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drogue/sexe/gore/insultes Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes

Dim 12 Sep 2021 - 21:05
Olive Holmes
Commerce
V - Gérant
Olive Holmes
Olive se pense née-moldue, mais elle est en réalité semi-vélane.

Singularité : Demi-Vélane
Orientation : Boiz
Statut civil : Amoureuse
Activités : Membre de l'organisation criminelle tenue par Varga Barksdale

Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes Vudo

DC : Lukas M. Rainforth, Josephine V. Lamora
© : Gigi

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:

Olive Holmes


feat. Lily Collins



Carte de Sorcier

Olive est une sorcière qui nous éclaire de son existence depuis 1998. Cette personne mérite l'Ordre de Merlin parce qu'elle fait partie des Hybrides en tant que Danseuse au Jack-n’a-qu’un-œil. C'est plutôt quelqu'un de timide, d’assez fragile mais elle est malgré tout très courageuse.

❯ PRÉNOMS & NOMS : Olive Holmes
❯ ASCENDANCE : Se croit née-moldue, en réalité semi-vélane
❯ DATE DE NAISSANCE : 21 septembre 1998
❯ NATIONALITÉ : Anglaise
❯ CLASSE SOCIALE : Particulièrement modeste
❯ ORIENTATION SEXUELLE : Olive aime les hommes, sur le papier, mais ils lui font surtout peur.
❯ STATUT CIVIL : Célibataire
❯ PARFUMS D'AMORTENTIA : L'odeur du muguet, des tissus rangés dans une armoire et du petrichor
❯ PATRONUS : Un lièvre
❯ EPOUVANTARD : Varga Barksdale
❯ BAGUETTE : Bois de sorbier, crin de licorne, 28 cm, assez souple.

❯ ASPIRATION : NE PAS REMPLIR



Fun factsGains

  • ◊ Olive est née le jour de la fête internationale de la paix, selon le calendrier moldu
  • ◊ Elle se croît née-moldue, mais elle est en réalité semi-vélane par la famille de son père, qu'elle ne connaît pas et n'a jamais connu.
  • ◊ Elle est facilement éblouie et éternue chaque fois que la lumière du jour est trop vive – gare au soleil !
  • ◊ A Poudlard, elle était élève à la maison Poufsouffle. Elle n’était pas nécessairement très douée pour les cours.
  • ◊ En revanche, elle a une âme d’artiste. Olive adore danser et a beaucoup de talent. Elle mêle sa magie à ses pas, pour accomplir de jolies représentations au Jack n’a qu’un oeil.
  • ◊ Puisque l’on parle de danse, il ne vous aura pas échappé que son faucon se nomme Baïla, ce qui signifie « danse » en espagnol. Elle a hérité de ce petit faucon de son amie Sharon.
  • ◊ Le sourire d’Olive lui prend tout le visage. Même s’il est assez rare, comme s’il était timide lui aussi.
  • ◊ D’une manière un peu étonnante, Olive sait bien se servir de la magie pour cuisiner.
  • ◊ Elle ne porte jamais de bijoux. Parfois elle relève ses cheveux dans un épais chignon un peu lâche. Elle porte souvent des vêtements un peu trop grands pour elle. Le chemin pour lui apprendre l’élégance est assez long.
  • ◊ PA : Varga Barksdale
  • ◊ Deux tasses de chocolat chaud avec guimauves d'une maison de célèbre de chocolats magiques suisses qui se remplissent à chaque fois qu'on dit OH OH OH !
  • ◊ Une cuillère en bois qui, dès que vous la mettrez dans un chaudron, vous préparera une soupe à base de citrouille (avec les ingrédients du bord, gare à vous !)
  • ◊ PA : Neo Collins
  • ◊ DC : Lukas M. Rainforth
  • ◊ Avent 2022 : Une perle nacrée. Lorsque vous la fixez sur votre baguette elle vous permet de lancer le sortilège de boule à neige qui consiste à transplaner une personne dans une boule à neige géante pour une durée de dix minutes maximum. La personne peut en sortir quand elle le souhaite. A l'intérieur de la boule se trouve des jeux, des friandises et tout pour se reposer.
  • ◊ Récompense brouillard - invention : Le Grimoire du Souvenir Perpétuel


Me, Myself & I

  • Mensurations : Un mètre soixante-quatre pour cinquante-deux kilos.
  • Morphologie : Olive n’est pas très grande et plutôt chétive. Pour autant elle ne fait pas maigrelette grâce à la danse qui galbe son corps et qu’elle adore pratiquer
  • Démarche et attitude : Olive marche généralement d’un pas rapide, comme si elle s’échappait de son point de départ pour filer se cacher à son point d’arrivée. Les rares fois où elle n’est pas pressée, elle flâne, marche tout doucement, rêvasse. Cela ne lui arrive que lorsqu’elle retrouve la sérénité, donc encore une fois, très rarement.
  • Droitier ou gaucher : Olive est gauchère, ce qui n’est pas toujours très pratique pour l’encre – non, non, je vais encore en mettre partout !
  • Manie : Olive a tendance à bégayer quand elle est mal à l’aise, et elle l’est si souvent que son entourage s’est souvent demandé si elle n’était pas bègue tout court. De manière générale, elle est assez maladroite et perd facilement ce qu’elle tient dans ses mains, sauf lorsqu’elle est détendue.
  • Couleur des cheveux : D’un brun profond, aux reflets roux foncés dans la clarté du soleil.
  • Longueur et type des cheveux : Olive a une chevelure aux larges boucles qui retombe jusqu’en bas de son dos. Cela vous fait rêver ? Observez plutôt tous les petits frisottis qui s’échappent un peu partout du crâne jusqu’aux pointes, souvent fourchues en plus !
  • Couleur des yeux : Noisette, avec des nuances dorées, à la manière d’une pierre d’œil de tigre.
  • Forme du nez : Un petit nez légèrement retroussé, qui lui donne des airs de lutin.
  • Voix : Olive a une voix fluette au timbre cassé, qui donne l’impression qu’elle force un peu sur sa gorge quand elle parle.
  • Particularité : Elle a dans le dos une cicatrice laissée par un sortilège endoloris que Varga Barksdale lui a lancé quand elle était plus jeune. Cette cicatrice la barre d’une diagonale qui part de son omoplate gauche et descend jusqu’aux lombaires. Bien que ce soit presque propre, Olive en tire un grand complexe.


Once upon a time...

Ma mère m’a toujours détestée. Aussi loin que je me souvienne, jamais elle ne m’a prise dans ses bras à moins d’y être obligée. Je me rappelle son visage qui me toisait toute petite, mécontent, de son regard dégoûté de se poser sur moi, de ses lèvres retroussées par la colère et l’amertume. Dans notre petit appartement d’un sombre quartier de Londres, il n’y avait qu’elle et moi, nous deux, et dehors, le reste du monde. Cependant, ma mère n’a jamais considéré que j’étais avec elle. J’étais dans ses pattes. Nous étions seules, mais pas ensemble. Je la dérangeais. Je l’ai toujours dérangée.
Elle trouvait consolation dans les bras des hommes, de plein d’hommes que j’ai toujours vu défiler sous mes yeux. Aucun d’eux n’a jamais été mon père, aucun d’eux n’a jamais eu l’intention de le devenir. Peut-être qu’elle y croyait à chaque fois, ma mère, qu’elle pourrait changer l’âme de celui qui trouvait son bonheur au creux de sa cuisse trop avenante. Peut-être que les lendemains à se réveiller seule dans des draps encore chauds du corps de l’homme qui venait de les quitter ravivaient sa douleur, peut-être que mon regard d’enfant qui était toujours là, jour après jour, l’agaçait par-dessus tout. Elle aimait bien frapper quand ça n’allait pas. Elle allait rarement bien.

Je l’ai vue changer de visage lorsqu’un voisin s’est intéressé à elle. Finn, un homme bien plus jeune qu’elle, qui lui prêtait une oreille et une épaule attentives, qui lui ouvrit ses bras facilement, mais qui ne la lâcha pas. Quel âge j’avais ? Je n’en sais rien. Je ne me rappelle pas. Je suis passée dans le temps pendant ma petite enfance, contemplative, sans repère, ignorant les jours de la semaine et les mois qui s’écoulaient. Mon anniversaire, je l’ai su quand l’école m’apprit à lire et que je trouvais, par hasard, un papier d’identité m’appartenant.
Peu importe. Un beau jour Finn, le beau Finn, sonna à la porte et entra dans l’appartement comme dans nos vies. Comme à chaque fois, ma mère en tomba follement amoureuse, amoureuse à s’en rendre malade, à en pleurer très fort quand ils se disputaient, à être démesurément heureuse lorsqu’il s’occupait d’elle. Son comportement si passionné avec les hommes, même ceux qui l’avaient traitée comme un déchet, me posait question sur la nature du pouvoir dont ils étaient dotés pour lui retourner la tête à ce point. Mais au moins quand Finn lui faisait l'honneur d'une visite, quand le gentil et l’attentionné Finn se tenait à ses côtés, elle m’ignorait et ne me faisait pas mal. La seule exception, c’était quand Finn faisait mine de s’intéresser à moi.
- Tu lui fête jamais son anniversaire à la p’tite ?
Ma mère se fâchait instantanément.
- Pourquoi tu poses cette question ? Ce qui compte, c’est nous deux, hein, Finn ? Tu m’aimes ? Oui, tu m’aimes. Dis-le moi ! Arrête de la regarder, elle sert à rien cette gosse, et puis elle… elle me fait peur.
C’est vrai. Au départ, c’était moi qui était terrifiée par ma mère, par ses cris, ses traits tordus par la rage, ses mains et ses pieds lestes qui tombaient du ciel comme le châtiment d’une puissance occulte. Tout a changé un jour où, alors qu’elle essayait de me frapper, elle n’a jamais réussi à aller au bout de son geste. Non pas qu’elle se soit retenue, pour ça non, elle voulait me le donner ce coup, ô combien le voulait-elle ! Je l’ai regardée, je l’ai suppliée, je l’ai implorée de ne pas faire cela. Son bras est resté en l’air, bloqué, sans qu’elle n’y puisse rien. Elle n’en fut que plus en colère, mais plus elle s’y abandonnait, moins elle arrivait à bouger. Sur le moment je n’ai pas compris ce qui venait de se passer. J’avais caressé l’espoir qu’elle ait renoncé à la violence. Mais lorsqu’elle fut de nouveau libre de ses mouvements elle m’a lancé un regard. Mon dieu, quel regard. De ses petits yeux fous, purulents de panique. Je compris que désormais, elle aurait peur de moi.
- Finn, elle est si bizarre… L’autre jour, elle a regardé mon verre et il s’est renversé, tout d’un coup ! C’était elle, je sais que c’était elle ! J’ai peur, je veux vivre avec toi et qu’on s’en aille loin, je…
- Allons, calme-toi, lui dit Finn en la prenant gentiment par les joues. Personne ne peut faire ça. Mais je te l’ai dit, je te promets qu’on sera ensemble une fois qu’on aura terminé le travail.
- Oh Finn, non, je ne veux plus faire ça, je n’aime pas les endroits où tu m’envoies. J’ai peur, les gens sont toujours si étranges…
- Allons, tu te débrouilles très bien. C’est presque fini, je te demande encore un tout petit effort.
Finn demandait souvent à ma mère de transporter des valises ou des colis pour son compte. Sans jamais lui en révéler le contenu, il la chargeait de les porter dans un endroit où généralement ce qu’il appelait un client venait les récupérer. De ce que j’entendais de leurs conversations, les lieux de transaction paraissaient peu fréquentables. Mais ce qui effrayait le plus ma mère, c’était les clients, avec leurs vêtements bizarres et leur vocabulaire incompréhensible. Un soir elle est revenue d’une de ces commissions, un peu éberluée d’avoir été traitée de « moldue » par un client qui s’était montré très méprisant à son égard. Finn avait souri, lui avait dit que ce n’était rien puis l’avait embrassée, pour la faire oublier. Il savait comment s’y prendre pour qu’elle oublie. Elle ne se rendait même pas compte que les tous petits efforts qu'il lui demandait s'accumulaient, encore et encore, comme s'ils étaient sans fin. Il l’endormait avec ses promesses, ses baisers, ses caresses, tout ce qui faisait de lui le prince charmant pour lequel elle aurait vendu son âme. Petit à petit, ma mère se perdit et sa conscience tomba dans ce qui ressemblait à un état de profond sommeil.

Finn s’intéressa à moi. Par moments, quand ma mère partait exécuter ses ordres, il s’agenouillait près de moi et nous discutions. Au fil de ses visites hebdomadaires, au cours desquelles il flattait ma mère et obtenait d’elle tout ce qu’il voulait, il gagna peu à peu ma confiance, car contrairement à elle, lui ne m’avait jamais témoigné d’hostilité. Au contraire. Sans parler d’affection, je compris qu’il y avait entre nous un je-ne-sais-quoi de similaire, qui faisait que nous nous ressemblions.
- Toi aussi tu me trouves bizarre ?
- Pas du tout. Toi et moi, nous sommes pareils.
Il ne voulut pas m’expliquer davantage ce qu’il entendait par là. L’énigme en suspens, je devais continuer ma petite vie de petite fille. L’école primaire, la routine de la gamine ordinaire que j’étais. Aucune surprise, un monde toujours aussi terne, sans amitiés possibles, sous le regard de pitié des autres adultes qui me plaignaient d’avoir une alcoolique pour seule parent. Il y avait toujours quelqu’un pour juger la vie de pauvresse que je menais, mais jamais personne pour m’en sortir. Ce n’est pas grave, ce n’était pas ce que je voulais. Je ne voulais rien.

Pourtant, ce que je ne voulais pas, c’était me retrouver seule. Je le réalisais un jour où je rentrais de l’école et découvrais l’appartement vide de toute présence. Ma mère était partie la veille mener à bien une énième livraison que lui avait ordonnée Finn, mais elle n’était pas revenue. Je l’attendais, seule, assise sur notre vieux canapé défoncé. J’attendais le soir, j’allais me coucher, j’attendais la nuit, j’attendais le lendemain matin, puis de nouveau le soir, j’attendais deux jours entiers. Elle ne revenait pas. Elle ne revint jamais.
Je voulus appeler la police, mais comme nous ne payions pas assidûment la facture de téléphone, la ligne avait été coupée. Alors je décidais d’aller chercher un agent dans la rue, comme dans les livres où les enfants perdus tombent sur un policeman dans le pâté de maison voisin. Dans les rues mouillées par la pluie fraîchement tombée, j’étais étourdie par la peur et le désarroi. Je m’aventurai loin, au point de me perdre. Je croisai des gens qui me demandaient si j’étais seule, je ne leur répondais pas, je ne savais plus où donner de la tête. Après plusieurs heures de recherches maladroites, ivre de fatigue, je me laissai tomber derrière une poubelle dans un quartier encore moins recommandable que celui d’où je venais.
- Enfin trouvée, fit la voix de Finn juste au-dessus de ma tête. Tu pouvais pas simplement rester chez toi ?
Il me souriait d’un drôle d’air, que je sais désormais moqueur. Je devais être à ses yeux une gamine bien pathétique. Je bondissais sur mes pieds et me pendais à son manteau, en larmes, à lui demander où était maman. Il me répondit qu’elle était partie et que, malheureusement, elle ne reviendrait pas.
- Qu’est-ce que je vais faire, Finn ? lui demandai-je, le visage tout mouillé.
- Tu vas venir avec moi, petite Olive.
Il s’accroupit devant moi, comme il avait l’habitude de le faire. Il sortit de son manteau un drôle d’objet en bois, tout long, tout fin, et tapota deux fois son crâne. Ses cheveux bruns sagement coiffés s’ébourriffèrent et prirent une teinte noire de jais, tandis que ses iris claires tournèrent au foncé. Je me souviens qu’il s’est esclaffé face à mon mouvement de recul.
- Et ne m’appelle pas Finn. Mon vrai nom, c’est Jared Wharton.

Celui s'appelait Jared Wharton me prit la main et me fit entrer dans le monde des sorciers. Je pourrais faire une description de ces premiers pas, exhaustive et dense comme les mémoires d’un auteur qui court contre la mort. Mais je n’en ai pas le temps. Combien j’ai été désarçonnée, désorientée, effrayée par ce que je découvris. A l’entrée du Chemin de Traverse, devant ces briques que l’on active grâce à quelques coups de ce que j’appris être une baguette magique, j’eus si peur de voir le mur s’ouvrir que je me mis à pleurer. Jared me secoua aussitôt l’épaule et il m’enjoignit de me calmer.
- C’est ton monde maintenant. Habitue-toi.
M’habituer à ce que je vis, il ne m’en laissa pas le temps. Les bâtiments, les vitrines des boutiques, tous leurs objets, les gens, leurs vêtements, leur langage, tout me parut parfaitement étranger. Je ne comprenais rien de ce qu’il m’arrivait, je me demandais encore si j’allais revoir un jour ma mère, et par-dessus-tout, je ne voyais pas en quoi Jared – que je nommais encore par son pseudonyme en mon for intérieur – estimait que je faisais partie de ce tout.

Au détour d’un coin sombre que je connaîtrai plus tard sous le nom d’Allée des Embrumes, Jared me fit entrer à l’arrière d’un bâtiment qui deviendrait mon nouveau foyer. A l’intérieur je fis la connaissance de Varga Barksdale. Un homme inquiétant, austère, mais d’un sourire si chaleureux et d’une voix si avenante qu’il lui fut aisé de mettre en confiance la gamine perdue que j’étais. Agenouillé devant moi il me saisit les épaules, le menton fier, et me considéra avec beaucoup d’intérêt.
- Olive. La fameuse petite Olive Holmes.
Il s’esclaffa devant ma surprise.
- J’ai beaucoup entendu parler de toi, tu sais. J’avais très, très hâte de te rencontrer. Sais-tu que tu es une petite fille très spéciale ?
J’ai très vite considéré Varga comme un homme tout puissant. Je n’avais aucun secret pour lui, et toutes mes peurs d’enfant appelaient à des réponses réconfortantes de sa part. Il sut comment me prendre, il sut comment m’accrocher à lui. Il lui fut ô combien facile de me garder auprès de lui. Au travers de ses yeux, je m’étais enfin sentie importante. Petite, j’étais persuadée qu’il m’aimait un peu. A présent, je sais que son cœur est incapable du moindre amour. Ou seulement d’un amour sec.
- Qu’est-ce que tu veux faire d’elle Varga ? lui avait demandé Jared, après que je fus envoyée découvrir ce qui serait ma chambre.
- Elle aura son utilité. Il faut toujours avoir une petite Sang-de-bourbe au fond de sa poche.
J’ai grimpé un escalier tordu pour arriver à une mansarde qui me ferait office de chambre. A peine en avais-je fait le tour que Varga vint me rendre visite, suivi de très près par une jeune femme aux allures de bohémienne.
- Elle est où la petite fille ? demanda-t-elle la voix pleine de joie. Son sourire s’illumina davantage lorsqu’elle me vit. Bonjour, toi, comment tu t’appelles ? Tu es trop mignonne ! T'as quel âge ?

Sur ma question, Jared m’expliqua que Sharon était « l’amoureuse de Varga ». Mais ça, c’était la version pour enfant. Son cœur très solide et très bon, comme protégé par une bonne humeur que rien n’ébranlait jamais, lui permettait d’avaler toutes les couleuvres de l’organisation. C’est elle qui m’expliqua en long, en large et en travers quel était la nature de mon nouveau foyer.
- Ici c’est le cabaret du Jack-n’a-qu’un-œil. On l’appelle comme ça parce que le sorcier qui l’a fondé était borgne, c’est marrant non ? En bas tu verras, il y a une salle avec une scène, de la musique, des spectacles. Moi je fais de la danse, tu sais ce que c’est ? Je t’apprendrai si tu veux, je suis sûre que t'es très douée, mouchette.
Elle avait pour habitude de m’appeler ainsi puis de me pincer affectueusement le menton, en riant. Parfois elle me disait que je lui remontais le moral, qu’elle était comme ma petite maman. Je ne comprenais guère ce qui m’arrivait, mais je suivais ses conseils.
- Surtout, obéis toujours bien à Varga. C’est très important.
J’écoutais Sharon et l’admirais lorsqu’elle virevoltait sur scène. A faire de la belle magie, à faire jaillir petites étincelles et rubans autour d’elle au gré de ses chorégraphies, sur la scène du Jack, à tournoyer avec Baïla, son petit faucon. Elle fit comme elle me l’avait promis et m’apprit, dès qu’elle en eu l’occasion, à danser tout comme elle. J’ignorais si j’étais douée pour la magie, mais je l’étais pour la danse. Même Jared le concéda. Ce pauvre Jared qui se retrouvait avec une petite sorcière non désirée sur les bras.

Il usait de son autorité parentale pour m’apprendre ce qu’il appelait les ficelles du métier. Je fus rapidement formée à remplir ce qui se révéla être les mêmes fonctions que ma mère avaient tenues auparavant. Avant de s’évaporer. A mesure que je grandissais, les missions consistaient en des livraisons de plus en plus lointaines, qui commençaient toujours par un Jared qui me fourrait dans les mains le précieux colis et se terminaient par la vue de Sharon qui, m’apercevant depuis la fenêtre, poussait un gros soupir de soulagement.
- C’est très bien Olive, me disait parfois Varga quand je le croisait au cabaret. Ce qui n’arrivait pas si souvent, il était toujours comme très occupé, aux quatre coins du pays. Je suis très fier de toi, tu le sais ?
Je cherchais désespérément son approbation. Il me fascinait. Son regard doux comme du velours me faisait désirer par-dessus tout de ne pas le décevoir, et qui me rendait presque fière lorsqu'il applaudissait les chorégraphies que j'exécutais avec Sharon, avant qu'il ne s'envole avec elle derrière les rideaux des coulisses.

- Tu vas pas croire ce qui nous tombe dessus : la fameuse lettre de Poudlard ! gémit Jared comme déjà exténué d’avoir à traiter un énième problème dont j’étais l’origine. Qu'est-ce qu'on va faire de ça ?
Varga, confortablement assis dans son énorme fauteuil, accoudé à son bureau, miaula après un long silence :
- Quelle grande nouvelle… Les enfants grandissent si vite, n’est-ce pas Jared ?
Cela ne fit pas rire l’intéressé qui ne répondit pas au sourire insolent qui lui était servi. Quant à moi, je levai des petits yeux vers Varga, encore toute excitée d’avoir reçu un hibou.
- Laisse-la y aller, trancha le chef d’un ton sans appel. Il est important qu’elle étudie, après tout. Olive, je compte sur toi pour m’écrire et me dire dans quelle maison tu as été envoyée.
J’ai ma petite idée sur ce que me valut une telle faveur de la part de Varga. Il a dû voir un avantage à cette éducation extérieure qui me serait dispensée. S’il lit en autrui comme dans un livre ouvert, fin légilimens qu’il est, l’inverse est faux. Personne ne comprend Varga. C’est pour cela que, ce qui m’échappe encore aujourd’hui c’est… Pourquoi m’a-t-il permis, à moi, d’aller à Poudlard, mais pas à lui ?

Poudlard… Quelles belles années. Quel endroit fabuleux, quel bonheur fut le mien de vivre dans ses couloirs, pendant sept ans. Poudlard était l’inconnu, l’apprentissage du monde auquel j’appartenais, la connaissance de la magie, la sécurité, la douceur d’un foyer. Je me sentais dans un drôle d’état, les premières semaines, perdue mais pas inquiète, sans repères mais pas effrayée. J’étais heureuse. Simplement heureuse de côtoyer des jeunes gens de mon âge, de ne pas avoir à faire ces horribles besognes, de ne pas avoir à arpenter des rues sales aux bâtiments sombres, dans le noir. Poudlard était pour moi un lieu d’or et de lumière, où je me sentais, pour la toute première fois de toute ma vie, vraiment apaisée. Je m’amuse parfois encore du souvenir de mon jour de rentrée. Emportée par la joie, je me suis laissée tombée sur le dos, dans la pelouse devant le château, à presque faire la sieste jusqu’à ce qu’un préfet vienne me faire la leçon.
- Holmes, relève toi enfin ! C’est quoi cet air béat, tu ne t’es jamais allongée sur l’herbe ou quoi ?
- Ben, non.
Ce qu’il avait été surpris. Même s’il s'était agi d’une réprimande, je ris encore en pensant à ce souvenir. A cette insouciance.
J’avais été envoyée à Poufsouffle, la Maison de ceux qui, d’après le poème que récita le Choixpeau, ont le goût du travail acharné, de la loyauté, la Maison des justes et des patients. Je ne sais où cet objet enchanté a vu que je possédais de telles vertus en moi. Peut-être était-ce en lien avec ma baguette ? Quoiqu’il en soit, lorsque j’écrivais à Varga, il me répondit :
- J’espérais mieux.
Je savais que des quatre maisons, Poufsouffle était celle qui voyait le moins sortir de grands sorciers à ses yeux hautains, mais peu m’importait. Lorsque j’étais à Poudlard, le chef pouvait répandre tout le venin qu'il souhaitait. Il n’était pas là. J'étais hors d'atteinte. Si loin…

Mais l’été, je revenais au Jack. Jared venait me chercher à la gare de King’s cross et aussitôt, nous repartions pour notre foyer, dans les Embrumes. A la fin de ma première année, Varga m’accueillit, pour me féliciter et me remercier, comme on remercie un cocker docile, de lui avoir écrit tout au long de l’année.
- C’est très important pour moi Olive.
Celle qui était la plus enthousiaste à l’idée de me revoir était Sharon, qui ne manquait jamais, au cours de mes années scolaires, à m’écrire environ tous les deux jours. Elle ensorcelait souvent des petites coupures de journaux qu’elle glissait dans ses enveloppes afin qu’à l’ouverture, celles-ci s’assemblent pour former une petite danseuse. C’est ainsi que nos répétitions continuaient à distance, de sorte que je m’entraînai à l’abris des regards, avant ou après les cours. Je tenais à continuer à bouger mon corps, librement. Comme c’était bon de pouvoir danser, en secret, à Poudlard…
Je rentrais donc chaque été. Et chaque été, je devais de nouveau travailler pour Varga. Jared me confiait ces horribles commissions que j’avais le bonheur de ne pas honorer pendant l’année scolaire, et j’étais priée d’avoir de bons résultats. Puisque je connaissais de mieux en mieux la magie, il était attendu de moi un travail exemplaire.

Le premier été… Oh, quel sale souvenir que le premier été. Quand bien même je voudrais l’oublier que je ne le pourrais. J’avais un colis plus important que les autres à livrer. Je n’aurais pas dû me charger de cette livraison, mais Eduard n’avait pu être là pour accomplir le travail. Sharon s’opposa à ce que je traite le dossier, comme ils disaient, de même que Jared n’était pas certain du coup. Mais tout le monde tremblait devant Varga. Il m’ordonna de m’enfoncer plus loin et plus longtemps dans un recoin plus sombre et plus isolé des sous-sols de la ville. Une sorte de cour des miracles où je rencontrais, la peur me broyant le ventre, un groupe de jeunes sorciers aux visages déformés par je ne sais quelle substance qui leur donnait un air malade qui me terrifia. Avant toute transaction, ils insistèrent pour m’inviter dans ce qu’ils appelaient un « club », dans leurs catacombes, afin de me remercier d’avoir livrer leur précieux bien. J’essayais en vain d’obtenir le paiement pour repartir. Ils me prirent sous leur aile, et comme Varga m’avait déjà dit qu’il fallait brosser le client dans le sens du poil, j’obéis et les suivis, à contrecœur. Une fois sur place, entêtée par une musique assourdissante qui prenait toute la tête et éblouie par des lumières qui clignaient comme des yeux fous, je fus forcée d’avaler un liquide nauséabond qu’ils m’offrirent trop soudainement pour que je puisse résister. Je fus bientôt prise d’un vertige qui m’élança, et après un moment de flottement intense dont je ne connais pas la durée, sans que je ne me l’explique, je parvins à m’extirper de ce lieu infernal parsemé de rires infectés par des produits malsains. De retour au calme, au cœur des égouts, j’eus le réflexe de fourrer deux doigts profondément dans ma gorge. Petit à petit je retrouvais mes esprits. Mes jambes bougèrent, d’elles-mêmes, et je revins au Jack.

Sans l’honoraire de livraison.

- Par Merlin ma mouchette, qu’est-ce qui t’est arrivé ?
Sharon s’était précipitée vers moi pour me couvrir de son châle lorsque je pénétrai dans la salle du Jack, vide à présent que le matin était de retour. J’avais le regard hébété et mes vêtements et mes cheveux étaient poisseux de saleté.
- Parle-moi, parle-moi mouchette, qu’est-ce qui s’est passé ?
D’autres membres du cabaret s’approchèrent, Jameso le barman, la vieille Myrna, ainsi que Jared. Puis ce fut au tour de Varga de faire son entrée, lequel, au milieu de l’inquiétude générale, rappela tout le monde au sens des priorités qui seyait à l’organisation.
- Où est l’argent ?
Quelque chose dans sa voix avait changé, quelque chose qui vrilla douloureusement mon cœur.
- Alors Olive ? Où est l’argent ? me demanda-t-il encore, en me toisant de toute sa hauteur, me dévisageant d’un regard annonciateur de colère. D’une de ces colères noires et sourdes qui nous effrayait tous au point de nous rendre fous.
- Tu es partie sans te faire payer, énonça-t-il lentement, sans que j’aie besoin de lui avouer quoi que ce soit.
- Pardon Varga… j-je suis d-désolée…
Sa main me saisit brutalement les cheveux, au niveau de la nuque, pour les serrer, serrer, si fort que des larmes perlèrent au coin de mes yeux.
- C’est fâcheux, Olive. Vraiment très fâcheux.
Il m’emmena dans son bureau, en trois enjambées, et me jeta au sol. Je gémissais de peur, de peine, et de terreur lorsque je le vis sortir sa baguette. Sa longue baguette en tilleul d’argent.
- Varga…
- Tu as failli à ta mission. Comme je suis déçu, Olive, comme je suis déçu…
- V-varga, je t’en supplie !
Les yeux qu’il posa sur moi me donnèrent l’impression qu’il observait, contre sa volonté, un corps d’animal en décomposition. Il pointa doucement sa baguette vers moi et attendit quelques instant, en silence, tandis que je ne cessais de trembler. Puis il souffla subitement :
- Endoloris.
Il m’est impossible de décrire la douleur que je ressentis. Varga était un sorcier grand et puissant, et moi, je n'avais qu'un tout petit corps. J’étais persuadée que l’ensemble des os de mon squelette avaient chacun éclaté en mille morceaux. Je pensais que plus jamais je ne pourrais utiliser ma voix. Je pensais être devenue sourde, aveugle, tant cette magie noire me fit sombrer au tréfonds de tout ce qu'elle a de plus mauvais. Je crûs mourir.

Je n’éprouvais pas immédiatement de soulagement lorsque tout cessa. Petit à petit, je respirais de nouveau, mes muscles cessèrent de tétaniser, ma tête retomba au sol, mes yeux s’ouvrirent. Mes chairs broyées par ces mille et uns maux se détendirent doucement. Mais je ne bougeais pas, j'en étais totalement incapable.
Varga, dont le visage était demeuré impassible durant tout la scène, s’agenouilla près de moi et me caressa doucement les cheveux. J’aurais pu tressaillir, mais je n’en eus pas la force.
- Je n’aime pas faire ça. Regarde ce que tu m’as fait faire… Mais il a bien fallu que je te punisse, n’est-ce pas ? Alors, tu me décevras encore à l’avenir ?
Varga pensait m’avoir dispensé une leçon, et il avait raison. Ce jour-là, je compris, en petite idiote que j’étais, que ce qui l'intéressait, ce n’était pas que je l’aime. C’était que je le craigne.

Chaque été, après l’année scolaire, je reprenais le travail. Varga me punit dès qu’il en eut l’occasion, parfois à l’aide de magie, parfois pas. Il a toujours aimé me tirer les cheveux, il le fait encore aujourd’hui. Je ne chérissais que davantage les retours à Poudlard, où je retrouvais mes quelques amis, qui jamais, ô grand jamais, ne surent rien de ce qu’était ma vie en dehors de l’école. Personne ne le sut jamais, grâce à l’habileté de Varga et la finesse de Jared, qui finit par jouer à merveille son rôle de beau-père. N’allez pas croire qu’il l’ait un jour pris à cœur : il ne faisait qu’obéir à notre chef.
Cependant chaque été, si je détestais revenir au sein de l’organisation qui me faisait trembler, bégayer, j’avais au moins le plaisir de monter sur scène avec Sharon. Elle me laissait monter la première et me suivait de près, et lorsque Varga était là, il lui prenait la main et lui disait :
- Danse et sois grandiose.
Ce qu’elle était. Ce que nous étions. Cependant quoi que je dise, et quoi que je fasse, jamais je ne pus lui faire oublier cet aube horrible. Sharon se sentait responsable du sortilège de torture que j’avais subi et culpabilisait tellement que parfois, elle me serrait dans ses bras et sanglotait dans mes cheveux. Aucun de mes baisers ni aucune de mes caresses sur ses mains ne la consolèrent jamais. Seule la danse, seuls mes sourires de scène, l’aidaient à mettre ses sales pensées de côté. Toutes deux élancées au rythme balancé de la musique, nous offrions un spectacle qui plaisait aux visiteurs de l’Allée. Je n’aimais pas certains regards qui se posaient sur nous. Cependant, il ne fallait rien dire. Il fallait se taire. Danser. Mais danser, c’était ma liberté. La seule chose dont j’étais encore libre, au Jack, était de me mouvoir sur scène.

Sharon disparut. Du jour au lendemain. Je l’appris dans un courrier de Jared qui, las de me voir écrire des lettres d’inquiétude qui suppliaient leur destinataire de faire parvenir une réponse, m’avait dit qu’elle ne se trouvait plus au Jack. Lorsque j’essayais d’interroger Varga, qui m’avait ordonné de venir passer les vacances de Noël en sa compagnie, il m’avait caressé la joue d’une main que je sentais prête à me gifler.
- Ne t’occupe pas de ça, Olive, siffla-t-il, en me dévisageant de son regard dur. Son regard si froid, qui s’il eut pu brûler, l’aurait fait à la manière de la glace. Tu es en septième année, concentre-toi sur tes diplômes.
Aujourd’hui je sais ce qui est arrivé à Sharon. Depuis, il a poussé dans mon cœur une graine amère qui m’a rendue moins indulgente.

Le dernier jour de ma septième année, il faisait un temps si magnifique dans le ciel d’Écosse que j’ai cru à un pied-de-nez du destin. Le soleil qui se couchait sur le château baignait ses pierres d’une lumière si chaleureuse, si belle, que j’aurais pu pleurer. J’arpentais les couloirs une dernière fois, je me rendais à ma salle commune, je retournais dans mes salles de classe préférées. Dans la bibliothèque, sur le terrain de vol, sur le terrain de Quidditch, dans la Grande Salle… Du haut de la tour d’astronomie, j’admirais la vue sur le Lac Noir. Ma gorge se serra. Je pensais à toutes mes rencontres, à mes professeurs, à tous ces repas, ces moments passés ici, au creux du sein rassurant de cette bâtisse vieille de plus de mille ans.
Je ne les verrai plus. Je ne viendrai plus jamais ici. Je n'aurai plus de refuge. Je n’aurai plus de chez moi. Je n’aurai plus que ce bouge infâme, ces gens infâmes, cet homme infâme dans ma vie. Non, non, ce n’est pas possible. Dîtes-moi que ce n’est pas possible, que tout ceci est un cauchemar, que je vais me réveiller et que demain commencera par un cours de métamorphose, que je désespérerai à l’idée d’avoir un parchemin bien trop long à rendre pour les leçons de potion, dîtes-moi que je pourrai encore aller à la volière, que je serai encore libre. Dîtes-moi que je peux m’échapper.

Je voulus monter sur le rebord d’une des grandes fenêtres ouvertes de la tour. Je voulus me laisser happer par le vide, je voulus n’être qu’un souvenir et que tout s’arrête en même temps que ma scolarité à Poudlard. L’arrivée d’un ami m’empêcha d’aller au bout de mon geste. Il crut voir en mon attitude un désir d’admirer la vue de plus près, et se joignit à moi, s’asseyant sur l’épais rebord. Je tremblais, complètement éberluée de ce que je m’étais apprêtée à faire, choquée d’avoir été surprise. Il s’inquiéta un peu de mon état, devant mes réponses laconiques à ses remarques déjà très nostalgiques à propos de l’école que nous n’avions même pas encore quittée.
- Oh mais, non, t-tout va bien. Ne t’inquiète pas.

Aidez-moi. Sauvez-moi. Mais non, vous ne pouvez rien faire. Vous vous frotteriez à lui. A son monde. A sa saleté. J’en suis enduite. Non, n’approchez pas. Restez dans la lumière, tandis que moi, je retourne… chez beau-papa, qui est venu me chercher, à la gare de King’s cross. Pour la dernière fois. Pour ne plus jamais faire le chemin inverse. Pour rester bloquée, et ne plus jamais pouvoir m'enfuir. Mais s'enfuir, pour aller où ?

Ce soir, je me grille une cigarette sur le toit du Jack, après ma première performance de la soirée. Je sais que j'ai plu. J’ai sur les épaules un châle qui n’a pas réussi à me protéger par le passé, mais dont je ne suis jamais parvenue à me débarrasser. Les sentiments, même pour les objets, ça rend idiot, mais on n’y peut rien. Moi en tout cas, je n’y peux rien. Je souffle la fumée nauséabonde dans l’air du soir lorsque j’entends derrière moi deux mains qui applaudissent lentement. Je me retourne et distingue, dans la pénombre, le visage souriant de Varga.
- Tu m’as vue ? lui dis-je, en lui rendant son sourire. Comment tu m’as trouvée ?
- Fabuleuse, me répond-il en me saisissant les épaules, pour me considérer avec intérêt. Je ne regrette pas de t’avoir mise sur scène.
Je souris encore, mais ma joie n’est pas sincère. Depuis ce fameux jour, elle est perpétuellement teintée de peur. L’approbation de Varga et le fait qu’il ne soit pas contrarié est ma priorité. Il me terrifie bien trop pour que j’aspire à la moindre chose qui aille au-delà de lui.
- Jared trouve que tu es devenue une jolie femme, Olive.
- Et toi ?
Un petit rire guttural résonne derrière ses lèvres fermées. Ses mains remontent jusqu’à mes joues, pour s’y poser et ne plus bouger. Il me dévisage. Il n’y a rien au monde que Varga n’aime, ou ne désire. Je suis sa chose, je suis à lui. Il en fera ce qu’il voudra. Je n’y pourrai rien.
- Retourne sur scène, m’ordonne-t-il de sa voix de velours.
J’éteins ma cigarette, fais disparaître le mégot et trottine jusqu’à l’escalier, pour redevenir la danseuse du Jack. Pour redevenir, et rester, soir après soir, celle qui danse dans les Embrumes. Derrière moi, j’entends quelques mots lancés vers le ciel. Une phrase issue d'un rituel duquel je n'avais été jusque là que le témoin.
- Danse et sois grandiose.


Behind the screen

Pseudo courant : Toujours SallySullivan
Tu as quel âge ? Toujours 27 ans
T'as un autre compte ? Lequel ? Gillian B. Humphrey, votre professeur d’arithmancie préférée.
T'as pas un truc à nous dire hein ? Code règlement validé par Sia
GIF pour le Yearbook
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Varga Barksdale


feat. Joaquin Phoenix


Carte de Sorcier

❯ ASCENDANCE : Sang-mêlé
❯ PRENOMS & NOM : Varga Barksdale
❯ DATE DE NAISSANCE : 28 février 1959 – auto-décrétée
❯ NATIONALITÉ : Anglaise
❯ CLASSE SOCIALE : Modeste
❯ ACTIVITE : Propriétaire du Jack-n’a-qu’un-œil, mage noir
❯ PATRONUS : Une tégénaire noire (araignée)
❯ EPOUVANTARD : Lui-même, affaibli, seul au monde
❯ BAGUETTE :  Bois de tilleul argenté, crin de Sombral, 30,5 cm, rigide et assez fine.

Chef du Jack-n’a-qu’un-œil. Digne cabaret - un rien chic - dans l’Allée des Embrumes, depuis de très nombreuses années. Mais Varga Barksdale n’est pas vraiment un amoureux des arts magico-burlesques. Pour cacher une organisation criminelle, rien de tel que les feux de la rampe.

Difficile de dire depuis quand Varga baigne dans le milieu crasseux de la magie noire. Sans doute trop longtemps. Il est le fruit de son histoire, amère, triste et effroyable, qui commence par une enfance où il a servi de souffre-douleur à un sorcier qu’il a fini par tuer. Quelques astuces apprises auprès de sorciers peu recommandables quand il a commencé à fréquenter l’Allée des embrumes, une fois qu’il eut dix-sept ans.

C’est aussi à cette époque-là qu’il a frôlé la mort en se frottant à un poisson trop gros pour lui. Le crime sorcier, c’est plus difficile que la délinquance moldue. Surtout quand on est seul, ou en tout cas très mal entouré. La chance que Varga a eue, dans son malheur, c’est que le mage qui lui a lancé l’avada kedavra a raté son sortilège. « Il a manqué de courage », c’est tout. Désarmé dans cet affrontement, Varga dût trouver une nouvelle baguette, qui cette fois-ci ne l’a plus jamais quitté.

Crin de Sombral, et surtout bois de tilleul argenté. Très utile pour la légilimancie. Difficile d’entrer dans les détails de la vie de cet homme, mais l’on sait une chose, dont il se vante parfois – peut-être le seul détail de son passé qu’il dévoile : il a appris cette magie auprès de son tout premier patron, un borgne nommé Jack – tiens tiens – qui ne lui fit aucun cadeau ni aucun répit au cours de sa formation, jusqu’à ce qu’il devienne, au fil de très nombreuses années d’un labeur qui n’avait d’égal que la souffrance qu’il causait, un maître en la matière. Vingt ans au total. Dix auprès de ce patron, dix autres à s’entraîner seul, sur d’autres cobayes, qu’il a trouvés auprès de la bande qu’il a lui-même commencer à monter afin de se détacher de ses premiers liens. Rester en-dessous, subalterne, vulnérable ? Jamais.

Varga se complaît la magie noire. Varga se complaît dans le pouvoir, qu’il distille par la peur, la cruauté, le passé-outre de toute forme d’empathie envers les autres. Être légilimens est très utile pour s’insinuer au cœur de l’intimité la plus secrète d’une victime, pour la faire sienne. Connaître les sortilèges impardonnables, et ne pas craindre d’en faire usage aussi. C’est si facile. Qu’il est bon d’inspirer la peur, une peur sordide et profonde, sourde comme les profondeurs de l’océan. Les sorciers qui entourent Varga lui appartiennent, lui doivent obéissance. S’ils tiennent à la vie. Sans quoi il est fait peu de cas de leur destinée. Quant à l’amour, il ignore ce que c’est. Le désir, la soif, la faim, le sommeil, ce qui lui ronge la chair et l’esprit au point de presque le rendre fou, s’il n’était si froid, il connaît. Mais l’amour, ça… c’est comme parler de magie à un moldu. Du grand n’importe quoi.

La bande du Jack. Où l’a-t-il trouvée ? Un peu partout, au fil du temps. Au départ, il y a eu la succursale à Pré-au-Lard, mais il a fallu d’une dénonciation pour que la brigade de police magique s’en mêle. Fichtre, il n’est pas passé loin, cette fois-là. Mais il s’en est sorti, car Varga Barksdale s’en sort toujours. Il est malin, il est rusé, il double, il est furtif, il est fusion de volupté, de rage, pulsion de violence et de mort qui se fraie toujours un chemin comme la vie rejaillit du néant. Son ancien nom est mort, tout comme le sorcier qu’il était. Il est réapparu sous le nom et les traits de ce Varga Barksdale, qui ressemble à cette ombre du passé, mais n’en est que le pâle émule. Un horrible fantôme, tenace, brutal, bestial. Qui sait se faire doucereux, aimable, protecteur, comme un grand fauve qui épargne les agneaux sans intérêt. C’est certainement pour cela qu’il s’est intéressé à Olive. La petite Sang-de-Bourbe, qu’il gardait au fond de sa poche. Qu’il garde près de lui. Il ne saurait même pas l’expliquer lui-même. C’est comme garder un joli objet.

Ses lieutenants l’entourent. Ses subalternes le respectent. Ses clients l’apprécient. Au cabaret, comme pour ses commerces illicites, ses trafics dangereux, ses activités au-delà de l’illégal. Dont il parvient à toujours brouiller les pistes. Les Mangemorts, Lord Voldemort ? Des idiots, prompts à l’échec, qui se sont pris les pieds dans une idéologie stérile et dépassée qui ne menait nulle part. Lui ferait mieux. Sans ces conneries d’éradication des sorciers de basse extraction : ils ont leur utilité, qui ferait le sale boulot ? « Tout ce qui compte est le profit, moi je réussirai ».

Mais pas seul. Lui et son organisation, ses lieutenants, ses petites-mains, ses petits artistes, sa petite danseuse. Tenir tout son monde comme un Dieu, au-dessus des mortels. Varga est le centre du monde crasseux de tous ceux dont ils décrètent qu’ils lui appartiennent. C’est vrai pour Olive, c’est vrai pour Hayden. C’est vrai pour tout le monde. C’est ainsi que doit tourner l’univers, autour de Varga Barksdale.




Neo Collins


feat. Bradley James


Carte de Sorcier

❯ ASCENDANCE : Sang-mêlé (incertain)
❯ DATE DE NAISSANCE : 16 juillet 1998
❯ NATIONALITÉ : Anglaise (supposée)
❯ CLASSE SOCIALE : Pauvre
❯ TAILLE : 182 cm

De Neo Collins l’on ne peut être sûr que d’une seule chose : il est pauvre et sans famille. Tout petit il a vécu au sein d’un foyer pour jeune sorcier orphelin administré par Sainte-Mangouste. La seule chose que lui apporta ce lieu, c’est un nom, afin qu’il ne demeure pas complètement inconnu des registres du Ministère de la magie. Il y demeura jusqu’à ce que, dans sa sixième année, le vieux Fox s’en vienne à l’orphelinat en quête une jeune recrue pour son atelier du Chemin de Traverse. Quoi qui lui plut en Neo ce jour-là, le sorcier repartit avec l’enfant sous le bras.

Le vieux Fox était un sorcier artisan, spécialisé dans la réparation de moyens de transport magiques. Qu’il s’agisse de balais classiques ou augmentés, anciens ou dernière génération, la mécanique magique n’avait aucun secret pour lui, pas plus que la magie qui s’y afférait. Cet immense savoir n’avait d’égal que son talent, et l’expertise dont il faisait preuve avait pour témoin le fait que le Beech Broomstick ne désemplissait jamais. De tous les coins d’Angleterre, on venait à son atelier pour que soient révisés, améliorés, réparés les balais des plus vieux aux plus endommagés.

Bien qu’il fût entouré d’employés et d’apprentis – qu’il comptait sur les doigts d’une seule main – le vieux Fox avait un faible inexpliqué pour sa toute petite recrue. A peine Neo avait-il mis les pieds dans cet atelier que ce vieux farfelu au caractère facétieux et espiègle entreprit de lui transmettre son savoir. C’était un domaine dans lequel l’enfant se révéla particulièrement prometteur, avec des facilités d’apprentissage et de compréhension démontrant des prédispositions inattendues chez le jeune disciple. A l’âge de dix ans, Neo avait acquis une masse de connaissances absolument vertigineuse, que le vieux Fox entreprenait d’entretenir et de perfectionner chaque jour qui passait. Aussi pas une journée ne filait sans que l’enfant ne regarde avec attention ce à quoi son vieux maître et Jasper, l’Elfe de maison, s’adonnaient avec la plus grande application pendant des heures. Lorsque le flux magique se déclara officiellement chez Neo, Fox consentit même à lui enseigner, le plus discrètement du monde, les premiers éléments de savoir-faire pratique de son domaine.
Les seuls moments où Neo n'était pas accroché à Fox ou Jasper étaient lorsque ceux-ci s’en allaient, curieusement, plusieurs heures durant dans un endroit où l’enfant n’était pas convié, et sur lequel, malgré de nombreuses questions posées il n’obtint jamais de réponse.

Neo n’eut jamais la chance de pouvoir aller à Poudlard, l’école de sorcellerie dont l'existence ne pouvait rester inconnue à quiconque ne vivait pas au fond d'une grotte au Pays de Galles. En revanche, dès qu’il fut en âge de tenir une baguette magique, le vieux Fox réunit une petite somme pour lui en offrir une. Ce jour-là marqua les débuts de l’apprentissage pratique de son jeune disciple, afin que la relève de l’atelier soit assurée.
- L’heure est venue petiot, lui dit alors le vieux Fox, les yeux rieurs derrière ses grosses optiques rondes. Tu connais suffisamment le métier pour me suivre, à compter de maintenant.
Ce disant, Fox fourra dans la main de Neo un vieux morceau de parchemin, sur lequel était inscrit une adresse d’un lieu qui lui était parfaitement inconnu.
- C’est quoi ça ? demanda Neo lorsqu’ils furent arrivés sur place, devant ce qui ressemblait à un vieux hangar miteux dans l’arrière-cour d'une maison abandonnée dans l'allée des Embrumes.
L’air jubilatoire du vieux Fox lui inspirait un curieux mélange de hâte et d’appréhension.
- Mon petit gars, bienvenue dans la vraie spécialité de ce bon vieux Beech.
A première vue, cela n’était guère différent de l’atelier de Pré-au-Lard. Mais il régnait dans ce bric-à-brac organisé, une atmosphère très différente du gentil petit magasin. Les balais entreposés ici n’avaient rien de conventionnel, un seul coup d’œil permit d’ailleurs à Neo de savoir que quiconque serait pris à voler avec cela s’exposerait à des ennuis avec le Ministère. Sur la droite, d’autres objets qu’il n’avait jamais vus trônaient au milieu du même bric-à-brac magique utilisé pour la révision des moyens de transport.
- Des objets moldus, expliqua le vieux Fox qui suivait Neo du regard. Certains d’entre nous ont le goût de l’insolite.
- Mais… c’est pas légal, de faire voler ça.
- Nan, répondit le vieux maître dans une grimace rieuse. C’est pas légal, mais sacrément lucratif et ma spécialité depuis pas moins de cinquante ans.
Neo sentit l’excitation faire naître sur son visage un sourire des plus lumineux.

C’est ainsi que le génie en mécanique magique de Neo permit de servir les desseins plus officieux d’enchantement d’objets de transport moldus.

Plus les années passaient, plus le savoir-faire et le talent de Neo s’affûtaient, si bien qu’il n’eut bientôt plus rien à envier à Fox. Il arriva même fréquemment que le vieux maître le sollicite aux fins de travailler en binôme, d’égal à égal, ou ne lui confie des tâches qui dépassaient son regard qu’il ne parvenait pas toujours à détourner de ses habitudes. La fierté du vieux sorcier ne faisait aucun doute, lequel avait une confiance absolue et aveugle en celui qu’il appela « petiot » toute sa vie.

Le vieux Fox cassa sa pipe l’année des vingt-et-un ans de Neo. Hormis Jasper, les quelques employés qui ne connaissait que l’aspect légal de l’activité s’en allèrent vers d’autres horizons. Il ne resta donc que Neo, Jasper, et Tobias.
Ah, Tobias. Le meilleur ami de Neo, du même âge que lui, et qui rejoignit la joyeuse compagnie du Beech l’année de leurs neuf ans. Dans un premier temps farouchement opposé à l’idée que son maître puisse vouloir accueillir une nouvelle recrue susceptible de lui voler la vedette, Neo se montra plutôt froid avec ce petit bonhomme roux, tout rond et porteur de lunettes. Il fut impossible pour Neo de le prendre au sérieux, jusqu’à ce que Tobias démontre ses capacités incroyables de calcul, sa culture générale en matière de magie et un sens insoupçonné du négoce. Quand les deux garçons comprirent qu’ils n’étaient pas face à un ennemi, ils se rapprochèrent et devinrent ce que Fox estimait être les plus fins complices du monde magique. D’ailleurs, peu de temps après que Fox mit Neo dans la confidence, il révéla à Tobias la véritable activité du Beech, et celui-ci devint particulièrement efficace pour dénicher les objets cibles des enchantements.

Aujourd’hui, Neo et Tobias mènent la barque du Beech Broomstick d’une main de maître, au niveau de l’atelier officiel comme de l’officieux. En compagnie de Jasper, d’un âge désormais avancé, ils perpétuent le souvenir et le savoir-faire du vieux Fox, le curieux sorcier espiègle qui les ramassa à même la fange pour leur offrir une chance dans la vie.

Audacieux, insolent et espiègle, Neo nourrit une passion absolue pour son métier. Jamais il ne l’avouera mais il chérit la compagnie de Tobias et de Jasper, ses seuls véritables amis et compagnons de galère, pour lesquels il ne soupçonne même pas ce qu’il serait prêt à sacrifier. C’est là un aspect de son caractère qu’il dissimule volontiers derrière une désinvolture proverbiale, qu’il se plaît à enrober de manières dignes d’un comédien. Ses manèges et paroles, associées à sa gueule d’ange, lui valent de plaire à la gent féminine, dont, admettons-le, il raffole. Le seul capable de réfréner chacune de ses ardeurs déraisonnables est Tobias, qui sans vivre dans l’ombre de son ami, n’en demeure pas moins un des piliers les plus inébranlables.


drogue/sexe/gore/insultes Re: Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes

Dim 12 Sep 2021 - 21:34
Sianyde Llansawel
- Fondatrice -
Bande organisée
II - Shatei du clan Fukuhara
Sianyde Llansawel
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz
Statut civil : Célibataire
My baby shot me down

DC : Waclaw H. Tuszynski // Elizabeth B. Abberline
© : Avatar/Crackship/Signature : moi

Carte du sorcier
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vijeôjveroivjriovjior!!!!!!!!!!!!!!!!
REBIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
OLALALA
ON L ATTENDAIT PLUS
:coeur1: :coeur1: :coeur1: :coeur1: :coeur2: :coeur2: :coeur2: :ptitcoeur: :ptitcoeur: :ptitcoeur: :ptitcoeur: :ptitcoeur: :superheart: :superheart: :superheart: :superheart: :superheart: :coeur4: :coeur4: :coeur4: :coeur4: :coeur4: :coeur4: :coeur4: :crush: :crush: :crush: :crush: :crush: :crush: :crush: :crush:


 
REVENGE

drogue/sexe/gore/insultes Re: Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes

Dim 12 Sep 2021 - 21:52
Invité
Invité
Anonymous
Re-Bienvenue ici ! :superheart:

drogue/sexe/gore/insultes Re: Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes

Mar 14 Sep 2021 - 0:55
Invité
Invité
Anonymous
Bienvenue à ce nouveau personnage ! :youpi:
J'ai hâte d'en lire plus à son sujet :coeur1:

Bisous,
L. Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes 1f319

drogue/sexe/gore/insultes Re: Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes

Mar 14 Sep 2021 - 9:51
Hildegarde Thorvald
En manque d'inspiration
Hildegarde Thorvald
Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes R4vv

Année d'étude : Sixième année
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : Boiz&Girlz
Statut civil : Célibataire
Activités : Quidditch, Acrobatie et spectacles.

DC : Daisy Wellington

Carte du sorcier
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Et aussi:
Rebienvenue Gillian ! <3

drogue/sexe/gore/insultes Re: Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes

Mar 14 Sep 2021 - 10:29
Tadhg O'Callaghan
En manque d'inspiration
Tadhg O'Callaghan
Singularité : Sorcier / Sorcière
Orientation : None
Statut civil : Célibataire
Activités : Militant pour la cause des nés-moldus/moldus et pour l'indépendance de l'Irlande.

DC : //

Carte du sorcier
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Re-bienvenue Gil o/
Hâte de découvrir l'histoire de ce nouveau perso, elle a déjà l'air super cool et touchante :3
bon courage pour la fiche o/

drogue/sexe/gore/insultes Re: Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes

Mar 14 Sep 2021 - 14:13
Invité
Invité
Anonymous
Rebienvenue Gigi!!!!
Hate de voir ton nouveau perso !

drogue/sexe/gore/insultes Re: Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes

Mar 14 Sep 2021 - 14:55
Teddy T. Lupin
Enseignement
IV - Directeur de la maison Poufsouffle
Teddy T. Lupin
Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes Jelsa-elsa-and-jack

Singularité : Métamorphomage
Orientation : Girlz
Statut civil : En couple...Avec une parent d'élève rajeunie et mariée et... Bref, c'est compliqué, mais le coeur tambourine beaucoup.
DC : Keith, Jordanaya & et Géronimo

Carte du sorcier
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Baguette:
Et aussi:
Ralala encore un personnage aussi magnifique que pleine de douceur en vuuuuue. J'ai hâte de rencontrer cette petite perle inrp :superheart: :coeur4: :ptitcoeur: :coeur2: :coeur1:


You can be your own ♫ Spotlight



You can be the star, you can shine so bright



Yuhi (2ème)  &  Jasmin (Civil)  &  Wyatt (2ème)

KoalaVolant

drogue/sexe/gore/insultes Re: Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes

Mar 14 Sep 2021 - 15:01
Invité
Invité
Anonymous
Bienvenue sur le forum!

Tu vas certainement t'y amuser! Au plaisir :super:

drogue/sexe/gore/insultes Re: Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes

Mar 14 Sep 2021 - 15:43
Hélios D. Ellis
Spécialiste
I - Élève
Hélios D. Ellis
Année d'étude : Première année
Singularité : Animagus non déclaré
Orientation : Boiz&Girlz
Statut civil : Helios : se complait des plumes d'un aiglon / Elhiya : en couple avec le prof d'EDM
Activités : Membre de la meute bancale de la forêt interdite, assassin de sucreries, anciennement batteur aux Quidditch à Durm, ancien poufsouffle

Pa Elhiya

DC : Léto P. Carrow, Declan Wildford

Carte du sorcier
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Baguette:
Et aussi:
Re bienvenue!
Bon courage pour la fichette! :yatta:


I wouldn't change a thing about it This is the best feeling Innocence is brilliant

drogue/sexe/gore/insultes Re: Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes

Ven 17 Sep 2021 - 21:27
Adonis Evans
- Administrateur -
Ministère (terrain)
III - Auror
Adonis Evans
Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes Pjoj

Singularité : Demi-Vélane
Orientation : None
Statut civil : En couple pour la vie avec Arthur Digler
Activités : Tripoter Monsieur Digler

Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes R8u9

DC : Ambroise de Lancester
© : Yulna

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Reeeeeee Bienvenue :superheart:

Bon courage pour l'écriture de ta fiiiiche

Des bisouuuuuus :coeur1:


The song of Adonis

 RP : 1/1 | Oscar : 0/1 | Apolo : 0/1


drogue/sexe/gore/insultes Re: Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes

Sam 25 Sep 2021 - 0:25
Olive Holmes
Commerce
V - Gérant
Olive Holmes
Olive se pense née-moldue, mais elle est en réalité semi-vélane.

Singularité : Demi-Vélane
Orientation : Boiz
Statut civil : Amoureuse
Activités : Membre de l'organisation criminelle tenue par Varga Barksdale

Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes Vudo

DC : Lukas M. Rainforth, Josephine V. Lamora
© : Gigi

Carte du sorcier
Malle à Objets:
Baguette:
Et aussi:
Merci pour tous vos petits mots les copaings, ça va droit à mon petit kokoro :hihi: :coeur4:

J'ai hâte de pouvoir RP avec ceux d'entre vous qui le voudront !


« Plus jamais je ne danserai ».

Olive Holmes
KoalaVolant

drogue/sexe/gore/insultes Re: Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes

Sam 25 Sep 2021 - 0:52
Invité
Invité
Anonymous
Bienvenue parmi nous. J'espère que tu te plairas ici :ronde1:

drogue/sexe/gore/insultes Re: Olive Holmes - Celle qui danse dans les Embrumes

Lun 27 Sep 2021 - 18:15
Choixpeau Magique
- PNJ -
Choixpeau Magique
Orientation : None
Activités : Ne me parle pas.
(Compte PNJ n'envoyez pas de MP)

Tu es validé(e) !

Bienvenue chez nous :fire:




Bienvenue @Olive Holmes chez les Adultes !

Maintenant que tu es validé(e), tu peux visiter et remplir les sections telles que les relations de ton personnage, son journal de RP ou encore son grimoire où il peut déverser toutes ses idées !

Enfin, n'oublie pas de remplir les champs de ton profil et générer ta fiche de sorcier. Si tu as besoin d'aide, la boîte MP des admins est ouverte ainsi que le Discord du forum.

Nous n'avons plus qu'à te souhaiter un très bon jeu parmi nous o/

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