Re: [GROUPE 1 et 2] LES AVENTURIERS LOUCHES DANS LE BROUILLARD

Le sort de gonflement ne fonctionna qu'à moitié, il fit seulement reculer la tentacule mais ne parvint pas à s'en débarrasser. C'était comme si ces choses étaient increvables... Si seulement Hari pouvait en prendre un échantillon ? Un tout petit échantillon ?... Enfin, un échantillon demeurerait inutile s'il mourrait aujourd'hui. Ce qui sembla soudain fort probable pour le jeune homme :

"Je suis trop beau et trop intelligent pour mourir MAINTENANT !" se plaignait-il tandis qu'il évitait une nouvelle attaque en se dodelinant dans tous les sens.

C'est à ce moment là qu'il vit un mouvement de foule : une sortie. Un des nombreux sorts lancés par ces inconnus avaient fonctionné. Hari cria pour indiquer aux plus distraits de prendre cette direction et fila avant de remarquer qu'il avait laissé Leto seule en charge de l'auror qui était venu le cuisiner suite à son article... C'était d'ailleurs une connaissance de Bones.. Devait-il les aider ? Bones était un crétin et ses connaissances l'étaient surement tout autant.

Hari se sentit soupirer et fit quelques pas en arrières pour aller aider la jeune femme avant qu'elle ne soit saisie et entrainée dans les airs par un tentacule. Hari poussa un cri de surprise et le brouillard lui cacha la transformation de Leto. Tout ce qu'il remarqua c'est qu'elle avait disparu... Où était-elle ?! Etait-elle morte ?
Dans tous les cas, le corps de Valentyne dérivait toujours en lévitation et Hari reprit le sort que lui avait lancé Leto pour l'entrainer avec lui en dehors du cercle maudit...

Un cercle...

A peine venait-il de sortir qu'Hari se retourna avec force... Combien ? Combien y avait-il de tentacules ? Dessinaient-ils un symbole à sept branches ?

Résumé :
Hari court pour sa vie vers la sortie. Il voit Leto se faire emporter mais ne la voit pas s'en sortir. Il guide le corps de Valentyne jusqu'à la sortie.

Sean avait toujours été plus grand que les autres.

Déjà en première année, il avait surplombé toute la petite troupe de Gryffondor d'une bonne dizaine de centimètres et aujourd'hui encore, il dépassait Maxwell. C'était surement pour cette raison que Sean courait plus vite que son petit ami. Ses jambes, plus longues, lui permettaient de couvrir le plus de distance à moindre effort.

Aussi, quand ils se mirent à fuir vers la seule porte de sortie, Sean fila devant, persuadé que Maxwell était juste derrière. Il ne le vit pas tomber et continua de prendre de l'avance quand il finit par entendre son prénom crié avec désespoir derrière lui. Se retournant à toute vitesse, son sang se glaça quand il vit le préfet des Gryffondor se faire entrainer par une tentacule et fit demi tour en courant "MAAAX !!"... Il ne pouvait pas mourir maintenant ! Pas comme ça !

Paniqué, Sean sortit sa baguette près à partir à l'attaque en courant vers Max et Marx. Il fut devancé par une sorcière qui lança un sort sur les deux hommes à terre. A cet instant, le duo s'envola et fut propulsé au dessus de Sean pour atterrir un peu plus loin derrière lui, sur le chemin de la sortie. L'atterrissage n'avait pas dû être des plus tendre mais le jeune homme s'en fichait pas mal : ils étaient saufs. Pour le moment.

Il fila vers Maxwell pour l'aider à se relever tandis qu'un autre fuyard s'occupait d'aider Marx. "On peut le faire Max, on va s'en sortir" n'arrêtait-il pas de répéter tandis qu'il servait de béquille à Max et l'emmenait avec lui en dehors de tout cela. Une sorcière du ministère s'occupait de maintenir l'ouverture sécurisée et c'est ce qui leur permis de rejoindre le groupe qui attendait un peu plus loin. Quand ils furent sain et sauf, Sean serra Max dans ses bras et lui chuchota un "moi aussi je t'aime" qui témoignait d'à quel point il avait cru qu'ils y passeraient tous les deux.

Résumé :
Sean court plus vite que Max et ne le voit pas tomber. Il ne se retourne que lorsque celui-ci crie son nom. Il veut aller l'aider lui et Marx. Il fait demi tours mais il est devancé par Arabella. Il va aider Max à se relever et l'aide à avancer jusqu'à la sortie.

Est-ce que le feu fonctionna ? Pas plus que le reste. A vrai dire, c'était comme si absolument rien ne fonctionnait sur ces créatures ! Ce qui était étrange... Cela posait de vraies questions, si aucun sort ne pouvaient les toucher, étaient-elles seulement du même plan d'existence qu'eux ? Il y avait bien quelques créatures qui semblaient résister à tout ce qui pouvait les toucher sauf quelques sorts, mais c'était des êtres du même type que les épouvantards ou les détraqueurs et l'un comme l'autre ne présageaient jamais rien de bon... Le ministère allait devoir trouver un moyen de s'en débarrasser, et vite !

Peut-être devraient-ils en capturer un ? Pas maintenant, évidemment, mais plus tard. Pour effectuer des tests. La connaissance était le pouvoir, si le ministère prenait une telle déroutée pour le moment, c'était clairement parce qu'il ne savait rien sur rien. Robin avait déjà découvert par le passé que même la gazette avait une meilleure idée de ce qu'il se tramait qu'eux... Les mettait-on volontairement sur de fausses pistes ? Qu'une institution telle que la leur soit autant à côté de la plaque, ça avait quelque chose de tellement grotesque que Robin ne pu s'empêcher de songer à un complot pendant quelques secondes. Les gens derrières tout cela avaient-ils infiltré le ministère ? Ou pire : s'agissait-il d'une expérience du ministère qui avait mal tournée ?

Quelque chose fonctionna enfin. Robin fut incapable d'identifier le sort qui en fut la cause. Tout ce qu'il vit fut un mouvement de foule vers la sortie qui venait de se créer et certains de ses collègues qui cherchaient à sécuriser l'accès tout en retenant les tentacules. Robin, quand à lui, il se contenta de courir vers la sortie. En chemin, il fut stoppé par Mr. Sohei et un jeune homme qui tombèrent juste devant lui. Soucieux d'aider son collègue à se relever d'une telle chute, il lui attrapa le bras et l'aida à trouver son équilibre.

"On a pas le temps pour cela Mr. Soh~ Oh. C'est Miss Carrow. Bien vu"

Son collègue s'était en effet arrêté quelques secondes pour ramasser un chat qui n'était autre que leur seconde collègue.

Robin gagna la sortie et le groupe. Toujours perdu dans le brouillard.

Résumé :
Rien ne fonctionne.
Robin court vers la sortie, il aide Marx à se relever après qu'il ait été propulsé par le sorts d'Arabella. Il voit Marx ramasser Leto et ils se dirigent vers la sortie.

L'âme du Brouillard

Acte 2
Nous sommes le 16 mai 2022

Vous avez trahis, trompé, humilié et votre colère est aussi grande que votre désespoir. Votre escapade qui devait vous permettre de trouver des réponses s'est transformée en cauchemar vivant. Contamination, mort... les cris d'agonie sont insupportables. Peut-être même votre propre hurlement vous insupporte et vous êtes à bout de force. Ceux qui ont pris le sérum ressentent tous les effets nocifs du Brouillard les attaquer d'un coup alors que les autres tentent tant bien que mal de fuir. Il est difficile de sauver tout le monde, beaucoup doivent y rester pour le bien commun, bien que ce soit un crève coeur.

C'est une situation délicate, la mission était du suicide depuis le départ mais tenter le coup n'est jamais mauvais. Sauf ici où c'est catastrophique. Les corps de certains citoyens gisent au sol, inanimés. Vous passez à côté, vous les enjambés, vous chercher à vous faufiler dans la brèche pour partir pour de bon, fuir vers une lueur bien plus bénéfique.

Heureusement pour vous, vous n'avez pas à marcher longtemps. Vous tomber sur des patrouilles de mages médics qui viennent vers vous pour vous aider. Ils vous expliquent qu'ils ont balisés un chemin autour d'un camp de soin pour venir en aide, sur une certaine zone, à ceux qui se perdent dans le brouillard. Et vous étiez tous là. L'hôpital fait bien les choses et connait la zone la plus touchée par les errances. Le point de bataille était donc ici.

Épuisés, vous rapatriez le camp. C'est l'effervescence, des gens comme vous il y en a des dizaines, les medicomages sont éreintés et ne savent plus où donner de la tête. Certains prennent un peu de repos à la place de manger. Les choix sont cruciaux. On vous prend en charge et vous sombrez de temps en temps dans un sommeil faussement réparateur, avec de vous réveiller. Le jour, la nuit, tout cela n'a plus de sens dans ces tentes. On prend le temps de vous soigner, de panser vos plaies et d'annihiler les effets secondaires de ce certain sérum. Des agents du ministère prennent votre témoignage à tous en vous souhaitant du repos et de prendre soin de vous.

L'heure n'est plus à la réflexion, les réponses viendront plus tard. Non, là vous voulez juste rentrer chez vous et dormir aussi longtemps qu'il le faudra, dans votre lit à vous. Malheureusement quelques cauchemars viendront décorer vos nuits mais s'amenuiseront au fil du temps.

Conclusion

Merci à tous pour votre participation, vous avez été formidables !