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Violence physique / gore Le Poste de soin [Solo - Elhiya D. Ellis]

Mar 1 Nov 2022 - 22:38
Hélios D. Ellis
Spécialiste
I - Élève
Hélios D. Ellis
Année d'étude : Première année
Singularité : Animagus non déclaré
Orientation : Boiz&Girlz
Statut civil : Helios : se complait des plumes d'un aiglon / Elhiya : en couple avec le prof d'EDM
Activités : Membre de la meute bancale de la forêt interdite, assassin de sucreries, anciennement batteur aux Quidditch à Durm, ancien poufsouffle

Pa Elhiya

DC : Léto P. Carrow, Declan Wildford

Carte du sorcier
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Le Poste de soin [Solo - Elhiya D. Ellis] 6iki

PA - Elhiya D.Ellis- Medicomage tout juste diplomée


30 Septembre - soir

Le serum concocté par Sainte Mangouste ne faisait que ralentir les effets de brouillard sur le corps des patients, il ne soignait pas. C’était juste pour gagner du temps. Du temps qu’ils n’avaient pas, vu ce qu’elle avait croisé avec Arabella et Teddy quelques semaines auparavant. Son fils était en danger, et se reposer sur les talents de ses collègues était une chose qu’elle n’avait jamais su faire, à aucun moment. Pas un problème de confiance, non, juste que se tourner les pouces n’avait jamais été dans ses attributions, étudiante à Serpentard déjà, certains de ses compagnons de classes lui avaient servis de cobayes à ses expériences. Bien entendu, elle participait avec eux, mais pour la contamination elle ne pouvait pas s’auto proclamer sujet d’expérience. Et celui que Déclan aurait dû lui rapporter n’était pas bien enthousiaste à l’idée d’expérimenter un nouveau produit destiné à recomposer ses chaires pour enrayer la contamination de son corps. L’hybride avait énoncé son besoin de se reposer, de retrouver sa famille, son époux et son enfant, des raisons qu’Elhiya validait automatiquement.

Néanmoins, la blonde avait utilisé le peu d’informations complémentaires obtenues auprès de Valériane pour travailler sur ce qu’il lui semblait possiblement une aide contre la contamination. Elle n’avait pas la prétention d’offrir un vrai remède, mais juste de gagner encore plus de temps de son coté. Les lunettes enfoncées sur le nez, les bougies coulant sur la table de bois que comportait la pièce cachée dans l’herbier, moultes maugréassions contre elle-même avait ricoché contre les murs de pierres. Qu’elle avait été stupide et arrogante d’avoir fait bruler le livre de connaissances occultes de Valériane, ses heures de recherches n’avaient rien donné sur le supposé dieu qui voulait sauver le monde sorcier -ou du moins le bouffer entièrement- Rien. Pas une ligne dans les bouquins moldus, pas un paragraphe dans les vieux grimoires sur les premières entités magiques, sa bibliothèque sur la nécromancie avait été dépouillée, chaque livre passé au peigne fin. Mais rien… Alors, c’était un peu à l’intuition que la bouillasse dans le chaudron bouillonnait.

Le mal noir consommait apparemment esprit et corps, pour l’esprit jamais elle ne prendrait le risque de se balader dans les rêves d’un être atteint de folie, la médecine ne méritait pas de perdre sa propre existence. Elle était mariée et avec un enfant elle aussi, hors de question de mettre sa petite vie désormais bien rangée, en péril. Aussi, ses recherches s’étaient concentrées principalement sur la contagion du mal. Ca semblait passer par le sang, puis dans le cerveau, puis dans le corps. L’être humain n’était pas assez fort pour contrer les attaques du genre bien longtemps, le forcer à se régénérer ou mieux, régresser à un temps avant la contamination pouvait être une solution. Une solution folle dirait certains, mais pas plus que ce le reste de ses travaux sur les inferi, sur la suppression de la douleur, ou sur la sélection exclusive d’un ancien souvenir en tant que trauma aigue.. C’était prêt ! le liquide gluant et sombre était fixe, plus de changement de couleur, plus de vapeurs colorées, ne restait plus qu’à mettre en bouteille et tester…

Tester sans être malade… Meilleure façon de développer une allergie ou un contre effet, mais ca n’avait que peu d’importance, ce soir elle devait se rendre au poste de soin pour aider. C’était son tour sur le planning. Garce à l’administration et son propre cabinet il ne lui avait pas été demandé beaucoup de nuits de renfort, une par mois, voire deux, vu qu elle siégeait déjà aux urgence de Sainte Mangouste. Donc, si quelque chose se passait mal, qu’une gastro fulgurante venait la coucher au sol à cause de cette mixture ses collègues seraient là. Et puis… elle pouvait toujours prendre une fiole pour faire tester un des blessés, ca ne pouvait pas empirer leur état. Convaincue que c’était ce qu’il y’avait de plus simple à faire, le goulot se portait à la bouche et tout le contenant fut avalé en grand coup de grimaces. Elle n’avait pas pensé à changer le gout.

Regardant l’heure et attendant de voir ce qu’il se passait, la blonde préparait son sac à dos, regroupant le matériel de nuit nécessaire pour la soirée et se fit un thé pour faire passer le gout immonde de la potion de régénération de cellules. La tasse entre les doigts, Elhiya se surpris à trouver sa peau plus lisse, plus hydratée. Pourtant elle n’avait pas mis de crème ce soir. Estimant que sa création produisait un contre effet non calculé ses yeux tournaient vers le miroir de la pièce regardant avec stupeur la frimousse aux joues rebondies qui lui faisait face. « Mais ! » C’était les cellules extérieures qui rajeunissaient et revenaient à un stade passé. Le rose aux pommettes écopait de quelques petites claques pour vérifier qu’elle ne rêvait pas. Arrete de taper, tu nous donnes mal au crane veux-tu ? Nous ? Elhiya venait-elle d’entendre « nous » dans sa caboche et des ordres intimés. « Oh non… » Les lapis scrutait le minois à l’aube des années adultes, son regard partait machinalement à son alliance, ayant un besoin irrépressible de se rassurer, mais à mesure qu’elle la fixait elle trouvait ca saugrenue. Elle n’était pas mariée, pas si jeune, et puis, Ulysse était parti à Ouagadougou pour étudier, il n’était pas encore rentré, qu’est-ce que faisait cette bague à son annulaire?

Dans l’incompréhension, Elhiya retirait le diamant le posant sur la table, retournant se coiffer. Par Merlin, pourquoi portait-elle un pantalon de tailleur et une chemise ? D’un coup de baguette la blondinette enfilait son hoodie à capuche noir et bouclait ses cheveux pour qu’ils retombent dessus avec grâce. Nouvel agitation du frêne, un jegging et des baskets, voilà qui était bien plus confortable, ne manquait que deux choses qu’elle cherchait dans le tiroir de son bureau. « Comme ca pas de barrettes ? » Mais du rouge à lèvres bien rouge qui glissait à sa bouche alors qu’un elfe lui indiquait qu’il était l’heure de rejoindre l’équipe de soigneurs. « T’as une barrette ou un élastique Jasper ? » La créature fronçait des sourcils et claquait des doigts pour faire venir les accessoires que sa maitresse lui demandait. Comme il n’était pas sur qu’elle veuille des barrettes fraises de son adolescence il attendait de voir si ca allait et la transportait au camp de soin. L’emplacement n’était plus le même il était reculé et bondé, son arrivée fut accueillie par un interne qui attendait pour partir. « Ah super t’es là ! j’en peux plus je vais me coucher ! Bon… Ho, on dirait que t’as rajeuni, je dois etre trop crevé ! allé courage ! » Rajeunie ? Mais non, elle avait toujours 23ans, hier comme demain, qu’est ce qu’il racontait celui-ci.




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Violence physique / gore Re: Le Poste de soin [Solo - Elhiya D. Ellis]

Lun 7 Nov 2022 - 22:07
Hélios D. Ellis
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Pa Elhiya

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Il n’avait pas attendu, le petit mignon taché de sang, à peine un regard outré à son attention que sa silhouette disparaissait dans un craquement sonore. Avec tous ces gémissements son départ et ceux des autres internes qui rentraient se reposer passait presque inaperçu. Qu’est ce qu’ils sont bruyants. Nous devrions les faire taire Ca aiderait tout le monde, les soigneurs comme les autres patients. Les boucles d’or débordant de la capuche sautillaient en validant, un seul coup de baguette et le silence reviendrait dans ce campement de fortune. Franchement avec tous les mécènes qui se targuaient si souvent de donner de l’argent à sainte Mangouste, le matériel était vraiment sommaire. Aussi épuisé que le personnel, et incapable de faire des miracles. A se cantonner au code de conduite inculqué en cours, il n’était pas étonnant de ne pas avancer.

Soupir d’agacement naissant, et mains fourrées dans sa poche ventrale de sweater avant de déambuler entre les patients, leur adressant un regard en biais pour choisir la victime du brouillard qui aurait l’honneur de tester la seconde fiole de potion. Oui, trouvons une rouquine, elles sont marrantes les rouquines. Une irlandaise, costaude et volontaire, qui pensait tout savoir et tout connaitre. Nous ferons naitre un lys dans ses mains, un rouge comme le sang à ses joues que nous dessinerons... Les lapis glissaient sur les frimousses tordues d’effroi ou perdues dans la première caresse de la folie, ne trouvant aucune demoiselle acceptable à l’offrande du jour. « Mouai… » Trop chétives, trop parcourues de spams, trop à l’article de la mort, trop en crise de paranoïa, trop... pas assez .. trouver le bon sujet était compliqué.

Finalement, à force de dispenser des Episkey à la va vite en soulevant les paupières molles des inconscients, la nécessité de tester le produit se fanait lentement. Nous nous ennuyons.. Oui, il n’y avait rien de divertissant du côté des malades muets, alors que plus loin, l’agitation commençait à bourdonner comme un volcan en erruption. En gentilles petites abeilles, les blouses vertes se ruaient à 5 sur un patient agité. Les rapports étudiés appelaient à une fin de contamination, ou du moins au mal s’exprimant à son apogée. Intéressant.. L'intérêt s'éveillait aussi soudainement que les hurlements se diffusaient au milieu de la foule de blouse médicale. Un infirmier fut envoyé comme un rien au dessus des petits lit pour s'échouer mollement au sol, un autre partait en courant, jetant un sortilège à l'aveuglette, touchant une collègue qui tombait au sol, totalement pétrifiée. Les deux autres s'épuisaient à contenir un malade, hurlant à la sécurité de venir en renfort.

Pas de sécurité, ce poste était à la limite du brouillard pour une seule chose : laisser mourir les visites moins des yeux de ceux qui ne devaient rien voir. Comme toujours... Ce qui se passait dans l'ombre devait rester dans l'ombre bien loin des paillettes et des mondanités grandiloquentes à la recherches du plus beau donateurs. "Il s'est échappé ! Il faut le faire rentrer ! Mais où il a retrouvé sa baguette? Mais arrêtez le!" Ils étaient où les bon samaritains dans ces moments ? En train de siroter un bon spiritueux de 100ans d'âge avec le gratin du ministère? Oui sûrement.. il ne fallait pas compter sur la moindre aide supplémentaire ici, ni sur le moindre verre de whiskey pur feu... Autant aller voir de plus près ce qu'il se passait. Le mentor s'était bien capable de dire qu'une belle opportunité avait été gaspillée sinon...

Une sucette à la poche allait rouler sur la langue, la blondinette, petits doigts enroulés sur le frêne à l'intérieur de la poche, s'approchait discrètement, sans se faire remarquer. 4eme soigneur au sol, maintenu par un sortilège violent secouant les souvenirs doucereux de l'apprentissage à la dure. Il nous plaît bien celui ci Un rictus s'étirait instinctivement à l'habilité de la baguette mesquine.  Les gestes de l'homme, qui refusait d'etre maîtrisé, était rapide malgré sa carrure. Il fulminait bestialement, grognant presque des mots inaudibles, secouant le pauvre interne dans tous les sens alors que deux autres venaient en renfort agrippant chacun un de ses avant bras musclés. Ce petit jeu n'epuisait étrangement pas l'être en colère. Un sourcil rehaussé, la joue gonflée par la sucrerie passant d'un côté à l'autre, Elhiya se glissant d'un coup de baguette dans les branches de l'arbre le plus près du spectacle pour observer plus longtemps.

Au murmure du vent dans les feuilles les cris roques du sauvageon ressemblaient à des aboiements. Et sous les caprices des nuages dansant avec la lune d'argent, les Lapis auraient juré avoir vu des crocs briller sous un rayon blafard taquin. C'est quoi ces conneries? les cils d'or battaient plusieurs fois pour chasser l'illusion alors que l'enragé, doté d'une force impressionnante, secouait d'un côté un de ses assaillant avant d'aller mordre le second à la nuque. Un animal sauvage... Cette scène était un mauvais remake du petit chaperon rouge voilà tout... En quoi cela pouvait la concerner ? Elle pouvait bien rentrer chez elle et se changer et sortir danser pour trouver une proie au lieu de regarder un autre s'acharner sur plusieurs. Il en faisait rien en plus... C'était du gâchis pur et simple... Pour peu il lui donnait presque envie de l'aider.. presque... "Beurk.." Une oreille avait été découpée lors d'une large mouvement de poignet, la faisant tomber au sol, et l'homme se marrait grassement, la piquant du bout du bois pour dessiner des runes sur la soigneuse toujours pétrifiée. Mélange soudain de dégoût et d'agacement pour Elhiya. Un soupir irrité lui échappait, et d'un bond agile elle retouchait terre envoyant l'appendice arraché s'envoler au loin sous une gerbe d'eau franche. "Pas ici  très cher, le public n'est pas le bon....Ce campement tient déjà à peine debout ..." Si on estimait que le fait d'avoir des lits rangés bien en ligne prouvait un minimum de contrôle de la situation



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Violence physique / gore Re: Le Poste de soin [Solo - Elhiya D. Ellis]

Lun 14 Nov 2022 - 23:02
Hélios D. Ellis
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Pa Elhiya

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Aucune réaction, un grognement tout au plus, le regard vide poursuivant l’oreille retirée et des talons tournés dans l’indifférence la plus totale. Impression de ne pas exister à ses yeux, son attrait roulait ailleurs, plus loin, engageant une course soudaine à grandes enjambées pour s’engouffrer derrière une tente de toile grise. Incompréhension primaire léchée de la langue vicieuse de la frustration. N’était-elle pas suffisamment proche de lui pour ne même pas obtenir un seul coup d’œil ? Pourtant elle était vêtue de la même façon que cette fille au sol, même couleur, même parfum d'antiseptique. Vivacité d’esprit et mépris de la situation en plus. Moue boudeuse grandissante sous le bâtonnet de sucette en entendant les hurlements provenant de la toile de jute tirées aux quatre bords.

Les mains retournaient dans les poches, la langue envoyait la sucrerie rouler de l’autre côté lâchant un soupir d’exaspération. Le désordre et le chaos l’indisposait, et là, la simple danse hystérique des flammes sous le campement pris d’assaut trahissait son manque d’organisation. Des corps jonchaient le sol, victimes de son passage précipité, des blessés en blouse perdaient leurs moyens, des hurlements couvraient les voix de ceux qui tentaient de soigner, la panique gonflait éveillant la folie des anciens endormis... Il fallait enjamber les gerbes de matière noire, les mains cherchant à s’agripper au pan de la cape émeraude, les membres découpés de manière brouillonne.... La langue claquait, réprobatrice. Une bête c’était tout ce qu’il était. Un animal capable de souffler un vent de terreur et de psychose dans des forces déjà épuisées. Voilà un grand méchant loup Même pas capable de chasser le pot de beurre et de confiture avant de se mettre à table....

Instinctivement, un rictus mesquin s’étirait sous la capuche, le divertissement caressait enfin l’intérêt tout juste éveillé. Ce nouveau jeu aux règles inconnues serait apte à plaire quelques minutes, seul le regret de n’avoir le mentor comme observateur ternissait le tableau. Les efforts auraient été décuplés pour le rendre fier, pour sentir son regard sur la délicatesse des mouvements choisis de la baguette, pour sentir son sourire bruisser contre son masque, pour sentir sa main flattant sa tête d’enfant… Un lourd soupir douloureux secouait la poitrine, la mélancolie n’avait aucune place ici, le besoin de reconnaissance devait se taire avant de venir grignoter ce qu’il restait encore de vivant en elle... c'était trop tard... Il était là... grignotant ces intestins. Il était là, le Vide... Elle détestait ce trou béant laissé par toutes ces pertes, elle détestait sentir ce gouffre s'grandir à chaque fois que l’espoir mourrait lamentablement. Elle détestait se sentir si impuissante, si inconsistante... abandonner était si simple mais pourtant, elle n’y arrivait pas, juste car l’espoir s’accrochait à la moindre brindille existante. L’espoir de le revoir Lui, l’espoir d’être de retrouver ce matricule, l’espoir de la venger Elle… L'espoir.... foutu virus....

Un tel foutoir coexistant avec l’image de la soigneuse, les études et les obligations de la vie d’adulte bouillonnaient en elle ne pouvait tolérer les moindres prémices de perturbation extérieur sous peine d’aggraver les choses. Et ce simple doigt ramassé au sol devenait vite la clé ouvrant toutes les portes à ce besoin de se sentir exister et d’arrêter de… prétendre…. Prétendre pouvoir sourire sans eux… prétendre pouvoir rire en ne les voyant plus…  Prétendre pourvoir ne pas s’asphyxier de leurs absences…. Alors demande à la terre d’arrêter de tourner, et tes souhaits seront peut-être exaucés… Sois leur lumière, autant que tu veux… Autant que tu Peux… Mais n’oublie pas que pour scintiller les étoiles crées des ombres, parfois immenses... Plus grandes que les leurs...   Plus grandes, toujours plus grandes, beaucoup trop grandes, impossible à contenir, impossible à satisfaire, impossibles à faire taire…. Elles étaient là, vibrantes, ronronnantes, susurantes, élevant le frêne gracieusement, parant de rouge éclatant la cape de soigneur et les lèvres gourmandes…. Elles étaient là, entremêlant leurs doigts aux siens, se délectant d’un sourire mauvais de la situation.

Le petit miroir de poche reflétait avec satisfaction l’illusion de la candeur, deux mèches d'or ondulées encadrant les joues rebondies, la sucrerie jouant de gauche et de droite accompagnant le sautillement de l’insouciance assassinée en ignorant les appels des victimes. Point un regard en leur direction, une main arrachée gisant au sol appelant à une bien meilleure occupation. Le bois parlait, taquin, se faisant maitre de la mimine esseulée, son propriétaire n’en avait nullement besoin, l’hémorragie du carnage prenant soin de le faire sommeiller éternellement. Alors qu’elle, avait tant de choses à faire avec. Elle pouvait la glissait par la fente de la tene et fendre les sanglots étranglés de ceux encore en vie d’un « Salutation ici ! » Amusement chantonnant allègrement dans la voix, frimousse passant à l’intérieur, Lapis analysant la scène de crime avant de se relever sur le coupable. « Mais quel vilain, vilain chien, il va falloir te punir je crois » Petit gloussement perdu en louvayant entre les corps.

Tant de désordre, tant de sang, tant de secondes perdues à dodeliner de la tête comme une enfant en le scrutant. L’homme, la bouche et les mains souillées de liquide carmin avait gaspillé une précieuse minute à la regarder s’extasier sur son œuvre. Stupide erreur, sous les traits l’innocences, les petits doigts fins s’étaient serrés contre le bois n’attendant que le début des hostilités. Un grognement ourlait les lèvres de la demoiselle en une esquisse des plus ravies, attention toute offerte, sortilège chauffant sur les papilles, Patience-impatiente... Puis arrivait le déclencheur, le coup de feu initiant le départ de la partie : l’hybride à la transformation étrangement forcée bondissait sur le frêle petit chaperon rouge qui souriait.

Une seconde…
Deux secondes…

Elle comptait, immobile, les opales fixes sur sa cible, attendant le bon moment, le bon instant… Celui où elle pouvait voir la Rage et la colère déferler dans les iris de cet Ersatz de loup, celui où elle pouvait sentir son souffle chaud rager contre sa frimousse. « #Flippendo , #Gravis Petram maxima , #Flagrante Curse [insérer à la place la formulation inexistante].. »  Petits cadeaux d’accueil parfaitement candides. La petite souris voulait jouer, la petite souris voulait s’amuser, la petite souris se contrefichait des personnes qui rampaient au sol pour fuir, la petite souris s’approchait très lentement du Grand méchant Loup savourant la réussite de l’effet de surprise.

Aléatoires des sorts:


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Violence physique / gore Re: Le Poste de soin [Solo - Elhiya D. Ellis]

Mar 15 Nov 2022 - 21:10
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Dis, tu t’en rappelles ?
Quoi donc ...?
Je suis une petite araignée, j’ai bien envie de te piquer..
...Pas maintenant…
Je suis une petite araignée, j’ai bien envie de te piquer..
...Je monte à ta cuisse me faufile à ton nombril…
Je suis une petite araignée, j’ai bien envie de te piquer..

Mépris dans la nuit filait sa toile, l’étirant du rictus de ses lèvres au bout du frêne érigé, moqueur. Mépris dans la nuit allongeait ses doigts transparents, les collant délicatement à la tignasse du petit loup, possessif. Mépris dans la nuit soufflait les braises de la colère, effleurant sa bouche souillée, joueuse. Mépris dans la nuit se délectait d’une longue agonie, déposant à ses oreilles une morsure. Un venin. « Je suis une petite araignée, j’ai bien envie de te piquer. . » Mépris s’amusait, glissant le bois contre le visage du jouet, redressant le gel des lapis sur ses opales. « Je suis une petite araignée et je sais où je vais  te piquer…. en pleine trachée..» Mépris gloussait, bon élève qu’il était, il avait tout bien appris. Mépris rigolait à pleine gorge, exalté qu’il était. Mépris revivait, s’élevait….

La baguette logée dans le cou se nichait insidieusement, caressant l’artère si délicate et si fragile. « C’est amusant non ? Toi, coincé ici, moi, si proche mais incapable de t’aider… ça brule ? Je suis désolée... »Moue et grands yeux faussement désolés se voilant derrière un battement de cils d’or. « Je suis désolée, mais tu as été un vilain, vilain, vilain chien. Vois tous ces gens, regarde tout ce Mal que tu as fait… »Main libre attrapant fermement le menton pour le faire tourner vers les corps gisant au sol. « Tutututu, c’est pas gentil de faire mal aux gens tu sais ? Ça les fais pleurer… Écoute.... Mais tu sais ce qu’on m’a appris ?.... »Mirettes pétillantes de la fougue de la supériorité se plantant dans les miroirs du mal élevé espérant y capturer la moindre lueur de crainte ou désarroi de sa part. Mais rien ne traversait l’esprit de ce garçon, ce Vide bien trop grand avait déjà dévoré l’intégralité de cet être humanisé. Parfait ! Un couinement excité s’échappait, impatient de donner la première leçon, se faufilant à ses tympans, y murmurant une simple vérité « … Que tuer un tueur pouvait consoler leur chagrin… #diffindo » L’enfant jubilait, l’enfant s’agitait, l’enfant découpait.

dés diffindo:

Liquide de vie tachant les jolis petits doigts si fins, et la frimousse si ronde, si candide.  Quel manque de savoir vivre, quel manque de galanterie, et le pire dans tout ceci ? Aucun cri, juste un grognement et un regard assassin. « Ho ? Tu n’aimes pas ? Je suis désolée Bébé, mais tu vois, moi, j’ai le droit. Car moi j’ai essayé de manger personne. C’est dommage n’est-ce pas ? Mais oui, c’est injuste... Attends je vais te libérer… » Les proies immobiles tuaient toute promesse de divertissement, tout défi personnel, ce n’était pas amusant. Et s’ennuyer était proscrit ce soir. Les étoiles étaient bien trop belles pour ne pas leur offrir un spectacle divertissant, il ne fallait pas les décevoir elles aussi, témoins stellaires de la déchéance de l’humanité. C’était ici qu’elles devaient tourner les yeux, que Neuf piqures et Un cauchemars avalés devait exploser de fierté également.

Satisfaction brillant sur la belle rangée de dents déposait un baiser ensanglanté à la joue du Grand méchant loup. Affection sur-jouée dégoulinant du plaisir à devenir maitre des jeux pour une soirée. Ils étaient rares les moments où il était possible d’inculquer les règles de cette société polluée en plein public. Aussi la blondinette se devait de se montrer en spectacle, de se faire magnanime et académique. C’était surement le jour de son examen final, celui ou iel viendrait la féliciter et l’amener rigoler devant une cheminée crépitante et un cocktail trop sucré. Ce devait être ça, et si ça ne l’était pas, elle lui ferait un rapport, ça faisait si longtemps qu’iel était parti.e, si longtemps qu’elle était toute seule. Si longtemps qu’elle se pensait oubliée, elle, l’Enfant qui toujours attendait. Arrêtant soudainement l’enthousiasme qui la faisait sautiller sur la pointe des pieds et les bras écartés pour les faire danser, la blonde encapuchonnée de rouge se retournait, minois sérieux. « Moi, j’t’oublierai pas ! J’te promets ! #Confringo maxima » Base de la roche visée pour le libérer de sa prison étriquée, pas reculant encore un peu, mirettes plissées pour voir où il était.

dés confringo Maxima:


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Violence physique / gore Re: Le Poste de soin [Solo - Elhiya D. Ellis]

Dim 27 Nov 2022 - 10:56
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Pa Elhiya

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Envolée brouillonne de roches réduite en pierres, coude levé devant les mirettes en protection sourcils froncés d’obligation. Il ne devait pas fuir. Il ne fallait pas. Perdre sa cible était proscrit. Le châtiment à l’échec était bien plus douloureux que ces pauvres caillasses perforant le tissus et les chaires. Les ecchymoses n’étaient rien face à la déception ternissant les iris du mentor. C’était arrivé une fois. Une seule. Sur le parvis de Big-Ben, sous la lueur des lampadaires. La leçon avait été ingérée entre vague de nausée et illusion de tripes régurgités, l’image vibrait, le souvenir brulait encore.... Il ne devait pas fuir, il devait rester là ! « NE BOUGE PAS ! N’Y PENSE MEME PAS ! » Colère s’éveillait, meilleure amie  de Mépris, ses doigts fins agrippant le bois, le faisant hurler au milieu des cris des vivants oubliés.  Colère gonflait, bousculait la brume ocre, la dévorait, ignorant la douleur de l’épiderme blessé, le jouet ne devait pas partir, jamais. « #Ventus Maxima ! »

dés ventus:

Colère glissait, trébuchait laissant place à sa sœur Vengence si sagement rangée, la bourrasque l’éveillait, tabassant l’esprit de son savoir oublié. Il n’était rien n’y personne, juste un objet d’examen, un jouet dans ses mains déposées. Non, c’est pas ça… Non, c’était mieux… Un cadeau…Le rite de passage avait été réussi... Ses souvenirs capricieux émergeaient du chant délicat du verre se brisant sans les airs et sur terre…. Dans ce bar, le liquide brillant avait glissé dans le spiritueux, les mots s’étaient enfuis, la vérité avait éclaté…. Neuf esquisses, Une grimace.. Son mentor, sa confiance démesurée, la caresse de sa main dans ses cheveux… Il était fier… Elle l’entendait, le voyait…   Nul besoin d’un joli ruban de satin, c’était son cadeau, cette reconnaissance attendue depuis si longtemps... Elle était là… A portée de mains, devant ses yeux, derrière cette pluie cristalline arrachant couinement de douleur et gouttelettes de sang... IL était sa récompense….

Les opales pétillaient, le rictus s’étirait. Chaos désordonné délectable, jouissif...  La brise glacée s’apaisait sous ses pieds, frappant ses joues entaillées, léchant les plaies de ses avant-bras. Colère se sentait vivante. Les mèches d’or collées par le liquide de vie coulant de son front, les coupures offertes en gratification à la danse des éclats de cristal n’avaient aucun intérêt. Sa main qui tremblait sous la douleur se reprenait dans une profonde inspiration et l’abandon de la capuche carmine. Les boucles blondes tombaient délicatement sur le visage, encadrant le minois souillé de nuance de rouge d’éclats solaires soyeux. « Regarde ce que tu as fait…. Tant de gens blessés… regarde… » Les lapis luisant de ces leurs particulières propres à cette dualité toujours conservée, se visait sur l’être coincé sous un drap déchiqueté par les fioles tombées. « Lève le nez et regarde ! »  Un ordre, pas un conseil, le frêne faisait disparaitre le tissus blanc l’obligeant à sortir de sa cachette.

Les pas enjambaient ceux qui avaient perdu connaissance, ignorant complètement les soubresauts mécaniques des corps à l’agonie, se moquant royalement des couinements des conscients et les mains agrippées sur le pan de sa cape de chaperon. Elle n’avait que faire de leurs larmoiements. On s’était moqué des siens, la magie lui avait tourné le dos quand sa suprématie aurait pu briller aux yeux de tous. Ils pouvaient bien la supplier et l’implorer, ces mêmes sorciers qui l’avaient regardé s’agenouiller et quémander leurs savoir. Ils pouvaient bien crever comme ils avaient laissé crever Lucy au nom d’un secret à garder. C’était tout ce qu’ils méritaient. Tous autant qu’ils étaient…  Adultes enfants… Alors que son maitre lui offrait une arme pour apaiser sa peine, soulager sa vengeance... Qu’il était bon… Elle ne gâcherait pas ce présent si précieux… Ses boucles solaires dodelinaient délicatement de droite et de gauche pendant qu’elle avançait « Tu ne dois pas laisser de trace derrière toi. Personne ne t’a éduqué ? » Devait-elle lui enseigner ?

L’homme grognait, se précipitant sur la soigneuse aveuglée par le divertissement offert par un Père de substitution –ou une mère, elle ne savait pas trop-. La rage écumait de sa bouche dégoulinant de ce liquide gluant, ses gestes étaient vifs mais précipités. La blonde faisait léviter un corps devant lui pour le ralentir, restant impassible au déchiquetage dont usait la créature. Seul un soupir parcourrait le petit chaperon rouge, déçu. « Non, tu n’écoutes pas, tu n’apprends pas…. C’est pas ça, concentre-toi…» Le frène-ami envoyait rapidement les jarres d’eau au sol, les brisant toutes sans exception, inondant le sol, les corps et les vêtements. La blonde se hissait sur une table de bois qui tenait en lévitation pour maintenir –avant son ventus- un mouvement circulatoire sur des potions en train de mariner, rictus mauvais ourlant ses lèvres. « #Electrocorpus maxima !»

dés electrocorpus:


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Violence physique / gore Re: Le Poste de soin [Solo - Elhiya D. Ellis]

Mar 29 Nov 2022 - 12:36
Hélios D. Ellis
Spécialiste
I - Élève
Hélios D. Ellis
Année d'étude : Première année
Singularité : Animagus non déclaré
Orientation : Boiz&Girlz
Statut civil : Helios : se complait des plumes d'un aiglon / Elhiya : en couple avec le prof d'EDM
Activités : Membre de la meute bancale de la forêt interdite, assassin de sucreries, anciennement batteur aux Quidditch à Durm, ancien poufsouffle

Pa Elhiya

DC : Léto P. Carrow, Declan Wildford

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
PA - Elhiya D.Ellis- Medicomage tout juste diplômée




L’éclair médical fusait contre sa cible, frappant en plein cœur, secouant les lambeaux souillés collés à son corps de poupée de chiffon. Il frémissait, pinçait les lèvres, grognait, s’agitait dans une danse désarticulée manquant de grâce et d’élégance, faisant fleurir un rictus au minois concentré. Jamais jusqu’alors le sortilège n’avait profité d’autant de puissance, jamais il n’avait pu ricocher, jamais il ne s’était autant diffusé. Elle jubilait, l’enfant-Elhiya, enorgueillit par la sensation de sentir la main du maitre dans la sienne alors qu’elle inculquait le savoir. Celui qui s’enseignait dans les Ombres, celui qui se tatouait à l’âme et au plus profond des os, celui qui ne laissait aucune place à l’échec et au doute, ce lui qui ne tolérait aucune erreur, aucune faiblesse.  


Il est faible…
Attends, laissons-lui une chance
Il est inconsistant… son regard et vide
Comme beaucoup… comme Nous avant
Plus maintenant.. la médiocrité n’a pas sa place
Peut-être qu’il peut nous être utile
Jouons alors…

Séant posé sur la table mouvante, la jambe passait au-dessus de l’autre, les mains sur les genoux, le dos bien droit, la frimousse s’inclinait sur le coté, observant. Juge et bourreau, Mépris maquillant du bout du doigt les lèvres du rouge sang provenant de sa petite joue rebondie. Tu es décevant… Nous t’entendons souffler jusqu’ici, pourtant les autres sont bruyants Trop bruyant. Beaucoup trop bruyant, à force il était impossible de s’entendre penser… L’éduquer, le punir, le manipuler, le choyer, s’en débarrasser, tout se bousculait en tête, fracassant chaque délicieuse option contre la caboche. Le raffut était agaçant, il irritait la logique capturée avec simplicité, la faisant exploser en milles éclat de couleurs tentants. Rahhhh mais taisez-vous ! Le bois s’énervait rapidement, gratifiant d’Oscaus les braillards, la main libre massant les tempes. Impatience nourrie du désir d’échanger tranquillement avec le mauvais élève Viens donc m’aider au lieu de me grogner après… »

La caresse électrique quittant la carcasse de l’enragé, il s’était décidé à venir, fondant sur la blonde sur son perchoir. Les lapis gelés le scrutaient partiellement émerveillé de tant de résilience. Mais à quoi bon ? Les pauvres malades encore vivants avaient pris soin de fuir loin, aussi loin que les collègues prétextant partir chercher l’aide pour maintenir l’hybride possédé. Là avait été le terme employé. Possédé par le brouillard, ne répondant plus à sa propre volonté. Il l’avait abandonnée tout simplement, parfois c’était bien plus aisé de justifier ses choix en invoquant une force supérieure responsable de tout. « Ma foi, si c’est ce que tu veux, je ne pourrais pas te le refuser… » Un petit gloussement adolescent s’était échappait alors qu’elle murmurait des sortilèges en pointant alternativement une main puis une des tige en fer du chapiteau.

dé incarcérem ou brachialido:

La chute n’était pas celle voulu, le mouvement avait dévié, faute à la table qui lévitait, ou juste aux idées d’après qui pétillaient. Qu’importait, il avait le nez dans la boue et le sang, il se trémoussait comme un vermisseau, grognant de plus belle, arrachant à la demoiselle un pouffement innocent. D’un bond, ses pieds retrouvraient le sol, sautillant gaiement pour aller s’accroupir à son niveau. « Ho, je suppose que j’ai toute ton attention maintenant ? C’est pas trop tot… » La main gauche se callait sur la joue, ce jouet n’était clairement pas drôle, il ne faisait que essayer de mordre, mais il avait une vigueur et une force rarement observé, il serait utile pour ce dont elle avait a transformer. Elle se devait de le ramener à la maison et le modifier, faire de lui un des parfaits pions qu’on lui avait commandés. Oui voilà c’était surement ça le vrai cadeau. De la matière, de la vraie, pas une de celle qui allait partir en fumée à la moindre flammèche allumée. Elle devait le ramener jusqu’à la cave et l’évoluer !

« Il est là-dedans ! On l’a vu ! il reste des soigneurs ! » Les mots hurlés au milieu des cris parvenaient dans la tente, l’attention s’arrêtait sur le pluriel. Des ? Les opales se redressaient lentement, parcourant la pièce de fortune mise à sac, personne de debout, des corps au sol, des débris de verre partout, des potions dégoulinant n’importe où, mais pas âme qui vivaient. Tous avaient rejoint leur instinct de survie et avaient rampé ou couru hors du petit chapiteau troué. « Je vois des silhouette de bout venez ! » Ah. La lanterne qui vacillait découpait leurs ombres, lueur traitre. Le frêne l’éteignait d’un mouvement sec. « Bien, écoute moi. » La blonde coinçait entre le pouce et l’index le menton de l’homme aux canines trop longues, le forçant à la regarder. « J’irai récupérer ton corps plus tard. Pour le moment, si tu veux partir d’ici il n’y à qu’une solution. » Glissant son minois à son oreille, elle effleurait doucement sa joue, la tachant de nouvelles teinte de rouge. « #impero… » Le frêne vibrait, luttait pour se devenir maitre à l’esprit du demi-loup plus résistant que prévu.

Les leçons revenaient à l’esprit, palpables, vivantes chaque mot inculqué gonflant la volonté, grossissant la détermination. Les murmures glissés aux tympans se faillaient un chemin, l’être acquiesçait d’un signe de tête, se levait alors que liens étaient retirés. Assit quelques secondes il cherchait un objet au sol sans le trouver, se décidant finalement pour un morceau cruche de verre brisé. Il l’empoignait en pleine main, indifférent à la douleur, au liquide gluant s’écoulant de ses mains, et sortait de la tente sans prononcer un mot. Il savait ce qu’il avait à faire, il ne voyait rien faire de plus, il n’était qu’une marionnette qui n’avait pas eu le temps de s’élever à son potentiel maximum. Du pur gâchis, mais la blonde avait promis de le récupérer, plus tard, s’il était un gentil chien obéissant. Ne restait plus qu’à espérer que les autres dehors ne l’abime pas trop. « C’est lui ! Ne bougez plus ! Je vais vous immobiliser ! » Quel collègue prévenant, un interne surement vu le tremblement de sa voix, il devait tenir en joug le mi-loup, prêt à le stupéfier. Car il ne fallait pas blesser, les soigneurs étaient fait de ça, de bienveillance, de dévotion, d’altruisme, d’abnégation…. « Pffff…  »

Un hurlement dehors marquait le départ du chronomètre qu’il lui était octroyé. Elhiya se redressait, usait d’un #Priori Incantum pour vérifier les traces qu’elle pouvait avoir laissé, et d’un #Destructum nettoyait ce qui apparaissait. Les manières de jouets ne restait que dans le cercle de l’intimité, les détails ne concernaient personne. « Non arretez, arretez ! » Ces trois petits mots jubilatoires, empli de panique et de détresse, la marionnette avait déjà dû commencer à s’entailler la trachée, de long en large, profondément, l’artère déchiqueté par le tesson, la vie fuyant le long de son torse avant de le libérer de tous ses tourments. « Vite que quelqu’un essaye de stopper l’hémorragie » Mais il était trop tard. En sortant de la tente le mi-loup avait fait ce qu’on attendait de lui, animal domestiqué qu’il était devenu, incisant sous les manches les zones pouvant l’anémier le plus rapidement possible.«Il est trop tard, désolée »Elhiya avait passé la tête, mèches d’or brillants sous les reflets de la lune, soupir lourd en voyant l’état dans lequel l’hybride s’était mis, il s’était charcuté… Mais au moins avait-il appris la leçon Numéro 1 : ne pas laisser de trace. Jamais.


[fin de rp]


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Violence physique / gore Re: Le Poste de soin [Solo - Elhiya D. Ellis]

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