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Correspondance Elizabeth Abberline Empty Correspondance Elizabeth Abberline

Dim 1 Jan 2023 - 16:17
Elizabeth B. Abberline
En manque d'inspiration
Elizabeth B. Abberline
Correspondance Elizabeth Abberline 4e6ea2f39fcf06e90cb8e4c684e19e6d

Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Amoureuse transie
Correspondance Elizabeth Abberline 8gd9

DC : Sianyde Llansawel // Waclaw H. Tuszynski
© : @praimfaya

Elizabeth Abberline vit au Mansion Shutter dans l'Oxfordshire avec son père et, parfois, sa tante.

Correspondance Elizabeth Abberline Empty Re: Correspondance Elizabeth Abberline

Dim 8 Jan 2023 - 17:42
Lukas M. Rainforth
Ministère (terrain)
III - Oubliator
Lukas M. Rainforth
Correspondance Elizabeth Abberline N9d4

Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Girlz
Statut civil : Amoureux
Correspondance Elizabeth Abberline 0129

DC : Olive Holmes, Josephine V. Lamora

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:



Lukas M. Rainforth, depuis son manoir du Yorkshire
A Lady Bliss Abberline, Baronnie’s young ladies institute

    Chère Bliss,
Il n’est rien que vous ayez à vous faire pardonner de la soirée des sorciers débutants. J’ose espérer que je ne suis pas homme à vous laisser croire qu’une révérence oubliée me vexe, ou constitue un faux-pas digne de réprobation, et l’hypothèse contraire me répugne. Mieux vaut louer la simplicité des rapports entre sorciers plutôt que de cultiver des traditions déjà désuètes à l’époque de nos ailleuls.

Vous revoir, ma Dame, a été pour moi une joie véritable. Alors que vous étiez petite fille, j’étais votre grand ami, mais à présent que vous êtes une lady, la confiance que vous m’accordez me touche plus que vous ne pouvez l’envisager. Si je déplore l’attitude de votre fiancé à votre égard, je me réjouis d’être celui qui, d’un bras secourable bien qu’opportun, je l’avoue, vous aura permis de conserver un souvenir de la soirée qui ne soit pas trop amer. Quant au mien, puisque vous m’avez fait l’honneur de danser avec moi, il ne saurait être plus charmant.

Connaître la peine que vous cause le retour à l’institut Baronnie et le besoin de correspondre qui est le vôtre ne peut que m’inciter, chère Bliss, à répondre favorablement à votre souhait. Aussi toute affirmation contraire me ferait mentir : ne vous ai-je pas promis, lors du bal, de toujours être présent pour vous lorsque vous en exprimeriez le besoin ?

J’apposerai sur nos liaisons le même sortilège de métamorphose que celui dont vous avez été témoin en ouvrant la présente. Un vieux conseil de ma mère, Suzanne, qui m’a toujours conseillé de veiller particulièrement à la confidentialité de ce que je couchais par écrit. Vous êtes jeune, Bliss, et je ne voudrais aucunement qu’une correspondance entretenue avec un confident, tout duc fusse-t-il, vous cause le moindre tracas. Quiconque lirait nos échanges ne pourra qu’être frappé par l’ennui mortel de ces lignes évoquant pluie, beau temps, marques de chaudron dernier cri…

Là où tous vos secrets seront, tout au contraire, bien gardés.

Je vous réitère mon serment, ma Dame, et vous avoue avoir grande hâte de vous revoir bientôt.


Votre ami Lukas.



« Ployer devant eux ? Jamais ».

Lukas M. Rainforth
KoalaVolant

Correspondance Elizabeth Abberline Empty Re: Correspondance Elizabeth Abberline

Mer 1 Mai 2024 - 19:57
Lukas M. Rainforth
Ministère (terrain)
III - Oubliator
Lukas M. Rainforth
Correspondance Elizabeth Abberline N9d4

Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Girlz
Statut civil : Amoureux
Correspondance Elizabeth Abberline 0129

DC : Olive Holmes, Josephine V. Lamora

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Parchemin arrivé dans la plus grande discrétion, sans que personne d’autre que sa destinataire n’en ai connaissance. La lettre est par ailleurs enchantée : pour des yeux indiscrets, il s’agit d’un prospectus faisant la réclame de produits de luxe destinés aux sorcières, mais sous la baguette de Lady Abberline maniée par elle seule, le contenu véritable se dévoile.




D’une ombre,
A une clarté

    Mon amour, ma toute belle,
Quels mots pourraient justement décrire mon chagrin de vous voir en proie à des tourments si destructeurs ? Comment, d’un parchemin aride et sans vie, pourrais-je chasser l’accablement qui vous ronge ? Que peut une plume, qu’il m’est difficile d’empêcher de trembler, quand face à vous je ne puis vous tendre les bras ?

Lors de la soirée au manoir de Fantomhive, j’ai été animé des instincts et sentiments les plus vils, dès que je vous ai vue. Si j’étais un vrai gentleman je me retiendrais de faire cet aveu indigne, mais sous votre regard, mon arrogance s’envole et ma vraie nature se réveille : celle d’un tout petit homme qui, en votre présence, n’entend plus rien qu’un cri désespéré portant votre nom. Celle d’un misérable qui ne tolère que l’on entame votre joie, que l’on réduise au silence votre voix, que l’on vous embrase de tristesse.

Egoïstement, je voudrais être celui qui protège votre liberté, la garantit, l’arrache à vos bourreaux, au péril de sa réputation ou de sa vie, car il n’est rien qui ne m’écoeure davantage que de vous voir en proie au mal que l’on vous fait.

Mais vous mettre en porte-à-faux, ma Dame, m’inspire un plus grand dégoût encore. Lequel appelle, d’un chant maudit, le désespoir d’être l’impuissant petit homme qui ne peut rien dans cette situation plus impossible que l’enfer.

Me tenir à distance, feindre la courtoisie indifférente d’un vieil ami de famille, demeurer spectateur de votre désarroi, mener à bien cette comédie diabolique était insupportable, parce que pendant tout ce temps vous étiez seule. Comme je déplore, comme je m’en veux, comme je m’exècre de n’avoir pas su vous libérer de cette solitude.

Je sais l’ombre de votre père omniprésente, et votre tenue à distance commandée par son maléfice. Votre loyauté et la pureté de votre sincérité n’ont jamais été questionnées – un esprit bien malade aurait cette idée ignoble, et je ne suis pas descendu suffisamment bas pour remettre en doute ces vertus immaculées qui sont les vôtres.

Cependant, l’attitude qui fut la mienne ne m’inspire que de la honte. Un autre eut pareil comportement, je l’aurais jugé avec toute la sévérité, toute la morgue que nous connaissons à notre société de Sang-pur. Le bon sens aurait dû me commander de ne pas vous imposer ma présence, mais sourd à votre détresse et à l’écoute de ma propre bassesse, je n’ai pensé qu’au bonheur de vous retrouver, sans mesurer le terrible mal-être qui s’emparerait de vous.

J’aurais voulu être aussi avisé qu’Arabella, cette chère et inestimable alliée, qui toujours sait se trouver à vos côtés. Après avoir été si défaillant, que la fatalité le commande ou non, ai-je encore le droit de vous aimer ?

Mon cœur est suffisamment vil, couard et faible pour n’avoir pas abandonné ce sentiment. Que l’arrivée inopportune et désagréable de cette vieille lady et de sa fille ne trompe personne à ce sujet.

Je vous aime. Je vous aime depuis que nous nous sommes retrouvés. Je vous aime comme ce soir de fuite au Petit Trianon, je vous aime, je vous adore comme lorsque nous avons dansé, tous les deux, dans la nuit, sous les sorbiers. Je vous aime que nous nous cachions ou non, je vous aime, que vous renonciez un jour à moi ou non. Je vous aime, aussi fort que mon serment de ne jamais me détourner de vous.

Je vous aime à me damner.

Et comme je suis trop faible, trop lâche, trop obstiné pour vous abandonner, je souhaite me conformer à votre avis, au moindre de vos souhaits, afin de ne jamais plus vous importuner comme je l’ai fait, par ma présence à vos côté chez Fantomhive. Votre moindre parole vaudra commandement magique à mes oreilles de limier.

Ordonnez, j’exécuterai.
Commandez-moi de venir vous chercher et je vous enlèverai.
Intimez-moi le silence et je me tairai.
Donnez-moi rendez-vous en des lieu et heure qui vous plairont, autant de fois que vous le souhaiterez, selon la fréquence que vous dictera votre cœur et jamais je n’y trouverai à redire.

Que plus jamais, par un comportement mal avisé, je ne vous cause du mal. Cette idée m’insupporte au plus fort de toutes celles que je vous ai dépeintes trop longuement.

D’un battement de vos cils, je me détournerai du monde ou partirai à sa conquête. Mais jamais je ne renoncerai à vous. Tel est le sort que vous m’avez jeté, ma Dame.

Je suis et demeure sous son emprise inébranlable.


L.



« Ployer devant eux ? Jamais ».

Lukas M. Rainforth
KoalaVolant

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