• ◊ Mensurations : Daisy est une grande perche ! 1m78, rien que ça. Elle dépassait beaucoup de ses camarades de classes et seuls une poignée de garçons à la fin de ses études ont fini par la dépasser.
• ◊ Morphologie : Daisy est a toujours été sportive. Jeune elle faisait du skate et du quidditch, puis de la course à pieds. Faire du sport est sa manière de décompresser. Et du coups ca se voit qu'elle tient la forme ! Il n'y a pas de courbes superflues aucun de ses occasionnels petits excès ne finit ni dans les cuisses ni ailleurs.
• ◊ Démarche et attitude : Daisy est une pile électrique rayonnante de bonne humeur. Et ca se voit dans sa démarche. Le pas toujours enthousiaste, toujours allègre. On la sent animée d'une réserve d'énergie qui ne demande qu'à être libérée.
• ◊ Droitier ou gaucher : Droitière !
  
• ◊ Manie :Daisy est définitivement et totalement incapable de dire des gros-mots. Ses parents étaient stricts sur le sujet et elle a pris l'habitude de remplacer ses jurons les plus grossiers par des "Quenouille" , des "Saperlipopette" ou des "Ciboulette".
◊ Couleur des cheveux : Elle est née avec des cheveux blonds. Elle fait parfois l'effort de se présenter ainsi mais il est rare qu'une petite mèche colorée ne finisse pas par pointer le bout de son nez au milieu de la masse capillaire. En revanche quand elle se laisse aller, ca peut être n'importe quoi. Vraiment n'importe quoi !

• ◊ Longueur et type des cheveux : La métamorphomagie, c'est pratique ... on peut changer en permanence la longueur ou la texture des cheveux. Mais vous savez quoi ? L'afro ca lui va pas du tout alors la plupart du temps, elle conserve ses cheveux sous leur forme naturelle : A longueur d'épaules, ondulés et coiffés comme bon lui plait. (Merci Lissenplis !)
• ◊ Couleur des yeux : Daisy est née avec des yeux noisette, mais il est fort rare qu'elle les conserve ainsi. Le violet à sa préférence. Ou le doré. Ou le bleuté. Ok en fait il n'y a pas d'habitude ! Mais quelle que soit la couleur, son regard pétille de malice.
• ◊ Forme du nez : Petit nez, légèrement en trompette qui se retrousse légèrement quand elle sourit. (C'est à dire en quasi permanence).
• ◊ Voix : La voix de Daisy trahit son enthousiasme constant. Elle est chaleureuse, joyeuse et pleine d'exclamations.
• ◊ Particularité : Daisy a toujours eu une peau parfaite, pas tant grâce à la génétique que parce qu'elle a toujours été lectrice assidue de sorcière hebdo et savait se fabriquer des cosmétiques au top de l'efficacité ! Elle continue d'ailleurs de se maquiller quotidiennement, avec élégance et relative discrétion. Le genre de maquillage qui fait parfois s'exclamer "ah bon tu étais maquillée ??" aux non-connaisseurs.

Comment vous résumer ma vie ? Holala.

J'ai bientôt 28 ans et je suis du genre à jamais n'avoir su tenir en place. Par où commencer ?

Je suis née en Angleterre à Sainte-Mangouste, d'une famille Anglaise. Mon père descend de la famille Wellington, une vieille famille de sorciers anglais. Nous ne sommes pas sang-pur à proprement parler mais nous sommes dans le paysage du monde magique depuis des siècles. Vous avez peut-être entendu parler d'un de mes ancêtres ? Arthur Weasley-Wellington. Il avait fait le mariole en s'impliquant dans des conflits moldus au 18e/19e siècle et en affrontant un certain Napoléon. Manque de chance il avait manqué un peu de discrétion et a fini sa vie assigné à résidence et privé de baguette avec une biographie que le ministère a du complètement trafiquer. C'est pas de chance ! Du coups il y a dans la famille un titre moldu de "Duc" qui se ballade. Bon ... ca nous change pas beaucoup ma vie. Et c'est pas mes parents qui en ont hérité alors tout va bien de ce côté. On a revanche hérité d'un de ses portraits enchantés qui n'a fait que se plaindre tout au long de ma vie qu'on ait été exilés en France. Mais c'est un autre sujet j'en parlerai plus bas. Du côté de ma mère, c'est plus simple. Elle vient d'une famille Franco-Anglaise, les Digler, installée dans le sud de la France. Mes parents se sont rencontrés jeunes pendant leurs études. Et voilà !

Je suis née  sur le sol anglais donc. Mais la seconde guerre des sorciers a éclaté alors que j'étais encore bébé. Ma famille a fui en France, dans ma famille maternelle et c'est donc là bas que j'ai été élevée. Je suis "Sang-mêlé" comme on dit. Sans qu'aucun de mes ascendant proche ne soit moldu. Ca fait plusieurs générations qu'on a pas eu de moldu dans la famille. Est-ce un bien ? Je m'en fiche complètement ! Moldu, pas moldu. On ne cherche pas une seconde à retrouver un statut de sang auprès de la confrérie. Ce sont des héritages des temps anciens tout ça.

En revanche ma naissance a réservé une autre surprise : la métamorphomagie. C'était pas prévu au programme, ca s'est déclenché quand j'étais toute jeune ! Des cheveux qui pif paf, changent avec les humeurs. Cacher une enfant sorcière aux yeux des moldus c'est déjà pas facile. Là c'était mission impossible ! Il parait que les métamorphomages sont des personnalités excentriques. Je suis sans doutes la plus mauvaise juge possible de moi même mais j'imagine que dans mon cas il y a un peu de vrai. J'ai toujours été très sociable et énergique. Et avec les cheveux qui changeaient de couleur en fonction de mes humeurs j'étais particulièrement expressive. (C'était pas toujours un atout, maaaaaais booooon).

Quand à 11 ans nous avons reçu la lettre d'invitation à Poudlard, nous avons longuement hésité. La guerre était finie mais nous étions installés en France. Qu'est-ce qui nous motiva le plus à me faire aller en Angleterre ? Je ne m'en souviens très honnêtement plus. Mais j'ai en tout cas été envoyée dans l'internat Ecossais et je ne le regrette pas du tout ! J'ai été répartie chez les poufsouffles.

J'étais une élève normale. Ni chouchou, ni cancre. Je n'étais pas très scolaire et j'étais adepte du "vite fait bien fait" et du "good enough". Je ne me donnais la peine de travailler un sujet a fond que quand  ca correspondait à mes passions du moment. C'était le cas pour la botanique (j'avais trouvé moyen de cacher un petit jardin entre les serres de Poudlard), les cours de préparation de potion (pour faire mes produits cosmétiques) et les cours de sortilèges, avec un intérêt tout particulier pour ce que j'appelle "la belle magie", celle qui créée, touche les coeurs et transforme les choses. Je me suis avec le temps particulièrement spécialisée dans l'enchantement d'objets du quotidien à des fins plus ou moins utiles. ( Les professeurs de l'époque se souviennent ils de la fois où j'ai voulu créer un épouvantail enchanté et qu'il s'est mis à courir partout dans le château, saccageant les cuisines et quelques salles de classe ?? La plus belle colle de ma vie !). Ce manque de travail scolaire laissa toute place à une autre de mes vraies passions : Le quidditch ! Je suis rentrée dans l'équipe de ma maison dès la seconde année comme remplaçante. Je fis "carrière" en tant que poursuiveuse et finis en toute fin de scolarité capitaine de l'équipe. Est-ce que j'étais particulièrement bonne ou douée ? Je ne sais pas, j'aime pas me vanter. J'aime croire que d'autres étaient aussi bons que moi. Je  me distinguais surtout en mettant beaucoup de coeur dans ce que je faisais. Je n'ai jamais eu peur du vide ou des petits bobos. Je riais face aux cognards (je ne compte plus les fois où je suis sortie du terrain inconsciente) et je pense qu'en septième année j'avais acquis une excellente technique. J'étais une show girl, j'aimais faire des figures stylées pour l'épate. (Raison pour laquelle je faisais aussi du skate à l'époque). Mais je pense que j'ai été choisie capitaine surtout pour mon énergie et ma capacité à entrainer les autres. J'aurais peut-être pu poursuivre dans le milieu professionnel après Poudlard mais j'ai eu d'autres aspirations à la fin de mes études. Je me suis "contentée" de jouer au niveau national en ligue amatrice en France. Mais nous y reviendront.

Je me suis donc fait à Poudlard des amitiés précieuses, J'y ai appris la majorité de ce qui m'est utile encore aujourd'hui. Et surtout j'ai vécu une histoire d'Amour dont l'issue (comme souvent) ne s'est pas terminée comme je l'espérais. Une camarade de dortoir qui est devenue au fil du temps ma meilleure amie puis mon amoureuse. Nous nous voyions déjà vivre à deux après Poudlard. Avoir une maison, un jardin, un croup. Nous marier et adopter des enfants peut-être ? Elle même était une orpheline. Mais avec le temps, quelque chose s'est émoussé entre nous. Je n'ai jamais compris quoi ni pourquoi et j'ai porté longtemps les regrets de cette relation passée. Peut-être que je suis retournée vivre en France à la fin de mes études en partie à cause de ça. Je me suis lancée dans la vie Parisienne pour oublier. Vous imaginez le cliché de la vieille célibataire aigrie qui compense sa solitude par son travail et en adoptant plein de chats ? Ben remplacez les chats par des géraniums dentus et vous aurez exactement la bonne image ! Il m'a fallu 10 ans pour m'en remettre je crois bien.

Mais je n'ai jamais été du genre à me laisser abattre. Même si à cette période j'ai perdu une bonne part de mes couleurs (au sens littéral comme au sens figuré), je suis devenue vendeuse dans une boutique magique de standing à Paris et j'ai commencé à apprendre le métier, tout en poursuivant mes petites passions à côté : Le quidditch (au sein d'une équipe locale comme je vous l'ai dit), le jardinage et la préparation de potions. J'ai un temps été rejointe dans cette vie Francaise par une amie : Lotis. Ma petite jobarbille ! Une fille de ma maison, muette et aventurière avec qui ... je sais pas. Ca a collé dès le premier jour !  On a été des colocatrices d'enfer. Durant ces années, je me suis épanouie dans mon travail comme jamais, j'ai tout appris du métier d'enchanteuse auprès d'un maître dans le domaine. (Probablement l'un des plus brillants enchanteurs de notre époque je dirais. Mais je ne suis pas du tout impartiale). C'est aussi là que j'ai très sérieusement travaillé mes "vieilles recettes maison" de produits cosmétiques pour essayer d'en faire une gamme aux allures plus professionnelles. Stabilisation des recettes, négociation avec des fournisseurs, des vendeurs. J'ai finalement réussi à les faire commercialiser et vendre dans les meilleures boutiques du monde sorcier. Un véritable aboutissement à mes yeux. Peut-être avez vous déjà vu certains de mes produits ? Le parfum Amortentia par exemple, à la fleur d'arbre à Pipaillon ! Ou le mascara Jolifée ? La cire épilvite avec le slogan "Pourquoi souffrir comme une moldue  alors qu'il existe la crème dépilatoire Epilvite ? Un mois de confort, zéro douleurs ! " ?

Bref. C'était ma création, ma petite fierté. Ma contribution au monde sorcier. J'ai passé presque 10 ans ainsi dans la capitale Francaise.  Cette vie m'avait rendu mes couleurs.  Jusqu'à ce que au bout de ces dix ans ... et bien ... un vent de changement finisse par souffler de nouveau. Ma jobarbille (l'esprit tout aussi nomade et avide d'aventure que moi) avait décidé de rentrer au nid et de se poser entre les vieilles pierres de Poudlard pour devenir bibliothécaire là-bas. Un évènement qui aurait pu être anodin si un matin, je n'avais pas reçu un hibou de sa part. Elle m'informait qu'en ce début d'année scolaire, un évènement fortuit faisait que la place de professeur de vol était vacante à Poudlard et elle m'incitait fortement à tenter ma chance pour postuler. Est-ce que c'était déraisonnable de larguer ma vie parisienne du jour au lendemain pour tenter ma chance en Ecosse ? Un peu ! Mais allons-y ! Même si je n'étais pas prise il me resterait le plaisir de pouvoir me rapprocher de mon amie et l'opportunité de réaliser un vieux rêve : Ouvrir un atelier de réparation et de customisation de balais-magiques à pré-au-lard. Qu'est-ce que je risquais ?  Et puis mon petit frère Sasha y étudiait encore. (Une surprise de la vie pour mes parents qu'il soit né. Mais une belle surprise ! Nous avons plus de 10 ans d'écart, vous imaginez ?).

Dans la semaine, ma candidature était envoyée, une maison avec un grand garage-atelier achetée dans le village Ecossais (Si j'avais été un peu moins cruche, j'aurais su qu'il y avait cette histoire de brouillard magique qui poussait les anciens propriétaires à vendre en toute vitesse !) et mon appartement Parisien vidé. C'était parti pour changer de vie à nouveau !