s'embourbèrent! La honte !

"Co-comment tu sais ?!" Panique et gêne sur son visage enfantin en pensant à la belle Elhiya ( @Hélios D. Ellis) ayant capturé son coeur de longs mois, ses neurones essayaient de trouver comment Gillian avait pu deviner aussi facilement. Certes, elle était parvenu à déjouer le jeu fourbe des initiales mais tout de même! Son postérieur quitta aussitôt le bureau pour retourner à la tentative de lecture, essayant de voir quels indices avaient pu aider à ce point son ami. C'était simple à ce point de deviner ?! D'ou la conaissait-elle ?! "C'est l'article qui me grille à ce point ? Par Merlin, si c'est aussi simple à deviner, je suis fichu... ça va jaser... Et... Par Morgane... Hermione va me tuer..." Sa tante était aussi maligne que leur consoeur... Ou avec un peu de chance, elle ne lirait pas cette bêtise...? "Mon poste de directeur va sauter si ça se sait..." Sa voix descendait dans le volume, partant vers les aigus, presque dans l'inaudible. "Celui de professeur aussi tu crois...?" A peine drama. Mais l'article l'avait mis déjà bien en émoi!

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Loup et chouette en( )quête(nt) !

ft. Teddy le poti ~~Lapin~~ Lupin

Il était certainement déloyal de s’amuser des effets de la métamorphomagie, mais l’arc-en-ciel incontrôlable en lequel se muait Teddy face à un changement d’émotion brutal faisait rire Gillian. D’autant que cette fois-ci les variations s’accompagnaient de modulations de sa voix d’enfant remarquablement inattendues. Cela dit, il était hors de question de se réjouir du mal-être de son ami, si bien que l’arithmancienne eut à cœur de donner quelques explications.
- Je connais le jeune Hélios de nom, pour compter quelques élèves de ma maison comme membres de son club. Le reste coule de source, comme deux runes de Falabel multipliées par elles-mêmes fondent le théorème de Tripoli le Jeune.
Un ange passa.
- Ce que je veux dire, reprit Gillian après s’être raclé la gorge, c’est que j’ai l’habitude de l’alambiqué – sinon je n’enseignerai pas l’arithmancie. Rassure-toi la situation n’a rien de si évident.
Elle replaça quelques mèches de cheveux sur la tête de son jeune ami déguisé, soucieuse de le voir reprendre petit à petit ses couleurs naturelles.
- Quant à ton poste, je demande à voir l’argumentation en cas de retrait. Vous étiez deux grandes personnes consentantes, n’est-ce pas ? Et rien n’étant arrivé dans un cadre scolaire, vos rapports ont été tout ce qu’il y a de plus convenable. Même le directeur de Poufsouffle a le droit à une vie privée !
Puis pour conclure...
- Si l'école se jugeait compromise tu n'aurais même pas eu le temps d'arriver jusqu'à ma salle de classe. Ne te tracasse donc pas. Et s'il le faut, je prendrai ta défense.
La directrice était impressionnante, mais elle ne serait jamais aussi effrayante que Miranda Painswick, la magenmage pour laquelle la directrice de Serdaigle avait travaillé bien avant d'enseigner à Poudlard. Après une telle expérience, plus personne ne l'effrayait.

D’un petit coup de baguette, Gillian fit voleter un service à thé jusqu’à eux. Ils en avaient bien besoin, pour juguler leurs émotions. Ils étaient britanniques tous les deux, après tout. Quand leurs tasses furent prêtes, l’arithmancienne en donna une à Teddy, à parfaite température. Elle se fendit ensuite d’un soupir.
- Je suis désolée que tu aies été mal à l’aise. Rétablissons l'égalité...
Elle but une gorgée de thé pour se donner du courage. Elle n’était pas très fière de ce qui s’était passé, mais c’était surtout l’issue de l’histoire qui l’avait blessée.
- Ce fameux "D" dans l'article… Eh bien, il s’agit de David. Nous avons eu un rapprochement après une soirée, dans le Londres moldu. Une merveilleuse sortie, si tu veux mon avis. Seulement…
Elle prit une inspiration, pour surmonter sa gêne.
- Il n’a pas désiré donner suite. Ce qui est son droit, bien entendu, s’empressa-t-elle d’ajouter. Mais j’étais loin d’imaginer que… eh bien que c’était connu.
C'était idiot, car pendant cette soirée, Gillian avait vraiment cru, l'espace d'un instant, que... N'importait, au fond. Elle s'était fait des idées, voilà tout.

Loup & Chouette En( )Quête(nt) || Avec Gillian :superheart:

C'était une belle panique qui prenait en proie le pauvre Teddy. Son poste de professeur était l'une des choses les plus importantes de sa vie. Et la confiance que lui portait Hermione, même si elle était stupide -la confiance, pas sa tante!, ne devait pas être bafouée. La Directrice ne devait pas savoir à quel point elle s'était trompée en élévant l'orphelin au rang de Directeur de Maison. Il ne voulait pas qu'elle s'aperçoive enfin à quel point on ne pouvait pas lui faire confiance et encore moins lui faire porter des rôles si lourds et significatifs. Et il ne fallait pas la décevoir. Elle était l'une des derniers adultes à qui il se sentait encore de se confier. Il ne voulait pas voir l'étincelle s'éteindre dans son regard alors qu'elle lui demanderait sa démission pour avoir eu une histoire avec le parent d'un élève. Aussi, malgré les paroles sages de Gillian, Teddy n'arrivait pas à s'enlever cette sensation d'avoir trahi la confiance d'une des plus grandes sorcieres que la Terre ait eu la chance de porter. Une sorcière pouvant traduire l'alambiqué avec autant de facilité que ne l'avait faite son amie à ses côtés.

Essayant d'effacer ses traits paniqués, ses lèvres d'enfant se pincèrent, tentant de mettre en boule tout ce désordre et de le laisser quelque part caché au fond de son ventre. Idéal pour ressortir plus tard quand il serait à nouveau seul, pour ne pas inquiéter d'avantage la professeure d'Arithmancie. Pour l'heure, un remerciement bas se fit alors que la douce se plaçait déjà prête à endosser une armure pour protéger l'homme qui la dépassait pourtant d'une bonne tête s'il retrouvait son allure naturelle. Il ne fallait surtout pas en arriver là. Hermione contre Gillian. Jamais de la vie. Plutôt partir de lui-même que de créer un tel affrontement.

"Il n'y en aura pas besoin. Je suis juste parano, c'est rien..." maugréa-t-il non sans offrir un regard rempli de compassion à son amie. Ainsi que d'espoir. S'il n'avait pas eu la chance d'avoir une grande soeur, le destin semblait au moins s'excuser en lui ayant offert une telle personne à ses côtés dans les rangs de Poudlard. Et bien plus, en fait.

Tasse en main tentant de réchauffer le coeur martyrisé beaucoup trop de fois dans une journée, Teddy essayait de se reprendre dans son reflet brun. Priant au passage pour ne pas développer un don de divination et y voir les deux femmes qu'il adorait. Ne savait-on jamais. Il savait que Merlin aimait en rajouter des couches, et pas qu'un peu. Au moins, Gillian semblait être prête à le tirer de ces mauvaises pensées en évinçant le silence et acceptant sa propre sentence. A son tour de se dévoiler après des excuses. C'est rien, ne t'en fait pas. Et donc... David, hn ?

L'esprit perturbé ne voulait visiblement pas se résoudre à associer son amie à leur collègue, écoutant attentivement tel l'enfant qu'il était, sagement, sans grande réaction, buvant juste son thé comme il buvait ses paroles. Son histoire était triste. Elle ne semblait pas faire la maligne, grandement touchée par ce qui avait été avorté. Mais surtout, l'absence de description tout comme elle avait fait avec O'Madden titillait le petit brun dans tout ça. Les méninges tournaient sévèreent. Comme si celui qui ne partageait aucune sortie avec elle pouvait deviner de qui elle parlait. Comme si, au plus profond de lui il savait et...

"Par Merlin, David "David" ? David Moody ? Le professeur Moody ?" Non, mais il fallait préciser pour être sûr de ne pas devenir fou et de penser à n'importe quoi! ... Qui semblait être véritable ? Au moins, avec cet ascenseur émotionnel, pour sûr que le professeur d'Etudes Des Moldus s'oubliait! Paupières clignotantes sous le message qui avait pourtant du mal à passer, il était si difficile d'y croire. Surtout parce qu'il plaçait Gillian si haut sur une échelle de référencement. Comment ? ... Pourquoi ? Non, on ne part pas dans cette direction Teddy. Le sujet actuel était la connaissance du journal sur cette triste affaire. ... Mais vraiment, avec David ?

"Par la barbe de Dumbledore... Si je m'y attendais... ... Peut-être que... Il y avait un élève ou un sorcier qui vous a vu ? C'est pas croyable. J'ose à peine y croire. ... Ça me rappelle, mon parrain m'avait parlé d'une journaliste, Rita Skeeter, qui était une animagus non déclarée, un scarabée. Elle avait pu épier plusieurs conversations qu'il avait eu avec ses amis quand ils étaient à Poudlard. Peut-être fait-elle encore des siennes..?" Outre savoir comment, on pouvait aussi se demander pourquoi. A part nourrir des potins... Qui étaient jusqu'à présent bel et bien véridiques. Pour les deux adultes, que leur relation ait été longue ou non. Le but était-il juste de mettre dans la panade certains sorciers piochés au hasard ? Ou de créer un vent de panique à Poudlard ? Se perdant dans ses pensées, le métamorphomage s'en extirpa rapidement, pour réconforter le coeur amical. "Je suis désolé que ça se soit mal passé. Je suis sûre que c'est parce que Merlin te réserve une bien meilleure voie. Qu'elle soit amoureuse ou non. Tu ne mérites que le meilleur. Même si j'imagine que ça a dû être compliqué l'absence de retour." Ne pas nier la tristesse qu'avait pu subir Gillian, surtout. C'était humain. Et il ne pouvait que comprendre ce qu'avait pu vivre le coeur brisé, même si dans sa propre histoire, il détenait le rôle de David, celui ayant tout arrêté. Ce qui ne l'empêchait pas d'avoir eu besoin de temps pour son coeur. Certaines décisions étaient compliquées à assumer, mais il fallait les prendre. "... As-tu besoin d'en parler ?"

Codage par Libella sur Graphiorum

Lun 11 Mar 2024 - 14:08

Loup et chouette en( )quête(nt) !

ft. Teddy le poti ~~Lapin~~ Lupin

De gêne ou d’auto-dérision, les lèvres de Gillian s’étirèrent en un rictus.
- Très honnêtement, je n’ai aucune idée de ce qui m’a pris. C’est arrivé, sans que je ne sois en mesure d’expliquer comment.
Elle retint un soupir, attentive aux hypothèses avancées par Teddy quant au regard indiscret qui aurait pu surprendre son idylle avortée. Le nom de Rita Skeeter dressa quelques cheveux sur sa nuque.
- Espérons que cette horrible femme ne soit pas de retour.
Après un silence, elle sourit à son ami. Ce jeune professeur maladroit, dont la bienveillance folle ne pouvait que réchauffer le cœur, et dont elle oubliait toujours qu’il était le filleul du grand Harry Potter.

Teddy n’avait pas besoin d’un parrain illustre pour être « grand » lui aussi. Le savait-il ? Son humilité patente révélait que non.
- Tu es si gentil, Teddy. Ne t’inquiète pas trop pour moi. Ce ne sont pas de très bons souvenirs, mais je crois que l’on apprend bien plus de ses erreurs que de ses succès. Même si se tromper est embarrassant.
Dire qu’elle s’était sentie aussi sotte qu’un balai qui avait perdu le nord relevait d’un absolu euphémisme. Mais les paroles de Teddy avaient cela de magique qu’elles faisaient l’effet d’une étreinte autour du cœur.
- J’espère que tu seras aussi heureux qu’on peut l’être avec Elhiya. Après toutes ces couleuvres que tu as dû avaler.
Difficile de rester insensible à cette trace qu’il conservait encore de la guerre du Brouillard. Gillian n’osait lui demander si cela partirait un jour, de crainte de réveiller des souvenirs très désagréables.
- Et que l’on respectera ta vie privée, bien entendu, poursuivit-elle en laissant traîner son regard sur l’article qui les avait paniqués. Je me demande si ce n’est pas un travail collectif, tu sais. Vu le nombre de personnes concernées par les révélations que l’on peut lire...

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