• ◊ Mensurations : 1m70 pour 60 kg
• ◊ Morphologie : Pas toute fine, elle est sportive la miss, elle adore aller courir, taper dans un ballon, jouer au Quidditch, alors si c'était une brindille elle aurait moins d'endurance selon elle
• ◊ Démarche et attitude : Hautaine et altière naturellement de par son éducation, la prestance des escarpins, le mépris du rouge sur les lèvres, le scintillement des bijoux dans le décolleter pour afficher le sourire méprisant.  Simple facette inculquée, bien lui de qui elle est vraiment. Faut la voir quand elle n'a pas a porter son nom, légère, énergique, souriante
• ◊ Droitier ou gaucher : Droitière
• ◊ Manie :Elle a toujours une sucette dans la bouche comme certain ont toujours une cigarette au bec et une mèche entortillée dans ses doigts quand elle réfléchi ou qu'elle s'ennuie
◊ Couleur des cheveux :brun, tout simplement, mais elle aime se faire faire des reflets auburns et parfois des mèches blondes ou rousses
• ◊ Longueur et type des cheveux : longs -mais pas trop- et raides naturellement, mais elle préfère les porter ondulés
• ◊ Couleur des yeux : Marron avec des pigments d'ambre bien visible à la lumière
• ◊ Forme du nez : droit et petit
• ◊ Voix : si on lui parle de sa famille sa voix se fera instinctivement froid et dure, si on lui parle travail elle sera machinalement posée, légère et calme, si on lui parle sport elle risque de partir un peu dans les aiguë
• ◊ Particularité : Elle a peur de la pleine lune, sans savoir pourquoi. (Léto et sa mère ont subit une attaque d'un loup-garou quand elle était jeune (représailles ou non elles n'ont jamais su). L'enfant, oublieté en précipitation, à gardé des séquelles émotionnelles. ) 

Bonjour!

"Je m'appelle Caro', j'ai 22ans et j'adore la société magique actuelle. Je me sens tellement bien ici que j'ai décidé de travailler au ministère de la magie pour mieux la servir !"  

Vous voyez ce grand sourire goguenard étirant ce rouge à lèvres mat couleur cerises? C'est le sourire de convenance, et le discours des conventions sociales. C'est tout. On m'a appris à dire n'importe quoi -même si je n'y crois pas-, à sourire comme un soleil depuis des talons aiguilles et le tout sans la moindre hésitation. Pourquoi ? Car je suis une Carrow. Non pas une Caroline, je m'appelle Léto Persephone Carrow. Pas un grand nom dans la guerre contre Voldemort, et heureusement, mais famille de sang-pur quand même, avec des taches -ou des fiertés ça dépend des gens- au tableau généalogique. Alors, mes parents bien pensants et se croyant supérieurs ont voulu que je sache bien me tenir en société. Ils sont ravis ils ont réussis. Du moins en apparence....

Ces trucs là, la belle robe bleue nuit en mousseline, avec ce décolleté plongeant mais pas outrageant, ces escarpins en daim marron avec leur nœud qui vous nargue quand vous me voyez partir, ces diamants pendant délicatement aux oreilles et ces boucles élégamment définies, c'est ...  Rien.. de la poudre aux yeux, du papier cadeaux sur un paquet factice sous un sapin de Noël dans un centre commercial. Et oui. Ça c'est juste ce qu'ils veulent que je sois. Présentable,  timide, distinguée, avec l'étiquette "bon parti" pour gonfler l’orgueil d'un nom qui m'importe vraiment peu. Les origines de sang ne m'ont jamais intéressé, les soirées supposées mondaines non plus. Moi ce que j'aime c'est plus de sincérité, plus de vérité, comme l'air qui fait des nœuds dans mes cheveux, la boue qui crotte le tapis persan, les écorchures au genou.

Ça a toujours rendu fous mes parents, surtout ma mère qui trouve qu'une fille ce doit être propre sur soit, bien se tenir en toute circonstance et toujours apprêtée. Une chance qu'elle aie trouvé Japet quand j'étais petite, il a toujours plaidé en ma faveur quand je fuyais pour jouer au ballon ou quand j'ai voulu prendre mes premiers cours de Quidditch pendant les vacances d'été. "Une fille de bonne famille ne se rabaisse pas à ça Léto", je crois qu'il n'a pas passé un seul jour sans que je n'entende la phrase préférée de ma mère. Car soit-disant nous étions une bonne famille. Juste car elle fait une fixette sur les rangs de sang, comme la grand-mère Carrow qui a perdu ses deux enfants (mon père et ma tante) pendant la grande guerre. Des héros qu'elle rabâche à chaque fois qu'on est obligé d'aller la voir. Héros de rien du tout oui... s'en prendre à des gosses faut pas être bien courageux quand même. une tante et un père biologique juste tout bon à remplir les parfaites case des fanatiques névrosés.

Étrangement Japet n'a rien contre les idéaux et les principes de ma mère, pourtant j'ai toujours trouvé qu'ils forment une paire dépareillée qui fonctionne quand même. Comme des mitaines. C'est pas des gants, c'est pas des moufles, c'est.... un mélange des deux. Mes parents sont des mitaines en fait. Deux presque opposés, presque semblables, ce qui explique surement que je m'adapte à n'importe quelle situation. Moufle ou gant, princesse guindée acquiesçant la pureté du sang un verre de champagne entre les doigts dans les réunions ridicule de mère, et supporter d'équipes de Quidditch à s'époumoner dans les gradins et dans les pubs avec une chope en main dégoulinant sur mon t-shirt. Cette ambivalence déplait à ma mère, elle m'a portée 9 mois en elle, même quand elle était devenue veuve "injustement", tout ça pour que je fasse le mur pendant mon adolescence -avec l'aide de Japet- pour regarder des match de foot dans des bars moldus. Une hérésie qu'elle eu espoir de voir tue grâce à Poudlard.

Mais déception supplémentaire, rouge et or à mon écharpe scolaire au lieu du vert et argent tant attendu. Soulagement pour moi, signe de plus de liberté, de plus de simplicité, mais le moule dans lequel on vous façonne dès la naissance laisse des marques  indélébiles, dur de s'en défaire. Quoi qu'on en dise....  Alors, même si j'aime me balader dans le Londres coté moldu, je n'y suis pas à ma place, jamais, qu'importe les efforts que je fais. Je peux aller au pub boire des litre de bière, trop de repères sont manquants, trop règles sont inconnues. J'ai voulu les observer au plus près, ne serait-ce qu'en faisant un caprice pour pouvoir aller à la bibliothèque et avoir des livres sur la mythologie grecque, mais je n'ai pas été autorisée. Maintenant, adulte, j'essaye de me rattraper. Fallait peut-être pas m'appeler "Léto Persephone" déjà, ça n'aurait pas éveillé ma curiosité sur leurs croyances passionnantes.

Pour être plus discrète j'ai voulu poser les pattes sur le bitume des villes, sentir tous ces odeurs différentes, museau à l'air, me mêler à la foule sans qu'on ne me voit, ou juste qu'on me regarde à peine.  C'est un apprentissage si long et si complexe que je n'en vois pas le bout.  Encore un truc pas digne de mon nom si j'en crois Mère, mais comment dire qu'elle ne peut pas venir vérifier chaque soir ce que je fais. Faut bien des avantages à vivre seule quand même. Et puis, avoir pris un poste d'Assistante au Ministère de la magie semble lui plaire en plus. Ce devrait être bien plus agréable désormais